Trousse électorale 2019 - REPENSEZ LES PHARMACIENS - CPHA Rethink Pharmacists

 
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Trousse électorale 2019 - REPENSEZ LES PHARMACIENS - CPHA Rethink Pharmacists
Trousse électorale
2019
REPENSEZ LES
PHARMACIENS

         Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   1
Trousse électorale 2019 - REPENSEZ LES PHARMACIENS - CPHA Rethink Pharmacists
Représentation dans le cadre
électoral
Les politiques et règlements du gouvernement sont lourds de conséquences pour les pharmaciens,
et il est essentiel que nous continuions de nous faire entendre pour le bien des collectivités et des
patients que nous servons. Il faut parfois des années avant que des changements de politique
interviennent, mais il est essentiel de mener des activités de sensibilisation, surtout en période
électorale. Les Canadiens se rendront aux urnes le 21 octobre 2019 pour élire leurs représentants
fédéraux à Ottawa.

  Il est essentiel que vous participiez à la conversation
 sur les élections. Il faut, en effet, que dans tout le pays,
    LES PHARMACIENS SE FASSENT ENTENDRE des
  candidats au sujet des questions qui les concernent.

                                                 Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   2
Trousse électorale 2019 - REPENSEZ LES PHARMACIENS - CPHA Rethink Pharmacists
Les élections fédérales en
      quelques mots
      Les 338 circonscriptions que compte le pays éliront leurs représentants cet automne. En général,
      les quatre principaux partis – le Parti libéral du Canada, le Parti conservateur du Canada, le Nouveau
      Parti démocratique (NPD) et le Parti Vert du Canada – auront chacun leur candidat dans chaque
      circonscription. Chacune de ces circonscriptions élira un député selon un système uninominal à majorité
      simple. Autrement dit, le candidat qui recueille le plus grand nombre de voix l’emporte, c’est simple!
      Le dirigeant du parti qui remporte le plus de sièges à la Chambre devient premier ministre du Canada
      et ce parti forme le gouvernement. Le parti qui arrive deuxième en nombre de députés élus formera
      l’opposition. Un gouvernement majoritaire est formé lorsqu’un parti politique remporte plus de la moitié
      des sièges à la Chambre. Si aucun parti ne remporte une majorité des sièges, on parle de gouvernement
      minoritaire.

LE CANADA
COMPTE

338                              LE CANADA
                                 COMPTE
circonscriptions
                                 338
                                 CIRCONSCRIPTIONS

               Chacun des 4 PRINCIPAUX PARTIS nomme
                un candidat dans chaque circonscription

                                                       Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   3
Trousse électorale 2019 - REPENSEZ LES PHARMACIENS - CPHA Rethink Pharmacists
Où nous en sommes
À l’issue des dernières élections fédérales, en 2015, le Parti libéral du Canada a formé un gouvernement
majoritaire. Si au début de son mandat, sa cote de popularité était élevée, elle a ensuite faibli au fil des
quatre dernières années. En ce début de période électorale, les sondages donnent les libéraux et les
conservateurs à peu près à égalité et révèlent un soutien qui ne cesse de grandir pour le Parti Vert,
qui occupe habituellement le quatrième rang. De manière générale, il est probable que les questions
d’abordabilité domineront la conversation nationale tout au long des élections, le prix élevé des maisons,
les salaires qui stagnent et l’économie qui fléchit faisant la une des nouvelles.

                                 AU PROGRAMME

  Le prix élevé                            Les salaires qui                                   L’économie
  des maisons                                 stagnent                                         qui fléchit

                                                   Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   4
Assurance-médicaments –
un enjeu de santé brûlant
L’assurance-médicaments est une question d’abordabilité qui a beaucoup retenu l’attention jusqu’ici
pendant la période préélectorale. Le NPD a promis, il y a quelques mois, que s’il était élu, il mettrait en
place un régime public universel d’assurance-médicaments. Dans son programme, tous les Canadiens
seraient couverts pour une liste précise de médicaments sur ordonnance établie par un groupe d’experts
indépendants. Le gouvernement libéral s’est à plusieurs reprises engagé à instaurer un régime national
d’assurance-médicaments, mais sans arrêter de modèle particulier (c.-à-d. public, privé ou mixte). Dans
le dernier budget fédéral, il réservait des fonds pour créer un organisme chargé de dresser la liste des
médicaments couverts par l’assurance-médicaments et de négocier avec les fournisseurs des prix
inférieurs. Le Parti conservateur n’a actuellement pas de position, mais de récentes déclarations donnent
à penser qu’il préfère des mesures ciblées pour aider les personnes sans assurance-médicaments. Le
Parti Vert est très favorable à un régime universel d’assurance-médicaments à payeur unique.

                 ASSURANCE-MÉDICAMENTS
                Quelle est la position des partis?

                                                  Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   5
Les pénuries de
   QUESTION
 CLÉ DE L’APhC

   #1 médicaments
                            Messages clés
                            • Les pharmaciens font face tous les jours à des problèmes
                              d’approvisionnement en médicaments.
                            • En cas de pénurie, les pharmaciens font de leur mieux pour trouver les
                              médicaments dont leurs patients ont besoin, mais les patients doivent
                              souvent passer à des médicaments de substitution. Ce changement les
                              expose à des risques accrus et peut perturber les soins.
                            • Le projet des États-Unis d’autoriser l’importation de médicaments en
                              provenance du Canada risque d’aggraver les pénuries de médicaments,
                              car le Canada n’en a pas assez pour approvisionner un marché qui fait
                              10 fois sa taille.

                                   Il nous faut un plan d’action pour un approvisionnement stable
                                   en médicaments qui comprendra :
                                   1) des études sur les causes fondamentales des pénuries de
                                       médicaments;
                                   2) une collaboration internationale pour trouver des solutions aux
                                       pénuries de médicaments;
                                   3) des outils et des ressources pour les fournisseurs de soins de
                                       santé de première ligne qui peinent à gérer les pénuries.

          Faits en bref
• Un Canadien sur quatre a été confronté personnellement à une pénurie de médicaments au cours des
  trois dernières années ou connaît quelqu’un qui l’a été1.
• De 15 à 21 % des Canadiens se sont renseignés sur des méthodes informelles pour se procurer les
  médicaments dont ils ont besoin, y compris les achats en ligne, le recours aux médicaments d’un
  membre de la famille, etc1.
• La plupart des pharmaciens estiment que les pénuries de médicaments ont beaucoup augmenté au
  cours de trois à cinq dernières années2.
• Plus des deux tiers des pharmaciens (67 %) font face à des pénuries de médicaments chaque jour ou
  plusieurs fois par jour2.
• Les pharmaciens estiment que la gestion des pénuries de médicaments occupe jusqu’à 20 % de leur
  temps de travail, soit jusqu’à deux heures par période de travail de 10 heures2.

                                                Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   6
La dépendance aux
   QUESTION
 CLÉ DE L’APhC

   #2 opioïdes
Messages clés
• Les problèmes de dépendance commencent souvent par la prescription d’opioïdes, dont beaucoup sont
  inutiles ou inappropriés par rapport aux besoins du patient.
• Les pharmaciens continuent de voir des ordonnances de traitement opioïde à doses initiales élevées ou
  de longue durée et ils sont souvent les premiers fournisseurs de soins de santé à remarquer les signes de
  dépendance chez les patients.
• Un simple changement à la réglementation fédérale – pour inclure les pharmaciens parmi les praticiens
  aux termes de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances – permettrait aux pharmaciens
  d’apporter les changements suivants aux prescriptions d’opioïdes inappropriées :
   - réduire la posologie;
   - réduire la durée du traitement;
   - faire passer les patients à des traitements de substitution appropriés.
• Ce changement permettrait aussi aux pharmaciens d’aider à gérer la diminution progressive des opioïdes
  et le traitement de la dépendance, à augmenter les capacités et à améliorer l’accès des patients à ces
  services essentiels.

     Les pharmaciens veulent des mesures pour réduire les
     risques associés aux opioïdes sur ordonnance, y compris :
     • une meilleure surveillance de la prescription d’opioïdes;
     • des conseils et une information des patients qui se voient
       prescrire des opioïdes pour la première fois;
     • un meilleur accès aux options en matière de diminution
       progressive des opioïdes et de traitement de la dépendance.

          Faits en bref
• Entre janvier 2016 et décembre 2018, 11 577 Canadiens sont morts de surdose apparente d’opioïdes3.
• Il ressort d’une étude récente sur des patients n’ayant pas de tolérance acquise aux opioïdes et subissant
  quatre interventions chirurgicales courantes que les patients canadiens et américains font exécuter des
  ordonnances pour des opioïdes dans les sept premiers jours après leur sortie d’hôpital, et ce à un taux
  près de sept fois supérieur à celui des Suédois4.
• La proportion des ordonnances pour des « opioïdes puissants » (oxycodone, hydromorphone, morphine
  et fentanyl) a augmenté de 5 % entre 2012 et 2016. Dans ce même intervalle, on note une augmentation
  importante de la consommation d’un opioïde plus faible, le tramadol. La prescription de tramadol et les
  doses quotidiennes définies ont augmenté de 30 % et 23 %, respectivement5.
• Dans le groupe des personnes âgées de 65 ans et plus, plus de 200 personnes sur 1 000 se sont vu
  prescrire un opioïde en 2015-2016. Dans le même temps, c’est chez les personnes âgées que le taux
  d’hospitalisations consécutives à des empoisonnements aux opioïdes était le plus élevé5.
                                                   Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   7
Améliorer l’accès aux
   QUESTION
 CLÉ DE L’APhC

   #3 soins communautaires
Messages clés
• Le système de santé canadien peine à répondre à nos besoins en matière de soins de santé. Trop de
  Canadiens se retrouvent dans des services d’urgence surchargés pour des affections courantes.
• Il est essentiel d’améliorer les soins de santé communautaires pour soulager bon nombre des pressions
  qui pèsent sur le système de santé et les Canadiens souhaitent un accès plus pratique pour répondre à
  leurs besoins quotidiens.
• Il est possible de faire une meilleure utilisation de professionnels de la santé tels que les ambulanciers
  paramédicaux, les pharmaciens et les sages-femmes pour accroître l’accès aux soins communautaires.
• Les pharmaciens fournissent des services essentiels, comme les vaccinations, et dans certaines provinces,
  ils peuvent soigner des affections telles que les infections urinaires et le zona.
• Des soins excellents près de chez soi représentent une meilleure solution pour les patients et soulagent en
  partie le fardeau des hôpitaux et des cliniques.

     Les partis politiques devraient s’engager à
     investir dans les soins de santé communautaires
     et à améliorer l’accès à ces soins, y compris à
     faire une meilleure utilisation de professionnels
     de la santé comme les pharmaciens, les
     ambulanciers paramédicaux, les infirmières et
     les sages-femmes.

          Faits en bref
• 80 % des Canadiens pensent que préparer le système de santé à s’occuper de la population vieillissante
  du Canada est un sujet de préoccupation extrêmement sérieux ou très sérieux6.
• 84 % des Canadiens pensent que c’est une bonne idée :
 - de faciliter l’accès des personnes âgées aux services de santé chez elles;
 - d’encourager les professionnels de la santé à travailler en équipe;
 - de trouver des moyens de réduire le nombre de visites aux services d’urgence6.
• En 2017, environ 4,7 millions de Canadiens âgés de plus de 12 ans déclaraient ne pas avoir de fournisseur
  de soins de santé régulier7.
  - Parmi ceux qui avaient un fournisseur de soins de santé régulier, à peine quatre sur dix parvenaient à
    obtenir un rendez-vous pour le jour même ou le lendemain.
• Près de 30 % des femmes en fin d’adolescence ou au début de la vingtaine prennent un contraceptif oral8.
• La moitié des femmes souffrent d’infections urinaires avant le début de la trentaine9.
• Près d’une personne sur trois aura un jour le zona10.

                                                   Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   8
L’assurance-
   QUESTION
 CLÉ DE L’APhC

   #4 médicaments
Messages clés
• Les pharmaciens rencontrent tous les jours des patients qui n’ont pas les moyens d’acheter leurs
  médicaments.
• Élargir l’assurance-médicaments à tous les Canadiens en renforçant les régimes publics et privés déjà en
  place :
  - permettrait aux Canadiens de conserver une part de choix;
  - garantirait que ceux qui ont une couverture complète ne perdent pas au change et ne voient pas leur
     couverture chamboulée;
  - serait moins coûteux et plus durable qu’un régime public complet;
  - libérerait plus de ressources pour aider à renforcer les régimes publics et aider les personnes sans
     assurance ou mal assurées.
• Un formulaire national complet minimal devrait être adopté afin de fixer une norme minimale pour tous les
  régimes d’assurance-médicaments et mettre fin au manque d’uniformité entre les régimes publics et privés.
• Une meilleure utilisation des médicaments va de pair avec leur meilleur remboursement. Les pharmaciens
  aident les patients à suivre fidèlement leur traitement et s’assurent qu’ils ne prennent que des médicaments
  qui sont sûrs, appropriés et efficaces, ce qui contribue à réduire les gaspillages et les coûts pour le système
  de santé.
• D’autres solutions peuvent être adoptées immédiatement pour améliorer la couverture des médicaments
  pour les Canadiens :
  - Un financement fédéral pourrait aider les provinces et les territoires à élargir l’assurance-médicaments
   publique aux personnes sans assurance.
  - Un financement fédéral permettrait d’améliorer et d’harmoniser la couverture des médicaments onéreux
   en aidant à limiter les frais à la charge du patient à 3 % du revenu du ménage pour tous les Canadiens.

          Faits en bref
• Plus de 90 % des Canadiens ont une assurance-médicaments dans la combinaison actuelle d’assurance
  publique et privée et n’ont aucune difficulté financière à se procurer leurs médicaments11.
• Environ 2 % des Canadiens n’ont pas d’assurance-médicaments11.
• 10 % des Canadiens assurés n’ont quand même pas les moyens d’acheter certains de leurs médicaments
  sur ordonnance11.
• Environ 11,3 % des Canadiens qui n’ont pas d’assurance privée et qui sont admissibles à une couverture
  publique ne s’inscrivent pas à un régime public12.
• Un Canadien sur huit âgé de 55 à 64 ans ne peut pas se permettre d’acheter les médicaments qui lui sont
  prescrits ou n’est pas assez âgé pour avoir droit aux régimes publics d’assurance-médicaments destinés
  aux personnes âgées13.
• On estime qu’un régime public universel d’assurance-médicaments à payeur unique coûterait 15,3 milliards
  de dollars d’ici 2027. L’élargissement de la couverture aux personnes actuellement sans assurance ou mal
  assurées coûterait une fraction de cette somme et une meilleure couverture des médicaments onéreux
  pourrait apporter un soulagement supplémentaire aux Canadiens qui font face à des prix de médicament
  élevés14.

                                                    Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   9
QUESTION
 CLÉ DE L’APhC
                   Soutien aux patients
   #5              consommant du cannabis à
                   des fins médicales
Messages clés
• Les patients qui consomment du cannabis à des fins médicales méritent de recevoir les mêmes soins que
  les patients qui suivent un traitement avec des médicaments sur ordonnance.
• Depuis la légalisation du cannabis à des fins récréatives, il est plus facile aux patients de trouver du
  cannabis sur le marché récréatif et illégal, où ils ne bénéficient pas du soutien ou des conseils de
  professionnels de la santé.
• Les patients qui consomment du cannabis à des fins médicales doivent avoir accès au point de vente
  à des spécialistes des médicaments qui peuvent les aider à éviter des interactions médicamenteuses,
  les conseiller sur le bon dosage, faire le suivi approprié et contribuer à la collecte de données et à la
  recherche.

    Les pharmaciens demandent aux partis de donner la priorité à
    l’accès et aux soins pour les patients qui consomment du cannabis
    à des fins médicales. Les politiques devraient mettre l’accent sur :
    • la différenciation des produits
    • la recherche sur le cannabis à des fins médicales
    • l’accès et le soutien clinique
    • la vente en pharmacie uniquement des produits du cannabis pour
      lesquels on allègue des propriétés thérapeutiques

          Faits en bref
• 83 % des Canadiens pensent que le cannabis est un médicament légitime pour traiter les douleurs
  physiques et des troubles mentaux15.
• 61 % des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales n’utilisent pas de document médical
  délivré par un professionnel de la santé pour se procurer du cannabis15.
• 37 % des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales se procurent du cannabis sur le
  marché illégal15.
• Alors que 60 % des patients qui consomment du cannabis à des fins médicales déclarent prendre d’autres
  médicaments tout en consommant du cannabis, seuls 24 % pensent que la consommation concomitante
  de cannabis et d’autres médicaments peut entraîner des effets indésirables ou des interactions
  médicamenteuses15.

                                                   Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   10
Mobilisation
   Utiliser votre temps à la porte
   Les candidats font probablement déjà du porte-à-porte dans votre quartier depuis des
   mois. Quand ils se présenteront chez vous, soyez prêt à leur parler des questions qui vous
   intéressent en tant que pharmacien et à les interroger sur leurs positions. Examinez le
   programme électoral de l’APhC (lien ici) pour vous familiariser avec les grandes priorités et
   envisagez même d’avoir un exemplaire du document près de la porte pour vous y reporter
   le moment venu.

   Assister à des réunions communautaires
   Suivez les candidats de votre circonscription sur votre plateforme de médias sociaux
   préférée pour garder un œil sur les réunions communautaires auxquelles ils comptent
   assister. Si vous savez qu’un candidat sera présent à une manifestation publique locale, allez
   le voir! N’ayez pas peur de vous montrer proactif en démarrant une conversation sur des
   questions que vous jugez importantes.

   Communiquer l’information aux candidats
   Si vous avez l’occasion de parler avec un candidat local, remettez-lui un exemplaire du
   programme électoral de l’APhC. Vous pouvez aussi lui en envoyer une copie par courriel.
   Assurez-vous de faire part de ces priorités stratégiques aux candidats de tous les grands
   partis dans votre circonscription.

   S’exprimer sur les réseaux sociaux
   Vos candidats locaux sont très certainement dans les médias sociaux et ils prêtent
   attention à ce que vous dites en ligne. Twitter est la plus politique des plateformes, mais en
   partageant les priorités stratégiques de l’APhC sur n’importe quel site de média social, on
   contribue à les intégrer dans le débat national. Autant que possible, balisez vos candidats
   dans les messages liés aux élections afin qu’ils les voient. Partager ou faire suivre le contenu
   de l’APhC est également un moyen simple d’aider la cause.

   Assister aux débats et forums
   Tenez-vous au courant des débats, des assemblées publiques et autres activités liées
   aux élections organisés dans votre circonscription. Assistez-y et soyez prêt à poser des
   questions ou à parler de sujets qui ont des répercussions sur les pharmaciens.

                                        Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   11
À FAIRE
Partagez votre expérience et des anecdotes personnelles en tant
que pharmaciens – les problèmes qui touchent les patients dont
vous vous occupez et ceux qui concernent l’exercice de votre
profession.

Gardez le cap. Utilisez les cinq priorités du programme électoral
de l’APhC pour que votre message reste clair lorsque vous
communiquez avec les candidats. Il y a de nombreuses questions
à discuter, mais en faisant simple, vous rendrez assurément vos
conversations mémorables.

Soyez proactif. N’attendez pas que les candidats viennent à vous,
contactez-les en vous montrant à la fois aimable et ferme.

         À NE PAS FAIRE
Utiliser les questions au programme électoral de l’APhC pour
appuyer ou attaquer un candidat ou un parti. Vous montrer aimable
et ouvert envers tous les partis quand vous parlez des priorités de
notre programme électoral aidera beaucoup. Encouragez tous les
candidats à souscrire aux recommandations.

Ne parler qu’aux candidats d’un seul parti. Les élections
sont imprévisibles et tous les partis influent sur le processus
d’élaboration des politiques. Faites part de votre message à autant
de candidats que possible.

Payer pour faire la publicité de ces priorités. Libre à vous de
partager ces messages sur vos propres comptes de médias sociaux.
En revanche, si vous payez pour promouvoir des messages sur ces
plateformes, vous devez vous inscrire en tant que tiers annonceur
en vertu de la Loi électorale du Canada.

                                 Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   12
Règles d’engagement

En tant que simple citoyen, vous êtes encouragé à communiquer librement avec les candidats, du moment
que vous ne payez pas pour promouvoir votre message et que vous respectez la loi. Si vous pensez vous
trouver dans une situation où vous risquez d’enfreindre la Loi électorale du Canada, demandez l’avis
juridique d’un professionnel.

En général, mieux vaut communiquer respectueusement avec tous les partis, même si vous êtes
personnellement en désaccord avec eux. Notre but en créant le programme électoral de l’APhC est de
préconiser des solutions qui aident les pharmaciens à offrir le meilleur service possible à leurs patients,
et pas de promouvoir un candidat ou un parti. Vous êtes libre de soutenir le candidat de votre choix,
mais essayez de séparer les activités partisanes de la promotion de ces questions. Rappelez-vous aussi
de toujours vous montrer respectueux, quelle que soit la réaction des candidats ou en ligne. Les esprits
peuvent s’échauffer en politique, mais la courtoisie reste la meilleure politique!

                                                     Pour en savoir plus, allez à repensezlespharmaciens.ca/election2019   13
Références
1. 	Abacus Data, Drug Shortages: Pénuries de médicaments : Sondage mené auprès de 1 500 résidents canadiens,
     2018, https://www.pharmacists.ca/cpha-fr/assets/File/CPhA-on-the-issues/DrugShortages_AbacusSurvey_
     November2018.pdf

2. 	Association des pharmaciens du Canada, Sondage 2018 de l’APhC sur les pénuries et rappels de médicaments, 2018,
     http://www.pharmacists.ca/cpha-fr/assets/File/cpha-on-the-issues/CPhADrugShortagesandRecallsSurvey2018.pdf

3. 	Gouvernement du Canada, Rapport national : Décès apparemment liés à la consommation d’opioïdes au Canada,
     2019, sante-infobase.canada.ca/labo-de-donnees/surveillance-nationale-opioides-mortalite.html

4. 	Ladha K., M. Neuman, G. Broms et al., Opioid Prescribing After Surgery in the United States, Canada, and Sweden,
     JAMA Netw Open, vol. 2, n° 9, doi:10.1001/jamanetworkopen.2019.10734, 2019.

5. 	Institut canadien d’information sur la santé, Tendances pancanadiennes en matière de prescription d’opioïdes, de
     2012 à 2016, 2018, secure.cihi.ca/free_products/pan-canadian-trends-opioid-prescribing-2017-fr-web.pdf

6. 	Abacus Data, Canada’s Aging Population, Health Care, and the Role of Pharmacists, 2019,
     www.pharmacists.ca/cpha-ca/assets/File/cpha-on-the-issues/Canada%E2%80%99s%20Aging%20
     Population%2C%20Health%20care%2C%20and%20the%20Role%20of%20Pharmacists_AbacusData.pdf

7. 	Statistique Canada, Fournisseurs habituels de soins de santé, 2017, https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/pub/82-
     625-x/2019001/article/00001-fra.pdf?st=NGPiUkM5

8. 	Statistique Canada, Prévalence de l’utilisation des contraceptifs oraux, selon certaines caractéristiques, femmes de
     15 à 49 ans, population à domicile, Canada, 2007 à 2011, 2015, www150.statcan.gc.ca/n1/pub/82-003-x/2015010/
     article/14222/tbl/tbl1-fra.htm

9. 	Beahm N., D. Smyth et R. Tsuyuki, Outcomes of Urinary Tract Infection Management by Pharmacists
     (RxOUTMAP): A study of pharmacist prescribing and care in patients with uncomplicated urinary tract infections
     in the community, Canadian Pharmacists Journal, 2018, doi.org/10.1177/1715163518781175

10. 	National Center for Immunization and Respiratory Diseases, Division of Viral Diseases, Shingles Burden and
     Trends, 2019, www.cdc.gov/shingles/surveillance.html

11. 	Bureau du directeur parlementaire du budget, Coûts pour le gouvernement fédéral d’un programme national
      d’assurance-médicaments, 2017, www.pbo-dpb.gc.ca/fr/blog/news/Pharmacare

12. 	Conference Board du Canada, Understanding the Gap: A Pan-Canadian Analysis of Prescription Drug Insurance
     Coverage, 2017, www.conferenceboard.ca/temp/4cf78b9d-ad2a-4025-a5e3-2ade5a51491d/9326_Understanding-
     the-Gap__RPT.pdf

13. 	Weeks C., Many older Canadians can’t afford their prescribed medications, The Globe and Mail, 1er février 2017,
     https://www.theglobeandmail.com/life/health-and-fitness/health/many-older-canadians-cant-afford-their-
     prescribed-medications/article33858680/

14. 	Gouvernement du Canada, Une ordonnance pour le Canada : l’assurance-médicaments pour tous – Rapport final
     du Conseil consultatif sur la mise en oeuvre d’un régime national d’assurance-médicaments, 2019,
     www.canada.ca/fr/sante-canada/organisation/a-propos-sante-canada/mobilisation-publique/organismes-
     consultatifs-externes/mise-en-oeuvre-regime-assurance-medicaments/rapport-final.html

15. 	Abacus Data, Étude de l’APhC sur le cannabis thérapeutique : Consommateurs de cannabis thérapeutique, 2019,
     https://www.pharmacists.ca/cpha-fr/assets/File/cpha-on-the-issues/Cannabis%20Survey_Patients-GenPub.pdf

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