Un programme national d'ateliers de pratique et de transmission photographique développé par le réseau Diagonal avec le soutien du ministère de la ...
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Un programme national d’ateliers de pratique et de transmission photographique développé par le réseau Diagonal avec le soutien du ministère de la Culture. Visuel : Photographie de Louna réalisée par l’un.e des participant.e.s au projet « Fabrique de soi » développé par le Cri des Lumières et la photographe Emilie Salquèbre avec un groupe de jeunes accueillis à la Maison d’enfants de Méhon. Programme Entre les images - édition 2020/2021. D.R.
ÉDITO
Le réseau Diagonal fondé en 2009, a vocation à réunir l’ensemble des
structures de production et de diffusion de la photographie en France.
Depuis plus de dix ans, ce réseau étoffe ses circuits pour sensibiliser,
éduquer, développer, montrer, porter toujours plus haut notre création
photographique si diverse.
Parmi les actions mises en œuvre par le réseau Diagonal, j’ai une affection
particulière pour le projet « Entre les images ». Il permet grâce à des
ateliers dédiés à l’image, animés par des artistes, l’éveil à une pratique
photographique, ouvert à toutes et à tous et ce dans toute la France.
Je salue la quarantaine de projets sélectionnés cette année, d’une
particulière richesse artistique.
Enfin, je remercie tous les lieux partenaires du réseau Diagonal qui ont
accueilli ces ateliers photographiques et je tiens à saluer l’investissement
des artistes auprès des publics : c’est grâce à toutes ces énergies que ces
projets ont pu se réaliser.
Roselyne Bachelot-Narquin,
ministre de la Culture
Visuel ci-contre : Polaroïd réalisés dans le cadre du projet « Vers l’imaginaire » par les bénévoles de l’association
Le Carillon - La Cloche Sud, balade photographique sur les îles du Frioul le 17 janvier 2021, Marseille.
Projet développé par le Centre Photographique Marseille et la photographe Françoise Beauguion. Droits réservés.
PRODUIRE DU COMMUN ENTRE LES IMAGES
AVEC LA PHOTOGRAPHIE c’est faire société ensemble
Initié fin 2018 par le réseau Diagonal avec le soutien du ministère de la Culture, Entre les C’est la mise en œuvre d’ateliers de pratique photographique,
images est un programme national d’ateliers de pratique photographique et de transmission
destinés à tous les publics, notamment ceux éloignés de la culture. avec des artistes et ouverts à tous,
Le terme souvent employé “Education artistique et culturelle” s’attache à la relation des publics
c’est un trait d’union, un espace libre à investir,
scolaires. Diagonal et ses membres ré-envisagent cette notion “d’éducation” davantage comme c’est produire de la valeur sociale et onirique,
un fait de transmission par le sensible à destination de tous. c’est enrichir la relation à l’autre et aux territoires,
Chaque projet de ce programme est ainsi pensé selon des contextes de vie et de territoire, le
désir des membres d’agir plus largement en tant que citoyen à la vie sociale et de contribuer à c’est faire un pas de côté,
une action territoriale de proximité. c’est voir autrement.
Ce programme a pour ambition de concevoir et de mettre en œuvre des parcours pérennes
de sensibilisation et de pratique par et avec l’image photographique, au cœur des régions.
Outre le rôle pivot des membres du réseau, Entre les images place au cœur du processus de C’est se rencontrer,
chaque projet les auteur.e.s photographes, acteurs et faiseurs indispensables pour amener
des personnes, individuellement ou collectivement, à observer le monde, à en restituer leur c’est partager des points de vues, donner du sens, libérer la parole.
propre vision et à s’émanciper.
Entre les images amène l’ensemble des acteurs (culturels, institutionnels et participants) à C’est apprendre de soi et de l’autre par la photographie,
sortir du cadre établi et à concevoir de nouveaux modes de coopérations. Ce déplacement tend être dans la pratique,
à la fois à reconsidérer la production réalisée dans tous les projets, mais aussi à observer les
relations des auteurs photographes avec les publics (interaction, participation, collaboration, être acteur,
voire co-création) et les équipes de médiation. agir,
- prendre de la hauteur,
En 2019, pour sa première édition, Entre les images a participé à la mise en place de 30
comprendre et grandir.
projets développés grâce à l’expertise de 20 membres du réseau Diagonal dans 9 régions
métropolitaines et 1 région ultramarine.
Au total 32 artistes photographes - dont 15 femmes - sont intervenus en direction de plus
de 700 bénéficiaires directs et plus de 8000 bénéficiaires indirects (personnel encadrant,
familles, usagers, habitants, visiteurs expositions...).
En 2020/2021, le réseau Diagonal accompagne le développement de 45 projets sur l’ensemble
du territoire national à destination de plus de 1100 bénéficiaires directs.
Autant de rencontres qui n’auraient jamais eu lieu autrement,
des histoires et des images inscrites dans la mémoire collective.
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ENTRE LES IMAGES - EDITION 2020 / 2021 4
ÉDITION 2020/2021
Vers un affranchissement des formats et des pratiques
DIAPHANE - PÔLE PHOTOGRAPHIQUE
EN HAUTS-DE-FRANCE
Cette deuxième édition accompagne le développement de 45 projets, soit 15 de plus que la CLERMONT-DE-L’OISE
première édition, avec un soutien financier renouvelé et renforcé du ministère de la Culture.
DESTIN SENSIBLE
Cette nouvelle édition permet de poursuivre nos efforts et d’implanter de nouvelles initiatives MONS-EN-BAROEUL
créatrives et participatives dans différents Départements de l’hexagone. Avec l’expertise
des photographes, des équipes de médiation, des partenaires locaux et des publics, nous
continuons à expérimenter et à participer aux récits du faire ensemble. Une mobilisation de CENTRE PHOTOGRAPHIQUE
ROUEN – NORMANDIE
tous au service d’une rencontre et d’une relation à la création et au monde, sans aucun format ROUEN LA CAPSULE
imposé. LE POINT DU JOUR
LE BOURGET CRP/ CENTRE RÉGIONAL DE LA
PHOTOGRAPHIE HAUTS-DE-FRANCE
CENTRE D’ART / ÉDITEUR DOUCHY-LES-MINES
Cette nouvelle édition est mise en œuvre grâce à 55 intervenant.e.s dont 49 sont photographes CHERBOURG
(24 femmes / 25 hommes). 20% d’entre eux (10) poursuivent un travail engagé auprès des mêmes CENTRE PHOTOGRAPHIQUE D’ÎLE-DE-FRANCE
personnes rencontrées en 2019 et d’autres (2) s’investissent dans de nouveaux territoires avec L’IMAGERIE 3 NOISIEL, CLAYE-SOUILLY, PONTAULT-COMBAULT
un nouveau public dont l’histoire est à écrire. Nous faisons ainsi le double constat de projets PLOUARET, LANNION
qui perdurent et se construisent avec le même auteur et de photographes dont les démarches MAISON DE LA PHOTOGRAPHIE ROBERT DOISNEAU
CENTRE D’ART GWINZEGAL
et propositions sont valorisées au sein du réseau d’une année sur l’autre dans différents lieux. GUINGUAMP, SAINT-BRIEUC,
VILLE DE GENTILLY
POMMERIT-LE-VICOMTE 4 LE CRI DES LUMIÈRES
Sur les 45 projets engagés dès 2020, 34 sont inédits et 11 sont des projets reconduits avec 5 PAYS DU LUNÉVILLOIS
les mêmes partenaires. Entre les images permet l’essor de nouvelles initiatives sur le territoire 7
et accompagne également l’installation de relations durables entre les membres du réseau, GALERIE LE LIEU
8 LA CHAMBRE
BISCHWILLER, STRASBOURG
leurs partenaires locaux et les publics. On peut d’ailleurs constater que les liens locaux sont LORIENT
renforcés par de nouvelles aides aux projets. 1
GALERIE CARRÉ D’ART,
CHARTRES-DE-BRETAGNE
Cette deuxième édition se caractérise également par : STIMULTANIA,
PÔLE DE PHOTOGRAPHIE
• Une définition des projets plus ouverte et innovante intégrant d’autres pratiques GALERIE CONFLUENCE GIVORS, VALENCE
artistiques et/ou dans une relation transmédias. On assiste à un renouvellement des NANTES
formats d’ateliers basés sur un décloisonnement des pratiques et une approche plus
holistique. La photographie dialogue en lien avec d’autres écritures sensibles. On distingue 4 3
CARRÉ AMELOT
ainsi davantage de collaborations transmédias via la constitution de collectif en charge LA ROCHELLE
des ateliers (9 au lieu de 2 en 2019). Les photographes intervenant associent aux ateliers et
à la rencontre des vidéastes, écrivain.es, chercheur.ses universitaire.s, artistes plasticien.
nes, designer textile, ethnologue…
• Des ateliers développés à + de 60% dans des situations volontaires d’apprentissage 6 3 HÔTEL FONTFREYDE,
CENTRE PHOTOGRAPHIQUE
CACP - VILLA PÉROCHON
(notamment via les partenariats avec des centres sociaux, associations de quartier, NIORT CLERMONT-FERRAND
groupement d’habitants…)
• Sur les 73 partenaires, dont la majorité sont des établissements scolaires (19%), des
structures à caractère social (11%) et des associations de proximité (10%), 64% sont CENTRE PHOTOGRAPHIQUE
nouveaux. Cette intégration importante de nouveaux partenaires locaux est un signe de GRAPH-CMI
MARSEILLE
MARSEILLE, DIGNES
vitalité des coopérations locales qu’il nous reste à analyser mais qui est encourageant dans CENTRE D’ART IMAGE-IMATGE,
ORTHEZ CARCASSONNE, VOIES OFF
une perspective de renouvellement du programme. CASTELNAUDARY ARLES
L’attrait pour les zones rurales ou en dehors des centres a aussi augmenté, avec 12 projets
+1 EN RÉGION ULTRAMARINE
CENTRE D’ART ET DE PHOTOGRAPHIE
développés contre 4 en 2019/2020. Une hausse très significative qui démontre un travail de DE LECTOURE
MAGNAS, LECTOURE ILE-DE-LA RÉUNION
développement et de recherche des structures membres qui déploient leur action au-delà de SAINT-DENIS, SAINTE-CLOTILDE
leur commune pour installer une offre culturelle et d’éducation artistique dans des zones plus
éloignées.
Pour exemples, le projet « Des objets, des vies » par le Centre Photographique Marseille,
«L’empreinte du vivant / l’empreinte du végétal» du Centre d’art de photographie de Lectoure.
ENTRE LES IMAGES - EDITION 2020 / 2021 6/91
Résilience et agilité pour maintenir le lien
Frappés dès mars 2020 par la crise sanitaire, les membres du réseau ainsi que les photographes
n’ont eu de cesse de s’adapter pour assurer tant que possible soit le démarrage des projets soit
la continuité de la relation avec les participant.es aux ateliers.
Afin de maintenir le lien avec leurs publics, plusieurs initiatives innovantes ou créatives ont
vu le jour :
• le développement d’interface numérique comme des ateliers via les plateformes de
visioconférence, flux d’échange via whatsapp, échanges plus actifs via les réseaux sociaux.
• la création de valise pédagogique transmise aux groupes de participants comme par
exemple les box “sauvage” pensées par les artistes en résidence au Centre d’art et de
photographie de Lectoure à destination des scolaires et habitants.
La covid-19 a notamment eu pour conséquence :
• L’adaptation à la baisse de la capacité d’accueil des participants aux ateliers. De fait, le
nombre de bénéficiaires directs et indirects est impacté.
• Les ateliers, parfois échelonnés sur plusieurs mois, ont évolué vers des formats plus courts
et condensés.
• une transposition des ateliers dans les centres dans l’espace public.
Partager l’intimité des ateliers : un œil qui écoute
Entre les images est un programme qui s’appuie sur l’expérience et le rapport à la photographie
dans une relation de groupe. Il est devenu essentiel de valoriser cette relation, de comprendre
depuis l’intérieur ce qu’il surgit grâce à la photographie et de ce nouvel espace qui participe à
l’éclosion du faire en commun. Il est apparu essentiel de collecter la parole des participant.
es et de garder des traces de ces rencontres avec la photographie. Pour se faire, Diagonal a
engagé la réalisation d’une collection de podcast grâce à l’appui du studio Écran Sonore. À la
fois objet narratif et documentaire, la collection comprend une première série de 5 podcasts
produite en 2020, et 4 nouveaux épisodes sont à découvrir dès mai 2021.
Observer et comprendre ce qu’il se passe « Entre les images »
Depuis 2020, Diagonal est associé au laboratoire InTRu, équipe de recherche de l’Université de
Tours réunissant des chercheur.ses de l’histoire de l’art et de l’architecture, de la littérature,
de la philosophie, de l’esthétique, de la bande dessinée, de l’histoire de la photographie, du
cinéma, et du design partageant des préoccupations méthodologiques communes sur les
transferts culturels et les phénomènes de réception et questionnant également les postures
de légitimité culturelles et artistiques.
Assisté par Raphaële Bertho, directrice du laboratoire et Maîtresse de conférence en art et
de Pierre Rabardel, psychologue et ergonome, le réseau déploie un travail d’observation, de
recherche et d’analyse des pratiques, en somme de l’activité, d’éducation et de transmission
par la photographie. Cette recherche se déploie de manière scientifique et empirique.
Dès mars 2020, une série d’entretiens collectifs et individuels ont été menés par l’équipe de
recherche. Tous ont été enregistrés et retranscrits de manière anonyme et constituent les
premiers éléments d’un pôle d’observation des pratiques d’éducation à et par la photographie.
Dans cette première phase, une attention particulière est portée sur l’identification des effets
attendus ou inattendus (sociaux et/ou psychologiques) et du cadre de l’activité (description du
temps formel et informel de l’atelier).
Une première présentation de cette recherche et des questionnements qui en découlent
sera faite lors du parlement de la photographie le 6 mai 2021. Une analyse des enjeux et
problématiques devrait être livrée d’ici fin 2021 et fera l’objet d’une rencontre publique.
L’enjeu de cette recherche à moyen terme est de tenter de déterminer des outils d’évaluation, de
mieux comprendre et caractériser l’innovation et la singularité du programme Entre les images
tant d’un point de vue de la pratique photographique que sur le “ faire commun ”. Notre ambition
se situe dans l’évaluation du faire et de la réception culturelle et artistique au croisement des
défis de la transformation sociale. Visuel : reportage audio du reporter Octave Broutard (studio Ecran Sonore), dans le cadre d’une balade photographique au Parc Pastré (Marseille), février 2021.
Projet « Vers l’imaginaire » développé par le Centre Photographique Marseille et la photographe Françoise Beauguion et les bénévoles de l’association Le Carillon.
LES PROJETS Des objets, des vies février 2021 p.38
CENTRE PHOTOGRAPHIQUE MARSEILLE ARTISTE INTERVENANTE : AURORE VALADE
FINALISÉS
Selfies / Égaux / Égos février 2021 p.40
CACP - VILLA PÉROCHON — NIORT ARTISTE INTERVENANT : OLIVIER CULMANN
Je t’illuminerai janvier > décembre 2020 p.16
LA CHAMBRE — STRASBOURG ARTISTE INTERVENANT : ERIC VAZZOLER
Les explorateurs septembre 2020 > mars 2021 p.42
L’IMAGERIE — PLOUARET / LANNION ARTISTE INTERVENANTE : LISE GAUDAIRE
La classe comme une maison #3 février > octobre 2020 p.18
CENTRE PHOTOGRAPHIQUE D’ÎLE-DE-FRANCE — NOISIEL ARTISTE INTERVENANT : FRANCIS MORANDINI
Tout commence par une image octobre 2020 > mars 2021 p.44
CENTRE PHOTOGRAPHIQUE D’ÎLE-DE-FRANCE —
Le paysage familial d’aujourd’hui mai > octobre 2020 p.20 CLAYE-SOUILLY
ARTISTE INTERVENANT : MATHILDE GELDHOF
CRI DES LUMIÈRES — LUNÉVILLE ARTISTE INTERVENANT : CLÉMENT MARTIN
octobre 2020 > avril 2021
Le pouvoir faire ARTISTES INTERVENANT.E.S : MATHILDE DIEUDON- p.46
Authentiques fictions juin > novembre 2020 CRI DES LUMIÈRES — LUNÉVILLE NÉ, NICOLAS LEBLANC
ARTISTES INTERVENANTS : p.22
STIMULTANIA, PÔLE DE PHOTOGRAPHIE — STRASBOURG
/ DIAPHANE, PÔLE PHOTOGRAPHIQUE — CLERMONT DE L’OISE BENOÎT LUISIÈRE, PATRICE JUIFF
Un autre temps novembre 2020 > avril 2021 p.48
Je de rôles juillet 2020 p.24 CENTRE D’ART GWINZEGAL — GUINGAMP ARTISTE INTERVENANTE : CAROLLE BENITAH
CACP - VILLA PÉROCHON — NIORT ARTISTE INTERVENANTE : MARIE MONS
janvier > avril 2021
juillet 2020 Nuestros ojos, nuestras historias p.50
Regarde ! p.26 MAISON DE LA PHOTOGRAPHIE ROBERT DOISNEAU — GENTILLY
ARTISTES INTERVENANT.E.S :
ARTISTE INTERVENANT : GUILLAUME MARTIAL MARIA ALCALA, RAFAEL SERRANO
CENTRE D’ART GWINZEGAL — GUINGAMP
EN COURS
Corps à corps octobre 2020 p.28
CENTRE D’ART IMAGE/IMATGE — ORTHEZ ARTISTE INTERVENANTE : CLAIRE SOUBRIER
Retour au bled octobre 2020 > mai 2021 p.53
GRAPH-CMI — CARCASSONNE ARTISTE INTERVENANTE : LAURA BEN HAYOUN
Fabrique de soi octobre 2020 > février 2021 p.30
CRI DES LUMIÈRES — LUNÉVILLE ARTISTE INTERVENANTE : ÉMILIE SALQUÈBRE
Cabanes octobre 2020 > juin 2021 p.54
CENTRE D’ART ET DE PHOTOGRAPHIE — LECTOURE ARTISTE INTERVENANT : BRUNO VICTORIA
Paysage - Cherbourg octobre 2020 > février 2021 p.32
LE POINT DU JOUR, CENTRE D’ART / ÉDITEUR — CHERBOURG ARTISTE INTERVENANT : ALEXANDRE GUIRKINGER
Métamorphoses novembre 2020 > juin 2021 p.55
Entre mythes et réalité septembre 2020 > mars 2021 p.34 GRAPH-CMI — CASTELNAUDARY ARTISTE INTERVENANTE : KARINE BOSSAVY
DESTIN SENSIBLE / MOBILABO — MONS-EN-BARŒUL ARTISTE INTERVENANT : BERTRAND GADENNE
Frontières janvier 2021 La seconde odyssée #2 décembre 2020 > mai 2021 p.56
p.36 ARTISTE INTERVENANT: MICHAËL DUPERRIN
STIMULTANIA, PÔLE DE PHOTOGRAPHIE — GIVORS ARTISTE INTERVENANT : GUILLAUME HERBAUT GRAPH-CMI — CARCASSONNE
ENTRE LES IMAGES - EDITION 2020 / 2021
Vers l’imaginaire janvier > mai 2021 p.57 Boire la lumière avril 2021 p.69
ARTISTE INTERVENANTE : FRANÇOISE BEAUGUION MAISON DE LA PHOTOGRAPHIE ROBERT DOISNEAU — GENTILLY ARTISTE INTERVENANTE : STÉPHANIE LACOMBE
CENTRE PHOTOGRAPHIQUE MARSEILLE — MARSEILLE
À VENIR
Otherworld communication janvier > juin 2021 p.58
GRAPH-CMI — CARCASSONNE ARTISTE INTERVENANTE : PRUNE PHI avril > mai 2021
Au jardin #2 : Jungle ! ARTISTES INTERVENANT.E.S : p.71
CENTRE PHOTOGRAPHIQUE ROUEN NORMANDIE — ROUEN MARION DUTOIT & BAPTISTE RABICHON
Le troisième œil janvier > juin 2021 p.59
LE CARRÉ D’ART — CHARTRES-DE-BRETAGNE ARTISTE INTERVENANT : ISRAEL ARIÑO
Portraits urbains mai 2021 p.72
LE POINT DU JOUR, CENTRE D’ART / ÉDITEUR — CHERBOURG ARTISTE INTERVENANT : ANTOINE YOSEPH
Parcours en ville février > juin 2021 p.60
CRP/ CENTRE RÉGIONALDE LA PHOTOGRAPHIE HAUTS-DE- ARTISTE INTERVENANTE : LÉONIE YOUNG La vie des choses mai > juin 2021 p.73
FRANCE — DOUCHY-LES-MINES ARTISTE INTERVENANT : VINCENT LEVRAT
CENTRE D’ART GWINZEGAL — GUINGAMP
mars > avril 2021
Les yeux ouverts p.61 juin 2021
GALERIE CONFLUENCE — NANTES
ARTISTES INTERVENANTES : CÉLINE GOBILLARD,
CAROLINE LUSSEAUX, ANDREA WASSAF
Le rucher ARTISTES INTERVENANT.E.S : p.74
CENTRE PHOTOGRAPHIQUE ROUEN NORMANDIE — ROUEN MARION DUTOIT & ALADIN BORIOLI
Mon imagier mars > mai 2021 p.62
ARTISTE INTERVENANTE : DELPHINE BURTIN L’empreinte du vivant / Empreinte végétale août 2021 p.75
CENTRE D’ART GWINZEGAL — GUINGAMP
ARTISTE INTERVENANTE : COLINE JOURDAN
CENTRE D’ART ET DE PHOTOGRAPHIE — LECTOURE
Correspondances ultramarines mars > mai 2021 [en attente d’un contexte sanitaire favorable]
ARTISTES INTERVENANT.E.S : JEAN-MARC GRENIER, p.63 20 piges p.76
CENTRE PHOTOGRAPHIQUE MARSEILLE — ARTISTE INTERVENANT : PASCAL MIRANDE
MORGAN FACHE, GEOFFROY MATHIEU, KARINE MAUS- CARRÉ AMELOT — LA ROCHELLE
MARSEILLE / SAINT-DENIS DE L’ÎLE DE LA RÉUNION
SIÈRE
Les lieux disent MUE [en attente d’un contexte sanitaire favorable] p.77
mars > mai 2021 p.64 LA CAPSULE — LE BOURGET ARTISTE INTERVENANTE : LAURE LEDOUX
CENTRE PHOTOGRAPHIQUE D’ÎLE-DE-FRANCE — ARTISTE INTERVENANTE : PO SIM SAMBATH
PONTAULT-COMBAULT
[en attente d’un contexte sanitaire favorable]
mars > juin 2021 Panoramas #2 p.78
Mères & fils p.65 HÔTEL FONTFREYDE — CLERMONT-FERRAND
ARTISTES INTERVENANTS : CHRISTOPHE DARBELET,
ARTISTE INTERVENANTE : SANDRINE ROUDEIX CLARA DEVRED
LA CAPSULE — LE BOURGET
The seasons go round mars > juin 2021 p.66
CENTRE D’ART ET DE PHOTOGRAPHIE — LECTOURE ARTISTE INTERVENANTE : ANNE DESPLANTEZ
EVDE mars > août 2021 p.67
LA CHAMBRE — STRASBOURG ARTISTE INTERVENANT : GUILLAUME CHAUVIN
avril > octobre 2021
La Fabrique des rêves : les odysséens NTERVENANT.E.S : BAPTISTE CHAULOUX, MARION p.68
GALERIE LE LIEU — LORIENT CHOMBART DE LAUWE, ANTOINE VINCENS DE TAPOL
ENTRE LES IMAGES - EDITION 2020 / 2021
LES
PROJETS
FINALISÉS
Visuel : Photographie réalisée dans le cadre du projet « Je de rôle » développé par la Villa Pérochon et la photographe Marie Mons avec les enfants et adolescents
usagers du Centre culturel et social ACS Centre-ville de Niort.
JE T’ILLUMINERAI
Un projet proposé par La Chambre
Artiste photographe intervenant : Éric Vazzoler
Bénéficiaires :
Groupe d’adolescents en situation de déficience
intellectuelle accueillis en externat à l’Institut
Médico Educatif (IME) de la Ganzau
Périmètre géographique :
Région Grand Est
Département du Bas-Rhin
Ville de Strasbourg
Période d’ateliers :
janvier - décembre 2020
Partenaires :
Institut Médico Educatif (IME) de la Ganzau
Espace Django Reinhardt
Eric Vazzoler a accompagné le public de l’IME de La Ganzau
dans leur rapport à l’image pour développer de nouvelles
approches favorisant l’autonomie et la prise de décision.
Se nourrissant du lien qui s’est créé entre le photographe et ses
bénéficaires, le projet «Je t’illuminerai» propose de considérer « Identité, distance
cette rencontre comme le terreau de l’expression par l’image
du regard singulier de chacun de ces jeunes gens, une somme à l’Autre, confiance/
d’individualité qui a pris la forme d’une entité cohérente sous le
regard bienveillant de l’artiste. respect réciproque et
Identité, distance à l’Autre, confiance/respect réciproque et
place personnelle dans l’espace public, telles sont les pistes de place personnelle dans
création qui furent approfondies.
l’espace public [...]»
Cette action s’est déroulée dans l’enceinte de l’IME, à l’espace
d’exposition La Chambre et à l’espace Django Rheinardt, salle
de spectacle ancrée dans le quartier du Neuhof dans laquelle
aura lieu une exposition de restitution du projet.
Cette même exposition sera par la suite montrée à La Chambre.
> Cliquez ici pour en savoir +
-
Visuels :
Photographies réalisées dans le cadre des ateliers « Je t’illuminerai »,
avec un groupe de jeunes de l’IME de la Ganzau, projet mené par Eric
Vazzoler. Droits réservés.
ENTRE LES IMAGES - EDITION 2020 / 2021 16
LA CLASSE COMME UNE MAISON #3
Un projet proposé par le Centre Photographique d’Ile-de-France
Artiste photographe intervenant : Francis Morandini
Bénéficiaires :
Elèves d’UPE2A (Unité Pédagogique
pour les Elèves Allophones Arrivants)
Périmètre géographique :
Région Ile-de-France
Département Seine-et-Marne
Ville de Noisiel
Période d’ateliers :
février - octobre 2020
Partenaires :
Lycée René Cassin
DAAC de Créteil
Initié en 2017-2018 et reconduit en 2019 et 2020 avec le
programme Entre les images, « La classe comme une maison »
est développé auprès de jeunes élèves allophones scolarisés
au lycée René Cassin avec l’artiste photographe intervenant :
Francis Morandini. « Tout commence
Ce projet a pour les jeunes un impact très important : il permet
à chacun, tout d’abord de découvrir grâce au parcours culturel
par une rencontre »
les centres d’art de l’Île-de-France, de favoriser l’apprentissage
du français et l’acquisition de connaissance dans le champ de
l’art, tout en devenant acteur de leurs images en pratiquant la
photographie.
Leurs réflexions collectives sur l’image avec l’artiste et la
découverte du travail de ce dernier provoque chaque année un
réel engouement chez les élèves découvrant une démarche,
une vocation et un métier.C’est donc avec enthousiasme
que Francis Morandini a consacré son temps et son énergie
chaque mercredi pendant quatre mois à faire pratiquer la
photographie. Une exposition dans le lycée consacrée aux
productions des lycéens est construite et produite chaque
année également.
Pour cette troisième cession, l’artiste et les élèves se sont
concentrés sur la construction et production d’une édition.
> Cliquez ici pour en savoir +
-
Visuels :
Photographies réalisées dans le cadre du projet « La classe comme
une maison #3 » développé par le CPIF et le photographe Francis
Morandini avec les élèves du Lycée René Cassin de Noisiel. Droits
réservés
ENTRE LES IMAGES - EDITION 2020 / 2021
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18LE PAYSAGE FAMILIAL D’AUJOURD’HUI
Un projet proposé par le Cri des Lumières
Artiste photographe intervenant : Clément Martin
Bénéficiaires :
Habitants de Lunéville, quartier Niederbronn-Zola
et Centre-Ancien
Périmètre géographique :
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Ville de Lunéville
Période d’ateliers :
mai - octobre 2020
Partenaires :
OPH de Lunéville (Office Public de l’Habitat)
Conseil Citoyen de Quartier Niederbronn-Zola
L’association Potentiel Solidarité, Le Théâtre
de la Méridienne, L’ARS de Lunéville (Accueil et
Réinsertion sociale), Le service de prévention du
Département de Meurthe et Moselle, L’association
ASAL sur le quartier, Le CIDFF de Lunéville
Aujourd’hui, les contours de la famille contemporaine se
modifient profondément. Séparations et recompositions
familiales en sont les exemples les plus visibles. Pour autant,
les changements affectant les relations familiales et les
pratiques éducatives sont, quant à eux, beaucoup moins « une réflexion
évidents.
Le projet « le paysage familial d’aujourd’hui» tente de répondre
à toutes ces interrogations, en s’intéressant tout d’abord aux
sur la famille »
familles lunévilloises qui habitent les quartiers Niederbronn-
Zola et Centre ancien. Il ne s’agit pas de dresser une carte
détaillée des différentes familles existantes sur le territoire
concerné, mais plutôt de travailler sur les populations les plus
représentatives mais également sur des familles atypiques :
de différents milieux sociaux, professionnels, de l’ouvrier
au cadre supérieur. De culture et de religions différentes :
chrétienne, juive et musulmane… Famille de « souche » ou
immigrée ou issu de l’immigration… Famille recomposée,
divorcée, séparée… La liste est longue et très diversifiée.
Par l’image les habitants furent invités à venir témoigner,
échanger, pratiquer la photographie dans un appartement mis
à dispositif par l’OPH de Lunéville. Une manière de s’intégrer
directement dans le paysage quotidien des habitants et
d’initier une histoire collective qui aboutira à une exposition
nomade et une potentielle édition.
> Cliquez ici pour en savoir +
-
Visuels :
Photographies réalisées dans le cadre des ateliers, novembre 2020.
Droits réservés.
ENTRE LES IMAGES - EDITION 2020 / 2021
20AUTHENTIQUES FICTIONS
Un projet proposé par Diaphane, Pôle photographique en Haurs-de-France
et Stimultania, pôle de photographie à Strasbourg et Givors
Intervenants : Benoît Luisière - photographe, Patrice Juiff - écrivain
Bénéficiaires :
Adultes allophones et jeunes habitants de Givors
Usagers de la mission locale de Clermont de l’Oise
Périmètre géographique :
Régions Grand Est / Hauts-de-France
Départements Rhône Alpes / de l’Oise
Villes de Givors / Clermont de l’Oise
Période d’ateliers :
juin - octobre 2020
Partenaires :
CEFI de Givors, Mission locale de Givors, CSC
Camille Claudel, CADA de Givors
Mission locale du Clermontois, ville de Clermont
de L’Oise, Pays du Clermontois, Région Hauts-de-
France
S’appuyant sur ce qui fait l’essence et la richesse du programme
Entre les images, Diaphane et Stimultania travaillent ensemble
pour la première fois sur la mise en place d’une intervention
artistique croisée impliquant des artistes et des publics.
« d’où surgit
Deux artistes, un photographe et un écrivain, sont invités à
créer une œuvre collective mêlant photographie et écriture,
avec deux groupes de personnes volontaires, sur les deux
le texte ? »
territoires : des jeunes personnes en insertion professionnelle
à la mission locale de Clermont-de-l’Oise (60), des adultes
allophones en apprentissage du français dans les structures
d’accueil de Givors (69).L’entreprise est nouvelle pour tous, elle
comporte plusieurs défis invitant chacun à sortir de sa zone
de confort.
Au cours de deux sessions de quatre jours, d’abord à Givors
en juin 2020 puis à Clermont-de-l’Oise en septembre 2020,
le photographe et l’écrivain sont intervenus simultanément
pour créer avec les participants une œuvre collective
multidisciplinaire. Leur projet de base, tenter de répondre à
la question suivante : d’où surgit le texte ? Avoir prise sur une
langue que certains apprennent et que d’autres connaissent
mais ne maîtrisent pas toujours très bien en amenant à
transformer un environnement langagier, flottant, voire
inconnu, en matière créatrice.
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-
Visuels :
Coulisse atelier mené sur Givors avec le photographe Benoît Luisière
et l’écrivain Patrice Juiff ; vue d’un des 7 livrets édités, coffret
« Authentiques fictions ». Projet développé par Stimultania et
Diaphane. © Stimultania
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22JE DE RÔLES
Un projet proposé par la Villa Pérochon
Artiste photographe intervenante : Marie Mons
Bénéficiaires :
Enfants usagers du Centre socioculturel ACS
centre-ville de Niort
Périmètre géographique :
Région Nouvelle Aquitaine
Département les Deux-Sèvres
Ville de Niort
Période d’ateliers :
juillet 2020
Partenaire :
Centre socioculturel ACS centre-ville de Niort
« Je de rôle» est un projet qui s’inscrit dans les objectifs
d’éducation à l’image portés par la Villa Pérochon CACP en
partenariat avec le centre socioculturel ACS Centre-ville, en
particulier avec l’accueil de loisir et ses programmes d’été :
«Enfance de l’art» et «L’art au centre». « le costume permet
Des ateliers de sensibilisation aux pratiques artistiques
destinés au jeune public, proposés le temps d’une semaine en
juillet 2020.
de s’affranchir du
Pour rejoindre la thématique de l’image de soi développée
quotidien et de
par le centre socioculturel, l’équipe de la Villa Pérochon a
proposé une approche ludique de la photographie autour de devenir le personnage
l’identité, du portrait, autoportrait…avec une intervention
de la photographe Marie Mons, pour qui ces questions sont dont on rêve» Le jeu de la bonté
primordiales et façonne son œuvre.
Du 20 au 24 juillet 2020, 21 enfants ont rencontré Marie Mons et
se sont initiés à la photographie de portrait, autoportrait avec
ce projet intitulé « Je de rôle».
Ces ateliers, organisés en deux groupes d’enfants âgés de 6
à10 ans et de 10 à 15 ans, ont invité les participants à découvrir
le travail de la mise en scène, l’objectif étant de questionner
l’identité tout en gardant une approche ludique.
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Visuels :
Photographies réalisées dans le cadre du projet « Je de rôle » développé par la
Villa Pérochon et la photographe Marie Mons avec les enfants et adolescents
usagers du Centre culturel et social ACS Centre-ville de Niort.Droits réservés.
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24REGARDE !
Un projet proposé par le Centre d’art Gwinzegal
Artiste photographe intervenant : Guillaume Martial
Bénéficiaires :
Adultes amateurs usagers du club photo, du CCAS,
de la mission locale, des associations locales de
Guingamp. Adhérents du Centre d’art Gwinzegal
Périmètre géographique :
Région Bretagne
Département Côtes-d’Armor
Ville de Guingamp
Période d’ateliers :
juillet 2020
Partenaires :
Ville de Guingamp, le CCAS, la mission locale et le
club photo de la Ville.
« Regarde !» c’est la création d’un parcours photographique en
extérieur dans le centre ville de Guingamp. Accompagnés de
l’artiste, les participants ont investi et interrogé l’architecture
et la place du corps dans l’espace urbain.
« Surprise,
Mise en scène, trucage, prise de vue directe, tout est
envisageable dans la mesure où il y a cohérence visuelle,
surprise, poésie, jeu avec les lieux, mais aussi avec un public
poésie,
jeu... »
qui côtoie de manière quotidienne ces espaces.
Cet itinéraire revisite l’espace public, en y insérant de
nombreuses images, grandes et petites, collées sur les
vitrines des magasins ou des portes closes, perchées sur des
lampadaires, logées dans des recoins divers, superposant de
nouvelles fictions et récits visuels issus d’un monde imaginaire.
Un parcours fut installé dans la ville de Guingamp jusqu’en
octobre 2020.
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Visuels :
Photographies réalisées dans le cadre du projet « Regarde ! » développé par
le centre d’art Gwinzegal et le photographe Guillaume Martial avec un groupe
habitants de Guingamp. Droits réservés
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27
26CORPS À CORPS
Un projet proposé par le Centre d’art image/imatge
Artiste photographe intervenante : Claire Soubrier
Bénéficiaires :
Enfants (âgés de 6 à 14 ans) présentant des
difficultés psychologiques
Périmètre géographique :
Région Nouvelle-Aquitaine
Département des Pyrénées-Atlantiques
Villes d’Orthez, Salies de Béarn , Lichos
Période d’ateliers :
octobre 2020
Partenaires :
ITEP de Beaulieu, Association Cheval Bleu
C’est grâce au programme Entre les images que le centre d’art
image/imatge a développé le projet « Corps à corps» qui vient
créer et renforcer des liens avec de nouveaux partenaires du
champ médico-social et de la protection de l’enfance situés
sur son territoire environnant. « représenter
D’une part l’ITEP de Beaulieu, ayant développé une antenne
dans la ville d’Orthez depuis la rentrée scolaire 2019 qui par son animal / monstre
ailleurs est le lieu de résidence de plus de 70% des enfants
accueillis à l’institut. De l’autre, l’association Cheval bleu un
intérieur »
foyer d’hébergement et de protection de l’enfance, qui a la
particularité de privilégier une médiation animale avec les
enfants (écuries avec des chevaux).
Ce projet né donc d’une envie de travailler ensemble pour
faire du lien et développer d’autres formes d’apprentissage et
de socialisation des enfants accueillis présentant différents
troubles psychologiques. Aider ainsi l’enfant, à partir d’un
projet artistique, à mieux prendre conscience de son corps,
à apprendre à le maîtriser pour s’exprimer et communiquer, et
l’aider à le mettre en lien avec ses émotions.
En partant de l’image de soi, ils ont confectionné un masque
représentant leur animal/monstre intérieur et un décor. Sous
forme de performance chorégraphique, seul et en groupe,
ils ont ensuite activé leur masque en créant une gestuelle
avec leur corps. Une forme artistique, éphémère, fixée dans
le temps par la photographie et la vidéo (notamment grâce à
l’intervention d’Aurélien Gillier) dans laquelle la cohésion du
groupe fut essentielle, ainsi que la relation avec l’animal.
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Visuels :
Photographies réalisées dans le cadre du projet « Corps à corps »
dans les espaces de l’association Cheval Bleu © Aurélien Gillier
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28FABRIQUE DE SOI
Un projet proposé par le Cri des Lumières
Artiste photographe intervenante : Emilie Salquèbre
Bénéficiaires :
Groupe de jeune de la Maison d’enfants de Méhon
de Lunéville
Périmètre géographique :
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Ville de Lunéville
Période d’ateliers :
octobre 2020 - février 2021
Partenaires :
Maison d’enfants de Méhon, la Ville de Lunéville, le
département de Meurthe-et-Moselle
L’objectif de « Fabrique de soi » fut de travailler sur des
territoires « Intérieurs ».
Envisager la photographie comme un outil, un moyen
d’expression libérant la créativité. Ne pas trop parler de
photographie mais en faire et ne pas essayer de démolir le « travailler sur
temple et toute l’histoire mais au contraire réfléchir et agiter
tout ça et (re)trouver la volonté de créer, d’attaquer l’idée
reçue, ouvrir et surtout apprendre à se représenter l’événement
des territoires
autour de nous parce qu’il est tout autour.
intérieurs »
Emilie Salquèbre a proposé à un groupe d’enfants (en accueil
de jour et en internat) de la Maison d’enfants de Méhon une
initiation à la photographie, ils ont porté également une
réflexion collective sur la véracité d’une image, son contenu
informatif et l’importance du contexte. L’objectif était de les
rendre acteurs du projet, de les responsabiliser dans leur choix
et qu’ils puissent ainsi mieux exprimer et illustrer leur émotion
à travers une image. Ce projet a aussi permis de faciliter des
rencontres entre petits et plus grands, jeunes vivant la Maison
de Méhon le jour et ceux y vivant aussi la nuit...
Un projet également développé dans le cadre de l’École des
Regards, un programme d’éducation et de pratique artistique
du Cri des Lumières.
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Visuels :
Photographies réalisées dans le cadre des ateliers « Fabrique de soi »
avec les jeunes internes et externes de la Maison d’enfants de Méhon
de Lunéville. (À droite : Ines, à gauche : Léony). Droits réservés.
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30PAYSAGE - CHERBOURG
Un projet proposé par Le Point du Jour
Artiste photographe intervenant : Alexandre Guirkinger
Bénéficiaires :
Demandeurs d’asile de Cherbourg-en-Cotentin
Périmètre géographique :
Région Normandie
Département de la Manche
Ville de Cherbourg-en-Cotentin
Période d’ateliers :
octobre 2020 - février 2021
Partenaires :
Association Itinérance
École supérieure d’arts et médias de Caen/
Cherbourg
Ce projet photographique proposé par Le Point du Jour, centre
d’art /éditeur est né de la volonté depuis plusieurs années de
travailler avec l’association Itinérance qui aide les demandeurs
d’asile présents dans l’agglomération cherbourgeoise.
« poser collectivement un
Il a pour objectif de rendre audible / visible la parole de ces
personnes mais aussi de poser collectivement un regard sur regard sur l’autre et sur la
l’autre et sur la ville.
ville »
En octobre 2020, Alexandre Guirkinger a mené un atelier
photographique de quinze jours avec six demandeurs d’asile
accompagnés par l’association Itinérance et installés, certains
depuis deux mois, d’autres depuis deux ans, à Cherbourg.
À l’origine de ce travail, il y a l’idée qu’au cœur de la notion
de paysage se trouve un double mouvement, celui de la
représentation et celui de l’appropriation. Représenter un
territoire, c’est aussi se l’approprier.
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Visuels :
Photographies réalisées dans le cadre des ateliers, novembre 2020.
Droits réservés.
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32ENTRE MYTHES ET RÉALITÉ
Un projet proposé par Destin Sensible
Artiste photographe intervenant : Bertrand Gadenne
Bénéficiaires :
Elèves de 3ème (âgés de 15 à 16 ans)
Périmètre géographique :
Région Hauts-de-France
Département du Nord
Ville de Villeneuve d’Asq
Période d’ateliers :
septembre 2020 - mars 2021
Partenaires :
Collège Camille Claudel,
ville de Villeneuve d’Asq
« Entre mythes et réalité » est un projet qui propose de porter
un regard poétique dans et sur la ville. Depuis l’anecdote,
depuis le quotidien, il s’agit de rendre visible, un monde
sensible, un voyage au cœur de la cité pour agir, se raconter
ou se représenter. Les élèves participants furent invités à « imaginer, créer,
produire suivant l’accroche pédagogique suivante : « si j’étais
un … comment je verrai le monde ». écrire l’invisible...»
Ainsi, à titre d’exemple depuis le gant tombé, abandonné sur le
bitume, au rat qui évolue dans les sous-sols de la ville, au banc
qui reçoit la chaleur du promeneur qui s’assoit un instant,…, ces
scenarii, début de petites histoires sont des pistes générées
tantôt depuis les images produites en amont, tantôt, l’amorce
à installer une image en ville. Le projet a oscillé, ainsi, entre
écrit et photographie permettant ainsi d’imaginer, créer, écrire
l’invisible. Ces allers-retours entre l’histoire ou les mythes et
le paysage urbain ou la réalité, furent l’occasion d’interroger la
banalité du quotidien, les choses que l’on ne voit plus, tout en
donnant une distance et une interprétation du réel.
Malgré les restrictions sanitaires liées à l’épidémie du covid-19,
le projet a pu aboutir à un format d’exposition au sein du collège
partenaire. Une édition a également été réalisé.
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Visuel :
Atelier du lundi 9 novembre 2020, intervention de Bertrand Gadenne
auprès des élèves de 3e du collège Camille Claudel de Villeneuve
D’Asq © M.Dehenne
Photographie réalisée par l’un.e des participant.es, droits réservés.
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34FRONTIÈRES
Un projet proposé par Stimultania, pôle de photographie
Artiste photographe intervenant : Guillaume Herbaut
Bénéficiaires :
Groupe mixte d’adultes allophones (âgés
de 18 à 45 ans) , primo-arrivants, migrants,
demandeurs d’asile accueillis sur le territoire
de Givors, en apprentissage du français et en
insertion professionnelle.
Périmètre géographique :
Région Auvergne Rhône Alpes
Départements du Rhône / Drôme
Villes de Givors et de Valence
Période d’ateliers :
janvier 2021
Partenaires :
CEFI, centre social Camille Claudel, Mission
locale, le Centre du Patrimoine Arménien de
Valence
Stimultania prolonge son programme « Faire faces », mis en
place en 2019, qui s’adresse aux personnes allophones (primo-
arrivants, demandeurs d’asile, migrants) vivant à Givors. Le
programme est composé d’un ensemble d’actions culturelles,
autour de la photographie : ateliers de médiation menés par « faire face au monde,
Stimultania, jeux-débats, conférences et événements ainsi
qu’un temps de pratique et de création avec un artiste. avec recul mais sans
« Faire faces » c’est utiliser le médium photographique pour
faire face au monde, avec recul mais sans frilosité, aborder des
frilosité»
sujets délicats, actuels et universels pour réfléchir ensemble.
C’est aussi une manière d’accompagner les personnes d’origine
étrangère dans l’exercice de la langue française et dans leur
insertion professionnelle et sociale.
En janvier 2021, durant 4 jours intenses, Guillaume Herbaut
est venu à Givors pour travailler avec un groupe d’adultes
allophones autour de la notion de frontière questionnée par
l’expérience du confinement. Observer ces « nouvelles »
limites – nos espaces de vie, les lieux du quotidien. Interroger
ce que la situation sanitaire vient bouleverser ou remettre au
goût du jour (frontières intimes, politiques, géographiques).
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Visuels :
Coulisse des ateliers, janvier 2021 © Mme Manriffa
Photographie réalisée par Kassem © Kassem
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36DES OBJETS, DES VIES
Un projet proposé par le Centre photographique Marseille
Artiste photographe intervenante : Aurore Valade
Bénéficiaires :
Classe de 4e du collège Pierre Girardot
Périmètre géographique :
Région Sud
Département des Alpes-de-Haute-Provence
Villes de Sainte-Tulle et de Mane
Période d’ateliers :
janvier - septembre 2021
Partenaires :
Collège Pierre Girardot de Sainte-Tulle
Musée de Salagon
Enquêtes documentaires et fictionnelles en territoire
rural, « Des objets, des vies» répond à une vraie demande
territoriale et à l’objectif de rassembler en un atelier une
pratique artistique et une pratique scientifique.
L’idée est d’mpliquer ainsi les adolescents, élèves de 4e du « sonder les
collège Pierre Girardot de Saint-Tulle, dans cette double
démarche tout en les laissant la réinterpréter formellement et dimensions de l’image
artistiquement.
L’ethnologue, comme le photographe, rencontre, interroge,
photographique entre
collecte. Pris dans une démarche complémentaire, ils
cherchent à connaître par l’image. Dans leur travail qui se
exploration scientifique
déploie sur la durée, on retrouve cette même attention aux et imaginaire *»
mondes qui disparaissent et émergent ainsi qu’à celles et
ceux qui les font.
Ce projet vient sonder les dimensions de l’image
photographique entre exploration scientifique et imaginaire*
car dans cet écart les images agissent, c’est à dire qu’elles
font parler, qu’elles ont la capacité de réactiver des récits et
d’instaurer des échanges inattendus. Il s’agira aussi de faire
parler les anciens autour du patrimoine local, d’aller à la
rencontre de ceux qui ont connu le monde d’avant, ceux qui
savent encore ce qu’on a oublié.
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Visuels :
Ateliers écriture / éditing / prises de vues, février 21, élèves de 4e
collège Pierre Girardot, Sainte-Tulle, droits réservés.
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38SELFIES / ÉGAUX / ÉGOS
Un projet proposé par la Villa Pérochon - CACP
Artiste photographe intervenant : Olivier Cullmann
Bénéficiaires :
Familles et jeunes des centres socioculturels
niortais
Périmètre géographique :
Région Nouvelle-Aquitaine
Département des Deux Sèvres
Ville de Niort
Période d’ateliers :
février 2021
Partenaires :
ACS centre-ville, CSC De part et d’autres
CSC Du parc, CSC Grand Nord
Ce projet est mené conjointement avec l’ACS Centre Ville,
partenaire du projet “Aller Vers” développé en 2019 dans le
cadre de la première édition du programme Entre les images.
Il se chargera de fédérer autour de lui trois autres centres
socioculturels, l’intention est d’apporter de nouvelles clés
de compréhension de l’art, par la pratique, la rencontre avec « Drôle, décalé,
l’œuvre et l’artiste.
humoristique ou
Créée à l’occasion du festival « Portrait(s) » de Vichy, « Selfies/
Égaux/ Égos » est une exposition foisonnante sur le selfie
parodique, finalement
abordant le thème de façon à la fois sérieuse et décalée.
Conçue par Olivier Culmann et Jeanne Vigué, l’exposition
cette pratique questionne
mêle photos d’amateurs et séries d’artistes œuvrant sur le l’identité *»
sujet. Il recouvre des pratiques diverses (selfies touristiques,
politiques, en chambre, effrénés …) et met en lumière le vertige
de la répétition tout autant que les mécanismes de la viralité.
En parallèle de cette présentation, la volontée de la Villa
Pérochon est d’interroger cette pratique populaire et
contemporaine avec le grand public. Lors de ses interventions,
le photographe Olivier Culmann animera des ateliers de
pratique autour du selfie et présentera son travail à un très
large public notamment grâce à des visites commentées
de l’exposition. L’objectif étant de développer une autre
approche de l’éducation à l’image, afin de permettre aux
parents de comprendre les usages qu’en font leurs enfants,
tout en y apportant un regard neuf et critique. Drôle, décalé,
humoristique ou parodique, finalement cette pratique
questionne l’identité*, la représentation de chacun, l’individu
et le groupe.
-
Visuels :
Mosaïque « Selfies, Égaux / Égo» © Olivier Cullmann
Visites « famille » CSC Sainte Pezenne, droits réservés.
ENTRE LES IMAGES - EDITION 2020 / 2021
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