Une grammaire pour les traducteurs du français vers l'italien - Alberto Bramati (Università degli Studi di Milano) Séminaire TRADITAL Bruxelles ...

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Une grammaire pour les traducteurs du français vers l'italien - Alberto Bramati (Università degli Studi di Milano) Séminaire TRADITAL Bruxelles ...
Une grammaire pour les traducteurs
           du français vers l’italien

Alberto Bramati
(Università degli Studi di Milano)

Séminaire TRADITAL
Bruxelles, le 28 mars 2019

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Plan

I. Les quatre problèmes du traducteur de la lettre

II. Les problèmes grammaticaux: état de l’art
  1. Les dictionnaires bilingues
  2. Les grammaires contrastives français-italien
  3. Les grammaires de la langue française
  4. Pour une grammaire des « points de conflit »

III. Méthodologie
  1. Les acquis de la recherche linguistique
  2. La construction d’un corpus parallèle bilingue
  3. La définition des règles de traduction

IV. Conclusion

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Partie I

                  Introduction
   Les quatre problèmes du traducteur de la lettre

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1. La traduction de la lettre

« Nous partons de l’axiome suivant: la traduction est traduction-de-la-lettre,
du texte en tant qu’il est lettre. » (Berman 1999: 25)

Le « traducteur de la lettre » essaie de reproduire dans le texte cible l’ensemble
des caractéristiques linguistiques du texte source:
- lexique
- syntaxe
- figures de style
- mélodie et rythme

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2. Les quatre problèmes du traducteur de la lettre

Le traducteur qui relève ce défi va forcément rencontrer quatre types de
problèmes :
1.   des problèmes d’ordre lexical
2.   des problèmes d’ordre grammatical
3.   des problèmes d’ordre rhétorique
4.   des problèmes d’ordre mélodico-rythmique.

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Partie II

            Les problèmes grammaticaux

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1. Les problèmes grammaticaux

Une définition
« Les langues diffèrent essentiellement par ce qu’elles doivent exprimer, et non
par ce qu’elles peuvent exprimer. » (Jakobson 1963: 84)

Un exemple: la traduction en italien du pronom clitique on
1. Les deux hommes étaient entraînés dans un tourbillon de neige.
    Il faut marcher, dit Rémy. Si on s’arrête, on est foutus.
                                                        (Némirovsky 2009: 193-94)

2. Une femme passa et cria […]: «Paraît qu’on a vu des parachutistes, par ici !
   Même qu’on en aurait arrêté quatre, mais le cinquième a filé!»
                                                        (Némirovsky 2009: 138)

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2. Les lacunes des dictionnaires bilingues

          La microstructure des articles consacrés au pronom ON
                 dans trois dictionnaires français-italien

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3. Les lacunes des grammaires contrastives

                La traduction en italien du pronom ON
                  dans cinq grammaires contrastives

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4. Les lacunes des grammaires de référence

Riegel, Pellat, Rioul, Grammaire méthodique du français

« Le pronom on, uniquement employé comme sujet, vérifie pleinement sa
définition dans les mots croisés: « un vague sujet ». Sa valeur de base est, en
effet, celle d’un pronom indéfini renvoyant à une personne ou à un ensemble de
personnes d’extension variable que le locuteur ne peut ou ne veut pas identifier
de façon plus précise: On a sonné – En Bavière, on boit beaucoup de bière. Cette
indétermination le rend apte a fonctionner comme substitut de tous les
autres pronoms personnels en rejetant leur référent dans l’anonymat »
1.    on = nous
2. on = tu / vous
3. on = je
4. on = il(s)/elle(s)
                                                   (Riegel, Pellat, Rioul 2004: 197)

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5. Pour une grammaire des « points de conflit »

Pour offrir aux traducteurs des informations claires et exhaustives pour
traduire correctement dans la langue cible les points grammaticaux les plus
complexes, nous prônons une méthodologie de recherche fondée sur deux
phases qui se déroulent simultanément:
1. le dépouillement des grammaires de référence et des études linguistiques,
    pour avoir une connaissance approfondie des propriétés du point grammatical
    étudié;
2. la construction d’un corpus parallèle bilingue, pour comprendre comment les
    traducteurs professionnels ont traduit le point grammatical analysé dans la
    langue cible.
Le croisement des acquis de la recherche linguistique et des données de la
pratique traductive permet en général de définir des règles de traduction
fiables.

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Partie III

             Méthodologie I
               Le dépouillement
             des textes linguistiques

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1.1 Les grammaires de la langue française

1. CHEVALIER Jean-Claude et al. (2002), Grammaire Larousse du français
   contemporain [1964], Paris, Larousse.

2. GOOSSE André, GREVISSE Maurice, (2017), Le bon usage, 16e édition, De
   Boeck, Paris, Louvain-La-Neuve.

3. RIEGEL Martin, PELLAT Jean-Christophe, RIOUL René (2004), Grammaire
   méthodique du français [1994], PUF, Paris.

4. WAGNER, Robert Léon, PINCHON, Jacqueline (1991), Grammaire du français
   classique et moderne, Paris, Hachette.

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1.2 Les grammaires de la langue française

Les informations fournies par les grammaires du français sur un certain point
grammatical sont transcrites dans un fichier.

Le matériel collecté dans ce fichier est constamment ordonné et mis à jour, au fur
et à mesure de nos recherches.

                                                                                      14
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2.1 Les études en linguistique française

En dépouillant les études linguistiques consacrées à un certain point de
grammaire, il faut surtout rechercher les informations pertinentes pour la
traduction.

Des informations essentielles pour comprendre les propriétés en français du point
de grammaire étudié, peuvent s’avérer inutiles pour la traduction en italien.

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2.2.1 Un exemple: le pronom ON

En ce qui concerne le problème de la traduction en italien du pronom français ON,
les règles grammaticales concernant:
1. les éléments coréférents à on:
    - pronoms personnels: se, soi, nous, vous
    - adjectifs possessifs: son, notre, votre
2. l’accord en genre et en nombre des adjectifs et des participes passés qui se
    rapportent à on
ne sont pas pertinentes pour la traduction car c’est la solution adoptée en italien
pour traduire on qui va déterminer les éléments coréférents ainsi que les règles
d’accord d’après la grammaire italienne.

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2.2.2 Un exemple: le pronom ON

Claire Blanche-Benveniste (1987 et 2003)

« À la différence de nous, le pronom on peut exclure aussi l’énonciateur,
dans une circonstance très précise : lorsqu’il rencontre dans le même noyau
verbal, la mention de l’énonciateur, sous une forme ou sous une autre, “on +
me”, “on + nous”. Cette règle explique l’ambivalence de on, qui semble pouvoir
indiquer des interprétations opposées, “on…, y compris moi” ou au contraire
« “on…, mais pas moi” ».
                                                  (Blanche-Benveniste 2003: 54-55)

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2.2.3 Un exemple: le pronom ON

Fløttum, Jonasson, Norén (2007: 30)

REMARQUES
1. ce classement est construit sur l’opposition « indéfini/personnel »
2. ce classement ne distingue pas les différents emplois stylistiques de on:
   - je
   - tu/vous
   - il(s)/elle(s)

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2.3 Les études en linguistique française

Les informations que nous repérons dans les études linguistiques sur un certain
point grammatical et que nous considérons comme pertinentes pour sa traduction
en italien sont transcrites dans notre fichier.

Une fois la phase de recherche terminée, tout le matériel collecté dans notre fichier
est relu, classé et trié. Il va constituer la base théorique pour l’étude du
problème de la traduction en italien du point grammatical analysé.

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Partie III

                   Méthodologie II
         La construction d’un corpus parallèle bilingue

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1. La construction d’un corpus parallèle bilingue

Pour comprendre comment les traducteurs professionnels ont résolu dans la
pratique le problème de la traduction en italien d’un certain point de grammaire, il
est indispensable de construire un corpus parallèle bilingue.

Notre corpus se compose de textes français contemporains en prose
(romans, nouvelles, pièces de théâtre, essais en sciences humaines) et de leurs
traductions en italien.

Pour sa construction, nous avons recours à trois sources principales:
1. traductions personnelles
2. dépouillement manuel de textes français en prose du XXe et XXIe siècle
3. mémoires de 3e année de licence en Mediazione linguistica

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2.1 Traductions personnelles

La source première de notre corpus bilingue est représentée par les textes
français que nous avons l’occasion de traduire.
Ces textes permettent surtout de repérer les « points de conflit » grammaticaux
qui demandent une étude approfondie.
Nos solutions de traduction devront être comparées avec les solutions adoptées
par d’autres traducteurs professionnels.

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2.2.1 Dépouillement de textes français en prose du XXe et XXIe s.

La deuxième source de notre corpus bilingue est représentée par le
dépouillement manuel systématique de textes français en prose du XXe et XXIe
siècle.

Ce dépouillement manuel présente un triple avantage:
1. il permet de comprendre le sens global du texte et donc d’interpréter de
    façon correcte le sens du passage où apparaît un certain « point de conflit »
    grammatical;
2. contrairement à ce qu’on peut penser, pour certains emplois et pour
    certaines structures syntaxiques, le dépouillement manuel est plus efficace
    qu’une recherche automatisée;
3. le dépouillement manuel permet de repérer des structures syntaxiques
    difficiles ou impossibles à repérer par une recherche automatisée.

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2.2.2 Dépouillement de textes français du XXe et XXIe s.

Exemple de fichier contenant la liste des points de grammaire intéressants
repérés dans un texte dépouillé manuellement.

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2.3.1 Mémoires de licence en Mediazione linguistica

Ce premier corpus est constamment enrichi grâce aux corpus créés par les
étudiants de 3e année en Mediazione linguistica qui consacrent leur mémoire de
licence à la traduction français-italien.

Cette tesi di laurea triennale se caractérise par:
– la traduction de 30 pp. env. d’un texte français en prose dont il existe déjà
   une traduction en italien;
– la création d’un corpus parallèle bilingue contenant toutes les
   occurrences d’un point grammatical suivies de deux traductions: celle de
   l’étudiant et celle du professionnel;
– un travail de recherche dans les grammaires de référence sur les propriétés
   du point grammatical sélectionné;
– rédaction d’un texte de 50 pp. environ, où l’étudiant présente les
   propriétés fondamentales du point grammatical ainsi que les solutions de
   traduction repérées dans son corpus bilingue.

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2.3.2 Mémoires de licence en Mediazione linguistica

Exemple de corpus parallèle bilingue dans un mémoire de licence en Mediazione
linguistica.

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2.4 D’autres recherches dans les ressources électroniques

La quatrième source de notre corpus parallèle bilingue est représentée par des
textes français au format électronique qui peuvent faire l’objet de recherches
automatisées (p. ex., corpus Frantext, ebooks au format pdf ou epub).

Cette méthodologie de recherche est surtout utilisée pour repérer des emplois ou
des structures syntaxiques qui ne sont pas suffisamment représentés dans le
corpus bilingue construit sur la base des trois sources précédentes.

Pour que le dépouillement des textes au format électronique soit efficace, il faut
non seulement que l’emploi ou la structure étudié puisse être repéré par une
recherche automatisée, mais que les traductions italiennes soient aussi
disponibles au format électronique.

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3. L’analyse des solutions de traduction

Toutes les solutions adoptées par les traducteurs professionnels pour résoudre un
certain problème grammatical ne sont pas également valables.

En analysant un corpus bilingue, on trouve toujours:
1. des erreurs de traduction
2. des restructurations de la phrase où apparaît le point grammatical étudié.
   Deux remarques:
   – il est souvent difficile, voire impossible, de comprendre pourquoi un
      traducteur n’a pas proposé une traduction littérale ou proche de la lettre du
      texte;
   – les restructurations ne constituent pas un ensemble homogène: s’il y a des
      restructurations qui effacent une partie importante du sens du texte source,
      il y en a d’autres qui, en revanche, tout en proposant une structure lexico-
      syntaxique différente, expriment l’essentiel du sens du texte source;
3. des traductions littérales, que nous considérons comme les « solutions de
   base » pour traduire en italien le point grammatical étudié.

                                                                                      28
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Partie III

                    Méthodologie 3
             La définition des règles de traduction

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1. La définition des règles de traduction

Le croisement des deux types de données collectées:
1. les propriétés du point grammatical étudié telles qu’elles sont définies dans les
   grammaires et les études linguistiques consultées
2. les solutions de traductions repérées dans notre corpus parallèle bilingue
permet généralement d’établir des règles de traduction fiables pour le « point de
conflit » examiné.

Entre les données linguistiques et les données traductologiques, il existe une
relation biunivoque:
1. d’un côté, les acquis de la recherche linguistique organisent les données brutes
   du corpus parallèle bilingue;
2. de l’autre, les données du corpus parallèle bilingue améliorent les
   connaissances théoriques.

                                                                                       30
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2.1 L’organisation des données du corpus: le cas du pronom ON

Fløttum, Jonasson, Norén (2007: 30)

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2.2 L’organisation des données du corpus: le cas du pronom ON

Liste des principales traductions en italien du pronom ON

1. si impersonnel + si passif
2. passif (compl. agent = Ø)

3. noi
4. 3e pers. plur. (sujet = Ø)

5. pronom indéfini: chiunque, ognuno, qualcuno…
6. noms indéfinis: la gente, le persone…
7. structures impersonnelles: è + agg + (N + che F + Vinf)

8. sujet défini (pronom ou nom)
9. restructuration de la phrase

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2.3 L’organisation des données du corpus: le cas du pronom ON

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3. L’amélioration des connaissances linguistiques

Une construction particulière contenant le groupe [c’est]

À l’Hôtel de Ville, le maire Kewen, entouré des plus hauts fonctionnaires fédéraux
de l’État, remet solennellement à Johann August Suter un diplôme de général. Puis
c’est le défilé en ville. (Cendrars 1973: 136-37)

Al Municipio, il sindaco Kewen accompagnato dai più alti funzionari federali dello
Stato insignisce solennemente Johann August Suter del grado di generale. Poi c’è
la sfilata in città. (Cendrars 2001: 98)

[c’est N] = [il y a N]       [c’è N]

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4. Comment interpréter les règles de traduction

Les règles que nous proposons pour traduire en italien chaque « point de conflit »
grammatical ne sont pas des règles prescriptives mais des règles descriptives.

Pour chaque « point de conflit » grammatical, il s’agit d’offrir au traducteur la
liste des solutions de base: ce sera ensuite au traducteur d’accepter ou de
refuser ces solutions, en tenant compte de trois paramètres:
1. le genre textuel
2. les caractéristiques linguistiques du texte à traduire
3. le contexte où apparait le point grammatical.

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Partie IV

            Conclusion

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37

1. Une méthodologie en trois phases

Pour étudier les « points de conflit » grammaticaux, nous suivons donc une
méthodologie en trois phases:

1. l’état des lieux des connaissances théoriques
   1.1 les grammaires de la langue française
   1.2 les études en linguistique française

2. la construction d’un corpus parallèle bilingue

3. le croisement des données linguistiques avec les données traductologiques
   permet de définir les règles de traduction du « point de conflit » grammatical
   étudié

Cette méthodologie est a priori applicable à tout couple de langues.

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2.1 Une grammaire pour les traducteurs du français vers l’italien

Dans notre grammaire pour les traducteurs du français vers l’italien, chaque
chapitre présente donc:
– une analyse linguistique approfondie du « point de conflit » grammatical
  abordé
– des exemples tirés de notre corpus bilingue, illustrant les règles de traduction.

Chaque chapitre se termine par un tableau récapitulatif qui présente de façon
schématique les différents emplois du point grammatical en français, chacun
accompagné de la liste des solutions de base pour sa traduction en italien.

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2.2 Une grammaire pour les traducteurs du français vers l’italien

La grammaire pour les traducteurs du français vers l’italien, à laquelle je
travaille en ce moment et qui devrait paraître chez l’éditeur Cortina de Milan à
la fin de 2019 , contiendra l’étude de huit « points de conflit »
grammaticaux :

1.   le pronom clitique indéfini on
2.   le pronom clitique en
3.   le pronom relatif dont
4.   les structures contenant c’est
5.   le vocable bien
6.   le participe présent et le gérondif
7.   la dislocation
8.   la phrase clivée

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Bibliographie 1

GRAMMAIRES DE LA LANGUE FRANÇAISE

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Bibliographie 2

GRAMMAIRES CONTRASTIVES

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Bibliographie 3

ETUDES

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Bibliographie 4

BRAMATI Alberto (2016b), «La traduction de la lettre comme traduction d’un style. Apprendre
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GARDES TAMINE Joëlle (2010) , La stylistique, Colin, Paris.

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