REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Vendredi 28 décembre 2018 Outre-mer

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Vendredi 28 décembre 2018 Outre-mer
Service de presse

    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
     ˂˂ Outre-mer ˃˃
Vendredi 28 décembre 2018

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Vendredi 28 décembre 2018 Outre-mer
A LA UNE
 RECENSEMENT;
Pages, 5 à 7, 17, 42 à 45.
Outre-mer, l’INSEE publie les chiffres du recensement de la
population dans les départements et régions d'Outre-mer.

 ENVIRONNEMENT;
Pages, 8, 32 à 34.

Nouvelle-Calédonie, le Congrès a décidé d'interdire
progressivement d'ici 2020 l'utilisation de tous les objets en
plastique à usage unique pour lutter contre la pollution.

 IMMIGRATION;
Pages, 46 à 51.
La Réunion, selon la préfecture : "des filières criminelles"
organisent "un trafic d'êtres humains". Migrants sri-lankais :
existe-t-il une filière organisée dans l’Océan Indien ?

 AMENAGEMENT;
Pages, 54 à 56.
La Réunion, un projet de téléphérique vertement critiqué et
controversé.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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28/12/2018

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27/12/2018

L'INSEE publie les chiffres du recensement de la population dans les
départements et régions d'Outre-mer [DATA]
L'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a rendu public jeudi les chiffres du
recensement de la population dans les régions et départements français.

© Réunion la 1ère

       Par Camila Giudice

L'INSEE (Institut national de la statistique et des études économiques) a publié jeudi les derniers chiffres du
recensement de la population française. Au 1er janvier 2016, la Réunion, Mayotte, la Guyane, la Martinique et la
Guadeloupe comptaient 2 149 340 habitants, soit 3,2% de la population française totale (66 361 660 personnes).

La Réunion est la région la plus peuplée Outre-mer
Au 1er janvier 2016, la Réunion comptait 852 900 habitants. Il s'agit de la région la plus peuplée en Outre-mer. Elle est
suivie de la Guadeloupe (394 100 habitants) et de la Martinique (376 500 habitants).

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27/12/2018

La Martinique et la Guadeloupe perdent leurs habitants
Si la Guadeloupe et la Martinique comptent parmi les régions ultramarines les plus peuplées, les îles antillaises sont les
deux seules régions françaises pour lesquelles la population diminue. Une baisse qui s'explique par un exode de la
population, et des naissances pas suffisamment nombreuses pour le compenser.

Une croissance démographique dynamique à Mayotte et en Guyane
A Mayotte et en Guyane la situation est bien différente. Les deux départements connaissent la plus forte croissance
démographique en Outre-mer, et pour toute la France.

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La Nouvelle-Calédonie interdit le plastique à usage unique

Nouméa, France | AFP | vendredi 28/12/2018 - 05:23 UTC+2 | 385 mots

La Nouvelle-Calédonie a décidé d'interdire progressivement d'ici 2020 l'utilisation de tous les objets en
plastique à usage unique pour lutter contre la pollution, a rapporté vendredi la presse.

"Il était temps. Le plastique est un fléau en Nouvelle-Calédonie, on en trouve dans les rivières, les mangroves,
les forêts, le lagon...", a déclaré à l'AFP Cécilia Royer, membre d'une association écologique, Macamana, qui
fabrique des cabas en toile de jute.

Adopté jeudi par le Congrès de Nouvelle-Calédonie, le texte a été soutenu par les élus de Calédonie Ensemble,
parti de droite modérée à l'origine du projet, et par les indépendantistes. Les deux groupes affiliés à LR (Les
Républicains) se sont abstenus.

A compter du 1er juillet 2019, les sacs en plastique à usage unique distribués à la caisse des magasins, les sacs
non biosourcés ainsi que les cabas en plastique réutilisables seront interdits.

Suivront ensuite à partir du 1er septembre 2019, les gobelets, verres, tasses, assiettes, pailles ou encore coton-
tiges en plastiques puis à compter du 1er mai 2020, les barquettes destinées à l'emballage des denrées
alimentaires au moment de l'achat ou pour les livraisons.

"Dix ans après avoir inscrit notre lagon au patrimoine mondial de l'Humanité de l'Unesco (...), il était urgent
d'agir face au fléau que représente pour l'environnement la pollution due aux produits en plastique", a indiqué
Calédonie Ensemble dans un communiqué.

Selon des chiffres transmis en séance, les habitants de Nouvelle-Calédonie utilisent chaque année 60 millions
de sacs en plastique, 40 millions de barquettes et 5 tonnes de paille. Située dans l'océan Pacifique sud, à 1.500
km à l'est de l'Australie, la Nouvelle-Calédonie est un haut lieu de la biodiversité mondiale.

Le Rassemblement-LR et les Républicains Calédoniens ont critiqué une loi "rédigée dans l'urgence", qui a
"négligé la préparation des industriels locaux".

Leurs réserves faisaient écho à l'avis rendu en octobre dernier par l'Autorité locale de la concurrence, qui avait
recommandé la suppression des "mesures protectionnistes" de ce texte qui portent une atteinte "injustifiée,
inadaptée et disproportionnée à la libre concurrence".

Cette loi anti-pollution est en effet assortie d'une "interdiction générale et illimitée dans le temps de toute
importation" du type de sacs destinés à se substituer aux actuels sacs en plastique à usage unique, non
compostables et non recyclables.Leur production est réservée à l'industrie locale.

cw/ao

© Agence France-Presse

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
   LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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GUYANE

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MARTINIQUE

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Une nouvelle assemblée générale du MIM aura lieu en janvier 2019
Les membres du Mouvement Indépendantiste Martiniquais se réuniront en assemblée générale le 16 janvier 2019.

Par Karl Lorand et Cédric Catan

                                             En septembre, l'assemblée générale n'avait pu arriver à son terme.
                                             ©Archives RCI Martinique

                                             La date de la prochaine assemblée générale du Mouvement
                                             indépendantiste martiniquais est connue. Les membres du parti
                                             politique se réuniront le 16 janvier prochain à 17 h 30 à la villa FL
                                             sur les Hauts de Californie. L’information a été publiée dans les
                                             annonces légales des journaux locaux en fin de semaine dernière
(22 décembre 2018).

Après l’échec de la précédente AG de septembre dernier, difficile de prédire la tournure que prendra ce nouvel
épisode de janvier. Mais d’ores et déjà beaucoup de questions entourent cette assemblée générale.

Le collège électoral

L'annonce légale qui a échappé à de nombreux membres du MIM révèle un certain nombre d'informations. On
y apprend en effet, qu’une ordonnance du tribunal de grande instance en date du 17 décembre a également
validé le très controversé collège électoral. En somme le nom et le nombre de personnes à jour de leurs
cotisations et habilités à prendre part à l’AG.

De quoi surprendre les membres du groupe de réflexion des patriotes ainsi que le groupe mené par Alfred
Marie-Jeanne. Tous pensaient en effet l’apprendre de la bouche de l’administrateur judiciaire en charge
d’organiser l’assemblée générale, Alain Miroite. Il n’en n’a rien été.

Concernant la composition du collège électoral, le flou persiste encore mais on en saura plus ce mercredi date à
laquelle les représentants des deux camps, auront accès au site internet de l’étude Miroite. Mais là encore seuls
ceux possédants des codes pourront prendre connaissance du nombre de personnes qui seront admises pour
l'évènement.

Election du conseil d'administration

Pour éviter les débordements du mois de septembre, le lieu de la rencontre a été changé. Au lieu de la petite
salle de sport retenue à la rentrée, l’administrateur a opté pour la grande salle des Hauts de Californie. Un
service de sécurité sera bel et bien présent pour maîtriser les éventuels mouvements d’humeur, précise une
source proche du dossier.

Enfin, cette assemblée générale ne désignera pas le nouveau président du MIM, mais délibérera sur les rapports
d’activité et sur les comptes des exercices 2015-16 et 2017.

Selon l'ordre du jour, l'assemblée générale devrait se conclure par l'élection des membres du conseil
d’administration. Un scrutin qui devrait mettre deux listes face à face.

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MAYOTTE

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Le Journal de Mayotte
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La SMART (presque) hors du port

Le tribunal administratif de Mayotte a rejeté, ce mercredi, la demande de la SMART de suspendre la résiliation
du la convention d’occupation temporaire (COT) par MCG le 11 octobre 2018.

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grues et RTG du port de Longoni

Les décisions se suivent sur le dossier du port de Longoni mais ne se ressemblent pas. Le 16 août dernier, le
juge administratif avait suspendu la décision du délégataire du port de Longoni, Mayotte Channel Gateway
(MCG), de retrait d’agrément de manutentionnaire de la SMART, considérant « qu’ il n’est […] pas
sérieusement contesté que cette manutention et l’activité notamment administrative qui l’accompagne est
l’œuvre de 138 salariés dont l’emploi, comme la survie de l’entreprise, est ainsi directement menacée par le
retrait d’agrément. »

Dans la décision rendue le 26 décembre 2018, le juge administratif estime cette fois-ci que la résiliation de la
COT de la SMART (Société mahoraise d’acconage de représentation et de transit) par MCG n’a pas à être
suspendue en urgence, alors même que la présence sur le port de Longoni est la condition sine qua non de
l’exercice de l’activité de manutention « En l’état du dossier, elle [ la SMART] n’apporte, […] aucun élément,
relatif notamment à la nature et à l’étendue de ses diverses activités, à la situation de ses salariés […] de nature
à établir que cette décision de résiliation porterait gravement atteinte, à brève échéance, à sa situation
économique », précise l’ordonnance de M. Séval, juge des référés du tribunal administratif de Mayotte.

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Le Journal de Mayotte
                                                   27/12/2018

La conséquence de la résiliation de la COT interdit à la SMART d’exercer son activité dans l’espace portuaire,
à savoir la manutention, représentant une part importante de son chiffre d’affaires.

Concours de la force publique

 Pour Me Jorion, représentant de MCG, ces décisions contradictoires sont « les aléas de la justice administrative
à juge unique. Mais si [il avait] été surpris de la première décision, cette dernière correspond à la situation sur le
port de Longoni, à savoir que MCG a décidé de résilier la COT car la SMART n’a pas payé la totalité ses
redevances et n’a pas fourni certains documents notamment. »

Une première étape avait déjà été remportée en septembre dernier par MCG, lorsque le TGI avait confirmé le «
le bienfondé de la résiliation du 23 juillet 2018 par MCG de la convention de partenariat signé avec la
SMART ». Mais la rupture de cette convention permettait toutefois à la SMART de continuer à effectuer ses
opérations de manutention grâce à l’AOT (autorisation d’occupation temporaire) et à l’agrément (maintenue par
la suspension du 16 août dernier), notamment en utilisant les grues à bord des navires, et son propre outillage.

                                               Me Jorion

                                               Aujourd’hui c’est la présence même de la SMART dans l’espace
                                               portuaire qui est visée. Cette décision intervient dans un contexte
                                               économique difficile pour la SMART. La société a été placée en
                                               redressement judiciaire le 2 octobre dernier par la Chambre
                                               commerciale du TGI de Mamoudzou car « elle n’est pas en
                                               mesure de faire face à son passif exigible avec son actif
                                               disponible».

                                               L’aconier historique du port de Longoni emploie 138 salariés,
                                               certains d’entre eux avaient arrêté le travail lundi 10 décembre
                                               2018, craignant pour leurs emplois.

                                             Du côté de MCG, on se réserve le droit de faire appliquer la
                                             résiliation de la COT par le concours de la force publique.
                                             Toutefois, aucune décision en ce sens n’a encore été prise par le
délégataire du port de Longoni, précise Me Jorion

Manu-Port, filiale de MCG pour l’activité de manutention sur le port, pourrait se retrouver très prochainement
sans concurrence.

Axel Lebruman

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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27/12/2018

La Nouvelle-Calédonie engagée dans la lutte conte le plastique

Le Congrès vient de voter la loi du pays destinée à interdire la mise sur le marché de différents produits
en plastique. Un texte initié par Calédonie ensemble. Les Républicains calédoniens et le Rassemblement-
LR-MPC se sont abstenus.

Le congrès de la Nouvelle-Calédonie a approuvé ce jeudi, par 36 voix pour et 11 abstentions, le projet de loi de
pays proposé par Calédonie Ensemble portant interdiction de mise sur le marché de divers produits en matières
plastiques à usage unique. Ce texte met la priorité sur l’interdiction des « pochons » mais aussi des « sacs cabas
non recyclables » (application au 1er juillet 2019), sur la distribution de gobelets, verres, tasses, assiettes,
couverts, touillettes, pailles à boire et coton tiges en plastiques (application au 1er septembre 2019) et enfin sur
les barquettes alimentaires en plastique (application au 1er mai 2020).

Pour Calédonie Ensemble, « dix ans après avoir inscrit le lagon au patrimoine mondial de l’Humanité
(UNESCO), à l’heure où il est essentiel de valoriser notre lagon, de préserver notre biodiversité et de
véritablement développer une économie bleue dans notre pays, il était urgent d’agir face au fléau que représente
pour l’environnement la pollution due aux produits en plastique, et notamment à ceux à usage unique, qui
comptent pour 70% des déchets polluant les océans ! »
Le texte qui a été adopté au Congrès s’est enrichi des contributions des Calédoniens qui, à titre individuel ou
collectif, au travers des associations, ont pu porter leurs propositions lors de la phase de consultation du public
–la première du genre organisée par le Congrès- restée ouverte, en novembre dernier, durant trois semaines
indique Caledonie Ensemble dans un communiqué
« Par ce texte novateur, Calédonie Ensemble a choisi de hisser la Nouvelle-Calédonie au rang des pays
précurseurs qui, comme l’Inde, en décembre 2016, le Vanuatu et les Samoa, en 2018, ou encore le Parlement
européen, cette même année, ont décidé d’agir face au danger du plastique. Nous avons décidé d’agir, pour
contribuer concrètement, à notre échelle, dans un environnement riche d’un patrimoine naturel préservé, à
réduire l’impact de la pollution plastique sur notre biodiversité, notre santé, notre économie ».

Déterminé à relever le défi du « zéro plastique », Calédonie Ensemble s’est réjoui de l’adoption de ce texte, et a
salué le travail des associations environnementales et des acteurs économiques qui jouent le jeu d’une économie
plus verte, plus respectueuse de notre environnement.

Par Marie-Christine Ponamalé

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POLYNÉSIE

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28/12/2018

Miss France 2019 : les premiers gossips de la presse people

PARIS, le 27 décembre 2018. A peine élue Miss France 2019, la presse people multiplie les articles sur Vaimalama
Chaves.

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28/12/2018

Le magazine Public qui vient de sortir a ainsi écrit un article affirmant que Miss France 2019 était en couple avec un
jeune homme se prénommant Tamatoa. Une photo a même été publiée en couverture de Public.

« Je suis la fiancée des Français » avait répondu aux questions du journaliste de Public après son élection. « Je dois me
consacrer à 100 % à mon rôle de Miss France et je ne peux pas me permettre d’avoir un petit ami ».

Rassurez-vous. Les règles du concours Miss France sont très claires : une jeune femme ne peut pas se présenter si elle
est mariée, divorcée ou mère. En revanche, rien n’interdit aux candidates d’être en couple : certaines gagnantes,
comme Iris Mittenaere, Delphine Wespiser ou tout récemment Maëva Coucke, l’étaient au moment de leur sacre.

                                                                 Les médias métropolitains traquent le moindre faux pas
                                                                 Miss France 2019. Ils ont été plusieurs à parler de
                                                                 "première erreur" voire même de "gros dérapage" en
                                                                 début de semaine. Tout est parti d'un interview sur Le
                                                                 Buzz TV du Figaro, au lendemain de son élection, alors
                                                                 même qu'il lui est formellement interdit de parler de
                                                                 politique, Vaimalama Chaves a évoqué le mouvement des
                                                                 Gilets jaunes . "J'ai eu l'occasion de lire les revendications
                                                                 des Gilets jaunes et c'est vrai qu'il y en a plusieurs qui sont
                                                                 pertinentes", a-t-elle affirmé. Avant de condamner les
                                                                 violences en marge des manifestations : "Cependant l'axe
                                                                 sur lequel ils sont en train de jouer, la manière dont ils
                                                                 sont en train de répondre - pour avoir des réponses eux-
                                                                 mêmes à leurs revendications - n'est peut-être pas la
                                                                 meilleure. Il faudrait trouver une façon plus pacifique de
                                                                 faire passer le message".

Si les médias n'ont pas hésité à parler "d'erreur", ces propos n'ont pas alarmé la directrice du comité Miss France, Sylvie
Tellier, et n'ont pas faire réagir non plus Geneviève de Fontenay.

Vaimalama Chaves a, par cette intervention, montré qu'elle s'intéressait à l'actualité métropolitaine... Notre belle
Polynésienne a également prouvé qu'elle avait du caractère et des opinions.

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28/12/2018

Taiarapu-Est contre l'installation d'un élevage industriel de porcs sur le plateau

TARAVAO, 27 décembre 2018 - A quelques heures de la clôture de l'enquête commodo et incommodo, les élus du
conseil municipal de Taiarapu-Est ont rendu jeudi soir un avis défavorable à l'installation du projet d'élevage porcin
porté par la SCEA Polycultures.

Après le rendez-vous manqué de samedi 22 décembre, faute de quorum, les élus de Taiarapu-Est se sont réunis jeudi à
16 heures pour un conseil municipal très attendu. À l'ordre du jour : l'avis de la représentation démocratique au sujet du
projet d'implantation sur le plateau de Taravao d'un élevage porcin de première catégorie au regard de la
réglementation des Installation classées pour la protection de l'environnement (ICPE). Un projet qui suscite une grande
polémique sur les communes de la Presqu'île et contre lequel est mobilisé un collectif citoyen depuis plusieurs mois,
comme on peut le lire ici et là.

Un projet de délibération valant avis de la municipalité de Taiarapu-Est était soumis à l'avis des élus, jeudi. Au total 29
des 33 conseillers municipaux étaient présents ou représentés. Le conseil municipal s'est prononcé défavorablement au
projet par 24 voix. Un élu s'est abstenu et quatre élus ont voté favorablement. Le scrutin s'est tenu à bulletins secrets.
Anthony Jamet a déclaré en préambule que sa "posture personnelle" serait de rendre un avis défavorable au projet.

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28/12/2018

Dans le cadre de la procédure d'instruction auxquels sont soumis les projets d'installations classées ICPE, une enquête
commodo et incommodo ouverte en octobre dernier sur les communes de Taiarapu-Est et Ouest doit s'achever vendredi
28 décembre. La délibération valant avis de Taiarapu-Est sera versée aux avis recueillis depuis 45 jours par le
commissaire enquêteur sur ce secteur. La commune de Taiarapu-Ouest s'est déjà prononcée défavorablement à ce
projet d'élevage industriel de porcs, il y a quelques semaines.

Le dernier mot reviendra ensuite à la Commission des installations classées (CIC) que doit dorénavant saisir la Direction
de l'environnement pour autoriser ou pas l'installation de cet élevage porcin industriel. C'est sur elle, dont la décision
sera déterminante, que se tournent dorénavant tous les protagonistes de ce dossier polémique. Son arbitrage pourrait
être rendu dans le courant du premier semestre de 2019.

Pour rappel, la société Polycultures projette d'installer un élevage porcin d'une capacité de 1844 animaux, sur le plateau
de Taravao. L'activité pourrait produire 170 tonnes de viande de porc par an, soit 19 % de la demande locale, sur la base
de 2000 carcasses. Les opposants pointent surtout le sort des 2500 à 3000 tonnes de lisier qui seront également
produites chaque année et l'impact dramatique que ces excréments auront sur l'environnement.

La Chambre d'agriculture, favorable à l'installation de cet élevage porcin, rappelle cependant que la production locale
de viande de porc ne contente que moins de 30 % de la demande et qu'un "nouvel élevage, à la pointe des exigences
sanitaires européennes, permettra de tirer vers le haut la filière, tant en quantité qu'en qualité", au bénéfice du
consommateur polynésien. La Polynésie française consomme autour de 2500 t de viande de porc par an et n'en produit
localement pour l'instant que 800 tonnes.

Rédigé par Jean-Pierre Viatge

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LA RÉUNION

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27/12/2018

852 900 habitants au 1er janvier 2016 à La Réunion
L’Insee vient de publier les chiffres des dernières populations légales. Au 1er janvier 2016, 852 924 personnes
résident à La Réunion. La population progresse de 0,6 % par an depuis 2011, plus vite qu’en France
métropolitaine (+ 0,4 %). Les habitants de La Réunion représentent ainsi 1,3 % de la population française. L’île
se classe au 25e rang des départements français les plus peuplés.

De 2011 à 2016, la population augmente de 24 300 personnes, soit 4 870 habitants de plus en moyenne par an.
Si le solde naturel est toujours marqué par un excédent des naissances sur les décès (+ 1,2 % par an), le solde
migratoire est davantage caractérisé par des départs plus fréquents que les arrivées, note l’Institut national de la
statistique et des études économiques.

Le rythme de croissance ralentit dans la majorité des communes. " L’Ouest est la microrégion où la croissance
est la plus faible entre 2011 et 2016, avec un ralentissement plus marqué qu’ailleurs".
Au Nord, le ralentissement est modéré par rapport à 2006-2011. "Sainte- Marie contribue le plus à la
croissance démographique du Nord. En effet, de nombreux logements y ont été construits".
À l’Est et au Sud même si la situation est plus contrastée selon les communes, la croissance démographique est
plus faible entre 2011 et 2016 . " Saint-André et Saint-Louis sont particulièrement concernées avec des
croissances démographiques respectivement divisées par 6 et 4, ainsi que Saint- Pierre et Le Tampon à un
degré moindre".
À l’inverse, la dynamique démographique reste forte à La Plaine des Palmistes, L’Entre-Deux, Bras-
Panon, Les Avirons et Saint-Benoît.

N.P

Recensement : la Réunion compte 852 900 habitants
Selon les chiffres du recensement de l’INSEE, au 1er janvier 2016, 852 924 personnes résident à La Réunion,
soit 1,3 % de la population française. L’île se classe au 25e rang des départements français les plus peuplés. De
2011 à 2016, la population augmente de 24 300 personnes, soit 4 870 habitants de plus en moyenne par an.

Une croissance ralentie de la population
La population progresse de 0,6 % par an depuis 2011, plus vite qu’en France métropolitaine (+ 0,4 %).

La croissance démographique portée par le solde naturel
À La Réunion, le solde naturel porte la croissance démographique. L’excédent des naissances sur les décès
conduit à une hausse de la population de 9 800 habitants par an en moyenne entre 2011 et 2016, soit + 1,2 %
par an. Elle est freinée par des départs à présent plus nombreux que les arrivées. La croissance démographique
de l’île est ainsi deux fois moins forte qu’entre 2006 et 2011. Elle s’infléchit dans la majorité des communes, et
la population baisse même dans cinq d’entre elles.

Une faible croissance à l’Ouest
L’Ouest est la microrégion où la croissance est la plus faible entre 2011 et 2016, avec un ralentissement plus
marqué qu’ailleurs. Les déménagements vers d’autres microrégions sont en effet plus nombreux que les
emménagements dans l’Ouest

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27/12/2018

Migrants sri-lankais : existe-t-il une filière organisée dans l’Océan Indien ?

Au lendemain de l’arrivée d’un nouveau bateau avec sept migrants sri-lankais à bord, la préfecture de La
Réunion estime "qu’une ou des filières d’immigrations irrégulières se sont organisées depuis le Sri Lanka".
Plusieurs demandes d’asiles sont en cours.

                                          © Mélodie' Nourry Un nouveau bateau de migrants sri-lankais a accosté à La
                                          Réunion.
                                               LP / STD
                                          En moins d’un an, quatre bateaux de migrants sri-lankais sont arrivés à La
                                          Réunion et un cinquième a été intercepté au large de Colombo au Sri-Lanka.
                                          Peut-on parler de filière organisée aujourd’hui ? Selon la préfecture de La
                                          Réunion, c’est bien le cas. "A l’évidence, l’arrivée successive de plusieurs
bateaux venus du même pays indique qu’une ou des filières d’immigrations irrégulières se sont organisées depuis le Sri
Lanka avec pour objectif une immigration irrégulière en France", estime Frédéric Joram, secrétaire général de la
Préfecture de La Réunion.

Lutter contre ces filières criminelles
Les services de la préfecture de La Réunion affirme être "extrêmement vigilants". "Nous travaillons en étroite
collaboration avec les autorités sri-lankaises résolues à lutter contre ses trafics d’êtres humains, affirme Frédéric Joram,
secrétaire général de la Préfecture de La Réunion. Il ne faut jamais oublier que ces filières d’immigrations irrégulières
sont avant tout des filières criminelles qui exploitent de manière ignobles la misères humaines et mettent des vies en
danger".

Des filières organisées depuis le Sri-Lanka ou ailleurs ?
Les services de l’Etat envoient un "signal de fermeté" et affirment que la lutte contre ces filières "relève de l’autorité du
procureur de la République qui, s’appuyant sur les services d’enquêtes, mène les investigations nécessaires pour
éradiquer ces filières, où que leurs représentants se trouvent, au Sri Lanka ou ailleurs", poursuit Frédéric Joram.

Quatre bateaux arrivés
Cette année, un premier bateau de migrants sri-lankais est arrivé à La Réunion au mois de mars avec six personnes à
bord. Toutes ont demandé l’asile. L’une d’entre elles est repartie volontairement au Sri Lanka il y a quelques jours. Pour
les autres, la préfecture affirme que les procédures de droit d’asile sont en cours. Au mois d’octobre, un second bateau
arrive avec huit hommes à bord. Tous sont acheminés au Sri Lanka immédiatement après leur arrivée.
Le 14 décembre, un bateau de pêche transportant 62 personnes, dont 18 femmes et enfants, accoste au Port Est.
Toutes ces personnes ont demandé l’asile et leurs procédures sont en cours. 48 dossiers ont été réceptionnés et traités,
les autres le seront d’ici la fin de la semaine. Ce mercredi 26 décembre, sept hommes sont arrivés à La Réunion à bord
d’un nouveau bateau. Depuis 24 heures, ils sont tous placés en zone d’attente, et font les démarches pour demander
l’asile.

Quelle prise en charge pour les demandeurs d’asile ?
Une fois leur demande enregistrée, tous les demandeurs d’asile sont hébergés par l’Etat qui est dans l’obligation de leur
proposer un logement. "Ils sont hébergés pendant la durée de l’instruction de leur demande d’asile, rappelle le
secrétaire général de la Préfecture de La Réunion. Ils ont 21 jours pour formaliser leur demande et la transmettre à
l’Office Français de Protection des Réfugiés Appatrides (Ofpra) qui les examinera dans les semaines qui viennent".

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28/12/2018

Migrants sri-lankais : une filière vers La Réunion ?

LINFO.RE - Marine Magnien

7 nouveaux migrants sont arrivés sur nos côtes au Port Ouest
mercredi après-midi. C’est le cinquième bateau qui accoste à La
Réunion depuis le début de l’année. Ils ont été pris en charge dans la
zone d’attente de l’aéroport.
Un nouveau navire avec à son bord 7 migrants est arrivé sur nos côtes au Port Ouest mercredi après-midi.
C’est le cinquième bateau qui accoste à La Réunion depuis le début de l’année.

La Réunion, terre d’asile ?

"La France et toute partie de son territoire est attractive pour les candidats à l’immigration irrégulière",
explique le secrétaire général de la Préfecture, Frédéric Joram.

Des Sri-Lankais qui cherchent à quitter des condition difficiles dans leurs pays.

Idriss Rangassamy : "D’autres bateaux de migrants doivent arriver"

Peut-on parler d’une filière d’immigration ?

Depuis le mois de mars, 5 bateaux avec des migrants à leurs bords sont arrivés à La Réunion. "Tout ceci
indique qu’une ou des filières d’immigration irrégulières se sont organisées depuis le Sri Lanka et qui
exploitent de manière ignoble la misère mettant en danger les vies humaines."

Combien vont encore arriver ? Comment faire face à ce flux ? Y-a-t’il un réseau organisé ? Les autorités de La
Réunion doivent faire le nécessaire pour remédier à ce problème de migrants.

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28/12/2018

14 décembre 2018

Un bateau de pêche en difficulté a été repéré au sud de l’île à la mi-décembre, à hauteur de Saint-Philippe. A
son bord se trouvent une soixantaine de personnes, d’origine sri-lankaise, dont une dizaine d’enfants de 4 à 12
ans et 7 femmes, selon la préfecture.

6 octobre 2018

8 migrants Sri-Lankais sont interceptés au Port Ouest à bord de leur bateau.

"Ils m’ont fait comprendre qu’ils avaient payé 4 000 euros pour venir jusqu’à La Réunion", expliquait alors
Alain Djeutang, directeur du foyer des marins.

Comme souvent, ces jeunes quittent leur pays et des conditions de vie difficiles en espérant une vie meilleure
loin de leurs frontières, sur le territoire français.

Transférés à Saint-Denis

Auditionnés par la police, les 8 personnes ont été ensuite transférées au centre de rétention de Saint-Denis.

11 septembre 2018

Pour rappel, le 11 septembre 2018, un chalutier avec à son bord 90 migrants sri-lankais a été intercepté par la
marine sri-lankaise. Selon les éléments de l’enquête, "le navire se dirigeait vers La Réunion" déclarait le
commandant Dinesh Bandara.

21 mars 2018

En mars 2018, 6 migrants sri-lankais avaient été secourus à bord de leur navire de fortune par la brigade
nautique de la gendarmerie. Les migrants sont toujours à La Réunion, à l’Ashram du Port.

Quels sont leurs droits ?

Les demandeurs d’asile peuvent bénéficier du soutien d’un avocat et peuvent avoir accès à un médecin pendant
leur séjour en zone d’attente.

"Mais s’ils ne remplissent les conditions d’asile politique, ils font erreur en venant chercher l’asile en France
et à La Réunion."

Migrants : la Préfecture dénonce les propos haineux sur les réseaux

La Préfecture de La Réunion s’inquiète des propos haineux et racistes qui peuvent circuler sur les réseaux
sociaux.

"L’arrivée de personnes venues de l’étranger ne peut pas et ne doit pas donner lieu à des dérapages qui
peuvent dans certains cas être qualifiés d’infraction", indique Frédéric Joram, secrétaire général de la
Préfecture de La Réunion.

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Au moins cinq bateaux sri-lankais ont tenté de rejoindre l'île (actualisé)

Selon la préfecture : "des filières criminelles" organisent "un trafic d'êtres
humains"
                                                         Deux bateaux sri-lankais en moins de dix jours sont arrivés
                                                         à la Réunion. Cinq depuis mars 2018 ont tenté la traversée
                                                         de l'Océan Indien. 173 hommes, femmes et enfants ont
                                                         tout risqué dans l'espoir d'obtenir l'asile sur ce petit bout
                                                         de France qu'est La Réunion. Autour d'eux, de plus en plus
                                                         de questions se posent et des doutes s'installent : traversée
                                                         avec ou sans escale, trafic d'êtres humains, filières
                                                         criminelles à l'oeuvre... Imaz Press fait le point avec
                                                         Frédéric Joram, secrétaire général de la Préfecture de La
                                                         Réunion. Entretien.

• Où en sont les procédures de demandes d’asile des 62 migrants arrivés le vendredi 14 décembre ?

Les demandes d’asile sont progressivement en cours d’enregistrement à La Préfecture. Il en reste quatorze.
Elles auront toute été enregistrées vendredi soir.

• Pourquoi la Préfecture n’enregistrait qu’une dizaine de demandes par jour ?

Enregistrer une demande prend du temps, en terme de capacité, même en mettant un maximum d’effectifs au
travail, nous pouvions difficilement en faire en plus. Des agents du service ont d’ailleurs annulé leurs congés de
fin d’année pour procéder à l’enregistrement des demandes.

De plus, cet enregistrement était immédiatement suivi d’un rendez-vous avec l’Office français de l’Immigration
et de l’Intégration (OFII). Tout est fait le plus rapidement possible et dans le délai prévu par la loi.

• La Réunion dispose-t-elle de suffisamment d’hébergements pour les migrants ?

Tous les demandeurs d’asile se verront proposer une offre d’hébergement et nous avons mis en place un centre
d’hébergement dont nous avons confié la gestion à la Croix Rouge. Ils seront presque tous ensemble au même
endroit : une quarantaine y seront logés.

• Mercredi 19 décembre, le juge des libertés et de la détention du tribunal de Champ-Fleuri a invalidé les
procédures enclenchées par les services de l'État depuis l'arrivée des migrants, les jugeant illégales. Les
62 hommes, femmes et enfants ont donc été libérés de la zone d’attente et étaient logés dans différents
hôtels. La facture s’élève aujourd’hui à plus de 5.000 euros. Les associations qui leur viennent en aide
estiment que c’est à l’Etat de la prendre en charge, déclarant que "ce n’est pas de notre faute si La
Réunion n’est pas équipée pour traiter les dossiers". Qu’en pense la Préfecture ?

Lorsque les 62 personnes étaient placées en zone d’attente, ils étaient privés de la liberté de circuler et étaient
nourris et logés par l’Etat. Il se trouve qu’une partie était notamment à l’hôtel le Select (à Saint-Denis ndlr). Le
19 décembre, après la décision du juge des libertés et de la détention, les migrants n’étaient plus logés sous la
responsabilité de l’Etat.

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Les associations ont souhaité prendre le relais, parfois en les laissant au même endroit, à l’hôtel. Dès lors que
ces personnes ont demandé l’asile, que cette demande est enregistrée, l’Etat à l’obligation de les héberger. C’est
ce que nous faisons. Le droit des étrangers donne dix jours à l’administration pour enregistrer la demande de
l’asile, ce délai nous allons le tenir. L’Etat n’est pas tenu d’enregistrer une demande d’asile immédiatement
après la sortie de la personne de la zone d’attente. D’ailleurs, ce serait matériellement impossible

Pour la facture, le reste est à régler par les personnes qui ont réservé les chambres d’hôtel à leurs noms.

• Que va-t-il advenir des sept migrants arrivés mercredi 26 décembre au Port-Ouest ?

Nous avons fait vérifier leur état sanitaire immédiatement à leur arrivée par un médecin. Nous avons ensuite
examiné leur situation administrative : nous avons constaté qu’ils ne remplissaient pas les conditions pour
rentrer sur le territoire français, nous avons pris des refus d’entrée et les avons placés en zone d’attente. Très
rapidement ils ont exprimé leur souhait de demander l’asile. Nous avons organisé dès jeudi des auditions avec
l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra).

Les avocats ont eu accès aux migrants qui le souhaitaient.

• La Réunion est-elle prête pour accueillir plus de migrants au niveau des structures ?

C’est une situation très inédite. Depuis le mois de mars, plusieurs bateaux sont arrivés qui ne correspondent
évidemment pas aux flux habituels, ni de migrants, ni de demandeurs d’asile. Nous avons normalement une
dizaine de demandes par an (lire aussi =>La Réunion, loin d'être une terre d'asile). Pour autant, nous nous
organisons pour augmenter nos capacités de zones d’attente et pour trouver des places d’hébergement pour les
demandeurs d’asile. Nous faisons tout pour être prêts. Pour le bateau arrivé mercredi, j’estime que nous
l’étions.

• Bateaux en très mauvais état, besoin de grosses réserves d’eau et de nourriture, état de santé plutôt bon
des migrants, cyclones et conditions en mer très difficiles… La Préfecture est-elle sûre que ces migrants
viennent bien du Sri-Lanka, qu’ils ont bien parcouru les 4.000 km qui séparent les deux îles et qu’ils
n’ont pas transité quelque part ?

C’est une question que beaucoup de gens se posent… Il faut maintenant que les enquêtes judiciaires menées
sous l’autorité du Procureur de la République établissent la vérité sur ce périple. Je n’ai pas d’éléments (sur le
parcours des bateaux - ndlr), tout relève de l’enquête judiciaire. La préfecture a les doutes que tous les gens de
bon sens peuvent avoir des doutes… Ce qui ne fait aucun doute par contre, c’est la nationalité de ces personnes,
ce sont bien des Sri-Lankais. Mais il faut vraiment que des enquêtes judiciaires établissent la réalité des faits,
des modalités d’arriver.

• Certains affirment que d'autres bateaux sri-lankais arriveraient bientôt, qu’en pensez vous ?

Ce qui est certain, c’est qu’il y a manifestement des filières d’immigration illégales qui sont à l’œuvre, actives
et de plus en plus actives depuis le mois de mars 2018. Elles organisent ces afflux. Il ne serait donc pas
surprenant que ces filières mettent d’autres bateaux sur le chemin de La Réunion. Nous parlons de filières
criminelles qui rançonnent des candidats à l’immigration, qui mettent en danger leur vie, qui exploitent leur
souhait de quitter le Sri Lanka en faisant des bénéfices financiers colossaux. C’est un trafic d’êtres humains.
Elles font l’objet d’une enquête judiciaire.

nt/www.ipreunion.com

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L'Entre-Deux veut aussi son téléphérique
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                                                                  Deux" , a lancé Bachil Valy. Alors que la Région finalise
                                                                  les études des projets de téléphérique à Salazie et
                                                                  Cilaos, le maire projette de créer une ligne entre Dimitile
                                                                  et Bras Long. Si la Région opte pour le tracé
                                                                  Cilaos/Dimitile (le village des Makes étant également à
                                                                  l’étude), "imaginez le circuit à proposer pour dynamiser
                                                                  le tourisme", s’est enthousiasmé l’édile. Les élus réunis
                                                                  en conseil municipal se sont penchés ce jeudi sur le
                                                                  projet d’étude préalable et le plan de financement.

                                                                  Le téléphérique pourrait ainsi permettre le transport de
                                                                  personnes mais aussi de matériels, régler la question
                                                                  des déchets et "rendre accessible" à tous ce site qui
                                                                  offre de magnifiques points de vue.

Pour Bachil Valy, avec ce projet de téléphérique, "commerçants et hébergeurs sortiront gagnants"

Cela fait deux ans que cette idée "démange", Bachil Valy qui y voit "une chance pour la population d’entrer pleinement
dans une dynamique touristique" puisque dans le même temps la mairie crée les conditions d’augmentation de l’offre
d’hébergement. A n’en pas douter pour le maire, le téléphérique apportera "une valeur ajoutée", a-t-il ajouté à son
argumentaire.

"Lutter contre les déchets c’est ne pas en produire" , ne s'est pas laissé convaincre Jean-Pierre Clain, élu de l’opposition,
pour qui le projet semble "aberrant" et "absurde" avec la dépense de 54 600 euros pour sa phase d’étude. Le projet
s’inscrira-t-il dans le respect de l’environnement, s’est interrogée Marie Josée Rivière. Des échanges sont en cours avec
le Parc National, a répondu Bachil Valy.

L’affaire est cependant loin d’être dans le sac. L’étude préalable réalisée par la SPL Maraina devra entre autres
déterminer de la faisabilité technique sur un terrain très accidenté. Le conseil a finalement voté l’étude d’opportunité
du projet de téléphérique et la demande de financement dont 80 % pourrait être réglée par la Région. Marie-Josée
Rivière et Jean-Pierre Clain s’y sont eux opposés.

PB

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