1er Avril 2022 - WEBINAIRE Pédagogies alternatives
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Pédagogies alternatives
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Pédagogie
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1er Avril 2022
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Pédagogies alternatives:
Pédagogies alternatives:
Création d’écoles
Freinet
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Introduction et contexte
Pédagogie Freinet
Pédagogie Steiner-Waldorf Sera disponible
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Pédagogie Singapour: aperçu
Questions/réponses des participants
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PÉDAGOGIE FREINET http://www.enfance-libertes.fr – contact@enfance-libertes.fr
MISE EN ŒUVRE DE LA PÉDAGOGIE FREINET
La pédagogie Freinet, plus qu’une méthode de travail est avant tout un état d’esprit:
o On ne considère pas la classe de la même manière
o On ne se positionne pas de la même manière face aux élèves.
o On est davantage dans le « lâcher prise » et dans la confiance. Il faut arriver un moment donné à se
dire « ce n’est plus moi qui organise tout » mais « je m’adapte à ce qu’il va se passer aujourd’hui ».
Il faut donc arriver à accepter de ne pas tout contrôler, tout maîtriser pour être au service des
enfants. Il est donc nécessaire d’être plus souple, et pouvoir se dire « je n’ai pas fait mon
programme prévu aujourd’hui, ce n’est pas grave » car ce qu’il se sera passé à la place sera
plus important et ne sera jamais du temps perdu !
Contrairement à beaucoup d’idées reçues:
o cette pédagogie ne repose pas uniquement sur du travail personnel ou individuel
o il y a aussi des temps collectifs d’apprentissage.
o seulement, ces regroupements ne se font pas sous forme de leçons traditionnelles.
Afin que tout le monde se sente concerné par la suite de ma présentation, je vais d’abord
répondre à quelques questions qu’on m’a déjà posées :
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MISE EN ŒUVRE DE LA PÉDAGOGIE FREINET
1) Peut-on utiliser la pédagogie Freinet en IEF ?
Il est effectivement possible d’utiliser les outils de pédagogie Freinet pour l’enseignement à la
maison comme les fichiers autocorrectifs ou le plan de travail ainsi que les livrets de recherches
mathématiques ou encore le texte libre. Tout cela au lieu des manuels traditionnels.
2) Peut-on utiliser la pédagogie Freinet en secondaire ?
Je ne suis pas prof de secondaire, mais je suis persuadée qu’on peut trouver un moyen
d’enseigner autrement qu’en traditionnel au collège ou lycée.
En français, favoriser l’expression libre, en maths proposer des recherches maths en groupe, et
pour toutes les matières utiliser un plan de travail sur une durée déterminer, comme un contrat
de travail d’activités autonomes qui sera à finir dans un délai imparti.
3) Peut-on utiliser la pédagogie Freinet dans une école publique traditionnelle ?
Il est bien évident que sa mise en œuvre dans ce cas est plus longue en début d’année que
dans une école Freinet. C’est pourquoi l’idéal est d’arriver à convaincre des collègues de mettre
en place des petites choses comme le texte libre ou le plan de travail. Une autre chose
importante c’est de pouvoir garder vos élèves au moins sur deux ans. C’est pourquoi, j’ai depuis
toujours eu des double-niveaux et que je garde mes élèves d’une année sur l’autre.
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LES PRINCIPAUX AXES
L’autonomie des élèves
Le tâtonnement expérimental et la recherche
L’expression libre
La solidarité, l’entraide, la coopération
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AXE 1. L’AUTONOMIE DES ÉLÈVES
L’autonomie passe par un document qui s’appelle le plan de travail. C’est une feuille sur
laquelle figure toutes les activités que les élèves peuvent réaliser sur une période déterminée.
A l’école Freinet, il dure deux à trois semaines, dans ma classe, 4 semaines.
Les élèves font les activités qu’ils veulent parmi celles proposées dans le plan de travail et
dans l’ordre qu’ils veulent. Ils s’autocorrigent et montrent ensuite leur travail à l’enseignant qui
va vérifier la correction et leur expliquer leurs éventuelles erreurs.
Ce plan de travail est très utile aussi dans nos classes traditionnelles pour gérer
l’hétérogénéité des élèves ou pour pouvoir consacrer autant de temps que l’on souhaite à
ceux qui en ont besoin.
Les activités proposées à l’école Freinet dans la majorité, des fichiers autocorrectifs des
éditions PEMF (Publications de l’Ecole Moderne Française)
-> Pour plus de renseignements sur le plan de travail et mon organisation, je vous invite à aller
sur mon blog « la Trousse de Sobelle ». J’y explique comment je le mets en place à travers
une vidéo.
Je vous invite également à vos rapprocher des groupes départementaux ICEM (GD) de votre
département afin de pouvoir aller voir dans les classes, les mises en œuvre
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AXE 2: L’EXPRESSION LIBRE
L’expression libre pour être utilisée dans toutes les matières, bien que le « texte libre » soit un
des axes les plus important de cette pédagogie.
On peut utiliser l’expression libre en maths, en arts, en EPS, en Histoire, géo ou sciences (sous
forme d’exposés) et en français tant à l’écrit qu’à l’oral !
En pédagogie Freinet, au CP, on utilise les textes libres pour l’apprentissage de la lecture : c’est
en écrivant des textes que les enfants apprennent à lire.
Dans les autres niveaux, on peut faire du texte libre tous les jours, au lieu de la dictée
quotidienne par exemple… une petite phrase à écrire chaque jour… à travers cette phrase, on
travaillera l’orthographe, la conjugaison, la grammaire et le vocabulaire.
L’avantage du texte libre par rapport à la dictée que les enfants vont préparer, c’est qu’ils
doivent par eux-mêmes apprendre à se poser les questions sur chaque mot qu’ils écrivent, et
non à « recracher » ce qu’ils devaient apprendre pour la dictée.
Mais attention ! Une chose est primordiale : on ne doit jamais laisser les enfants écrire les mots
comme ils veulent, comme ils pensent, comme ils les entendent s’ils ne les connaissent pas.
L’utilisation d’un dictionnaire peut vite les décourager.
On a alors deux solutions :
Proposer un répertoire de mots : soit les petits livrets tout prêts à acheter (il y en a sur le site
des PEMF ou le répertoire de la collection Cléo)
Leur écrire directement les mots sur une ardoise ou dans la marge de leur cahier.
http://www.enfance-libertes.fr – contact@enfance-libertes.frAXE 2: L’EXPRESSION LIBRE (SUITE)
Beaucoup de détracteurs dénoncent la « pauvreté » syntaxique ou lexicale
des textes libres. Effectivement, au début de l’année, les textes écrits sont un
peu moins riches que ceux qui pourraient être rédigés avec un sujet donné.
Afin d’arriver à ce qu’ils s’améliorent, il y a quelques conditions à respecter :
1) Faire écrire les élèves souvent
2) Collectivement : Faire lire les textes aux autres et demander si un texte n’aurait pas
pu être amélioré : on l’écrit alors au tableau et on essaie ensemble de l’enrichir, de
compléments, d’expressions…
3) Individuellement : Proposer aux élèves quelques modifications dans lers tournures
de phrases, ainsi que des corrections pour la recherche de synonymes.
Pour encore plus d’informations sur le texte libre :
La Trousse de Sobelle, rubrique « productions d’écrits ».
http://www.enfance-libertes.fr – contact@enfance-libertes.frAXE 3: LE TÂTONNEMENT EXPÉRIMENTAL ET LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Ce principe est un des piliers essentiels dans l’enseignement des sciences et des
mathématiques en pédagogie Freinet.
Dans son environnement naturel, l'enfant est, par nature, expérimentateur. Il
procède spontanément par un tâtonnement qui évolue depuis la forme primaire par
essais-erreurs au hasard vers des formes supérieures, plus élaborées, que Célestin
Freinet désignait globalement par "tâtonnement expérimental", à la base de la
méthode naturelle.
L'expérience tâtonnée permet aux enfants d'émettre et de modifier leurs propres
hypothèses conduisant à la construction de savoirs personnalisés évoluant par les
différentes médiations vers les savoirs communs. En règle générale la première
phase est la phase d'hypothèses. Souvent implicites, elles peuvent s'exprimer par le
geste, le dessin ou verbalement et émerger.
Lorsqu'une hypothèse est émise, elle est testée immédiatement par
l'enfant : c'est la phase action-essai, de vérification. La réponse fournie en retour
(feed-back) permet à l'enfant, si l'effet recherché est obtenu, de l'intégrer à sa
structure cognitive par répétition, puis de la réinvestir et de la transférer à d'autres
situations.
Si l'effet recherché n'est pas obtenu, l'enfant rejette son hypothèse et peut soit
abandonner pour un temps son expérience tâtonnée, soit modifier sa première
hypothèse pour en élaborer une nouvelle qui donnera lieu à de nouveaux essais
jusqu'à l'aboutissement.
http://www.enfance-libertes.fr – contact@enfance-libertes.frAXE 4: L’ENTRAIDE, LA SOLIDARITÉ, LA COOPÉRATION
4. L’entraide, la solidarité, la coopération
L’esprit de la pédagogie est bien évidemment l’inverse de la compétition et du classement. Ici
les élèves sont en groupe, ils ont le droit de chuchoter, de travailler ensemble, de s’entraider.
Il n’existe pas de « il a copié sur moi »… L’enseignant n’est pas la seule personne à avoir le droit
d’expliquer des exercices aux élèves.
S’il y a des problèmes de comportement entre eux, cela est réglé par une « réunion de
coopérative » qu’on peut aussi appeler « conseil de classe » ou « réunion de classe ».
A l’école Freinet, les élèves écrivent les problèmes rencontrés avec d’autres élèves, les
félicitations qu’ils ne souhaitent pas, des propositions pour améliorer le fonctionnement de la
classe. Un président élu toutes les deux semaines dirige la séance, accompagné d’un secrétaire
qui prendra des notes dans un cahier dédié et d’un trésorier qui indiquera les dépenses faites
pour la classe.
On discute ensemble, on trouve des solutions…
Dans ma classe, j’ai arrêté les réunions depuis quelques années, après une bonne quinzaine
d’années de bons et loyaux services, mais j’ai toujours ma petite boite à mots, où les élèves
déposent leurs problèmes ou leurs propositions que je lis quand on a un petit moment creux
dans la semaine.
Bien évidemment, il y aurait tant à dire, cette présentation est un condensé plus ou moins
théorique de la pédagogie Freinet. Pour de plus amples renseignements vous pouvez vous
procurer les livres de Freinet ou consulter le site de L’ICEM : https://www.icem-pedagogie-
freinet.org
http://www.enfance-libertes.fr – contact@enfance-libertes.frMISE EN ŒUVRE DANS SA CLASSE
1) Se rapprocher d’enseignants Freinet
Ce que je viens de vous présenter, c’est très joli, ça donne envie, mais concrètement ça reste
assez flou finalement. Je vous l’ai donc déjà dit et répété, mais je réitère :
Vous ne pourrez vraiment intégrer ce qu’est la Pédagogie Freinet qu’en allant voir de vos
propres yeux comment ça se passe dans une classe ou une école Freinet.
N’hésitez pas à contacter des collègues travaillant ainsi, à s’abonner au groupe Facebook
« La pédagogie d’Elise et Célestin Freinet ».
2) Ne pas vouloir en faire trop
Au tout début de ma carrière, il y a 25 ans de ça, j’ai voulu mettre tout en place, tout ce que
j’avais vu à l’école Freinet. Malgré mon enthousiasme et mes connaissances en la matière, je
me suis heurté à quelques problèmes :
- Les parents : ils ont mis leur enfant dans une école publique traditionnelle et ne
connaissent pas du tout ces techniques. Afin de ne pas les apeurés, prenez le temps en
réunion de début d’année, de tout expliquer, de les rassurer… ou de garder quelques
« leçons » pour qu’ils puissent jouer leur rôle de parent qui doit faire travailler son enfant à la
maison. Vous aurez donc la paix de ce côté.
http://www.enfance-libertes.fr – contact@enfance-libertes.frPOUR DÉMARRER
Les collègues, le directeur : ne dites pas à vos collègues ce que vous faites, sauf à une ou
deux, desquels vous serez très proches, et encore ! N’essayez pas d’exposer votre
enthousiasme, vos connaissances. Par expérience, je l’ai vécu et c’est très mal passé.
Vous : Au début n’expérimentez qu’une activité ou deux… il est préférable d’en maîtriser
peu que de vouloir tout faire à peu près… chaque année vous pouvez ensuite tester de
nouvelles expériences.
Personnellement après avoir tout testé, tout essayé, j’ai trouvé mon équilibre :
J’utilise un plan de travail, je fais des textes libres, des exposés, des responsabilités (président,
secrétaire…), j’ai ma boite à mots, des ateliers… que je fais cohabiter avec quelques éléments de
pédagogie traditionnelle (quelques leçons en français et en histoire-géo, des évaluations…)
CONCLUSION
Allez voir des enseignants, ou regardez des vidéos et lancez-vous !
Pensez à lâcher prise et à faire confiance à vos élèves.
Il y a tant d’expériences à faire pour tester cette pédagogie… il est important que chacun mette
en place ce qui lui parle, ce qui va lui faciliter la vie, ce qui va faire que les élèves vont se sentir
bien, tout en ménageant les contours (parents, collègues) afin que vous soyez sereins dans
votre quotidien de classe.
http://www.enfance-libertes.fr – contact@enfance-libertes.frSUR INTERNET
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http://www.enfance-libertes.fr – contact@enfance-libertes.frPÉDAGOGIE STEINER-WALDORF
http://www.enfance-libertes.fr – contact@enfance-libertes.frLA PÉDAGOGIE STEINER-WALDORF – LES FONDEMENTS
Apprendre avec le cœur, la tête et des les mains : une pédagogie
holistique
La diversité des activités pédagogiques proposées permet le
développement de trois grands domaines :
Connaître, formuler, raisonner, questionner, conceptualiser,
justifier, argumenter, solutionner, débattre, analyser etc.
Ressentir, par la culture des facultés émotionnelles et sociales :
observer, percevoir, écouter, exprimer etc.
Agir, par la mobilisation des aptitudes volontaires : créer,
réaliser, entreprendre, engager, répéter etc.
http://www.enfance-libertes.fr – contact@enfance-libertes.frLA PÉDAGOGIE STEINER-WALDORF – LES FONDEMENTS
Basée sur les étapes du développement de l’enfance : chaque âge a ses
spécificités et l’enseignant doit adapter son geste pédagogique en fonction de
l’étape de développement où en est l’enfant. On reconnait trois grandes étapes :
La petite enfance (jusqu’à 6-7 ans) : cette période est
caractérisée par une forte volonté d’agir. Pour
apprendre, l’enfant imite son entourage à travers les
jeux.
L’enfance (jusqu’à 13-14 ans) : On éduque le sentiment
(créer un lien avec ce qu’on apprend, avec les autres)
en faisant ressentir à l’enfant la beauté du monde, au
travers de nombreuses histoires et images vivantes.
L’adolescence : développement de la pensée
autonome, avec la capacité de jugement, de
l’abstraction et des raisonnements. Encourager
l’engagement dans le monde
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De l’expérience à la connaissance : les élèves sont invités à
expérimenter la plupart des apprentissages théoriques. Pendant plusieurs
semaines, l’élève va être plongé dans une thématique : expériences,
réflexion, discussions, créations, lui permettent d’approfondir sa
connaissance du sujet.
Apprendre à vivre ensemble : les talents de chacun peuvent être perçus
et reconnus par la communauté d’élèves (diversité d’activités
pédagogiques), multiples projets collectifs, cultiver la stabilité des groupes
d’élèves et des équipes pédagogiques pour vivre la métamorphose des
relations sociales au cours du temps, rencontre de tous les âges
S’ouvrir au monde : langues, stages, échanges, coopération lors de projet
Grandir avec la nature : au cœur de la pédagogie
En coopération avec les parents
.
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La vie spirituelle : les écoles Waldorf prennent au sérieux la vie spirituelle,
qu’elles cultivent de façon laïque : ni confessionnelle, ni religieuse de trois
manières
Cultiver des qualités essentielles, comme l’émerveillement, l’ouverture
d’esprit et le respect, l’empathie vis-à-vis du monde, de la nature et des
autres. Nourri en partie au travers de contes, mythes et légendes
Favoriser l’éclosion d’une pensée individuelle et philosophique : quels
sont les idéaux et valeurs morales que je reconnais moi-même comme
justes. Au lycée, chaque cours, chaque activité porte en elle une
dimension philosophique et est l’occasion de questionner le monde
pour se questionner en retour. L’aboutissement du parcours: donner
sens par soi-même à sa propre vie et au monde
Fêter la nature et les saisons : ne pas oublier que nous faisons partie
intégrante des cycles naturels. L’occasion de célébrer le vivre-
ensemble et de rencontrer les traditions régionales dans lesquelles
s’enracinent nos sociétés, riches en symboles et valeurs fondatrices.
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Le jardin d’enfants : de 2 ans et demi à 6-7 ans
Groupe d’âges mélangés avec la même jardinière
d’enfants pendant 3 ans
Le jeu libre comme activité essentielle
Importance accordée aux rythmes (quotidiens,
hebdomadaires, mensuels et annuels)
Le soin porté à l’environnement, place importante de la nature
Pas d’apprentissages « scolaires » : le vécu et le réel comme source d’apprentissage
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Le primaire
Classe d’âge – un même professeur pendant 5 à 8
ans. Entouré de spécialistes pour les arts et les
langues
Enseignement des matières « académiques » sous
forme de cours de période : une même matière est
étudiée pendant les deux premières heures de la
journée pendant 3 à 4 semaines
Importance des travaux manuels (tricot, crochet, bois…) et artistique (peinture,
modelage, eurythmie, musique….). L’art est aussi à la base de tous les
enseignements : transmettre de façon imagée les contenus pour qu’ils restent
vivants et puissent se transformer au fil des années.
Deux langues étrangères dès la 1ère classe
Place de la nature : jardinage, sortie en forêt, travaux de la ferme.
Pas de note. Un bulletin en fin d’année qui parle de l’élève dans sa globalité et de
ses progrès.
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Le collège
Selon les écoles, passage du professeur de classe
à une équipe de spécialistes en début ou milieu de
collège
Enseignement des matières « académiques » sous
forme de cours de période
Expérimenter pour apprendre : déplacer des blocs de pierre et éprouver la loi
physique des leviers, transformer la salle de classe en une grande cuisine pour étudier
la chimie, sortir la nuit pour observer les étoiles et parler astronomie….
Art et artisanat toujours importants : couture, travail du bois, du cuivre
Projets collectifs: le théâtre en 8ème classe, le stage bucheronnage
Fin de collège : échanges linguistiques
Notes apparaissent progressivement
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Le lycée
Une équipe de professeurs spécialistes
Ouverture au monde : échanges, stages agricoles,
en entreprise, stage social
Projet collaboratif : le théâtre en 11ème classe
Arts toujours présents (forge, vannerie, sculpture sur pierre…)
Réfléchir par soi-même : tous les cours sont sujets à développer une pensée
indépendante : réflexion, expérimentation, confrontation, dialogue ont pour but de
vivifier le savoir par l’intériorisation des notions abordées
Le Chef d’œuvre de 12ème classe : pour achever le cycle des grandes classes (18 ans),
les élèves se voient proposer de choisir et d’élaborer en toute liberté, un travail
personnel appelé « projet de fin de cycle » ou « chef-d’oeuvre » dont la finalité est
d’être présentée publiquement.
Accompagnement à l’orientation
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LA METHODE SINGAPOUR OU MATHÉMATIQUES DE SINGAPOUR
La méthode de Singapour a été créée vers les années 80 par une équipe de didacticiens en mathématiques
mandatée par le Ministère de l’Éducation de Singapour.
Le raisonnement a été testé et développé là-bas pour remonter le niveau scolaire des élèves en
mathématiques.
Grâce à cette approche, les élèves sont devenus les meilleurs au monde dans cette matière.
Les 3 piliers de cette méthode:
La modélisation : permet aux enfants de mettre une image sur une situation qui leur paraît difficile, abstraite.
L'approche « concrète – imagée - abstraite » : permet aux élèves de manipuler, et de toucher. En cela, la
méthode s'inspire de la pédagogie de Maria Montessori.
La verbalisation : permet aux élèves de « verbaliser » leur pensée.
Présentation détaillée par une enseignante de la méthode dans un prochain webinaire
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1er Avril
Avril-Mai Mai
Pédagogies alternatives:
Pédagogies alternatives:
Création d’écoles
Freinet Hors contrat
Montessori
Steiner Waldorf
SingapourQUESTIONS – RÉPONSES Pas d’enregistrement Zoom
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