28/02 01/02 2023 Cinéma Jacques Tati - Scène Nationale de Saint-Nazaire
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Calendrier du 1er au 7 février mer 1 jeu 2 ven 3 sam 4 dim 5 lun 6 mar 7 Lucie perd son cheval - - - - 16h - - Aftersun 13h 18h30 - 19h10 14h - 20h30 La Montagne 20h30 16h15 13h30 13h30 21h - 18h20 La Famille Asada 15h45 - 16h 21h 18h45 - - Retour à Séoul 18h15 14h 20h30 17h - - 16h10 Paris, Texas Ciné club - 20h30 - - - - - Nazar - - - 15h30 - - - Un jour avant la saison... - - 18h15 - - - - Uski Roti - - - - - - 14h Pompon Ours 15h - - 11h 11h - - du 8 au 14 février mer 8 jeu 9 ven 10 sam 11 dim 12 lun 13 mar 14 La Grande Magie 13h 18h15 20h45 18h15 16h15 18h20 14h Le Retour des hirondelles 18h 15h45 13h45 20h30 13h45 16h 20h30 Aftersun 20h30 - - 14h - - 16h15 La Montagne 16h - 18h40 - 20h45 - 18h15 La Famille Asada - - 16h15 - 18h30 - - Zombi Child - 20h30 - - - - - La Montagne Duvidah (le Dilemme) - - - - - 20h30 - de Thomas Salvador Nazar - 14h - - - - - France, 2023, couleur, 1h52 Uski Roti - - - 16h - - - avec Thomas Salavador, Louise Bourgoin Dounia et la princesse d’Alep - - - - - 14h30 - Prix SACD, Quinzaine des réalisateurs, Festival de Cannes Ernest et Célestine, ... - - - - - 10h - Piro Piro - - - - - - 11h qSortie nationale Pompon Ours 15h - - 11h 11h - - du 1er au 14 février et le 27 février du 15 au 21 février mer 15 jeu 16 ven 17 sam 18 dim 19 lun 20 mar 21 16h 18h 18h 20h30 14h 20h30 14h Pierre se rend dans les Alpes pour sans chercher des effets dramatiques ou des La Femme de Tchaïkovski présenter un robot high-tech. Mais événements spectaculaires. Pierre est là, semblant La Grande Magie 21h 14h 16h 15h45 21h 18h30 16h30 décider au jour le jour de s’absenter un peu plus du Le Retour des hirondelles 18h35 - 20h30 18h 16h40 16h10 20h30 l’ingénieur parisien n’est pas à ce qu’il monde, sans aucune explication mais avec une réelle Bully Ciné club - 20h30 - - - - - fait et sa présentation est aussi 16h - - - - - fascination, un réel abandon, comme s’il trouvait Duvidah (le Dilemme) - mécanique et froide que la machine qu’il dans les montagnes quelque chose d’essentiel. Un jour avant la saison... - - - - 19h - - - - - - - - 18h30 promeut (ce qui confère à la scène Et puis, d’abord discrètement, des lueurs Uski Roti Dounia et la princesse d’Alep 14h30 10h30 14h30 - 11h - 10h30 un discret humour pince-sans-rire). apparaissent ici ou là dans les paysages Ernest et Célestine, ... - - - 10h45 - 14h30 - Pierre est fasciné par les montagnes désertiques. Le film n’insiste pas pour nous les Piro Piro - - 11h - - 11h - qui se dressent devant lui. Alors, au montrer, ne souligne pas leur caractère étrange. Titina 10h - - 14h - - - Mais Pierre est intrigué, nous le sommes avec lui lieu de rentrer, il décide de rester et, usant habilement de la curiosité qu’il a fait du 22 au 28 février mer 22 jeu 23 ven 24 sam 25 dim 26 lun 27 mar 28 et entame un bivouac qui l’éloignera naître, Thomas Salvador nous entraîne alors dans La Femme de Tchaïkovski 20h30 - 15h30 15h 20h 16h 18h du monde et le rapprochera d’une un récit aussi doux que singulier dont le mystère Emmett Till 13h30 - 18h 21h 14h - 20h30 surprise inattendue... amène son film à un endroit que l’on n’attendait Lucie perd son cheval 17h15 18h30 14h - 18h30 20h30 - pas du tout. La Grande Magie - 16h15 - 19h 16h30 14h - Il faut l’avouer : le premier plaisir que nous Le Retour des hirondelles - 20h15 - - - - 13h40 procure La Montagne est celui de nous emmener Des explications, nous n’en aurons pas davantage. La Famille Asada - - 20h30 - - - - en haute altitude. En véritable amoureux et Ou plutôt, il ne nous en sera pas explicitement La Montagne - - - - - 18h30 - connaisseur des sommets, le réalisateur nous offre donné. Mais le réalisateur nous laisse cependant Duvidah (le Dilemme) - - - 17h30 - - - des images exceptionnelles, remarquablement deviner - ou transposer selon nos histoires Nazar 18h45 - - - - - - filmées, extrêmement rares au cinéma : c’est personnelles - ce qui a pu pousser Pierre là où Un jour avant la saison... - - - - - - 16h fascinant, à la fois envoûtant, dépaysant et un nous l’avons accompagné... Et l’absence de À vol d’oiseaux 16h - - - - - - 11h - 10h45 14h - - - peu inquiétant. discours explicatif se révèle la plus juste des Louise et la légende du... Piro Piro - 10h30 - 11h - - - manières de rendre compte de ces raisons Titina - 14h30 - - 10h45 - - Respectant le rythme de son personnage comme inconscientes qui nous font avancer et trouver celui des hauteurs où il s’abandonne, Thomas la lumière. C’est sans doute aussi pour cela que le rencontre, présentation ou goûter Salvador laisse doucement avancer son récit, film nous habite longtemps après la projection...
Aftersun Retour à Séoul de Charlotte Wells de Davy Chou Grande-Bretagne, 2023, couleur, VOSTF, 1h42 Corée du Sud/France, 2022, couleur, VOSTF, 1h59 avec Paul Mescal, Frankie Corio, Celia Rowlson-Hall avec Park Ji-min, Oh Kwang-rok, Guka Han Prix du Jury, Quinzaine des réalisateurs, Festival de Cannes, Un certain regard Festival de Cannes qSortie nationale Lucie perd son cheval Grand Prix, Festival de Deauville du 1er au 7 février de Claude Schmitz qSortie nationale Belgique, 2023, couleur, 1h22 du 1er au 14 février avec Lucie Debay, Hélène Bressiant, Judith Williquet, Tibo Vandenborre, Frances Soetens Sur un coup de tête, Freddie, 25 ans, Grand Prix, Festival de Bruxelles, Prix GNCR, FID Marseille retourne pour la première fois en qFantaisie pas du tout équestre Un père et sa fille. Les pudeurs. Les Corée du Sud, où elle est née. La secrets. Ce qu’un adulte ne dit pas. jeune femme se lance avec fougue à Avant-première en présence du réalisateur le 5 février Ce qu’un enfant ne comprend pas, ne la recherche de ses origines dans ce puis du 22 au 28 février voit pas. Plus qu’une intrigue, c’est pays qui lui est étranger, faisant une situation, une relation que déroule basculer sa vie dans des directions Vu le titre du film, nous allons avoir du qu’instaure Claude Schmitz ajoute à ce sentiment. Aftersun. Un morceau de mémoire - nouvelles et inattendues. Mais c’est aussi, lorsque l’on s’abandonne à ce mal à vous le cacher : Lucie qui, chez d’autobiographie sans doute, en tout jeu-là, un vrai plaisir qui donne non seulement la sa grand-mère, profite de la douceur cas pour partie - qu’un plan furtif “Le récit se fait ample, au long cours, pour certitude de passer un moment unique mais aussi estivale avec sa fille, met son armure, au début du film – une femme dont on espérer capter des tremblements. Il se reprend la jubilation de se dire que l’on peut échapper à part pour exercer son métier d’actrice, toutes les habitudes du récit cinématographique... comprend qu’elle est l’enfant devenue en permanence, un fil toujours recommencé, qui pour bientôt perdre son cheval, celui adulte – nous dit qu’il s’agit d’une se déroule en se cassant. La vie comme quelque avec lequel elle doit jouer... Pour autant, et c’est également son prix, le film chose qui n’en finit pas de se boucler, de se histoire personnelle qu’une réalisatrice de Claude Schmitz n’est pas qu’une divagation chercher un mot de la fin, une résolution possible, peut enfin porter à l’écran pour alors que c’est la transformation qui compte, Drôle de situation et surtout drôle d’intrigue sans fond, sans subtiles interrogations. Il parle, pour un film singulier, insaisissablement de côté, bien évidemment, du métier d’actrice, de ce que raconter ce qu’elle n’a pas compris, le passage de ses étapes, la circulation et la qui nous demande d’abandonner nos habitudes – veut dire “tenir un rôle”, du trouble qui peut vu, mais qu’elle a vécu intensément. répétition des signes et marques qu’elle laisse. ne cherchez pas une narration classique avec accompagner celle qui l’exerce lorsqu’elle passe Un film doit ouvrir des espaces pour que les de grands rebondissements, des “caractères” à (elle erre ?) de personnages en personnages. Aftersun est donc tout autant le récit anecdotique choses s’y précipitent, s’y resserrent. Retour à la psychologie affirmée – pour passer du temps Mais, dépassant le cas particulier de cette de petits moments partagés par un père et sa Séoul est un des plus beaux films que nous ayons avec des personnages réels, bien réels, mais en profession, Lucie perd son cheval dessine fille, le temps d’un été, dans un hôtel au soleil, vus cette année.” même temps réellement décalés. également le portrait d’une mère prise dans le que le portrait en creux d’un homme qui a voulu Libération dilemme que l’on fait peser sur elle : être auprès protéger sa fille de ses blessures personnelles. Incongru, adepte du coq à l’âne et des situations de sa fille ou devoir la laisser pour aller travailler. C’est aussi l’hommage - émouvant, sensible - improbables jouées avec le plus grand sérieux, Et puis, plus largement, il interroge sur ce qui qu’une jeune femme devenue cinéaste veut rendre Lucie perd son cheval fait partie de ces films qui compose la personnalité de chaque individu dans à son père dont elle garde le souvenir ému en se nous invitent, en n’ayant pas peur de nous la difficulté à mener toutes les vies que l’on demandant si elle l’a un jour véritablement connu. désarçonner (sans jeu de mots !), à emprunter, voudrait mener... Et comme toutes les histoires de parents et de la plus simple des manières, des chemins d’enfants, celle-ci résonne de manière universelle buissonniers qui semblent avoir été dessinés par Dimanche 5 février à 16h, en avant-première : en chacun de nous, sans qu’il soit exactement quelques cantonniers ayant le goût de l’absurde. Lucie perd son cheval suivi d’une rencontre avec possible d’expliquer la manière souterraine dont C’est évidemment déroutant, et le faux rythme son réalisateur, Claude Schmitz elle nous touche...
Ciné club des Beaux-Arts #7 Ciné club des Beaux-Arts #8 Paris, Texas Bully de Wim Wenders de Larry Clark Allemagne/États-Unis, 1984, couleur, VOSTF, 2h25 États-Unis, 2001, couleur, VOSTF, 1h51 avec Nastassia Kinski, Dean Stockwell, avec Brad Renfro, Nick Stahl, Rachel Miner, Harry Dean Stanton, Aurore Clément Leo Fitzpatrick qPalme d’or, Festival de Cannes 1984 interdit aux moins de 16 ans Zombi Child séance unique jeudi 2 février à 20h30 qFilm culte de Bertrand Bonello France, 2019, couleur, 1h43 séance unique jeudi 16 février à 20h30 avec Louise Labeque, Wislanda Louimat, Adilé David, Ninon François Au milieu du désert texan, Travis, Quinzaine des réalisateurs, Festival de Cannes 2019 un homme que l’on croyait mort, “Larry Clark retrouve la veine de Kids, qEn partenariat avec le Grand Café réapparaît. Harassé, il s’évanouit... c’est-à-dire l’univers des slackers, séance unique jeudi 9 février à 20h30 ces ados blancs appartenant à “Wim Wenders, c’est la rencontre entre l’Europe la bourgeoisie américaine moyenne se En réponse à la deuxième conférence d’Ilan Haïti, 1962. Un homme est ramené et l’Amérique du Nord, celle de L’ami américain ou comportant comme d’authentiques Michel, “Mythes africains et espaces de résistance d’Alice dans les villes, d’abord. Puis, et surtout, d’entre les morts pour être envoyé voyous dépravés. Le scénario s’inspire dans l’archipel de la Caraïbe”, nous vous celle de Paris, Texas, où le cinéaste allemand a de force dans l’enfer des plantations d’un fait divers, une histoire de proposons de découvrir ou redécouvrir le film de renoué avec la tradition des grands espaces, de canne à sucre. vengeance sordide qui valut une mort Bertrand Bonello réalisé il y a quatre ans, Zombi la clé alors manquante de son Amérique idéalisée. 55 ans plus tard, au prestigieux Child, dans lequel le cinéaste ouvre deux espaces Pas pour ce qu’elle a de rêve mais peut-être sauvage à la victime et la prison à vie pensionnat de la Légion d’honneur à (Haïti et Paris) et deux temporalités (1962 et plutôt pour ce qu’elle a d’absence : l’absence de ou la chaise électrique aux coupables Saint-Denis, une adolescente 2017) pour entamer une réflexion sur l’histoire vie dans les paysages grandioses du désert, […]. et l’esclavage à travers la pratique, consciente haïtienne confie à ses nouvelles amies l’absence de repères pour un fils dont les parents ou rémanente, du vaudou. disparaissent, l’absence de compréhension entre « Je me définis comme un moraliste et les gens se le secret qui hante sa famille. des gens qui s’aiment, mais qui se font du mal [...]. moquent de moi, mais je le jure devant Dieu », dit Elle est loin de se douter que ces Zombi Child s’inspire de la vie de Clairvius Narcisse, Découvrir ou revoir Paris, Texas, c’est emprunter Larry Clark. Il y a dans son cinéma une tension mystères vont persuader l’une d’entre un Haïtien drogué qui aurait vagabondé en tant ce pont qui lie légendes américaines et regard fétichiste entre, d’une part, la fascination elles, en proie à un chagrin d’amour, que zombi et esclave après avoir été déclaré européen avec, quelque part entre les deux, tout qu’exercent sur lui les corps, les attitudes et le à commettre l’irréparable. mort en 1962. Mais surtout, délaissant la figure ce que le cinéma peut dire d’indicible, en deux parler des teenagers et, de l’autre, la conscience du zombie (avec un “e”) à laquelle nous a habitués heures trente d’intensité visuelle comme Wim que cet attrait est dévoré de l’intérieur par Le Grand Café organise chaque année, en le cinéma de genre, il revient à la réalité, Wenders en a le secret. Avec, en prime, sa magie le feu d’un gâchis imminent. La jouissance de partenariat avec l’école des Beaux-Arts, un cycle étymologique et symbolique, du zombi (le vrai, des couleurs, qui rend le bleu du ciel, la lumière Clark, le malaise du spectateur et la déchéance de conférences d’histoire de l’art. Cette saison sans “e”) : une histoire de vaudou haïtien d’où verte d’une clinique, et le rose du pull de des personnages sont étroitement intriqués et 2022-2023 se décline également sous forme de l’horreur sanguinolente et la débauche d’effets Nastassja Kinski, inoubliables.” réversibles. Le trip, l’orgasme, se payent en projections de films ! Les séances alternent spéciaux sont absentes mais où il est question, retour d’une descente ; le rideau de fumée du Claire Beghin, Vogue entre conférences à Bain Public, menées par Ilan de manière subtile et riche, de la puissance de fun se dissipe et laisse place à la vision effarée Michel, et projections de films au Cinéma Jacques rites ancestraux et de la façon dont ils ont pris d’une nuit marécageuse, sur laquelle Thurston Tati. Le thème du cycle, “Autres Tropiques”, place dans l’histoire coloniale. Moore, des Sonic Youth, a plaqué ses larsens de évoque le développement des scènes artistiques Jugement dernier.” du Brésil et des Caraïbes aux XXe et XXIe siècles, Didier Péron, Libération au regard des traces laissées par plusieurs siècles de colonisation européenne.
La Famille Asada La Grande Magie de Ryôta Nakano de Noémie Lvovsky Japon, 2023, couleur, VOSTF, 2h07 France, 2023, couleur, 1h50 avec Haru Kuroki, Kazunari Ninomiya, Masaki Suda, avec Denis Podalydès, Sergi López, Satoshi Tsumabuki Noémie Lvovsky, Judith Chemla, François Morel, qFilm de famille et d’hurluberlus rêveurs Damien Bonnard, Rebecca Marder du 1 er au 15 février et le 24 février qSortie nationale Le Retour des hirondelles du 8 au 28 février de Li Ruijun Chine, 2023, couleur, VOSTF, 2h13 Cela commence par une veillée funéraire : avec Wu Renlin, Hai Qing celle du père. Mais étrangement, La France des années 1920. Un luxueux qSortie nationale la voix-off du fils ne parle pas de hôtel de bord de mer, lieu de vacances du 8 au 28 février la douleur de la disparition mais pour des pensionnaires aisés. C’est de la passion de son frère pour la là qu’une troupe itinérante arrive avec son spectacle de magie : animation Dans une Chine rurale que des Simple et plein d’humanité, refusant le photographie qui a entraîné ses parents potentats locaux avides de gains spectaculaire pour porter un regard quasi et lui dans une drôle d’aventure... bienvenue et accueillie avec amusement. documentaire et surtout respectueux, Le prestidigitateur commence, invite rapides détruisent à petit feu, Le ton est donné, toujours un peu à Le Retour des hirondelles est une chronique une femme à entrer dans la boîte un vieux garçon, une vieille fille, deux côté de ce à quoi on s’attend : Ryôta attentive qui mêle avec délicatesse l’histoire magique où elle va disparaître... Et êtres, si ce n’est méprisés par leurs Nakano nous offre bien un film de d’un couple par arrangement et celle d’un pays, elle disparaît pour de bon... Ou plutôt familles, en tout cas vus de manière ou plutôt d’un espace de ce pays – le monde famille – une famille joyeusement en profite pour prendre la poudre embarrassante comme des poids dont rural – en pleine mutation, ou plutôt en pleine attachante et complice – mais il le fait d’escampette... il faut se défaire, sont mariés de force. déperdition. en en choisissant une qui s’invente Timides, habitués à être au service plusieurs vies et n’est jamais Fantaisie qui séduit immédiatement par le charme des autres, il et elle vont apprendre Toujours à la bonne distance et d’une grande exactement là où elle semble être. de sa reconstitution d’une France début de justesse dans sa manière de porter à l’écran les à se connaître, à agir l’un pour siècle, La Grande Magie se plait d’abord à décliner faits, les gestes et les individus, Li Ruijun La Famille Asada est inspiré de deux livres de l’autre et à avancer ensemble. Ma et son vaudeville avec mari jaloux et épouse volage, accompagne plus qu’il ne regarde ses deux photographies signées Masashi Asada. Le premier Guijin aiment leur terre, aiment en le tout joué avec un plaisir communicatif. Puis, personnages, avec une tendresse évidente, une met en scène les membres de sa propre famille prendre soin et sont aussi plein à la disparition de l’Infidèle, le film invente une vraie proximité et une attachante complicité. s’amusant à jouer des personnages. Le second... d’humanité et de bienveillance : le sort situation malicieuse que l’on se gardera de vous Sorte de fresque du quotidien ou de récit nous ne vous en dirons rien pour vous laisser révéler tant la surprise est réjouissante. qui les a liés va leur permettre de intimiste qui raconte en creux la grande histoire, la surprise de découvrir ce qui le compose, entre Alors, tout en gardant sa fantaisie et en jouant tisser leur propre chemin... celle de tout un pays, Le Retour des hirondelles joie de vivre et émotion. continuellement avec elle, La Grande Magie se séduit autant pour le portrait et le parcours de Car, fantaisiste mais sachant aussi être grave, révèle, si ce n’est plus grave, en tout cas plus C’est un film que l’on avait repéré il y a un an, au ce couple aussi singulier qu’universel, que pour centré sur des personnages truculents mais porté profond. Et Noémie Lvovksy nous entraîne dans Festival de Berlin. C’est la quatrième réalisation ce qu’il nous révèle de l’évolution d’une Chine que également par le plaisir d’une narration malicieuse, un jeu, une sarabande, un spectacle léger qui d’un cinéaste chinois inconnu en France et l’on l’on connaît si peu et qui, de la même manière, ce film qui nous révèle un cinéaste sait être drôle parle de l’amour, des illusions face à la vie, des craignait que, une fois de plus, ce film ne parvienne rappelle la réalité de bien d’autres pays et prend et joueur autant que se faire bouleversant, chemins que l’on a pris, de ceux que l’on voudrait pas sur nos écrans. C’est dire le plaisir de sa donc une valeur universelle. avec une infinie délicatesse. Et le tout en nous prendre, des choses qui comptent et que l’on sortie, même un an après, et celui de pouvoir vous faisant partager un optimisme à toute épreuve. ne sait pas forcément voir lorsqu’on les vit... le présenter.
“Le 6 juillet 2011 s’est éteint un artiste de Rétrospective Uski Roti Duvidha (Le Dilemme) 66 ans, Mani Kaul, grand cinéaste et opiniâtre de Mani Kaul de Mani Kaul réformateur, dont aucun film n’avait connu de Mani Kaul distribution en France. Onze ans après, la lacune est enfin comblée par quatre longs métrages Inde, 1969, noir et blanc, VOSTF, 1h50 avec Gurdeep Singh, Garima, Richa Vyas, Inde, 1973, couleur, VOSTF, 1h22 avec Raïssa Padamsee, Ravi Menon Savita Bajaj qRétrospective Mani Kaul qui vont permettre aux spectateurs d’aborder C’est un moment rare que nous permet ce continent étrange et imposant, ne ressemblant qRétrospective Mani Kaul 13, 16 et 25 février de vivre ED Distribution : celui de la à rien d’identifié dans le cinéma indien. 7, 11 et 21 février découverte d’un cinéaste passionnant Un homme doit laisser son épouse pour partir dont on ignorait tout, ou presque. Il y a, dans l’oeuvre de Mani Kaul, un mystère : la Chauffeur de car, Sucha Singh sillonne les routes à la ville s’occuper du commerce familial. En son splendeur altière d’un cinéma qui s’invente comme poussiéreuses de la campagne du Pendjab, tandis absence, un fantôme tombe amoureux de la jeune une écriture autonome, ne devant rien, ou si peu, Mani Kaul avait été sélectionné dans que Balo, sa femme, passe de longues heures à femme, prend l’apparence de son mari et vit à la dramaturgie classique. Né en 1944 au quelques festivals en Occident (dont à l’attendre à l’arrêt de car avec son déjeuner. avec elle... Rajasthan, l’homme fut à bonne école en étudiant Cannes), mais aucun de ses films n’était Mais Sucha Singh la néglige... au Film and Television Institute of India, où il Premier film en couleur de Mani Kaul, Duvidha sorti en salles en France. Plus de dix ans reçut l’enseignement du plus anticonformiste des Sous des allures de documentaire déconstruit bascule dans le merveilleux en s’appuyant sur des après sa mort, quatre de ses oeuvres nous cinéastes bengalis, Ritwik Ghatak. Après une sur le quotidien des villageois vu à travers le éléments stylistiques extrêmement simples : parviennent enfin... et l’on ne manquera poignée de courts métrages, Mani Kaul signe son regard de Balo, Uski Roti impose un thème le montage qui nous glisse hors du drame et une pas de savourer cette improbable premier long, Uski Roti (1969), qui l’impose central du cinéma de Mani Kaul : la condition des sorte de fête des couleurs, notamment les révélation posthume. d’emblée comme l’une des principales figures du femmes vouées à attendre. ocres et les pourpres. « cinéma parallèle », la nouvelle vague indienne. Cinéaste exigeant, jouant avec les Dès ce premier film se manifeste une seconde formes, imposant la contemplation comme Un jour avant la saison Nazar (Le Regard) influence, cette fois plus exogène : celle de l’expérimentation, Mani Kaul a pourtant Robert Bresson, reconnaissable au dépouillement des pluies de Mani Kaul été repéré très tôt après la fin de ses du jeu d’acteur et à cette fameuse diction Inde, 1990, couleur, VOSTF, 1h24 de Mani Kaul études de cinéma avec Uski Roti (1969) et « blanche » qui confine à l’abstraction. « Abstrait » : avec Shambhavi Kaul, Shekhar Kapur, Surekha Sikri Inde, 1971, noir et blanc, VOSTF, 1h54 surtout Un jour avant la saison des pluies le mot est lâché, qui définit la modernité du qRétrospective Mani Kaul avec Rekha Sabnis, Arun Khopkar, Om Shivpuri (1971) avant d’impressionner durablement, cinéma de Kaul, et sa difficulté propre, son qRétrospective Mani Kaul 4, 9 et 22 février en 1973, avec Duvidha (Le Dilemme). hermétisme au sens magique du terme, les plans Mais la très faible diffusion, à l’époque, s’associant moins, ici, selon une logique narrative 3, 19 et 28 février que plastique, comme autant de touches sur Adaptation de La Douce de Dostoïevski (dont du cinéma venu d’Asie ne lui permet pas une toile.” Bresson avait tiré Une femme douce), Nazar d’obtenir la reconnaissance que lui promet Adaptation d’une célèbre pièce signée Mohan plonge dans le cerveau d’un homme qui a tant pourtant l’accueil de ces premiers films. Mathieu Macheret, Le Monde Rakesh, grand nom du théâtre hindi moderne, voulu posséder sa femme qu’il ne s’est pas rendu ce film conte, dans une modeste cabane de compte que c’est elle qui va le posséder en l’Himalaya, l’amour d’une jeune fille pauvre pour La rétrospective que nous offre ED manifestant des signes d’indépendance... Lundi 13 février à 20h30, un rendez-vous le grand poète sanskrit Kâlidâsa qu’elle va Distribution nous permet de revenir vers très spécial avec celui à qui nous devons devoir laisser partir pour la cour royale de Film labyrinthique oscillant entre souvenirs, ces trois oeuvres fondatrices et la découverte de Mani Kaul : Manuel Attali, Chandragupta. imagination voire hallucination et perception fondamentales, ici complétées par le plus de la société ED Distribution, viendra trouble du réel, c’est une oeuvre aussi mentale (Mélo)drame faisant entendre le texte magnifique tardif Nazar (1990), adaptation d’une que physique, froide que virtuose. dialoguer avec nous à l’issue de la projection de Rakesh, ce film impressionne par ses cadres et nouvelle de Dostoïevski de Duvidha. L’occasion aussi de partager la rigueur de la direction d’acteurs aux postures l’enthousiasme d’un découvreur de films ! stylisées.
Emmett Till Pompon Ours, petites balades de Chinonye Chukwu et grandes aventures États-Unis, 2023, couleur, VOSTF, 2h12 de Matthieu Gaillard avec Danielle Deadwyler, Jalyn Hall, France, 2022, couleur, 35’ Whoopi Goldberg qLes États-Unis face à leur histoire qDès 4 ans La Femme de Tchaïkovski du 22 au 28 février du 1er au 14 février de Kirill Serebrennikov Russie, 2023, couleur, VOSTF, 2h23 Une nouvelle journée se lève sur la forêt et avec Alena Mikhailova, Odin Biron Dans les États-Unis des années 1950, Pompon s’interroge... Que va-t-il bien pouvoir En compétition officielle au Festival de Cannes Emmett Till est un adolescent noir de faire aujourd’hui ? Écrire un poème, fabriquer qSortie nationale 14 ans vivant à Chicago. Passant une une constellation, partir à la recherche d’un du 15 au 28 février semaine dans le Mississippi, il découvre petit frère ou bien sur les traces du mystérieux la ségrégation la plus violente, mais Zarbidule... ? peut être vue comme un regard impitoyable sur sans en comprendre l’importance et Au départ, c’est un coup de foudre. le couple bourreau /victime où aucun des deux la gravité. Quand un jour, il dit à une Antonina Milioukova rencontre Piotr n’est épargné, à moins qu’il ne s’agisse d’une épicière qu’elle ressemble à une actrice Tchaïkovski dans un salon mondain et allégorie sur le peuple russe aliéné à un pouvoir sans savoir qu’un Noir ne peut pas en tombe éperdument amoureuse. tyrannique qui n’a eu de cesse de l’asservir. s’adresser ainsi à une Blanche, il est Pour l’approcher, elle s’inscrit au entraîné dans une spirale de violence conservatoire où il enseigne et a tôt “Je voulais, nous dit le réalisateur, faire un qui va l’emporter... fait de lui déclarer son amour en thriller psychologique, car le rapport qu’Antonina affirmant qu’elle veut à tout prix a envers son mari change profondément. Le destin Récit d’une histoire vraie qui illustre une fois de de cette femme est affreux : aussi incroyable être sa femme et rien d’autre. plus les violences inouïes subies par la communauté que cela paraisse, elle se retrouve dans des Tchaïkovski a d’abord peur et repousse noire aux États-Unis et l’impunité que se sont situations terribles et traumatisantes. C’est octroyée les Blancs, Emmett Till revient à l’origine les ardeurs de la jeune femme avant aussi pour cela qu’on voisine avec le film de d’une affaire qui, même si elle s’est soldée par de lui proposer un mariage sans genre, mais c’est un film sur l’amour. Je voulais un scandale judiciaire sans nom, a été importante Louise et la légende une passion qu’il se sent incapable faire un film sur un amour comme celui-ci.” dans la lutte pour les droits civiques. d’éprouver. Antonina accepte, ne du serpent à plumes Ce qui est certain, c’est que le cinéaste ne de Hefang Wei comprenant sans doute pas qu’elle Chinoye Chukwu porte à l’écran, avec beaucoup cache pas un seul instant son propos : le film France, 2023, couleur, 44’ s’engage alors dans un pacte de pure d’attention et de détermination, cette histoire convenance sociale dont elle ne s’ouvre sur les funérailles de Tchaïkovski, au qui fait froid dans le dos. Soucieuse de la qualité qDès 5 ans cours desquelles le compositeur “ressuscite” de sa reconstitution, la réalisatrice nigériane du 22 au 28 février (et du 1er au 7 mars) pourra se satisfaire... pour dire à sa femme à quel point il la hait. rappelle à la mémoire collective le corps meurtri Le ton est donné et Kirill Serebrennikov peut d’un jeune adolescent, parlant pour l’histoire - Ceci est la situation, le résumé d’une histoire qui remonter le temps et nous entraîner dans un film Louise, petite française de 9 ans, vient d’emménager une histoire qui n’est pas loin de nous dans le a existé mais avec laquelle Kirill Serebrennikov fiévreux, magistral, sûr de sa puissance et du avec sa famille à Mexico, mais elle a du mal à s’y temps - mais aussi pour l’avenir, comme un appel peut prendre des libertés tout en revendiquant tourbillon de passions et de non-passions qu’il faire et trouve un réconfort salvateur auprès de à notre vigilance. l’authenticité de la quasi-totalité des répliques. soulève et interroge. Remarquablement servi son lézard adoré, Keza. Lorsque celui-ci s’échappe, Car le réalisateur est surtout intéressé de porter par un duo d’interprètes habités, il signe une il entraîne Louise vers d’incroyables aventures à l’écran une relation pour le moins houleuse qui fresque intime qui éblouit et bouscule. à la découverte du Mexique et de ses habitants.
Festival Télérama Dounia et la princesse d’Alep Titina Piro Piro Enfants 2023 de Marya Zarif et André Kadi de Kajsa Næss de Min Sung Ah et Baek Miyoung Québec/France, 2023, couleur, 1h13 Norvège/Belgique, 2023, couleur, 1h30 Corée du Sud, 2023, dessin traditionnel, du 8 au 28 février Festival d’Annecy Festival d’Annecy sans dialogues, 40’ qDès 6 ans qDès 6-8 ans qDès 3 ans Du 8 au 28 février se tiendra la 6e édition du Festival Cinéma Télérama Enfants, dans plus de du 8 au 21 février du 15 au 28 février du 8 au 28 février 200 cinémas Art et Essai dans toute la France, dont le Cinéma Jacques Tati. lnspiré à la réalisatrice Marya Zarif Umberto Nobile, ingénieur aéronautique Un ensemble de 6 films d’animation poétiques L’occasion de découvrir ou redécouvrir 5 films et sensibles où le talent de deux jeunes (qui l’a cosigné avec André Kadi) par sa italien et concepteur de dirigeables, ou programmes de courts métrages pour tous réalisatrices sud coréennes, Baek Miyoung et Min propre expérience et celle de ses mène une vie tranquille avec sa chienne les enfants à partir de 3 ans, dont une avant- Sung-Ah, dévoile des univers aux couleurs pastel compatriotes, Dounia et la princesse bien-aimée Titina, qui l’a charmé au première, au tarif de 3,50€ la séance avec le et chaleureuses. Des petits oiseaux tissent le Pass Télérama ou 4€ les p’tits Tati ! d’Alep se présente comme un double point qu’il l’a recueillie alors qu’elle lien entre ces films, dans lesquels on partage des hommage. C’est d’abord un conte vivait à la dure dans les rues de Rome. instants de tendresse et d’humour. oriental qui célèbre merveilleusement Un jour, le célébrissime explorateur la culture levantine (son multi- norvégien Roald Amundsen le contacte culturalisme, sa gastronomie, sa et lui commande un dirigeable pour langue). Mais c’est aussi un récit qui aller conquérir le pôle Nord. Nobile aborde les expériences douloureuses saisit l’occasion d’entrer dans du deuil, de la guerre (en l’occurrence l’histoire. Il emmène Titina avec lui, celle qui a déchiré la Syrie) et de et l’improbable trio part en expédition l’exil. vers le dernier endroit à découvrir sur la Terre. C’est tout le talent des cinéastes d’avoir réussi à nouer ensemble ces deux fils pour se placer à Titina raconte l’histoire aussi divertissante que hauteur d’enfant sans jamais s’abêtir. Grâce à passionnante d’un voyage d’exploration presque son attachante héroïne, pleine de vie et de malice, oublié : la conquête du pôle Nord en dirigeable en Ernest et Célestine, grâce à l’utilisation de la magie et du merveilleux, 1926. Drôle et charmant, le film fait revivre des À vol d’oiseaux le voyage en Charabie Dounia et la princesse d’Alep permet d’évoquer aventures absurdes et des émotions humaines, de Charlie Belin, Gabriel Hénot Lefèvre, Emily Worms des sujets peu abordés dans le cinéma et la vues à travers les yeux du petit terrier Titina. France, 2023, couleur, 57’ de Julien Chheng et Jean-Christophe Roger France, 2022, couleur, 1h30 littérature pour enfants, tout en ouvrant les Inspiré de faits réels, ce film est une leçon qDès 6 ans enfants aux trésors d’une culture multi-séculaire. d’histoire passionnante ! La chienne Titina a mené qDès 5 ans Avant-première le 22 février une vie hors du commun, passant d’une existence Du 8 au 21 février difficile dans les ruelles de Rome à un vol en dirigeable avec vue imprenable sur le pôle Nord. À vol d’oiseaux rassemble trois courts métrages C’est un récit étonnant, plein de suspense et d’animation délicats et sensibles. Un programme Ernest et Célestine retournent au pays d'Ernest, d’humour, souligné aussi par de belles images comme une parenthèse de douceur, un pur moment la Charabie, pour faire réparer son précieux d’archives. de bonheur, aérien, à la fin duquel on se sent violon cassé. Ils découvrent alors que la musique pousser des ailes ! est bannie dans tout le pays depuis plusieurs années. Pour nos deux héros, il est impensable de Mercredi 22 février à 16h, en avant-première : vivre sans musique ! À vol d’oiseaux suivi d’un goûter
Informations pratiques tarifs plein 6,50€ réduit 5,50€ carte 6 entrées 30€ valable 6 mois séances P’tits Tati 4€ moins de 18 ans 4€ tarif réduit : pass Le Théâtre, jeune de -25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, À voir abonné des cinémas Pax au Pouliguen et Atlantic le mois prochain (sous réserve) à La Turballe, UIA, AVF accès /contact The Fabelmans Cinéma Jacques Tati Agora 1901 de Steven Spielberg 2bis avenue Albert de Mun BP 150 - 44603 Saint-Nazaire Cedex El Agua www.letheatre-saintnazaire.fr/films-de-la-semaine de Elena Lopez Riera billetterie /séances scolaires Charlotte Berthet-Garnier et Maëlle Péan 02 40 53 69 63 Music cinema@letheatre-saintnazaire.fr de Angela Schanelec projection /cabine Antoine Ledroit, Agnès Rolland et Céline Soulodre Goutte d’or de Clément Cogitore programmation Jeune Public du Cinéma Maëlle Péan maelle.pean@letheatre-saintnazaire.fr La Romancière, le film et le heureux hasard direction et programmation du Cinéma de Hong Sang-soo Jean-Jacques Ruttner jean-jacques.ruttner@letheatre-saintnazaire.fr Rétrospective direction de la Scène nationale Béatrice Hanin David Lynch Salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, Recherche et Découverte et Jeune public. Boucle à induction magnétique pour les personnes malentendantes, rampe d’accès pour les personnes à mobilité réduite, système Fidélio pour les personnes malvoyantes. Attention, les séances commencent à l’heure ! L’accueil cinéma est ouvert une demi-heure avant les séances. Conception graphique : Atelier ter Bekke & Behage Impression : Média-Graphic, Rennes
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