4 Protection phytosanitaire - AGRIDEA
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
No 1 / avril 2018 Bulletin de la vulgarisation en milieu rural 4 Protection phytosanitaire un défi pour le secteur agroalimentaire 6 8 Organisateur de présentation pour une présentation claire Webinaires et convaincante à l’essai
nu u e ng i e ev te dM iinn Poe m 60 ans d’AGRIDEA Chères lectrices, chers lecteurs, Cette année, AGRIDEA fête ses 60 ans et, en l’honneur de ce jubilé, orga- nise notamment l’action « AGRIDEA – rich in talent » et l’assemblée des délégués anniversaire du 29 juin 2018 à Soleure. Je suis ravi de constater l’excellent démarrage de l’action anniversaire, ainsi que la motivation des collaboratrices et collaborateurs engagés dans cette mission. Les contacts directs que nous entretenons avec vous, cher-e-s client-e-s et partenaires, sont très satisfaisants et révèlent qu’AGRIDEA et ses nombreux talents sont très appréciés. Je vous en remercie chaleureusement ! Si vous n’avez pas encore profité de nos offres anniversaire, je vous recommande de consulter sans attendre la page url.agridea.ch/60ans. A cette occasion, je vous propose une brève rétrospective (voir aussi e-agil 3/2017) : au milieu du XXe siècle, le climat économique tendu a poussé des personnalités de Suisse alémanique et de Suisse romande à s’engager en faveur de la vulgarisation agricole. Les premiers groupes de vulgarisa- tion ont vu le jour en 1954. Le Conseil fédéral, reconnaissant leur grande utilité, a approuvé en 1958 la fondation d’une centrale nationale. Le 6 juin 1958, l’assemblée constitutive de l’« Association suisse pour l’encourage- ment du conseil d’exploitation en agriculture » (ASCA) s’est réunie à Berne. Depuis lors, la vulgarisation fait partie des outils de la politique agricole et constitue une mesure d’accompagnement des processus d’adaptation du secteur, basée sur la loi sur l’agriculture. Le financement de l’ASCA par la Confédération et les cantons a réguliè- rement fait l’objet de débats qu’il s’agisse de l’allocation de subventions salariales, à l’attribution de mandats de prestations. Les mandats pour des clients externes ont aussi pris de l’importance et constituent aujourd’hui plus de 50% du chiffre d’affaires. En 2006, les statuts de l’ASCA ont été modernisés et, parallèlement, l’association a été renommée «AGRIDEA». Le 1er janvier 2011, les bureaux d’AGRIDEA de Lausanne et de Lindau ont fusionné et sont désormais réunis sous une même direction. Parmi les engagements actuels d’AGRIDEA figure, entre autres, le plan d’action Produits phytosanitaires (voir pages 4 et 5). En effet, AGRIDEA coordonne les activités, développe de nouveaux concepts en collaboration avec ses partenaires, diffuse les connaissances actuelles et apporte son soutien aux cantons et aux acteurs du secteur pour l’application des me- sures. Les autres tâches et sujets importants sont, par exemple, les antibio- tiques, le climat, la numérisation, la politique agricole et la valeur ajoutée. Pour rester au fait des tendances, AGRIDEA ne cesse d’évoluer. Actuelle- ment, des groupes de travail se penchent sur une réorientation prévue dès 2020. AGRIDEA se donne ainsi les moyens de faire face aux défis futurs. Dans cette optique, réjouissons-nous des soixante prochaines années de collaboration fructueuse ! Ulrich Ryser, directeur 2
li tés tua Ac Nouvelles des cantons Grangeneuve FR «AGRIDEA – rich in talent» Le projet «ReLait» pour moins d’antibiotiques L’action anniversaire « AGRIDEA – rich in en élevage laitier est né de l’initiative de pro- talent » suscite un vif intérêt. Un bon tiers des ducteurs du canton Fribourg. Il vise à répondre à activités ont été attribuées, les premiers évé- la question suivante : quelles sont les pistes pour nements ont déjà eu lieu et les autres sont optimiser la santé du troupeau tout en réduisant fixés. Si vous n’avez pas encore profité de le recours aux antibiotiques ? Soixante élevages nos offres, consultez sans attendre la page sont d’ores et déjà engagés dans la démarche Internet dédiée à notre jubilé : url.agridea. et cent exploitations supplémentaires sont invi- ch/60ans. tées à la rejoindre. Le projet repose sur la mise Notre collaboratrice Simone Hunziker a déjà en place de stratégies de diminution des antibi- pu organiser l’activité « Conseils pour amé- otiques sur les exploitations (stratégies de pré- nager sa cuisine ». Elle témoigne avoir passé ventions et de traitements ciblés). Les productri- un moment intéressant. La jeune famille ces et producteurs sont accompagné-e-s dans qu’elle a aidée, qui se lance bientôt dans la leurs démarches par la mise en réseau des infor- construction d’une maison, avait notamment mations relatives aux traitements (informations besoin de conseils avisés en matière de sécu- anonymisées), par des échanges entre les par- rité pour l’aménagement de sa cuisine. Quant ticipant-e-s et par un conseil spécifique. Le but à Simone Hunziker, elle a apprécié de sortir est de parvenir à une diminution d’utilisation de de son bureau et de bénéficier d’une vision 30% dans les élevages participants. Le projet est concrète des conditions et des besoins. Elle a, piloté par l’Institut Agricole de Grangeneuve et d’une part, pu s’inspirer de son expérience en reçoit le soutien financier de la Confédération. tant qu’agricultrice, mère de trois enfants et gestionnaire en intendance et, d’autre part, elle a recueilli lors de cette rencontre de nom- Projet ReLait breuses idées pour son travail chez AGRIDEA. Contact : jean-charles.philipona@fr.ch Une expérience dont tout le monde est sorti gagnant ! Service de conseil du programme Ressources De la part du Forum La Vulg Suisse (FVS) Vous souhaitez élaborer un projet Ressources Cette année, AGRIDEA fête ses soixante ans et vous avez des questions à ce sujet ? Ou d’existence et d’activité et organise no- vous avez une idée et ne savez pas par où tamment une assemblée des délégués en commencer ? Peut-être avez-vous également l’honneur de ce jubilé le 29 juin. Le Forum La besoin d’aide pour élaborer l’esquisse du pro- Vulg Suisse félicite AGRIDEA pour cet an- jet ou des idées de projet ? Alors, vous êtes à niversaire ainsi que pour ses services et ses la bonne adresse. Au début de l’année, nous contributions en faveur du système de con- avons mis sur pied le service de conseil du pro- naissances agricoles et de l’agriculture suisse. gramme Ressources (projets Ressources au sens D’ici la fin de l’année 2018, la Conférence des des art. 77a et b de la LAgr). Sur mandat de directeurs cantonaux de l’agriculture (CDCA) l’Office fédéral de l’agriculture, nous conseil- et le comité d’AGRIDEA devront décider des lons les organismes, les branches ou autres grandes orientations à donner pour permet- intéressés qui souhaitent lancer un projet Res- tre un positionnement stratégique d’avenir. sources. Nous vous recommandons de prendre Le FVS souhaite bonne chance à AGRIDEA et contact avec nous dès les premières étapes de lui apporte son soutien dans cette étape qui, l’élaboration de votre projet. Nos services sont nous l’espérons, posera les jalons des soixante gratuits jusqu’à un certain montant. prochaines années. andreas.ruesch@strickhof.ch (Prés. du FVS) Contact : michel.fischler@agridea.ch 3
t t for in Po Défi protection phytosanitaire Les exigences de qualité envers les produits agricoles sont élevées. Afin de pouvoir pro- duire des denrées de qualité de manière ren- table, les exploitations PER et biologiques dépendent des produits phytosanitaires. Depuis quelques temps, l’agriculture subit de vives critiques à ce sujet. Le plan d’action Produits phytosanitaires est l’occasion de réduire le recours à ces substances conjoin- tement avec tous les acteurs du secteur Photo : Bruno Arnold, AGRIDEA agroalimentaire. Si tous tirent à la même corde, l’adaptation à des systèmes de pro- duction respectueux des ressources a une chance de réussir. Bruno Arnold, AGRIDEA Les méthodes d’analyse permettant de détecter les micropolluants (produits chimiques issus des Une aire de lavage pour pulvérisateurs conforme permet ménages ainsi que des activités industrielles et arti- un remplissage et un nettoyage plus ergonomique de sanales) dans les cours d’eau progressent sans l’équipement et réduit significativement le risque de créer cesse. Une partie de ces substances-traces provient une source de pollution ponctuelle. des produits phytosanitaires utilisés dans l’agricul- ture, ce que l’opinion publique tolère de moins nement. Ces objectifs supérieurs doivent être en moins. Cette atmosphère négative se reflète atteints au moyen d’une diversité de mesures. La aussi dans les médias, qu’il s’agisse de l’empoison- mise en œuvre de la plupart d’entre elles incombe nement des abeilles, des résidus dans les rivières aux cantons, aux différents secteurs et, surtout, suisses ou, dernièrement, du projet de fixation aux exploitations elles-mêmes. Les modifications de seuils écotoxicologiques précis. La plupart des nécessaires à apporter aux pratiques présentent de articles adoptent un ton accusateur. Ils peignent le grands défis pour les acteurs. Par ailleurs, les res- portrait d’une agriculture qui pollue l’environne- sources allouées à cette transition sont très limi- ment et empoisonne les sources. Ce tableau peu tées. Dans ces conditions, un effort coordonné et reluisant nuit à toute la branche et est à l’origine ciblé est indispensable pour atteindre les objec- des initiatives populaires pour une eau potable tifs fixés. Il faudra se concentrer sur les mesures propre ou une interdiction des pesticides. qui entraînent une amélioration concrète, que l’on peut appliquer efficacement et qui contraignent le Plan d’action Produits phytosanitaires : moins possible la production agricole. une opportunité pour l’agriculture La Confédération a reconnu la nécessité d’agir La vulgarisation agricole jouera aussi un rôle essen- dans le domaine de la protection des plantes et a tiel dans la mise en œuvre du plan d’action Pro- adopté l’année dernière le plan d’action Produits duits phytosanitaires. Elle est en contact avec les phytosanitaires. Ce dernier tente de répondre professionnels, qu’elle peut sensibiliser à la pro- à cette problématique complexe en visant trois tection des eaux et aider dans les adaptations objectifs : la protection des cultures, la protec- nécessaires. Cependant, la vulgarisation a égale- tion des humains et la protection de l’environ- ment besoin d’être soutenue. AGRIDEA, grâce à 4
sa place au sein du système de connaissances agri- Projets suisses actuels dans le domaine des coles, peut jouer un rôle essentiel dans l’échange produits phytosanitaires d’informations et la coordination des activités. Par Diverses études démontrent que les systèmes de le passé, elle a déjà participé à diverses avancées drainage polluent les eaux. Le nettoyage des pul- dans le domaine de la protection des ressources. vérisateurs dans la cour des fermes représente un Elle a notamment collaboré à des projets visant à risque sévère de constituer ce que l’on appelle des créer des aires de lavage pour les pulvérisateurs « sources de pollution ponctuelles », dans la mesure ou à promouvoir des mélanges d’engrais verts qui où l’eau de lavage se déverse directement dans permettent d’utiliser moins d’herbicides. une station d’épuration ou une conduite d’eaux pluviales. Le projet de vulgarisation portant sur les AGRIDEA analyse les conseils actuels en sources de pollution ponctuelles, élaboré par l’As- protection phytosanitaire sociation suisse pour l’équipement technique de AGRIDEA poursuit diverses approches pour l’agriculture (ASETA) et auquel AGRIDEA a colla- accompagner la modification des pratiques phy- boré, se penche sur cette question. Sur mandat tosanitaires. Le projet d’analyse des conseils en de la Confédération, l’ASETA effectue régulière- protection phytosanitaire en Suisse, soutenu par ment des tests obligatoires sur les pulvérisateurs. l’Office fédéral de l’agriculture et l’Office fédéral Grâce à ces contrôles, l’ASETA entretient une rela- de l’environnement, est au centre de son action. tion unique avec les utilisateurs de pulvérisateurs à Il a pour but d’identifier les chances et les fai- travers tout le pays. Elle met à profit ses contacts blesses du système de vulgarisation actuel. Pour pour sensibiliser et former les exploitant-e-s. La y parvenir, le point de vue des différents acteurs priorité est le lavage adéquat des pulvérisateurs. est recueilli. En outre, cette enquête examine les Depuis le début de l’année, l’aménagement d’une méthodes appliquées dans les pays voisins, afin aire de lavage peut par ailleurs faire l’objet d’aides d’intégrer leurs connaissances en la matière. En financières dans des cas précis. Quelques-unes ont début d’année, des expertes et experts issus des déjà été installées dans le cadre du projet bernois secteurs public et privé de la vulgarisation ainsi de protection des plantes. Afin de tirer profit de que du monde professionnel seront conviés à un ces expériences et de les partager avec les cercles atelier. Ensemble, ils valideront les résultats et éla- concernés, AGRIDEA organise début 2018, une boreront des recommandations pour la mise en visite suivie d’un échange de connaissances en col- œuvre dans la pratique. laboration avec le Service phytosanitaire du canton de Berne. Si la production agricole de demain veut Le principe fondamental des PER est la produc- encore pouvoir recourir à des produits auxiliaires, le tion intégrée. AGRIDEA soutient la stratégie qui monde paysan doit assumer ses responsabilités et consiste à privilégier les mesures préventives et à relever les défis qui en découlent. Les agricultrices recourir aux produits phytosanitaires uniquement et agriculteurs dépendent aussi de la préservation dans le respect du principe des seuils de tolérance. de l’environnement et la production d’aliments Malheureusement, ces principes des années 1990 sains fait leur fierté. De nouveaux systèmes de pro- sont de plus en plus souvent relégués au second duction demandant moins de produits phytosani- plan. Ce phénomène découle, d’une part, de la taires s’avèrent donc indispensables. pression croissante des coûts et, d’autre part, de la politique agricole axée davantage sur l’exécution que sur l’offre de conseils aux exploitations. La Informations : volonté d’appliquer à nouveau de façon cohérente Brochure « Rinçage correct des le principe des seuils de tolérance doit être soute- pulvérisateurs » nue par de nouvelles solutions techniques. Brochure « Remplissage et nettoyage du Grâce à son projet d’application phytosanitaire, pulvérisateur – comment procéder ? » AGRIDEA pose les jalons du développement d’ou- tils à la fois modernes et faciles à utiliser pour Brochure « Concevoir son aire de remplis- assister la prise de décision en matière de pra- sage / lavage de pulvérisateurs » tiques phytosanitaires. 5
es od M éth Une présentation claire et convaincante « Une présentation claire et convaincante : pourquoi n’est-ce pas si simple ? » Ainsi pourrions-nous traduire le titre d’un événe- ment Lunch & Learn organisé par AGRIDEA Graphique : Daniela Meyer et Corinne Sprecher et présenté par Corinne Sprecher et Daniela Meyer en novembre 2017 aux collabora- teurs de la Direction du développement et de la coopération à Berne. Daniela Meyer et Corinne Sprecher, AGRIDEA Imaginez que vous assistez à une conférence. L’intervenant-e enchaîne pendant une demi- heure des diapositives pléthoriques et vous lut- tez pour maintenir votre attention ou, sim- plement, pour garder les yeux ouverts. Cette situation vous est familière ? Vous êtes-vous ensuite déjà demandé ce que vous avez véri- L’organisateur de présentation est un outil simple et succinct tablement retenu d’une telle présentation ? Ce qui, en posant les questions importantes, aide tout un cha- que vous appliquerez dans votre quotidien ? cun à préparer une présentation. A imprimer et afficher sans attendre ! Néanmoins, nous supposons que vous avez aussi connu l’inverse : des personnes qui font d’agencer les données de manière idéale pour passer leur message de manière vivante et ins- les spectatrices et les spectateurs. Notre source pirante, réussissant ainsi à captiver votre atten- préférée est la présentation « How to avoid tion et à vous motiver. Quels sont les facteurs death by PowerPoint » (voir ci-dessous). Mal- qui produisent un tel effet ? La passion palpable gré toutes ces recommandations faciles d’accès, de l’oratrice ou de l’orateur ? La mise en page nous assistons encore trop souvent à des pré- des diapositives ? L’histoire qu’elles racontent ? sentations assommantes, qui n’ont que peu de Le lieu, l’outil de présentation ou le moment valeur pour les auditrices et les auditeurs. Pour- propice de la journée ? Peut-être un mélange de quoi ? Qu’est-ce qui nous bloque ? De bonnes tous ces paramètres. raisons doivent sûrement exister. Vous avez aussi certainement déjà connu la L’organisateur de présentation : situation où vous devez donner une présenta- un outil simple tion, mais votre travail ayant accaparé tout votre Daniela Meyer et Corinne Sprecher, toutes deux temps, vous ne trouvez finalement un moment collaboratrices d’AGRIDEA, se sont posé ces pour y réfléchir que la veille au soir. questions. Sur ce thème, elles ont dispensé deux A l’aide d’un moteur de recherche ou sur You- formations continues internes aux instructrices Tube, vous cherchez des conseils pour réussir et instructeurs d’AGRIDEA l’année dernière et, votre exposé et obtenez d’innombrables résul- en novembre, elles ont animé un événement tats. Pêle-mêle, vous tombez sur des conclusions Lunch & Learn à la Direction du développement issues des neurosciences expliquant comment et de la coopération intitulé « Une présentation le cerveau humain retient le mieux les informa- claire et convaincante : pourquoi n’est-ce pas si tions, ainsi que sur des astuces visuelles afin simple ? ». Après ces diverses expériences, elles 6
sont convaincues que la préparation est l’une o it des clés d’une intervention marquante. C’est Dr pourquoi elles ont conçu l’organisateur de pré- sentation, un outil simple et succinct qui, en Le droit expliqué par un spécialiste posant les questions importantes, aide tout un Valorisation insuffisante de preuves chacun à préparer une présentation. Il sert à remettre en question et à synthétiser les Le préposé à la protection de la nature a messages centraux d’un exposé. Un autre point dénoncé l’agriculteur A à la police, sous pré- essentiel est la passion que nous ressentons. texte qu’A aurait épandu du lisier dans une Comment puis-je exprimer mon enthousiasme zone naturelle protégée. En conséquence, le pour le sujet de ma présentation ? Ou, comment service de l’agriculture a refusé de verser à A puis-je éveiller mon intérêt, même partiel, pour la contribution à l’exploitation agricole du sol un sujet qui ne me passionne pas vraiment et pour l’année en question et lui a demandé de dont je dois parler ? Se mettre à la place de son rembourser les contributions perçues les deux public est une technique utile. Pourquoi ces per- années antérieures. L’autorité de recours a sonnes m’écoutent-elles ? Quelles réflexions et confirmé ces deux décisions. actions aimerais-je les inciter à entreprendre ? A a alors déposé un recours devant le Tribu- Quand présentation rime avec nal administratif fédéral. Il a fait valoir que la divertissement procédure pénale menée n’avait pas pu prou- Dans une situation idéale, quand nous réus- ver de faute de sa part. Dans la procédure sissons à exercer une influence positive, nous concernant la réduction des subventions, il a sommes satisfaits. Pour y parvenir, il faut toute- par ailleurs déclaré à plusieurs reprises que, fois préalablement clarifier quelle réaction nous pour épandre le lisier, il s’était fié au seul aimerions déclencher avec notre présentation. plan d’exploitation qui lui avait été fourni, Cette approche simplifie-t-elle la préparation et sur lequel le préposé à la protection de la la rend-elle plus amusante ? Espérons-le ! Vous nature avait lui-même dessiné et mesuré la pouvez par exemple imprimer l’organisateur limite d’épandage. Cette objection n’avait pas au format A3 et l’afficher dans votre bureau. été prise en compte par les instances précé- Ensuite, à chaque fois que vous devez élabo- dentes. rer un exposé, vous pouvez répondre aux ques- tions sur des post-it et composer la présentation Il a fallu l’intervention du Tribunal administra- à partir de ces éléments de base. tif fédéral, la troisième instance dans ce cas, En fin de compte, le critère le plus important pour déterminer que l’extrait du système d’in- à garder à l’esprit est qu’un exposé peut être formation géographique (SIG) et le plan d’ex- divertissant ! Après tout, l’enthousiasme est ploitation ne coïncidaient pas. Les différences contagieux. Alors, comment exprimerez-vous étaient tout à fait évidentes. Il n’était ainsi votre passion dans votre prochaine présenta- pas possible de déterminer avec exactitude tion ? Au fait, la formation continue « Une pré- où se trouvaient les limites de la zone natu- sentation claire et convaincante : pourquoi relle. Les preuves à dispositions étaient donc n’est-ce pas si simple ? » est à la disposition de insuffisantes. Le recours de A a été accepté votre organisation auprès d’AGRIDEA. et l’affaire a été renvoyée devant l’instance Contact : précédente pour être réexaminée (arrêt corinne.sprecher@agridea.ch B-4668/2016 du 14.11.2017). daniela.meyer@agridea.ch Andreas Wasserfallen Informations : wasserfallen@agrarrecht.ch Outil pour concevoir une présentation efficace Video «How to avoid death by Power- Point von David Phillips (en anglais) 7
er ang r Et Webinaires à l’essai Le numérique conquiert de plus en plus de Rétrospectivement, nous pouvons affirmer que ces domaines du quotidien. C’est une locomo- deux webinaires, dont les enregistrements sont tive à laquelle il vaut mieux s’accrocher, si accessibles librement en ligne (voir le lien ci-après l’on ne veut pas rater la correspondance sous AFAAS – PHM), ont été des réussites. Ils ont vers le futur. L’agriculture et le milieu rural permis de diffuser des informations spécialisées n’échappent pas à cette tendance. Mais que de manière simple et accessible. Nous prévoyons signifie concrètement la numérisation pour de renouveler l’expérience. A moyen terme, l’ob- une entreprise de services telle qu’AGRIDEA ? jectif est de confier l’animation des webinaires à l’AFAAS, qui suivra l’exemple de ses prédécesseurs. Olivia Hartmann et Angela Deppeler, AGRIDEA Des avantages significatifs, aussi pour les pro- Comment les possibilités offertes par le numé- jets suisses rique peuvent-elles nous permettre d’améliorer et Nous tirons des leçons des contextes internatio- d’adapter nos prestations pour plus de pertinence naux qui s’appliquent aussi à la Suisse. Parmi les et d’efficacité auprès de nos clients ? En outre, avantages majeurs figurent le gain de temps et de comment pouvons-nous en tirer davantage parti frais de déplacement, l’accès grâce à Internet et le afin de développer et perfectionner nos processus nombre théoriquement illimité de participant-e-s et opérations internes ? L’outil collaboratif Agri- pour un investissement fixe. Il ne faut toutefois pas connect constitue ici une base importante. Il crée sous-estimer le temps nécessaire à la définition du un cadre interne et externe adapté à la coopéra- concept, à l’organisation et à l’animation. La mise tion numérique. Il est également de plus en plus sur pied d’un webinaire requiert autant de temps, utilisé pour la préparation et la documentation voire plus, que la préparation d’une conférence des cours AGRIDEA. Les cours en ligne, les publi- présentielle. Pendant l’événement, une équipe de cations électroniques, les applications mobiles, trois personnes a été nécessaire pour superviser les les vidéos spécialisées et les webinaires figurent questions techniques et spécialisées ainsi que pour parmi les technologies qu’AGRIDEA explore et l’animation. Les principaux défis incluent la stabi- teste continuellement. lité de la connexion, la qualité de la transmission et la capacité de chacun à utiliser la plateforme du Deux webinaires menés avec succès webinaire. Les interactions, les échanges ouverts Une telle expérience pratique a récemment eu lieu ainsi que le réseautage entre les participant-e-s sous la forme de deux webinaires internationaux étaient limités. L’outil employé (GoToWebinar) est organisés dans le cadre du projet « Post Harvest conçu pour des conférences unidirectionnelles. Management in South-Saharan Africa (PHM) ». Pour des cours, où l’interaction est très importante, AGRIDEA a mis sur pied et animé les webinaires le recours à un webinaire ne peut donc être envi- en collaboration avec HELVETAS Swiss Intercoo- sagé que pour compléter une formation présen- peration et l’African Forum for Agricultural Advi- tielle. En Suisse, nous prévoyons dès cette année sory Services (AFAAS). Pour chacun des colloques, les premières expériences en ce sens. deux intervenants ont partagé leurs expériences Contact : en ligne, qu’un petit groupe d’experts a ensuite Animation : olivia.hartmann@agridea.ch commentées. Les participantes et participants ont Projet : angela.deppeler@agridea.ch pu poser leurs questions dans le chat. Les vingt à cinquante participant-e-s ainsi que les inter- venants se trouvaient dans sept pays différents Informations : d’Afrique de l’est, de l’ouest et du sud, tandis que HELVETAS – PHM (en anglais) les animateurs étaient en Suisse. AFAAS – PHM (en anglais) GoToWebinar 8
ts r oje P Assainissement des staphylocoques au TI Staphylococcus aureus est la principale • Indemnité d’abattage pour les animaux cause de mammite infectieuse chez les incurables. bovins laitiers et génère des pertes finan- La maladie n’est pas réglementée, l’engagement cières importantes. Un projet a été lancé au dans le programme est donc volontaire. 147 éle- Tessin pour éradiquer cette forme de mam- veurs de bovins laitiers ont signé le contrat, soit mite avec le double objectif de promouvoir 82% du total des exploitations laitières tessi- la santé animale et de réduire la consom- noises. Les exploitations de vaches allaitantes ne mation d’antibiotiques. sont pas concernées. L’équipe dirigée par un vétérinaire de l’Université Tullio Vanzetti, Office vétérinaire cantonal TI de Berne, assisté d’un étudiant et d’une secré- taire à temps partiel, veille au bon déroulement En 2015, l’OVC du Tessin a décidé de mettre en du mode opératoire qui se structure ainsi : œuvre cette initiative pilote avec comme princi- • Deux tests de laboratoire espacés d’un mois sur pal soutien financier l’Office fédéral de l’agricul- le lait de chaque vache en début de lactation. ture (OFAG) qui tient à souligner ainsi le carac- Les prélèvements se font au cours de la traite tère innovant du projet et sa contribution à la par un réseau de 34 préleveurs qui reçoivent au réduction du recours aux antibiotiques. L’Of- préalable toutes les données relatives au trafic fice fédéral de la sécurité alimentaire et vétéri- d’animaux et aux résultats analytiques. naire (OSAV), l’Université de Berne, Agroscope • Communication des résultats d’analyses avec et l’OFAG apportent leur soutien technique et proposition de mesures correctives. scientifique au cours des étapes suivantes : • Formation de groupes d’animaux à la traite en • 2016 – 2017 : Phase préparatoire avec tenant compte des vaches infectées. enquête épidémiologique préliminaire, enga- • Décision concernant le traitement ou l’abattage gement des exploitations participantes, des animaux infectés. recherche des organismes financeurs, éla- La fédération suisse d’élevage de la race Brune boration du réseau de prélèvement, mise au (Braunvieh Schweiz) a mis à disposition son concours des analyses, constitution des bases réseau de préleveurs afin de couvrir une par- de données, information aux opérateurs tie importante de l’aire géographique du projet. concernés. L’étroite collaboration entre l’Office vétérinaire • 2018 – 2020 : Phase opérationnelle ayant cantonal, le laboratoire d’analyse, l’Office fédé- pour but d’éliminer ce type de mammite dans ral de la sécurité alimentaire et des affaires vété- les exploitations participantes. rinaires (OSAV), Braunvieh Schweiz et les vété- • 2021 – 2024 : Phase de surveillance pour rinaires praticiens permet d’obtenir un flux de maintenir le statut sanitaire obtenu. Les auto- données coordonné. rités fédérales évalueront alors la possibilité d’étendre ces mesures d’assainissement à tout Contact : le pays. tullio.vanzetti@ti.ch La collaboration comme base du succès Un réseau de préleveurs couvrant l’ensemble du territoire cantonal est organisé dans l’optique Informations : d’un ratio coût/ efficacité optimal. Les princi- Progetto risanamento da stafilococco paux postes de dépenses sont les suivants : aureo genotipo B (en italien) • Prélèvements et analyses. • Assistance technique et conseil. 9
é arch u m ced Pla Personelle Trilogie « Le succès de la vente Arrivées chez AGRIDEA : de proximité » Trois nouveaux films ont été ajoutés à la série Thierry Pleines « De paysans à paysans » sur le thème « Le Marchés, Coopération succès de la vente de proximité ». Les pro- internationale tagonistes y décrivent leurs projets, les obs- Depuis le 15.08.2017 tacles qu’ils ont surmontés et les facteurs qui, Marc Gilgen rétrospectivement, ont joué un rôle clé dans Développement rural leur réussite. Les trois exemples choisis pro- Depuis le 01.09.2017 viennent de la Suisse alémanique (RegioFair), de la Suisse romande (La Fromathèque) et du val Poschiavo (Coltiviamo sogni) et illustrent Chiara Augsburger un vaste éventail de produits. Production animale L’objectif est de partager ces récits et les Depuis le 01.01.2018 connaissances spécifiques qu’ils transmettent au sein des réseaux paysans, des cercles pro- Beat Steiner fessionnels et des écoles d’agriculture, afin Exploitation, Famille, de faire naître de nouvelles initiatives et de Diversification motiver les personnes à réaliser leurs idées Depuis le 01.02.2018 novatrices. Hervé Desqueyroux Personnel, Finances, Services Daniel Mettler, collaborateur d’AGRIDEA, est Depuis le 19.02.2018 à l’origine de cette trilogie. Il a précédem- ment fait partie du groupe chargé d’accom- pagner la réalisation des films « D’alpagistes Nouvelle position chez AGRIDEA : à alpagistes » dans le cadre AlpFutur. Patri- cia Fry de Wissensmanagement Umwelt a Sylvie Aubert dirigé ce projet. Elle a initié la série de projets Directrice suppléante et en a développé les méthodes. Elle a orga- Développement rural, Filières, nisé le financement de ce quatrième projet, International, Cheffe de constitué le groupe d’accompagnement et département géré toutes les étapes du projet, qu’il s’agisse Depuis le 01.01.2018 des entretiens pour le concept du film ou du script. Avec Christoph Fritschi (caméra) et Dominique Dietiker Markus Etter (montage), elle a ensuite pro- Communication, Médias, duit les trois films, qui ont tous été traduits Chef de groupe et sous-titrés dans quatre langues (allemand, Depuis le 01.01.2018 français, italien et anglais). Azra Abidovic Informations : Communication, Médias, Trilogie « Le succès de la vente de Cheffe de groupe proximité » Depuis le 01.01.2018 « De paysans à paysans » RegioFair (en allemand) La Fromathèque Coltiviamo sogni (en italien) 10
Série de cours « Comprendre l’agriculture » A la demande générale, plusieurs modules ont Berne. Une promenade le long de la chaîne été ajoutés en 2017 au cours à succès « Com- de création de valeur permettra aux parti- prendre l’agriculture ». Le module de base con cipants de visiter des exploitations et des serve sa forme éprouvée. En complément, dif- projets innovants en lien avec l’agriculture férents modules d’approfondissement seront urbaine, d’échanger des expériences et de proposés chaque année. Cette année, les thè déguster des produits. mes « L’agriculture en ville » et « Fruits et vins » Le module d’approfondissement « Fruits sont au programme. D’autres modules sont et vins » aura lieu le 11 septembre 2018 à prévus pour les années suivantes. Tous les cours Unterstammheim (ZH). Conférences, visites sont destinés aux personnes sans connaissan au champ et échange direct avec des agri- ces agronomiques préalables, dont l’activité a cultrices, agriculteurs ainsi que des conseil- un lien avec l’agriculture ou les produits agri- lères et conseillers offriront aux participants coles, ainsi qu’à celles qui souhaitent appro- un aperçu pratique de la production (zones fondir leurs connaissances fondamentales en la et systèmes de culture, variétés, coûts, ques- matière. tions phytosanitaires) ainsi que de la vente Le module de base « Comprendre l’agricul- de fruits et de vins. ture » aura lieu au printemps 2019. Il présen- tera aux participantes et participants les condi- Informations et inscriptions : tions-cadres de l’agriculture suisse et un aperçu Module d’approfondissement global de la politique agricole, de la production « L’agriculture en ville » (en allemand) végétale, de l’élevage, des implications sociales Module d’approfondissement et économiques, ainsi que des défis qu’une « Fruits et vins » (en allemand) famille paysanne doit surmonter. Le module d’approfondissement « L’agriculture en ville » se déroulera le 4 septembre 2018 à Nouveau cours « Prévenir l’érosion des sols Regio Flora cultivés : expériences et mesures de lutte » Regio Flora a pour objectif la promotion de la En 2017, des exigences plus strictes en matière diversité régionale des herbages. Des spécialistes de lutte contre l’érosion des sols ont été intro- en horticulture, en protection de la nature et en duites dans l’Ordonnance sur les paiements agriculture, ainsi que des bureaux d’études envi- directs. Lorsqu’un contrôle des risques constate ronnementales, des ingénieurs en environnement, une érosion due à l’activité agricole, le paysan des biologistes et autres personnes intéressées, concerné, en collaboration avec le canton, reçoivent un soutien pour l’utilisation de semen- doit établir et mettre en œuvre un plan de me- ces régionales pour l’enherbement direct. Pour sures, afin de ne pas être pénalisé si l’érosion ce faire, Regio Flora propose divers outils. Depuis devait persister. Le cours « Prévenir l’érosion » 2015, elle met à disposition un portail Internet offre aux participant-e-s l’occasion de discu- contenant de nombreuses informations détail- ter des mesures de lutte contre l’érosion sur le lées à ce sujet, ainsi qu’un guide destiné aux agri- terrain et d’échanger leurs expériences. Par ail- cultrices, agriculteurs, conseillers et conseillères. leurs, ils prennent connaissance des dernières Depuis 2017, AGRIDEA et Info Flora sont respon- informations émises par la Confédération et sables de ce projet. reçoivent tous les renseignements importants à Informations : propos de l’outil « Plan de mesures érosion ». Regio Flora Guide pour l’enherbement naturel en Informations : 11 Suisse (en allemand) Cours « Prévenir l’érosion des sols cultivés : Contact : expériences et mesures de lutte » regula.benz@agridea.ch 11
é arch u m AOP-IGP : entre tradition et modernité ced En vingt ans, 33 AOP et IGP suisses ont pu Pla être enregistrées grâce aux efforts des filières et au système mis en place par la Confédé- ration. AGRIDEA a analysé l’évolution de ces signes de qualité tout au long de ces 20 ans Glané de-ci de-là auprès des 33 filières AOP-IGP. Pour avoir une Au début de l’été 2015, trois jeunes gypaètes image complète de ce que cette politique a barbus, issus de différents élevages euro- apporté, la voie a été aussi donnée aux repré- péens, ont été lâchés à Henglirain, au-dessus sentantes et représentants de la Grande Dis- de Melchsee-Frutt, dans le canton d’Obwald. tribution, des consommatrices et consomma- Dans son documentaire, la réalisatrice Jara teurs, etc. Outre les motivations de départ Malevez suit l’arrivée de ces oiseaux en des filières AOP-IGP et les effets socio-écono- Suisse, leur acclimatation au parc animalier de miques qui en découlent, l’analyse révèle éga- Goldau et à Henglirain, ainsi que la journée lement les défis. Si l’un consiste à lier tradition et modernité : l’équilibre entre fondamentaux de leur mise en liberté, à laquelle ont assisté des AOP-IGP, nouvelles technologies et exi- de nombreux spectateurs. Elle met cependant gences des consommateurs (valeur diététique, aussi en lumière le travail des spécialistes de packaging, etc.). L’autre relève du succès com- la Fondation Pro Gypaète pendant les deux mercial des AOP et IGP qui les rend vulné- mois d’observation sur place. rables aux imitations. Voir : Documentaire « Wieder wild » Informations : (en allemand) Association suisse des AOP-IGP Office fédéral de l'agriculture Les consommateurs peuvent difficilement véri- Rapport détaillé fier dans quelle mesure les producteurs agri- Brochure «Les AOP & IGP suisses : regards coles et les fabricants de denrées alimentaires sur vingt ans d’expériences» travaillent de manière durable. L’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) Impressum a développé la méthode SMART (Sustaina- Edition AGRIDEA bility Monitoring and Assessment RouTine), qui permet aux exploitations agricoles et aux Eschikon 28 entreprises du secteur agroalimentaire d’ana- CH-8315 Lindau lyser, d’évaluer et de communiquer leurs per- T +41 (0)52 354 97 00 formances en termes de développement F +41 (0)52 354 97 97 durable, de manière crédible, transparente et Jordils 1 comparable. CP 1080 Voir : SMART (en anglais) CH-1001 Lausanne T +41 (0)21 619 44 00 Du 9 au 21 mai 2018 aura lieu à Alt Sankt F +41 (0)21 617 02 61 Johann, le traditionnel festival de chant A Ramél 18 « Naturstimmen » du Toggenburg. Des voix CH-6593 Cadenazzo exceptionnelles du monde entier rencontrent T +41 (0)91 858 19 66 des chœurs de yodel et des solistes de Suisse F +41 (0)91 850 20 41 orientale. Entre les concerts, des activités www.agridea.ch incontournables invitent à s’attarder. Dans la e-agil@agridea.ch Klangschmiede, les curieux peuvent visiter l’ex- position sur la vie à l’alpage et la culture tra- Rédaction Franziska Schawalder ditionnelle intitulée « rond om de Säntis » et (Responsable) admirer différents « Artists in Residence » à Pierre Moretti l’œuvre. Sara Widmer Voir : Klangfestival 2018 (en anglais) Graphisme Michael Knipfer Paraît trois fois par année 12
Vous pouvez aussi lire