50% DE PRODUITS DURABLES, DONT 20% DE BIO EN 2022 : QUELS SONT LES VRAIS BESOINS D'INVESTISSEMENT EN RESTAURATION COLLECTIVE POUR ATTEINDRE LES ...
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© GERHARD SEYBERT | ADOBESTOCK D OSS IER DE PR ESSE | J UI N 201 9 50% DE PRODUITS DURABLES, DONT 20% DE BIO EN 2022 : QUELS SONT LES VRAIS BESOINS D’INVESTISSEMENT EN RESTAURATION COLLECTIVE POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS DE LA LOI EGALIM ? RÉSULTAT D’UNE ENQUÊTE QUALITATIVE INÉDITE RÉALISÉE EN AVRIL/MAI 2019 PAR :
SOMMAIRE AVANT-PROPOS................................................................................................................................ 3 RAPPEL DES OBJECTIFS DE LA LOI EGALIM............................................................................... 3 UNE ENQUÊTE BASÉE SUR LE RETOUR D’EXPÉRIENCE DE PROFESSIONNELS DÉJÀ ENGAGÉS VERS UNE ALIMENTATION DURABLE ET SAINE….........................................4 VARIABLES DE REDRESSEMENT DE L’ÉCHANTILLON...............................................................4 EN MOYENNE 6 ANS POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS FIXÉS PAR LA LOI AU PRIX D’INVESTISSEMENTS INDISPENSABLES….................................................................... 5 ALORS COMMENT FAIRE POUR ATTEINDRE LES OBJECTIFS D’ICI 2022 ? GRÂCE À UNE PRIME À L’INVESTISSEMENT................................................................................ 7 NOUS CONTACTER........................................................................................................................... 8 2
AVANT-PROPOS La transition agricole et alimentaire est l’une La loi EGalim a fixé des objectifs pour accélérer des clés majeures pour répondre aux multi- l'accès à une alimentation durable pour tous et toutes dans la restauration collective, ples crises. Avec plus de trois milliards de re- à atteindre d’ici 2022 pas servis chaque année en France, la restau- ration collective en est un levier indispensable. de produits De la fourche à la fourchette, ce secteur est 50% de qualité au carrefour de nombreux enjeux : environ- nementaux, pour préserver la biodiversité et lutter contre le dérèglement climatique, mais de produits 20% bio aussi sociaux et de santé publique pour ga- rantir au plus grand nombre l’accès à une ali- mentation saine, territoriaux pour développer une agriculture agroécologique, diversifiée et de proximité partout en France et enfin éco- Aujourd’hui, nomiques, pour contribuer à offrir aux pay- seuls 3% des produits sans une rémunération juste et stable. servis sont bio... Votée en 2018, la loi EGalim1 va dans ce sens en fixant des objectifs clairs, notamment 50% de produits de qualité, dont 20% issus de l’agri- Rappel des objectifs culture biologique, servis en restauration col- de la loi EGalim lective d’ici 2022. Se pose alors la question du chemin à parcourir pour les atteindre, dans le • 50% de produits ctde ifs qualité dont 20% rants colle des restau t les bonnes 76 temps imparti et sur l’ensemble du territoire. de%issus reco nn de ai ss l’agriculture en alim biologique de la loi EG Une chose est sûre, la transition écologique ne intentions dans les repas d’ici 2022. MAIS se fera pas sans moyens et les actions à en- • A titre expérimental,sa 78 % pa d'entre eux co nsidèren qu’ils s à atteindredeux tans, durant ces objectifs n’arriveront au treprendre sont souvent synonymes d’inves- ns financeme nts adéquats moins un menu végétarien hebdomadaire2 tissements massifs et ciblés. La restauration collective ne déroge pas à la règle. • Mettre fin à l’utilisation de contenants alimentaires de cuisson, de réchauffe et Quels sont ces investissements à opérer au de service en matière plastique ou de sein de la restauration collective pour at- bouteilles d’eau plate en plastique. teindre les objectifs de la loi EGalim ? Les financements existants sont-ils adéquats ? • Obligation de mise en place Qu’en pensent les acteurs de la restauration d’une démarche de lutte contre le collectives ? Pour répondre à ces questions, la gaspillage alimentaire et réalisation Fondation Nicolas Hulot et Réseau Restau’Co d’un diagnostic préalable. ont mené une enquête qualitative inédite au- • Information aux consommateurs sur près de gestionnaires de restaurants collectifs le respect de la qualité alimentaire et engagés dans la démarche Mon Restau Res- nutritionnelle des repas servis, sur les ponsable, aujourd’hui adoptée par plus de produits issus du commerce équitable. t des restaurants collectifs n’on 1000 sites de restauration. Une enquête basée ents pas encore trouvé les financem res pou r acco mpa gne r sur l’expérience de professionnels qui expé- nécessai 83% t. les besoins d'investissemen rimentent les changements de pratiques en milieu scolaire, hospitalier ou médico-social et apportent un éclairage indispensable. 1 — Loi pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous 2 — Concerne la restauration collective scolaire Et pourtant, 6 mois après la promulgation de la loi EGalim, aucune hausse budgétaire n'est prévue dans : 3 82%
Une enquête basée sur Variables de redressement le retour d’expérience de de l’échantillon professionnels déjà engagés vers une alimentation Engagement dans la démarche Mon Restau durable et saine… Responsable (100% des structures appro- chées) 28 gestionnaires engagés, représentants Répartition géographique: 12 régions et 28 617 restaurants en gestion directe, soit départements de France 225 000 repas servis chaque jour. Afin d’approfondir la connaissance des be- Secteur d’activité : enseignement (64%), san- soins d’investissement nécessaires pour ré- té (25%) et médico-social (11%) pondre aux objectifs de la loi EGalim, la Fon- dation Nicolas Hulot et le réseau Restau’Co 61% implantés en zone urbaine et 39% en zone ont réalisé par téléphone, entre avril et mai rurale 2019, une enquête qualitative sur les change- 25% implantés en zone défavorisée présen- ments de pratiques opérés par 617 restaurants tant un taux de pauvreté supérieur ou égal à collectifs en gestion directe (soit 28 structures 15% gestionnaires) des secteurs de l’enseigne- ment, du médico-social et de la santé. 86% structures publiques et 14% structures Le rapport tire des conclusions sur la gestion privées directe uniquement, car les structures en ges- tion concédée ont un taux de réponse trop Taille des structures : faible pour permettre une analyse. • Structures qui font moins de 500 repas / jour : 29% Cela représente pour la France : • Structures qui font entre 500 • 1,3% du nombre de restaurants collectifs en et 1 000 repas / jour : 15% gestion directe3 en France • Structures qui font entre 1 000 • 1,1% des repas servis en gestion directe4 en et 5 000 repas / jour : 25% France • Structures qui font plus de Les structures de restauration enquêtées sont 5 000 repas / jour : 31% toutes engagées dans la démarche de progrès Mon Restau Responsable lancée en 2016, dont COÛT COMPLET DU REPAS= 6,07 EUR l’objet consiste à accompagner les restaurants dans la durée grâce à un cadre d’engagement L O C A U X E T F L U ID ES 25 qui implique tous les acteurs locaux avec qui PERS ONNEL 41 ils sont amenés à interagir. Mon Restau Res- DENRÉES 34 ponsable a été adopté par près de 200 struc- tures, dont dépendent plus de 1 000 sites de restauration. DONNEURS D' ORDRE L’enquête s’est donc aussi penchée sur le ni- ETAT 32% veau d’avancement des structures par rap- port aux objectifs de la loi. RÉGION 14% D É P A R T EM EN T 11% M A I R I E , I N T E RC O M M U N A L I T É S 32% F A M I L L E D E S C ON V I V E S , C O N S E I L D ’ A D M I N I S T RA T I O N … 11% 3 — Sur un total de 49 000 restaurants opérant en gestion directe (Source: GIRA, 2015) 4 — Sur un total de plus de 1,8 milliard de repas servis en gestion directe dans les secteurs de l’enseignement, du médico-social et de la santé (Source: GIRA, 2015) 4
à atteindre d’ici 2022 de produits 2050 % de produits %bio de qualité En moyenne 6 ans20pour atteindre les objectifs fixés de produits bio % par la loi au prix d’investissements indispensables… Aujourd’hui, seuls 3% des produits ... servis sont biocollectifs 78% des restaurants qui portent Les besoins d’investissement pour obte- un jugement positif sur la loi EGalim Aujourd’hui, nir les objectifs de la loi EGalim peuvent considèrent seuls qu’ils des produits 3%n’arriveront pas à at- atteindre jusqu’à 99 centimes par repas, servis sont bio... teindre ces objectifs sans financements soit 16% du coût complet moyen d’un re- adéquats. pas. ifs collect s Les sondés identifient trois principaux postes aurants ne des rest sent les bon lim d’investissements indispensables : 76 is % a reconn s de la loi EG on a intenti MAIS 78 d'entre eux considèrent qu’ils n’arriv % pasifsà atteind re ces objectifs eront Relatifs à la sensibilisation des convives ct s re st au rants collesansesfinancements adéqu de bonn ats 76% en t le s reconnaiss alim • Campagnes de sensibilisation sur les menus de la loi EG intentions MAIS végétariens. 78% d'entre eux co pas à atteindre sans financem nsidèrent qu’ils ces objectifs n’arriveront • Campagnes de sensibilisation sur la lutte ents adéquats contre le gaspillage alimentaire. “On a acheté un salade bar, ça nous a coûté 14 000 €, mais ça permet de jeter beaucoup moins de crudités, c’est vite remboursé” (di- recteur, institut scolaire) Relatifs à l’adoption de nouvelles pratiques Si 75% des restaurants collectifs portent un (formations, matériels, réorganisations): jugement positif sur la loi EGalim, ils font éga- • Formations des personnels aux nouvelles lement part d’un manque de moyens ts collectifs n’o ents nt finan- des restauran m pratiques liées à la cuisine végétarienne, à la ciers pour atteindre les co re tro uv é les finance objectifs. 78% d’entre pas en er ur accompagn valorisation des légumes bruts et de saison, cessaires po eux considèrent né qu’ils n’y d' in stissement. veparviendront pas 83 les be so in s % à l’achat responsable dans les marchés pu- sans financementsdes resta adéquats, urants collectifs n’ontnotamment cements blics, en achats de produits bio et de qualité. pas encore trouvé les finan pour opérer des investissements matériels et nécessaires pour accompagner • Investissement en matériel : légumeries, ma- 83 estissement. plus in- immatériels. Ce % résultat les besoins est d'invd’autant tériel de pesée, tables de tri, composteurs, terpellant que les structures interrogées ne Et pourtant, EGalim, vaisselle adaptée, bacs inox, fours et véhi- partent pas de 6 moi zéro. s aprè Il s’agit s la promulga d’établissements tion de la loi : ire n'est prévue dans cules adaptés, salades bars. aucune hausse budgéta déjà engagés dans la transition écologique qui proposent en moyenne 82 16% % tsde produits • Organisation de la valorisation des bio-dé- Et pourtant, descollerestauran 6 mois après la promulgation de la loi EGalim, ctifs chets et mise en œuvre du don alimentaire. bio (quand la moyenne aucune hausse budgétaire nationale n'est prévue dans est: à 3%), et dont 39% servent déjà un menu végétarien au Relatifs à la structuration de filières locales moins une fois par semaine. des restaurants 82 % durables collectifs • Participation à la mise en place de plate- bio, Pour passer à plus de formes logistiques d’approvisionnements et ng em en ts im portants il faut des cha d’ateliers de transformation. eau m atéri e l • Participation à la gouvernance alimentaire Nouv Pour passer à plus de bio, territoriale. il faut des changements importants Formation du personnel s collectif Les 99 centimes d’investissement nécessaire aurants ecter el lisation Les rest t pas resp i Action de se riibi aténs o n eau m ne po u rr ctifs de la lo Structu Nouv par repas se découpent comme suit : les obje issement ! ration de filiè n s in v est re loc Formatison ales d sa du urann ts collectifs perso ble els • 0,7 centimes d’euros par repas* pour les Les restauran respecter po ur ro nt pas Action de sensibilisation campagnes de sensibilisation. ne de la loi les objectifs Struc tu ssement ! ratio • 95,2 centimes d’euros par repas* pour cou- sans investi nd e filiè res lo cales dura bles vrir les frais relatifs aux matériels, à la réor- ganisation et à la formation. à sement sont estimés Les besoins d'investis coû t mo yen . 16 % de son 0,99€ par repas, soit Les besoins d'investissement sont estimés à 0,99€ par repas, soit 16% de son coût moyen. 5 er investissem ents permettent d'entr
mulgation de la loi EGa lim, Pour passer à plus de bio, aucune hausse budgéta ire n'est prévue dans : il faut des changements importants 82% des restaurants téri el au ma collectifs Nouve Formation • 2,7 centimes d’euros par repas*du relatifs ts collectifs personnel à la Pourtant, six mois après la promulga- Les restauran respecter s ne pourront pa structuration de de la loi filières locales Actio n de sensi durables. bilisation tion de la loi, 82% des sondés déclarent les objectifs t! Struc tu ti *Les sa coûts vestissemen ns ind’investissements ont été racalculés on d e fipar lièrespondération en fonction qu’aucune haussePour depasse dotation budgé- locale s ura r à plus de bio, de la taille médiane des structures (calculés sur la base dudnombre bles de repas il fauou taire n’est prévue t desobservée. changements importa nts servi annuellement soit 146.193) l matérie Nouveau t des restaurants collectifs n’on re trouv rmatents Focem é les finan ion du pe ts pas colle enco ctifs Les restauran rsonnel D’après les sondés, ces investissements néce ne pourront pas resp ecte r es pour accompagner ssair 83 seme nt. Les besoins de départ sont d'investissement indispensables.sont estimés Dans à 87% %ctifs de les les obje besoins d'investisAction de sensibilisation la loi Stru sans investissement ! ctur 0,99€ par repas, soit 16% de son coût moyen. at ion de fi des cas ils permettent de réaliser des lière s loc ales dura bles économies significatives pour enclen- cher une démarche de progrès. Et pourtant, 6 mois après la promulgation de la loi EGalim, Les investissements permettent d'entrer aucune hausse budgétaire n'est prévue dans : dans un cercle vertueux : Les besoins d'investis 82% sement sont estimés 0,99€ par repas, soit des restaurants à Diminution de la 16% de son coût moyen. collectifs re cont consommation Trav Lutte pillage prod ail des s de viande uits le ga ntaire loca bruts, e u alim de s x et aiso n Les investissements pebio, Pour passer à plus de rmettent d'entrer L’enquête révèle un dans sentiment un cercle vede manque de il faut des changements rtueux : importants Dans les investissements réalisés connaissance des aides publiques et privées. 87 % dans ces domaines permettent de faire de réelles économies. A la question posée, contr e les Dim sondés inution um deatélariont donné la el des cas ouvea Lutte illage conNsom mation Trav note de 3/10.le gDe asp plus, sidecertaines viande proaides duit l despu- ai e n taire Fo rm s ali m ati on du ocannelbruts, pelrso Dans ces économies sont réinjectées bliques à tslacollerestauration ctifs collectivede existent, ux e Les restauran respecter sais t 80 des cas % dans l'achat de produits bio et de meilleure qualité. elles ne pour pas rontsont ne les objectifs pas clairement de la loi Struc tu Action deciblées sensibilisation sur on l’ac- ss em ent ! ration d compagnement sans in ve sti à l’investissement e filiè res lo du secteur cales dura (elles visent Dan plutôt s à subventionner l’achat bles de les investissements réa Ces investissements de départ ont un ef- produit bio),87 % ou ne sont dans pas ces dom conditionnées lisés aines permettent au des cas de faire de réelles éco fet particulièrement intéressant notamment besoin de contribuer aux objectifs de nomies. transi- lorsqu’ils sont ciblés sur des actions de lutte tion écologique. Dans ces économies sont réin contre le gaspillage alimentaire, de végétali- Aucune Lesaide 80 besoinsdu secteur dans l'ac%hat de n’est privé des casd'investissement produitsmention- sont estimés bioà jectées 18 sation de l’alimentation et de travail des pro- et de meilleure % 0,99€ née par lespar qualité. repas, soit 16% de son coût moyen. enquêtés. duits bruts, locaux et de saison car, chez 87% des restaurants étudiés, ils permettent de des restaurants collectifs interrogés créer des ontéconomies significatives. déjà atteint les objectifs de la loi EGalim : Ces éco- c'est donc possible ! nomies sont ensuite, dans 80% des cas, réin- Les investissements permettent d'entrer jectées dans l’achat de produits bio et de qua- dans un cercle vertueux : lité, contribuant Maisainsi à quel à uneprix boucle ? vertueuse. cont 18% re Diminution de la consommation Trav de ces restaurants ont eu besoin de Lutte pillage prod ail des 2 fois plus de temps nécessaires que le temps s de viande uits le ga ntaire lo b cau ruts, 100% imparti dans la loi pour atteindre les objectifs e sans financements extérieurs ! alim des restaurants collectifs interrogés de s x et ont déjà atteint les obje aiso (en moyenne plus de six ans) ctifs de la loi EGalim n c'est : donc possible ! 18% des structures interrogées ont réussi à Enquête téléphonique réalisée entre avril et mai 2019, auprès de 28 structures de restauration collective engagés dans la démarche Mon Restau Responsable, qui représentent 617 sites de restauration. atteindre les objectifs de la loi EGalim au Dans Mais à quel prixréalisés les investissements ? prix de plus de 6 ans d’efforts. 87 % des cas dans ces domaines permettent de faire de réelles économies. nts ont eu besoin de de ces restaura Enfin, si 18% des restaurants enquêtés confirment 2 fois plus de temps 10 nécessaires que le tem 0% ces(en imparti dans la loi pou ps r atteindre les objectifs avoir réussi à atteindre les objectifs de la loi EGa- Dans sans économies financementssont réinjectées extérieu rs ! 80 % moyenne plus de six lim, la plupart d’entre eux (80%) l’ont fait en in- dans l'achat de produits ans) bio des cas et de meilleure qualité. Enquête téléphonique vestissant dans la limite de leur budget annuel et en mettant en moyenne plus 28 structures de restaur Mon Restau Responsable, réalisée entre avril et ation collective engagé qui représentent 617 mai 2019, auprès de s dans la démarche sites de restauration. de 6 ans pour y parvenir. Soit 2 fois plus de temps que celui demandé par la loi… 6 %
Alors comment faire pour atteindre les objectifs d’ici 2022 ? Grâce à une prime à l’investissement. Une loi, des objectifs mais aucun plan Comment ça marche ? A qui s’adresse la d’action ? mission impossible ! prime ? Pour quel montant financier ? L’Etat a la responsabilité de fixer des caps Cette aide étatique s’adresse aux donneurs comme des inscriptions d’objectifs dans les d’ordre de la restauration collective publique lois et d’inciter les acteurs à s’engager. Ces ou privée en gestion directe du secteur sco- caps et incitations sont nécessaires mais clai- laire, santé et médico-social. rement insuffisants, et ils le deviennent en- • Cette aide est volontaire : seuls en bénéfi- core plus dans un contexte d’urgence écolo- cient les donneurs d’ordre de la restauration gique et sociale absolue. Il n’y a pas d’autre collective qui en formulent et justifient la de- moyen de faire la transition que de redonner mande. à l’Etat son rôle de régulateur de l’économie • Cette aide est limitée à 3 ans car elle sou- et d’investisseur pour qu’elle s’accélère et soit tient l’aide à l’investissement nécessaire à accessible par tous, quel que soit son niveau l’impulsion du changement de pratiques, de de revenu. Si l’Etat investit, de nouvelles pra- la sensibilisation et de la structuration des tiques peuvent être enclenchées pour assurer filières locales durables. une alimentation saine à nos enfants, à nos • Cette aide est renforcée dans les territoires parents, à nos malades et stimuler un chan- les plus fragiles et dans le secteur médi- gement de système agricole bien trop néfaste co-social et de la santé afin de rattraper le pour la biodiversité et émetteur de gaz à effet retard observé et répondre à un enjeu de de serre. justice sociale nécessaire. La FNH a estimé nécessaire de débloquer une La prime à l’investissement, un moyen enveloppe de 330 millions d’euros par an efficace d’impulser le changement en pendant 3 ans. restauration collective en levant le frein financier initial. Pour atteindre en 2022 les objectifs fixés dans loi, il est donc indispensable d’apporter dès maintenant aux responsables de restaurants un soutien à l’investissement, qui leur per- mette d’augmenter la part de produits bio locaux, des menus végétariens et de lutter contre le gaspillage alimentaire et l’usage de plastiques. C’est l’objet de la prime à l’inves- tissement proposée par la Fondation Nicolas Hulot et Réseau Restau’Co. Destinée à lever le frein financier initial, la prime n’est pas destinée à assurer la prise en charge d’un surcoût. Pour en bénéficier, les responsables de restaurants devront s’enga- ger à investir dans les campagnes de sensibili- sation, les changements de pratique et la par- ticipation à la structuration de filières locales durables. Ainsi, l’effort sera réparti entre les pouvoirs publics (prime) et les établissements de restauration collective eux-mêmes. 7
NOUS CONTACTER Caroline Faraldo Marie-Cécile Rollin Responsable Alimentation et Agriculture Directrice RESTAU’CO 06 49 49 59 26 09 70 44 91 39 c.faraldo@fnh.org mc.rollin@restauco.fr Contacts presse : Elodie Lenoir Manuela Lorand • 06 24 43 17 22 • 06 98 45 46 91 • elodielenoir@outlook.fr • m.lorand@fnh.org
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