ACTUALITES EN RHUMATOLOGIE - Revue de quelques acquisitions récentes
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ACTUALITES EN RHUMATOLOGIE Revue de quelques acquisitions récentes E. ETI, J.C. DABOIKO, B. OUALI, A. GABLA, B. OUATTARA, M. KOUAKOU N’ZUE* RESUME 1.1.2. Rôle des infections bactériennes Dans les arthrites à porte d’entrée urinaire, des recherches Les auteurs passent en revue quelques-unes des grandes ont abouti aux constatations suivantes : acquisitions récentes en rhumatologie, tant au plan étio- . présence d’ADN génomique de Chlamydia trachomatis pathogénique, que diagnostique ou thérapeutique. De dans le liquide synovial (Sieper en 1995), nouvelles entités nosologiques sont également commen- . identification de l’ARN ribosomal dans le liquide syno- tées. vial, ce qui prouve l’activité et la viabilité de la bactérie, . persistance en immuno-microscopie électronique d’une Mots-clés : rhumatologie, actualités, perspectives. forme viable de Chlamydia trachomatis. La rhumatologie est une discipline en évolution perma- En revanche, il n’a pas encore été isolé dans le liquide nente, bénéficiant régulièrement des derniers progrès en synovial des bactéries vivantes ou l’acide nucléique de Immunologie et en Imagerie médicale. Cela a de nombreu- Yersinia ou de Salmonella dans les arthrites post-dysenté- ses implications sur les concepts étiopathogéniques et noo- riques, même s’il est prouvé, in vitro, que ces bactéries logiques, sur les armes diagnostiques et thérapeutiques. sont capables d’infecter et de persister dans le synoviocyte Nous présentons ici quelques uns des aspects significatifs humain. de cette évolution. 1.2. Déterminants génétiques de l’arthrose (4) I - ACQUISITIONS ETIOPATHOGENIQUES Une étude anglaise portant sur 130 jumeaux monozygotes 1.1. Pathogénie des arthrites réactionnelles (1, 2, 3) et 120 dizygotes a montré que le taux de concordance entre les arthroses digitales et la gonarthrose est plus élevée chez Jusqu’à ces dernières années, le mécanisme retenu pour les les monozygotes que les dizygotes. arthrites réactionnelles était la persistance de résidus anti- Cependant, la sévérité de l’arthrose est très variable dans géniques bactériens intra-synoviaux capables de provoquer les différentes cohortes de jumeaux, ce qui confirme l’in- une réaction immunitaire anormale chez un hôte prédis- tervention de facteurs extérieurs additionnels. posé. Actuellement des arguments militent en faveur d’une arthrite infectieuse chronique. 1.3. Facteurs génétiques de l’ostéoporose (5, 6, 7) 1.1.1. Rôle de l’antigène HLB B27 L’ostéoporose commune est exceptionnelle dans la race Il intervient : noire ; certains facteurs génétiques tendent à expliquer ce . en présentant les peptides bactériens, phénomène. . comme élément modulateur de la réponse anti-infectieu- ses : un sujet HLA B 27 positif aurait une réponse anti- Sur le plan hormonal, les taux de 25 hydroxy vitamine D3, infectieuse moins efficace, de parathormone et d’ostéocalcine sont plus bas chez le . les agents infectieux (Yersinia enterocolitica, Salmonella Noir comparés à ceux des Caucasiens. En revanche, le taux typhi) pourraient modifier la structure de l’antigène de 1,25 dihydroxy vitamine D3 est plus élevé chez le Noir. HLA B 27 et créer de nouveaux épitopes auto-antigéni- La masse osseuse est plus importante du fait d’une masse ques sur la molécule B27. musculaire plus élevée. *Service de rhumatologie et Médecine, CHU de Cocody, Faculté de Médecine d’Abidjan - Cocody 08 BP 1654 Abidjan 08 - Côte d’Ivoire. Médecine d'Afrique Noire : 1998, 45 (7)
ACTUALITES EN RHUMATOLOGIE… 424 L’obésité, facteur protecteur, serait plus fréquente dans la 2.2. Spondylarthropathies race noire comparée aux Caucasiens. De plus, à taille et poids égal, la masse de tissu maigre est supérieure chez le La notion de spondyloarthropathies est un concept relative- Noir. ment récent, consacré par l’usage depuis seulement les années 1980 (1987). Ce groupe rassemble des affections 2. NOUVELLES ENTITÉS NOSOLOGIQUES variées, ayant en commun l’association à des degrés divers des syndromes suivants : syndrome pelvi-rachidien asso- 2.1 S.P.I.D. (in 8) ciant rachialgies de type inflammatoire avec tendance à l’enraidissement, douleurs thoraciques et douleurs fessières Le S.P.I.D. (Syndrome Idiopathique Polyalgique Diffus) ou traduisant une atteinte sacro-iliaque ; syndrome articulaire fibromyalgie se caractérise par une riche symptomatologie périphérique réalisant une oligoarthrite asymétrique, dis- fonctionnelle, constituée surtout de douleurs de l’appareil sociée, surtout des membres inférieurs associée à des défor- locomoteur. Il survient dans un contexte psychologique mations caractéristiques des doigts en saucisse ou encore en évocateur dominé par une tendance dépressive et une insta- radis ; syndrome enthésiopathique caractérisé surtout par des bilité psycho-affective. Le S.P.I.D. affecte essentiellement talalgies plantaires ou postérieures ou par des douleurs de la les femmes (8 femmes pour 2 hommes). tubérosité tibiale antérieure ; syndrome extra-articulaire La maladie s’installe le plus souvent progressivement, mais avec atteinte viscérale variée : oculaire, cutanéo-muqueuse, parfois on retrouve un facteur déclenchant (traumatisme, digestive, génito-urinaire. Le terrain génétique est commun, choc émotionnel, surmenage, etc…) lié principalement à l’antigène HLA B 27. Au plan clinique, la douleur est le signe fonctionnel majeur. Ce sont des douleurs diffuses, à type d’arthralgies Les principales spondylarthropathies sont : les arthrites périphériques, de rachialgies quasi constantes, de myalgies réactionnelles, la spondylarthrite ankylosante, le rhuma- avec sensations de faiblesse musculaire. tisme psoriasique, les rhumatismes des entérocolopathies Il peut s’ajouter des signes très divers tels que : sensations chroniques (rectocolite ulcéro-hémorragique, maladie de de froid des extrémités, paresthésies des mains, raideurs Crohn, maladie de Whipple parfois exclue du cadre), le articulaires matinales, trouble du sommeil, sensation de S.A.P.H.O. qui associe : synovite, acné, pustulose, hyperos- fatigue intense et diffuse. tose, ostéite aseptique. L’examen note une intégrité articulaire et l’absence de gon- 2.3. Syndrome de KIKUCHI (9, 10) flement. Il met en évidence des points douloureux de loca- lisation précise qui permettent de retenir le diagnostic de Ce syndrome a été individualisé par KIKUCHI en 1972. S.P.I.D. : ce sont les ligaments interépineux de C4 à C6 et C’est un syndrome anatomo-clinique de la femme jeune, de L5 ; le bord supérieur des trapèzes ; le bord interne de révélé par des adénopathies cervicale. l’omoplate ; l’insertion du sus-épineux ; la crête iliaque, la Le diagnostic est histologique : c’est un aspect de lympha- jonction chondro-costale des 2e côtes, les épicondyles, le dénie nécrosante non suppurée avec des débris nucléaires coussinet graisseux à la face interne des genoux. sans polynucléaires importants. Son étiologie est inconnue. Il n’existe aucun stigmate biologique ni radiologique. Le tableau clinique comprend des adénopathies cervicales, des polyarthralgies et une altération fébrile de l’état géné- L’évolution est chronique parfois avec des périodes de ral. rémission plus ou moins prolongées. L’examen biologique montre un bilan infectieux négatif, une anémie et une lymphopénie ; la sérologie lupique Les traitements sont nombreux et globalement décevants. montre une bande lupique 1 fois sur 2. On utilise les antalgiques, les myorelaxants mais surtout L’évolution est favorable soit spontanément en quelques les antidépresseurs tricycliques (Anafranil*), ces derniers semaines, soit sous corticothérapie de façon spectaculaire. étant les plus efficaces. La relaxation, le yoga, les massa- Le diagnostic se discute avec le lymphome et le lupus éry- ges sont d’un intérêt non négligeable en traitement d’ap- thémateux disséminé, d’autant que l’évolution vers le LED point. n’est pas exclue. Médecine d'Afrique Noire : 1998, 45 (7)
425 E. ETI, J.C. DABOIKO, B. OUALI, A. GABLA, B. OUATTARA, M. KOUAKOU N’ZUE En outre, le syndrome de KIKUCHI est fréquemment asso- pouvant éroder le corps de S1. cié à la maladie de Still. Le scanner, bien orienté vers le sacrum, va montrer l’éro- sion de S1 en avant et en arrière. 2.4. Causes non rares de lombalgies et de lombora- L’IRM est l’examen de choix, nécessitant un grand cliché diculalgies saggital ; il visualise l’érosion de l’os, le nombre de kystes et leurs rapports avec les structures nerveuses. A côté des causes discales communes, certaines entités ont Le traitement est assez difficile. Il est surtout indispensable été révélées par la pratique de plus en plus étendue des de rassurer le patient sur la bénignité de la pathologie. Les tomodensitométries et des IRM. Nous en citons deux. traitements symptomatiques et l’abstention chirurgicale sont de règle, car il existe un risque réel d’emporter des 2.4.1. Méga cul de sac dural (11, 12) filets nerveux lors de l’exérèse du kyste. Il peut résulter d’une disharmonie de croissance entre le canal rachidien et son contenu ou d’un défaut de résorption 3. ACQUISITIONS BIOLOGIQUES du LCR entraînant progressivement la dilatation du cul de sac et la formation des kystes de Tarlov associés. 3.1. Valeur sémiologique des dif f é rents anticorps La symptomatologie clinique est celle des lombalgies antinucléaires (13, 14) banales ou celle du canal lombaire étroit. L’examen capital est la saccoradiculographie qui montre de face : un rapport . Anticorps anti ECT (anti SSA, anti SSB, anti Sm, anti distance inter pédiculaire / largeur fourreau dural abaissé RNP) (normale = 1,7) ; de profil : un rapport fourreau dural / dia- . l’ascension des anti SSA (Ro) augmente le risque mètre saggital du corps vertébral > 0,5. Sur le scanner ou d’avortement, d’accouchement prématuré ou de mort l’IRM, le signe essentiel est la disparition de la graisse épi- fœtale par bloc auriculo-ventriculaire, durale. . l’existence des anti Sm augmente le risque d’atteinte Le traitement est peu codifié, se rapprochant de celui du rénale, canal lombaire étroit. Il comporte le repos, la rééducation, . la présence d’anti RNP isolé serait un facteur de bon les infiltrations épi ou intradurales de glucocorticoïdes. pronostic ; mais il est fréquemment associé aux anti DNA et aux anti Sm, ce qui constitue un facteur de 2.4.2. Kystes intra-sacrés mauvais pronostic rénal. Ils résultent de l’expansion des enveloppes méningées intra- . Taux du complément : le complément hémolytique total sacrées autour d’une racine. Le kyste peut contenir : ménin- (CH50) et fractions C1q, C3, C4 sont fortement abaissés ges, LCR, racines, ganglions ; il communique avec les espa- dans les néphropathies lupiques graves et actives. ces sous arachnoïdiens par un pertuis de taille variable. . Présence des immuns - complexes circulants (faux BW, Les causes sont soit locales (microtraumatiques, inflamma- anti-cardiolipine, anti-phospholipide, anti-prothrombi- toires), soit congénitales. Les kystes intra-sacrés sont fré- nase), augmente les risques de thrombose artérielle et quemment associés aux pathologies suivantes : Reckling- veineuse. hausen, Marfan, Ehler-Danlos, acromégalie. . La Bêta 2 glycoprotéine I : c’est actuellement le test le plus fiable pour dépister les risques de thrombose. Sur le plan clinique, les signes sont polymorphes et peu spé- . Particularités chez les sujets de race noire : les anticorps cifiques comportant notamment : un syndrome rachidien anticorps anti SSa et anti RNP ont une fréquence parti- (lombalgies basses majorées par l’orthostatisme sans fac- culièrement élevée (14). teurs déclenchants) ; un syndrome radiculaire inconstant plus souvent S1 que L5 ; un syndrome sphinctérien dominé 3.2 Les A.N.C.A. (anti-neutrophil-cytoplasmic antibo- par des douleurs et des dysesthésies anales ; un syndrome dies) (13) douloureux pelvien ; un déficit neurologique dans 25 % des cas. Indispensables pour affirmer le diagnostic de vascularite de Le diagnostic de certitude repose sur l’imagerie. Wegener, on en distingue 2 types selon l’aspect microsco- La saccoradiculographie montre un énorme sac liquidien pique en immuno-fluorescence : Médecine d'Afrique Noire : 1998, 45 (7)
ACTUALITES EN RHUMATOLOGIE… 426 . les C-ANCA : fluorescence cytoplasmique ou diffus ; ils 4.3 Corticothérapie à faibles doses dans la polyarthrite sont positifs dans 95 % des vascularites de Wegener, rhumatoïde (16) . les P-ANCA : fluorescence périphérique ; ils sont posi- tifs dans les grandes vascularites de P.A.N. dans 5 % des La Prednisone à la dose de 7,5 mg associée au traitement maladies de Wegener, dans certains entérocolopathies. de fond a montré après 2 ans de recul, son efficacité sur les Ils peuvent être positivés par la prise de certains médica- érosions osseuses de la polyarthrite rhumatoïde. Dans une ments comme l’hydralazine, la D pénicillamine, le Pro- étude publiée, parmi les 70 % de mains qui ne présentaient pyl-thiouracile, les antithyroïdiens. pas initialement de signes radiologiques, 46 % des malades développèrent des érosions osseuses chez ceux ne prenant 3.3. Marqueurs sérologiques de l’arthrose (4) pas de Prednisone contre 23 % dans le groupe des traités par Prednisone. Dans le sang, certains marqueurs de la dégénérescence car- tilagineuse ont été individualisés ; notamment : l’acide 4.4. Traitements de fond de la polyarthrite rhumatoïde hyaluronique et le kératane sulfate dont la fiabilité ne fait (17) pas encore l’unanimité ; la stromélysine semble être un La gamme des traitements est très variée. Selon une méta- indicateur sensible, son taux étant 3 fois plus élevé dans les analyse rigoureuse de FELSON et coll. ayant porté sur 24 gonarthroses par rapport aux sujets sains. années de publications, la place respective des traitements Dans le liquide synovial, le taux de glycosaminoglycanes ne de fond se répartit comme suit : Hydroxychloroquine (200 reflète pas le degré de la destruction articulaire ; en revan- mg/j) ; chloroquine (250 mg/j) ; sels d’or injectables che, le taux de pyridinoline est corrélé aux signes radio- (50 mg/j) D-Pénicillamine (500 mg/j), Sulfasazine (2 g/j) et logiques de destruction articulaire. Méthotrexate (7,5 mg/semaine). Efficacité : 4 traitements ont une efficacité très voisine : 4. ACQUISITIONS THÉRAPEUTIQUES méthotrexate, D Pénicillamine, sels d’or injectables et Sul- fasalazine pendant que les antipaludéens de synthèse, tout en 4.1. Traitement des arthrites réactionnelles (15) étant supérieurs au placebo ont une efficacité plus modeste. Tolérance : les 2 traitements les mieux tolérés sont les anti- Dans les arthrites réactionnelles à porte d’entrée urinaire, il paludéens de synthèse et le méthotrexate. est conseillé d’administrer une antibiothérapie anti-chlamy- Cette méta-analyse suggère également que le méthotrexate dienne du fait de la présence intra-articulaire de l’ARN pourrait être pris comme élément de comparaison ou de ribosomal. référence dans l’évaluation des traitements de fond de la Une étude contre placebo a montré que l’administration des polyarthrite rhumatoïde. cyclines pendant 3 mois limitait la durée des arthrites et le taux de rechutes. 4.5. Traitements anti-rhumatismaux et HIV (18) En revanche, l’intérêt des antibiotiques n’a pu être démon- tré dans les arthrites réactionnelles à porte d’entrée diges- Tous les médicaments utilisés en pratique rhumatologique tive. courante, peuvent être utilisés chez le patient HIV positif, voire chez le sidéen quand on dispose de traitements anti- 4.2. Nouveaux traitements de l’arthrose (4) viraux et d’une prophylaxie contre les infections opportu- nistes. Ces traitements ont montré leur efficacité in vitro mais ne Seul le méthotrexate utilisé dans les formes sévères de rhu- donnent pas encore une totale satisfaction in vivo. Ce sont : matisme psoriasique a engendré des effets néfastes. Les . le P.I.A.S. : insaponifiable d’avocat et de soja (Piasclé- premières tentatives d’utilisation remontent à 1987 et se dine*). Il modulerait la production d’oxyde nitrique qui sont soldées par une aggravation catastrophique de l’immu- est toxique pour le chondrocyte, no-dépression ; de sorte, que ce traitement n’est autorisé . la glucosamine, qui modulerait la production de certai- que si le HIV est contrôlé par une ou plusieurs drogues nes métalloprotéases, antivirales associées à une antibiothérapie contre les ger- . la diacerrhéine (ART 50*). mes opportunistes mais en évitant le sulfaméthoxazole. Médecine d'Afrique Noire : 1998, 45 (7)
427 E. ETI, J.C. DABOIKO, B. OUALI, A. GABLA, B. OUATTARA, M. KOUAKOU N’ZUE BIBLIOGRAPHIE 1 - GRANFORS K., LAITIO P., VIRTALA M., SALMI M. J. Rheumatol., 1990, 17 : 568. HLA B 27 influence survival of Salmonella in monocytic cell line. 11 - HUBAULT A. Arthritis Rheum., 1995, 9, S394, abst. 1446. Malformations du cul de sac et des racines lombo-sacrées. 2 - SIEPER J., BRAUN J. In “L’actualité rhumatologique. S. de Sèze, A. Rychewaert, M.F. Kahn, Cl. Pathogenesis of spondyloarthropathies. Persistent bacterial antigens, auto- Guérin. immunity or both ? Expansion Scientifique Française, Paris, 1987, pp 51-68. Arthritis Rheum, 1995, 38, 1547-1554. 12 - REVEL M. 3 - HUDSON A.P., GERARD H.C., BRANIGAN P.J., SCHUMACHER Sciatlagies et autres irradiations non discales. A.R. Editions techniques. Encycl. Med. Chir. (Paris France). Appareil loco- Viability of inapparent synovial Chlamydia trachomatis in patients with moteur, 15-840 E - 10, 1994. Reiter’s syndrome/reactive arthritis (R.A.) 13 - M-F KAHN, A-P PELTIER, O. MEYER, J.C. PIETTE Arthritis Rheum, 1995, 9, S394, abst. 1443. Les maladies systémiques. 4 - CHEVALIER X. Edition Médecine-Sciences, Flammarion, 1273 p. Arthrose. 14 - TICKLY M., BURGIN S., MOHANLAL P., BELLINGAN A., Communication au congrès de la S.F.R., Paris, Novembre 195. GEORGE J. 5 - M’BUYAMBA-KABANGU S.R., FAGARD R., LIJNEN P. , Autoantibodies in black South Africans with systemic lupus erythemato- BOUILLON R., LISSEN W., AMERY A. sus : spectrum and clinical associations. Calcium vitamin D - endocrine and parathyroid black and white males. Clinical Rheumatology, 1996, 15, 3, 261-265. Calcif. Tissue int., 1987, 41 : 70-74. 15 - LAUHIO A., LEVRISALO-REPO M., LAHDEVIRTA J., SAIKKU 6 - BELL N.H., GREENE A., EPSTEIN S., OEXMANN M.J., HAW S., P., REPO H. SHARY J. Double blind placebo controlled study of three-month treatment with Evidence for alteration of vitamin D-endocrine system in blacks. J. Clin. Invest. 1985, 76 : 470-473. lymecycline in reactive arthritis with special reference to Chlamydia 7 - SCHUTTE J.E., TOWNSEND E.J., HUGG J., SHOUP R.F., MALINA arthritis. R.M., BLOMQVIST C.G. Arthritis Rheum., 1992, 35 : 195-198. Density of lean body mass in greater in blacks than in whites. 16 - DEHAIS J. J. Appl. Phys. 1984, 56 : 1647-1649. La corticothérapie à faible dose dans la polyarthrite rhumatoïde. 8 - KAPLAN G., PRIER A., VINCENEUX PH. Communication au Congrès de l’EULAR, Amsterdam, juin 1995. Rhumatologie pour le praticien. 17 - FELSON D.T., ANDERSON J.J., MEENAN R.F. Editions SIMEP, 1990, 359 p. The comparative efficacy and toxicity of second-line drugs in rheumatoid 9 - OHTA A., MATSUMOTO Y., OHTA T. et coll. arthritis, results of two meta-analysis. Still disease associated with necrotising lymphadenitis (Kikuchi’s Arthritis & Rheumatism, 1990, 33 : n°10. disease). Report of 3 cases. 18 - SOLOMON G., BRANCATO L., WINCHESTER R. J. Rheumatol., 1988, i : 562. An approach to the human immuno-deficiency virus - positive patient with 10 - LYBERATOS C., OHTA A. a spondylarthropatic disease. Two cases of Still’s disease and Kikuchi syndrome. Rheum. Dis. Clin. North. Amer., 1991, 17 : 43-58. Médecine d'Afrique Noire : 1998, 45 (7)
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