AFGAP Les "Covered bonds" Obligations sécurisées - 29 juin 2006
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Sommaire 1- Aspects juridiques et structurels 2- Le Marché des obligations sécurisées 3- La Caisse de refinancement hypothécaire (CRH) 4- Les obligations sécurisées dans la gestion de bilan du Groupe Caisse d’Epargne 5- Crédit Immobilier de France: Combiner titrisation et covered bonds 2/100
PLAN I - Voies et moyens des covered bonds -Objectifs de fond -Trois critères majeurs II – Quatre modèles de base : principes généraux -les Pfandbriefe -les obligations foncières -le modèle UK -les cedulas espagnoles III – Dispositifs légaux -Pfandbriefe -Obligations foncières -Modèles anglais -Cedulas IV – Quelques éléments importants du projet de CRD V – Conclusion Annexes : Texte ECBC sur les Obligations Financières Evolution des spreads 4/100
VOIES ET MOYENS : Pourquoi et Comment des Covered Bonds? Objectif : Refinancer les prêts immobiliers et les expositions sur les entités publiques, actifs de qualité, sur des durées longues et au moindre coût Trois critères de base : i. Une garantie donnée aux porteurs d’obligations sur des actifs bien identifiés, isolables, et de grande qualité. ii. Une préférence de paiement sur les cash flows des actifs sous-jacents et une protection contre la faillite dans l’environnement de l’émetteur (« bankruptcy remoteness ») iii. Une supervision bancaire forte, gendarme de la qualité des actifs et de règles de gestion sécurisantes. Les différentes autorités bancaires nationales en Europe tendent à organiser des législations spécifiques en fonction de ces critères, de leur système de droit, et de la tentative d’harmonisation européenne pour l’application de Bâle II (CRD) : un chapitre est dédié aux covered bonds dans le projet de Directive. 5/100
Directive européenne « UCITS 85/611 » : Définition d’un covered bond ¾ L ’émission de CB doit être gouvernée par un régime légal spécifique ¾ L’émetteur doit être une institution de crédit ¾ Le porteur d’obligation doit avoir une préférence de paiement sur les actifs sous-jacents en cas d’insolvabilité de l’émetteur ¾ Le pool d’actif donné en garantie doit offrir une collatéralisation suffisante pour couvrir les droits de porteurs sur toute la durée du CB ¾ Les actifs éligibles doivent être définis par la loi ¾ L’émission de CB doit être assujettie à une supervision prudentielle publique spécifique Remarque : pas de liste limitative des actifs éligibles 6/100
Quatre modèles de base en Europe Objectifs : -Des notations AA ou AAA -Liquidité des titres sur le marché international I – Les Pfandbriefe -Le premier covered bond, modernisé en 2005 -Les actifs donnés en garantie restent sur le bilan de l’originateur des prêts II – Les Obligations Foncières Françaises -La loi de 1999 fait des OF les titres les plus sécurisés sur le marché européen -Application d’un principe d’extrême spécialité : les Sociétés de Crédit Foncier seules émettrice et à la mission très précisée -La France, petit émetteur (7 à 8 % du marché européen) : les grandes banques françaises sont AA et emettent en « unsecured » à de bonnes conditions. En outre, elles financent largement leurs prêts sur les dépôts III – Les Covered Bonds anglais Pas de loi spécifique, mais force de la « Common Law » appliquée aux CB. Principe de fiduciarité pour loger les droits de préférence dans les instruments ad hoc (les Limited Liability Partnerships) IV Les Cedulas espagnoles -La loi espagnole est forte sur la sur-collatéralisation : tous les prêts éligibles du bilan sont donnés en garantie -Elle est considérée comme plus faible sur les règles de gestion ALM et les situations d’insolvabilité 7/100
Les principaux systèmes juridiques Objectifs de qualité : AA, AAA I – Le modèle allemand : les Pfandbriefe -Très vieille création allemande, longtemps dominante, dont la législation a été renforcée pour mieux répondre aux trois critères majeurs et supprimer un privilège de garantie publique qui s’étendait aux prêts ordinaires des Landesbanks. Emetteur : • Toute institution de crédit peut émettre des pfandbriefe à condition d’obtenir une licence ad hoc. Actifs : • Prêts immobiliers, prêts publics, et bateaux faisant l’objet d’un refinancement par pfandbrief, restent dans le bilan, mais sont identifiés par un registre. • LTV : 60%, splits des prêts primaires Préférence : • Le droit préférentiel des porteurs à être payé est renforcé 8/100
Gestion et transparence : • Des règles de gestion et d’information précises sont imposées pour limiter les risques et éviter les errements du passé Ratio de solvabilité : Pondération 10% Notations : AA et AAA Les investisseurs restent un peu sceptiques du fait que les actifs restent dans le bilan de l’originateur des prêts (ségrégation des actifs moins nette que pour les OF). Les pfandbrief représenteeront entre 35 et 45% des émissions européennes en 2006, derrière l’Espagne. 9/100
II - Le modèle français : les Obligations Foncières Objectifs de la loi de 1999 : Etre le meilleur des meilleurs Résultat > Les trois émetteurs n’émettent qu’en AAA Emetteur : Principe absolu de spécialité • Les OF ne peuvent être émises que par des Sociétés de Crédit Foncier, institutions de crédit régulées par la loi bancaire. Loi et règlements cadrent précisément les missions et les principes de gestion Actifs : Les SCF ont un champ d’activité extrêmement limité : • Financer des prêts immobiliers assortis d’une hypothèque de 1er rang ou l’équivalent • Financer des expositions sur des entités publiques ou garanties par elles. • Financer l’acquisition de RMBS (parts Senior de titrisation de prêts résidentiels notées minimum A+.) • LTV : 80% pour les prêts aux particuliers 60% pour les prêts commerciaux 100% pour les entités publiques ou les prêts FGAS. • Interdiction des participations 10/100
2-2 Privilège de paiement et bankrupty remoteness : • Privilège absolu, même contre l’Etat, partagé seulement avec les contreparties de SWAP couvrant les risques. • En cas d’insolvabilité de la SCF, les paiements se font aux dates contractuelles (pas « d’accélération ») • Protection contre la faillite des actionnaires de la SCF : ne peut être étendue à une SCF • Le privilège s’applique à la totalité des actifs de la SCF, y compris les liquidités 11/100
2-3 Règles ALM : • obligation de respecter la « congruence » en taux et en liquidité et d’établir un contrôle précis de l’ensemble des risques de la SCF. 2-4 Une supervision extrêmement poussée : 9 Un « Contrôleur Spécifique » aux responsabilités redoutables : Nommé pour 4 ans avec l’agrément de la CB Contrôle la qualité et l’éligibilité des actifs Rédige un rapport annuel public et des rapports à la CB Vérifie que le « ratio de couverture » est respecté à chaque instant, ce qui a de nombreuses conséquences sur le contrôle des risques ( surcollaterisation notamment) Contrôle la gestion ALM et les risques de taux et de liquidité Il est personnellement responsable 12/100
9 Deux CAC : 9 La Commission Bancaire Reçoit un reporting mensuel et les rapports du Contrôleur Spécifique Peut prendre toute décision si la SCF prête à critiques 9 Les agences de notations jouent un rôle essentiel Evaluation des actifs Stress scenarios sur les risques de taux et de liquidité Respect du ratio de couverture dans le temps : NPV, surcollaterisation Toutes les émissions OF l’ont été en AAA 13/100
2-5 Liquidités des OF et stabilité des spreads Les émissions benchmarks sont éligibles à l’ECB La liquidité bénéficie de « l’effet rareté » des OF Les spreads sur le marché secondaire sont étroits et les plus stables du marché : image de grande qualité 2-6 Le modèle de structuration CIF Euro influence d’autres législation (Irlande, Italie) Il permet le regroupement d’institutions de petite taille par les techniques de titrisation dont la qualité est reconnue par les agences de notation 2-7 Ratio de solvabilité : Risk weighting 10% 14/100
III - Le modèle anglais : des CB très structurés 3-1 Loi spécifique : Pas encore, mais annoncée (non-conforme à l’UCITS) Conséquences : -Risk weighting de 20%, sera réduit à 10% après nouvelle régulation -Spreads un peu plus larges 3-2 Préférence de paiement : ségrégation des assets basés sur un principe de fiducie • La banque émettrice transfère ses droits sur les cash flows générés par le pool de prêts à un LLP (« Limited Liability Partnership ») : moyen d’isoler les actifs de l’éventuelle insolvabilité de la banque émettrice • Les contrats prévoient la garantie de la Banque émettrice ou de sa maison-mère • LTV : généralement inférieures à 80%, avec exceptions • Notations des Benchmark : AAA Les banques anglaises mènent en parallèle des émissions de CB (AAA) et des opérations de titrisation pour lesquelles l’Angleterre est n°1européen : -Diversification de la base d’investisseurs -Financement de prêts à LTV élevée par l’émission de RMBS 15/100
IV - Le Modèle espagnol 4-1 Une loi spécifique 4-2 Actifs et surdimensionnement : La totalité des prêts immobiliers du bilan (et des prêts sur des entités publiques pour les « cedulas territoriales ») entrent dans la garantie. De ce fait, le surdimensionnement est très important, mais diminue en fonction de l’accroissement des encours de cedulas 4-3 Les règles de gestion ALM : Elles ne sont pas définies par la loi et la régulation, la sur-collatérisation étant supposée compenser cet inconvénient 16/100
4-5 Les cedulas structurées se sont développées très largement (AYT, IM Cedulas), avec la création de « Supercedulas » groupant des cedulas émises par des entités de petite et moyenne taille. Les droits sur les cash flows sont transférés à l’émetteur, (Ex : AYT), qui n’est pas une institution de crédit mais qui est placée sous la supervision des autorités bancaires. Notation AAA 4-6 Risk weighting : 10% Les spreads sont plus larges que la moyenne européenne en raison des imprécisions de la loi, notamment sur l’ALM, et du volume très important des émissions espagnoles. 17/100
Projet de Capital Requirement Directive Pourquoi une CRD? ¾Les autorités monétaires et financières veulent organiser un marché très sécurisé pour refinancer les prêts immobiliers et les entités publiques à meilleur prix et sur des maturités longues. L’enjeu pour les émetteurs? ¾La pondération des risques dans le ratio de solvabilité des investisseurs banquiers (part supérieur à 40% dans les placements) 1-Actifs éligibles (N’étaient pas mentionnés dans l’UCITS) - Grosso modo les mêmes que dans l’usage actuel : Prêts immobiliers aux particuliers, expositions sur des entités publiques, et bateaux. - Critères de qualité : LTV de 60% sauf pour les prêts immobiliers aux particuliers (80%) qui doivent être en hypothèque 1er rang, et les expositions sur entités publiques. - La LTV n’est pas un critère de sélection au départ mais un ratio de mobilisation (« up to ») par rapport à la valeur de l’immeuble au moment de la mobilisation -RMBS : Parts Seniors notées minimum Step 1, limitées à 20%, mais pas de limite si AAA (Révision par la Commission Européenne avant fin 2010) 18/100
Préférence de paiement : Î la loi nationale doit l’établir clairement Règle de fréquence d’évaluation des actifs : Î 3ans sauf annuel avec méthode statistique sur les prêts « granulaires » 19/100
Pondération CRD : Méthode standard : Fonction de la notation « unsecured » de l’émetteur, supposé un grade en dessous de l’Etat concerné. Résultat dans l’UE sauf la Grèce : 10% Méthodes IRB fondation : des bonnes et des mauvaises surprises pour les émetteurs actuels Méthode IRB avancée : -En principe très favorable, mais problème des données à prendre en compte -L’évaluation des risques sur les CB par l’investisseur en IRB avancée dépendra beaucoup de la clarté des textes nationaux régissant : • Le transfert des actifs et des garanties attachées et leur identification • La force du droit de préférence • La protection contre la faillite du groupe auquel appartient la structure émettrice (ou le garant en cas de fiducie) 20/100
Méthode standard et IRB, résultat des courses pour les Français sur la pondération des actifs 9 Standard : 10% 9 IRB Fondation (PD min 0,03% et LGD imposées 11,25% si AAA) Si les autorités retiennent une maturité de 2,5 ans : > Entre 4,5% et 6% Si la maturité décidée est de 5 ans > Entre 8% et 9% 9 IRB avancée : estimation entre 4,5% et 7% A noter qu’en méthode fondation, selon une étude de Crédit Suisse, 8 des 18 émetteurs allemands seraient au-dessus de 10%, avec un record AHBR à 24%! Cela tient aux faibles notations « unsecured » de nombreux émetteurs allemands 21/100
Transposition Française Le texte de transposition fait l’objet d’une concertation très avancée, pour modifier les textes légaux et réglementaires concernant les SCF et la CRH. Reprend fidèlement le CRD dans l’ensemble Discussions en cours sur l’éligibilité des prêts cautionnés 22/100
Les covered bonds, valeurs défensives? Conclusion : Les objectifs assignés aux émissions de CB sont largement atteints : Spreads entre govies et corporate, qualité AAA, liquidité La diversification des législations en usage en Europe n’empêche pas le respect général des trois critères de base, avec des forces légales légèrement différentes (protection des investisseurs et règles ALM) L’accroissement du volume des « covered bonds structurés » souligne une convergence entre les techniques de CB et celles de la titrisation La qualité de risque des OF est reconnue (loi, règles de management, supervision) La part de marché des OF gagnerait, sans inconvénient, à la création de SCF supplémentaires : cadre légal et supervision sont perçus de si grande qualité que le volume des émissions d’OF pourrait être significativement augmenté sans élargissement des spreads, en raison d’une forte demande des investisseurs 23/100
2- Le marché des obligations sécurisées 24/100
Le marché desLeobligations marché des sécurisées obligations sécurisées Les obligations sécurisées constituent la première classe d’actifs hors emprunts souverains avec un encours de EUR 1 630 Md. Structure du marché obligataire en euros Agences/Supras Oblig. Inst. Financières 5% Sécurisées 7% Sub-Souverains 3% 13% Non-Financières 7% Souverains 65% 25/100
Le marché des obligations sécurisées: Une réglementation en développement – Les volumes Marché des obligations sécurisées Jumbo Emissions 2005 (en Md EUR) De nouveaux émetteurs et segments ont rejoint le marché en 2005 et vont offrir des opportunités 140 attractives de diversification pour 120 les investisseurs. Autres 100 En 2005, les obligations sécurisées UK CB sont une réponse à la recherche 80 de la qualité par les investisseurs face ACS irlandaises à une forte volatilité des crédits. 60 Cédulas Hip. Le 12 Mai 2005, création du 40 Oblig. Foncières segment des obligations 20 Pfandbriefe sécurisées italiennes. 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 * 26/100
Les émissions du SCFfréquent Un émetteur Françaises leader sur son marché Obligations Foncières émis depuis 1999 30 26,2 25 22,8 (en mrds euros) 20,5 3,5 16,4 16,5 3,2 20 1,75 4,35 1 9,1 15 8,5 12,3 6,55 7,7 9,1 7,1 10 8,5 2,5 13,15 11,15 5 6,3 7,7 9,6 5,2 3,8 0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Compagnie de Financement Foncier Dexma CIF Euromortgage 27/100
Le marché des obligations sécurisées: Intervenants et Prévisions Les Jumbos: Un marché en forte progression 2005 2010 Encours d'obligations sécurisées type Encours d'obligations sécurisées type Jumbo en Jumbo en 2010. Encours total : 739 Md 2005. Encours total : 488 Md d'euros d'euros Aus. Covered Bonds Landesbank- 1,0% Other New market Pfandbriefe 2,9% Aus. Covered segments Other 8,8% Bonds Ir. Asset Covered Ir. Asset Covered 11,0% 6,9% Sp. Cédulas Securities 1,6% Securities Lux. Lettres de 27,4% 4,7% 6,5% Gage UK Covered Bonds UK Covered 0,2% 4,8% Bonds 9,1% Fr. Obligations Foncières Ger. Pfandbriefe Sp. Cédulas 9,1% 37,1% 20,2% Ger. Pfandbriefe 40,9% (source CFF) 28/100
Le cadre français: les obligations foncières Les obligations foncières: 3 émetteurs principaux ■ La Compagnie de Financement Foncier (CFF) : SCF du groupe CE, filiale du Crédit Foncier. ■ DEXMA: SCF du groupe DEXIA. ■ CIF EUROMORGAGE: SCF du groupe Crédit Immobilier de France. Un cadre légal datant de 1852 et mis à jour en 1999 29/100
Le marché des obligations sécurisées: Les émetteurs d’obligations foncières Notation senior non- Emetteur sécurisée Volume émis Notation obligation sécurisée en 2005 (Md€) Moody’s S&P Fitch Moody’s S&P Fitch Cie FF Groupe CNCE – Aa3 AA- AA 13,2 Aaa AAA AAA Crédit Foncier CIF Euromortgage Groupe Crédit A1 A+ A+ 3,5 Aaa AAA N.R. Immobilier Dexia MA Groupe DEXIA – Aa2 AA AA+ 9,1 Aaa AAA AAA Crédit Local 30/100
Le marché des obligations sécurisées: Les émetteurs d’obligations foncières Obligations Foncières: comparaison des émetteurs Compagnie de Financement Dexia Municipal Agency CIF Euromortgage Foncier Société de Crédit Foncier du Société de Crédit Foncier de Dexia Société de Crédit Foncier du Groupe Crédit Foncier de France. Crédit Local, une des trois Groupe Crédit Immobilier de Statuts principales filiales du Groupe France. Dexia. Refinancement des prêts Refinancement des opérations Acquisition de tranches hypothècaires et des prêts au SPT publiques de Dexia CLF grâce à privilégiées senior AAA de Fonds du groupe ainsi qu’acquisition de l’émission d’obligations foncières. Communs de Créances émises par Objectifs tranches senior AAA de RMBS le Groupe CIF ou acquis à émises sous la législation d’un l’extérieur. pays de l’UE, acquisition de titres Refinancement par l’émission ou de prêts secteur public en d’obligations foncières. Europe et émissions d’obligations foncières. Seul émetteur AAA du Groupe Caisses d’Epargne. -Qualité des actifs (score et LTV). -Qualité des actifs. -Qualité des actifs. -Surdimensionnement. -Surdimensionnement. -Surdimensionnement. -Pas d’exposition significative aux -Pas d’exposition significative aux -Pas d’exposition significative aux Facteurs clés risques de taux, de liquidité. risques de taux, de liquidité. risques de taux, de liquidité. de crédit Notation Structurée Notation bancaire Notation Structurée classique 31/100
mai-58 sept.-56 janv.-55 32/100 mai-53 oct.-51 CFF DEXMA CEDULAS HBOS FHLM ACS DEPFA févr.-50 juin-48 nov.-46 Cartographie des spreads au mois de mai 2005 mars-45 juil.-43 nov.-41 Cartographie des spreads 50ans inclus (en bp) avr.-40 août-38 déc.-36 mai-35 sept.-33 janv.-32 mai-30 oct.-28 févr.-27 juin-25 nov.-23 mars-22 juil.-20 nov.-18 avr.-17 août-15 déc.-13 mai-12 sept.-10 janv.-09 juin-07 8 3 -2 -7 -12
Le marché des obligations sécurisées: Les spreads contre OAT Obligations sécurisées contre OAT Obligations sécurisées contre OAT (maturité 5 ans) (maturité de 10 ans) 18 18 20 20 18 18 16 16 16 16 14 14 14 14 12 12 12 12 10 10 10 10 8 8 6 6 8 8 4 4 6 6 2 2 4 4 0 0 -2 -2 2 2 juin-04 sept-04 janv-05 juin-05 sept-05 janv-06 juin-04 sept-04 janv-05 juin-05 sept-05 janv-06 German Pfandbriefe 10Y vs OAT Spanish Céd. 10Y vs OAT German Pfandbriefe 5Y vs OAT Spanish Céd. 5Y vs OAT CieFF 10Y vs OAT UK CB 10Y vs OAT CieFF 5Y vs OAT UK CB 5Y vs OAT 33/100
Une base d’investisseurs diversifiés Placement Géographique des Placement des émissions Benchmark émissions Benchmark 2005 2005 par type d’investisseur Asie (hors Autre Japon) 5% Autres 12% Banques Suisse 5% 29% Grande 8% Bretagne / Japon Irlande 11% Gestion d'actif 9% / Fonds de Pension 23% Benelux 9% Scandinavie 19% France 11% Assurance Banques Allemagne / 10% Centrales Autriche 33% 16% (exemple CFF) 34/100
Une base d’investisseurs diversifiés 2005 2006 (mi-avril) Répartition des Emissions par Devise Répartition des Emissions par Devise AUD CHF GBP 0,8% 4,5% AUD GBP CAD 5,5% CHF 4% 3,92% HKD 1,8% JPY 4% 0,38% 5% USD 3,9% USD EUR 19% 64% EUR 83,6% Répartition des Emissions Privées par Type Repartition des placements privés par structure de Structure Rev FRN Zero Coupon Callable CMS Spread TEC 10 1% 2% Range Accrual 8% Callable others 18% Zéro coupon 5% structures 25% 5% FRN 7% CMS Spread Fixed rate 3% CMS Link 33% Taux Fixe 8% 60% CMS Range Accrual 11% CMS Link 14% (exemple CFF) 35/100
3- La Caisse de refinancement hypothécaire (CRH) 36/100
1. Vue Générale • Mission de la CRH : – Refinancer les prêts individuels à l’habitat consentis à leur clientèle par les banques participant à ses opérations – Cadre légal : les articles L313-42 à L313-49 du Code Monétaire et Financier • Les participants actuels : – Crédit Agricole, Crédit Mutuel-CIC, BNP Paribas, Société Générale, Groupe CIF, Groupe Caisse d’Epargne • Les encours (juin 2006) : – Encours de mobilisation : 21 milliards € – Encours de couverture : 33 milliards € • Actifs mobilisables : – Prêts aux particuliers dont le capital restant dû comparé à la valeur estimée de la garantie est inférieur à 90% (ou à 100% si garantie FGAS) – Le niveau de LTV autorisé est justifié par le surdimensionnement du portefeuille remis en garantie • Fonds propres : – Environ 200 millions, partagés entre capital et prêts subordonnés (Au total, environ 0,85% de l’encours mobilisé) – Les participants souscrivent aux fonds propres en proportion de leur mobilisation, avec ré- ajustement chaque année. 37/100
2. Principes des opérations La CRH collecte régulièrement les demandes de refinancement des banques participantes Après acceptation ou limitation des demandes, La CRH lance un emprunt obligataire sur le marché financier. Les émissions sont notées AAA/Aaa (Fitch et Moody’s) ¾Les banques nantissent un pool de prêts au bénéfice de la CRH. Un surdimensionnement de 25% est pratiqué sur les prêts à taux fixe, de 50% sur les prêts à taux variable ¾La CRH ne prend pas de commissions, la couverture de ses frais (environ 1bp) est faite grâce au replacement des fonds propres ¾Le refinancement des banques s’effectue sous la forme de prêts consentis par la CRH, les banques souscriavnt des billets à ordre représentatifs du capital et des intérêts 38/100
3. Liquidité des obligations – Admission aux avances sur titres de la Banque de France et de la BCE – Titres admis en emploi des fonds libres d’Epargne Logement et des OPCVM – Participant à la plateforme MTS France 4. Insolvabilité d’une banque – En cas d’insolvabilité d’une banque, la CRH saisit les prêts nantis, les revend, et représente les intérêts de la masse de porteurs d’obligations – Au-delà du pool surdimensionné, la CRH est créancière chirographaire contre la banque défaillante 39/100
5. Supervisions et contrôles – De la CRH sur les banques : audit des pools de prêts (si la valeur des actifs nantis n’atteint pas le surdimensionnement, la banque abonde le pool.) – De la gestion de la CRH : par la Commission Bancaire, les services d’inspection des banques participantes, les CAC 6. Risk weighting – 20% actuellement. Doit passer à 10% en application de la CRD 40/100
4- Les obligations sécurisées dans la gestion de bilan du Groupe Caisse d’Epargne 41/100
Le Groupe Caisse d’Epargne 42/100
Group structure & business overview Key historic dates Establishment of La Compagnie 1818 – Authorized to Banquiers Privés. The individual Caisses d’Epargne grant Establishment of CACEIS adopt the status of cooperative, consumer Network universal banks. loans and reorganization: open deposit the 180 Caisses Creation of the Caisse Nationale accounts d'Epargne are des Caisses d'Epargne and merged into 35 acquisition of Crédit Foncier regional banks 1983 2004 2006 1978 1991 1999 2005 1818 First Caisse d’Epargne The July 1 reform bill grants the Acquisition of Banque Announcement created in Paris: the individual Caisses d’Epargne Sanpaolo (renamed of the NATIXIS introduction of the Livret the status of not-for-profit ‘Banque Palatine’ in June project with Passbook account allows financial institutions. 2005), Entenial (merged Groupe Banque savers to keep track of Establishment of the Centre with Crédit Foncier in June Populaire amounts deposited and National des Caisses d’Epargne 2005) and IXIS interest paid, revolutionizing the saving process 43/100
Group structure & Business overview Simplified organizational chart 440 local savings companies (LSC) Fédération Nationale 3.1 million cooperative shareholders des Caisses d’Epargne 80% (shares in LSC) 30 Caisses d’Epargne 20% (CCI) 1 65% 35% Caisse Nationale des Caisses d’Epargne Banking networks* Insurance Specialized Capital markets, Asset management, financial institutions financing solutions asset custody and ■ Banque Palatine (60%) ■ Ecureuil Vie and financial guaranty services for investors 2 ■ Crédit Foncier ■ Financière OCÉOR ■ Ecureuil Insurances IARD ■ IXIS Corporate & ■ IXIS Asset Management (100%) ■ GCE Garanties Investment Bank (97.55%) Group 3 (68%) ■ La Compagnie 1818 ■ CEFI 5 ■ CNP 4 ■ CIFG – IXIS Financial ■ CACEIS 6 (50%) (85.78%) Gestitres ■ Guaranty (100%) COMMERCIAL BANKING INVESTMENT BANKING * Other than the Caisses d’Epargne 2 The Financière OCÉOR holding company owns the Group’s 5 Subsidiary of the Caisses d’Epargne (62%) and of the CNCE (5%). 1 Cooperative investment certificates (CCI) representing 20% of the investments in its overseas banks. 6 CACEIS, created by the merger in the summer of 2005 of IXIS Investor capital of the Caisses d’Epargne entitling holders to receive dividends 3 Direct and indirect interests. Services and Crédit Agricole IS, is a 50/50 joint venture between but including no voting rights 4 18% held by Sopassure, a 49.98% subsidiary of the CNCE. Groupe Caisse d’Epargne and Crédit Agricole SA. 44/100
A closer look at the two main business lines A business-focused structure with 2 main business lines Core business lines… … based on brand recognition Retail banking Corporate customers Local authorities and institutionals Commercial Subsidized housing banking Social economy Insurance - Retirement solutions Real estate Financing solutions and capital markets Asset management Investment banking Services for investors Financial guaranty 45/100
A closer look at the two main business lines Commercial Banking: A strong retail network in France 30 Caisses d’Epargne 26 million of individual and professional customers : nearly one out of every two French residents is a customer of the Caisses d’Epargne network 48,000 employees (1) 4,700 branches (Group) 5,920 ATMs (Group) 3.1 million cooperative shareholders (1) Excluding companies accounted for by the equity method (Life insurance in particular) • #1 bank for young people • #3 banking network • #2 as a distributor of savings products • #2 life bancassurance provider • #2 distributor of property loans • #2 financial institution for local authorities • #1 private bank for subsidized housing • #3 bank specializing in the social economy As of 30 june 2005 46/100
A closer look at the two main business lines Investment banking: Global high value-added services • #1 dealer for euro-denominated structured private placements • One of the top five institutions worldwide for structuring operations • Leader in the high quality bond segment • One of the top 10 European asset managers, and one of the top 25 worldwide • #1 in custody services for domestic assets 47/100
Group structure & Business overview Focus on CNCE : strong credit rating Financial Senior Long Strength or Date Rating Agency Term Rating Individual Rating 15 March 2006 AA stable outlook B stable outlook 26 May 2006 Aa2 on review for B stable outlook possible downgrade 26 May 2005 AA stable outlook - 48/100
Group structure & Business overview Groupe Caisse d’Epargne Key Figures in millions of euros Net banking income: €10.3bn Earning capacity: €2.2bn Capital funds in billions of euros + 6% + 22% Tier One 18.4 19.0* ratio 14.5 15.8 2,154 9.6% 9,742 10,301 1,770 ROE 2004 2005 2004 pro forma 2004 2005 2004 2005 pro forma 2005 pro forma * pro forma Tier One capital Requirements 10.0% 11.9% * After deduction of €820m following * The pro forma accounts include the “New Foundations” effects over a full year changes in accounting methods 49/100
Funding 3 issuers in the debt capital markets Amount of bond issued by the Group issuers in 2005 13.1 billion euros 6.3 billion euros 5.9 billion euros 50/100
Funding CNCE Short term Funding (outstanding as of 31 december 2005) (In Million €) Borrowing potential : 30,2 bn€ 725 5% Total outstanding amount : 15 859 M€ 1 466 2 757 9% 17% Interbank deposits Certificates of deposits US commercial paper EMTN up to 1Year 10 910 69% 51/100
Funding CNCE Medium-Long Term Funding in 2005 (excluding Tier One) 1 027 Total Amount in 2005 : 7,857 bn€ 1 000 13% 13% Retail Bond Issues 1 709 Assets transfered to CFF 22% EIB EMTN Private Placement EMTN Senior Public Issues 3 716 400 47% 5% 52/100
Funding CNCE Medium-Long Term Funding Volumes 2003 2004 2005 (In Million €) 12 000 10 000 10 011 7 857 8 000 7 075 6 080 6 000 3 716 4 000 3 384 1 539 1 709 2 000 1 014 1 282 1 027 1 000 500400 860 400 0 37 0 on d s EI B CF F 1Y su e s AL ail B d to nts > Is T OT R et fere me bl ic ran s lace Pu ts t ateP A s se NP ri v T EM 53/100
Le cercle vertueux Objectif principal de la politique d’émission : Optimiser le coût de refinancement du groupe pour augmenter les parts de marché de l’activité crédit et optimiser la marge des crédits Ressources Meilleure tarification AAA Augmentation des parts de marché Meilleur taux Meilleurs clients Risque crédit amélioré 54/100
Le Groupe Caisse d’Epargne dispose de 2 véhicules permettant de lever des ressources AAA La Compagnie de Financement Foncier Vauban Mobilisation Garanties 55/100
Le rôle de la CFF 56/100
La SCF du groupe GCE La SCF du GCE : Compagnie de Financement Foncier Détenue à 100% par le CFF: 9 Notation AAA / Aaa de la part de trois agences (S&P, Moodys, Fitch). 9 Le bilan total au 31 décembre 2005 représentait 57,4 Md€ : Encours éligibles 48,3 Ressources privilégiées 51,1 prêts hypothécaires 17 obligations foncières 49,7 prêts à des personnes publiques 15,6 autres titres et ressources 1,4 parts de FCC 13,5 Ressources non privilégiées 6,3 autres encours éligibles 2,2 Valeurs de remplacement 9,1 TOTAL ACTIF 57,4 57,4 (en Md€) 57/100
Un émetteur fréquent leader sur son marché Comparaison des volumes émis (en mrds euros) 16 Plans de financement pour 2006: 14 Programme annuel de 15-20 Md d’euros contre 12 13,15 en 2005. 9 10 7,13 8 5.9 4 ou 5 benchmarks en EUR ou USD. 6 6.3 5.7 Abondement d’émissions déjà existantes afin de 4 donner plus de liquidité dans le marché secondaire. 5,3 6,02 6 2 3,3 2 Fort développement des placement privés, 0 adaptés à la demande des investisseurs. 2002 2003 2004 2005 prévision 2006 Placement Privé Public A mi-avril, la Compagnie de Financement Foncier a émis 7,5 Md équivalent euros, dont 21% en placements privés. 58/100
Un véhicule de refinancement mis à la disposition du GCE Le recours à la Compagnie de Financement Foncier est un atout important pour le GCE, en particulier pour le refinancement des CEP La Compagnie de Financement Foncier, grâce à sa qualité de signature, permet d’accéder à des conditions optimales de refinancement. De telles conditions sont indispensables afin de rester compétitif sur le marché particulièrement concurrentiel des Collectivités Locales. Elle permet d’élargir les gammes de produits sur des maturités très longues (30-40 ans). Elle dote le GCE d’un mécanisme d’ « assurance » particulièrement efficace en cas de crise de liquidité, la notation AAA constituant dans un tel contexte une valeur refuge. 59/100
Coûts de refinancement relatifs des CEP (Cie de Financement Foncier / Trésorerie Centrale GCE). Comparaison refinancement Cie de Financement Foncier - refinancement trésorerie centrale GCE 5,00% 4,50% Coût trésorerie centrale 4,00% Coût de refinancement Cie Fct Foncier all in 3,50% 3,00% 2,50% 3 1Y 3Y 5Y 7Y 9Y 12Y 20Y 30Y mois Chiffres juin 2006 60/100
Les achats d’actifs par la Compagnie de Financement Foncier 61/100
Schéma général des acquisitions d’actifs de la SCF S Actifs long terme Bilan de la produits par le Groupe C Compagnie de Financement Foncier Créances O Émissions hypothécaires Actifs obligataires R éligibles Obligations Créances foncières Secteur Public E Créances FCC marché D' CESSION Obligations Secteur Public A Valeurs Res.non priv. de remplacement C FP Fonds communs de créances Instruments financiers H actifs éligibles A hors Groupe T 62/100
Les acquisitions d’actifs du Crédit Foncier 63/100
Les achats Crédit Foncier Créances Créances Secteur Public hypothécaires (montants unitaires faibles ou absence de notation) Score d’achat : probabilité de défaut cible Score d’achat : qualité de l’emprunteur ¾Prêt éligible non douteux avec une probabilité de ¾Collectivités Locales défaut inférieure à la cible: –Score interne CFF basé sur les notes –Achat possible, Ecolocale, –Application au niveau du prêt de la quotité –Prise en compte des notes Bâle II dès éligible : la part éligible entre au bilan de la qu’elles seront disponibles. SCF, la part non éligible reste au CFF sans impact sur la gestion ‘client’ et est subordonnés en risque. Pour les actifs notés: respect de ¾Prêt éligible avec une probabilité de défaut règles spécifiques. supérieure à la cible: –Le prêt est mis en observation pendant 2 à 4 ans, –S’il devient douteux avant d’être acheté, il est écarté définitivement des achats, –Si durant la période d’observation il ne fait pas l’objet de défaillance le prêt est devenu achetable. 64/100
Les achats Crédit Foncier le 21 octobre 1999, transfert à la SCF de plus de 800 000 prêts éligibles du Crédit Foncier. Depuis cette date: Processus entièrement automatisé de la détection des prêts éligibles à leur gestion après achat: Intégré au système de gestion du CFF, Constante évolution des filières d’achat pour suivre les changements du système d’information du CFF. Une soixantaine d’opérations d’achat réalisées, 186 000 prêts acquis, Pricing individuel de tous les prêts, Prix de marché : étalement actuariel des décotes / surcotes, Plus de 15 milliards € d’encours à l’achat, 52 000 prêts coupés en deux automatiquement: Part éligible au bilan de la SCF, Part non achetable (respect de la quotité de garantie) restée au bilan du CFF. 65/100
Les acquisitions d’actifs du Groupe Caisse d’Epargne 66/100
LesLes enjeux enjeux (Extraits de l’atelier SCF du CNFG d’avril 2005) 1- Permettre aux CEP d’accéder à la ressource AAA: ¾Le GCE a actuellement accès à la liquidité par appel au marché dans un contexte de liquidité abondante et de spreads très bas. Cependant, il est fondamental pour le Groupe de diversifier ses refinancements et d’organiser différemment son accès à la liquidité pour se prémunir contre une modification de ce contexte, ¾Le GCE dispose par l’intermédiaire de la SCF d’une signature AAA. Celle-ci est conçue pour financer certaines catégories d’actifs (SPT, crédits hypothécaires,…). Le Groupe doit se donner pour ambition d’utiliser pleinement ce véhicule, Du point de vue des CEP, les cessions à la SCF leur permettent: ¾d’avoir accès à de meilleures conditions de refinancement, aujourd’hui indispensables, compte tenu de l’environnement concurrentiel, tout en effectuant en parallèle des opérations de Gestion Dynamique de Dette, ¾d’élargir leur gamme de produits vers des maturités très longues (30-40 ans) ¾d’optimiser leur coefficient de ressources longues. 67/100
Les enjeuxLes enjeux / Les contraintes 2- élargir la gamme de produits ¾ Forte demande des collectivités locales en produits à long terme (projets d’infrastructure, transports collectifs, normes écologiques, plan « hôpital 2007 », opérations Partenariats Public Privé). Les maturités peuvent aller jusqu’à 40 ans. ¾Sur les durées très longues, le gain pour une CEP d’un refinancement SCF par rapport à un refinancement Trésorerie centrale est substantiel La SCF permet aux CEP de répondre à la demande de la clientèle SPT sur les maturités à très long terme. 3- les contraintes techniques ¾ Obligation de disposer d’un mécanisme industriel. Ce mécanisme est maintenant opérationnel; un montant total de plus de 2,2 Md € a été cédé à fin avril 2006, ¾Recouvrement assuré par le Crédit Foncier, ¾Fonds propres apportés par les CEP, ¾Risques de crédit transférés à la SCF garantissant ainsi le caractère parfait des cessions, ¾Risques de taux conservés par les CEP : risques résiduels après application des indemnités de remboursements anticipés. 68/100
Les acquisitions de parts de FCC et la structuration d’actifs 69/100
Achats de titrisations hors groupe Critères et règles d’investissement Analyse de l’opération: Le portefeuille (valeurs actuelles et à l’origine), Composition du portefeuille, détails des prêts, Historique du portefeuille (arriérés, défauts, pertes...), Structure (contreparties, surdimensionnement…), Rapports des agences, Description du cédant (précédentes titrisations, bilan, parts de marché, expérience …), Description du gestionnaire, Audit du portefeuille, Due diligence, Opinion juridique, Qualité de la société de gestion (notation interne). Exigences supplémentaires: Deux notations AAA, Titres à taux révisable : Euribor, Devise : Euro, Tranche Senior, Reportings réguliers. 70/100
Achats de titrisations hors groupe Possibilité de partenariats Au début de la structuration du fond: Créer un partenariat avec le cédant, Analyser le portefeuille (contenu, audit, notations par les agences…), Réserver tout ou partie de la part senior. Pendant le montage de l’opération: Due diligence, obtention d’opinions légales, Participation active à la structuration de l’opération. La SCF se donne donc la possibilité d’acquérir des parts de RMBS externes, de participer au montage voire d’arranger directement des opérations. Avantages pour un cédant potentiel de l’utilisation des prestations offertes par la Compagnie de Financement Foncier: Possibilité d’acheter des volumes importants à spread garanti sur une même opération : la Compagnie a déjà acheté l’intégralité d’une transaction d’un milliard d’euros, Pas de contrainte de durée : possibilité d’acheter des tranches longues : 10 ans, 20 ans, … Possibilité de garantir un spread. 71/100
Vauban Mobilisation Garanties 72/100
VMG: Achat de parts prioritaires de titrisation notées AAA Parts Partssenior seniorde detitrisation titrisation Prêt Prêtsubordonné subordonnéaccordé accordé AAA/AAA AAA/AAA ààVMG VMG 1ère étape: VMG achète des parts prioritaires AAA au moyen d’un prêt subordonné accordé par le Crédit Foncier 73/100
VMG: Emission obligataire Parts PartsSenior Seniorde deTitrisation Titrisation Prêt AAA/AAA Prêtsubordonné subordonnéaccordé accordé AAA/AAA ààVMG VMG Emissions Emissions BMTN AAA/AAA/Aaa AAA/AAA/Aaa BMTNémis émispar par Le LeCrédit CréditFoncier Foncier Pas Pasde derisque risquede detaux taux Pas Pasde derisque risquede deliquidité liquidité 2ème étape: VMG émet des obligations AAA dont le produit est réemployé sous forme de BMTN émis par le Crédit Foncier. Les BMTN émis par le Crédit Foncier ont les mêmes caractéristiques que les émissions. 74/100
VMG: Stress scénarii En cas de dénouement anticipé, les cash flows issus des parts AAA de titrisation, ainsi que les réserves sont utilisés pour rembourser le principal et les intérêts des obligations (exigibilité des émissions + versement d’une soulte aux porteurs obligataires pour préserver leur rendement). Parts Ségrégation des Partssenior seniorde detitrisation titrisation Emissions AAA/AAA actifs dans le Emissions AAA/AAA « Compte d’Instruments AAA/AAA/Aaa AAA/AAA/Aaa Financiers » Loi MAF de 1996 Réserves Réserves 75/100
5- Crédit Immobilier de France : combiner titrisation et covered bonds 76/100
( CREDIT IMMOBILIER DE FRANCE FINANCER 18 FILIALES SUR LE MARCHE DES JUMBO COVERED BONDS COMBINER TITRISATION et COVERED BONDS Présentation AFGAP du 29 juin 2006 77/100 juin 2006
( Les Actionnaires du CIF : les SACI > 58 SACI créées en 1908 > Organismes à but non-lucratif, non taxés, de statut HLM, régulés par Bercy et par le Ministère du Logement > SACI : Propriétaires de filiales dans le secteur immobilier. > SACI : Propriétaires du Crédit Immobilier de France (« CIF »), un établissement de Crédit 100% spécialisé dans le crédit au logement des particuliers en France > CIF : Encours de prêt : 24 b€ Fonds Propres : 2,3 b€ Ratio Tier 1 : 14 % 78/100 juin 2006
( Les actionnaires : les SACI FILIALES IMMOBILIÈRES Equity : 0,4 b€ SACI 1 SACI 2 Chambre syndicale SACI 58 (Organe Central) CREDIT IMMOBILIER DE FRANCE Holding : CIFD Equity : 2.3 b€ 79/100 juin 2006
Les actionnaires : les SACI ( Le financement du logement social en France (1) > Jusqu’au milieu des années 90 : les PAPs (Prêts aux particuliers à faible revenu, subventionnés par l’Etat) - SACI et Crédit Foncier distributeurs exclusifs - Risque et financement → assumés par l’Etat > Depuis : PAP supprimés, remplacés par les “Prêts à Taux Zéro” et les PAS- PC (*) > - Plus d’exclusivité - Risque et financement → assumés par les banques - Les SACI créent le groupe bancaire « CIF » - Le CIF exerce 100% de son activité dans le secteur compétitif (*) Complétés par les mécanismes FGAS et APL 80/100 juin 2006
( CIF – Structure Juridique SACI 1 SACI 56 SACI 2 SACI 57 SACI 3 SACI 58 100% CIFD Holding 49% 51% 51% 49% 51% 100% Op Sub 1 Op Sub 2 Op Sub 18 3CIF 100% CIF EUROMORTGAGE 18 Operating subsidiaries Financing subsidiaries 81/100 juin 2006
( CIF – Structure Juridique > CIFD : holding, détenue à 100% par les SACI > 18 filiales opérationnelles, distribuant 5,3b€ en 2005 (part de marché 4-5%) - acteurs régionaux - activité de prêt immobilier exclusivement - 49% d’intérêts minoritaires (les SACI régionales) > 3CIF et CIF Euromortgage - refinancement du CIF (wholesale markets) - pas de minoritaires > CIFD et toutes ses filiales → un Pacte de Solidarité, approuvé par les organismes de tutelle, renforce la cohésion du Groupe. 82/100 juin 2006
( CIF – Bilan Consolidé Simplifié fin 05 Prêts 24 2 Equity Réserves de liquidité 3 14 OF de CIF€ Titre CIF€ 3 14 3CIF et filiales MLT Court terme 2 2 Court terme 32 32 83/100 juin 2006
( Gestion de la liquidité (1) → 100% du refinancement CIF provient du marché Montant à emprunter : 24b€ + 6b€ (Réserves et titres)-2,3 b€ (Equity) ~ 28b€ → La liquidité est un question clé tant en termes de sécurité qu’en termes de coût Points d’attention : > Congruence actifs / passifs (funding long terme plus sécurisant, mais plus cher) > Diversification des sources (covered vs. corporate) > Refinancement centralisé Îégalité de traitement des filiales (on-lending des ressources levées) : > - Question “politique” (actionnaires minoritaires) - Question complexe pour le refinancement « covered » 84/100 juin 2006
( Gestion de la liquidité (2) > Le CIF doit être intégralement refinancé sur les marchés MLT. CIF ne doit pas être net emprunteur sur le court-terme. > Priorité au financement « covered » (Obligations Foncières via Cif Euromortgage) -Marché profond et stable pour les papiers AAA -Maturités longues aisément disponibles -15 à 25 bp moins chers que le « corporate » > Financement “Corporate” (via 3CIF) : réservé pour les maturités plus courtes (3-5 ans) > Durées des émissions calibrées de telle sorte que, sur la base du plan d’affaires et sur un horizon de 3 à 5 ans, le programme d’emprunts du CIF reste compatible avec les possibilités offertes par le marché (dire d’expert) > Stress scenarios : 6 mois d’indépendance (d’où réserves de liquidité) 85/100 juin 2006
( Gestion de la liquidité (3) Impasse de liquidité Groupe CIFD au 31/12/2005 30 000 M illio n s 25 000 20 000 15 000 10 000 5 000 0 -5 000 -10 000 -15 000 -20 000 -25 000 -30 000 d éc-05 d éc-06 d éc-07 d éc-08 d éc-09 d éc-10 d éc-11 d éc-12 d éc-13 d éc-14 d éc-15 d éc-16 d éc-17 d éc-18 d éc-19 d éc-20 d éc-21 d éc-22 d éc-23 d éc-24 d éc-25 Prêts + Titres Fonds de roulement Dettes CEM Dettes 3CIF + corp 86/100 juin 2006
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