Quarterly Insight PERSPECTIVES 2018 - CBH Bank
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Quarterly Insight 1 CBH Asset Management
SOMMAIRE Moniteur d’allocation 3 Commentaires sur l’allocation 4 Obligations gouvernementales 5 Obligations d’entreprises 7 Marchés actions 9 Matières premières et métaux précieux 11 Devises 13 Rendement des marchés 14 Contacts 15 Impression Date de publication : 29 décembre 2017 Prix au : 29 décembre 2017 Quarterly Insight 2 CBH Asset Management
MONITEUR D’ALLOCATION BENCHMARK ALLOCATION CBH GROUP STRATEGIC ALLOCATION ↓ Sous-pondéré Neutre Surpondéré Chg Libor 3m USD 7% 9.5% Liquidité 5% Euribor 3m EUR 12% USD 4% -2% 1 - 5 ans 10% EUR 1% -3% Obligations d'Etat USD 4% -2% 5 - 10 ans 10% EUR 4% USD 13% -2% 1 - 5 ans 15% EUR 11% 5% Investment Grade USD 6% -2% 5 - 10 ans 10% EUR 6% 47.5% USD 5% -3% 1 - 5 ans 5% EUR 5% -3% Haut Rendement USD 0% 5 - 10 ans EUR 0% Devises fortes 6% 1% Marchés Emergents Devises locales 2% Senior loans 2% Autres Convertibles 8% Amérique du Nord 15% 15% 2% Europe 13% 9% -2% Japon 4% 2% -2% 36.0% Actions Asie Pacific (ex-Japon) 4% 5% 1% Chine 2% 2% Marchés Emergents 2% 3% 0.0% Métaux Précieux Or 2% 0% Autres 7.0% Autres Investissements 3% 7% 4% Investissements Quarterly Insight 3 CBH Asset Management
COMMENTAIRES SUR L’ALLOCATION Compte tenu des interventions ponctuelles et exceptionnelles des banques centrales, ainsi que des événements politiques externes, il est difficile de prévoir la tournure que prendra l’année 2018. Malgré la présence de signaux d’alerte incitant à la prudence, c’est empreint d’optimisme que nous conservons une allocation tactique du capital (ATC) résolument plus agressive que notre allocation stratégique du capital (ASC). En effet, malgré une légère sous- exposition aux actions (36% pour le fonds, contre 40% pour l’indice de référence), nous surpondérons fortement les titres risqués de l’univers obligataire, au sein duquel nous privilégions les obligations à haut rendement, les obligations des marchés émergents libellées en monnaie forte et en monnaie locale et les obligations convertibles. Notre allocation tactique du capital affiche donc une valeur en risque (VaR) légèrement supérieure à celle de l’indice de référence, mais, compte tenu de la sensibilité moindre du portefeuille aux évolutions de taux d’intérêt (duration) et de la protection qu’offre le rendement du fonds, nous considérons que nous pouvons nous permettre de prendre ce risque. Au sein de notre portefeuille d’obligations, nous sous-pondérons les obligations d’État et les obligations d’entreprise investment grade de la zone euro, région où nous privilégions le segment des obligations à haut rendement à court terme. Les rendements étant légèrement supérieurs en dollars, cela nous permet de positionner les portefeuilles d’obligations libellées en dollars de manière plus offensive et d’investir sur l’ensemble de la courbe et sur tous les segments de l’univers (obligations d’État, investment grade et haut rendement). Dans notre quête de rendements positifs, nous privilégions les obligations «crossover» dont la notation oscille entre BBB- et BB-, les obligations émergentes libellées en monnaie forte et les obligations convertibles qui, quoique plus risquées, continuent à afficher des couples risque/rendement attractifs. Nous favorisons la partie inférieure de la structure du capital (obligations subordonnées) des entreprises affichant un bilan solide et une position de marché dominante, et notamment les grands établissements financiers. Pour toutes ces classes d’actifs, nous recommandons aux investisseurs de privilégier les instruments diversifiés mondiaux comme les fonds communs de placement et les fonds indiciels cotés («Exchange-traded funds» ou «ETF» en anglais). Nous sous-pondérons les actions en portefeuille en raison du haut niveau de risque auquel nous sommes exposés dans l’univers obligataire. En termes d’allocation géographique du capital, nous affichons un positionnement plus défensif vis-à-vis de l’Europe et du Japon, neutre en Amérique du Nord, et nous privilégions les pays d’Asie et les marchés émergents. En termes d’allocation sectorielle, nous restons persuadés que les grandes entreprises de technologies et le secteur financier recèlent un potentiel de valorisation important. Sur les marchés des matières premières, nous maintenons un point de vue fondamentalement négatif sur l’or. Nous attendons une baisse des cours pour ouvrir des positions tactiques longues et nous adoptons une position de neutre à légèrement positive concernant l’énergie. Quarterly Insight 4 CBH Asset Management
PERSPECTIVES MACROÉCONOMIQUES Nos perspectives économiques sont optimistes. Nous pensons que PERSPECTIVES DE CROISSANCE DU PIB la croissance économique mondiale se poursuivra en 2018. Dans Source: CBH la mesure où les grandes économies en sont à des stades différents du cycle économique, le risque de surchauffe des marchés mondiaux reste limité, mais pourrait devenir plus China important ultérieurement en 2019-2020. Même si les taux de chômage continuent de baisser et les écarts de production se réduisent encore, les indicateurs d’utilisation des capacités Switzerland devraient rester bien inférieurs à leurs pics cycliques habituels, y compris aux USA. Le taux de la croissance économique mondiale Germany devrait en toute logique s’accélérer légèrement en 2018 à 3,7%, sur la base des prévisions du consensus. Les marchés émergents UK devraient croître d'avantage que les pays développés. US Au sein des marchés développés, les USA devraient avoir une croissance supérieure à celle du Vieux Continent. L’économie US EM devrait croître au rythme de 2,6% d’après les prévisions du consensus, et la Fed a relevé ses projections à 2,5% au cours de Europe sa dernière réunion. Le chômage a encore chuté en 2017 (4,1%) et la Fed prévoit qu’il baissera à 3,9% cette année. L’inflation, qui Global reste basse à 1,7%, devrait progressivement converger vers l’objectif à long terme de 2%. Autrement dit, il est probable que 0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% l’inflation se maintiendra au cours des prochains trimestres. Par ailleurs, les mesures budgétaires récemment adoptées, qui se traduiront par des baisses d’impôts, devraient permettre de soutenir la croissance économique en augmentant les revenus disponibles et en incitant les entreprises à accroître leurs dépenses d’investissement. En Europe, le taux de croissance économique devrait rester supérieur à 2% en 2018. Le dernier indice flash des directeurs d’achat (PMI) pour le mois de décembre a atteint ses plus hauts niveaux sur plusieurs années. Le rebond est porté par le secteur manufacturier, dont les PMI se sont hissés à des plus hauts exceptionnels. La politique monétaire devrait rester largement accommodante en 2018 et soutenir l’économie. Les taux d’intérêt réels des pays développés devraient rester fermement ancrés en territoire négatif et bien en deçà de leurs niveaux d’équilibre naturels. Seule la Fed devrait effectivement réduire son bilan et s’engager dans une politique active de resserrement quantitatif. Toutes les autres grandes banques centrales (en particulier la BCE et la Banque du Japon devraient augmenter leurs bilans, mais à un rythme moins soutenu. Ceci étant, à long terme, un certain nombre de goulots d’étranglement pourraient entraver une accélération de la croissance, notamment un marché de l’emploi rigide, des niveaux élevés d’endettement (des pays périphériques) et un cadre de l’Union européenne toujours fragmenté. Au Japon, l’économie connaît actuellement sa plus longue période de croissance ininterrompue en 16 ans, soutenue par un renforcement de la croissance mondiale. Le PIB progresse depuis sept trimestres consécutifs et le taux de chômage a reculé à 2,8%, son plus bas niveau depuis plus de 20 ans. Néanmoins, la croissance des salaires et l’inflation restent faibles. En 2018, la croissance devrait rester positive (+1,3%), mais demeurer atone dans certaines régions. L’indice PMI flash de décembre a confirmé son dynamisme et la confiance s’est amélioré, notamment grâce aux politiques monétaire et fiscale accommodantes. La vigueur de la croissance mondiale et la hausse des bénéfices des entreprises japonaises devraient soutenir la croissance à l’avenir. Toutefois, la progression du salaire par travailleur et les inquiétudes concernant les revenus futurs pèseront sur la tendance de la consommation ce qui devrait perdurer en 2018. Enfin, la croissance des pays émergents devraient se renforcer davantage en 2018 et le taux de croissance du PIB réel pourrait approcher le seuil des 5%. Les marchés émergents semblent se trouver dans un scénario «Boucles d’or» («Goldilocks»). Les économies émergentes sont généralement en avance sur les pays développés dans le cycle économique et profitent pleinement de la reprise du commerce mondial. C’est évident pour les économies asiatiques, qui sont davantage orientées vers les exportations. Par ailleurs, les exportateurs de matières premières ont également bénéficié de l’amélioration de l’environnement macroéconomique, qui devrait se renforcer encore en 2018, notamment grâce aux réformes adoptées auparavant. Cette conjoncture favorable, devrait renforcer la demande intérieure. Au niveau régional, l’Asie devrait rester la région dominante en termes de dynamique de croissance, suivie par l’Amérique latine et la région Europe/Moyen-Orient/Afrique (EMEA). L’Amérique latine devrait afficher la plus forte amélioration séquentielle de la croissance par rapport à 2017, portée par un rebond du Brésil. Bien que les élections et les risques géopolitiques puissent entraîner des périodes de volatilité accrue et malgré l’hétérogénéité des pays émergents, nous ne prévoyons pas d’événement négatif majeur en 2018. Quarterly Insight 5 CBH Asset Management
Sur le plan politique, la Fed devrait poursuivre la normalisation TED Spread progressive de sa politique monétaire. Elle anticipe trois Source: CBH, , Bloomberg Financial L.P. relèvements de taux en 2018 (objectif médian: 2,1%), au moins deux en 2019 (2,7%), deux en 2020 (3,1%), pour un objectif à long 1.8% terme de 2,75% et devrait également réduire la taille de son bilan. TED Spread Les autres grandes banques centrales (BCE, BoJ) devraient en 1.6% US Gov 3 Months revanche s’abstenir de s’engager sur la même voie et devraient Libor 3 Months maintenir leurs politiques monétaires ultra-accommodantes. En 1.4% fait, la vigueur de la croissance mondiale devrait permettre à la 1.2% Fed de maintenir le rythme progressif de normalisation de sa politique monétaire. 1.0% En même temps, la faiblesse des taux directeurs et l’expansion 0.8% des bilans en dehors des USA devraient alléger la pression 0.6% haussière qui pèse sur les rendements obligataires mondiaux, créant ainsi des conditions financières favorables en contraste 0.4% avec la normalisation des taux de la Fed. Si ces prédictions se révèlent exactes, la patience des banques centrales devrait être 0.2% mise à rude épreuve globalement dans le monde, et nous 0.0% pourrions assister l’année prochaine à l’amorce d’un mouvement très progressif de normalisation. -0.2% 09 10 11 12 13 14 15 16 17 La composition du Conseil des gouverneurs de la Fed pourrait engendrer une certaine volatilité. Donald Trump a nommé Jerome Powell à la tête de la Fed. Le nouveau président de la Fed s’est Enfin, au Japon, la taille du bilan de la banque centrale est en inscrit dans une ligne de continuité de la politique monétaire, tout passe de dépasser celle de l’économie. La BoJ a poursuivi sa en préconisant un assouplissement de la réglementation du politique monétaire accommodante tout au long de 2017, en système bancaire. Trump a jusqu’à présent choisi deux nouveaux contrôlant la courbe des taux, afin de maintenir ses taux à 10 ans membres sur les sept que compte le Conseil et il a encore la proches de zéro pour cent. En parallèle, elle a continué son possibilité d’en nommer trois autres, y compris le vice-président de programme d’achat d’actifs, en étant un acheteur actif d’ETF sur le la Fed. Cette prérogative du président US pourrait compromettre marché actions. Bien que cette politique ne soit pas viable à long l’indépendance réelle de la banque centrale et certains terme, nous ne prévoyons aucun changement en 2018. observateurs se demandent si le nouveau Conseil des gouverneurs suivra vraiment la trajectoire de normalisation Le taux d’inflation de 2% visé par la BoJ est toujours une progressive tracée par ses prédécesseurs. perspective lointaine. Même avec les réformes des «Abenomics», qui se sont traduites par une politique budgétaire ultra- Contrairement à la Fed, la BCE prône la patience malgré la forte expansionniste, cet objectif reste difficile à atteindre. Après sa dynamique de croissance, réaffirmant qu’elle entend laisser ses victoire aux élections anticipées d’octobre 2017, le Premier taux inchangés «bien au-delà de l’horizon fixé pour [ses] achats ministre Abe devrait être réélu à la tête du Parti libéral démocrate nets d’actifs», une formule qui repousse de fait un premier en 2018 et Haruhiko Kuroda devrait être reconduit au poste de relèvement des taux de l’institution à 2019. En fait, pour la Fed et gouverneur de la BoJ. Dans ces conditions, les politiques la BCE, le fait d’adopter des positions de politique monétaire monétaire et budgétaire devraient être négatives pour le yen, mais accommodante alors même que les analystes anticipent un rester favorables pour les résultats des entreprises et l’économie resserrement des marchés de l’emploi relève d’une volonté de japonaise en 2018. lutter contre la faiblesse persistante de l’inflation sous-jacente. Nous pensons toutefois que la forte dynamique de la croissance mondiale devrait donner aux entreprises une plus grande marge de manœuvre pour fixer leurs prix et permettre à l’économie mondiale de se rapprocher encore davantage d’une situation de plein-emploi. Si ces prévisions s’avèrent exactes, d’autres banques centrales pourraient sauter le pas et accélérer la tendance vers une normalisation générale des taux en 2018. Dans ces conditions, la BCE pourrait commencer à préparer le marché au cours du deuxième semestre 2018, avant de procéder à un premier relèvement de taux à la fin de l’année 2019. Par ailleurs, si l’économie continue de se redresser, la BCE pourrait commencer à réduire son programme d’assouplissement quantitatif (QE) dès septembre 2018. Quarterly Insight 6 CBH Asset Management
OBLIGATIONS Nous pensons que 2018 sera plus difficile que 2017 pour les marchés obligataires. La Fed devrait continuer la normalisation de sa politique monétaire et anticipe trois relèvements de taux en 2018, pour un objectif médian final des projections du «dot plot» du FOMC de 2,125%. Les autres grandes banques centrales maintiendront des politiques monétaires ultra-accommodantes. Toutefois, compte tenu des niveaux déjà très faibles des taux et de la poursuite de la reprise économique, on voit mal comment les taux pourraient tomber encore plus bas. Au contraire, les risques nous paraissent davantage orientés à la hausse. Pour cette raison, nous restons sous-exposés aux obligations d’État, en particulier aux européennes, dont les cours sont fortement faussés par l’assouplissement quantitatif de la BCE. La réduction de l’assouplissement monétaire et la hausse des taux d’intérêt devraient avoir un impact négatif sur les obligations d’État à court terme. Celles à long terme devraient également être affectées, mais dans certains cas, pourraient bénéficier de l’aplatissement de la courbe des taux. Dans ces conditions, il devrait être possible de mettre en place des stratégies «Barbell» sur les obligations d’État. Aux USA, d’après les prévisions du consensus, les rendements des obligations d’État à 2 ans devraient ressortir à 2,34% à la fin 2018 (+45 pb) par rapport à leurs niveaux actuels et les rendements des 10 ans devraient s’établir à 2,88% (+44 pb), ce qui devrait entraîner un nouvel «aplatissement baissier» de la courbe des taux des obligations d’État. En Europe, la situation devrait être diamétralement opposée. Les rendements allemands à 2 ans devraient se hisser à -0,42% (+21 pb) et ceux du Bund à 10 ans devraient rebondir à 0,89% (+45 pb), ce qui devrait entraîner une «pentification baissière» de la courbe des taux allemande. Cette différence de comportement s’explique par le fait que les deux économies n’en sont pas au même stade du cycle économique, les USA étant déjà plus avancés que l’Europe sur la voie de la reprise économique. Pour cette raison, nous restons sous-exposés aux obligations d’État, en particulier aux obligations d’État européennes, dont les cours sont fortement faussés par l’assouplissement quantitatif de la BCE. La réduction de l’assouplissement monétaire et la hausse des taux d’intérêt devraient avoir un impact négatif sur les obligations d’État à court terme. Les obligations d’État à long terme devraient également être affectées, mais dans certains cas, pourraient bénéficier de l’aplatissement de la courbe des taux (voir aux USA). Dans ces conditions, il devrait être possible de mettre en place des stratégies «Barbell» sur les obligations d’État. Pour les marchés du crédit, l’environnement devrait être beaucoup TAUX D’INTERET A 5 ANS plus défavorable qu’en 2017. Les spreads des obligations Source: CBH, Bloomberg Financial L.P. investment grade (IG) devraient se consolider à proximité de leurs 7% niveaux actuels, mais risquent de se creuser, à plus forte raison si les banques centrales suppriment leur soutien plus rapidement que 6% prévu. En fait, les politiques des banques centrales ont propulsé les valorisations à des niveaux beaucoup plus élevés que les taux 5% de croissance actuels en Europe et aux USA. Une réduction précoce de ce soutien entraînerait donc un creusement des 4% spreads, même si les fondamentaux restent solides. Dans un portefeuille obligataire, nous appliquerions également une stratégie 3% «Barbell» aux obligations d’entreprise investment grade. Nous adopterions une position de duration modérée (entre 3 et 5 ans), 2% en utilisant un mélange d’obligations à taux variable, de duration 1% courte et de duration beaucoup plus longue (7-10 ans). Des obligations perpétuelles de haute qualité pourraient également 0% améliorer le rendement du portefeuille sans pour autant accroître excessivement les risques. -1% 01 03 05 07 09 11 13 15 17 US Euro IT UK CH Average Quarterly Insight 7 CBH Asset Management
Les obligations à haut rendement (HY) ont également atteint des Sur les stratégies obligataires moins traditionnelles, nous sommes niveaux très élevés, en particulier en Europe, où les spreads favorable sur les obligations convertibles et les prêts privilégiés US s’établissent à proximité de leurs bas historiques. Les rendements et restons surexposés à ces actifs. Les obligations convertibles ont une marge d’appréciation très réduite voire inexistante et les devraient offrir les avantages de deux types d’actifs, avec le banques centrales devraient réduire de plus en plus leur éventail potentiel haussier des marchés actions combiné à la protection de mesures accommodantes. Les produits de taux devraient offerte par le plancher obligataire. Les prêts privilégiés US néanmoins rester dans les ligne de mire, compte tenu des devraient pour leur part profiter de la reprise de l’économie perspectives de renforcement des conditions économiques mondiale et offrir un rendement alléchant, tout en les protégeant mondiales, d’augmentation des déficits, de hausse des prévisions contre des hausses de taux d’intérêt grâce à la variabilité de leurs d’inflation et en partant du principe que la Fed aura un rôle plus taux. actif. Toutefois, l’amélioration de la confiance des ménages et des TAUX D’INTERET ALLEMAND entreprises, ajoutée à la réforme fiscale aux USA, devraient Source: CBH, Bloomberg Financial L.P. soutenir son économie. Les taux de défaut devraient rester faibles 4% en 2018. Enfin, les rendements et les spreads des obligations HY Current sont porteurs d’une valeur relative plus importante par rapport à Average 20Y d’autres classes d’actifs. Ceci étant, en tenant compte des 3% éléments que nous venons d’évoquer, nous privilégions la prudence et nous préférons réduire notre exposition au HY à des 2% niveaux neutres. En fait, et c’est le cas en Europe, les valorisations ne sont plus aussi attractives et n’offrent plus suffisamment de 1% protection contre d’éventuels événements négatifs inattendus. En conclusion, nous recommandons de prendre des bénéfices 0% supplémentaires, d’être sélectifs, de réduire les risques de crédit et de duration dans le secteur du HY. -1% Notre secteur obligataire préféré reste celui des marchés 2Y 3Y 5Y 10Y 30Y émergents (EM). Nous privilégions en particulier la dette des entreprises en monnaie forte sur celle en devise locale. Les EM continuent d’offrir des rendements plus attractifs que ceux des principaux marchés, malgré une compression significative des spreads depuis février 2016. L’ajustement positif des TAUX D’INTEREST US Source: CBH, Bloomberg Financial L.P. fondamentaux des EM ainsi que leurs valorisations relatives attractives indiquent que le crédit des EM peut digérer la révision progressive des taux des principaux marchés. Dans ces Current 5% conditions, nous devrions observer une nouvelle compression des Average 20Y spreads de la dette des devises en monnaie forte. L’Amérique 4% latine offre le plus de valeur, suivie par l’Asie et la région EMEA. Les titres de dette des EM en monnaie locale sont de loin les plus 3% basses, et leurs écarts de rendement par rapport aux bons du Trésor US s’élèvent actuellement à près de 400 pb (JPM GBI-EM). 2% L’amélioration des fondamentaux devrait continuer de susciter de l’intérêt pour cette classe d’actifs. Même en tablant sur un retour de l’inflation en 2018, la faiblesse de ses niveaux actuels et les 1% écarts de production relativement importants existant entre la plupart des économies font qu’il est possible d’absorber une 0% remontée des prix sans procéder obligatoirement à un 2Y 3Y 5Y 10Y 30Y resserrement excessif. En conclusion, nous pensons que les obligations des EM seront l’un des secteurs obligataires les plus attractifs en 2018. Pour investir dans cette classe d’actifs hétérogène, nous recommandons d’utiliser des fonds d’investissement dédiés, qui permettront de garantir la diversification nécessaire et d’adopter une stratégie active d’allocation des actifs. Quarterly Insight 8 CBH Asset Management
ACTIONS Cet environnement devrait profiter aux marchés actions. Il est peu MSCI USA contre P/E RATIO probable que le solide rebond de l’année dernière se reproduise, Source: CBH, Bloomberg Financial L.P. car les événements positifs ont pour l’essentiel déjà été intégrés aux cours. En outre, les valorisations sont désormais plus élevées 35 200% par rapport à l’année dernière. Ceci étant, le contexte macroéconomique mondial positif devrait rester un moteur essentiel de la performance future, en soutenant la consommation 30 150% et les résultats des entreprises. Par ailleurs, même si les valorisations ne sont plus aussi attractives qu’auparavant, le potentiel de risque/rendement des actions reste beaucoup plus 25 100% intéressant que celui des obligations et des titres de crédit d’État. Nous pensons donc qu’une performance de l’ordre de 7-9% reste un objectif accessible pour les actions mondiales, même si les 20 50% meilleures performances seront vraisemblablement réalisées au cours du premier semestre. 15 0% La conjoncture macroéconomique mondiale positive nous incite à l’optimisme concernant les actions au cours des prochains mois. Toutefois, dans le courant de l’année, un certain nombre de 10 -50% facteurs qui assuraient aux marchés une bouffée d’oxygène ces 97 99 01 03 05 07 09 11 13 15 17 dernières années pourraient s’inverser. C’est à ce moment-là que nous jugerons s’il convient ou non d’accroître notre allocation aux MSCI USA PE Ratio actions. Au sein des marchés développés, nous préférerons les actions US aux européennes. Le projet de loi de réforme fiscale récemment adopté devrait avoir des répercussions positives sur l’économie américaine et les marchés financiers. Par ailleurs, les politiques de relance et une éventuelle mise en œuvre partielle de l’ordre du jour des travaux d’infrastructures par le président Trump devraient avoir un impact positif incontestable sur les actions. En fait, l’activité d’investissement devrait être portée par l’accroissement des bénéfices, le rapatriement de la trésorerie et le recul de l’instabilité politique. Les USA semblent également en meilleure position pour profiter de la «révolution des technologies de l’information (TI)», en raison du plus grand nombre d’entreprises informatiques qui y opèrent par rapport aux autres pays développés. Les dépenses des entreprises en produits et services informatiques devraient également être soutenues par les investissements en nouvelles technologies entrepris par les entreprises afin de doper leur productivité. À long terme, le plus grand défi que les responsables politiques devront relever sera la décorrélation de plus en plus marquée entre l’accroissement de la productivité et la hausse de la masse salariale. Jusque dans les années 70, ces deux variables avaient tendance à évoluer en parallèle. Ce n’est plus le cas et les seuls réels bénéficiaires de l’amélioration de la productivité sont les propriétaires d’entreprises et les investisseurs. L’examen de la distribution mondiale des richesses fait nettement ressortir une prééminence du capital sur le travail. La répartition des richesses est de plus en plus inégale au niveau mondial, en particulier dans les pays anglo-saxons et nous pensons que cette situation n’est pas viable à long terme. En termes de secteurs et de thèmes, nous pensons donc que le secteur informatique devrait continuer de dominer le marché et pourrait encore enregistrer des performances à deux chiffres dans le futur. Nous pensons que cette tendance à long terme n’en est qu’à ses débuts et davantage d’opportunités apparaîtront dans les années à venir. Des sociétés comme Nvidia, Qualcomm, Google, Amazon, pour ne citer qu’elles, devraient continuer à être les fers de lance de cette révolution des TI et continuer à susciter l’intérêt des investisseurs. Une correction substantielle, comme celle qui s’est produite au cours des derniers mois de l’année 2017, pourrait donner la possibilité d’accroître les positions dans ces secteurs/sociétés. Les entreprises de réseaux sociaux (à l’instar de Facebook) devraient également bénéficier du développement des marchés émergents, qui devrait rester positif. D’autres secteurs, comme le secteur automobile, devraient également profiter de cette révolution technologique. Les constructeurs automobiles ont de plus en plus recours à des composants technologiques pour doper leurs performances, réduire les émissions et augmenter la sécurité. Dans ce secteur, nous privilégions des sociétés comme VW, BMW et Daimler. Aux USA, la réforme fiscale devrait également profiter aux entreprises lourdement imposées, un thème que nous exploitons dans nos fonds d’investissement. Par ailleurs, les valeurs financières, en plus de bénéficier de la réforme fiscale, devraient également être favorisées par la normalisation de la politique monétaire, qui devrait leur permettre d’accroître leurs marges. En outre, les changements apportés à la présidence de la Fed devraient permettre d’adopter une réglementation moins rigoureuse pour les établissements financiers. Quarterly Insight 9 CBH Asset Management
En Europe, nous pensons que les actions devraient également Nous pensons que l’Asie devrait également profiter de la profiter du rebond de la croissance économique et de la faiblesse «révolution des TI». Ce secteur, qui occupe une place importante relative des valorisations. Il est cependant peu probable que les dans les indices asiatiques, devrait avoir un impact positif. Des marchés actions européens puissent rattraper leurs équivalents sociétés comme Tencent, Alibaba, Samsung ou Taiwan US. De plus, contrairement aux USA, le taux de croissance de l’UE Semiconductor devraient continuer d’attirer l’attention des devrait se ralentir. Nous pensons également qu’une nouvelle investisseurs, grâce à leur solide modèle économique. appréciation de l’euro pourrait pénaliser les marchés actions européens. Il est difficile d’imaginer comment l’Europe pourrait Les actions latino-américaines nous paraissent également surperformer les USA dans un environnement d’euro fort. Enfin, la intéressantes. Nous sommes persuadés que l’Amérique latine baisse des rendements obligataires européens devrait avoir un parviendra à obtenir une solide croissance de ses résultats en effet négatif sur les valeurs financières par rapport à leurs 2018, grâce à une accélération de son activité économique, une concurrentes étrangères, car les marges devraient être baisse de ses coûts de financement et des valorisations structurellement plus faibles. Sur une note plus positive, le cycle relativement basses. L’accroissement de l’activité économique économique de l’Europe est en retard sur celui des USA et de la combiné à la politique monétaire accommodante devrait permettre demande refoulée pourrait apparaître dans le futur. Par ailleurs, les de relancer l’endettement opérationnel et de faire reculer les coûts valorisations semblent moins exagérées qu’aux USA. de financement, ce qui devrait stimuler les résultats. Le Brésil nous semble être positivement placé pour surperformer dans la région. Au Japon, les prévisions du consensus sont très haussières. Nous L’économie brésilienne est engagée dans une reprise cyclique, ne partageons qu’en partie ce point de vue. Bien que l’amélioration même si la viabilité de cette reprise reste encore incertaine compte de la gouvernance des entreprises et la politique de rémunération tenu des enjeux des élections de 2018. Le redressement de la des actionnaires au Japon soit une bonne nouvelle, dans une croissance et le repli de l’inflation et des taux d’intérêt devraient perspective descendante, nous pensons que les actions soutenir les valorisations. En outre, il est très possible qu’une japonaises sont très dépendantes des fluctuations du yen et qu’il réforme de la sécurité sociale soit approuvée avant les élections. convient de ne pas sous-estimer la possibilité d’une réduction des achats d’ETF de la BoJ à un moment donné. Nous préférons donc Nous pensons que l’Europe de l’Est pourrait profiter de la reprise maintenir une position sous-pondérée au Japon et couvrir le risque économique de l’UE. La Russie devrait également enregistrer une de change. performance positive, grâce à la baisse des taux d’intérêt et à l’amélioration des perspectives de croissance et des cours de Sur les EM, les fondamentaux et les valorisations justifient de l’énergie. Les élections pourraient engendrer de la volatilité, mais maintenir une position surpondérée. Les actions des EM restent nous n’anticipons pas de perturbations majeures. Par ailleurs, les soutenues par une croissance solide, un USD plus faible et des actions russes nous paraissent attractives, en raison de la valorisations relatives toujours attractives. Un certain nombre de faiblesse de leurs valorisations. Fin 2017, la Russie a fortement moteurs de croissance devraient soutenir l’activité économique des sous-performé, terminant l’année dans le rouge face un rendement EM en 2018. Le redressement notable du commerce mondial à total de l’indice MSCI EM supérieur à 35%. Nous pensons que cela l’origine de la croissance des EM en 2017 se répercute sur le plan confère un potentiel considérable aux actions russes, en particulier intérieur, en soutenant la confiance du secteur privé et faisant une fois que les élections seront passées. repasser le crédit des EM dans le vert pour la première fois depuis 2014. Bien que redoutant l’impact potentiel d’un cycle de En conclusion, nous conservons un point de vue optimiste relèvement agressif de la Fed sur les EM, ce n’est pas notre concernant les marchés actions des EM. Étant donné scénario de base. La seule fois où les EM ont sous-performé au l’hétérogénéité de cette classe d’actifs et les risques politiques et cours d’un cycle de relèvement remonte à 1994 et à la décision géopolitiques importants qui peuvent affecter les EM, nous inattendue d’Alan Greenspan d’augmenter les taux d’intérêt de la recommandons aux investisseurs d’investir dans ce secteur à Fed. travers des fonds d’investissement dédiés, qui leur permettront d’accroître leur diversification et d’adopter une allocation d’actifs 2017 a été une année remarquable pour les actions asiatiques et dynamique. 2018 devrait l’être tout autant. L’indice MSCI Asia Pacific a enregistré sa meilleure performance depuis 2009. La croissance des entreprises asiatiques a dépassé les attentes du consensus et leur bénéfice par action (BPA) a progressé de plus de 20% en 2017. À ce titre, le rebond des actions s’explique davantage par une hausse substantielle des résultats des entreprises que par une simple expansion du ratio P/E. Les valorisations restent attractives par rapport aux actions des autres régions et le ratio prévisionnel cours-bénéfice P/E de l’indice MSCI Asia Pacific sur les 12 prochains mois s’établissait au-dessous de 15x avant d’aborder 2018. Quarterly Insight 10 CBH Asset Management
MATIÈRES PREMIÈRES ET MÉTAUX PRÉCIEUX Nous pensons que les marchés de matières premières seront PERFORMANCES DES MATIERES PREMIERES affectés par un regain de volatilité au cours des prochains Source: CBH, Bloomberg Financial L.P. trimestres. Du côté de l’énergie, le baril de Brent devrait s’établir en moyenne à 60-65 USD et le baril de WTI à 55-60 USD en 2018. 40% En l’absence d’équilibre du marché, nous partons du principe que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) conviendra en juin, voire en novembre, de prolonger ses quotas de 20% production jusqu’à la fin du premier trimestre 2019, sachant que l’accord initial doit expirer à la fin du premier trimestre 2018. Nous tenons compte dans nos prévisions de l’engagement à inclure la 0% Libye et le Nigeria dans l’accord révisé. Même si un renforcement de la croissance entraîne une hausse de la demande de pétrole, nous pensons que l’offre est suffisamment abondante, notamment -20% en provenance des producteurs non conventionnels en pleine stabilisation, et que les stocks devraient rester en ligne avec leurs moyennes à long terme. Dans ces conditions, nous devrions -40% observer une consolidation des cours de l’énergie à l’intérieur Gold d’une large fourchette de prix proches des niveaux actuels. HF Index -60% Dans le secteur des métaux de base et précieux, nous pensons WTI Oil Price que la croissance mondiale se maintiendra en 2018. Toutefois le Global Commodity -80% ralentissement de la croissance chinoise pourrait ajouter de la 12 13 14 15 16 17 volatilité à la donne. Sur les marchés des métaux précieux, le renforcement de la croissance américaine, le creux atteint par l’inflation et la possibilité d’un relèvement des taux de la Fed devraient faire remonter les taux réels américains, occasionnant de fait une baisse des cours. L’or devrait continuer d’être principalement tiré par la demande des investisseurs plutôt que par l’évolution de ses fondamentaux. Nous conservons des positions tactiques courtes sur l’or et nous attendons de meilleurs niveaux d’entrée (1100 - 1150 USD l’once). 2018 pourrait offrir un environnement plus propice à une hausse des matières premières agricoles, dont les cours ont atteint des plus bas récemment, et nous pourrions assister à une poussée de volatilité. Ceci étant, les risques météorologiques brouillent les perspectives de la production, malgré des récoltes exceptionnelles aux USA et au Brésil, qui garantissent un niveau d’offre confortable. Nous adoptions une position de neutre à légèrement positive à l’égard de ce sous-secteur des matières premières. Enfin, nous devrions constater un rebond de la volatilité sur les marchés des changes en 2018. Nous prévoyons un resserrement du dollar américain face à l’euro au cours du premier semestre 2018. Cette hypothèse se fonde principalement sur l’écart croissant entre les taux d’intérêt, les positions longues en euro sur les marchés à terme (futures) et les données économiques déjà excellentes en provenance de l’Europe, qui devraient se modérer au cours des prochains mois. Au deuxième semestre, les attentes d’un début de normalisation de la politique monétaire de la BCE devraient soutenir l’euro sur les marchés des changes. Quarterly Insight 11 CBH Asset Management
RESUME L’économie mondiale se renforcer davantage en 2018. Nous commençons l’année sur un positionnement plus prudent, avec une légère sous-pondération de l’exposition aux actions (36%, contre 40% pour l’indice de référence). Nous privilégions les actions des EM par rapport à celles des marchés développés. Au sein des marchés développés, nous maintenons une exposition marketweight (équivalente à celle du marché) aux USA et une sous-exposition à l’Europe et au Japon. Nous compensons la sous-exposition aux actions par une surexposition aux obligations convertibles et aux obligations des EM et prêts privilégiés américains (à plus fort bêta). En termes d’allocation sectorielle, nous restons persuadés que les grandes entreprises de technologies ainsi que le secteur financier et énergétique recèlent un potentiel de valorisation important. Au sein de notre portefeuille d’obligations, nous sous-pondérons les obligations d’État et les obligations d’entreprise investment grade, en particulier celles libellées en euros. Nous avons également réduit notre exposition aux obligations à haut rendement et nous préférons adopter un positionnement neutre. Nous surpondérons les obligations des EM. Nous privilégions les obligations «crossover» (dont la notation oscille entre BBB- et BB-), les obligations émergentes libellées en monnaie forte et les obligations convertibles. Nous recommandons également d’investir dans la partie inférieure de la structure du capital (obligations subordonnées) des entreprises affichant un bilan solide et une position de marché dominante, et notamment les grands établissements financiers. Sur les marchés des matières premières, nous maintenons un point de vue fondamentalement négatif sur l’or. Nous attendons une baisse des cours pour ouvrir de nouvelles positions tactiques longues et nous adoptons une position de neutre à légèrement positive concernant l’énergie. Quarterly Insight 12 CBH Asset Management
DEVISES Le tableau ci-dessous donne un aperçu des prévisions de marché pour les principales monnaies . Il est composé de dizaines de fournisseurs de prévision individuelle et délivre une prévision de consensus . Ces prévisions consensuelles représentent un nombre médian et en date de fin de trimestre . Dernier Q118 Q218 Q318 Q418 Q419 EURUSD 1.20 1.18 1.19 1.21 1.22 1.25 EURCHF 1.17 1.17 1.17 1.18 1.18 1.20 DEVISES PRINCIPALES EURGBP 0.89 0.89 0.90 0.90 0.90 0.90 EURJPY 134 133 135 135 135 137 EURNOK 9.68 9.60 9.42 9.30 9.30 8.98 USDCAD 1.26 1.26 1.25 1.24 1.23 1.23 USDCHF 0.97 0.98 0.98 0.97 0.97 0.96 USDJPY 112 114 114 113 111 114 USDCNY 6.50 6.64 6.63 6.60 6.55 6.50 GBPUSD 1.35 1.33 1.32 1.34 1.35 1.38 NZDUSD 0.72 0.70 0.71 0.72 0.72 0.73 AUDUSD 0.79 0.77 0.78 0.79 0.80 0.81 USDMXN 19.4 19.1 19.0 18.8 18.8 18.0 USDBRL 3.23 3.30 3.30 3.30 3.30 3.18 AUTRES DEVISES USDARS 18.66 18.08 18.35 18.83 19.50 20.67 USDTRY 3.79 3.90 3.95 4.00 4.00 4.21 USDILS 3.42 3.53 3.51 3.48 3.45 3.40 USDHKD 7.82 7.80 7.80 7.80 7.80 7.80 USDINR 63.7 64.7 64.9 65.0 65.0 64.8 USDRUB 56.9 59.0 58.2 58.0 59.1 60.0 USDPLN 3.47 3.56 3.51 3.43 3.41 3.28 Source: CBH, Bloomberg Financial L.P. Quarterly Insight 13 CBH Asset Management
RENDEMENT DES MARCHES Nom QTD * 2017 2016 2015 2014 2013 2012 2011 LIBOR 3m Total Return 0.3% 1.1% 0.6% 0.2% 0.1% 0.2% 0.4% 0.2% Liquidité EURIBOR 3m Total Return -0.1% -0.4% -0.2% -0.1% 0.3% 0.2% 1.0% 1.4% US 1-5 -0.6% 1.0% 1.3% 1.6% 2.2% -1.0% 1.6% 6.5% Eurozone 1-5 -0.1% 0.1% 1.5% 1.8% 5.6% 2.4% 8.7% 1.3% Obligations d'Etat US 5-10 -0.3% 2.6% 0.8% 1.7% 8.8% -5.9% 4.0% 15.2% Eurozone 5-10 0.8% 1.3% 3.5% 2.1% 16.9% 2.9% 14.9% 2.2% USD Corp 1-5 -0.1% 2.6% 2.9% 1.2% 2.1% 1.5% 6.2% 3.1% EUR Corp 1-5 0.3% 1.2% 2.3% 0.6% 3.6% 2.3% 8.2% 2.8% Investment Grade USD Corp 5-10 0.5% 5.6% 5.6% 0.9% 7.3% -1.6% 11.6% 8.0% EUR Corp 5-10 0.6% 2.4% 4.7% -0.6% 8.4% 2.4% 13.6% 1.5% USD Corp 1-5 0.4% 7.0% 16.5% -4.5% 1.9% 7.6% 15.2% 4.8% EUR Corp 1-5 0.3% 4.1% 6.9% -0.2% 3.7% 7.6% 22.0% -0.5% Haut Rendement USD Corp 5-10 1.7% 7.6% 7.3% 1.8% 4.8% 16.9% 15.8% -4.3% EUR Corp 5-10 1.0% 7.4% 11.1% 0.8% 7.4% 9.8% 30.1% -2.9% Devises fortes 0.6% 8.2% 9.9% 1.3% 4.8% -4.1% 17.9% 7.0% Pays Emergents (en $) Devises locales 2.2% 14.3% 5.9% -10.4% -1.9% -4.3% 15.1% 0.3% Yuan Chinois 1.7% 5.0% -4.7% 3.6% 8.0% 0.0% 4.7% 10.1% Convertibles Globales 1.1% 4.1% 10.2% -0.7% 1.6% 5.3% 9.7% 1.5% Obligations Convertibles Convertibles Globales 0.6% 7.2% 4.6% -0.8% 3.8% 15.0% 15.4% 0.0% Amérique du Nord 6% 19% 9% -1% 11% 30% 14% 0% Europe 0% 7% 0% 5% 4% 16% 13% -11% Japon 8% 18% -3% 8% 8% 52% 19% -21% Actions Asie Pacifique (ex Japon) 8% 39% 3% -11% 2% 1% 19% -19% Chine 10% 32% -7% -7% 62% -15% 11% -19% Marchés Emergents 7% 34% 9% -17% -5% -5% 15% -20% HFRX Alternative 1% 6% 3% -4% -1% 7% 4% -9% VIX 16% -21% -23% -5% 40% -24% -23% 32% G7 Volatilité des Devises -14% -36% 22% -6% 14% 5% -34% -2% DJ Matières Premières 4% 1% 11% -25% -17% -10% -1% -13% Autres Investissements Or 2% 13.5% 8% -11% -1% -28% 7% 10% Métaux industriels 10% 28% 20% -27% -7% -14% 1% -24% Agriculture -2% -12% 2% -16% -9% -14% 4% -14% WTI Pétrole 17% 12% 45% -30% -46% 7% -7% 8% Indice Dollar -1% -10% 4% 9% 13% 0% -1% 1% Indice Monnaies Emergentes 0% 6% 0% -16% -12% -7% 3% -10% Euro 2% 14% -3% -10% -12% 4% 2% -3% Devises Livre Sterling 1% 10% -16% -5% -6% 2% 4% 0% (vs. $) Francs Suisse -1% 5% -2% -1% -11% 3% 3% 0% Yen Japonais 0% 4% 3% 0% -12% -18% -11% 6% Dollar Australien 0% 8% -1% -11% -9% -14% 2% 0% * Dernier trimestre ** depuis le début d'année Source: CBH, Bloomberg Financial L.P. Quarterly Insight 14 CBH Asset Management
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