ALIMENTATION DES RUMINANTS - " Quelles solutions pour améliorer la rentabilité de votre exploitation "
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Stéphane BAILLE Co-Gérant 06 48 10 37 33 ALIMENTATION DES RUMINANTS « Quelles solutions pour améliorer la rentabilité de votre exploitation » Bulle 12 Octobre 2016
PLAN • I-Qui sommes nous ? • II-Le contexte européen • III-Les bases de l’alimentation des ruminants. – Structure ration / Rumen – Bousologie – Efficacité Alimentaire et Economique • IV-L’autonomie alimentaire Impact ensilage de maïs par rapport aux achats Fourrages Concentrés . V - Conclusion
I-Qui sommes nous? 1er Cabinet Français spécialisé en Ration Mélangée • 15 Consultants Indépendants • 850 troupeaux suivis • 90 % équipés en mélangeuses • 17 marques de mélangeuses • 40% viande – 60% lait • 1 Responsable Informatique (Fabien) • 1 Responsable Communication (Rachel) FONDATEURS BDM® • 1 HotLine RUMINANT (Francis) F.Malergue R. Baille Vétérinaire
Objectifs de notre démarche Notre philosophie • Indépendance : strictement aucune vente ou commission, seulement du conseil ! • Améliorer la Rentabilité de nos clients • Spécialisés en ration mélangée Objectifs de travail • Conseils neutres et sans parti pris • Santé du troupeau • Optimisation de la mélangeuse • Amélioration des marges •…
• Europe : qualité génétique et bâtiments ++ • Hausse générale des matières premières agricole • Prix du lait ?? • Prix viande ?? • Regroupement des exploitations (Gaec) = agrandissement des cheptels. • Main d’oeuvre chère et rare Développement de la Mélangeuse et de la Ration Mélangée. Inquiétudes/ avenir, avec des taux d’endettement qui augmentent mais des marges de manœuvres éco importantes.
• L’alimentation pèse 55% des couts de production ! • C’est une des plus grosses charges des exploitations. • La plus rapide à travailler
Exemple : Evolution Atelier 200JB charolais Début engrais 300 kg /Fin 720 kg 1.4GMQ Quantité/anl/jour Qté sur 300j engrais. Paille 1 300 kg Minéraux 0.100 30 kg Tourteau soja 2 600 kg Blé 3 900 kg Ensilage mais 32%MS 18 5 400 kg Sans changement de stratégie : 1997 : 0.6 T x 200 JB x 260 = 31 200 € soja/an 2014 : 120 T x 420 € = 50 400 /an soit 19 200 € d’achat protéines supplémentaire !!
Dans ce contexte, quelles sont les clés pour une bonne nutrition ? Des vaches en bonne santé ( Methode BDM ) • Rumination = santé = efficacité économique Une bonne autonomie alimentaire • « Avant de choisir une superbe chaudière dernière technologie, si vous changiez vos fenêtres qui fuient?! » Bien acheter les aliments • Limiter les intermédiaires, valoriser produits simples et co-produits
III– Bases de l’alimentation
« TOUT LE RUMINANT EST DANS SA PANSE »
Association de bienfaiteurs : Bovins (Rumen) – Flore microbienne Rumen = « Gite + couvert » pH T°C Humidité Nutriments Microflore = « travailleurs de l’ombre » qui transforme l’indigestible en digestible Produits de fermentations : AGV ,Protéines microbiennes, Méthane, vitamine…
« Tout le ruminant est dans sa panse! » Alimenter un ruminant c’est d’abord nourrir une flore microbienne! Rumen = cuve de fermentation = Symbiose microflore/bovin 1 ml jus de rumen = Eau 1010bactéries + 106 protozoaires azote + 104 champignons énergie > Nombre d’habitants sur terre! Minéraux 2 à 4 kg Microbes dans le rumen quantité / qualité/ simultané. pH: Façonne la flore microbienne Les fermentations du rumen « se pilotent » Flore cellulolytique Flore amylolytique Ruminer c’est produire de la salive : 100 à 150 l/J -> = fibres physique Avantage à la ration mélangée : Simultanéité des apports et contrôle de la fibre!
Digestion : intérêt RTM Evolution du pH du rumen en fonction de la fréquence des repas (Kaufmann, 1976).
Nourrir une vache, c’est finalement assez simple • On nourrie micro-organismes de la panse • PH panse 6 à 6,5 - ensilages à 3-4 de PH. • Rumination = vache imbibe ce qu’elle mâche de salive, riche en bicarbonate, jusqu’à 3.5kgs/jour. • Rumination OK = vache exprimera la ration théorique, sinon on observe -2 à -5 litres / ration « ordinateur ». • Besoin de confort: +30% sécrétion lait mamelle si vache couchée. (Vérifier le confort logette et m² en aire paillée). • Le 1er aliment d’un Ruminant ? L’EAU ! Qualité, quantité, T°
Structure de la ration
Structure de la ration Apport de la ration complète mélangée : • Précision : tous les ingrédients sont pesés • Synergie des apports, démontrée par l’INRA= besoin d’un apport de l’énergie, des protéines , de la fibre dans un même temps pour une bonne digestion • Maîtrise de la fibre en quantité et qualité
Structure de la ration = 50 % des résultats ! ACIDOSE
Structure de la ration (suite)… Une bonne structure, ça se mesure : Proportions conseillées : %6-10% >1.9cm %30-50% 0.8 à 1.9cm %40-60%
Ration Chargée Ration Mélangée Ration Distribuée Ration Ingérée Ration Digérée
Efficacité Alimentaire, un levier de votre rentabilité ! • Définition : – C’est les litres de lait standard produit / Kg de MSI – Ou les Kg de Viande pris / kg de MSI • Eléments déterminant : – Qualité des ingrédients – Equilibre de la ration – Mode de distribution – STRUCTURE DE LA RATION : • Est-il logique de distribuer du concentré seul à des ruminants ? • Fibre facultative?
Bousologie Equilibre de ration + Structure Objectif reste =
GUIDE BOUSOLOGIE 2 bouses de sub-acidose PH rumen
Beaucoup de grains, voir même d’ensilage de mais non digéré. Bouse assez épaisse = Manque de protéines solubles Beaucoup de fibres>5mm PH rumen trop bas, la digestion des fibres diminue. Un manque d’azote soluble pénalise aussi la digestion des fibres. Pour évaluer la perte ? Evaluer la quantité de mais grain dans une poignée de bouse et * par 400 ! Diarrhée granuleuse X 400/jour Si foncé = excès azote Couleur clair = acidose
Analyse de la composition des BOUSES : Une information pertinente de la « face cachée de l’iceberg! »
Autres Pistes d’Améliorations ? Autonomie Alimentaire Achat
IV-L’AUTONOMIE alimentaire L’autonomie alimentaire comporte 2 paramètres : Autosuffisant en fourrages = assurer les stocks = « Obligatoire » Produire son énergie et sa protéine pour limiter les achats Gagnant la plupart du temps Pas toujours possible Moyen terme/assolement
Les rations d’avenir sont déjà en place !
Ration engrais taurillons charolais FOIN luzerne (kg) 2.00 Particularités MINERAUX (kg) 0,080 Achète uniquement Urée (kg) 0.080 minéraux Orge (kg) 3,50 TB prix de revient Maïs Grain (kg) 3,50 ENRUBANNE LUZERNE (kg) Faible dépendance 10,00 extérieur. >0,95UF 15,5%MAT
Ration Génisses PH vélage 2 ans Paille blé (kg) 1,80 Particularités MINERAUX (kg) 0,100 Achète uniquement Ensilage d’herbe 48%MS (kg) 12,00 minéraux TB prix de revient Faible dépendance extérieur. 0,78UFL 14,5%MAT 850GMQ
Ration Vaches Charolaises suitées Paille blé (kg) 1.00 Particularités MINERAUX (kg) 0,150 Achète uniquement ENS RGA 16,00 minéraux ENS METEIL 15,00 TB prix de revient ENS MAIS 15,00 Faible dépendance FOIN PRE 1,50 extérieur. FOIN LUZERNE 1,00
Ration VL FOIN LUZERNE 1.50 Particularités MINERAUX 0,250 Grosse autonomie Sel 0,050 TB prix de revient DRECHE BLE 2,00 Faible dépendance ENS LUZERNE 15,00 extérieur. ENS CEREALES IMMATURES 22,00 Achat opportunistes sur la part protéines MAIS HUMIDE 5,00 ext. 0,94UFL 17MAT
LE POINT COMMUN DE CES RATIONS Des fourrages de qualité Introduction de légumineuse ou Augmentation Ensilage Herbe Très peu d’ensilage mais = Pas ou peu d’achat
Produire plus de protéine, un pas vers l’autonomie • 2 pistes : – Fourrages • Fourrages plus riches en MAT ( luzerne, trèfle..) • Stade de récolte plus précoce (Cumul des T°) • Mélanges variétés ( légumineuse + graminées) • Luzerne pure • Le méteil – Concentrés
Les Fourrages
Investir dans les légumineuses ,c’est très rentable!! 1 kg de ms de trèfles c’est l’équivalent en MAT de : 0.440 Kg brut de tourteau de soja 0.560 kg brut de tourteau de colza 0.5 kg de correcteur azoté à 40 % L’incorporation de 5 kg de ms de trèfles dans la ration des bovins apportent en MAT l’équivalent de: 2.2 kg de tourteau de soja 2.8 kg de Tourteau de colza 2.5 kg de correcteur azoté a 40 % Economie potentielle mensuelle pour un troupeau de 50 vaches: 3300 kg de soja (360 e/t) soit 1200 euros par mois 4250 kg de colza(240 e/t) soit 1000 euros par mois 3750 KG de correcteur azoté à 40 % (380 e/t) soit 1425 €/ mois
Analyse de Luzerne
Le Stade de Récolte
Stade d’exploitation : Tu fauches ou tu fauches pas ? Viser toujours la qualité plus que le rendement ! Pas trop tôt pour gagner en rendement .Pas trop tard pour une bonne valeur alimentaire ! La valeur alimentaire se dégrade rapidement notamment après le stade épiaison -5% entre le stade début épiaison et épiaison -10 % entre le stade début épiaison et fin épiaison
Evolution des valeurs alimentaires et de la biomasse en fonction du stade végétatif des fourragères UF/PDI T ms/ha feuillu début début montaison epiaison epiaison floraison Les valeurs alimentaires diminuent + ou – rapidement en fonction de l’espèce Les repousses perdent moins rapidement de la valeur alimentaire
Evolution des valeurs et de la productivité des fourragères (source gnis)
Evolution de la valeur énergétique du RGA en fonction du stade végétatif UFL/kg ms 1.05 1 0.99 0.97 UFL/kg… 0.95 0.9 0.89 0.85 0.81 0.8 0.75 0.71 0.7 0.65 0.6 Feuillu épis 10 1sem av epiason floraison cm epia
Evolution de la teneur en PDI d’un RGA en fonction du cycle végétatif PDI/kg ms 110 100 90 80 70 PDI/kg ms 60 50 40 30 Feuillu épis 10 1sem av epiaison floraison cm epiai
Conséquence sur le Rationnement d’une Récolte TARDIVE Amidon + + Foin luzerne (kg) 2.00 Risque acidose + + MINERAUX (kg) 0.250 Achat de matières Urée (kg) 0.080 premières chères Orge (kg) 3.00 Diminution des Ens. maïs (kg) 25.00 produits vendus Mauvaise valorisation des CORRECTEUR 42%PB (kg) 4.10 ENS RGI 9% (kg) 9.00 >0,92UFL produits de Maïs humide (grain seul) (kg) 3.50 17%MAT l’exploitation. Huile de palme (kg) 0.250
Intérêt d’un ensilage herbe précoce pour limiter L’achat de correcteur azoté Exemple de ration à 30 litres avec 2 ensilages analysés chez Mr EKKEL 18. Soit avec 60 VL sur 365 jours : + 5475€ dépense alimentaire! ens herbe TENDRE Ens herbe DUR (15 avril) (10 mai) Paille 1.10 1.20 Ens herbe 15 kgs brut (4.2 kgs sec) 15 kgs brut Ens mais 28 kgs 28 kgs Correcteur azoté 45MAT 3.8 4.5 Mais grain 1.5 1.7 Minéraux 0.250 0.250 Urée 0.045 0.055 COUT +0.25€/VL/jour
L’ensilage de céréales Une culture économique mais attention à la date de récolte Ensilage de blé laiteux-pâteux Origine des données : Divers INRA / modifié Composition par kg de produit sec (sauf teneur en MS) CATÉGORIE ENSILAGES de céréales MS 350.00 g UFL 0.640 PDIE 60.00 g PDIN 60.00 g PB (MAT) 98.00 g LysDI Rts 6.95 % PDIE MétDI Rts 1.92 % PDIE
L’ensilage de céréales suite … • Semis fin septembre, prélevés le 25/04/06 fourrage UFL PDIN g Avoine 30 triticale 80 0.94 80 Avoine 30 tritcale 80 orge 30 0.93 87 • Semis fin septembre, prélevés le 25/05/06 fourrage UFL PDIN g Blé 0.72 54 Avoine 0.76 55 Les céréales durcissent vite après épiaison et font chuter la valeur UF et PDI
L’ensilage de méteil Il n’y a pas un méteil, mais des méteils adaptés à ce que l’ont veut faire
Définition : « un Méteil, c’est l’association de céréales et protéagineux comportent en général une ou deux graminées avec une ou deux légumineuses. Différents Types : - Méteil Grain Sec - Méteil Fourrage * précoce * tardif Atouts : - Rendements Régulier et correcte - Bonne adaptation pédoclimatique - Fourrage « Santé » par sa bonne teneur en Cellulose Limites : - Récolte Délicate - Plage d’intervention courte - Variabilité des fourrages récoltés
Une Approche du Coût Soit environ 110 Euros/Tonne Grain Soit a 10 T MS/Ha = 40 Euros /T MS (de 88 euros a 175 euros/ T) a 6 T MS/Ha = 67 Euros / T MS
LES METEILS GRAINS Les principes de base restent les même pour la culture. Définir l’objectif d’utilisation. En atelier Laitier, il est facile d’obtenir une « VL 3 litres », c’est-à-dire un mélange a 20 de MAT et 1,10 UFL. Dans se cas la, la proportion du mélange est plutôt 70 % de céréales et 30 % de protéagineux. On peu aussi faire un mélange « prêt a l’emploi » pour les génisses d’élevage en diminuant la proportion de protéagineux donc la MAT. L’objectif ici est d’atteindre 14 a 15 de MAT et 1,0 UFL Dans tout les cas, une analyse du mélange final obtenu parait indispensable.
Auto-production de Concentrés : La Protéine….! • Grains : – Pois – Féveroles • 1.04UFL – 25.4 MAT 1kg pois – Mélange pois + céréales (voir méteil) ou • Valeurs 0.95 à 1 UFL – 90 à 110PDI féverole – Lupin = • 1.18UFL – 34.1 MAT -8.4MG 0.35kg soja – Soja grain + • 1.20 UFL- 38,5 MAT- 20 MG 0.65kgs céréales
Auto production de Protéine • Lin aplatie : – 0,8 kg/animal/j (effet sur la teneur en oméga 3 et 6 de la viande) • Colza aplatie : – 0.5kg/animal/j • Soja : – 1.2kg/animal/j • Très fortes valeurs UF car riche en matière grasse • Peuvent être utilisés laminés ou broyés sur l’exploitation en quantités limitée par rapport à la teneur en MG et les facteurs antinutritionnels
Coût de votre Protéine • Calculer pour les produits qu’on vous propose que vous souhaitez comparer le prix/point de protéines • Ex : soja , colza ou drèche de blé 80% MS ???? – Prix 1 point MAT soja = 46MAT/kg brut = 52MAT/kg MSèche » Soit si j’achète à 320€: 320/52= 6.15€/point MAT – Prix 1 point Mat drèche blé 80%MS = 33MAT/kg MS (fournie) » Soit si j’achète à 150€ : 150*0,8 (100%MS)/33MAT= 5,68€/point MAT – Prix 1 point MAT colza = 34.3MAT/kg brut = 39MAT/kg MS » Soit si j’achète à 205€ : 205€/39 = 5,25€/point MAT -15% » Et surtout n’oubliez pas que un point d’urée dans un correcteur correspond à trois points de protéines. Pensez à l’enlever dans le calcul du coût de revient.
Auto-production de Concentrés : L’Energie….!
Toutes les céréales ne se dégradent pas à la même vitesse Blé >90% dégradé dans le rumen au bout de 6h Maïs seulement 70% au bout de 24h…
Pourquoi modifier la présentation de ma céréale? Sous sa forme entière (grain) la céréale n’est pas digestible car les bactéries du rumen n’ont pas accès à l’amidon ( enveloppe protectrice). Donc on « casse physiquement» cette paroi : broyage- aplatissage-laminage, Ou on la brûle : soude Ou on « casse » la cellulose de cette paroi : ammoniaque.
Différentes formes d’apport des céréales • Avec transformation physique ou chimique • Physique: • Laminage de + en + fin • Aplatissage de + en + rapide • Broyage de + en plus acidogène • Humide boudin • Chimique: • Ammoniaque • Soude • « Cuisson » - usines d’aliments.
La valorisation du mais Ensilage de mais épi • Apport de cellulose digestible (rafles et spathes) diversification des sources énergétiques • Adapté pour les animaux à forts besoins et faible capacité d’ingestion • 1,1 UF • 8-9 % de protéine • 50- 60% d’amidon • 65 % MS
La valorisation du mais Ensilage mais épi • Améliore de 20% les stocks de produit/ha /mais grain • Intermédiaire entre un fourrage et un concentré • Conditionné en enrubannage : 1,2t (conservation 1s) • Conditionné en silos couloir : Avancement de 20cm/j • Pratique d’utilisation, matériel de distribution amortit • Un concentré riche en cellulose, qui sécurise le rumen • Permet des performances intéressantes en finition • Economique à équilibrer car permet l’introduction d’un fourrage riche en azote
La valorisation du mais Ensilage mais épi • Un produit intéressant pour tous les ateliers d’engraissement • Coût de conditionnement augmenté par le rendement (20€/t) • Facile à conserver • Manutention (enrubanné) • Permet de produire une quantité supérieure de concentré/ha • Conservation en ration séche mélangée 3j maxi
La valorisation du mais Mais grain inerté • Économique: pas de frais de stockage, de séchage et de transport • Inertage : disparition de l’O2 accompagnée d’une fermentation intense, avec production d’acide lactique • Stockage : Big-bag (900-950kg), silo souples, silos tours
La valorisation du mais Mais grain inerté • En dehors du stockage, doit être consommé en 24h • Dégradabilité dans le rumen intermédiaire entre un mais grain et un mais humide • Doit être aplatit ou broyé en sortie de stockage • Peu de souplesse d’utilisation (besoin d’infrastructure lourdes)
La valorisation du mais Le mais humide • Récolté et broyé à 35% humidité • Boudin, silo couloir (avancement 20 cm/j mini) • acidification – acide lactique – PH4 à 4.5 • 15-18€/T , économe vis-à-vis séchage • Privilégier mais grain/digestion et frais séchage économisés. • 1.3T/mètre boudin
La valorisation du mais Le mais humide • Prêt à l’emploi, manutention • Meilleure digestibilité du grain et performances/grain sec • Permet d’intégrer des quantités supérieures au grain sec • Boudin, silo couloir (avancement 20 cm/j mini) • Pas de lieu de stockage nécessaire • 1.3T/mètre boudin (25-30€/mètre)
La valorisation du mais Le mais grain sec • Récolté à 25%-40% humidité • Besoin de séchage • Besoin de stockage • Coûts séchage 25-30€/T stockage 25/30€/T • Intéressant si séchage et stockage sur l’exploitation • Besoin d’aplatir ou broyer sur l’exploitation • Manutention simple
La valorisation du mais Le mais grain sec • Digestibilité du grain limitée par le séchage • Produit très bien connu • Dégradabilité lente dans le rumen • Permet de faire des rations sèche pour 15j-3s • Produit très riche en énergie • Forme la plus économique si séchage et stockage amortit sur l’exploitation
Conclusion/mais • Ensilage de mais épi: fournit un concentré sécurisé à haute valeur énergétique et du stock • Mais inerté: Besoin d’infrastructures spécifiques • Mais humide: améliore la digestion du grain • Aplati et broyage: autonomie et cout, faire le moins fin possible, la forme la plus acidogène. Forme la moins chère si séchage amortit.
MERCI DE VOTRE ATTENTION • Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements. • « Charles DARWIN »
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