Allergie alimentaire chez l'enfant Quoi de neuf - R.Boussoffara Casablanca Le 12/1/19
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Introduction • Les allergies alimentaires sont des réactions indésirables d'origine alimentaire à médiation immunologique qui se produisent de manière reproductible lors de l'exposition à un allergène alimentaire donné.
Introduction Augmentation de la prévalence des allergies alimentaires (AA) ++ * Cianferoni A. J Asthma Allergy, 2016 – Enfant : 5 % à 8 % - – Population générale : 3,2 % – 2,4 % souffrent d’allergies alimentaires multiples – 3 % présentent des réactions sévères • Le risque de réactions sévères (anaphylaxie) : 0,19/100 000 à 10,5/100 000 – Anaphylaxie létale 1,3 % des anaphylaxies sévères
Introduction Les régimes d’éviction : ‒ Difficiles à suivre, contraignants pour le patient allergique et son entourage ‒ Peuvent aggraver l’allergie en abaissant le seuil de réactivité ‒ Majoration des manifestations cliniques lors d’une réintroduction ‒ Risque de carence ‒ Risque d’accidents sévères ‒ Changements de comportements sociaux Altération de la qualité de vie++
Introduction • Connue depuis des décennies l’allergie alimentaire a bénéficié à plusieurs études et a abouti à quelques acquis – Allergènes moléculaires ont contribué à la compréhension (diagnostic, suivi et évolution) – l’induction de tolérance constitue un espoir, améliorant la qualité de vie.
Manifestations cliniques d’allergie immédiate IgE médiée Manifestations digestive • Le syndrome oral (rare chez les enfants). • Le gonflement des lèvres, manifestation couramment observée lors des tests de provocation par voie orale (TPO).
Manifestations cliniques d’allergie immédiate IgE médiée Manifestationsdigestives • Les vomissements (isolément ou dans le cadre de réactions allergiques multi viscérales ou anaphylactiques). • La diarrhée (généralement dans les réactions retardées, mais pas exclusivement).
Manifestations cliniques Manifestations respiratoires • La rhinite survient chez environ 70 % des patients lors d’un TPO au lait de vache et l’asthme dans moins de 8 %. • Ces réactions sont corrélées avec la sévérité de l’APLV. • L’asthme aggrave le pronostic lors d’une réaction anaphylactique, L’asthme est souvent sévère chez les patients atteints d’APLV. • L’inhalation de vapeur de lait a été associée à des réactions respiratoires sévères.
Manifestations cliniques Urticaire • Urticaire aiguë et angio- oedème : l’urticaire est une caractéristique de la plupart des réactions anaphylactiques • L’urticaire par inhalation ou contact accidentel cutané est souvent sévère. • Urticaire de contact : par un mécanisme d’irritation ou d’allergie de contact.
L’anaphylaxie Elle peut inaugurer le tableau ou apparaître lors d’introduction de PLV essentiellement dans but diagnostic. Typiquement, les symptômes allergiques surviennent dans les minutes suivant la consommation de l’aliment Réactions anaphylactiques .
Manifestations cliniques chronique ou retardées non IgE médiée Eczéma • Se présente le plus souvent comme une lésion d’eczéma après ingestion ou contact avec un aliment • L’eczéma peut correspondre à la fois à des réactions IgE et non IgE-dépendantes. • Moins de 30 % des enfants atteints d’eczéma modéré à grave ont une allergie alimentaire ; le lait de vache est le second aliment en cause dans cette population.
Manifestations cliniques Syndromes gastro-intestinaux • Les symptômes incluent souvent nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée, et en cas d’évolution vers une maladie chronique, une malabsorption, un retard de croissance ou une perte de poids : • syndrome d’entérocolite induit par les protéines alimentaires : SEIPA dont la principale cause est l’APLV • syndrome d’entéropathie induit par le lait de vache avec malabsorption secondaire • syndrome de proctocolite induit par le lait de vache (trouble relativement bénin) • symptômes de reflux gastro-oesophagien • oesophagite à éosinophiles • constipation • syndrome du côlon irritable
Manifestations cliniques Maladies pulmonaires chroniques induites par le lait de vache • Il s’agit du syndrome de Heiner, forme très rare d’hémosidérose pulmonaire causée par l’APLV : – les jeunes enfants se présentent typiquement avec des infiltrats pulmonaires récurrent associés à une anémie, une toux chronique, une tachypnée, une respiration sifflante, des râles de la fièvre, et un retard de croissance ; • des anticorps précipitant du lait sont présents ; • les symptômes disparaissent généralement après un régime d’élimination.
Comment diagnostiquer une allergie alimentaire ?
Interrogatoire Histoire clinique convaincante • Description des symptôme après ingestion d’aliment (1 ou + ) • Sévérité des symptômes • Rapidité de la réaction (intervalle entre ingestion et réaction ) • Quantité d’aliments déclenchant les symptômes • Fréquence et reproductibilité des symptômes • Enquête catégorielle alimentaire Aliment coupable parfois difficile
Examen clinique • Retentissement sur la croissance • Examen de la peau • Examen du rhinopharynx et du tympan • Auscultation pulmonaire • En cas de douleurs abdominales, de vomissements de constipation, de rectorragies un examen rectal peut être nécessaire
Tests biologiques • Dosage des éosinophiles • Recherche des IGE spécifiques • Biopsie de l’intestin grêle (aspect ressemblant à l’atrophie céliaque ) • Test de perméabilité intestinale (augmenté en cas d’allergie )
Quels allergènes 1 an : Ara, Poisson
Tests cutanés • Prick-tests = lecture immédiate, étroitement corrélé aux IgE spécifiques – Témoins positif et négatif – Lecture après 15-20 minutes – Positivité = papule > 3mm ou > 50% témoin positif
Tests cutanés • Patch-tests = recherche de l’hypersensibilité retardée (cytotoxique) – Encore controversé, intérêt chez le jeune enfant – Lecture après 48 et 72h
Le TPO gold standard de l’exploration est il obligatoire pour le Dg? • Dg facile : 1 seul aliment Anaphylaxie • Dg difficile : Ag caché Utricaire, eczéma Y a-t-il une technique de dépistage Fiable??? Revue française d’allergologie 50 (2010) 222–225
Les examens à visée étiologique Le TPO est il obligatoire pour le Dg? • Valeurs seuils prédictives d’allergie – Taux d’IgE sp : Blanc d’œuf >7KU/l Ara >14KU/l – TC > 5 à 7 mm • En combinant les 2 – Ara : TC >16mm IgE sp > 57KU/l TPO + 100% – LV : Supériorité des IgE sp : Caseine – Œuf : TC > 7 mm Ig E > 1,3KU/l Revue française d’allergologie 50 (2010) 222–225
Explorations à visée étiologique Recommandation françaises (LV) Interrogatoire Le TPO Ex clinique Dg probable Prick test + IgE sp • Tolérance acquise Outil Dg : f. début • Déterminer la dose tardif ou retardée réactogène Sd gastro intestinaux Efficacité du régime d’exclusion F. Rancé et al.Revue française d’allergologie 51 (2011) 506–511
Facteurs de mauvais Pronostic • La caséine semble l’allergène en cause dans la majorité des APLV persistantes. • L’APLV est persistante chez 75 % des enfants ayant un taux initial d’IgE anti-caséine supérieur à20,2 KU/L (p = 0,04) • Une nouvelle technologie en « micro-array » permet la détection des épitopes spécifiques du lait et l’identification des APLV qui risquent de persister. • Les IgE des enfants ayant une APLV persistante reconnaissent des régions de liaison ou épitopes sur la caséine s1. • Les IgE des enfants qui guérissent ne reconnaissent pas ces sites de liaison . • Les anticorps spécifiques de ces épitopes sont présents très tôt, permettant un diagnostic précoce d’APLV persistante Payot F, et all, a clinical retrospective study in a cohort of 184 children. Allergol Immunopathol2014;42:395–401.
Facteurs de mauvais Pronostic Facteurs de mauvais pronostic: Association à un asthme ou une rhinite allergique Taux des IgE spécifiques Particularité de la caséine: élevé au stable même soumises à moment du des conditions susceptibles diagnostic de la dénaturer comme la chaleur par exemple.
Les allergènes recombinants • Un allergène peut être natif et provient de la source d’allergènes qui a été purifiée et dans laquelle les différentes protéines ont été séparées. • Un allergène peut être recombinant et correspond alors à une séquence d’acides aminés clonés. • Les recombinants sont d’une aide au diagnostic et au pronostic d’une allergie • leur utilisation ne devrait pas être systématique. • Les résultats, comme toujours, doivent être corrélés à l’histoire clinique. • Les recombinants ne sont pas encore disponibles pour tous les allergènes. Néanmoins, l’identification des allergènes progresse tous les jours,
Les recombinants à l’Arachide • Le recombinant r Arah2 permet d’affirmer le diagnostic d’allergie à l’arachide • En association avec la positivité du dosage des IgE spécifiques arachide f13, et des tests cutanés : Pas de TPO diagnostique ) • La sensibilité de r Arah2 est de 98 % . • La positivité des trois dosages des recombinants, r Arah1 (f422), r Arah2 (f423) et r Arah3 (f424) constituerait un critère de gravité de l’allergie à l’arachide. Revue française d’allergologie 50 (2010) 222–225
Les recombinants à l’Arachide • La positivité de r Arah8 : allergie peu sévère à l’arachide avec des symptômes à type de syndrome oral d’allergie. Revue française d’allergologie 50 (2010) 222–225
Les recombinants à la noisette • Chez l’allergique à la noisette, la positivité du recombinant r Cor a1 traduit des signes peu sévères à type de syndrome oral d’allergie. • En revanche, la positivité de r Cor a 8 est associée à un risque de réaction systémique rendant inutile et dangereux le TPO. • Enfin, la positivité des recombinants r Cor a 9 et Cor a 11 traduit une réactivité croisée avec l’arachide . Dans ce cas, le TPO est évité puisque l’allergie à la noisette est écartée Revue française d’allergologie 50 (2010) 222–225
Les recombinants à la pêche • La positivité du recombinant r Prup3 est en faveur d’une allergie à la pêche avec un risque de réaction sévère contre indiquant le TPO. Revue française d’allergologie 50 (2010) 222–225
Dosage des allergènes recombinants • Le principal objectif du dosage des allergènes recombinants : – Améliorer le diagnostic sans recours au test de provocation. • Les autres objectifs : – Prédire la sévérité de l’allergie – Distinguer les formes persistantes d’allergie ou celles qui guérissent Revue française d’allergologie 50 (2010) 222–225
Les allergies croisées • Pneumallergènes/trophallergènes – Pollen de bouleau avec les fruits et légumes, pomme, poires, fraise…. – Pollen d’armoise avec céleri…. • Latex/trophallergènes : avocat, banane, Kiwi… • Aliments/aliments : Lait de vache/viande de bœuf/lait de chèvre, brebi …..Arachide/gpe noix
Les allergies croisées • les allergies alimentaires aux fruits de la famille des rosacées, et notamment à la pomme dont on sait qu’elles accompagnent fréquemment une pollinose au bouleau très commune en Europe du Nord et en Europe centrale : reposant alors sur une sensibilisation croisée qui implique les protéines de la famille PR-10 et/ou des profilines, • elles peuvent être associées à une allergie à la noisette, à la carotte et au céleri, à l’arachide ou au soja, ne concernent que les fruits et légumes crus, et s’expriment essentiellement par un syndrome oral Revue française d’allergologie 52 (2012) 380–384
Les allergies croisées • l’allergie aux mêmes fruits de la famille des rosacées chez un patient d’Europe du Sud, potentiellement plus sévère, portant aussi sur les aliments cuits, et qui implique des protéines de transfert lipidique, • sera plutôt déterminée par une sensibilisation primaire digestive aux trophallergènes concernés et peut-être par une sensibilisation croisée à définir avec d’autres pollens comme celui de l’armoise ou du platane. • La protéine de transfert lipidique Art v3 de l’armoise, qui présente une réactivité croisée avec des LTP des fruits de la famille des rosacées comme Pru p3 de la pêche ou avec la protéine Cor a8 de la noisette, a par exemple été évoquée comme possible support d’un syndrome aliments-pollens d’herbacées . Revue française d’allergologie 52 (2012) 380–384
Allergie croisée Sd Pollen/Aliment : Polysensibilisation • PR 10 : Rosacée, pomme, poire, abricot, pêche (alment cru) Phénotype selon le pays – Croisée au pollen : Bouleau – Bénigne : Sd oral • LTP : Banane, fruit à coque, pêche, pelure pêche, pépin de raisin, tomate (Res à la chaleur) aggravée par l’effort – Croisée au pollen d’olivier ,cyprès – Sévère : anaphylaxie Allergy, 2016
Peut on guérir d’une AA ? Comment traiter une AA ?
Eviction • Eviction Guérison • Impacte la qualité de vie !!!!! Attention aux évictions non justifiées déséquilibres nutritionnels et psychologique
Tolérance ? • Certains allergènes aboutissent souvent à une tolérance spontanée : lait de vache, oeuf • La tolérance spontanée en chiffres chez les enfants – 50% à l’âge de 1 an – > 75% à l’âge de 3 ans – > 90% à l’âge de 6 ans • A partir de 3 ans, on craint qu’elle soit définitive • Comment prédire cette tolérance? Revue française d’allergologie 57 (2017) 499–502
Les facteurs prédictifs de non tolérance • L’APLV est persistante chez 75 % des enfants ayant un taux initial d’IgE anti-caséine supérieur à20,2 KU/L (p = 0,04) • Caseine S1 • Association à l’asthme • ovomucoide >1,8KU prédictifs de non acquisition de tolérance • Ne contre indique pas un TPO pour déterminer un seuil réactogène et induire une tolérance
AA Eviction Guérison ? Induction de tolérance ?
Objectifs d’une TPO • L’acquisition de la tolérance aux PLV est définie par un TPO négatif et/ou une réintroduction à domicile du lait de vache sans incidents, suivis par une consommation libre des produits laitiers. • Déterminer le seuil réactogène • L’induction de tolérance : ITA suppose une prise régulière de lait (dose tolérée) avec un risque d’accident toujours possible
ITO : Désensibilisation La « désensibilisation » (ou accoutumance) : Entraîne seulement une augmentation du seuil réactogène Elle met le patient à l’abri d’une réaction provoquée par de faibles doses d’allergènes Mais il faudra consommer très régulièrement l’aliment pour maintenir ce seuil de réactivité.
En cas d’échec de TPO au lait cru • Une ITO au lait cuit dont La cuisson et le mélange à d’autres aliments sont connus pour diminuer l’allergénicité. (Le lait chauffé+30mn à 180°) • Certains patients peuvent donc tolérer le lait cuit mais pas le lait cru, d’autres vont réagir aux deux • Toutefois, même chez ces derniers, une ITO lente, avec des doses très basses de lait cuit, pourrait constituer une alternative intéressante avec réponse immunologique et amélioration prévisible de la qualité de vie. Revue française d’allergologie 57 (2017) 189–192
Intérêt de la cuisson des aliments • Le chauffage va réduire l’allergénicité des aliments en diminuant la réactivité des épitopes sans réduire l’allergénicité de la caséine et de l’ovomucoide. • Ainsi, des taux élevés d’IgE vis-à-vis de ces protéines va être un facteur de persistance de l’allergie, même vis-à-vis des aliments cuits • En dehors de ces cas l’introduction du lait de vache et de l’oeuf cuit, chez les sujets allergiques, est bien tolérée et accélère la guérison. Revue française d’allergologie 57 (2017) 189–192
Induction de la tolérance alimentaire Les premiers aliments étudiés ont été le lait de vache et l’œuf de poule. Différentes voies d’immunothérapie ont été étudiées : – Immunothérapie orale – Immunothérapie sublinguale (suivie ou non par une ITO) – Immunothérapie épicutanée (patch-tests aux aliments/lait) L’immunothérapie orale semble la plus prometteuse et constitue un important changement dans la prise en charge de l’allergie alimentaire Bidat E, et al. Immunothérapie orale au lait de vache cuit, aspects pratiques. Rev Fr Allergol 2016
Objectifs de l’immunothérapie orale (ITO) 1. Obtenir une tolérance partielle (désensibilisation) permettant une levée partielle ou totale de l’éviction de l’aliment 2. Limiter les risques de réaction sévère, voire létale, lors des expositions accidentelles 3. Obtenir une tolérance complète et alléger le régime d’éviction
Pour quels patients ? Patients souffrant d’AA persistantes pour des allergènes de consommation courante difficilement évitable comme le lait ou l’œuf. Disparition spontanée de l’allergie à 3 ans : 80% des cas pour le lait et 50% des cas pour l’œuf Dégradation de la qualité de vie avec le régime d'éviction ++ Candidat idéal: enfant de 3 à 6 ans en l’absence de guérison spontanée (qui rêve de consommer l’aliment, avec difficulté de l'éviction) Patients et familles motivés ++
Pour quels patients ? • Hypersensibilité retardée : la plus fréquente chez l’enfant – Forme cutanée : dermatite atopique (14 à 18% des DA de l’enfant liées à une allergie au blé) – Forme digestive : douleurs abdominales, diarrhées, retard de croissance pondérale • Hypersensibilité IgE-médiée : – Après TPO à l’hôpital – Réintroduction accidentelle bien tolérée Niggemann B, Allergy. 2000 - Roehr CC et al, J Allergy Clin Immunol. 2001 - Darsow U et al, Allergy. 2004
Principe de l’ITO les protocoles diffèrent selon les équipes et les allergènes. l’ITO est mise en place après la détermination du seuil de réactivité par TPO en milieu hospitalier qui permet de définir les premières doses à administrer. l’ITO peut être pratiquée en ville pour un suivi d’immunothérapie initiée en milieu hospitalier ou dans le cas d’initiation d’une tolérance orale pour des allergies à manifestations retardée (eczéma, diarrhée, cassure de la courbe pondérale…).
Principe de l’ITO 1. Phase d’induction (ou d’escalade) : ‒ Augmentation progressive des doses de l’aliment jusqu’à atteindre la dose «optimale » (Ex : 150 à 200 ml de lait, un œuf…) –2. Phase de maintenance : – Consommation quotidienne de l'aliment pour maintenir l’état de tolérance.
Famille sérieuse et motivée ++ Contrainte de la progression à domicile : – Prise de l’aliment tous les jours – Sous une forme acceptée par l’enfant (dégout, lassitude) – Heure fixe – Surveillance 2 heures au calme – Pas d’efforts violents Rôle de la diététicienne ++
Contre-indications • AAIE (Anaphylaxie alimentaire induite par l’effort) • Formes anaphylactiques sans TPO (seuil réactogène ?) • Formes sévères (LTP…) • Oesophagite à éosinophiles (risque d’induction par l’ITO*) • Maladie coeliaque • Famille non compliante • Asthme non contrôlé *Lucendo AJ et al. Allergy Asthma Immunol, 2014
Efficacité de de lTA • Selon les études et les recherches effectuées, on observe : • Une diminution progressive de la taille des tests cutanés et de la valeur des IgE spécifiques à l’allergène, • une augmentation des IgG4 spécifiques, des IL10, une diminution des interleukines impliquées dans la réaction allergique (IL-5, IL-4, I-13) • Une augmentation des lymphocytes T régulateurs Revue française d’allergologie 53 (2013) 18–29
Conclusions • L’allergie alimentaire fréquente dans les pays industrialisés et constituant un problème de santé publique • A bénéficié de grandes avancées ces dernières années : • Les allergènes recombinants permettant – un Dg précis de l’allergie amenant à éviter le TPO – de déterminer les formes sévères risquant de ne pas aboutir à une tolérance – De comprendre les allergies croisées, évaluer leur sévérité et permettre de les prendre en charge
Conclusion • L’éviction allergénique était le seul moyen dont on dispose pour Traiter une AA au risque d’accidents sévères et espérant une tolérance spontanée • Actuellement plusieurs moyens sont disponibles pour améliorer la qualité de vie de ces patients – L’induction de tolérance au lait cuit puis cru – L’ITA puis ITO afin de permettre une consommation régulière selon le seuil de tolérance évitant le risque d’accidents graves
Merci pour votre participation et votre attention
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