L'allergie alimentaire chez l'enfant - 17 avril 2014 Dr E.Gueulette Clinique et Maternité Ste-Elisabeth Namur

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L'allergie alimentaire chez l'enfant - 17 avril 2014 Dr E.Gueulette Clinique et Maternité Ste-Elisabeth Namur
L’allergie alimentaire chez l’enfant.
                  17 avril 2014

                     Dr E.Gueulette

        Clinique et Maternité Ste-Elisabeth Namur
                CHU Mont-Godinne-Dinant
L'allergie alimentaire chez l'enfant - 17 avril 2014 Dr E.Gueulette Clinique et Maternité Ste-Elisabeth Namur
L’allergie alimentaire (AA) chez l’enfant

1- La Prévalence.
2- Les Facteurs de risque.
3- Allergie alimentaire vraie ou Hypersensibilité Alimentaire?
4- Les signes cliniques.
5- Les allergènes.
6- Le diagnostic : méthodes.
7- Le traitement.
8- Les allergies Alimentaires croisées.
9- Les pseudoallergies alimentaires.
10- L’évolution des AA.
11- Conclusion.
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AA: Prévalence
•   Augmentation saisissante de la prévalence des allergies alimentaires depuis
    25 ans
           < augmentation générale de toutes les pathologies allergiques
             désormais au quatrième rang dans la classification OMS
           < industrialisation des produits alimentaires

•   Prévalence 0-3 ans : 6-8%
                                   lait < 2 ans                  2%
                                   œuf < 2 ans 1/2               2.5%

    Prévalence  si D. A. sévère        40%

•   AA + fréquentes chez le nourrisson que chez le grand enfant ou adulte
    (immaturité de la muqueuse digestive, diminution activité enz.).
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AA : IMPORTANT?
! Allergies alimentaires négligées =

        premier pas dans la carrière de l’allergie!
        ouvrent la voie de la polysensibilisation aux pneumallergènes –
         asthme – rhinite allergique - réactions anaphylactiques sévères.
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AA : Facteurs de risque (FR)
 FR : Importants à détecter!

•  Conditions génétiques ( ex: APLV 2.5% - 22% dans famille atopique).
•  Environnement fœtal : sensibilisation in utéro à divers allergènes
  alimentaires et atmosphériques.
• A la naissance : déséquilibre TH1 ( tolérance maternelle) < TH2 ( favorise
  réponse aux IgE) puis rééquilibre Th1-TH2 à 6 mois.
           (0-6 mois fenêtre d’opportunité pour sensibilisations IgE).
• Naissance par césarienne ( flore intestinale nourrisson retardée).
• Age maternel > 30 ans ??

 Et les facteurs protecteurs ???
• Flore intestinale faite de pro-biotique ( tolérance aux allergènes )
• Lait maternel et colostrum ( + d’IGA intestinales du nourrisson )
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ALLERGIE ALIMENTAIRE
                    OU
       HYPERSENSIBILITE ALIMENTAIRE ?
•   Allergie alimentaire = ensembles des manifestations cliniques liées à
    une réponse immunologique vis-à-vis d’un allergène alimentaire.

                       Type I : IgE médiée (50% APLV)
                       Type IV : non IgE médiée, médiation cellulaire

    Intervention d’une sensibilisation préalable à des protéines alimentaires
    par voies digestive, respiratoire ou cutanée.

•   Intolérance alimentaire :
    réaction d’hypersensibilité à l’ingestion d’un aliment
    d’origine non immunologique.
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Allergie alimentaire

•   Mécanisme immunologique
•   De deux types : -IgE médiée : test d’allergie positif
                    -non IGE médiée : test d’allergie négatif
•   3 x plus fréquente chez l’enfant que chez l’adulte
•   Provoquée par des quantité infimes
•   Rarement plus de 3 aliments
•   Diversité des symptômes
•   Traitement = éviction
•   Disparait pour certains aliments seulement (œuf, lait, … ) après un régime
    d’éviction.
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Intolérance alimentaire
                    = hypersensibilité non allergique

•   Mécanisme non immunologique

•   Test d’allergie négatif

•   Rôles des aliments riches en histamine

•   Autre causes: déficit en lactase, cause métabolique

•   Pas de risque de choc anaphylactique

•   Traitement = éviction souple en fonction du seuil de réaction

•   Peut disparaître avec le temps et le régime
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AA : LES SIGNES CLINIQUES CHEZ
                      L ’ENFANT (1)
60                                        DA : dermatite atopique
     50,5                                 U : urticaire
                                          O : œdème
50                                        CA : choc anaphylactique
                                          S. digestif : signes digestifs
40                                        S. oral : syndrome oral
                                          RC : rhino-conjonctivite
              30,3
30

20
                       8,6
10                            4,9
                                         2           1,4          0,3
0
     DA      U O     Asthme   CA    S. Digestif    S. Oral        RC Rancé et al., 1999
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AA: LES SIGNES CLINIQUES CHEZ L ’ENFANT
                   (2)
AA : LES SIGNES CLINIQUES LES +
            FREQUENTS CHEZ L ’ENFANT (3)
•   Dermatite atopique : eczéma = dermatose érythémateuse et prurigineuse

     - génétique : 1 parent DA  transmission 50%
                   2 parents DA  transmission 80 %

     - allergènes : trophallergènes : œuf – arachide – lait
                    pneumallergènes: graminés –acariens – animaux – moisissures exacerbations

     - nourrisson : joue-front-menton-cuisse
       2 ans : plis coudes-poplités-poignets-cheville-rétro-auriculaire

     - DA-asthme = syndrome dermo-respiratoire
       50% DA  asthme
       80% DA  asthme et /ou rhinite allergique

     -fragilité aux infections (SA)
AA : LES SIGNES CLINIQUES LES +
         FREQUENTS CHEZ L ’ENFANT (4)
• Troubles fonctionnels et digestifs:

   - réactions aigües : d+ abdominale – vo – diarrhées
   - d+ abdominale du nourrisson (coliques) : APLV
   - Vo- diarrhée
   - RGO ( cause et conséquence) APLV
   - constipation opiniâtre (APLV)
   - entérocolite ( lait , soja)
   - entéropathies avec atrophie villositaire ( APLV)
   - œsophagite à éosinophile
   - gastro-entérite à éosinophile
AA : LES SIGNES CLINIQUES LES +
             FREQUENTS CHEZ L ’ENFANT (5)
                              Urgences allergiques =

•   Choc anaphylactique :
    - rare chez l’enfant : 3.3 % < 1 A / 5% 1 – 3 A / 6.4% 3-6A / 17.8% 6-15A
    - survient quelques minutes à 30 minutes après l’ingestion
    - symptômes cutanés / respiratoires / cardiovasculaires / digestifs / RC

•   Asthme aigü grave :
    - 1 ère cause de décès par allergie alimentaire (arachide – fruits à coques)
    - dans les 30 minutes
    - tachypnée , bradypnée, cyanose, dyspnée, if respiratoire et cardiaque

•   Œdème laryngé ( Quincke)
    - gêne laryngé, étouffement, dyspnée inspiratoire, prurit laryngé, voix
      rauque, aphonie, œdème de la luette.

•   Syndrome pâleur-léthargie-hypotonie (nourrisson)
AA : LES SIGNES CLINIQUES LES +
         FREQUENTS CHEZ L ’ENFANT (6)
• Urticaire aigu

• Rhinite , congestion nasale, conjonctivite

• OSM ( APLV)

• Syndrome oral de Lessof : prurit bucco-pharyngé chez le + grand enfant
  allergique aux fruits/légumes dans le décours d’une sensibilisation
  pollinique

• Maladie asthmatique chronique
AA : QUELS ALLERGENES?
• Diversité de l’alimentation humaine mais 90% des allergies alimentaires <
  7 catégories d’aliment:
  lait - œuf - arachide -fruits à coques - blé - poisson - crustacé - soja(USA)

• Dépend des habitudes alimentaires du patient
                               (Riz
AA : EVOLUTION SELON L’AGE
AA : QUELS ALLERGENES?
    Allergènes              Europe du Sud   Amérique du Nord
•   Lait de vache               ++            ++
•   Œuf                         ++            ++
•   Soja                        +             ++
•   Cacahuète                   +             ++
•   Poisson                     +             +
•   Blé                         ++            +
•   Noix, noisette              +             +
•   Moutarde                    +             ?
•   Kiwi                        +             ?
•   Crevette                    +             ?
Allergie au protéine du lait de vache (APLV)

-Allergie la plus précoce

-Symptomatologie :

• dans le mois après l ’introduction (30% < 1 mois)

•  toujours < 1 an

• 50-70% cutanés

• 50-60% digestifs

• 20% respiratoires

• 5-10% anaphylaxie
AA : DIAGNOSTIC (1)

! Sur diagnostic = régime restrictif inutile = carences alimentaires
! Sous diagnostic = réactions persistantes  retard de croissance, inconfort…

1. Anamnèse
      lien temporel entre ingestion et symptômes
En cas de suspicion d’allergie alimentaire … les questions à poser ?
                            Questionnaire standardisé

•   Antécédents familiaux d ’atopie, du premier degré (dermatite atopique, asthme ou rhinite allergique)
•   Antécédents personnels, précision sur l’AA suspectée:
    Les symptômes à préciser :
               -nature
               -rythme (post-prandial, sans rapport avec les repas ou non précisable)
               -délai par rapport à la prise alimentaire
               -ancienneté (âge des premiers symptômes)
    Facteurs associés lors de la survenue de l ’accident : effort, prise d ’aspirine…
    Réponse aux traitements
    Reproductibilité avec l ’aliment incriminé
    Réactions antérieures (nombre et date)
•   Le mode d ’alimentation
    Familial, crèche, cantine, restaurant
    Grignotage
    Habitudes culinaires
    Parfois s ’aider d ’un journal alimentaire
•   Aliment(s) suspecté(s) et évoqué(s) par le patient
    Quantité provoquant la réaction
    Aliments en association
    S ’agit-il de la première consommation de l ’aliment
    Etat général au moment de la réaction (bonne santé, gastro-entérite ou autre)
•   Exposition cutanée ou respiratoire à des aliments ( boulanger, boucher, …)
AA : DIAGNOSTIC (2)

1. Anamnèse

2. Prick Tests: témoignent d’une sensibilisation IgE dépendante

   VPN 90-95% ( valeur prédictive négative)
   VPP 50-60% (valeur prédictive positive)

               VPP  si papule 3 à 7-8 mm surtout APLV, œufs
              Aliments frais >>> extraits commerciaux
                    (79%)                          (40%)
AA : DIAGNOSTIC (3)
2. Prick Tests ( suite)

   - Témoin – (SP) / + (Histamine ou codéine) min 3mm
   - Faisable à tout âge : 90 % à 3 mois ; 66% nourrisson
   - Positif si taille de la papule = témoins +
   - Réaliser TAC pneumallergènes ?  mee terrain atopique latente
                                          mee allergies croisées
   - Extraits commerciaux ou aliments natifs ( P to P augmentent la
    sensibilité)

! Un résultat positif témoigne d’une sensibilisation donc anamnèse !
AA : DIAGNOSTIC (4)
3. Patch tests:

- Réactions épicutanée  sensibilisation de type retardées non Ig E
   dépendante.
 - < cupule Finn Chamber .
- à valider, performance imprécise.
- uniquement si réactions tardives ou eczéma.
AA : DIAGNOSTIC (5)
4.  IgE totales:
   Pas de valeur pour le diagnostic d’allergie alimentaire.

  (ex :eczéma = souvent  IgE même sans retrouver hypersensibilité IgE médiée étiologique)

5. IgE spécifiques (RAST)
   ! Possibilité IgE spécifiques NON pertinentes si les IgE totales +++

   - Possibilité réactivité croisée (RASTS soja-blé…)
   - Présence IgE cliniquement non pertinentes dirigées contres les structures HC
RAST > TACs si :

          - Eczéma étendu

     - Dermographisme majeur

- Hypersensibilité alimentaire extrême

          - Utilisation anti H
RAST    = suivi allergie alimentaire
        = prédiction apparition tolérance

                                VPP + (95%) IgE spécifiques (SAMPSON)

• Enfants et ado            KU/L
      œufs > 7 (< 7)
      lait de vache > 15 (< 15)
      cacahuète > 14 (< 14)
      moutarde > 18 (< 18)
      poisson > 20 (< 20)
      soja > 65 (< 30)
      blé > 80 (< 26)           (Faire TPO)

• Nourrissons
      lait de vache > 5
AA : DIAGNOSTIC (6)
6. Test de provocation labial :

= aliment frais contact pendant 15 minutes lèvre inf.

-   Spécificité faible.

-   Stades 1 – 4 : 1- rougeur de la lèvre en contact
                   2- œdème de la lèvre + urticaire du menton
                   3- extension œdème ou urticaire joue homolatérale ,
                        hyperhémie conjonctivale et larmoiement,
                        rhinorrhée homolatérale.
                   4- signes à distance : rash sur eczéma des plis,
                      toux, sibilances, nausées.
Test de provocation labial
Test de provocation :
7 - Test de provocation orale:              = à faire si résultats contradictoires
                                            = vérification tolérance

-   Gold standard du diagnostic de l’allergie alimentaire!

-   Eviction - 15 j de l ’aliment incriminé + STOP anti H
-    de 15 (30) en 15 (30) min.
-   Seuil de réactivité = gravité
-   < 3 ans TP ouverts sont suffisants
    > 3 ans TP double aveugle stt si plaintes aspécifiques : douleurs abdo,
    céphalées…
-   En milieu hospitalier si APLV sévère.
-    CI: < 6mois, maladie en poussée, asthme déséquilibré, anaphylaxie, saison
    pollinique pour allergène incriminé
Exemples TPO œufs
• Mise en perfusion et MCR et IgE/RAST

-Tps 0 : un morceau de blanc d’œuf dur au niveau de l’angle de la lèvre
         inférieure pendant 1 minute.
-Tps 40 ‘ : 1 càc de jaune d’œuf dur per os.
-Tps 80 ‘ : 1 càc de blanc d’œuf dur per ors.
-Tps 120 ‘ : un peu de jaune d’œuf cuit à la poêle.
-Tps 160’ : un peu de blanc d’œuf cuit à la poêle.
-Tps 200 ‘ : une mouillette de pain + jaune d’oeuf à la coque.
Exemple TPO lait
• Mise en perfusion et MCR et IgE RAST

-   Tps 0 : une goutte de lait ( habituel de l’enfant ) au niveau de l’angle de la
            lèvre inférieure
-   Tps 60 ‘ : 0,5 ml per os
-   Tps 90 ‘ : 1 ml
-   Tps 120 ‘ : 5 ml
-   Tps 150 ‘ : 10 ml
-   Tps 180 ‘ : 25 ml
-   Tps 210 ‘ : 1 tasse de lait ou 50 ml dans biberon

-   Poursuivre à la maison pour éviter rupture de tolérance
ARBRE DECISIONNEL POUR LE DIAGNOSTIC
                     D ’UNE ALLERGIE ALIMENTAIRE
      Histoire clinique                            Non évocatrice
                                                   pas d ’AA
             Evocatrice

      Enquête alimentaire                                Déséquilibre alimentaire
                                                         pas d ’AA
       Orientation des tests cutanés et de la biologie

      Tests cutanés
         Positifs ou douteux                                           AA : allergie alimentaire
                                                                       TPL : test de provocation labial
      IgE spécifiques                                                  TPO : test de provocation par voie orale
              Positives

                                              Autres aliments
Lait, œufs, poisson, arachide
                                               Eviction 15 jours à 4 semaines
blé, soja, moutarde
                                               TPL - TPO                     Négatifs
Taux > valeurs seuil                                                         pas d ’AA
                                                         Positifs
    AA                                             AA
Que pensez du dosage des IgG dans le
         diagnostic des allergies alimentaires ?

•   La présence d’IgG vis à vis d’un ou de plusieurs aliments témoigne uniquement
    d’un contact de l’organisme avec l’aliment, un état physiologique, une réponse
    du système immunitaire après exposition à des aliments
     >< un mécanisme d’hypersensibilité, d’intolérance ou d’allergie.

•   Les tests d'IgG à des aliments sont considérés comme non pertinents pour le
    diagnostic d'allergie ou d’intolérance alimentaire et ne doivent pas être
    effectués.

•   Dosage non pris en charge par la caisse d’assurance maladie.

•   Aboutissent à des régimes d’éviction étendus à plusieurs aliments 
    altération de la qualité de vie  sources de carences nutritionnelles!
AA : TRAITEMENT

=   Eviction aliment(s) responsable(s)

APLV = hydrolysat poussé
        lait de soja (si APLV IgE + 10% allergie croisée)
       = éviter autres aliments fortement allergéniques
         œufs + poissons  12 mois
         noix + cacahuètes  18 mois

 Controversé ! Eviction ou exposition ? / Fenêtre de tolérance
AA : TROUSSE D’URGENCE
• Adrénaline : Epipen 0,15 ( < 20 Kg) – 0,30 (>20Kg)
- se conserve à température ambiante (mais il faut éviter les températures extrêmes
   trop chaudes et trop froides) ,
- se jette après utilisation (monodose) ,
- durée de conservation 24 mois :EPIPEN 0.15 ou 0.30
- facile à utiliser en urgence sans formation préalable (n ’est pas considéré comme un acte médical)
-Inconvénient : coût élevé mais remboursé

• Bronchodilatateur
-    Salbutamol ( ventolin – novolizer )

• Antihistaminiques
-Aérius , Xyzal , Zyrtec, polaramine

• Cortisone
- Délai d’action 1-3H
- 2Mg/Kg ( Solupred chez le petit ou comprimés de Médrol)
AAC : ALLERGIES ALIMENTAIRES CROISEES

Présence d ’AC IgE dirigés contre des protéines identiques ou semblables dans
plusieurs aliments ou dans un aliment et un allergène respiratoire

Ex. Latex >< kiwi, banane, châtaigne, avocat

        Si latex +  35% AAC
        Si aliments +  11-12% LATEX

Ex. Pollens >< aliments

        Si allergie pollens : risque x 3 AAC        (intensité =)

                           prurit lèvre, bouche
                           œdème labial
                           sensation de picotement vélo-palatin
REACTIONS CROISEES
Allergènes relatifs     Les allergènes croisés fréquents
aux symptômes

Bouleau                 pomme, noisette, carotte, pomme de terre, céleri,
                        poire, autres

Armoise                 céleri, carotte, fenouil, persil, coriandre, moutarde

Graminées               pomme de terre, tomate, blé, arachide

Lait de vache           lait de chèvre, lait de brebis, viande de bœuf

Cacahuète               noix, graine de soja, haricot, petit pois, lentilles

Lentilles               cacahuète, soja

Acariens                escargots
AA : PSEUDO-ALLERGIES ALIMENTAIRES (1)
Libération d ’histamine ou autre(s) amine(s) vasoactive(s)
                                                      (A, NA, tyramine, dopamine)

        H        - Thon, maquereau
                 - Fraise
                 - Chocolat
                 - Tomate
                 - Blanc d ’œuf

        AV       - Banane
                 - Tomate
                 - Avocat
                 - Ananas
                 - Certain(s) fromage(s)

         Intolérance souvent occasionnelle ou passagère
PSEUDO-ALLERGIES ALIMENTAIRES                                     (2)

Additifs alimentaires

         • Colorants (tartrazine) : bonbons, boissons, médicaments colorés

         • Conservateurs (sulfites, nitrites)

         •  goût : glutamate monosodique, S « restaurant chinois »
AA : Problème de l’alimentation moderne
• Nutriments soumis à « l’alimentarisation » industrielle

 Nouveau risque allergique <

-introduction d’aliments nouveaux non identifiés par le patient
-modification de l’allergénicité des protéines par les technologies alimentaires
    : mixage, procédées de cuisson, épices
(additifs moins incriminés)
EVOLUTION DES AA DE L’ENFANT
• Tributaires des consommations alimentaires?
 Controverse : éviction stricte vs consommations de trace d’aliments

- APLV : variable 60-85 % guérison avant 3 ans
         majorité guérison à partir de 6 ans; rare > 10-12 ans
-Allergie œuf : 50 % guérison < 2 ans et demi
                persistance > 5 ans 34 %
-Allergie arachide : + persistante - 10-20 % guérison entre 4-16 ans

Certaines allergies de l’enfant persiste à l’âge adulte :
Arachide – poisson – farine de blé-sésame
Les nouveaux laits…

• Laits de chèvre, brebis, jument ?
• Les préparations pour nourrissons doivent répondre totalement aux
  besoins nutritionnels des nourrissons. Ne répondent pas aux
  exigences d’une directive Européenne.
• Trop ou trop peu énergétiques.
• Trop riches en protéines.
• Trop riches en graisses saturées et pauvres en acides gras
  essentiels.
• Carencés en fer, Vit D et C.
• Risque allergique.
AA : A RETENIR…
•   Prévalence en augmentation croissante  sujet d’intérêt pour tous!
•   Premier pas dans la carrière allergique!
•   Allergie alimentaire >< Intolérance alimentaire!
•    Lait - œuf - arachide -fruits à coques - blé - poisson - crustacé – soja.
•   Importance primordiale de l’anamnèse !
•   Pas de régime d’exclusion abusif!
•   Pas de dosage d’IgG!

                 MERCI POUR VOTRE ATTENTION…
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