AMUNDI MULTI-GERANTS OBLIGS

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RAPPORT
                                                      ANNUEL
                                                     MARS 2021

AMUNDI MULTI-GERANTS OBLIGS

FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation Générale de droit français

Société de gestion
Amundi Asset Management
Sous délégataire de gestion comptable en titre
CACEIS Fund Administration France
Dépositaire
CACEIS BANK
Commissaire aux comptes
PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT
AMUNDI MULTI-GERANTS OBLIGS
FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation Générale

Sommaire
                                                                            Pages
Caractéristiques de l'OPC                                                        3
Compte rendu d'activité                                                         4
Vie de l'OPC sur l'exercice sous revue                                         16
Informations spécifiques                                                       20
Informations réglementaires                                                    22
Certification du Commissaire aux comptes                                       26
Comptes annuels                                                                31
               Bilan Actif                                                     32
               Bilan Passif                                                    33
               Hors-Bilan                                                      34
               Compte de Résultat                                              35
Annexes aux comptes annuels                                                    36
               Règles et méthodes comptables                                   37
               Evolution de l'Actif net                                        40
               Compléments d'information                                       41
               Tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices      50
               Inventaire                                                      51
Annexe(s)                                                                      53
               Caractéristiques de l'OPC (suite)                               54

                                                                                 2
Rapport Annuel au 31/03/2021
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FIVG - Fonds d'Investissement à Vocation
Générale
Caractéristiques de l'OPC

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Compte rendu d'activité
Avril 2020
Les indicateurs économiques du mois d'avril ont fait état d'une activité très réduite dans la plupart des pays
du monde, sous l'effet des restrictions imposées pour limiter la propagation du virus COVID-19. Les autorités
monétaires et budgétaires ont annoncé de nouvelles mesures de soutien. En fin de mois, des signes
d'accalmie de l'épidémie sont cependant apparus en Europe, faisant suite à l'amélioration déjà observée en
Chine. Etats-Unis L'épidémie de coronavirus aux États-Unis s'est fortement aggravée en avril, imposant
l'extension de mesures de confinement strictes dans tous les grands États et perturbant l'activité économique.
Comme l'indique le dernier PMI flash de HIS Markit, les entreprises ont enregistré une baisse record de leur
activité, la demande intérieure et mondiale s'étant effondrée et les nouvelles commandes de fabrication et la
production étant en chute libre. C'est toutefois le secteur des services qui semble le plus affecté, les
entreprises des secteurs du tourisme, de l'immobilier et de la restauration étant les plus sévèrement
pénalisées. Le taux de chômage a fortement augmenté en avril, tandis que les demandes de prestations de
chômage ont atteint le nombre record de 26,4 millions au cours des cinq dernières semaines effaçant tous les
progrès réalisés depuis 2009. De nouveaux plans de relance économique sont en cours de mise en œuvre en
parallèle de la décision sans précédent de la Réserve fédérale de réduire ses taux de 150 points de base pour
les ramener à 0 %-0,25 % en mars et du QE illimité adopté précédemment. Le Congrès américain a
récemment approuvé un nouveau plan d'aide lié au Covid-19, représentant un montant total de 484 milliards
de dollars, celui-ci étant le quatrième projet de loi adopté par le Congrès pour faire face à la pandémie. Zone
euro L'activité économique est restée au point mort en avril, les mesures de confinement visant à prévenir la
propagation du coronavirus étant toujours en place dans l'ensemble de la zone euro. Cet arrêt prolongé de
toutes les activités commerciales non essentielles a contribué à affaiblir encore davantage le secteur
manufacturier tandis que la production et les nouvelles commandes plongeaient à une vitesse record. Les
services semblent être les plus durement touchés, les activités liées au tourisme, à l'immobilier et à la
restauration subissant le plus de dommages. Le marché du travail a ainsi été mis sous forte pression tandis
que les inscriptions au chômage se sont multipliées dans toutes les grandes économies. L'ampleur du
ralentissement économique a également été confirmée par la récente publication du PMI Flash de HIS Markit,
qui annonce la plus forte baisse de l'activité économique jamais enregistrée. Les gouvernements nationaux et
les institutions européennes continuent à travailler sur de nouveaux plans de relance économique d'une
ampleur sans précédent pour soutenir leurs économies. Emergents Comme attendu, de nombreux pays
adoptent de nouvelles mesures budgétaires et monétaires pour faire face aux conséquences sanitaires et
économiques de cette pandémie. Que ce soit en Chine, en Corée, en Turquie, au Chili, au Mexique ou en
Afrique du Sud, les banques centrales assouplissent de plus en plus leurs politiques monétaires via des
baisses de taux ou des programmes d'achats d'obligations d'état. Pour les pays qui ont les marges de
manouvre nécessaires comme la Chine, les plans fiscaux continuent de se démultiplier. Alors que les devises
émergentes soufrent depuis le début de cette crise, le statu quo de la Fed leur a fourni une légère bouffée
d'oxygène. Ainsi alors même que la notation de la dette souveraine sud-africaine a été abaissée par S&P en
catégorie spéculative, le rand s'est apprécié en fin de mois. En Chine, les secteurs des services et de la
construction ont continué de rebondir en Avril mais la forte baisse des commandes à l'exportation laisse
entrevoir de sombres perspectives de demande extérieure qui pourrait entraver la reprise globale. Taux Les
taux longs restent orientés à la baisse. Les banques centrales maintiennent un biais extrêmement
accommodant. Les banquiers centraux ont un double objectif : (1) fournir les liquidités nécessaires pour
répondre à la très forte demande et (2) maintenir des conditions de financement accommodantes. Ces
mesures de soutien sont d'une ampleur inédite. Les achats de QE de la Fed et de la BCE au moins d'avril
représentaient respectivement 7% et 2% du PIB. Lors de son dernier comité, la BCE a annoncé de nouvelles
mesures de soutien pour les banques et a confirmé que le PEPP pourrait être prolongé au-delà de 2020 si
nécessaire. Le PEPP est le programme d'urgence de la BCE pour faire face à la pandémie du coronavirus,
via des rachats massifs de dette. Les banques centrales absorbent la nouvelle dette émise nécessaire au
financement de la crise. Par ailleurs, la dette d'entreprise, soutenue par les engagements des banques
centrales, affiche une performance positive en avril. Commentaire de gestion.

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Dans ce contexte de rebond progressif des marchés lié aux multiples mesures de soutien monétaires et
budgétaires face à la crise de pandémie, nous avons augmenté la part obligations du portefeuille
progressivement au cours du mois, marginalement sur les marchés de dette émergente (A-F EMERGING
MARKET BOND), et de manière plus marquée par souscription de fonds/ETF sur la part d'obligations investies
sur la dette privée de qualité (A-F EURO AGGREGATE BOND, A-F EURO CORPORATE BOND. Nous l'avons
allégee en fin de mois (EURO-OAT 06/30 EUREX, AMUNDI GOVT BOND EUROMTS BROAD INV, AMUNDI
IG7-1 ETF) pour pallier aux risques d'annonce sur la stratégie de déconfinement. La performance du
portefeuille est soutenue par la reprise des marchés des taux et du crédit.

Mai 2020
La situation économique est restée très difficile en mai du fait des mesures de confinement visant à limiter la
pandémie mondiale. Ces mesures ont toutefois été assouplies en fin de mois dans plusieurs pays, permettant
une légère amélioration des indicateurs. Les gouvernements et les banques centrales ont poursuivi, et parfois
intensifié, leurs politiques de soutien à l'activité. Les marchés d'actions, portés par la perception que le plus
dur est passé, ont poursuivi leur rebond. Etats-Unis En mai, le confinement s'est poursuivi dans de nombreux
États. Les premiers indicateurs d'activité, tels que les estimations Flash des PMI, indiquent un léger mieux.
Pourtant, le Beige Book, couvrant les données reçues du 7 avril au 18 mai, dépeint toujours une image sombre
avec une activité en baisse dans tous les districts, «fortement dans la plupart». L'emploi a continué de reculer
tandis que les indications concernant les salaires et les prix ont été mitigées. La Réserve fédérale a maintenu
ses taux inchangés, prête à agir comme il convient, mais à l'exclusion d'une politique de taux négatifs. La
hausse des tensions avec la Chine a fait remonter les risques géopolitiques. Zone euro L'impact de la
pandémie sur l'économie de la zone euro est resté sévère en mai, malgré le fait que tous les grands pays ont
commencé à assouplir les mesures de confinement en vue d'entamer un retour très progressif vers la normale.
L'activité a commencé à se redresser progressivement en mai, mais des signes évidents de grave perturbation
sont restés visibles, concernant à la fois le secteur manufacturier et le secteur des services. Pour soutenir les
économies nationales, les gouvernements et les institutions européennes continuent de travailler sur des
mesures de relance afin d'orienter la zone euro vers une reprise saine et dynamique. En conséquence, la
Commission Européenne a dévoilé le programme Next Generation EU, un plan de 750 milliards d'euros de
prêts et de subventions à accorder aux pays, financé par des emprunts de la Commission européenne sur les
marchés financiers. Obligations Les rendements obligataires sont restés remarquablement stables aux
Etats- Unis sur la partie de la courbe 0-10 ans. Le rendement des bons du trésor américain à 10 ans termine
le mois à 0.65%. Le rendement sur le 30 ans américain a augmenté de 20 pb à 1.40% et la courbe a commencé
à se pentifier sur le segment 5-30 ans. Depuis le début du programme d'assouplissement quantitatif, la réserve
Fédérale a acheté 1600 milliards de dollar de titres du trésor. Les rendements obligataires allemands ont
augmenté de 10 à 20 pb sur l'ensemble de la courbe sur fond de remontée de l'appétit pour le risque. Après
l'annonce du plan de relance de 500 milliards d'euros par Angela Merkel et Emmanuel Macron, les spreads
périphériques se sont fortement resserrés et les anticipations d'inflation à long terme ont
augmenté. Commentaire de gestionDans ce contexte de reprise progressive des marchés liée au
déconfinement des pays européens et au recul de la pandémie, nous avons renforcé nos positions sur le crédit
et les supports générateurs de rendement (AMUNDI FUNDS EURO AGGREGATE BOND, AMUNDI FUNDS
EURO CORPORATE BOND, AMUNDI FUNDS EMERGING MARKETS HARD CURRENCY BOND). La
performance du fonds s'inscrit en légère hausse sur le mois malgré ce contexte d'incertitude.

Juin 2020
Les indicateurs parus au cours du mois de juin ont, dans l'ensemble, fait état d'une nette amélioration du climat
des affaires aux Etats-Unis et en zone euro dans la foulée de la levée des mesures de confinement.
Cependant, l'activité économique restait tout de même très en-dessous de la normale, freinée par les
importants dégâts causés par la crise sur le marché du travail et par la menace persistante d'une résurgence
de l'épidémie. Après leur très fort rebond des mois précédents, les marchés d'actions ont été un peu plus
hésitants. Etats-Unis L'économie américaine continue de se redresser après la forte contraction des mois
précédents. La levée des mesures de confinement a permis la réouverture de nombreuses entreprises et une
reprise de l'activité à l'échelle nationale. Comme le montrent les indices ISM, l'amélioration touche à la fois le
secteur manufacturier et les services. De même, la consommation a rebondi en juin alors que la demande
intérieure a retrouvé des couleurs. Cependant, la faiblesse de la demande mondiale est un frein majeur.
L'inflation est restée modérée, tandis que le marché du travail a continué de subir une forte pression même
si les destructions d'emplois ont nettement diminué en juin.

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L'optimisme croissant et l'amélioration du climat des affaires ont été très visibles au cours du mois, alors que
les entreprises espèrent une reprise économique durable. Toutefois, la récente flambée de nouveaux cas de
coronavirus dans les principaux États a accru la probabilité que de nouvelles mesures restrictives soient
décidées pour limiter la propagation de l'épidémie. EuropeAu fur et à mesure de la levée des mesures de
confinement, l'activité économique s'est nettement redressée en juin par rapport au creux record des mois
précédents. Les conditions d'exploitation se sont améliorées dans le secteur manufacturier comme dans celui
des services, comme le montrent les indices PMI. La demande intérieure rebondit dans toute la zone euro et
la consommation continue de se redresser, alors que la demande mondiale est très affaiblie. La pression sur
le marché du travail reste forte, malgré l'amélioration observée en juin avec la sortie de nombreux travailleurs
des dispositifs de chômage partiel. L'inflation est restée modérée à 0,3 % en juin malgré une hausse par
rapport à mai, et des tendances très divergentes suivant les catégories de produits. La confiance des
entreprises s'est nettement améliorée en juin, les entreprises se montrant plus optimistes quant à la reprise.
Les négociations pour le Fonds de relance se sont poursuivies après le Conseil européen du 19 juin, ouvrant
la voie à de nouvelles discussions en juillet. Emergents Le FMI a publié la mise à jour de ses perspectives
pour l'économie mondiale en 2020, qui comporte une nouvelle révision à la baisse de la contraction mondiale,
désormais attendue à -4,9 % en glissement annuel en 2020 (en recul de 0,7 % par rapport aux perspectives
d'avril) ainsi qu'une révision à la baisse pour 2021 à 5,4 % en glissement annuel (en recul de 0,4 %). Un retour
à la croissance est attendu en 2021 avec une croissance à 5,9 % en glissement annuel (révisée à la baisse
de 0,7 %) pour les marchés émergents et à 4,8 % (révisée à la hausse de 0,3 %) pour les économies avancées.
La forte contraction de l'économie, combinée aux mesures exceptionnelles de politique budgétaire qui ont été
mises en œuvre, entraîne une dégradation de la situation budgétaire dans toutes les régions. Le déficit fiscal
des pays émergents atteindra 10,6 % du PIB en 2020 et 8,5 % en 2021, ce qui portera leur ratio dette/PIB à
66,7 %. Pour limiter les impacts négatifs de cette crise sanitaire sur l'économie, les banques centrales
continuent d'assouplir leur politique monétaire par du QE et des baisses de taux ( Mexique, Brésil, Colombie,
Indonésie, Russie).Actions Après un très fort rebond les deux mois précédents, les marchés d'actions ont
continué de progresser en juin mais de façon plus hésitante. Sur l'ensemble du mois, l'indice MSCI World AC
a certes gagné +2,7% mais l'indice VIX, réputé comme le baromètre de la peur, a dépassé le seuil des 30 à
14 reprises en juin - dont 11 fois sur la 2ème quinzaine - contre 10 fois pour l'ensemble de mai. Cette plus
grande hésitation est liée au renchérissement de la valorisation, consécutive au rattrapage des marchés ainsi
qu'à la recrudescence du nombre d'infections dans le sud des Etats-Unis. En effet, si certains Etats du sud,
initialement moins touchés que ceux du nord, avaient misé sur un déconfinement rapide, le nombre d'infections
y est reparti à la hausse ce qui, après le point bas du 2ème trimestre, pourrait continuer de peser sur le rythme
ultérieur de normalisation de l'économie. Par ailleurs, à l'approche de l'élection présidentielle américaine de
novembre, la thématique de la guerre commerciale a refait surface ce mois-ci. De son côté, la zone euro, très
affectée au début de la pandémie semble à l'inverse avoir mieux géré son déconfinement. Par ailleurs, tant
les annonces de la BCE que celles de l'Union Européenne ont fini par monter en puissance. Dès lors, le MSCI
USA qui faisait la course en tête n'a progressé de +2,1% en juin contre +4,6% pour la zone euro. ObligationsLe
premier élément notable sur le marché des taux est la stabilité des taux souverains des pays core ces
dernières semaines. L'offre massive de dette souveraine ne s'est pas traduite pas par une hausse significative
des taux. Les grandes banques centrales (Fed et BCE) achètent des actifs à un rythme jamais vu auparavant
et absorbent les nouveaux besoins de financement des Etats. Le deuxième élément notable est la très bonne
performance des spreads des pays périphériques. Le rendement du 10 ans Italien a atteint un point bas à
1,2%. Les pays périphériques bénéficient des programmes de rachat d'actifs de la BCE et des injections de
liquidité sous forme de prêts de moyen terme accordés par la BCE aux banques (TLTRO 3). Les banques
utilisent ces liquidités pour prêter de l'argent aux entreprises mais également pour effectuer des opérations de
portage avec la dette des États. Commentaire de gestion Dans ce contexte de poursuite de la reprise des
marchés, nous avons favorisé les supports favorisé les supports générant un portage élevé dans cette phase
de sortie de confinement (AMUNDI STAR 1, MUZINICH SHORT DURATION HIGH YIELD, AMUNDI FUNDS
EURO CORPORATE BOND), au détriment des fonds investis sur les dettes souveraines de la zone euro
(AMUNDI ETF GOUVERNMENT BOND EUROMTS BROAD INVESTMENT GRADE 5-7 UCITS ETF). La
performance du fonds s'inscrit en hausse significative sur le mois porté par la reprise des marchés du crédit
et de la baisse des taux souverains.

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Juillet 2020
Etats-Unis L'économie américaine a continué de se redresser alors que les États ont poursuivi la levée
progressive des mesures de confinement et que les entreprises ont été autorisées à reprendre leurs activités.
Toutefois, après une accumulation de signes d'amélioration, les données les plus récentes ont mis en
évidence une décélération. En effet, de nouvelles hausses des cas de COVID-19 dans certains États clés ont
incité les autorités à freiner la levée des restrictions et, parfois, à introduire de nouvelles mesures de
distanciation sociale et d'interdiction de certaines activités. Le marché du travail est resté sous forte pression
malgré le ralentissement des destructions d'emplois. Le taux de chômage s'est stabilisé à 11,1 % en juin. La
Réserve fédérale a maintenu sa politique monétaire inchangée à l'issue de sa réunion de juillet, confirmant la
poursuite de ses très importants programmes d'achats d'actifs. Zone euroEn juillet, un renforcement de
l'activité a été observé dans toute la zone euro, confirmant la poursuite de la reprise après la chute record des
mois précédents. Les indicateurs mensuels ont fait état d'une amélioration dans tous les grands secteurs
d'activité, malgré quelques signes de décélération. La demande intérieure demeure le principal moteur, tandis
que les restrictions pesant encore sur les mouvements internationaux continuent de perturber le commerce
mondial. Les gouvernements des différents Etats membres et les institutions européennes ont trouvé un
accord pour la création d'un fonds de relance. De par son montant (jusqu'à 750 mds ?) et ses modalités, ce
fonds constituera un effort conjoint sans précédent pour soutenir la reprise et éviter, autant que possible, que
la crise actuelle creuse encore les divergences économiques entre pays. Pays émergents : quelques lueurs
d'espoir en provenance de ChineLe rebond des marchés actions s'est accéléré en Chine et ce malgré la
hausse des tensions avec les US (fin du statut préférentiel de Hong Kong) et avec le Royaume-Uni (Huawei).
Les annonces d'assouplissement des conditions monétaires et les perspectives de la reprise post-Covid de
l'économie chinoise ont été les principaux facteurs de soutien du marché. La croissance du PIB réel de la
Chine a surpassé les attentes du consensus, passant de -6,8 % en glissement annuel au premier trimestre à
3,2 % au second. D'autre part, pour continuer à lutter contre les effets désastreux de la pandémie sur les
économies, de nombreuses banques centrales ont intensifié leur assouplissement monétaire via de nouvelles
baisses de taux. TauxPlusieurs tendances se sont affirmées au mois de juillet : 1) la légère baisse des taux
souverains américains et allemands : le taux à 10 ans américain s'approche des plus bas historiques avec la
probabilité croissante que la hausse des cas aux États-Unis aura un impact sur la reprise en cours.2) la bonne
performance des spreads des pays périphériques : le spread du rendement italien à 10 ans s'est resserré
après le succès du Conseil européen, où un consensus a été atteint sur le fonds de relance. Les pays
périphériques bénéficient également des programmes de rachat d'actifs de la BCE et des injections de liquidité
sous forme de prêts de moyen terme accordés par la BCE aux banques (TLTRO 3). Commentaire de
gestionDans ce contexte où le marché a repris son souffle suite à un rebond significatif lors des mois
précédents, nous avons favorisé les supports obligataires à rendement élevé pour générer du portage
(AMUNDI EMERGING MARKETS BOND, AMUNDI EMERGING MKT HD CUR BOND-I EUR, AMUNDI EURO
CORPORATE BOND, A-I BARCLAYS GB AG 500M, BGF ASIAN TIGER BOND) et réalisé des prises de
profits sur les marchés de dette souveraine (AMU GOVT BONDS EUROMTS BROAD INV GRADE, AMUNDI
EURO GOVERNMENT BOND, AMUNDI EURO AGGREGATE BOND). La performance du fonds est en nette
hausse sur le mois.

Août 2020
Le mois d'août a vu la poursuite du redressement de l'activité économique après l'effondrement du T2, mais
le rythme de l'amélioration a été moins fort qu'en juin et juillet. Les autorités publiques ont maintenu un soutien
budgétaire et monétaire très important, quoiqu'avec quelques évolutions. Les actions ont poursuivi leur
hausse, le marché américain toujours en tête. Etats-Unis L'économie américaine a continué de se redresser
progressivement en août. Le climat des affaires s'est amélioré, le ralentissement de la propagation du virus à
travers les États permettant à de nombreuses entreprises de reprendre leurs activités. Le redressement de
l'activité manufacturière a été soutenu par la reprise continue de la demande intérieure. À l'inverse, le secteur
des services se normalise avec retard, encore fortement perturbé par les mesures restrictives toujours en
place et avec des divergences évidentes suivant les secteurs d'activité. La Fed a communiqué sur une
nouvelle stratégie de ciblage de l'« inflation moyenne » qui permettrait au taux d'inflation de dépasser
temporairement 2%, confirmant ainsi une orientation très accommodante. Les négociations en vue de
nouvelles mesures de relance budgétaire reprendront en septembre. Zone euro L'activité des entreprises
continue de se redresser dans la zone euro, en grande partie sous l'effet d'un rebond technique après la baisse
record enregistrée au cours des mois précédents. Toutefois, comme le montrent les indices PMI ainsi que
d'autres indicateurs mensuels, le rythme de la reprise a considérablement ralenti en août, en partie en raison
de l'incertitude alimentée par la nouvelle progression des cas de COVID-19.

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 Les gouvernements nationaux ont annoncé de nouveaux plans de relance qui accompagneront l'intervention
des fonds européens. L'approbation du programme européen SURE fournira un soutien au marché du travail
dont l'Italie et l'Espagne seront les principaux bénéficiaires. EmergentsLes chiffres économiques publiés au
moins d'août sont venus confirmer la très nette dégradation de la conjoncture observée au T2 : les PIB de
nombreux pays ont ainsi connu des replis à deux chiffres. Les indicateurs portant sur le mois d'août lui-même
ont montré, de leur côté, une stabilisation de l'activité économique à un niveau faible, après une amélioration
notable en juin et durant la première moitié de juillet. Les politiques budgétaires soutiennent l'économie de
façon inégale suivant les pays, avec des risques d'excès dans le cas de pays vulnérables comme le
Brésil. TauxLe mouvement marquant sur le marché obligataire, ces dernières semaines, est la pentification
de la courbe des taux aux Etats-Unis. L'écart entre les rendements à cinq ans et à 30 ans s'est creusé du fait
de la hausse des taux longs. Les investisseurs prévoient en effet une inflation plus élevée à plus long terme.
Ces changements dans les anticipations s'expliquent notamment par les dernières annonces de la Fed et par
les attentes d'une politique budgétaire expansionniste. Jerome Powell, Président de la Fed, a annoncé que
celle-ci permettrait à l'inflation de dépasser son objectif de 2% afin de compenser les périodes de faible
inflation. L'objectif est de maintenir les taux bas pendant une période prolongée pour favoriser le retour au
plein emploi. Cet environnement de taux durablement bas favorise la recherche de rendement et reste positif
pour les actifs risqués. Le marché de la dette d'entreprise continue en effet d'enregistrer une performance
positive. Commentaire de gestion Dans ce contexte, nous avons maintenu la structure de portefeuille
globalement inchangée au cours du mois, la performance restant légèrement négativité sur la période.

Septembre 2020
Au cours du mois de septembre, l'épidémie de Covid 19 est restée le principal frein à l'activité économique.
Les chiffres américains ont tout de même poursuivi leur redressement tandis que leurs homologues européens
ont continué de montrer d'importantes divergences entre l'industrie et les services. Sur le marché obligataire,
le rendement des emprunts d'Etat allemands à 10 ans a légèrement baissé. Les marchés d'actions ont cédé
du terrain. Etats-Unis Alors que la propagation de l'épidémie Covid 19 semble désormais un peu moins rapide
aux Etats-Unis, la reprise économique poursuit son cours. Les données brutes et les enquêtes PMI confirment
une amélioration du climat des affaires dans l'industrie comme dans les services. Si le redressement de la
demande intérieure reste le principal moteur, l'amélioration du commerce international apporte un soutien
supplémentaire. Sur le front politique, le président Trump et son adversaire Joe Biden ont tenu leur premier
débat présidentiel le 29 septembre en vue de l'élection du 3 novembre. Zone euro La progression des cas de
COVID-19 a conduit les autorités à décider de nouvelles restrictions d'activité au niveau local. Ceci a contribué
à freiner la reprise économique, une tendance visible sur les enquêtes menées auprès des entreprises. Les
services restent nettement plus affectés que l'industrie, dont l'activité poursuit son net redressement. Les
gouvernements nationaux préparent leurs programmes de réformes en vue d'obtenir le soutien du Fonds de
relance européen, sachant que la conditionnalité de ce soutien fait encore l'objet e désaccords entre les Etats
membres et le Parlement de l'UE. Enfin, un nouveau cycle de négociations concernant le Brexit a débuté le
29 septembre. Emergents Les données de mobilité disponibles en septembre ont continué de s'améliorer au
cours de la première partie du mois. Elles ont montré une poursuite du rebond économique après
l'effondrement historique du T2, rebond soutenu par les politiques budgétaires et monétaires domestiques et
par une reprise de la demande des pays avancés et de la Chine. La trajectoire de la reprise, initialement en
V, tend toutefois à s'aplatir. Les banques centrales vont probablement s'orienter vers des politiques non
conventionnelles (« guidance avancée », assouplissement quantitatif), à présent qu'il ne reste que peu
d'espace aux mesures conventionnelles pour compenser les mesures de consolidation budgétaire à
venir. TauxLes marchés des taux ont été marqués par la dégradation de la situation sanitaire en Europe. Le
taux 10 ans allemand a baissé de 10pb pour atteindre -0.52%. Pour soutenir la croissance, les grandes
banques centrales ont confirmé leur biais très accommodant et le maintien de taux bas pour une période
prolongée. Ainsi, la Réserve fédérale américaine met l'emploi au cour de sa politique monétaire. (1) La Fed
n'augmentera pas ses taux avant d'avoir atteint ses objectifs en terme d'emploi et d'inflation. (2) La Fed a
adopté une cible d'inflation moyenne à 2%, c'est à dire qu'elle acceptera dans l'avenir une inflation longtemps
supérieure à la cible de 2% après une longue période également sous ce même niveau. Autrement dit, la Fed
compte maintenir ses taux au plus bas au moins jusqu'en 2023. Par ailleurs, Christine Lagarde a déclaré que
la BCE, à l'image de ce que vient d'annoncer la Fed, pourrait envisager d'opter pour davantage de flexibilité
dans son objectif d'inflation en la laissant notamment monter temporairement au-dessus de sa cible. Actions
Après le violent repli du premier trimestre, suivi de cinq mois de hausse, les marchés d'actions ont
généralement cédé du terrain en septembre (-2,9% pour l'indice MSCI World AC en devises locales) ramenant
ainsi la progression du baromètre des actions mondiales à -0,2% depuis le début de l'année.

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Ce recul en septembre s'est opéré sur un large front (Zone Euro -1,9%, Royaume-Uni -1,7%, Marchés
émergents -1,8%) mais a été plus particulièrement marqué aux Etats-Unis (-3,9%) et en Chine (-3,0%).
Compte tenu de leur avance initiale, ces deux marchés continuent cependant de figurer parmi les plus fortes
progressions depuis le 1er janvier. Commentaire de gestion Dans la perspective d'échéances politiques
importantes susceptibles d'impacter à la hausse la volatilité des marchés, nous avons allégé les positions sur
les fonds de dette émergente et d'obligations à haut rendement, ainsi que la sensibilité du portefeuille aux
placements actions (via les obligations convertibles). Dans ce contexte, la performance du fonds est en retrait
sur le mois par rapport à son indice.

Octobre 2020
Etats-Unis La reprise de l'activité économique s'est poursuivie en octobre, malgré la remontée des cas de
COVID-19. Les enquêtes et chiffres mensuels confirment une forte amélioration dans les services comme
dans l'industrie. Le rebond de la demande intérieure demeure le principal moteur, le redressement du
commerce international apportant également une contribution positive. En fin de mois, le pays retenait son
souffle à quelques heures de l'élection du 3 novembre opposant le président D. Trump et son adversaire J.
Biden. Zone euro L'introduction de restrictions plus strictes dans l'ensemble de la zone euro pèse de plus en
plus sur l'activité économique, comme le confirment le tassement des enquêtes portant sur le climat des
affaires et les chiffres mensuels de production et de consommation. Les indicateurs PMI ont ainsi montré un
ralentissement important du secteur des services, tandis que l'industrie fait preuve d'une bien meilleure
résistance. Les ventes au détail ont augmenté, soutenues par la reprise de la demande intérieure (3,7 % sur
12 mois, en août) tandis que la production industrielle, bien qu'en amélioration, s'est maintenue à -7,2 % sur
12 mois (en août). Les gouvernements nationaux préparent des programmes de réformes en vue d'obtenir le
soutien du Fonds de relance européen. Cependant, les désaccords entre certains pays membres de l'UE et
le Parlement européen sur les conditions d'accès à ces financements ne sont toujours pas résolus, et
pourraient retarder leurs versements. Les négociations sur le Brexit se poursuivent. Emergents En Chine, la
reprise continue même si la croissance réelle, avec une hausse de 4,9 % en ga au troisième trimestre (contre
3,2 % au deuxième trimestre) est ressortie en dessous des attentes du marché (supérieure à 5%). Alors que
la consommation privée est en bonne voie avec la normalisation de l'activité, la croissance des
investissements en infrastructures s'est ralentie, passant de 6 % en ga au deuxième trimestre à 4,9 % au
troisième trimestre. Les investissements en immobilier résidentiel se sont maintenus malgré un tassement
mais certains signes de ralentissement sont apparus, les mises en chantier enregistrant leur première
contraction en cinq mois. Actions En octobre, les marchés d'actions se sont inscrits en baisse pour le second
mois consécutif. Ainsi, après -2,9% en septembre, l'indice MSCI World AC a cédé -2,6% supplémentaires ce
mois-ci. Ce recul a surtout été le fait de l'Europe (-5,4%) et, dans une moindre mesure des Etats-Unis (-2,7%)
et du Japon (-2,5%) alors que les Marchés Emergents (+1,4%) et du Pacifique (+0,6% hors Japon) sont
parvenus à tirer leur épingle du jeu. Cette forte baisse en Europe est liée à la seconde vague d'infections
beaucoup plus virulente que prévu. En retour, ceci a conduit les autorités à recourir à de nouvelles mesures
de confinement, éloignant d'autant les perspectives de reprise qui commençaient à se dessiner. Aux
Etats-Unis, même si les résultats des entreprises au 3ème trimestre s'annoncent encourageants, les espoirs
de trouver un vaccin prochainement ou de s'accorder avant les élections sur un stimulus budgétaire se sont
dissipés, pesant ainsi sur le marché. TauxLe marché des taux s'est caractérisé, en octobre, par un écart
grandissant entre les taux longs US et ceux de la zone euro. Les taux longs américains ont augmenté avec
les espoirs d'une victoire des démocrates et d'une nouvelle relance budgétaire. En revanche, le taux 10 ans
allemand a reculé avec l'assombrissement des perspectives économiques de la zone euro suite aux nouvelles
annonces de confinements en Allemagne et en France. Les investisseurs anticipent que la croissance
économique restera faible et que la BCE continuera d'être très active en absorbant le surplus d'émission des
états de la zone euro. Commentaire de gestion Dans la perspective d'échéances politiques importantes
susceptibles d'impacter à la hausse la volatilité des marchés, nous avons décidé d'accentuer à la marge le
segment du crédit dans le portefeuille. Nous maintenons une sensibilité supérieure à celle de l'indice de
référence et confirmons une structure prudente du portefeuille pour faire face à la deuxième vague de
l'épidémie Covid 19.Dans ce contexte, la performance du fonds est globalement stable sur le mois et en retrait
par rapport à l'indice de référence.

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Novembre 2020
Au cours du mois de novembre, les nouvelles mesures de confinement ont considérablement ralenti l'activité
en Europe, tandis que la situation est restée meilleure aux Etats-Unis et que l'économie chinoise s'est
maintenue sur une trajectoire de forte reprise. Les marché d'actions ont réalisé sur le mois une hausse record,
notamment en raison d'annonces positives concernant le développement de vaccins et d'un résultat des
élections américaines perçu comme favorable. Sur les marchés de taux, les primes de crédit se sont fortement
contractées. Etats-Unis L'économie s'est bien comportée en novembre malgré la résurgence des cas de
Covid 19. Les indices PMI et les autres chiffres mensuels ont confirmé la poursuite de la reprise. Les
entreprises du secteur des services, comme celles de l'industrie, ont signalé une forte hausse de leur activité.
Les annonces positives concernant l'efficacité des vaccins contre le COVID-19 et les résultats de l'élection
présidentielle ont renforcé l'optimisme à l'égard des perspectives économiques. Joe Biden a été élu 46
Président des États-Unis et devrait entrer en fonction en janvier 2021.Zone euro Les nouvelles mesures de
confinement introduites dans la zone euro, bien que moins sévères qu'au printemps 2020, ont lourdement
pesé sur l'activité économique. Les chiffres mensuels et les indices PMI flash ont donné de premières
indications sur l'impact de ces mesures, montrant une importante divergence entre l'industrie, généralement
résiliente, et le secteur des services, dont l'activité s'est fortement contractée. Les gouvernements nationaux
préparent des programmes d'investissement et de réformes afin d'obtenir le soutien du nouveau fonds de
relance européen. Cependant, le déploiement de ce fonds pourrait être retardé par les désaccords qui
persistent au sujet des conditions imposées aux pays bénéficiaires. Les négociations sur le Brexit se sont
poursuivies, mais n'avaient toujours pas abouti en fin de mois. Emergents : Le PMI et les données à haute
fréquence de la Chine montrent que la reprise a continué de s'étendre dans le secteur des services en
novembre. Les pays de l'ASEAN et leurs partenaires commerciaux (Chine, Corée du Sud, Japon, Australie et
Nouvelle-Zélande) ont signé un accord régional de libre-échange (RCEP). La Pologne et de la Hongrie ont
opposé leurs vetos au financement du budget et du fonds de relance de l'UE. Enfin, les annonces sur les
vaccins et l'élection de Biden ont profité aux actifs risqués dont les actifs et devises émergents. Actions En
novembre 2020 l'indice MSCI Monde a progressé de +11,3% réalisant ainsi sa meilleure performance
mensuelle depuis plus de quarante-cinq ans ! Au plan géographique, cette hausse s'est manifestée sur
l'ensemble des marchés avec +7,7% pour l'indice MSCI marchés émergents, +11,4% aux Etats-Unis,+12,2%
au Japon, +13,8% en Europe dont +17,1% en zone Euro. Au plan sectoriel, une violente rotation s'est produite
en faveur des secteurs les plus délaissés depuis l'épidémie. Ainsi, en Europe, banques, énergie, ou transport
aérien ont bondi de +30 à +32% alors qu'à l'autre bout du spectre des secteurs plus défensifs comme la santé
et la consommation courante n'ont progressé que de 6%.TauxL'annonce d'un prochain vaccin a été la grande
nouvelle du mois et a éclipsé les élections américaines et la saison des résultats. Le vaccin change la donne.
Les investisseurs sont désormais beaucoup plus confiants dans la reprise de la croissance au S2 2021. Cette
nouvelle a été très positive pour les actifs risqués et notamment pour le crédit. Le haut rendement (« High
Yield ») a largement surperformé les autres segments du crédit avec un rendement excédentaire (par rapport
à un taux sans risque) de 4,6% en novembre. Les mouvements des taux nominaux sont restés beaucoup plus
contenus. Commentaire de gestionSuite à l'élection du président américain Joe Biden ainsi que l'annonce du
9 novembre 2020 du laboratoire « Pfizer » sur la découverte d'un vaccin efficace à 90% contre le coronavirus,
nous avons légèrement abaissé la sensibilité obligataire du portefeuille. La désensibilisation a principalement
été opérée en allégeant les lignes investies sur les dettes souveraines core de la zone euro. Dans ce contexte,
la performance du fonds est en hausse sur le mois.

Décembre 2020
Au cours du mois de décembre, la conjoncture économique a continué de varier à court terme, aux Etats-Unis
et en Europe, en fonction de l'intensité des mesures de restriction visant à freiner l'épidémie de Covid 19. En
Chine, la reprise est restée vigoureuse. Du point de vue politique, en toute fin de mois, le Congrès américain
a approuvé un nouveau plan de soutien budgétaire tandis qu'en Europe un accord a été trouvé sur le Brexit.
Les marchés d'actions ont maintenu un cap haussier et les taux longs américains ont légèrement
remonté.Etats-UnisLa forte augmentation des cas de COVID-19 aux États-Unis a conduit à un renforcement
des mesures de distanciation sociale dans certains États clés, entraînant un ralentissement économique. Les
enquêtes d'activité et les chiffres de consommation et de production ont confirmé cette tendance, les
industriels et les prestataires de services signalant une décélération du climat des affaires. Les ventes au
détail ont progressé de 4,1 % en glissement annuel en novembre, tandis que la production industrielle a connu
une croissance modérée par rapport aux prévisions (0,4 % sur le mois, -5,5 % sur un an).

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La Réserve fédérale a poursuivi sa politique monétaire très expansionniste, tandis qu'un nouveau plan de
soutien budgétaire de 900 milliards de dollars a été approuvé par le Congrès et signé par Donald Trump, à
quelques semaines de la fin de son mandat présidentiel. Zone euro Les enquêtes d'activité ont signalé une
légère amélioration en décembre, certaines activités fermées en novembre ayant pu rouvrir. Cependant, les
mesures de confinement ont continué de peser lourdement, même si elles ont été moins strictes qu'au
printemps et que certaines entreprises ont pu s'adapter. Les ventes au détail ont progressé en octobre de 4,3
% en glissement annuel, ce chiffre étant toutefois antérieur à la dernière vague de restrictions. La production
industrielle a, pour sa part, diminué de 3,8 % en glissement annuel en octobre, demeurant bien en-deçà de
ses niveaux d'avant-crise. Le marché du travail est resté très affaibli malgré l'extension des dispositifs de
protection de l'emploi qui ont empêché une envolée du taux de chômage (tout de même à 8,4 % en octobre
contre 7,4 % en janvier). L'inflation est restée très modérée à -0,3 % sur 12 mois en novembre, selon son
estimation préliminaire. Les gouvernements nationaux ont continué de préparer des programmes
d'investissement et de réforme afin d'obtenir le soutien du fonds de relance européen, tandis qu'un accord
commercial sur le Brexit a été conclu lors du dernier cycle des négociations le 24 décembre. Taux Le mois de
décembre a été marqué par une continuité de la divergence entre les taux longs américains et ceux de la zone
euro. Les spreads des pays périphériques de la zone euro ont continué de se resserrer. Le taux américain à
10 ans a augmenté de 8bp pour clôturer l'année à 0,92%, alors que le taux du Bund est resté inchangé à -
0,57%. La BCE a augmenté la taille du PEPP (le programme de rachat d'actifs pour contrecarrer les effets de
la pandémie) et a prolongé sa durée. Ainsi, la BCE continuera en 2021 d'absorber les nouveaux besoins de
financement des Etats de la zone euro. Par ailleurs, la visibilité autour du prochain vaccin, la perspective que
les taux souverains resteront bas plus longtemps et le soutien direct des banques centrales ont été des
éléments très positifs pour les marchés du crédit. Les spreads de crédit se sont resserrés à des niveaux
proches de ceux d'avant-crise. Actions Après son envolée de +11,3% en novembre, l'indice MSCI World AC
a conservé un cap haussier en décembre avec +3,7% supplémentaires. Après l'annonce de l'arrivée
imminente de vaccins anti-Covid le mois dernier, la perspective d'un prochain accord budgétaire aux Etats-
Unis et l'accord entre le Royaume-Uni et l'Union Européenne sur leur future relation commerciale ont entretenu
l'optimisme ce mois-ci. Bien que les confinements se soient multipliés en fin d'année et qu'un nouveau variant
du virus ait fait son apparition Outre-Manche, le soutien des autorités monétaires et budgétaires et l'arrivée du
vaccin ont permis aux investisseurs de continuer à se projeter. Le rallye pro-cyclique s'est dès lors poursuivi
au détriment des secteurs défensifs, comme la Santé ou les Télécoms sur lesquels on a observé des prises
de bénéfices. Au plan géographique, l'ensemble des marchés a progressé avec +1,9% en zone euro, +2,8%
au Royaume-Uni, +3,0% au Japon et +4,0% aux Etats-Unis. La surperformance des Etats-Unis ce mois-ci est
toutefois à relativiser compte tenu de la nette érosion du dollar. En retour, cette baisse du billet vert a
particulièrement bénéficié aux marchés émergents (+5,9%).Commentaire de gestion Dans ce contexte porté
par les bonnes nouvelles, nous avons maintenu le portefeuille globalement inchangé sur le mois de décembre.
Le portefeuille reste cependant diversifié en classes d'actifs et en supports pour faire face à un regain potentiel
de volatilité intervenant au cours de la nouvelle année.

Janvier 2021
Les perspectives d'évolution de l'épidémie de Covid 19 sont restées très incertaines en janvier, notamment du
fait de la lenteur des campagnes de vaccination et de l'apparition de nouveaux variants du virus. L'économie
a continué d'en être affectée, quoique à des degrés très divers suivant les pays : l'activité tourne davantage
au ralenti en zone euro qu'aux Etats-Unis, tandis qu'elle est beaucoup plus forte en Chine. Après leur forte
hausse de fin 2020, les marchés d'actions ont marqué une pause. Sur les marchés obligataires, les
rendements à long terme ont augmenté, de façon plus marquée aux Etats-Unis qu'en zone euro. Etats-Unis
L'économie américaine a continué de croître à un rythme modéré à la fin de 2020, la pandémie continuant de
peser sur l'activité. Cependant, malgré l'incertitude croissante concernant l'évolution du Covid 19, les enquêtes
de conjoncture ont mis en évidence une légère amélioration en janvier, le secteur industriel comme celui des
services faisant état d'une amélioration du climat des affaires. Les chiffres de production et de consommation
ont été mitigés : les ventes au détail ont reculé de 0,7 % en décembre, tandis que la production industrielle a
progressé de 1,6 % durant le même mois. La Fed a confirmé sa politique monétaire très expansionniste,
laissant inchangés les taux et les achats d'actifs lors de son comité de janvier. Après son arrivée au pouvoir,
le président américain Biden a proposé un nouveau plan de relance budgétaire de 1900 milliards de dollars
.Zone euro La nouvelle hausse des cas de COVID-19 dans la zone euro en janvier a conduit à l'instauration
de restrictions plus strictes, ce qui a entraîné un ralentissement supplémentaire de l'activité économique,
confirmé par les enquêtes du climat des affaires. Si celles-ci ont montré la résilience du secteur industriel,
elles ont aussi indiqué que les services demeurent fortement perturbés.

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Rapport Annuel au 31/03/2021
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