AMUNDI OBLIG INTERNATIONALES - OPCVM de droit français (SICAV) - Le Comptoir

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AMUNDI OBLIG INTERNATIONALES - OPCVM de droit français (SICAV) - Le Comptoir
RAPPORT
                                                  ANNUEL
                                                 JUIN 2021

AMUNDI OBLIG INTERNATIONALES

OPCVM de droit français (SICAV)

Société de gestion
Amundi Asset Management
Sous délégataire de gestion comptable en titre
CACEIS Fund Administration France
Dépositaire
CACEIS BANK
Commissaire aux comptes
KPMG AUDIT
AMUNDI OBLIG INTERNATIONALES - OPCVM de droit français (SICAV) - Le Comptoir
OPCVM AMUNDI OBLIG INTERNATIONALES
(SICAV)

Sommaire
                                                                             Pages
Caractéristiques de l'OPC                                                         3
Compte rendu d'activité                                                         11
Vie de l'OPC sur l'exercice sous revue                                          26
Informations spécifiques                                                        33
Informations réglementaires                                                     34
Certification du Commissaire aux comptes                                        38
Comptes annuels                                                                 45
               Bilan Actif                                                      47
               Bilan Passif                                                     48
               Hors-Bilan                                                       49
               Compte de Résultat                                               52
Annexes aux comptes annuels                                                     53
               Règles et méthodes comptables                                    54
               Evolution de l'Actif net                                         59
               Compléments d'information                                        60
               Tableau des résultats au cours des cinq derniers exercices       74
               Inventaire                                                       78
               Complément d'information relatif au régime fiscal du coupon      85

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Rapport Annuel au 30/06/2021
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Caractéristiques de l'OPC
Classification
Obligations et autres titres de créance internationaux.

Affectation du résultat net
Action CHF-P-C : Capitalisation
Action EUR-I-C : Capitalisation
Action EUR-P-C : Capitalisation
Action GBP-I-C : Capitalisation
Action GBP-P-C : Capitalisation
Action IHC-C : Capitalisation
Action OR-D : Distribution
Action R-C : Capitalisation
Action USD-I-C : Capitalisation
Action USD-P-C : Capitalisation

Affectation des plus-values nettes réalisées
Action CHF-P-C : Capitalisation
Action EUR-I-C : Capitalisation
Action EUR-P-C : Capitalisation
Action GBP-I-C : Capitalisation
Action GBP-P-C : Capitalisation
Action IHC-C : Capitalisation
Action OR-D : Capitalisation et/ou distribution par décision de la SICAV
Action R-C : Capitalisation
Action USD-I-C : Capitalisation
Action USD-P-C : Capitalisation

Objectif de gestion
La SICAV a pour objectif de réaliser une performance supérieure à celle de l’indice JP Morgan Government
Bond Index Broad sur un horizon recommandé de placement de minimum 3 ans.

Indicateur de référence
L'indice JP Morgan Government Bond Index Broad est composé de titres obligataires gouvernementaux
internationaux dont la notation minimum est BBB- sur l’échelle de l’agence de notation Standard & Poor’s et
Baa3 sur l’échelle Moody’s (catégorie Investment Grade). Exclusivement à taux fixe, les émissions doivent
avoir une durée de vie restant à courir supérieure à 1 an. L’indice n’est pas couvert contre le risque de change.

Stratégie d'investissement
Principales caractéristiques de gestion de l’OPCVM :

       Fourchette de sensibilité au taux d'intérêt                               [0;9,5]
                                                                     Pays de l'OCDE : [0% ; 100%]
     Zone géographique des émetteurs des titres
                                                                     Pays hors OCDE : [0% ; 15%]
                Devise de libellé des titres                                Toutes devises

               Niveau de risque de change                                      [0 ; 300%]

La fourchette de sensibilité aux spreads de crédit de votre SICAV peut s'écarter sensiblement de la fourchette
de sensibilité au taux d'intérêt précisé ci-dessus notamment en raison de de la gestion active de nos positions
titres d’entreprises ainsi que la volatilité des spreads de crédit.

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OPCVM AMUNDI OBLIG INTERNATIONALES
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1. Stratégies utilisées
Dans un univers d’investissement international, la SICAV offre une gestion active sur les marchés de taux et
de changes.
Afin de surperformer l’indice de référence, l’équipe de gestion met en place des positions stratégiques et
tactiques ainsi que des arbitrages sur l’ensemble des marchés de taux internationaux et de devises.

Les positions devises découlent des vues stratégiques qualitatives de l’équipe de gestion sur le marché des
changes. Ces vues sont alimentées par les études tant internes qu’au groupe Amundi qu’externes
(consultants, courtiers) et font ensuite l’objet tout d’abord d’une quantification en portefeuille modèle par
optimisation statistique (optimisation incluant également les vues sur les marchés des taux) puis d’une
adaptation en fonction des contraintes de gestion spécifiques de la SICAV (indice de référence, tracking-error
maximale, etc…).
Par ailleurs, la part IHC sera libellée en CHF alors que l'investissement dans le portefeuille se fera en Euro.
Le fonds utilisera des instruments financiers à terme (swap de change, change à terme) afin de couvrir
l'exposition de la part libellée en devise étrangère contre le risque de change. De cette manière, la performance
de la valeur liquidative de la part CHF pourra être comparée à celle de son indicateur de référence, le JP
Morgan Global Government Bond Index Broad.

L'équipe de gestion a en outre recours à une diversification limitée sur les marchés émergents.
La recherche de surperformance de la SICAV repose sur sept axes majeurs de valeur ajoutée :
- la sensibilité globale du portefeuille; gestion active du risque obligataire global du portefeuille à l’intérieur
d’une fourchette de sensibilité comprise entre 0 et 9,5 selon les anticipations haussières ou baissières de
l’équipe de gestion sur l’évolution des taux ;
- l’allocation de sensibilité entre les différents marchés obligataires ;
- l’allocation de sensibilité entre les différents segments des courbes de taux ;
- l’allocation sur le crédit émergent ;
- la sélection de titres ;
- l’allocation devises, tant pour les devises OCDE que non OCDE ;
- le trading.

Un contrôle global et précis du risque s’effectue au travers du contrôle de la Tracking Error ex-ante de la
SICAV (annuelle, à 66% de niveau de confiance) par rapport à son indice de référence. Celle-ci se trouvera
dans une fourchette de 3 à 7% en moyenne sur l’année calendaire.
L’OPC est soumis à un risque en matière de durabilité tel que défini dans le profil de risque.
L’OPC intègre des facteurs de durabilité dans son processus d'investissement. En effet, Amundi applique une
Politique d'Investissement Responsable qui consiste d’une part en une politique d’exclusions ciblées selon la
stratégie d’investissement et d’autre part en un système de notations ESG mis à la disposition de l’équipe de
gestion (le détail de cette politique est disponible dans la Politique Investissement Responsable d’Amundi
disponible sur le site www.amundi.fr).

2. Description des actifs utilisés (hors dérivés)
Instruments du marché obligataire
Les titres en portefeuille seront sélectionnés selon le jugement de la gestion et dans le respect de la politique
interne de suivi du risque de crédit de la Société de gestion.
En vue de la sélection des titres, la gestion ne s’appuie, ni exclusivement ni mécaniquement, sur les notations
émises par les agences de notation, mais fonde sa conviction d’achat et de vente d’un titre sur ses propres
analyses de crédit et de marchés. A titre d’information, la gestion pourra recourir notamment à des titres
bénéficiant des notations telles que décrites ci-dessous.

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Les investissements seront réalisés :
Jusqu’à 100% de l’actif net :
 Obligations émises ou garanties par les Etats-membres de l’OCDE sans limite de notation ;
 Obligations OCDE non-gouvernementales « Investment Grade » c'est-à-dire correspondant à des titres
   ayant une notation allant de AAA à BBB- selon Standard & Poor’s et Fitch ou Baa3 selon Moody’s ;
 Mortgage Backed Securities (titres issus de la titrisation de portefeuilles d’emprunts hypothécaires) ;
 Asset Backed Securities (titres issus de la titrisation de portefeuilles d’emprunts de crédit non-hypothécaire
   tels que la consommation, l’automobile, les cartes bancaires) de notation AAA/Aaa (Standard & Poor’s et
   Fitch/Moody’s) à l’achat. Par la suite, la SICAV pourra toutefois détenir lesdits titres dont le rating initial
   serait dégradé dans la limite de notation de Aa2 (Moody) ou AA (Standard & Poor’s et Fitch) ;

Jusqu’à 10% de l’actif net :
 Obligations gouvernementales non-OCDE sans limite de notation ;
 Obligations non-gouvernementales émises par un émetteur dont le risque pays est non-OCDE à condition
qu’elles bénéficient d’une notation au moins égale à celle du pays auquel leur risque pays est associé.
Toutes ces obligations peuvent être émises en devises G4 (USD, EUR, GBP, JPY) ou en devises locales.

Dans la limite cumulée de 5% de l’actif net :
 Obligations non gouvernementales OCDE non investment-grade.
 Mortgage Backed Securities et Asset Backed Securities bénéficiant d’une notation inférieure à AA/Aa2.
 Obligations non gouvernementales hors-OCDE bénéficiant d’une notation inférieure à celle du pays auquel
leur risque pays est associé émises en toutes devises OCDE et hors-OCDE.

L’utilisation de véhicules de titrisation de très bonne qualité permet d’améliorer le couple rendement/notation
tout en gérant activement le risque de transition de la notation.

La SICAV pourra investir dans tous types d’obligations :
- Obligations à taux fixe.
- Obligations à taux variable.
- Obligations indexées (inflation, Taux à échéance Constante, Constante Maturite Swap,…).
- Obligations échangeables.
- Obligations convertibles.
- Titres subordonnés y compris complexes (obligations convertibles contingentes dites « Coco’s »).
- Autres : titres participatifs, Asset Back Securities, Mortgage Back Securities, titres subordonnés, obligations
perpétuelles.

La SICAV est investie en produits de taux à l’intérieur d’une fourchette de sensibilité de 0 à 9,5.

L’allocation maximale de sensibilité par marché obligataire et par segment de courbe se situe à l’intérieur
d’une fourchette de -2,5 à +2,5.

La SICAV pourra investir dans des obligations convertibles contingentes du secteur financier et de toute
notation dans la limite de 5% de son actif net.

Instruments du marché monétaire
La gestion de la trésorerie est effectuée à travers la détention d’instruments du marché monétaire, de prises
en pension et de dépôts. Son objectif est de rémunérer la trésorerie du portefeuille et d’ajuster l’exposition
globale du portefeuille aux marchés de taux et de devises.

Les catégories d’instruments du marché monétaire utilisées sont les suivantes :
- T-Bills (y compris BTF et BTAN)
- Certificats de dépôt
- Commercial Paper (y compris Euro Commercial Paper)
- OPC monétaires.

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Devises
Au sein de l’univers devises, le fonds peut investir en devises OCDE et en devises non-OCDE, dans la limite
de tracking-error du portefeuille.

Actions
La SICAV n’a pas vocation à investir dans des actions. Toutefois, le fonds peut être exposé aux actions, dans
la limite de 5% maximum de l’actif net, en raison de l’investissement dans des obligations convertibles et dans
des obligations convertibles contingentes.

Détention d'actions ou parts d'autres OPC ou fonds d'investissement
La SICAV peut détenir jusqu'à 10% de son actif en parts ou actions d’OPC ou fonds d’investissement suivants :
 OPCVM français ou étrangers (1).
 FIA français ou européens ou fonds d’investissement respectant les critères fixés par le Code Monétaire
et Financier (2).

Ces OPC et fonds d'investissement peuvent investir jusqu'à 10% de leur actif en OPCVM ou FIA ou fonds
d'investissement. Ils peuvent être gérés par la société de gestion ou une société liée. Le profil de risque de
ces OPC est compatible avec celui de l'OPCVM.
(1)   jusqu'à 100% en cumul de l'actif net (maximum réglementaire).
(2)   jusqu'à 30% en cumul de l'actif net (maximum réglementaire).

3. Description des dérivés utilisés
L’utilisation des instruments financiers à terme, conditionnels ou non, fait partie intégrante du processus
d’investissement en raison de leurs avantages en matière de liquidité et/ou de leur rapport coût efficacité.

Informations relatives aux contreparties des contrats dérivés négociés de gré à gré :
Amundi AM confie au(x) sous-délégataire(s) de gestion la sélection de contreparties. Ce(s) dernier(s)
s’appuie(nt) sur l’expertise d’Amundi Intermédiation dans le cadre d’une prestation de conseil quant à la
sélection des contreparties.

Amundi Intermédiation propose à ce(s) dernier(s) une liste indicative de contreparties, dont l’éligibilité a
préalablement été validée par le Comité Risque de Crédit d'Amundi (groupe), sur les aspects de risque de
contreparties, que ce(s) dernier(s) accepte ou modifie.

Par ailleurs, la société de gestion Amundi AM suit les expositions aux contreparties de marché auxquelles
sont exposés les portefeuilles délégués. Dans ce cadre, si Amundi AM le juge nécessaire, cette dernière peut
par ailleurs imposer des restrictions additionnelles à son/ses sous-délégataire(s), selon ses propres critères
de risque ou tout autre critère jugé pertinent.

Le gérant pourra investir sur les instruments dérivés suivants :
 Nature des marchés d’intervention :
 réglementés,
 organisés,
 de gré à gré.

  Risques sur lesquels le gérant désire intervenir :
 action,
 taux,
 change,
 crédit : Credit Default Swaps, indices de CDS tels que les Itraxx et CDX ainsi que les options sur ces
indices.

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  Natures des interventions, de l’ensemble des opérations devant être limitées à la réalisation de l’objectif
de gestion :
 couverture,
 exposition,
 arbitrage,
 trading.

   Nature des instruments utilisés :
   futures sur devises et sur taux d’intérêts,
   options sur devises et sur taux d’intérêts,
   swaps de taux et de devises,
   change à terme,
   dérivés de crédit,
   autre nature.

   Stratégies d’utilisation des dérivés pour atteindre l’objectif de gestion :
   couverture ou exposition du risque de taux,
   couverture ou exposition du risque de change,
   couverture ou exposition actions,
   reconstitution d’une exposition synthétique à des actifs, aux risques mentionnés ci-dessus,
   trading sur futures.

Les contrats à terme sont utilisés (i) en achat et en vente comme substituts, peu onéreux et liquides, aux titres
vifs pour ajuster d’une part l'exposition globale du portefeuille aux marchés obligataires et d’autre part
l'allocation géographique entre les différents pays du G4, (ii) pour mettre en place des stratégies d'arbitrage
avec les titres vifs du panier sous-jacent lorsqu'une situation d'inefficience se présente.

Les options sur les marchés à terme de taux d'intérêt consistent (i) en des positions acheteuses d'options pour
protéger la SICAV à une hausse de la volatilité des marchés, (ii) des positions en « spread » (achat et vente
d'une option du même type) pour exposer la SICAV à la baisse de la volatilité des marchés ou, de manière
directionnelle, à l'évolution des marchés monétaires (contrats Euribor et eurodollars).

Les options de change sont utilisées pour ajuster l'allocation devises du portefeuille (gestion du risque de
change) en exposant la SICAV à une devise ou en couvrant l'exposition du portefeuille.

Les swaps sur indices sont utilisés pour exposer la SICAV aux marchés sous-jacents.

Les swaps de taux sont utilisés, de manière très occasionnelle, comme substitut aux titres vifs pour exposer
ou couvrir la SICAV face à l'évolution des taux d'intérêt lorsqu'ils se révèlent plus intéressants financièrement
que ces derniers.

Les swaps de change sont utilisés de manière extensive pour gérer la trésorerie du portefeuille. Ils n'induisent
aucun risque de change.

Les dérivés de crédit (Credit Default Swaps, les indices tels que les Itraxx et CDX ainsi que les options sur
ces indices) soit pour se protéger contre le risque de crédit ou la défaillance d’un émetteur, soit dans le cadre
de stratégies d’arbitrage : pour anticiper les variations à la hausse ou à la baisse de ces instruments ou pour
exploiter des disparités pour un même émetteur entre le marché du risque de crédit et celui du titre ou entre
deux émetteurs. L'achat de protection réduit le risque du portefeuille tandis que la vente de protection, qui
conduit à répliquer synthétiquement la détention d'un titre physique, génère un risque équivalent à celui
existant en cas de détention directe du titre. Ainsi, à l’instar de la défaillance d’un émetteur du portefeuille,
celle d’un émetteur sous-jacent à un dérivé de crédit aura un impact négatif sur la valeur liquidative. Les
investissements en dérivés de crédit sont soumis aux mêmes limites de ratings que les investissements en
crédits cash de la SICAV.

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4. Description des titres intégrant des dérivés
 Risques sur lesquels le gérant désire intervenir :
 action,
 taux,
 change,
 crédit.

  Nature des interventions et description de l’ensemble des opérations devant être limitées à la réalisation
de l’objectif de gestion :
 couverture,
 exposition,
 arbitrage,
 autre nature.

 Nature des instruments utilisés :
 warrants,
 obligations callable,
 obligations puttable.

  Stratégie d’utilisation des dérivés intégrés pour atteindre l’objectif de gestion :
 les warrants de change sont utilisés pour ajuster l'allocation devises du portefeuille (gestion du risque de
change) en exposant la SICAV à une devise.
 les obligations callable et puttable sont utilisés pour ajuster l'exposition globale du portefeuille au marché
du crédit.

5. Dépôts
L'OPCVM peut effectuer des dépôts d'une durée maximale de douze mois. Ces dépôts contribuent à la
réalisation de l'objectif de gestion de l'OPCVM en lui permettant de gérer la trésorerie.

6. Emprunts d'espèces
L'OPCVM peut se trouver en position débitrice en raison des opérations liées à ses flux (investissements /
désinvestissements en cours, opérations de souscription/rachat), dans la limite de 10% de l'actif net.

7. Opérations d'acquisitions et cessions temporaires de titres
 Nature des opérations utilisées :
 prises et mises en pension par référence au code monétaire et financier ;
 prêts et emprunts de titres par référence au code monétaire et financier ;
 sell and buy back ; buy and sell back.

Ces opérations porteront sur les actifs éligibles au sens de la réglementation. Ces actifs sont conservés auprès
du Dépositaire.

  Nature des interventions, l’ensemble des opérations devant être limitées à la réalisation de l’objectif de
gestion :
 gestion de la trésorerie : au travers de prises en pensions de titres ;
 optimisation des revenus et de la performance de l'OPCVM.

   L’engagement est limité à 100% de l’actif net de l’OPCVM.

   Rémunération : Les informations figurent au paragraphe frais et commissions.

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Récapitulatif des proportions utilisées :

        Typologie                Prises en                                                      Emprunts de
                                                   Mises en pension       Prêts de titres
       d'opérations              pension                                                          titres
  Proportion maximum
                                   100%                   100%                  90%                  20%
      de l'actif net
  Proportion attendue
                                    25%                   25%                  22,5%                  5%
      de l'actif net

Informations relatives aux garanties financières (acquisitions et cessions temporaires de titres et/ou
aux dérivés négociés de gré à gré dont les contrats d'échange sur rendement global (TRS))
Nature des garanties financières :
Dans le cadre des opérations d’acquisitions et cessions temporaires de titres et des opérations sur dérivés
négociés de gré à gré, l’OPCVM peut recevoir à titre de garantie (appelé collatéral) des titres et des espèces.

Les titres reçus en garantie doivent respecter des critères définis par la société de gestion. Ils doivent être :
- liquides,
- cessibles à tout moment,
- diversifiés, dans le respect des règles d’éligibilité, d’exposition et de diversification de l’OPCVM,
- émis par un émetteur qui n'est pas une entité de la contrepartie ou de son groupe.

Pour les obligations, les titres seront en outre émis par des émetteurs localisés dans l'OCDE et de haute
qualité dont la notation minimale pourrait aller de AAA à BBB- sur l’échelle de Standard & Poor’s ou bénéficiant
d'une notation jugée équivalente par la société de gestion. Les titres obligataires doivent avoir une échéance
maximale de 50 ans.

Les critères décrits ci-dessus sont détaillés dans une politique Risques consultable sur le site internet de la
société de gestion : www.amundi.com et pourront faire l'objet de modifications notamment en cas de
circonstances de marché exceptionnelles.

Des décotes peuvent être appliquées au collatéral reçu ; elles prennent en compte la qualité de crédit, la
volatilité des prix des titres ainsi que le résultat des simulations de crises réalisées.

Réutilisation du collatéral espèces reçu :
Le collatéral espèces reçu peut être réinvesti en dépôts, en obligations d'Etat, en opérations de prises en
pension ou en OPCVM monétaires court terme conformément à la Politique Risques de la société de gestion.

Réutilisation du collatéral titres reçu :
Non autorisé : Les titres reçus en collatéral ne pourront être vendus, réinvestis ou remis en garantie.

Profil de risque
Les principaux risques spécifiques liés à la classification sont :
Risque de taux
Risque de change
Risque de crédit
Risque lié à l’utilisation de titres spéculatifs (haut rendement)
Risque lié à l’utilisation d’ABS/MBS

Les principaux risques spécifiques liés à la gestion sont :
Effets possibles de l’utilisation des dérivés sur le profil de risque
Risques d’évolution potentielle de certains éléments (fiscalité)
Risque en capital
Risque spécifique lié à l’utilisation d’obligations subordonnées complexes (convertibles contingentes)
(accessoire)
Risque action (accessoire)

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Les autres risques sont :
Risque lié aux titres des pays émergents
Restriction de liquidité
Risque de contrepartie
Risque de liquidité lié aux acquisitions et cessions temporaires de titres et/ou contrats d’échange sur
rendement global (TRS)
Risque juridique

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Compte rendu d'activité
Juillet 2020
La confirmation de la reprise économique, les publications de résultats d'entreprises moins mauvais
qu'anticipés et les espoirs d'un vaccin ont soutenu les marchés financiers en juillet. Les chiffres économiques
ont dans l'ensemble confirmé la reprise généralisée de l'activité à un rythme parfois supérieur aux attentes.
Aux Etats-Unis, la création d'emplois dans le secteur non agricole (+4.2 millions en juin) et les ventes au détail
(+7.5%) ont dépassé les attentes du consensus. Les PMIs manufacturiers sont repassés au-dessus de 50 en
Allemagne, en France et aux Etats-Unis. Toutefois, les craintes d'une seconde vague et la forte contraction
des principales économies au 2éme trimestre ont refroidi l'enthousiasme des investisseurs, entrainant les
rendements d'Etat à la baisse sur la deuxième partie du mois. En effet, le PIB du 2éme trimestre a affiché un
recul à deux chiffres dans la plupart des pays d'Europe (Allemagne -10.2%, France -13.8%) ainsi qu'aux
Etats-Unis (-33% annualisé sur le trimestre). Les Banques centrales poursuivent la mise en œuvre de leur
politique monétaire ultra-accommodante et ont réaffirmé leur soutien á l'économie. Le Réserve Fédérale
américaine a laissé ses taux directeurs inchangés, mais, inquiète de la résurgence de nouveaux cas aux US,
s'est déclarée prête á déployer tous les outils à sa disposition. Le 21 juillet, les 27 pays de l'Union Européenne
sont parvenus á un accord historique sur un plan de relance de 750Md€, composé de 390Md€ de subventions
et de 360Md€ de prêts, afin de soutenir les pays les plus affectés par la crise du Covid19. Les emprunts d'Etat
des pays développés ont enregistré des performances positives en juillet: le rendement à 10 ans des bons du
trésor américain a chuté de 0.13% tombant à un nouveau plancher de 0.53% et le rendement à 10 ans courbes
de taux se sont aplaties, les obligations longues surperformant les obligations de maturité plus courte. Les
spreads des pays périphériques par rapport à l'Allemagne se sont resserrés suite à l'annonce du fonds de
relance européen. Le marché du crédit a enregistré de bonnes performance, les spreads des obligations
d'entreprises et de la dette émergente s'étant resserrés. Sur le marché des changes, le mouvement de baisse
du dollar s'est poursuivi en juillet, notamment par rapport aux devises européennes, non seulement l'Euro,
soutenu par le plan de relance, mais aussi par rapport à la couronne norvégienne et à la livre sterling. En
juillet, le fonds a réalisé une performance négative mais supérieure à son indice de référence. L'allocation
pays ainsi que les stratégies de courbe de taux ont contribué positivement. De même, notre surpondération
sur les obligations d'entreprises et les obligations souveraines émergentes a également été positive. Enfin,
notre allocation a été bénéficiaire, à la fois sur les devises de pays développés et de pays émergents.

Août 2020
Au mois d'août les actifs risqués ont bien performé malgré la résurgence de cas de coronavirus dans certaines
régions et la nouvelle escalade des tensions entre les Etats-Unis et la Chine. Le rallye des marchés actions,
et dans le même temps, le repli des obligations d'Etat, se sont poursuivis alimentés par les stimulus monétaires
et fiscaux, les signes d'une reprise économique et les avancées notables dans la recherche d'un vaccin. Les
chiffres économiques publiés au cours du mois confirment dans l'ensemble la tendance à l'amélioration de la
conjoncture, notamment aux Etats-Unis où les inscriptions hebdomadaires au chômage sont passées en
dessous du seuil de 1 million pour la première fois depuis mars. Les indicateurs avancés, comme les PMIs,
continuent d'indiquer une expansion de l'activité. Les banques centrales des principaux pays développés ont
laissé leurs taux inchangés (FED, BCE, BoE et RBA), et ont réitéré leur soutien à l'économie compte tenu du
risque Covid 19. A Jackson Hole, grand rendez-vous des banquiers centraux, la Réserve Fédérale américaine,
a dévoilé sa nouvelle stratégie qui repose désormais sur un objectif d'inflation « moyenne » de 2%, visant au
retour du plein emploi. De son côté, le gouverneur de la Banque d'Angleterre a évoqué à nouveau la possibilité
de taux négatifs. Dans cet environnement, le rendement à 10 ans des bons du trésor américain, après avoir
touché un plus bas de l'année (0.50%), a terminé le mois en nette hausse (+0.18%) à 0.70%. Le rendement
à 10 ans des emprunts d'Etat allemand a également augmenté sur le mois (+0.13% à -0.40%). La plupart des
courbes de taux, et principalement la courbe américaine et britannique, se sont pentifiées. Les breakevens,
reflétant les anticipations d'inflation, ont très bien performé, surtout aux US, alors que les taux réels ont plongé
vers des plus bas. En Europe, les spreads des pays périphériques ont continué de se resserrer. Coté crédit,
les obligations d'entreprises et la dette souveraine émergente ont affiché de bonnes performances. Enfin, sur
le marché des changes, l'affaiblissement du dollar s'est poursuivi et a atteint son plus bas niveau depuis deux
ans contre Euro. Au sein des devises G10, la couronne norvégienne et le dollar australien réalisent la meilleure
performance contre dollar.

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Dans l'ensemble, les devises de pays émergents se sont plus appréciées par rapport à un dollar faible. En
août, le fonds a réalisé une performance négative mais supérieure à son indice
de référence. La sous-pondération en sensibilité du portefeuille a contribué positivement alors que les
stratégies de courbe de taux ont été négatives. La surpondération sur les obligations d'entreprises et les
obligations souveraines émergentes a été un important contributeur à la performance relative. Enfin, notre
allocation devises a été bénéficiaire, essentiellement grâce à nos positions sur les devises de pays développés
(ex. Long NOK).

Septembre 2020
Les marchés obligataires ont, dans l'ensemble, réalisé de bonnes performances au cours du mois de
septembre. Les craintes d'une seconde vague ont augmenté, alimentées par la mise en place de nouvelle
mesures de confinement localisé dans certains pays, comme le Royaume-Uni, l'Espagne et la France et par
la hausse du nombre total des victimes du Covid19, dépassant le seuil symbolique d'1 million au niveau
mondial. La Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque Centrale Européenne (BCE) ont réaffirmé leur
soutien à leurs économies et ont laissé, comme attendu, leurs taux inchangés. La Fed devrait maintenir ses
taux bas pour au moins les trois prochaines années. De son côté, la BCE a annoncé qu'elle va « surveiller
attentivement » l'évolution de l'Euro qui s'est renforcé au cours des derniers mois. La plupart des indicateurs
économiques sont restés bien orientés : les PMIs restent en territoire d'expansion, aux Etats-Unis (54.4)
comme dans la zone Euro (50.1), mais s'inscrivent toutefois légèrement en retrait par rapport au mois d'août.
Le Japon fait figure d'exception avec des PMIs en dessous du seuil de 50, indiquant une contraction de
l'économie. Sur le plan politique, Yoshihide Suga a succédé à Shinzo Abe au poste de premier ministre, ce
dernier ayant démissionné pour raisons médicales le mois précédent. Aux Etats-Unis, les discussions sur le
nouveau plan de relance budgétaire sont restées au point mort et il parait peu probable que démocrates et
républicains parviennent à un accord d'ici les élections présidentielles, ce qui a contribué à la nervosité des
marchés en fin de mois. Au Royaume-Uni, la tension est monté d'un cran avec le projet de loi de Boris Johnson
qui remet en cause l'accord de retrait signé avec les européens neufs mois plus tôt, violant ainsi le droit
international. En Italie, les élections régionales ont conforté le gouvernement de coalition mené par Conté,
entrainant un resserrement des spreads de l'Italie par rapport à l'Allemagne. Enfin, regain de tensions au
Moyen-Orient, marqué par l'implication grandissante de la Russie et de la Turquie dans le conflit opposant
l'Arménie à l'Azerbaïjan. Dans cet environnement, le rendement à 10 ans des bons du trésor américain a
reculé de 0.03% à 0.68%. Le rendement à 10 ans des emprunts d'Etat allemand est en nette baisse, de 0.13%
à -0.52%. Les spreads des pays périphériques, Italie surtout, ont continué de se resserrer. A l'inverse, les
obligations d'entreprises et la dette souveraine émergente ont sous-performé les emprunts d'état dans
l'ensemble. Enfin, sur le marché des changes, septembre a marqué le grand retour du dollar, qui s'est apprécié
par rapport à la plupart des devises de pays développés et émergents. En septembre, le fonds a réalisé une
performance positive mais inférieure à son indice de référence. La sous-pondération en sensibilité du
portefeuille et l'allocation pays ont contribué négativement, ce qui a été partiellement compensé par les
stratégies de courbe de taux qui ont été bénéficiaires. La surpondération sur les obligations d'entreprises et
les obligations souveraines émergentes a été pénalisée par l'écartement des spreads de crédit. Enfin,
l'allocation devises a été négative, à la fois sur les devises de pays développés (ex. Long NOK) et sur les
devises de pays émergents (ex. Long RUB).

Octobre 2020
Le mois d'octobre a été marqué par le retour de la volatilité et s'est terminé sur une note pessimiste sur fond
de craintes d'une seconde vague en Europe. Les chiffres économiques ont montré de nouveaux signes
d'essoufflement avec toutefois une forte disparité entre les pays et les secteurs. Le PIB du 3ème trimestre a
confirmé le fort rebond de l'activité de la zone euro (+12.7%), qui risque d'être pénalisée sur le dernier trimestre
par les nouvelles mesures de confinement annoncées dans la plupart des pays d'Europe. Sur les marchés
obligataires, la première émission du programme européen Sure, destiné à financer les mesures d'aide á
l'emploi, a connu un succès record. La Banque Centrale Européenne a laissé sans surprise ses taux
inchangés et étudie un « recalibrage » de sa politique monétaire, dont les modalités seront précisées lors de
la prochaine réunion de décembre. Aux Etats-Unis, à la veille des élections présidentielles du 4 novembre, et
au terme de la campagne électorale opposant Trump à Biden, le candidat démocrate reste le grand favori
dans les sondages. Les discussions sur le plan de relance budgétaire américain très attendu ne devraient
finalement pas aboutir avant les élections. Enfin, le PIB américain a enregistré une croissance record au 3ème
trimestre (+33% annualisé) mais les chiffres économiques restent globalement mitigés.

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Au Royaume-Uni, les négociations du Brexit se poursuivent avec une nouvelle échéance reportée à mi-
novembre. En octobre, les emprunts d'état ont enregistré des performances contrastées : ainsi le taux à
10 ans américain est en forte hausse, +0.19% à 0.87%, et s'est nettement pentifiée dans l'anticipation d'une
vague bleue favorable à un large stimulus budgétaire. A l'inverse, le 10 ans allemand a reculé de 0.11%,
plongeant à -0.63% sur fond de crainte d'une seconde vague néfaste pour l'économie. Sur le marché des
changes, le dollar a terminé le mois quasiment inchangé. Les devises refuges comme le yen et le franc suisse
figurent parmi les devises du G10 qui se sont le plus appréciées par rapport au dollar et les performances ont
été contrastées au sein des devises émergentes. Le fonds a réalisé une performance négative et inférieure à
son indice de référence en octobre. Au sein des emprunts d'état OCDE, l'allocation pays de la sensibilité et,
dans une moindre mesure, les stratégies de courbe de taux, ont contribué négativement. A l'inverse, la
surpondération sur le crédit, essentiellement sur les obligations d'entreprises, a été positive. Enfin, la
contribution de l'allocation sur les devises de pays émergents a été négative (Long RUB, TRY et Short KRW).

Novembre 2020
Novembre a débuté avec l'élection présidentielle américaine tant attendue, et la confirmation de la victoire de
Joe Biden, mais la « vague bleue » annoncée dans les sondages ne s'est finalement pas matérialisée.
L'évènement majeur du mois a été sans conteste l'annonce par Pfizer de son vaccin dont l'efficacité supérieure
à 90% a dépassé toutes les attentes et les annonces se sont multipliées au cours du mois. Les marchés ont
salué la levée de l'incertitude quant à l'issue de l'élection américaine et surtout les nouvelles encourageantes
des vaccins, et les actifs risqués ont fortement rebondi. Aux Etats-Unis, les indicateurs économiques ont été
supérieurs aux attentes, avec notamment un taux de chômage qui est passé sous la barre de 7%. Les
publications ont été plus mitigées dans la zone Euro, où le PMI composite est tombé à 45.3 contre 50 en
octobre, reflétant une forte contraction de l'activité du secteur privé en novembre. Face à la résurgence des
cas et au durcissement des mesures de confinement, Christine Lagarde a réaffirmé que la Banque Centrale
Européenne allait poursuivre sa politique monétaire ultra-accommodante et pourrait annoncer lors de la
réunion de décembre des mesures supplémentaires de relance. Par ailleurs, la BCE pourrait lever l'interdiction
de paiement de dividendes bancaires, une nouvelle positive pour la dette financière subordonnée. Au
Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre a laissé ses taux inchangés mais a augmenté son programme d'achats
d'actifs à 150Md£ et l'a prolongé jusqu'à fin 2021. De son côté, la banque centrale d'Australie a abaissé son
taux directeur de 0.25% à 0.10%. Dans les pays émergents, la banque centrale Turquie, dotée d'un nouveau
gouverneur, a relevé fortement son taux directeur, de 475 points de base, à 15%.Après un mois de novembre
volatile, les emprunts d'état ont terminé globalement stables: le taux à 10 ans américain s'est inscrit en légère
baisse de -0.03% à 0.84%. A l'inverse, le taux à 10 ans allemand a augmenté de 0.06%, à -0.57%. Les spreads
de crédit des pays périphériques se sont sensiblement resserrés. Dans ce contexte de marché dominé par
l'optimisme, les marchés du crédit ont réalisé de bonnes performances. Sur le marché des changes, la plupart
des devises de pays développés et des pays émergents se sont sensiblement appréciées face un dollar, qui
s'est affaibli. En novembre, le fonds a réalisé une performance positive, nettement supérieure à son indice de
référence. Au sein des emprunts d'état OCDE, l'allocation pays, les stratégies de courbe de taux ainsi que
l'exposition à l'inflation ont contribué positivement. La surpondération sur le crédit, à la fois les obligations
d'entreprises mais aussi la dette émergente, a été le principal contributeur à la performance relative. Enfin,
l'allocation sur les devises de pays développés et émergents a également été largement bénéficiaire.

Décembre 2020
L'année 2020 se termine sur une note optimiste avec la multiplication de nouvelles encourageantes
concernant l'efficacité de plusieurs vaccins, et le démarrage du programme de vaccination au Royaume-Uni.
Toutefois, les risques à court terme demeurent, compte tenu de l'accélération des nouveaux cas de Covid
entrainant de nouvelles mesures de confinement, et de l'apparition d'une nouvelle variante plus contagieuse
du virus en Angleterre. Dans ce contexte, les banques centrales et les gouvernements ont renforcé leurs
mesures de soutien : La Banque Centrale Européenne a augmenté la taille de son programme d'achat d'actifs
(PEPP) de €1 350Md à €1.850Md et l'a prolongé de neuf mois, jusqu'en mars 2022. Le budget européen de
€1 800Md a été adopté, et inclut un plan de relance exceptionnel de €750Md permettant à l'UE d'emprunter
solidairement pour financer la reprise. Aux Etats-Unis, le Congrès américain a enfin approuvé, après de
nombreux mois de négociation, un plan de soutien à 900 milliards de dollars. Concernant le Brexit, le
Royaume-Uni et l'Union Européenne sont parvenu in extremis à un accord commercial, quelques jours
seulement avant la fin de la période de transition.

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Dans ce contexte, les emprunts d'Etat ont enregistré des performances contrastées : Le taux 10 ans américain
a augmenté de 7bps sur le mois pour s'établir à 0.91%, le 10 ans allemand a terminé le mois inchangé à
-0.57% alors que le taux 10 ans britannique a chuté de 11bps (à 0.20%), le Gilt réalisant la meilleure
performance des pays du G7. Les spreads des pays d'Europe périphérique ont continué de se resserrer en
décembre. Les obligations d'entreprises ainsi que la dette souveraine émergente ont enregistré de bonnes
performances. Sur le marché des changes, le dollar a continué de s'affaiblir par rapport à l'ensemble des
devises des pays développés. L'appréciation des devises liées aux matières premières (AUD, NOK) a été
soutenue par la hausse des cours du pétrole et l'amélioration des perspectives économiques. Les devises
émergentes se sont, dans l'ensemble, appréciées par rapport à un dollar plus faible. En décembre, le fonds a
réalisé une performance proche de zéro mais supérieure à son indice de référence. Au sein des emprunts
d'état OCDE, l'allocation pays de la sensibilité a été négative, les stratégies de courbes de taux ont eu un
impact neutre et les points morts inflation ont contribué positivement. L'exposition sur le crédit, et plus
particulièrement sur la dette émergente, a été le principal contributeur à la performance relative. Enfin,
l'allocation sur les devises a été bénéficiaire, à la fois sur les devises de pays développés (Short USD, Long
NOK, AUD..) et sur les pays émergents (Long RUB, BRL, TRY.).

Janvier 2021
L'optimisme des marchés sur les premières semaines de janvier a été refroidi par les incertitudes portant sur
le rythme de production et de distribution des vaccins. Aux Etats-Unis, l'investiture de Joe Biden a eu lieu sous
haute sécurité, deux semaines après les émeutes au Capitole. Ainsi, le 20 janvier, le démocrate Biden est
devenu officiellement le 46ème président américain et a immédiatement signé plusieurs décrets présidentiels.
Joe Biden a par ailleurs, dévoilé un ambitieux plan de relance de 1 900 milliards de dollars. Sa position a été
confortée par les élections sénatoriales de Géorgie, qui ont permis aux démocrates d'obtenir une (courte)
majorité au Sénat. Enfin, quelques jours seulement avant la fin de son mandat, Donald Trump a fait l'objet
d'une nouvelle procédure en destitution. Les principales banques centrales ont confirmé qu'elles allaient
poursuivre leur politique monétaire très accommodante et le président de la Réserve Fédérale américaine,
Jérôme Powell, a rassuré les marchés en déclarant qu'il était « prématuré » d'évoquer un resserrement de la
politique monétaire. En Europe, le sentiment de marché a été affecté par la résurgence de la pandémie, en
partie liée aux nouveaux variants plus contagieux du virus, ce qui entrainé un durcissement des mesures de
restrictions dans de nombreux pays. Dans certains pays le déploiement des vaccins s'est révélé parfois
décevant et moins rapide que prévu. Dans cet environnement, les emprunts d'Etat des principaux pays
développés ont enregistré des performances négatives : le rendement à 10 ans des bons du trésor américain
a augmenté de 0.15% à 1.07%, dépassant le seuil de 1% pour la première fois depuis mars 2020. Le taux à
10 ans des emprunts d'Etat allemand a progressé de 0.05% pour s'établir à -0.52%. La plupart des courbes
de taux se sont pentifiées. Concernant les pays d'Europe périphérique, l'écart des taux entre l'Italie et
l'Allemagne s'est écarté, en raison de la crise politique suite à la démission du Premier ministre Conté. Coté
crédit, les obligations d'entreprises et les obligations souveraines émergentes ont enregistré des performances
négatives. Enfin, sur le marché des changes, la tendance baissière du dollar des deniers mois s'est
interrompue, et le dollar s'est affermi par rapport à la plupart des devises du G10, à l'exception notamment de
la livre sterling. En janvier, le fonds a réalisé une performance légèrement négative, mais a surperformé son
indice. La sous-pondération en sensibilité a été globalement positive ainsi que l'exposition à l'inflation. En
revanche, nos stratégies de courbe ont contribué négativement, ainsi que notre allocation pays, les bons du
trésor américain ayant sous-performé les Bunds allemands. Notre surpondération sur le crédit a eu un impact
légèrement négatif sur la performance relative. Enfin, l'allocation sur les devises a été globalement positive.

Février 2021
Le mois de février a été marqué par une forte hausse des rendements obligataires, les derniers chiffres
économiques, supérieurs aux attentes, ayant alimenté les espoirs d'une croissance plus forte que prévue, aux
Etats-Unis notamment. En effet, le taux de chômage américain a baissé à 6.3% (contre 6.7% le mois
précédent) et les ventes au détail ont largement dépassé les attentes (+5.3% en janvier). Par ailleurs, les
négociations portant sur le vaste plan de relance de Joe Biden ont continué d'avancer et la campagne de
vaccination s'est poursuivie à un rythme soutenu. Face à cette soudaine hausse des taux obligataires, le
président de la Réserve Fédérale américaine a réitéré son intention de ne pas réduire de façon prématurée
les mesures exceptionnelles de politique monétaire déployées face à la crise de la Covid. En Europe, les
chiffres économiques ont été en demi-teinte et les programmes de vaccination, jugés trop lents à leurs débuts,
ont commencé tout juste à monter en puissance.

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De son côté, la Banque Centrale Européenne a également assuré « suivre de près » les taux d'intérêt à long
terme. Au Royaume-Uni, meilleur élève européen sur le plan de la vaccination, le Premier ministre Johnson a
dévoilé son plan de déconfinement « prudent mais irréversible ». Enfin, le retour de l'inflation reste au cœur
des préoccupations des investisseurs, notamment dans un contexte de forte hausse des cours des matières
premières, comme le pétrole dont le cours a bondi de 17% en février. Dans cet environnement, le mouvement
de forte hausse des taux des emprunts d'Etat s'est étendu des Etats-Unis à la plupart des pays développés :
le taux à 10 ans des bons du trésor américain a bondi de 0.34% à 1.40% et le taux à 10 ans des emprunts
d'Etat allemand, en hausse de 0.26%, a terminé le mois à -0.26%. Au sein des pays d'Europe périphérique,
l'écart des taux entre l'Italie et l'Allemagne s'est sensiblement resserré, Mario Draghi ayant accepté le poste
de Premier ministre. Les obligations d'entreprises ont également enregistré de bonnes performances. Enfin,
sur le marché des changes, le dollar s'est légèrement apprécié, la livre sterling figure en tête des devises des
devises du G10, alors que le CHF et le JPY terminent en queue de peloton. En février, le fonds a réalisé une
performance négative mais supérieure à son indice. Certes, la performance absolue a souffert de ce
mouvement de hausse de taux, mais la performance relative a bénéficié de la sous-pondération en sensibilité
du portefeuille par rapport à l'indice. La contribution de notre surpondération sur le crédit a été neutre, l'impact
positif de notre exposition sur les obligations d'entreprises compensant l'impact négatif de nos positions sur la
dette émergente. Enfin, la contribution de notre allocation sur les devises a été globalement neutre.

Mars 2021
La perception des investisseurs sur la santé de l'économie américaine a fortement évolué au cours du mois
suite à l'officialisation du plan de relance historique par Joe Biden pour un montant de 1.9 trillion de dollars. Si
les estimations de croissance ont graduellement été revues à la hausse ces dernières semaines, l'attention
porte à présent sur la pression inflationniste qui pourrait survenir à court terme avec la levée des restrictions
sanitaires. La Réserve Fédérale américaine a confirmé lors de son dernier comité une anticipation du taux
d'inflation autour de 2% pour les 3 prochaines années tout en reconnaissant la possibilité de voir le rendement
des bons du trésor graduellement augmenter. Le marché de l'emploi est resté bien orienté, avec des chiffres
supérieurs aux attentes et 379,000 nouvelles embauches annoncées au mois de février. Le rendement des
bons du trésor américain à 10 ans a bondi à 1.74% retrouvant les niveaux pré-Covid. Ce sentiment d'optimisme
était moins fort de l'autre cote de l'Atlantique, avec un virus qui continuait de se développer en Europe
continentale et un taux de vaccination qui restait relativement faible. L'arrêt temporaire de l'administration du
vaccin développé par Astra Zeneca, ainsi que les mesures de reconfinement annoncées dans certains pays,
assombrissaient les perspectives économiques et l'espoir d'une réouverture rapide de l'économie européenne.
Ailleurs dans le monde, la China annonçait un taux de croissance de ses exportations de 60% par rapport à
Mars 2020 tandis que la Banque d'Angleterre maintenait ses taux directeurs inchangés a 0.25%. Toujours au
Royaume-Uni, le programme de vaccination ambitieux continuait d'évoluer positivement, permettant une
réouverture graduelle et par étapes du secteur des services avec un retour à la normale prévue pour mi-juin.
Après une forte envolée des cours en début de mois, suite à l'annonce d'une baisse des stocks de brut aux
Etats Unis, le pétrole finissait le mois en territoire négatif à -1.55%. Lors de la réunion de mars, l'Organisation
des pays exportateurs de Pétrole annonçait dans un premier temps une réduction de leur offre avant que
l'Arabie Saoudite décide de revenir sur cette décision en maintenant le niveau de production actuel. Les
rendements obligataires des pays développés terminaient le mois en ordre dispersé. Aux Etats-Unis, les taux
à 10 ans progressaient de 0.34% à 1.74% tandis qu'inversement le Bund allemand baissait de 0.03% à
-0.29%. La baisse des rendements était plus prononcée dans les pays de la zone périphérique, en Europe et
notamment en Grèce où les taux à 10 ans baissaient de 0.24%. Le marché du crédit évoluait globalement en
territoire négatif, à l'exception du marché Européen et du segment à haut rendement. A l'instar des pays
développés, la dette des pays émergents affichait également des performances négatives. Sur le marché des
changes, le dollar s'est fortement apprécié contre la plupart des devises a l'exception de la couronne
norvégienne ou du Dollar canadien. Le fonds a fortement surperformé son indice de référence en mars tout
en générant une performance absolue positive. Toutes nos stratégies ont contribué positivement. Sur les taux,
notre sous-pondération en sensibilité, notamment sur les taux américains a été le principal contributeur. Notre
exposition à l'inflation ainsi que notre surpondération sur les pays de la zone périphérique Européenne était
également positive. Si la contribution de nos stratégies de crédit était globalement neutre, notre allocation en
devises a eu un impact positif, notamment grâce à nos stratégies de valeurs relatives telles que notre position
acheteuse sur la couronne norvégienne et vendeuse sur le Franc Suisse ou acheteuse sur le Dollar Australien
et vendeuse sur le Dollar Néozélandais.

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Rapport Annuel au 30/06/2021
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