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Pêches et Océans Canada Groupe national consultatif sur les contaminants Appel de propositions de 2016 Lignes directrices Juillet 2016
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC TABLE DES MATIÈRES 1 Introduction ............................................................................................................... 1 2 Lignes directrices....................................................................................................... 1 2.1 Demandeurs admissibles .................................................................................. 1 2.2 Horizon de financement ................................................................................... 2 2.3 Dépenses admissibles ....................................................................................... 2 2.4 Calendrier ......................................................................................................... 3 2.5 Priorités de recherche ....................................................................................... 4 2.5.1 Agents thérapeutiques prescrits en aquaculture .......................................... 4 2.5.2 Pesticides ..................................................................................................... 7 2.5.3 Contaminants liés au pétrole et au gaz ........................................................ 8 2.5.4 Contaminants et enjeux suscitant de nouvelles préoccupations ................ 10 2.6 Responsabilités des demandeurs .................................................................... 11 2.6.1 Examen des aspects éthiques, délivrance de permis et santé et sécurité ... 11 2.6.2 Gestion des données .................................................................................. 12 2.6.3 Assurance et contrôle de la qualité ............................................................ 12 2.6.4 Permis ........................................................................................................ 12 2.7 Propriété intellectuelle ................................................................................... 12 2.8 Publications et communications..................................................................... 13 3 Évaluation des propositions ..................................................................................... 13 3.1 Présélection .................................................................................................... 13 3.2 Examen technique et scientifique .................................................................. 14 3.3 Examen final et approbation .......................................................................... 14 3.4 Ententes de contribution................................................................................. 14 4 Exigences en matière de rapports ............................................................................ 14 5 Atelier sur les résultats ............................................................................................ 14 6 Présentation des propositions et coordonnées de la personne-ressource................. 15 Annexes................................................................................................................................ I Annexe A Critères d’évaluation des propositions de recherche ......................................... II Annexe B Directives liées au modèle de propositions de recherche ................................ IV -i-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC 1 Introduction Pêches et Océans Canada (MPO) a recours à des preuves scientifiques pour faciliter la gestion efficace des pêches canadiennes et pour assurer la durabilité des écosystèmes aquatiques, tout en favorisant la prospérité économique grâce à l’exploitation des ressources. Le Groupe national consultatif sur les contaminants (GNCC) a été mis sur pied en 2013 afin de fournir des données et des avis scientifiques au MPO et à d’autres ministères du gouvernement fédéral sur les questions prioritaires qui se rapportent aux effets biologiques que les contaminants ont sur les organismes aquatiques. Les thèmes prioritaires du GNCC sont actuellement les suivants : • Agents thérapeutiques prescrits en aquaculture ; • Pesticides ; • Contaminants liés au pétrole et au gaz ; • Contaminants et enjeux suscitant de nouvelles préoccupations. L’une des fonctions du Groupe consiste à financer la recherche sur les questions prioritaires concernant les contaminants. Des renseignements sur le GNCC et sur les projets de recherche financés dans le cadre des précédents appels de propositions se trouvent à l’adresse suivante : http://www.dfo-mpo.gc.ca/science/environmental-environnement/NCAG/index-fra.asp. L’appel de propositions de 2016 vise à soutenir les projets de recherche sur une période de trois ans. Les résultats de ces projets seront utilisés, à terme, pour aider le Ministère à prendre des décisions fondées sur des données probantes. 2 Lignes directrices Le présent document décrit les priorités de recherche actuelles du MPO en ce qui concerne les effets biologiques des contaminants, et présente des renseignements sur la soumission et l’évaluation des propositions. Les projets pour lesquels un financement aura été autorisé feront l’objet d’une entente de contribution qui précisera les dispositions requises pour se conformer aux politiques du gouvernement du Canada et satisfaire aux conditions du présent appel de propositions. Veuillez noter que certaines exigences ont été modifiées depuis le précédent appel de propositions du GNCC. 2.1 Demandeurs admissibles Les chercheurs des établissements d’enseignement postsecondaire reconnus au Canada ainsi que ceux des organisations de recherche canadiennes non gouvernementales et sans but lucratif sont admissibles. -1-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC 2.2 Horizon de financement Les propositions seront prises en considération pour les projets d’une durée de un, deux ou trois ans qui seront réalisés entre le 1er avril 2017 et le 31 mars 2020. La contribution annuelle maximale du MPO par proposition est de 75 000 $ pour les projets de 2 à 3 ans et de 100 000 $ pour ceux d’un an. L’aide financière maximale accordée par le MPO pour un projet ne dépassera pas 75 % des coûts totaux d’un projet, pour autant que le bénéficiaire fournisse des ressources équivalentes à au moins 25 % des coûts totaux du projet (notamment un soutien en nature et d’autres fonds publics, à savoir fédéraux, provinciaux, territoriaux et municipaux). 2.3 Dépenses admissibles Les contributions versées aux bénéficiaires admissibles dans le cadre de ce programme peuvent être utilisées pour compenser les coûts raisonnables des projets sur lesquels portent les ententes de contribution, soit : a. Les salaires des étudiants, les traitements, les allocations, les honoraires et les autres coûts de main-d’œuvre. Note : Les coûts salariaux non supplémentaires engagés par les demandeurs pour le temps alloué par leurs employés dans le cadre de la réalisation des projets (p. ex. salaire du chercheur principal, du technicien, du gestionnaire de projet, etc.) sont considérés comme des contributions en nature de la part des demandeurs. b. Les honoraires et les services professionnels (p. ex. services de traduction, analyse d’échantillon effectuée par un laboratoire indépendant, etc.). c. Les coûts de location de véhicules motorisés (voitures, camions, VTT, motoneiges, moteurs hors-bord), de bateaux, de remorques à bateau et de remorques requis pour la réalisation des projets financés (« véhicules motorisés et équipement »). d. Les coûts d’achat de matériel et d’instruments de laboratoire, si justifiables, à l’exception des véhicules et de l’équipement motorisés (jusqu’à 50 000 $ par entente de contribution). e. Les coûts de location et d’entretien du matériel et des instruments de laboratoire. f. Les coûts de location de locaux (laboratoire, salles, espace de travail, installations, etc.). Note : Les coûts des projets ne doivent pas comprendre des montants pour l’amortissement ni des coûts supplémentaires liés à l’équipement, aux installations et aux plateformes du demandeur, comme les laboratoires ou les navires utilisés pour le projet. g. Les frais de déplacement et les coûts connexes. h. Les coûts d’inscription pour la participation à des ateliers, des congrès, des -2-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC réunions et des symposiums. i. Les coûts de publication (y compris les coûts associés aux journaux en libre accès). j. Les coûts associés à la gestion des données. k. Les coûts des matériaux et des fournitures. l. Les droits d’accès à des équipements et des navires. m. Les frais administratifs généraux jusqu’à concurrence de 15 % de tous les coûts admissibles du projet. Note : Le montant maximal que le MPO remboursera pour les frais administratifs généraux ne peut dépasser 15 % du montant que le MPO peut rembourser pour toutes les autres dépenses admissibles. Par exemple, si un projet coûte 500 000 $ et que le MPO fournit pour 80 000 $ des dépenses admissibles (avant les frais administratifs généraux), le montant maximal que le MPO remboursera pour les frais administratifs généraux sera de 12 000 $ (15 % de 80 000 $). Par conséquent, le MPO pourrait contribuer jusqu’à 92 000 $ à ce projet. Toutes les dépenses admissibles, y compris les frais de déplacement, doivent respecter les limites et les restrictions imposées dans les politiques, les directives et les lignes directrices du gouvernement du Canada. 2.4 Calendrier Les propositions de financement seront acceptées jusqu’au 30 septembre 2016 (23 h 59, heure avancée du Pacifique). Le calendrier prévu pour cet appel de propositions est le suivant : JALON/TÂCHE DATE : Date limite pour soumettre les propositions 30 septembre 2016 Période d’examen des propositions Octobre et novembre 2016 Réunion du Comité d’examen des propositions afin de Décembre 2016 formuler les recommandations finales de financement Envoi d’un avis écrit aux demandeurs sur l’état de leur Janvier 2017 proposition Préparation et signature des ententes de contribution Janvier à mars 2017 Lancement des projets de recherche 1er avril 2017 -3-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC 2.5 Priorités de recherche Le MPO prendra en considération les propositions qui tiennent compte des priorités indiquées ci-dessous. Les projets de recherche doivent mettre l’accent sur l’acquisition de connaissances relatives aux effets biologiques des contaminants sur les poissons 1 ou les populations de poissons, ainsi que sur d’autres composantes de l’écosystème aquatique. Comme les résultats des recherches menées seront utilisés pour préparer des avis scientifiques, on encourage les demandeurs à examiner la pertinence écologique de leur approche expérimentale. 2.5.1 Agents thérapeutiques prescrits en aquaculture Pour les priorités de recherche suivantes en aquaculture, nous examinerons soigneusement les projets d’un an commençant en avril 2017. Les projets de deux et trois ans seront également pris en considération, en particulier ceux qui démontrent l’avantage d’une période de recherche plus longue ou quand les résultats pourraient être disponibles au cours de la première ou des deux premières années de la période de financement, ce qui contribuerait à l’élaboration de conseils dans se rapportant à cette priorité. 2.5.1.1 Études sur le terrain des effets biologiques des agents thérapeutiques d’usage courant contre le pou du poisson sur les espèces aquatiques non ciblées. L’une des priorités actuelles du MPO est de mener des études sur le terrain pour évaluer si les effets observés dans le cadre d’études en laboratoire sur les stades biologiques du homard ou d’autres espèces aquatiques ayant des sensibilités connues sont également observés en milieu naturel après l’application de médicaments contre le pou du poisson (SLICE® et Ivermectin) et de pesticides (Salmosan® et Paramove®50) selon les instructions figurant sur l’étiquette. Pour les médicaments utilisés en aquaculture (SLICE® et Ivermectin), les priorités sont les espèces benthiques et les invertébrés, en particulier les crustacés, y compris les polychètes ou d’autres espèces de l’endofaune ou de l’épifaune potentiellement sensibles. En ce qui concerne les pesticides (Salmosan® et Paramove®50), les données portent à croire que le principal lieu d’exposition est la colonne d’eau et que, par conséquent, les espèces prioritaires comprennent les espèces zooplanctontoniques (entraînées dans le panache), avec une priorité sur les larves de homard. Veuillez tenir compte du fait que l’exposition à des concentrations de Salmosan® ou de Paramove® 50 serait de courte durée lorsque les espèces non mobiles sont transportées dans le panache ou lorsque l’impulsion du panache peut toucher les espèces benthiques dans les sites en eaux peu profondes. 1 Au sens défini par la Loi sur les pêches, le terme « poisson » englobe a) les poissons proprement dits et leurs parties, et b) par assimilation : (i) les mollusques, les crustacés et les animaux marins ainsi que leurs parties, (ii) selon le cas, les œufs, le sperme, la laitance, le frai, les larves, le naissain et les petits des animaux mentionnés à l’alinéa a) et au sous-alinéa (i). -4-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC Deux scénarios sont actuellement d’intérêt : • Les effets sur les espèces non ciblées qui pourraient découler d’un seul traitement d’agents thérapeutiques sur un site d’élevage et de façon cumulative, au cours d’une saison, où de multiples traitements ont lieu. • Les effets cumulatifs sur les espèces non ciblées qui pourraient découler de l’utilisation d’agents thérapeutiques lorsque plusieurs fermes aquacoles sont situées à proximité les unes des autres et où les traitements ont lieu aux mêmes moments au cours d’une saison. Autres facteurs à considérer : • Caractériser les effets létaux et sublétaux ; • Caractériser les conditions d’exposition pour définir la zone d’influence après rejet, dans l’espace et dans le temps par rapport à la bordure des cages (y compris les gradients de concentration dans les sédiments à une certaine distance de la cage) ; • La présence et l’importance d’autres agents de stress qu’ils soient chimiques, environnementaux ou biologiques (ou d’une combinaison de ceux-ci) ; • Comment les conditions du site d’étude (caractéristiques physiques, biologiques et chimiques) influencent-elles l’exposition et l’effet ; la façon dont le site se compare à d’autres sites et la façon dont les résultats pourraient ensuite être extrapolés à d’autres sites présentant des conditions semblables (ou différentes) ; • Les méthodes d’échantillonnage, de surveillance et d’analyse qui permettent le mieux de quantifier les concentrations d’agents thérapeutiques et de décrire l’exposition dans les matrices pertinentes ; • Calendrier — la collecte de données avant et après le traitement au moyen d’agents thérapeutiques en tant que tels nécessiterait la participation de l’industrie ; • Les combinaisons de médicaments et de pesticides au cours d’une saison dans le cadre d’une stratégie de gestion intégrée du pou du poisson ; • Les effets sur les individus ainsi que des changements dans l’abondance et la composition de la communauté zooplanctonique ; 2.5.1.2 Études en laboratoire sur les concentrations et les temps d’exposition auxquels l’utilisation actuelle des pesticides contre le pou du poisson a des effets sur le zooplancton. Une des priorités de recherche du MPO consiste à déterminer les concentrations et les temps d’exposition auxquels les agents thérapeutiques actuellement utilisés contre le pou du poisson (Salmosan® et Paramove®50) ont des effets létaux ou sublétaux imprévus sur le zooplancton, en mettant l’accent sur les larves de crustacé, les larves de hareng ou les copépodes. La modélisation de la dispersion existante du panache de l’effluent à partir d’un site d’aquaculture laisse entendre que cela peut prendre de 1 à 3 heures pour que le traitement prescrit pour l’aquaculture se dilue respectivement d’un à deux ordres de grandeur (Page et Burridge, 2014). La période d’exposition du plancton entraîné dans le panache de l’effluent pourrait donc s’étendre sur plusieurs heures pendant que l’agent thérapeutique se disperse et se dilue pour ne devenir qu’une fraction de la concentration initiale de traitement. -5-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC En s’appuyant sur la base de connaissances actuelle, les points suivants doivent être pris en considération : • La pertinence écologique — c.-à-d. la période d’exposition et l’éventail des concentrations d’exposition (à la température et la salinité appropriées, entre autres) ; l’utilisation des formulations commerciales plutôt que des ingrédients actifs) ; • Les effets létaux et sublétaux (concentration sans effet observé [CSEO], concentration minimale avec effets observés [CMEO], concentration létale 10 [CL10] et concentration létale 50 [CL50]) ; • Les périodes d’observation après exposition visant à déterminer le rétablissement retardé ou, à l’inverse, les effets nocifs retardés, en particulier chez les larves où les stades subséquents de développement peuvent être touchés ; • Mesurer les concentrations d’exposition possibles, plutôt que de s’appuyer sur les concentrations nominales ; • Le moment des migrations verticales et la pertinence pour l’évaluation de l’exposition et des effets. 2.5.1.3 Études de laboratoire sur les concentrations et les temps d’exposition auxquels l’utilisation actuelle des agents thérapeutiques contre le pou du poisson a des effets sur les espèces benthiques. Une des priorités de recherche du MPO consiste à déterminer les concentrations et les temps d’exposition auxquels les agents thérapeutiques actuellement utilisés contre le pou du poisson (SLICE®, Ivermectin, Salmosan® et Paramove® 50) ont des effets létaux ou sublétaux imprévus sur les espèces benthiques, en se concentrant sur les crustacés, les polychètes ou d’autres espèces potentiellement sensibles de l’endofaune et de l’épifaune. En s’appuyant sur les connaissances actuelles, les points suivants doivent être pris en considération : • Les méthodes d’évaluation de la durée de l’exposition pertinentes sur le plan environnemental et les estimations de la concentration ; l’utilisation des formulations commerciales plutôt que des ingrédients actifs ; les conditions d’essai appropriées, p. ex. température ; • Les effets létaux et sublétaux, y compris les données sur la CSEO, la CMEO, la CL10 et la CL50 ; • Mesurer les concentrations d’exposition réelles, plutôt que de s’appuyer sur les concentrations nominales ; • Pour les médicaments (SLICE® ou Ivermectin) ; o Les expositions seraient de nature chronique, fondées sur de longues demi- vies dans les sédiments (Benskin et coll. 2014) ; o Les voies d’absorption pertinentes compte tenu de la recherche en ce qui concerne les sédiments par rapport au régime alimentaire par rapport aux granulés non consommés, ce qui indique qu’une aversion pour la consommation de granulés additionnés de médicaments a été observée dans certaines études pour la crevette tachetée et le homard ; o La transformation et les sous-produits dans les organismes et les sédiments ; -6-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC • Pour les pesticides (Salmosan® et Paramove®50) o L’exposition des espèces benthiques à des doses ponctuelles répétées — la période d’exposition et les concentrations de la série d’expositions reflètent les taux de dilution connus et le comportement du panache. Références pertinentes pour l’aquaculture : Burridge, L.E. et Van Geest J.L. 2014. Examen des risques environnementaux potentiels liés à l’utilisation de pesticides pour traiter le saumon de l’Atlantique contre les infestations de pou du poisson au Canada. Secr. can. consult. sci. du MPO. Doc. de rech. 2014/002. vi + 36 p. DFO, 2013. Exposition potentielle et effets biologiques connexes issus des traitements des parasites et des agents pathogènes en aquaculture : pesticides contre le pou du poisson (partie II). Secr. can. consult. sci. du MPO. Rapp. consult. scientifique 2013/049. Page, F.H., et Burridge, L. 2014. Estimations des effets sur des organismes non ciblés des agents thérapeutiques chimiques contre le pou du poisson en provenance de déversements des bains thérapeutiques de parcs en filets munis de bâches et de bateaux viviers : document de travail Secr. can. consult. sci. du MPO. Doc. de rech. 2014/103. v + 36 p. Lyons, M. C., Wong, D. K. H. et Page, F. H. 2014. Degradation of hydrogen peroxide in seawater using the anti-sea louse formulation Interox® Paramove™50 (Dégradation du péroxyde d’hydrogène dans l’eau de mer à partir de la formulation contre le pou du poisson d’Interox® ParamoveMC50) (en anglais seulement) Rapp. tech. can. des sciences halieutiques et aquat. 3080 : v + 19 p. Benskin, J. P., Ikonomou, M. G., Surridge, B. D., Dubetz, C. et Klaassen, E. (2014), Biodegradation potential of aquaculture chemotherapeutants in marine sediments. (Potentiel de biodégradation des agents chimiothérapeutiques de l’aquaculture dans les sédiments marins) (en anglais seulement) Recherche en aquaculture, 47 : 482-497. doi : 10.1111/are.12509 Page, F.H., et Burridge, L. 2014. Estimations des effets sur des organismes non ciblés des agents thérapeutiques chimiques contre le pou du poisson en provenance de déversements des bains thérapeutiques de parcs en filets munis de bâches et de bateaux viviers : document de travail Secr. can. consult. sci. du MPO. Doc. de rech. 2014/103. v + 36 p. Van Geest J.L., Burridge, L.E., Fife FJ, Kidd KA. La réaction à l’alimentation des copépodes marins comme mesure de toxicité aiguë de quatre pesticides contre le pou du poisson. Rech. environnement marin 2014 Oct;101:145-52 2.5.2 Pesticides 2.5.2.1 Application directe de pesticides dans l’eau : évaluation de l’exposition et des effets des options de lutte chimique contre les espèces aquatiques envahissantes. Il existe un besoin grandissant pour des options de lutte chimique contre les espèces aquatiques envahissantes dans les plans d’eau canadiens. L’application directe de pesticides dans l’eau afin de lutter contre les espèces nuisibles est un scénario d’exposition aquatique unique en regard de l’utilisation classique des pesticides dans les systèmes agricoles traditionnels. L’une des priorités de recherche du MPO est la caractérisation de l’exposition aux pesticides et de leurs effets lorsqu’ils sont appliqués directement dans les plans d’eau ou à proximité en vertu d’une « homologation d’urgence » de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada, plus précisément leur comportement ainsi que leur devenir dans l’eau, les sédiments et le biote, en tenant compte du potentiel de dispersion, -7-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC de dilution et de déplacement en aval au fil du temps dans les milieux récepteurs dynamiques, de même que leur toxicité pour le biote non ciblé. 2.5.2.2 Pesticides d’usage courant détectés dans les régions éloignées — effets nocifs sur le biote aquatique Certains pesticides d’usage courant peuvent être transportés vers les régions éloignées de l’Arctique et ont même été détectés dans des tissus du biote aquatique. Bien que la surveillance des concentrations de pesticides et de leurs tendances dans le biote fournisse des renseignements sur la persistance et la bioaccumulation attribuables au transport à grande distance, l’évaluation de leur potentiel toxique demeure une priorité pour le MPO, à savoir si les concentrations de pesticides détectées dans le biote aquatique de l’Arctique peuvent être directement liées ou non à des effets nocifs (létaux ou sublétaux). L’évaluation de la sensibilité des espèces aquatiques de l’Arctique aux pesticides utilisés dans les essais de toxicité standard en laboratoire est également une priorité pour le MPO (voir la priorité 2.5.4.2). 2.5.2.3 Pesticides dans le milieu marin — exposition et effets sur le biote aquatique non ciblé Les systèmes agricoles dans les régions côtières peuvent être source directe de pesticides dans le milieu marin par l’entremise de la dérive et du ruissellement. L’approfondissement de la compréhension de la façon dont les pratiques agricoles et les pesticides utilisés dans ces systèmes interagissent avec les habitats marins ainsi que de leurs effets sur les organismes marins est une priorité pour le MPO, notamment l’évaluation de l’exposition du biote aquatique non ciblé et des effets sur celui-ci en tenant compte des caractéristiques particulières du milieu marin qui ont une influence sur l’exposition (p. ex. le renouvellement de l’eau par les marées). 2.5.2.4 Pyréthrinoïdes et leurs interactions avec les sédiments — biodisponibilité et toxicité des pesticides dans les sédiments L’évaluation de la biodisponibilité et de la toxicité des pyréthrinoïdes dans les sédiments (ou d’autres pesticides qui se déplacent dans les sédiments) constitue une priorité pour le MPO. 2.5.3 Contaminants liés au pétrole et au gaz 2.5.3.1 Études toxicologiques sur les produits issus des sables bitumineux. L’une des priorités actuelles du MPO est de réaliser des études sur les effets des produits issus des sables bitumineux, comme le bitume naturel, le bitume dilué, le pétrole brut synthétique et le bitume mélangé au pétrole brut synthétique, sur : a) les espèces estuariennes, b) les algues, le phytoplancton et la production primaire, c) les invertébrés sédentaires, d) les plantes vasculaires intertidales, e) les organismes servant d’habitat, comme les éponges, les coraux, les algues sous-marines, etc. et f) les poissons et les mammifères marins. -8-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC Les priorités particulières comprennent les suivantes : • Caractériser les métabolites des produits altérés découlant des sables bitumineux et comprendre quelle est leur toxicité pour les poissons ; • Comprendre la façon dont la taille des gouttelettes d’hydrocarbures contribue à l’exposition des poissons et à leur toxicité pour ces derniers ; et • Comprendre les effets biologiques du condensat sur les organismes aquatiques. 2.5.3.2 Effets biologiques des déversements de produits pétroliers dans les milieux d’eau douce, ainsi que dans l’Arctique canadien, les milieux froids et selon diverses conditions de glace. Les produits pétroliers et gaziers qui sont expédiés un peu partout au pays peuvent avoir une incidence sur les écosystèmes d’eau douce en cas de déversement. De plus, étant donné la quantité croissante de produits pétroliers transportés dans le nord du Canada, les renseignements sur les effets biologiques des produits pétroliers et gaziers dans ces milieux contribueraient à la formulation de conseils à l’intention du gouvernement du Canada. Les priorités du MPO comprennent les suivantes : • Comprendre les effets des produits déversés (y compris du bitume) sur les espèces et les écosystèmes d’eau douce qui pourraient être touchés par les déversements de produits pétroliers provenant de différentes voies de transport (oléoducs, chemins de fer, routes, etc.) ; • Comprendre les effets sur les tacons et les saumoneaux de l’Atlantique en cas de déversement de bitume dilué près d’un cours d’eau abritant du saumon ; et • Réaliser des études sur les effets biologiques des déversements dans l’Arctique (ou sur les espèces de l’Arctique), mais aussi dans les régions où il y a une couverture de glace et où des hydrocarbures y sont transportés. 2.5.3.3 Agents de dispersion du pétrole et pétrole dispersé chimiquement (milieu marin). L’utilisation d’agents de dispersion est une mesure d’intervention de rechange après un déversement de pétrole en milieu marin. Lorsqu’on se sert d’agents de dispersion après un déversement de pétrole, ils contribuent à dégrader le pétrole en gouttelettes, ce qui peut modifier sa biodisponibilité. L’évaluation des effets biologiques des agents de dispersion en tant que tels sur les organismes aquatiques demeure une priorité pour le MPO, tout comme l’évaluation des effets biologiques du pétrole dispersé chimiquement dans l’eau ou selon différentes conditions de glace. -9-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC 2.5.4 Contaminants et enjeux suscitant de nouvelles préoccupations 2.5.4.1 Chevalier cuivré (espèce en péril) — effets des contaminants Cette espèce inscrite en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) a une petite population et une distribution limitée dans le bassin du fleuve Saint-Laurent. Les activités anthropiques, notamment le rejet de contaminants dans les écosystèmes aquatiques, peuvent nuire beaucoup au rétablissement de cette population. L’une des menaces potentielles est la réduction de la capacité de reproduction en raison d’une contamination de l’eau par des perturbateurs endocriniens. L’identification des principaux contaminants préoccupants et de la séquence des effets est une priorité pour le MPO. 2.5.4.2 Effets biologiques des contaminants sur les espèces aquatiques — évaluation de la vulnérabilité du biote aquatique, y compris des espèces de l’Arctique Les espèces aquatiques de l’Arctique sont exposées à des contaminants en raison de leur transport à grande distance et des sources ponctuelles locales. Il est nécessaire d’effectuer des études pour appuyer les évaluations des risques écotoxicologiques pour les sites nordiques, notamment par l’établissement de valeurs toxicologiques de référence (VTR) pour les contaminants. Les évaluations de la toxicité (dont les essais de toxicité normalisés) sont habituellement réalisées sur des espèces vivant en climat tempéré, lesquelles ne sont pas nécessairement représentatives des espèces du Nord canadien. L’une des priorités du MPO est de comprendre comment les vulnérabilités aux contaminants diffèrent entre les espèces arctiques et celles vivant en climat tempéré, et ce, tant dans les milieux marins que dans les milieux d’eau douce. 2.5.4.3 Béluga (Population du fleuve Saint-Laurent) - espèce en péril et effets des contaminants La population de bélugas de l’estuaire du Saint-Laurent est inscrite sur la liste de la LEP. La compréhension des effets des contaminants sur les bélugas, sur leurs principales proies (comme voie de contamination) et sur les espèces sentinelles constitue une priorité pour le MPO. Ces connaissances seront utiles pour comprendre si les contaminants sont liés à la mortalité natale et postnatale au sein de cette population, ainsi qu’aux anomalies congénitales, lesquelles peuvent, à terme, contribuer au déclin de l’espèce. 2.5.4.4 Microplastiques — effets sur le biote aquatique Les microplastiques sont trouvés dans divers milieux marins et d’eau douce, augmentant les préoccupations quant à leur absorption par le biote et leurs effets potentiels sur celui-ci. L’évaluation des effets des microplastiques sur le biote aquatique dans les eaux marines et douces canadiennes, notamment les écosystèmes de l’Arctique, est une priorité pour le MPO, en particulier l’absorption des microplastiques dans le biote, le transfert trophique, les effets physiques et la toxicité des contaminants connexes. -10-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC 2.5.4.5 Effets biologiques des contaminants sur le saumon de l’Atlantique – exposition en début de vie, répercussions sur les adultes et les montaisons Les contaminants font partie des divers facteurs anthropiques qui peuvent avoir une incidence sur le développement des saumoneaux et leur survie dans le milieu marin. L’exposition à des contaminants au cours des premiers stades biologiques dans les milieux d’eau douce et les milieux côtiers peut avoir une incidence sur le développement physiologique et la régulation endocrinienne des salmonidés (c.-à-d. axes thyroïdien et reproductif), ce qui peut, à terme, avoir des répercussions sur la survie des adultes et les taux de montaison. L’évaluation des effets, chez les adultes, d’une exposition lors des premiers stades de leur vie est une priorité pour le MPO. 2.5.4.6 Produits chimiques ignifuges Les produits chimiques ignifuges sont utilisés dans les textiles, les composants électroniques, les matériaux de construction et divers autres produits et applications. Or, ils peuvent être libérés de ces derniers et pénétrer dans l’environnement aquatique, où ils peuvent persister, se bioaccumuler et avoir des effets toxiques sur le biote. Bien que la fabrication de certains produits ignifuges ait graduellement cessé, ils peuvent demeurer dans l’environnement et se transformer en d’autres formes toxiques. La compréhension des effets potentiels des produits utilisés dans le passé et des produits d’usage courant, ainsi que ceux des produits de remplacement proposés, est une priorité pour le MPO. 2.5.4.7 Perfluorooctanesulfonate (PFOS) Le PFOS est un produit chimique synthétique qui a été utilisé pendant longtemps comme surfactant ou répulsif dans divers produits et applications. Il est parfois détecté sur des sites associés aux activités de transport et de défense. Étant donné que le PFOS est détecté dans le biote aquatique et terrestre du Haut-Arctique et qu’il peut avoir des effets toxiques, l’évaluation de sa bioaccumulation et de sa bioamplification ainsi que des risques toxicologiques qu’il présente pour les niveaux trophiques supérieurs dans le milieu aquatique est une priorité pour le MPO. 2.6 Responsabilités des demandeurs Tous les projets financés par le MPO doivent être conformes aux lignes directrices énoncées dans le présent document. 2.6.1 Examen des aspects éthiques, délivrance de permis et santé et sécurité La santé et la sécurité de tous les chercheurs sont d’une importance primordiale. Les chercheurs principaux doivent être au courant de leur obligation de veiller à la santé et la sécurité de leurs équipes, particulièrement lorsqu’elles mènent des activités de recherche dans des endroits éloignés ou en mer. -11-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC Les chercheurs qui bénéficient d’un financement du MPO doivent prendre en considération les aspects du travail liés à la santé, à la sécurité, aux assurances, à la formation, à la délivrance de permis et tout autre aspect, communiquer cette information aux membres concernés de l’équipe de projet et intégrer ces mesures aux plans de projet. On s’attend à ce que les chercheurs ayant obtenu du financement du MPO suivent les protocoles appropriés à leur établissement de recherche d’attache pour ce qui est des soins et de l’utilisation des animaux, conformément aux lignes directrices du Conseil canadien de protection des animaux. 2.6.2 Gestion des données Les chercheurs doivent suivre des pratiques appropriées de gestion des données et mettre leurs résultats à la disposition du public dans l’année suivant l’achèvement du projet. Les propositions doivent comporter des explications sur les méthodes pour y parvenir. Dans la mesure du possible, les coordonnées du système de positionnement global (GPS) devraient être notées lorsque des échantillons sont prélevés. 2.6.3 Assurance et contrôle de la qualité Au nom des bons principes scientifiques, il est essentiel d’intégrer un processus d’assurance de qualité efficace et des mesures de contrôle de qualité au programme de conception de recherche afin de démontrer que les données collectées sont exactes et précises. Les demandeurs retenus doivent suivre des procédures d’assurance et de contrôle de la qualité (AQ/CQ) appropriées et défendables sur le plan scientifique. Les procédures d’AQ/CQ doivent être intégrées aux plans de travail et à la méthodologie. 2.6.4 Permis Les demandeurs retenus sont responsables d’obtenir tous les permis provinciaux et fédéraux requis pour effectuer les travaux proposés. Parmi les permis pouvant être exigés, mentionnons notamment : les permis de pêche ou permis de prélèvement à des fins scientifiques, les permis exigés en vertu de la Loi sur les espèces en péril, les protocoles relatifs aux soins et à l’utilisation des animaux. 2.7 Propriété intellectuelle Le MPO ne fera pas valoir les droits de propriété intellectuelle de la Couronne relativement à la propriété intellectuelle découlant des ententes de contribution ; les bénéficiaires admissibles devront toutefois rendre les résultats des activités financées accessibles au public dans l’année suivant l’achèvement du projet. Le MPO se réserve le droit d’utiliser à des fins internes les données et les résultats provenant des activités financées, notamment les données et les résultats qui pourraient être soumis aux droits de propriété intellectuelle découlant des ententes de contribution. -12-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC 2.8 Publications et communications Il est attendu que les chercheurs publient leurs résultats dans des revues à comité de lecture en libre accès (c.-à-d. accessibles au public) dans l’année suivant l’achèvement du projet. Les chercheurs principaux et tous les membres de l’équipe doivent mentionner le financement obtenu du Groupe national consultatif sur les contaminants (GNCC) du MPO dans toutes les publications, présentations et communications papier et électroniques liées aux travaux exécutés avec le soutien du MPO, ou qui en découlent. Ils doivent également fournir à l’avance au GNCC une copie de tous les documents préparés aux fins de communication. L’appel de propositions tiendra compte des obligations pertinentes concernant les langues officielles stipulées dans la Loi sur les langues officielles, des règlements connexes et des politiques du gouvernement fédéral en la matière. Le MPO veillera à ce que les activités, les publicités et les annonces concernant le programme soient faites dans les deux langues officielles. Au besoin, les ententes de contribution signées par les bénéficiaires comporteront une clause énonçant les exigences relatives à la Loi sur les langues officielles et précisant que les bénéficiaires acceptent de communiquer et de faire des annonces publiques concernant leurs projets dans les deux langues officielles. Les ententes de contribution garantiront que les exigences de la Partie VII de la Loi sur les langues officielles sont respectées. 3 Évaluation des propositions 3.1 Présélection Pour qu’elles soient évaluées en vue d’un financement, les propositions doivent respecter les critères suivants : Les priorités de recherche énoncées dans le présent document doivent être abordées directement, en partie ou en totalité, et une grande importance doit être accordée aux effets biologiques des contaminants (section 2.5) Le demandeur fait partie d’un établissement d’enseignement postsecondaire canadien reconnu ou d’un organisme canadien non gouvernemental de recherche sans but lucratif (section 2.1) Les projets s’échelonnent entre le 1er avril 2017 et le 31 mars 2020 ; la proposition suit l’exercice financier, qui commence le 1er avril de l’année en cours et se termine le 31 mars de l’année suivante (section 2.2). La proposition est reçue avant la date de clôture de la soumission, et le formulaire de demande est rempli conformément aux directives particulières indiquées (sections 2.3 et 2.4, et annexe B). La proposition comporte un plan de divulgation des résultats au public dans l’année suivant l’achèvement du projet. Les propositions qui ne respectent pas ces critères ne seront pas prises en compte et pourraient ne pas être révisées ni présentées de nouveau. Le chercheur principal sera informé -13-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC de la décision, ainsi que des raisons pour lesquelles la proposition n’a pas été retenue pour les prochaines étapes du processus d’évaluation. Le Comité d’examen technique pourrait exiger des renseignements supplémentaires, des précisions ou des rajustements budgétaires pour les propositions qui respectent les critères de présélection et qui sont entièrement évaluées. 3.2 Examen technique et scientifique Toutes les propositions seront évaluées par un comité d’examen technique, à l’aide de critères d’évaluation prédéfinis énoncés à l’annexe A. 3.3 Examen final et approbation Les évaluations et décisions finales tiendront compte des examens techniques et scientifiques ainsi que des priorités du Ministère. Il convient de noter que les demandeurs qui ont déjà obtenu du financement dans le cadre des appels de propositions du GCNC doivent s’assurer que les exigences de déclaration sont respectées conformément aux ententes de contribution. L’exécution réussie des projets financés antérieurement sera prise en compte dans l’évaluation des propositions et la formulation de recommandations de financement. Les résultats seront communiqués aux demandeurs dès que les approbations définitives seront obtenues. 3.4 Ententes de contribution Les projets pour lesquels le financement aura été autorisé feront l’objet d’une entente de contribution qui comportera les dispositions requises pour se conformer aux politiques du gouvernement du Canada, y compris la Politique sur les paiements de transfert du Conseil du Trésor, et satisfaire aux modalités et conditions du présent appel de propositions. 4 Exigences en matière de rapports Des rapports d’étape (c.-à-d. de mi-année), annuels et finaux seront exigés pour tous les projets financés. Ces rapports devront faire état des activités scientifiques et des mises à jour financières pour le projet. Les documents financiers doivent être conservés pour tous les projets qui reçoivent un financement. Une fois que les ententes de contribution seront signées, le GNCC fournira des modèles pour le rapport de recherche et pour les états financiers qui devront être présentés. 5 Atelier sur les résultats Pour les projets de trois ans (ou pour les projets de un an et de deux ans se terminant le 31 mars 2020), les bénéficiaires du financement devront participer à un atelier sur les résultats et y présenter leurs conclusions. Ces ateliers auront lieu à Ottawa, au cours des mois de janvier ou février 2020 (date exacte à déterminer). Cette exigence de déclaration et les frais liés aux déplacements doivent être intégrés au plan de travail proposé et au budget -14-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC détaillé, étant donné que les frais de déplacement non prévus par l’entente ne seront pas remboursés. Les participants aux projets de un an et de deux ans seront invités à participer à l’atelier décrit ci-dessus, et le GNCC financera les frais de déplacement d’une personne par projet (ne sera pas inclus dans le budget proposé). 6 Présentation des propositions et coordonnées de la personne-ressource Les propositions doivent être soumises en format Microsoft Word et Excel, à l’aide des modèles fournis. Veuillez envoyer les propositions ou les demandes de renseignements à : NCAG-GNCC@dfo-mpo.gc.ca. -15-
MPO – Appel de propositions 2016 du GNCC ANNEXES -I-
Annexe A Critères d’évaluation des propositions de recherche Harmonisation avec les priorités (9 points) 1. Le projet fournit des renseignements qui correspondent aux priorités 7 points ciblées décrites dans l’appel de propositions de 2016. 2. La recherche proposée abordera les effets potentiels des contaminants sur les poissons, populations de poissons ou autres éléments essentiels de 2 points l’écosystème aquatique. Objectifs (8 points) 3. Les objectifs sont précis, bien ciblés et réalistes. 3 points 4. La méthodologie proposée est clairement exposée, solide, pertinente sur le plan environnemental et bien détaillée, et elle suit une séquence 5 points logique devant permettre d’atteindre les objectifs proposés dans le délai prévu. Description du projet et méthodologie (6 points) 5. La proposition doit démontrer que l’état actuel des connaissances (c.-à-d. « connues et inconnues ») sur le sujet donné a été pris en considération 2 points lors de la formulation de la justification du projet ainsi que dans sa conception globale. 6. Le ou les contaminants à étudier sont clairement définis, notamment la forme particulière à examiner. Il faudra également indiquer s’ils seront 1 point testés en tant que formulation commerciale. 7. Les analyses chimiques proposées seront effectuées par un laboratoire agréé ou un laboratoire ayant participé à des programmes reconnus d’essais interlaboratoires ou à d’autres programmes d’AQ ou de CQ, et les résultats obtenus montrent que les analyses affichent un taux de 3 points précision et d’exactitude d’une qualité acceptable. Le ou les laboratoires proposés possèdent une expérience considérable des méthodologies proposées (biologiques et chimiques). Résultats (4 points) 8. Le plan de travail et les résultats attendus sont réalistes, clairement 4 points définis et résumés par exercice financier. -II-
Budget (4 points) 9. Le budget est suffisamment détaillé, adéquat et correspond aux dépenses 4 points admissibles. Valeur de l’investissement (5 points) 10. Le projet dispose de suffisamment de ressources financières ou en nature 1 point provenant de sources autres que le MPO. 11. L’équipe de recherche a démontré qu’elle possède une expertise et de l’expérience dans le domaine de recherche proposé pour réaliser les 4 points objectifs du projet, et elle a fourni des publications pertinentes pour le prouver. Résultats, enrichissement des connaissances et diffusion des recherches (4 points) 12. Les données seront conservées et tenues à jour dans un système de gestion des données qui sera géré par un organisme, et non par une 2 points personne. 13. Les résultats seront largement diffusés pendant et après la réalisation de 2 points l’étude TOTAL 40 points Projets antérieurs financés par le GNCC Une pénalité 14. Les demandeurs qui ont déjà obtenu du financement dans le cadre des jusqu’à appels de propositions du GCNC doivent s’assurer que les exigences de 4 points déclaration sont respectées conformément aux ententes de contribution. L’exécution réussie des projets financés antérieurement sera prise en (10 % de la note finale) compte dans l’évaluation des propositions et la formulation de recommandations de financement. TOTAL FINAL 40 points -III-
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