ARIANE LOZE PARLEZ-NOUS OVER JEZELF - MANIFESTE DE L'ATELIER PRÉSENTIEL
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Cher visiteurs, Cher inconnus, L’exposition consiste en un atelier ouvert. Ouvert à tous, tous les jours. Lieu de création, l’atelier est aussi pour tous les artistes un lieu de rencontre. Le lieu de la rencontre n’existe plus aujourd’hui dans la ville. Alors aujourd’hui il s’appelle exposition. Car ce que je veux, moi, artiste, aujourd’hui, c’est rencontrer des gens. En vrai, en présentiel comme ce néologisme absurde le dit si bien. Je ne veux plus de distantiel ou d’absentiel. Je ne téléphonerai plus. Je ne zoomerai plus. Je ne ferai pas partie de la Teams, don’t googlemeet me. Je serai là dans l’espace pour vous rencontrer, partager mon travail en cours, mes questions, mes idées, mes vidéos pas encore finies, mes dessins à venir, mes premières aquarelles, tout! Nous parlerons à 1.5m de distance avec un masque, et sur réservation. Je serai là. Tous les vendredis du mois de mars. Je vous attends. Je suis heureuse à l’idée de vous rencontrer. Vous. Les autres. Vous êtes moi et je suis vous. Le nous existe ! Amitiés Ariane 3
ARIANE LOZE Parlez-nous over jezelf MANIFESTE DE L’ATELIER PRÉSENTIEL INAUGURATION 03.03.2021 EXPOSITION 04.03 > 27.03.2021 « Nous avons trouvé un endroit où nous réunir » résonne dans l’œuvre filmique d’Ariane Loze (Utopia et Inner Landscape). La figure de l’artiste peuple ce monde étrangement familier dont elle construit tous les aspects, assurant une complète autonomie en remplissant tous les rôles existants (réalisatrice, scénariste, monteuse, costumière, régisseuse son et lumière, actrice). Dans ce paysage dystopique, Ariane décomplexifie la complexité qui caractérise les traits de notre espèce humaine, sans pour autant simplifier cette dernière. Faisant d’elle- même sa propre boîte à outils, l’artiste nous emmène dans son jeu de multiplicités pour mieux mettre en lumière l’unicité qui nous lie toutes et tous. On découvre une pluralité de personnages se déclinant dans le dévoilement de leurs doutes, besoins et questionnements. En résulte un regard multidirectionnel, accordant autant d’importance à l’individu sujet face à lui-même, dans sa relation à autrui comme au monde et à la société dans laquelle il s’inscrit, il s’instruit. Regarder l’œuvre d’Ariane Loze nous amène à observer l’universalité de notre espèce en société, perçue à travers le prisme filmique de l’artiste. « Je vous comprends » nous dit-elle de sa voix profonde et rassurante (Utopia). Stéphane Roy Coordinateur Centre Tour à Plomb Curateur de l’exposition 4
Mise à jour du 26/02/2021 À l’heure d’écrire ces quelques lignes, un bouleversement majeur vient de se produire concernant l’exposition à venir d’Ariane Loze : l’artiste nous a fait part de son ras-le-bol, que nous partageons. Alors qu’approche le triste anniversaire du premier confinement ayant paralysé le pays tout entier, et ne sachant toujours pas de quelles nouvelles mesures nos lendemains seront bâtis, nous ne pouvons que constater avec une certaine léthargie l’année venant de s’écouler. Une année de distanciation, une année d’anesthésie derrière des écrans à ingurgiter les nouveaux néologismes dictant nos relations sociales et professionnelles : télétravail, mode distanciel, Zoom, Teams, Skype, Apéro en ligne, … les contacts physiques remplacés par la froideur de l’écran digital inanimé, comme seule fenêtre ouverte sur un monde vécu en streaming. Notre calendrier de l’année s’accroche à chaque nouvelle décision fédérale et dans l’attente inquiète d’éventuelles bonnes nouvelles. Cette situation inédite, appelant à la solidarité, la patience et à la compréhension, laisse émerger un goût amer se renforçant avec le temps. On en a marre. Toutes et tous. La paralysie de nombreux secteurs d’activités comme celui du milieu culturel génère une grande incompréhension. Pourtant les musées, galeries d’art et autres lieux d’exposition rouvrent enfin, devenant les rares exceptions et alternatives d’accueil en dehors des supermarchés, des magasins franchisés et des transports en commun bondés. Une lueur d’espoir dans le brouillard nocif d’un avenir incertain. Mais est-ce suffisant ? Est-ce une vie tout simplement ? L’artiste nous invite à se poser ces questions. Pour son exposition, Ariane Loze ne souhaite plus simplement montrer, mettant le spectateur passif face à un énième écran figé. Non. Présente dans l’espace d’exposition, l’artiste vous propose son Manifeste de l’atelier présentiel. Assise à sa table de travail, construisant sa scénographie, écrivant ses nouvelles scènes et filmant ses créations en cours, vous pourrez découvrir Ariane Loze dans son atelier temporaire, évolutif et présent. Ariane souhaite vous inviter, elle souhaite vous rencontrer et vous accueillir personnellement. Plus qu’une monstration, plus qu’une exposition, nous vous proposons une expérience à partager ensemble, en présentiel. 5
CONVERSATION AVEC ARIANE LOZE Votre œuvre étant majoritairement cinématographique, avec un regard de plasticienne, pourriez-vous nous évoquer la façon dont vous approchez ce médium dans vos expérimentations et vos recherches ? Lorsque j’ai commencé à étudier la mise en scène, j’étais préoccupée par le texte. Mais les images, la mise-en-scène en elle-même semblait m’échapper. J’ai commencé à lire sur le cinéma mais cela restait assez abstrait. J’ai donc fait un exercice avec un petit film : une image apparait, puis une deuxième, un assemblage se crée, on comprend que quelque chose se passe. Maintenant, on a l’habitude de lire le cinéma, c’est une grammaire que tout le monde maitrise. Dans le film L’Arrivée d’un train en gare de la Ciotat de Louis Lumière sorti en 1896, lors de la scène du train qui se dirige vers le public, ce dernier était paniqué. Aujourd’hui, le public a une lecture experte des images cinématographiques et des principes narratifs. Ce qui permet de jouer avec les codes. Pourquoi incarnez-vous tous les personnages présents dans vos films ? Au début, je jouais les autres parce qu’il n’y avait personne d’autre. Depuis c’est devenu un outil pour représenter tous les points de vue d’un problème en se dédoublant. Comment construisez-vous vos films ? Comme mentionné dans Otium, est-ce que le titre est le point de départ de l’écriture ? Comment les choisissez-vous ? Les lieux de tournage définissent-ils votre écriture ? Le titre arrive toujours à la fin, le film est très rarement créé à partir du titre. Je choisis des endroits qui m’inspirent, un lieu qui soit déjà cinématographique de préférence. Les lieux vont influencer les visionneurs par rapport à ce qu’ils leurs évoquent. Je crée mes films en improvisant pendant le tournage, où je suis seule ou bien accompagnée d’une personne qui m’assiste. Il n’y a que pour Profitability que j’ai écrit un scénario. Généralement, je fais des demandes directement à certaines institutions pour filmer dans leur lieu ou alors parfois, certaines de ces institutions me font des commandes. J’aime travailler avec des contraintes. Je perçois les commandes comme un défi. Je crée des règles de jeu pour moi-même, que je respecte ou non. L’architecture m’intéresse beaucoup, en tant que signe et symbole. En général, on projette ce que l’on connait du lieu. On peut alors faire abstraction du fait qu’il n’y ait qu’une personne qui joue tous les personnages. 6
Dans L’archipel du moi (tourné dans l’ancien garage Citroën transformé en musée Kanal-Centre Pompidou), le lieu a également influencé la construction du discours. Par exemple, les « pièces détachées de voiture » résonnent dans les « pièces d’un musée», le « modèle de voiture » et le « modèle féminin », la « collection de voitures », la « collection d’œuvres ». La collecte des mots façonne également mon travail, tout comme le champ lexical lié au lieu ou à la thématique abordée. On peut utiliser un type de langage spécifique et passer à un autre comme on endosse un manteau puis un autre. Je fais le lien entre les lieux et le vocabulaire. Je joue avec les perceptions que l’on a et qui construisent nos jugements et la manière dont on se considère. Notre corps, nous ne l’avons pas forcément choisi, notre manière de parler, nous a été apprise, mais notre liberté, nous pouvons la trouver à tout moment. Dans la vie, on a le choix de se mettre en scène... Il s’agit ici de l’image extérieure, mais à l’intérieur de nous, il y a aussi plusieurs pensées, des mouvements entre les différentes parties du soi. Des confrontations internes qui vont et qui viennent en nous. Je viens du théâtre, là où rien n’est réaliste. Dans le cinéma, on parle de continuité, on est garant du réalisme. Je me suis demandé comment faire des films comme une pièce de théâtre, comment faire abstraction des choses qui existent normalement. Si on veut être loin de cette industrie, peut-on faire un cinéma artisanal ? Le cinéma minimal propose au spectateur de faire appel à son imagination. La symbolique étant très présente dans vos films, quelles sont vos inspirations ? Et comment votre parcours a-t-il façonné votre développement artistique ? Je m’amuse avec les codes du cinéma, les références, en particulier, des femmes dans l’histoire du cinéma. J’ai un corps de jeune femme que l’on peut assimiler à certaines figures féminines de la tradition cinématographique, comme Anna Karina par exemple. J’imite ses figures du cinéma français, leur manière de parler, de se tenir. Quand on commence à manier les images, on se rend compte qu’il y a des choses très efficaces pour faire passer tel ou tel message. Il n’y a pas vraiment de réflexion symbolique, car j’improvise, tout se fait sur le moment. La place humaine en société semble être un sujet central, qu’attendez-vous du spectateur dans l’expérience qu’il ou elle fait de vos œuvres ? J’attends qu’il passe un bon moment, qu’il ne s’ennuie pas. Venant du théâtre, mon soucis de la perception du spectateur est très présente. Je ne souhaite pas forcément m’exprimer, mais toucher, provoquer une réflexion, et surtout, provoquer de l’amusement. Même si je traite de sujets un peu plus sombres, il y a toujours un moment un peu plus léger. C’est aussi peut être un exercice d’acceptation de certaines facettes de soi. C’est une réflexion qui peut se mettre en route. Si je laisse parler toutes les parts de moi-même aujourd’hui, qu’est-ce qu’elles raconteraient ? Si on laissait parler toutes les parts de la société aujourd’hui, qu’est-ce qu’elles diraient ? Quand j’écoute toutes ces voix, j’ai accès à plus de choses qu’en général, je fais donc un pas de recul. C’est cette capacité à prendre un pas de recul que j’incite. 7
Quel est le fil rouge de vos recherches ? La problématique du commun semble être le thème récurrent de votre œuvre. La pluralité intérieure, les différentes formes de soi, c’est ça la problématique du commun. Pour ne pas reconnaître un sentiment, on va se compliquer la vie. On peut jouer plusieurs personnages. Mes personnages ne sont pas marqués d’un caractère en particulier, ils sont mouvants, pas forcément cohérents face aux stéréotypes des caractères. Le fil rouge, c’est la vie, ce qui se met sur son passage. Je donne une certaine attention à ce qui m’arrive, en fonction des situations. Chaque film est un projet, un évènement extérieur, un étonnement par rapport à quelque chose que je cherche à rendre plus accessible en y trouvant son caractère universel. Qu’est-ce qui vient de nous et qu’est-ce qui vient de l’extérieur ? Il y a une capacité à saisir ce qu’il se passe. Dans certaine situation, je ressens une évidence à travailler sur ce sujet. Si dans certaines situations je ne ressens pas cette évidence, je vais passer à côté. Certaines périodes sont plus propices que d’autres. C’est un projet de vie. Quand vous parlez de problématique du commun, il y a la notion d’accepter la collégialité des voix dans nos corps et dans nos corps social. Ca nous permet d’adopter une attitude politique, c’est-à-dire qu’un dialogue qui possible. Il y a cette liberté quand on se parle à soi-même, seul. Trouver la même liberté ensemble est tout le défi. 8
Suite de la conversation avec Ariane Loze @Centre Tour à Plomb, le 26/02/2021 Alors qu’on se dirigeait vers une exposition présentant quatre vidéos, un bouleversement de dernière minute a soudainement modifié le projet. Pouvez-vous nous parler de ce « Manifeste de l’artiste présentiel », repris en introduction de notre dossier de presse ? J’ai senti durant les deux mois qui viennent de passer un vent de fatigue, de défaitisme. Je l’ai pris pour ma propre fainéantise et mon manque de capacité à réagir et à m’adapter. Mais cette culpabilité ne servait à rien et surtout, j’ai senti que je n’étais pas la seule à éprouver cette perte de sens. Comment rencontrer, comment se parler, comment partager, ce sont les questions que je me suis posées et à auxquelles je n’ai pas trouvé de réponse dans la ville entière : il n’y a plus un seul lieu publique où ces fonctions sont remplies. Je suis révoltée par la facilité avec laquelle des règles sanitaires et des mesures censées protéger notre santé ont bouleversé profondément la vie la cité. Nous étions en bonne santé. Le sommes-nous maintenant ? Je n’accepterai jamais les règles absurdes. L’art est toujours essentiel. Quelles sont vos attentes, ou plutôt que recherchez-vous dans l’expérience offerte aux spectateurs par le biais de cette proposition au Centre Tour à Plomb ? Je ne veux pas proposer aux visiteurs un discours sur un écran. Je pense que toute personne qui sort de chez elle aujourd’hui désire probablement un dialogue, un vrai. D’où mon idée de venir travailler dans l’espace de répétition, comme je l’avais prévu initialement pour la préparation de ma pièce «Bonheur Entrepreneur» qui devait d’ailleurs être présentée pour la première fois ce soir à Kanal Centre Pompidou. L’espace porte donc le titre d’espace d’exposition mais sera un espace de travail et de rencontres. La porte est ouverte à tout moment. Je partagerai mes travaux en cours et j’invite chaque visiteur à venir avec ce qui le préoccupe et l’anime pour le partager. Mon travail se nourrit de ce que nous traversons en tant que corps social, multiple et plein de confrontations. Si je me démultiplie dans mes vidéos, c’est pour trouver ce qui nous unit, ce qui nous traverse, ce que nous avons en commun. Ce geste artistique résonne comme une prise de position citoyenne, presque politique. La politique est d’ailleurs récurrente dans vos travaux les plus récents. En plus d’aborder le commun, votre démarche construit un regard critique porté sur notre monde et ses jeux complexes qui régissent notre société. Est-il juste à vos yeux de souligner cette évolution dans votre démarche ? C’est tout à fait juste. C’est un geste politique. Je pense que la mission d’un artiste est de questionner. Là où je pourrais m’arrêter de questionner et me résigner, je continue. 9
BIOGRAPHIE ARIANE LOZE Ariane Loze, Belgique 1988. Vit et «Kunst om de lijf» Emergent Veurne, travaille à Bruxelles, Belgique. New York Anthologie Film Archive AXW Ariane Loze étudie le développement d’une narration projection (2017), Watch this space à partir d’images apparemment Biennale # 9 Lille-Bruxelles (2017), sans rapport. Dans cette série de «Gemischte Gefühle» Tempelhof vidéos, elle joue tous les rôles : elle Berlin (2017), Salon de Montrouge est tour à tour actrice, réalisatrice Paris (2018), RIBOCA Riga Biennial of et camera woman. Par le montage, Contemporary Art (2018), Moscow ces images mettent en relation Biennial of Young Art (2108) KANAL deux (ou plusieurs) personnages et Centre Pompidou Brussels (2018), l’architecture. Les vidéos d’Ariane solo exhibition au Centre d’Art Loze proposent au spectateur Contemporain Chanot, Paris, de prendre part à la création de exhibition at Gallery Michel Rein la narration grâce aux principes Paris (2019, Urbane Künst Ruhr – du montage cinématographique: Ruhr Ding : Territorien, commissaire le champ/contre-champ, la Britta Peters Oberhausen (2019), continuité de mouvement, et Solo exhibition De Vereniging la suggestion d’une narration S.M.A.K., Ghent (2019), Solo psychologique. exhibition Gallery Michel Rein Brussels (2019). Le tournage de ces vidéos a été rendu public devenant donc une Les vidéos d’Ariane Loze ont performance. été sélectionnées pour le Prix Ariane Loze a étudié la mise-en- Movimenta Video Art à Nice (2017) scène au RITCS de Bruxelles et et le Prix Médiatine Brussels (2016) a participé à a.pass (Advanced et récompensées au Art Contest Performance And Scenography Brussels (2015), par la Art For All Studies) à Bruxelles. Elle était Society de Macau (2016), Côté résidente au HISK (Institut Supérieur Court Festival Pantin (2017), Watch des Beaux-Arts) à Gand en 2016-17. this Space Biennale #9 (2017) and Salon de Montrouge (2018) Les expositions récentes incluent Videoformes Clermont-Ferrand Ariane Loze sera résidente au (2015), Traverse Vidéo Toulouse ISCP New York sur l’invitation de la FRAC Midi-Pyrénées (2015), Foundation Salomon en 2020-2021. Medienwerkstatt Berlin (2016), S.M.A.K. Etcetera Gand (2016), Fondation Boghossian Bruxelles (2016), De Appel «You are such a curator !» Amsterdam (2016), www.arianeloze.com 11
PARCOURS ARTISTIQUE Nein Weil Wir, Ruhr Ding:Territorien, 2020 Oberhausen, Germany Jinan International Biennale, cur. Hans Her Prerogative : women in/and self- Maria De Wolf, Jinan, China portraits, Tokyo Geidai Senju Campus Figures on a Ground, Perspective on gallery, Tokyo, Japan Minimal Art, Fondation CAB, Brussels, Festival of Control, CCHA, Hasselt, Belgium Belgium Oh les beaux jours (Happy Days), Michel Nous ne sommes pas, nous devenons, Rein, Paris, France CACC - Centre d’art contemporain State of High Performance, Basis, Chanot, Clamart, France Frankfurt, Germany Le Radar - Espace d’art actuel, Bayeux, 2018 France Riga Biennial of Contemporary Art State of High Performance (cur. Christin (RIBOCA1) Müller), Basis, Frankfurt, Germany Everything Was Forever, Until It Was No Residency at ISCP, Salomon Foundation More, curated by Katerina Gregos, 2nd Grant, New York, USA of June until 28th of October 2018, Riga, Latvia 2019 Salon de Montrouge, Beffroi de Mainstream, Michel Rein, Brussels, Montrouge, 27th of April – 23rd of May Belgium 2018, curator Ami Barak and Marie NEIN WEIL WIR, Friends of S.M.A.K, (cur. Gauthier Nadia Bijl), S.M.A.K., Gent, Belgium Kanal Centre Pompidou,4th of May until Cet endroit où nous sommes, Michel 10th of June 2019, Brussels, Belgium Rein, Paris, France Et toi...tu fais quoi dans la vie ?, Jeune 2017 Création, Espace Fiminco, Romainville, Biennale Watch this space #9, France installation and performance, ISELP Love, Hate, Debate, start a Brussels, Art Connexion,Lille, CRP, conversation with Ing Collection, Ing Art Douchy-Les-Minnes, curator Maïté Center, Brussels, Belgium Vissault Jerusalem, VUB - Vrij Universiteit Brussel, Hisk Final Show, Vanderborght Bruxelles, (cur. Hans De Wolf), Brussels, Belgium curator Elena Sorokina Biennale Jeune Création Européenne, Movimenta video art prize Nice, curator Beffroi de Montrouge, (cur. Ami Barak & Clair Migraine & Mathilde Roman Marie Gautier), Montrouge, France Gemischte Gefühle, Berlin Tempelhof, Jardinons les possibles, Grandes Serres curator Hans Maria de Wolf de Pantin, (cur. Isabelle de Maison ING Kouter Gent, group show HISK, Rouge), Pantin, France curator Elena Sorokina Des artistes chez l’habitant, FIAC, (cur. artist talk CRP (Centre régionale de la Paul de Sorbier, Antoine Marchand & Photographie de Douchy-Les-Minnes) Félix Morel), Paris, France Biennale Watch this space #9 Ce sont les îles qui se déplacent, (cur. Cwart, “Endless”, Knokke, Belgium Alessandra Prandin), Passerelle Centre Emegent Gallery, “Kunst om het lijf” d’Art Contemporain, Brest, France Veurne, Belgium 100 artistes dans la ville - ZAT 2019, Public Pool #3: Les objects ont la Montpellier, France parole, FRAC Nord-Pas-De-Calais, Ruhr Ding: Territories, Urbane Künste March 2017, France Ruhr, Bochum, Germany Festival Côté Court 26ieme Edition, 12
competition video #1, Le Banquet, Cut in movement excerpt 4, screening Pantin, France Zsenne Art Lab, Brussels 2016 2014 Boghossian Foundation artist in Cut in movement excerpt 3, screening, residency, Working Title Platform, Kaaitheater December 2016, Brussels, Belgium Studio, Brussels Young friends of S.M.A.K. Etcetera MÔWN (Movies on my own), screening evening, live performance and and performance, Nuit Blanche, screening, Ghent, Belgium Cinéma Paris, Brussels “You are such a curator” De Appel, City Sonic, group exhibition, Amsterdam, Netherland Transculture, Mons Hasselt Stadstriennale, 1 Oct.- 8 Jan. Park-in-progress residency, Pépinières 2017, Hassels, Belgium Européennes pour Jeunes Artistes, Subordination, Bushwick Film Festival, Transculture, Mons New York, USA Le Regard, screening, Kino, Brussels Subordination, RE:Cinema, Sydney Cut in movement excerpt 2, screening Underground Film Festival, Australia Zsenne Art Lab, Brussels Le Banquet, Berliner Liste, Le regard, screening, Le jour le plus Medienwerkstatt Berlin, Germany court, Galeries Saint Hubert, Brussels Le Banquet, Wake up and Dream, MÔWN (Movies on my own), screening, A-Tower, Antwerpen, Belgium Crisis Festival, Rivoli 59, Paris La Chute, projection 1st High Coast Film Festival, Nordingra, Sweden 2013 Open Studio’s HISK, Gent, Belgium Cut in movement excerpt 1, screening, Les Colombes, projection and Working Title Platform, Kaaitheater performance, Gallery Sofie Van de Studio, Brussels Velde, Antwerp Art Weekend Shop shop project, group exhibition/ Subordination, projection,Transmission research, Rue de Ribaucourt, Brussels Art Festival, Karlsruhe, Germany Residency sept.-dec.2013 Workspace Seminary Cinema/Parole, Collège des Brussels, Brigittines, Brussels Bernardins, 10 Apr. 2016, Paris, France Editing Workshop with Alexandro Prix Mediatine 2016, group exhibition, Rodriguez, FEST FILM LAB, London 11 Mar.-10 Apr., Médiatine, Brussels, Belgium 2012 Hortus conclusus, performance 2015 choreographed by Alexander Group show Art Contest 2015, De Baervoets, Dansand! Festival, Oostende Markten, Brussels Hinterhof, screening BUDA, Kortrijk MÔWN (Movies on my own), Hors Piste, screening & performance, Cinéma 2011 Galeries, Brussels MÔWN (Movies on my own), ImagTanz MÔWN (Movies on my own), Crisis festival, Vienna festival, performance, Rivoli 59, Paris Vantage point, dance performance MÔWN (Movies on my own), & screening, Almost Cinema Festival, Medienwerkstatt Berlin, screening & Vooruit, Ghent performance, Berliner Liste, Berlin Burning Ice News, video program and MÔWN (Movies on my own), performance, Burning Ice Festival, VIDEOFORMES, screening & Kaaitheater performance, Clermont-Ferrand Dinner for 4, screening AXW, New York MÔWN (Movies on my own), Traverse Anthology Film Archive, curated by Lili Vidéo, screening & performance, Frac White Midi-Pyrénées Toulouse Pursuit, screening AXW, New York 13
Anthology Film Archive, curated by Forbach, Mulhouse Lili White The Code of Honour, performance, The Artist talk at The Gaze is Us! Peace Project, Technische Universität, Berlin Conference on Spectatorship, Documentaire/Documentary exhibition Ghent University’s S:PAM (Studies Arno Nollen & Ariane Loze Galerie Jousse in Performing Arts and Media), Entreprise, Paris Kunstencentrum Vooruit Residency PACT Zollverein, Essen Residency Kaaitheater, Workspace Brussels, Brussels 2010 Hinterhof, screening and artist talk at Mindpirates, Berlin MÔWN (Movies on my own), projection and performance Dansant! Festival Oostende MÔWN screening and artist talk Filmplateau with Christel Stalpaert & Jeroen Coppens (University of Ghent, theater science department) Artist Talk on the series MÔWN( Movies on my own) Atelier Real, Lisbon Muur (live translation and interpretation) creation by Inne Goris, Kunstenfestival, Brussels 2009 MÔWN (Movies on my own), solo exhibition and performance, BOZAR, Brussels MÔWN (Movies on my own), video installation and performance, Tanzhaus Düsseldorf MÔWN (Movies on my own), video installation and performance, Vooruit Ghent In Cycli, performance/live installation, Bâtard Festival, Beursschouwburg, Brussels Where there is Beauty there is a Picture, performance, Transeuropa Festival, Hildesheim Residency PACT Zollverein, Essen 2008 Empire art and politics, creation by SUPERAMAS (actress) La Villette, Paris, Festival d’Avignon, Linz European Capital, Vienna, Montpellier, Nîmes, Chicago, 14
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VISUELS * *Courtesy the artist and Michel Rein Paris,Bruxelles Le Banquet 2016 HD Video, projection with sound 17’45’’ 16
Mainstream 2019 HD video projection with sound, color 19’26’’ 17
Profitability 2017 HD video projection with sound 14’53’’ 18
Inner Landscape (produit par Riga Biennial) 2018 HD video projection with sound, color 7’11’’ L’archipel du moi (produit par Fondation Kanal, Bruxelles) 2018 HD projection with sound, color 32’53’’ 19
Otium (dans le cadre d’une résidence AFIAC) 2019 HD video projection with sound, color 19’07’’ 20
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CENTRE CULTUREL ET SPORTIF TOUR A PLOMB Le Centre Tour à Plomb est un centre de proximité, du Service de la Jeunesse de la Ville de Bruxelles, dédié aux diverses formes de réflexions, d’expressions et de création, qu’elles soient culturelles, socioculturelles, artistiques ou sportives. En tant qu’infrastructure de proximité, le Centre Tour à Plomb est mis prioritairement à la disposition des bruxellois et plus spécifiquement des habitants et des groupes structurés (associations sans but lucratif, services et institutions publics, …) du quartier Jardin aux Fleurs. 22
INFORMATIONS PRATIQUES, CONTACTS PRESSE ET COMMUNICATION CENTRE TOUR A PLOMB Rue de l’abattoir 24 ACCÈS 1000 Bruxelles Métro Vernissage Sainte-Catherine (ligne 1 et 5). Mercredi 3 Mars 2021 de 17h00 à 21h00 Tram Exposition Arts et Métiers (51 et 82) 4 Mars - 27 Mars 2021 Anneessens (3 et 4) Horaires Train Lundi - samedi de 10h00 à 21h00 Bruxelles-Midi Fermé le dimanche Entrée gratuite PORTE DE NINOVE NINOOFSEPOORT Places limitées RU E AN TO 5 BLOCS IN E DA BLOKKEN Réservations obligatoires NS AE RT t - DA NS AE RT ST FABR RA IEKS STRA AT AT INSTITUT DE www.touraplomb.be T RUE AA MOT-COUVREUR DES ERS STR FAB RIQ TUIZ UES KAR E BEUR X- NE TREU LD VE SEN AR www.hageltoren.be CH TE DES AR DE LA R UE AN EV PLACE DU RU TOUR À PLOMB RUE JARDIN AUX FLEURS STADE CHARLES HAGELTOREN PLACE SAINT-GERY BLOEMENHOFPLEIN VANDER PUTTEN RUE ANNEESSE NS - ANNEESSE SINT-GORIKSPLEIN STADION NSSTRAAT C AAT ISSTR P HTHU SLAC AAT BOULE OIR - T TSTR ZE BATT - T'KIN DE L'A SP RUE INT RUE T'K EN VARD NIN GE CONTACT PRESSE DE L'A NS T TRAA A ENSS TR CUER AA S- RU BATTO INSTITUT DES EREN T RUE CU ED ARTS ET MÉTIERS E IR - SLA LA ESPACE RU E Cabinet de Faouzia Hariche BU DOLTO D LES RICHES RU T ES AN T AA CLAIRES EC SIX TRAA CHTHU DE TR JE ES AM RIE - D TO NES EL U NS -W ISL SE H EV cabinet.f.hariche@brucity.be RT AC ZEN L- AAN AS A SP H CA UIS AN MU S PARC FONTAINAS TR SE D AA LS FONTAINASPARK AR +32 2 279 49 10 T TR EV AA UL T BO EG NW TEE ES TS CONTACT TOUR À PLOMB CH PORTE D'ANDERLECHT RE PLACE FONTAINAS DE AN FONTAINASPLEIN ANDERLECHTSEPOORT HT EC ERL ND E D’A Stéphane Roy RU Coordinateur stephane.Roy@brucity.be +32 2 279 59 24 - +32 490 52 30 00 SERVICE DE LA JEUNESSE DE LA VILLE DE BRUXELLES Une initiative de Faouzia Hariche, Échevine de l'Instruction publique, de la Jeunesse et des Ressources humaines de la Ville de Bruxelles 23
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