Aulon. Diaporama consacré au milan royal - ladepeche.fr (30/07/2013)

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Aulon. Diaporama consacré au milan
royal
Publié le 30/07/2013 à 03:48, Mis à jour le 30/07/2013 à 08:55
Le 30/07/2013
RNR Aulon : animations et sorties nature. L’association La Frênette présente, avec le concours
d’Aurélie de Seynes, chargée de mission milan royal au sein de la Ligue pour la protection des
oiseaux, aujourd’hui mardi 30 juillet, à 21 heures, à la Maison de la nature d’Aulon, un diaporama
consacré au milan royal. Avant de comprendre les actions de gestion en faveur de cet oiseau
emblématique mais fragile, vous découvrirez son mode de vie à partir de superbe image ! Boris
Lantenant encadrera, demain mercredi 31 juillet, une sortie accompagnée, à la journée, dans la
réserve naturelle régionale d’Aulon. Cet accompagnateur en moyenne montagne, diplômé d’État,
vous initiera à la découverte du pastoralisme et de la biodiversité. Le rendez-vous est fixé à 8 h
30, au hameau de Lurgues. Renseignements et inscriptions à la Maison de la nature d’Aulon, tél.
05.62.39.52.34 ou rnr.aulon@orange.fr
La Dépêche du Midi
ladepeche.fr (15/08/2013)
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Aulon. Animations et sorties nature
Publié le 15/08/2013 à 03:48

L’association La Frênette présente, avec le concours de Pierre René, glaciologue de l’association
Moraine, le mardi 20 août, à 21 heures, à la Maison de la nature d’Aulon, un diaporama consacré
à l’aménagement du paysage pyrénéen par les anciens glaciers.
Vous découvrirez comment les glaciers ont modelé les paysages que nous admirons aujourd’hui.
Daniel Guilly encadrera, le mercredi 21 août, une sortie accompagnée, à la journée, dans la
réserve naturelle régionale d’Aulon. Cet accompagnateur en moyenne montagne, diplômé d’État,
vous initiera aux techniques pour photographier la biodiversité sans la déranger dans la réserve
naturelle régionale d’Aulon. Le rendez-vous est fixé à 8 h 30, à la Maison de la nature d’Aulon.
Renseignements et inscriptions à la Maison de la nature d’Aulon, tél.05.62.39.52.34, ou
rnr.aulon@orange.fr. G. L.
La Dépêche du Midi
ladepeche.fr (27/08/2013)
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Aulon. Le 2e Festival Nature a fait le
plein
Publié le 27/08/2013 à 03:49

L'association Les Amis des vallées a animé cette journée. Après les « Vamps », place au chant avec le chef de chœur
Guy./Photo Gérard Latour.

Ce deuxième festival Nature à Aulon a été largement plébiscité par de nombreux (1.000
personnes) amoureux de ce milieu naturel pyrénéen avec toute sa biodiversité, en présence du
conseiller général Jean-Louis Anglade. L’association La Frênette et tous ses bénévoles ont
réussi son pari d’organiser ce festival Nature autour du président Maurice et Jean-Bertrand
Dubarry avec le vice-président Guy Maillé, chargé de la biodiversité et de la réserve régionale
d’Aulon, et de l’animateur Rémi Laffitte. De nombreux stands présents avec le Parc national des
Pyrénées, la Fondation pour la conservation du gypaète barbu, des grands rapaces ; l’ONF avec
son atelier écologique de la forêt ; le Conservatoire botanique national des Pyrénées et de Midi-
Pyrénées ; le Centre de ressources sur le pastoralisme et la gestion de l’espace avec son
animatrice Annie Cipière et la jeune stagiaire Sylvie Chaptelaine ; l’association Nature Midi-
Pyrénées, le Centre permanent d’initiative à l’environnement, la médiathèque départementale,
l’association Altaïr Nature de Frantz Beitenbach qui a présenté des diaporamas et le film «L’Ours,
une histoire d’homme» ; le Pays d’art et d’histoire des vallées d’Aure et du Louron, de la CC des
Véziaux d’Aure ; l’association l’Airel avec un atelier de créations picturales sur le thème de la
nature ; la librairie Lis ‘Art, la laine mohair de Christian d’Aulon. Les produits du terroir étaient
également représentés comme la soupe d’orties de Marie-Hélène ou le safran de Jézeau du
jeune Edouard Roux, le miel de montagne de Gyslaine Revel et le fromage de brebis d’Aulon.
Cette journée a eu le mérite de faire prendre conscience au plus grand nombre de la nécessité
de maintenir autour de nous les habitats de notre faune et de notre flore, permettant ainsi à la
biodiversité de s’épanouir dans les meilleures conditions. Cette démarche a fait progresser les
connaissances en informant et en sensibilisant les jeunes et les adultes que l’on vit dans un
milieu fragile qu’il faut préserver pour les générations futures. Les Amis des vallées, de Marcelle,
ont animé cette journée autour de sketchs amusants et de chants pyrénéens.
Gérard Latour
ladepeche.fr (05/09/2013)
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Aulon : le Courtaou d'Auloueilh réhabilité
Publié le 05/09/2013 à 03:49, Mis à jour le 05/09/2013 à 08:35

Patrimoine

Jean-Bertrand Dubarry, maire d'Aulon, avec un employé de l'entreprise ATTM, devant l'enclos principal rénové./Photo
DDM Thierry Jouve.

Une petite pelle mécanique s’active dans le principal enclos en pierres sèches du site du
Courtaou d’Auloueilh. «Au loin» dans le texte et pourtant, au départ des granges de Lurgues, on
atteint en un peu plus d’une heure de marche ce plateau ouvert avec vue sur l’Arbizon, situé au
cœur de la réserve naturelle régionale d’Aulon, perché à 1.853 m d’altitude. Il s’agit d’un haut lieu
du pastoralisme. En effet, il renferme un riche patrimoine bâti qui témoigne de l’activité pastorale
intense de ce secteur du Néouvielle, mais aussi de l’architecture de montagne et d’un savoir-faire
d’exception.
En 2011, le diagnostic pastoral, demandé par la commune d’Aulon, relève la nécessité de
réhabiliter ce patrimoine montagnard. «Il ne restait plus que des ruines», montre Jean-Bertrand
Dubarry, maire d’Aulon, en désignant un tas de pierres.
S’appuyant sur l’expertise du Conseil architecture, urbanisme, environnement (CAUE) des
Hautes-Pyrénées et en partenariat avec le Parc national des Pyrénées, la réserve naturelle
régionale d’Aulon, la commune d’Aulon a monté un projet de restauration de cet ensemble
pastoral composé de cabanes, enclos et de leytés (1). Le chantier, d’un montant de 42.000 €, a
été confié à l’entreprise ATTM, d’Aragnouet. «C’est un secteur réglementé. Nous avons limité les
impacts sur l’environnement», explique Jean-Bertrand Dubarry. Plutôt que d’installer des
barrières, l’entreprise utilise des pierres sèches du site pour reconstruire enclos et leytés à partir
des vestiges existants. Les enclos ainsi reconstruits permettront de regrouper et de soigner les
bêtes.
Couloir de traite

Dans l’enclos principal réhabilité, on distingue nettement l’entrée ménagée pour le bétail et le
couloir de traite. Celui-ci est bâti autour d’un immense rocher qui fait de l’ombre aux bêtes à
diverses heures de la journée.
Plus haut, sur la rive droite du ruisseau le Lavedan, on découvre une série de neuf leytés alignés
en chapelet sur le fil de deux à trois rigoles parallèles au torrent. Certains d’entre eux étaient
accompagnés d’abreuvoirs en aval.
Le dernier niveau est celui des cabanes. Il y avait neuf cabanes pour autant de leytés. Il n’y a
aujourd’hui plus qu’une cabane reconstruite par les habitants d’Aulon au début des années «80».
Une partie est réservée aux bergers et l’autre partie est ouverte aux randonneurs. à côté de la
cabane, deux enclos ont été réhabilités et sont dédiés au bivouac. Le site d’Auloueilh se trouve
sur l’itinéraire du pôle d’excellence rurale «tour du massif du Néouvielle», dont l’une des portes
d’entrée sera les granges de Lurgues. D’où l’intérêt de valoriser ce superbe site agropastoral.
«Nous allons y installer des panneaux d’information pour expliquer au public le site où il se
trouve», indique Rémi Laffite, garde-animateur de la réserve naturelle régionale d’Aulon, gérée
par l’association La Frénette.
(1) Ouvrage en pierres dans lequel les bergers stockaient le lait fraîchement tiré.
Le site agropastoral du Courtaou d’Auloueilh, à Aulon, a fait l’objet d’une valorisation.
L’inauguration a lieu ce dimanche. Le rendez-vous est fixé à 10 heures, aux granges de Lurgues.
Thierry Jouve
ladepeche.fr (14/09/2013)
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La réserve de ciel étoilé devient une
réalité
Publié le 14/09/2013 à 08:29
Environnement

Lors de cette réunion, l'objectif était de convaincre les maires des 251 communes d'adhérer au
projet et de se lancer dans la démarche. Il a sans doute été atteint, il est vrai que ce projet est
séduisant./Photo R. Barranco.
L’idée est simple : supprimer, par l’amélioration de l’éclairage public, toute pollution lumineuse
afin de redonner à la voute céleste toute sa splendeur.
L’idée est simple, mais son application l’est un peu moins, sauf à en avoir la volonté.
Précisément, au Syndicat départemental d’électricité, la volonté est bien là. «Nous avons entamé
ce projet voici 2 ans», a rappelé François Fortassin, le président du SDE, avant la présentation
détaillée de l’opération par Nicolas Bourgeois, chargé de projet auprès du pic du Midi et du SDE.
«La pollution lumineuse augmente de 6 % par an depuis 20 ans, et réduit d’autant la qualité du
ciel. D’autre part, l’éclairage public représente 40 % de la facture énergétique d’une commune.
Le changement des systèmes d’éclairage public permet non seulement de réaliser des
économies substantielles, mais surtout d’améliorer la qualité du ciel.» Essentiel pour les
scientifiques du pic du Midi, dont l’observatoire sera éminemment plus performant. Mais pas
seulement pour eux. «Il y a aussi la volonté de développer un «tourisme astronomique», d’attirer
les gens par la qualité de notre ciel», a indiqué Michel Pélieu, «par la création de postes
d’observations que nous appellerions des fenêtres sur l’univers». Ambitieux, mais réaliste, même
si ça coûte un peu pour les communes. «Il y a des subventions, notamment de l’Ademe, qui
permettent de se lancer, et au vu des bénéfices, c’est une opération gagnant-gagnant», a conclu
M. le préfet. Un projet lumineux présenté de manière aussi éblouissante ne peut qu’aboutir. Et
déjà, le processus de labellisation «Rice» est lancé.
Repères

Le chiffre : 251
Communes > Concernées. Par la zone de la «Rice», et 50.000 points lumineux à changer.

L'exemple d'Aulon
Le village d’Aulon a été le premier à adhérer et surtout à aller au bout de la démarche, en
changeant tout son système d’éclairage. Réduction du nombre de points lumineux, installation de
lampadaires qui évitent la dispersion du flux, de lampes avec une «couleur» spécifique, pour une
qualité d’éclairage identique, voire supérieure. Résultat, une diminution de 85 % du flux lumineux
envoyé vers le ciel, et une facture énergétique en baisse de 35 %. «Le résultat a dépassé nos
espérances», selon Nicolas Bourgeois
Christian Vignes
ladepeche.fr (03/10/2013)
ladepeche.fr (08/10/2013)
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Aulon. Nuit magique au village
Publié le 08/10/2013 à 03:51
Ce samedi 12 octobre aura lieu la 5e édition du Jour de la nuit (www.jourdelanuit.fr), un
événement national dont l’objectif est d’attirer l’attention sur les conséquences de la pollution
lumineuse.
À cette occasion, la commune d’Aulon, en partenariat avec l’association «La Frênette»,
gestionnaire de la réserve naturelle régionale d’Aulon, éteindra la totalité de l’éclairage public du
village. Cette action sera complétée par une sortie nocturne. Un accompagnateur en moyenne
montagne, diplômé d’État, vous initiera à la découverte du monde fascinant de la nuit (faune
sauvage, nuit étoilée…) en montagne.
Le rendez-vous est fixé au samedi 12 octobre, à 20 h 30, à la Maison de la nature d’Aulon.
Soirée exceptionnelle qui ravira tous les noctambules.
Inscription obligatoire, auprès de la RNR d’Aulon, tél.05.62.39.52.34 ou rnr.aulon@orange.fr
Gérard Latour
astronomie-magazine.fr (08/10/2013)
ladepeche.fr (19/10/2013)
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Aulon. Expo à la Maison de la nature
pour la Toussaint
Publié le 19/10/2013 à 03:52

L'exposition sera ouverte pour les vacances de la Toussaint./Photo Gérard Latour.

Mutualiser les compétences pour sensibiliser sur les galliformes de montagne : l’association La
Frênette, gestionnaire de la réserve naturelle régionale d’Aulon, vient de finaliser la création de
quatre visuels pédagogiques traitant des galliformes de montagne (grand tétras, perdrix grise des
Pyrénées, lagopède alpin). Ils se présentent sous la forme de bâches ludiques, et abordent le
comportement, les mœurs, la biologie de ces oiseaux emblématiques et fragiles, ainsi que les
mesures de gestion et les recommandations prises en leur faveur. Cette action s’inscrit dans le
cadre du Projet Gallipyr, le réseau pyrénéen des galliformes de montagne financé par le
Programme opérationnel de coopération Espagne-France-Andorre (Poctefa). Ce projet,
coordonné par le groupement transfrontalier Forespir, a pour objectif d’harmoniser les méthodes
de suivi et de gestion de trois espèces de galliformes de montagne sur le massif pyrénéen. Des
actions sont également menées afin de favoriser le retour de la gélinotte des bois (Bonasa
bonasia), espèce disparue des Pyrénées suite aux pressions exercées par l’activité humaine.
Cette exposition a pour finalité de sensibiliser le grand public au respect de ces espèces
remarquables et de promouvoir l’éducation à l’environnement et à la nature auprès des
établissements scolaires. Elle sera visible dans les locaux de la Maison de la nature durant ces
vacances de Toussaint. Renseignement à la Maison de la nature d’Aulon, tél.
05.62.39.52.34/rnr.aulon@orange.fr/www.rnr-aulon.com G. L.
La Dépêche du Midi
La République des Pyrénées.fr
                               (02/11/2013)

Bigorre : le projet de réserve étoilée prend corps
Par Laurent Vissuzaine
Publié le 02/11/2013 à 06h00
Mise à jour : 02/11/2013 à 14h25

Le village d'Aulon avant et après l'opération "Empreinte lumière" menée de mars à août
dernier. (Bruno Charlier)

Pas besoin de beaucoup investir pour éviter la pollution lumineuse. Exemple : vous
mettez une casserole sur une sphère lumineuse et toute la lumière ira vers le sol sans
éclairer la nuit". Daniel Soucaze des Soucaze, directeur général du Pic du Midi, voit avec
satisfaction progresser le projet de réserve internationale de ciel étoilé, lancé en 2012.

Le projet : réduire au maximum la pollution lumineuse sur un territoire représentant 65 %
du département des Hautes-Pyrénées, englobant 251 communes, dont des villes
importantes comme Lourdes ou Lannemezan, et 87 500 habitants. "On sera la plus
grande réserve du monde" se félicite le directeur du Pic du midi.

Le 6 septembre dernier, les 251 communes se sont engagées dans la mise en place
d'un nouveau mode d'éclairage durable et respectueux du ciel nocturne. Les 50 000
points lumineux concernés font l'objet d'un cahier des charges, ou guide de l'éclairage,
conçu pour aider élus et techniciens à mettre en place ces nouveaux éclairages tout en
s'assurant l'adhésion des populations.

"Éclairer le sol sans éclairer le ciel"

"Il n'y a pas besoin d'investir beaucoup" assure Daniel Soucaze des Soucaze. "On peut
recouvrir le haut des ampoules pour qu'elles n'éclairent que le sol, baisser l'intensité des
lampes, alterner les lampadaires à partir d'une certaine heure, etc." développe-t-il.
"L'objectif est d'utiliser des techniques peu coûteuses pour éclairer le sol et pas le ciel"
résume-t-il.
Moins polluer en faisant des économies

L'expérience a déjà été menée dans le village d'Aulon, en vallée d'Aure. Avec l'appui
scientifique et logistique de l'Université de Pau-Pays de l'Adour, partie prenante dans le
projet de réserve, l'opération "Empreinte lumière" a été menée de mars à août dernier.
On a quantifié, imagé et modélisé les retombées du nouvel éclairage labellisé RICE
comme Réserve internationale de ciel étoilé. Il en résulte une baisse de 80 % du flux
lumineux et une économie d'énergie pour la commune de près de 40 %.

Le coût du changement d'éclairage a été de 25 000 € dont 14 760 financés par l'ADEME
(Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie) qui finance à hauteur de 576
000 € l'amélioration de l'éclairage dans 45 communes. Le pays des Vallées des gaves
bénéficie de son côté d'une dotation de 300 000 € pour revoir son éclairage et garder
son ciel étoilé.

Un atout touristique et environnemental

"Sur le long terme on sera économe et non polluant. Car, au contraire des autres
pollutions, il suffit d'éteindre la lumière pour que la pollution lumineuse disparaisse"
précise Daniel Soucaze des Soucaze. Et de conclure : "Ce projet va préserver la
biodiversité, permettre de faire des économies et vivre autrement, plus en phase avec
notre ciel. Et à terme, la réserve sera un atout supplémentaire pour la dynamique
touristique de nos territoires" conclut le directeur à la tête dans les étoiles.
ladepeche.fr (21/12/2013)
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La réserve de ciel étoilé éclaire
l'avenir du pic et des Hautes-
Pyrénées
Publié le 21/12/2013 à 03:52, Mis à jour le 21/12/2013 à 08:48 | 1
Réserve internationale de ciel étoilé

François Fortassin et Nicolas Bourgeois montrent le diplôme de la Rice du pic du Midi, entourés
notamment par Nicole Darrieutort, conseillère générale de Bagnères ; Michel Pélieu, président du
conseil général, et Henri d'Abzac, préfet des Hautes-Pyrénées./Photo Thierry Jouve.

L’obtention du label de Réserve internationale de ciel étoilé a été célébrée jeudi soir, au pic du
Midi, par tous les partenaires de ce projet de territoire fédérateur.
La labellisation de la Réserve internationale de ciel étoilé (Rice) du pic du Midi, le président
François Fortassin confie, avec sa bonhomie naturelle, que «c’est le diplôme le plus facile» qu’il
ait jamais obtenu. Et ce en deux ans seulement. Grâce à un énorme travail de sensibilisation de
tous les acteurs de ce projet fédérateur. «Passion et détermination», voilà les deux maîtres mots,
selon Nicolas Bourgeois, chargé de mission Rice, qui ont guidé l’opération. «D’une idée poétique,
abstraite, il a fallu rendre la démarche pragmatique», confie Nicolas Bourgeois. Avec des
arguments de poids auprès des collectivités, du style : changer l’éclairage de votre commune et
ainsi diminuer la pollution lumineuse peut vous faire économiser 40 % de votre facture
énergétique. Aulon, le village-promontoire de la vallée d’Aure, a superbement montré la voie…
lactée à suivre.
La Rice, voilà qui relève du projet de territoire à l’échelle du département. Avec la réserve, les
Hautes-Pyrénées accèdent à l’échelon d’un territoire pilote en matière de réduction de la pollution
lumineuse, d’installation de nouveaux éclairages économes et dans le développement d’un
tourisme scientifique et respectueux de la nature. «Ce label apporte de la valeur ajoutée à
l’image du pic du Midi, est facteur d’attractivité touristique pour notre département… La réserve
va générer de nouveaux comportements sur notre territoire. On va éclairer différemment nos
collectivités», abonde Michel Pélieu, président du conseil général.
«Au-delà de nos rêves»

Représentant les poètes, François Fortassin a cette formule : «Les Pyrénées ne souhaitent pas
vous éblouir mais vous éclairer». Puis, laissant de côté «la modestie, cette qualité qui ne sert pas
à grand-chose», François Fortassin ajoute : «Quand on est les Hautes-Pyrénées, on n’éprouve
pas le besoin de changer de nom».
Avec François Colas, président de l’association Pirène, on entre encore dans une autre
dimension. «La réserve va au-delà de nos rêves… C’est important de protéger le ciel du pic du
Midi mais aussi celui des habitants des vallées. C’est primordial de voir le ciel depuis notre petite
planète perdue dans une immense galaxie.»
Justement, Rémi Cabanac, responsable scientifique du pic du Midi, souligne que «la Rice
contribue de façon directe au potentiel scientifique du pic du Midi».
Henri d’Abzac, préfet des Hautes-Pyrénées, abonde dans ce sens : «C’est un projet gagnant-
gagnant… Il conforte l’avenir scientifique du pic du Midi et s’inscrit dans la grande histoire de
celui-ci… Ce grand site contribuera encore au rayonnement, du territoire des Hautes-Pyrénées et
scientifique de notre pays».

territoire

65 % du 65 dans la réserve
40.000 points lumineux concernés par l’amélioration des éclairages, 251 communes dont d’aussi
importantes que Lourdes et Lannemezan, 87.500 habitants, 65 % du département des Hautes-
Pyrénées… la labellisation de la Réserve internationale de ciel étoilée (Rice) du pic du Midi vient
confirmer une véritable dynamique mise en marche par l’ensemble des acteurs du territoire.
Prévue, dans un 1er temps, sur une surface d’environ 50 km², la zone cœur de la réserve
représente désormais 612 km². Elle comprend le site classé du pic du Midi, la réserve naturelle
du Néouvielle et une partie du Parc
national des Pyrénées. Elle s’étend de part en part des Hautes-Pyrénées (hautes vallées d’Azun,
de Cauterets, de Gavarnie, d’Aure et du Louron). Cette zone cœur doit être intrinsèquement
sombre et ne souffrir d’aucune pollution lumineuse. Basée sur les limites déjà existantes
d’espaces classées et protégées, 72 % de cette zone se
situe à plus de 2.000 m d’altitude.
En parallèle, une zone tampon hiérarchisée (rural, périurbain, urbain) a été définie sur plus de
3.000 km². Elle comprend 251 communes regroupées en deux pays (pays des vallées des
Gaves, pays des Nestes) et une communauté de communes (communauté de communes de
Haute-Bigorre). Des dynamiques de sensibilisation et de conversion des éclairages y sont
développées.
Désormais, protéger le ciel n’est plus simplement une question d’étoiles. Les collectivités, acteurs
du territoire, le SDE, EDF, le Parc national des Pyrénées, etc., ont parfaitement saisi les enjeux
de l’obtention du très convoité label Réserve internationale de ciel étoilé du pic du Midi :
protection de l’environnement nocturne, économie d’énergie, qualité de vie, développement
touristique… Et chacun d’eux s’est engagé à renforcer et faire exister ce nouveau territoire qui vit
désormais avec les étoiles.
Thierry Jouve
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