BEES Coop : court-circuiter la grande distribution - Smart
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Analyse n°14/2021 BEES Coop : court-circuiter la grande distribution Un peu partout en Europe, le modèle de supermarché coopératif séduit des col- lectifs de citoyens soucieux de s’affranchir de la grande distribution. En Belgique, la première coopérative du genre, surnommée « la BEES1 », a été initiée en 2014, à Bruxelles. Si elle peut aujourd’hui se targuer d’avoir atteint un certain ni- veau de maturité, de l’équi- libre financier à la gestion quotidienne, en passant par la gouvernance participa- tive, elle continue de faire évoluer ses pratiques et met un point d’honneur à parta- ger son savoir-faire avec des collectifs désireux d’essai- mer son modèle. Aussi surprenant que cela puisse paraître, le concept de supermarché coopératif nous vient directement du pays de l’oncle Sam, royaume de la malbouffe. Créée en 1973 dans le quartier de Brooklyn, à New York, la Park Sope Food Coop est une des plus anciennes coopératives Giuseppe Arcimboldo, L’automne, 1573 1 BEES pour « Bruxelloise, Écologique, Économique et Sociale » BEES Coop : court-circuiter la grande distribution —1 Publié sous licence Creative Commons - APMC Smart. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
alimentaires des États-Unis, et ambition lucrative. « Nous l’attention de porteurs de se positionne dès ses débuts sommes un agent d’achat pour projets outre-Atlantique, avec comme alternative à la grande nos membres et non un agent en première ligne, La Louve, à distribution. Son objectif est de distribution au service d’une Paris, suivie par BEES Coop, de fournir une alimentation quelconque industrie », peut- à Bruxelles, dont nous avons saine, durable et financière- on ainsi lire dans ses statuts. rencontré l’un des co-fonda- ment accessible à ses quelque Si la coopérative fêtera bien- teurs, Martin Raucent. 17 000 membres coopé- tôt ses 50 ans, ce n’est que rateurs, faisant fi de toute récemment qu’elle a attiré Faire bouger les lignes C’est un groupe d’amis, un projet d’une certaine am- triple : centraliser en un seul membres du réseau Ades, qui pleur, le groupe découvre endroit une alimentation de lance les premières réflexions le modèle de supermarché qualité et accessible au plus autour de la BEES. « On est ar- coopératif et échange ré- grand nombre, le tout dans une rivés dans un terreau favorable, gulièrement avec La Louve, dynamique la plus durable et avec le fruit de 10-15 ans de première enseigne du genre à participative possible. » Les travail d’associations comme se constituer en Europe, avant premiers mois sont difficiles et Rencontre des Continents, qui de se rendre à la source du l’équipe est en sous-effectif. ont accompagné et nourri cette modèle, à New York. « La pre- « On était clairement trop peu, prise de conscience autour mière année, on s’est surtout et on s’est un peu perdus dans de l’alimentation durable, en consacrés à la faisabilité, entre nos multiples comités, mais la tirant le constat des dérives de autres juridique, du projet. Et communauté a grandi et, de- l’industrie agro-alimentaire », puis on a cherché nos premiers puis fin 2018, on ne touche plus commente Martin Raucent. subsides et on a trouvé notre de subsides structurels, avec En 2014, les groupes d’achats local à Schaerbeek, grâce une équipe permanente de 7,5 solidaires (GASAP) existent à un mécène. Après une pé- équivalents temps plein. La déjà, et les premiers magasins riode d’essai concluante dans BEES nourrit aujourd’hui quatre Bio voient le jour, avec les dé- un espace restreint, on s’est à cinq mille personnes. » buts du marché des Tanneurs lancés à plus grande échelle et de Färm2. Souhaitant initier fin 2017. Notre objectif était 2 Färm est aujourd’hui un réseau de dix-sept magasins bio implantés principalement à Bruxelles, mais aussi dans le Brabant Wallon et le Hainaut. BEES Coop : court-circuiter la grande distribution —2 Publié sous licence Creative Commons - APMC Smart. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Un mode de fonctionnement participatif La BEES n’est pas un super- marché bio, mais bien une coopérative de consomma- teurs. Si tout un chacun peut se joindre à l’aventure, il est nécessaire d’être un coopé- rateur actif pour y faire ses achats. Pour ce faire, il faut d’abord prendre une part de capital (25 €) et s’enga- ger à contribuer à la gestion quotidienne du magasin, en prestant 2h45 de travail non rémunéré par mois. Chaque coopérateur actif a droit à deux invités, qui ont égale- ment accès au supermarché. « On demande à ce que ce soit Paul Cézanne,Nature morte aux pommes, v. 1890, Saint-Petersbourg, Musée de l’Ermitage toujours la même personne qui vienne prester ses heures, pour des raisons d’assurance, mais Martin identifie quarte portes culturelle ; cette dernière n’est aussi d’efficacité, et de cohé- d’entrée pour se lancer dans pas encore tout à fait atteinte sion d’équipe », précise Martin. l’aventure BEES : « On a le et demande plus de temps. Avec 1 800 membres actifs, militant de la première heure, « On se rend compte qu’il y a la coopérative parvient à ou- qui est prêt à traverser tout plein de facteurs extérieurs vrir sept jours sur sept. « Les Bruxelles, et puis on a les ha- qui entrent en jeu, et sur les- coopérateurs assurent une bitants du quartier, qui appré- quels on n’a pas la mainmise. multitude de tâches, du rayon- cient la proximité. Il y a aussi Il faut l’accepter et avancer nage à la caisse, en passant des membres qui viennent pas à pas . » À ce propos, la par la découpe de fromage et pour l’accessibilité financière BEES a bénéficié d’une large l’encodage de factures. Sur des produits et enfin, toute étude réalisée en partenariat une journée, on a six shifts de une partie des coopérateurs avec l’ULB, intitulée Falcoop,3, six à douze coopérateurs qui apprécie avant tout le lien so- qui a permis non seulement se relaient. Une personne de cial créé. » Si la coopérative d’analyser l’environnement l’équipe permanente assure la vise une triple mixité, intergé- socio-démographique de coordination. » nérationnelle, économique et la coopérative et de tisser 3 Collectif, Falcoop, « Tous à la même enseigne », web-documentaire, janvier 2019. BEES Coop : court-circuiter la grande distribution —3 Publié sous licence Creative Commons - APMC Smart. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
un réseau avec les associa- Au-delà de créer un réel sen- entre un produit alimentaire tions du quartier, mais aussi timent de communauté et de belge et un produit d’une d’aboutir à une série de re- lier des amitiés, ce système autre origine est de moins de commandations, notamment participatif permet de faire 15%, l’origine belge s’impose. sur la manière de communi- des économies en matière de Autre exemple, on ne trouve quer. On y apprend notam- frais de personnel, de quoi aucun produit issu d’élevage ment que les prix demeurent offrir des produits sains à des industriel, ni vendu par une un obstacle pour nombre de prix raisonnablement acces- entreprise cotée en bourse. potentiels consommateurs, sibles. L’enseigne réalise aussi Aucun produit n’a été cultivé car ils sont encore sensible- des économies sur le volet sous serre chauffée ou trans- ment plus élevés que dans marketing, puisqu’elle ne fait porté en avion, et ne contient le hard discount. « On a des pas de publicité, se reposant des organismes génétique- œufs à 34 centimes pièce. Or, sur le bouche à oreille. « De ment modifiés ou des additifs on les trouve à 10 centimes fait, on est environ 25% moins critiques. « Depuis qu’on a mis dans le quarter », observe cher qu’un Färm », analyse en place cette charte, on a Martin. Faire la promotion de Martin. Autre particulari- retiré quelques produits. On ne produits locaux peut aussi en- té, l’enseigne applique une suit plus que la saison belge trer en contradiction avec les marge fixe de 20% à l’en- et européenne. » In fine, on re- habitudes de consommation semble des produits, qu’elle trouve 85% de bio en rayon, et des communautés immigrées, sélectionne selon une charte plusieurs fiches indiquent la qui n’y trouvent tout simple- approuvée début 2020 en as- provenance des articles, par ment pas leur compte, ou qui semblée générale, qui privilé- souci de transparence. ne voient pas la plus-value du gie des aliments sains, les plus circuit court. « On s’est aussi locaux et durables possible, À noter que chaque coopéra- rendu compte que parler de tout en veillant à proposer une teur peut faire une suggestion bénévolat et de travail non ré- gamme de produits suffisam- de nouveau produit, qui est munéré pouvait mettre mal à ment large. « On n’est pas des étudiée par un comité dédié. l’aise les personnes éloignées puristes, dans la mesure où on « On a plusieurs comités, qui du marché de l’emploi. Alors ne va pas se restreindre exclu- assurent des tâches variées, maintenant, on dit plutôt par- sivement à des légumes et des comme l’organisation de l’AG, ticiper. Cela nous a permis de fruits de saison, ou à du bio, en ce compris l’ordre du jour, déconstruire pas mal de choses qui est parfois trop onéreux. ou encore les séances d’infor- et de faire des adaptations sé- On propose par exemple des mations ouvertes au public. » mantiques. » Dès 2022, la coo- tomates toute l’année, parce A cet égard, la gouvernance pérative entend consacrer un qu’il y a une grosse demande. participative est un fameux mi-temps, sur fonds propres, C’est un équilibre permanent défi. Au niveau décisionnel, à la mise en application éten- à trouver entre accessibilité et chaque coopérateur a le due des recommandations de durabilité. » La charte reprend droit de participer aux as- l’étude. sept critères de sélection, semblées générales et de et sept critères d’exclusion. voter les grandes orienta- Lorsque la différence de prix tions stratégiques. Au niveau BEES Coop : court-circuiter la grande distribution —4 Publié sous licence Creative Commons - APMC Smart. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
opérationnel, la gouvernance de tendre vers une participa- évolution constante, auquel se veut aussi la plus horizon- tion la plus efficiente possible. se consacre le doctorant tale possible. Ici, le modèle de « C’est un défi de maintenir la Kevin Pastier, avec à la clé, sociocratie sert d’inspiration, motivation et l’implication des un premier rapport4 de sa en ce compris la gestion par coopérateurs, sans trop dis- recherche-action, publié en consentement et l’élection perser son énergie », constate octobre 2020. sans candidat. Le défi étant Martin. Un processus en Partage de connaissances La BEES met un point d’hon- met à disposition toutes nos atteint une certaine maturité, on neur à appliquer le sixième données. Au début, les gens peut aujourd’hui libérer davan- principe coopératif de l’Alliance hallucinent, parce que ce n’est tage de temps à l’essaimage Coopérative Internationale5, à pas commun dans notre socié- du modèle. » Aussi, la BEES a savoir l’entraide et la coopé- té basée sur la compétition. » développé, en partenariat avec ration. Si elle a bénéficié à ses Au niveau belge, la BEES ac- la coopérative Coop IT Easy7, débuts du soutien de struc- compagne les jeunes pousses un logiciel de gestion libre de tures établies, elle rend au- bruxelloises et wallonnes, droit, qui permet notamment jourd’hui la pareille en mettant que ce soit Bab’l Market, de gérer plus facilement les tout son savoir-faire à la dis- Wandercoop, le Pédalo ou en- stocks. Une mutualisation position des collectifs désireux core Oufticoop et Vervîcoop. d’outils qui facilite grandement de se lancer, en Belgique et « On les forme aux grands prin- l’apprentissage des nouvelles au-delà de nos frontières. « Le cipes du modèle, mais aussi structures. « On considère que modèle est en train d’exploser à des questions techniques, pour être une vraie alternative en Europe. En France, il y a 40 à comme l’AFSCA. »6 Les nou- à la grande distribution, il faut 50 projets en développement, et veaux venus peuvent venir se atteindre environ 1 200 coo- on reçoit chaque semaine des former en magasin, en immer- pérateurs, pour six salariés. En demandes de contact d’un peu sion. « Au début, on était surtout Europe, on est cinq-six struc- partout : Autriche, Allemagne, concentrés sur la viabilité de tures à avoir atteint ce seuil. » Espagne, c’est très grisant. On notre structure, mais après avoir 4 Kevin Pastier (CNAM-DICEN ; ICD-LaRA), Recherche-Action Bees Coop « Gouvernance et autogestion », octobre 2020. 5 Créée en 1895, l’Alliance Coopérative Internationale porte la voix des coopératives partout dans le monde. 6 L’AFSCA englobe tous les services de contrôle compétents pour l’ensemble de la chaîne alimentaire. Elle enca- dre entre autres les normes d’infrastructure auxquelles les entreprises actives dans la chaîne alimentaire doivent se conformer. 7 Coop IT Easy est une coopérative à finalité sociale qui développe des outils de gestion informatisés et open source à destination des entreprises d’économie sociale, de manière à ce qu’elles puissent se concentrer sur leurs activités clés et accentuer leur impact social. BEES Coop : court-circuiter la grande distribution —5 Publié sous licence Creative Commons - APMC Smart. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Trouver le juste équilibre Évidemment, la BEES est aus- du temps à la BEES », se réjouit première n’est pas la juste ré- si confrontée à d’inévitables Martin. Faisons ici le lien avec munération des producteurs, tensions. À commencer par la notion du don et du contre- un enjeu pourtant majeur dans la question du bénévolat de don dans une logique de réci- la chaîne de valeurs de l’ali- ses membres, qui pourrait procité, telle que l’a théorisée mentation durable. Le cas le être pointé du doigt comme Karl Polanyi dans son ouvrage plus parlant concerne les ma- concurrence déloyale. Certes, de référence, La Grande raîchers, qui touchent entre 7 mais la structure se défend Transformation. Le fonction- et 10,50 euros brut de l’heure, avec la création d’emplois de nement de notre société n’est soit 700 euros net par mois. qualité et pérennes, qui sont jamais qu’une construction Lorsque la BEES négocie en mieux rémunérés que dans sociale qui repose sur cer- ligne directe avec eux, il arrive les magasins bio. Aussi, la taines règles et croyances, et que ces derniers sentent une structure ne fait appel à aucun nous avons tendance à oublier certaine pression sur les prix, étudiant pendant les grandes la prédominance des logiques les volumes ou le calibrage vacances, ce qui est monnaie marchandes dans nos modes des produits. Comprenez que courante dans la grande dis- de pensée. Polanyi montre la BEES privilégie par défini- tribution, pour diminuer les que l’échange marchand tion le pouvoir d’achat de ses charges salariales. Qui plus n’est pas la seule modalité de membres. « Si un produit est est, elle réserve exclusive- l’économie, mais que la redis- trop cher ou ne présente pas ment l’accès au supermarché tribution ou la réciprocité en bien, il ne se vendra tout sim- à ses membres, ce qui ne la font aussi partie8. plement pas. Nous devons en met pas en concurrence avec tenir compte », pointe Martin. une enseigne traditionnelle. Une deuxième tension Et si la juste rémunération des Enfin, en tant que coopérative concerne la relation aux producteurs n’en demeure à finalité sociale, la BEES n’est producteurs. En mars 2021, pas moins une réelle pré- pas à la recherche du lucre, et Tchak !, une revue coopéra- occupation pour la BEES, le reverse ses bénéfices direc- tive consacrée à l’agriculture consommateur a pour l’instant tement dans son activité, pour paysanne, pointait le malaise le dernier mot. « On a des gros augmenter son impact social. de certains protagonistes9. En volumes de vente, et c’est un « On amène aussi une certaine cause, le fait que l’enseigne vrai casse-tête logistique de réflexion sur la notion de tra- se fournisse à près de 70 % via se réapprovisionner en circuit vail et du salariat. Certains des grossistes, avec Biofresh court. Pour tous les produits coopérateurs ont décidé de en tête de liste. Des intermé- secs, le plus sensé est de pas- passer en 4/5e pour consacrer diaires dont la préoccupation ser par des grossistes. Et pour 8 Carmelo Virone,Karl Polanyi et Michel Foucault : deux pensées pour s’armer contre le néolibéralisme, Les cahiers Smart, 2020. 9 TCHAK !, « BEES Coop, un modèle qui interpelle les producteurs », 11 mars 2021. BEES Coop : court-circuiter la grande distribution —6 Publié sous licence Creative Commons - APMC Smart. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
tout ce qui est frais, on fait un pour garantir nos volumes » Un Si la BEES n’a pas réponse à gros effort pour travailler direc- processus de longue haleine, tout, elle propose néanmoins tement avec des maraîchers, et qui suit donc son cours, et qui une alternative rafraîchis- on échange beaucoup au sein pose question sur le prix que sante aux grandes enseignes, du Collectif 5C10 pour améliorer nous sommes prêts à mettre en appliquant un modèle de nos pratiques. On y trouve des pour une alimentation saine, fonctionnement innovant, modèles de coopératives diffé- et plus largement sur nos ha- dénué de toute recherche de rents, ce qui est très inspirant. » bitudes de consommation. lucre, et qui tisse des liens Le fait est qu’en l’espace de sociaux forts au sein d’une Il existe des pistes pour cinquante ans, la part de dé- communauté qui a prouvé sa rendre la vie plus facile aux pense d’un ménage consacré résilience. Un terreau d’ex- producteurs, en s’engageant à l’alimentation a baissé de périmentation qui demeure par exemple à l’avance sur 35 à moins de 20 %12. Aussi, certes marginal à l’échelle du des volumes, à un prix fixe, nous avons pris l’habitude de marché de l’alimentation, mais comme c’est le cas chez Les manger de tout, tout le temps. qui connait un certain poten- Petits Producteurs11, une coo- Trouver le juste équilibre tiel de croissance, qu’il serait pérative liégeoise de pro- entre accessibilité, durabili- intéressant de garder à l’œil ducteurs en circuits courts. té et juste rémunération des dans les années à venir. « On y réfléchit, mais on doit maillons de production, tel encore se pencher sur certains est un des nombreux enjeux Adrian Jehin points, comme la répartition du que nous devons relever si décembre 2021 risque lorsque les récoltes sont nous souhaitons collective- perdues, et des sources d’ap- ment réinventer notre modèle provisionnement de rechange alimentaire. 10 Le Collectif 5C rassemble 30 coopératives citoyennes belges. Il construit et diffuse le modèle de production et de distribution en circuit court en renforçant les dynamiques coopératives entre producteurs, consommateurs et distributeurs. 11 Valentine Van Vyve, « Remettre les producteurs au centre du jeu », La Libre Belgique, décembre 2021. 12 Brigitte Larochette et Joan Sanchez-Gonzalez, « Cinquante ans de consommation alimentaire : une croissance modé- rée, mais de profonds changements », division Synthèses des biens et services, Insee, octobre 2015. BEES Coop : court-circuiter la grande distribution —7 Publié sous licence Creative Commons - APMC Smart. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
Sources et ressources Antonia Bousbaine, « Des initia- Tchak !, « BEES Coop, un mo- BEES Coop tives citoyennes pour manger dèle qui interpelle les produc- http://bees-coop.be/ local : le cas wallon », Pour, teurs », 11 mars 2021. Rue van Hove 19 n°°239, pp.69-84, janvier Schaerbeek 2021. Valentine Van Vyve, « Remettre les producteurs au centre du Collectif, Falcoop, « Tous à la jeu », La Libre Belgique, dé- même enseigne », web-docu- cembre 2021. mentaire, janvier 2019. Carmelo Virone, Karl Polanyi et Kevin Pastier (CNAM-DICEN ; Michel Foucault : deux pensées ICD-LaRA), Recherche-Action pour s’armer contre le néolibé- Bees Coop « Gouvernance et ralisme, Smart, Les Cahiers, autogestion », octobre 2020. 2020. Thomas Boothe et Maellanne Mathieu Vanwelde, « Bio, cir- Bonnicel, Documentaire « Food cuits-courts, local… Comment Coop », 2016. s’y retrouver ? », Analyse SAW-B, juin 2020. BEES Coop : court-circuiter la grande distribution —8 Publié sous licence Creative Commons - APMC Smart. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles
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