22 BERNSTEIN STORY ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE - JESKO SIRVEND direction - Maison de la Radio
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LEONARD BERNSTEIN On the Town, trois épisodes de danse 1. The Great Lover Displays Himself 2. Lonely Town : Pas de deux 3. Times Square : 1944 (11 minutes environ) LEONARD BERNSTEIN Halil, nocturne pour flûte et orchestre (16 minutes environ) Prelude, Fugue and Riffs, pour clarinette et ensemble de jazz (9 minutes environ) - Entracte - PASCAL DUSAPIN Morning in Long Island, Concert pour grand orchestre no 1 1. Fragile 2. Interlude 3. Simplement 4. Swinging (33 minutes environ) LEONARD BERNSTEIN Divertimento pour orchestre 1. Sennets and Tuckets 2. Waltz 2 3. Mazurka 3 4. Samba 5. Turkey Trot 6. Sphinxes 7. Blues 8. In Memoriam – March : « The BSO Forever » (15 minutes environ) PHILIPPE PIERLOT flûte PATRICK MESSINA clarinette ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE SARAH NEMTANU violon solo JESKO SIRVEND direction Ce concert est diffusé en direct sur France Musique. + LE CD DES INDISPENSABLES PURCELL + LE CD DIAPASON D’OR EN VENTE CHEZ VOTRE MARCHAND DE JOURNAUX
VE. 16 NOVEMBRE 12H30 STUDIO 104 Leonard Bernstein, le génie familier WEST SIDE STORY SASKIA DE VILLE présentation Musiciens de l’ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE Pianiste hors du commun, chef charismatique à la mémoire phénoménale, compositeur fêté à Broadway comme dans le milieu classique : peu de musi- JE. 22 NOVEMBRE 20H AUDITORIUM ciens peuvent s’enorgueillir de tant de dons. C’est dans le domaine de la di- ON THE TOWN, HALIL rection d’orchestre que « Lenny » Bernstein se révéla d’abord au grand public, PRELUDE, FUGUE AND RIFFS DIVERTIMENTO POUR ORCHESTRE remplaçant au pied levé Bruno Walter le 14 novembre 1943, à l'occasion PHILIPPE PIERLOT flûte d’un concert radiodiffusé dans tous les États-Unis. Le compositeur, lui, dut avant PATRICK MESSINA clarinette ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE tout sa célébrité à West Side Story (1957). Mais nulle concession à la facilité JESKO SIRVEND direction n’explique le triomphe de cette comédie musicale qui exploite des techniques d’écriture complexes issues de la musique savante. JE. 29 NOVEMBRE 20H AUDITORIUM SONGFEST Face à un orchestre, Bernstein adoptait une attitude similaire, refusant de sé- BERNSTEIN CHANTEURS DE L’ACADÉMIE DE L’OPÉRA DE PARIS ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE duire par la flatterie. Il osa par exemple programmer Mahler à Vienne, à une STORY À LAN SHUI direction époque où les musiciens autrichiens n’étaient guère enclins à jouer ce compo- siteur. Il laissa un souvenir indélébile à l’Orchestre National de France, dont RADIO FRANCE VE. 30 NOVEMBRE 20H AUDITORIUM les membres se rappellent notamment un mémorable festival Ravel en 1975. SYMPHONIE N° 2 « The Age of Anxiety » À partir de 10 € KIRILL GERSTEIN piano ORCHESTRE PHILHARMONIQUE Débordant d’humour et de générosité, il ne négligea aucun moyen de trans- DE RADIO FRANCE mettre son amour de la musique. Pour initier les enfants, il présenta les Young VASILY PETRENKO direction People’s Concerts à la télévision, un modèle de pédagogie. Cet homme qui SA. 1er DÉCEMBRE 20H STUDIO 104 semblait tutoyer les dieux savait s’adresser à tous avec une bonhomie irradiante. Mais trop de ses œuvres restent malheureusement méconnues, éclipsées par THE UNANSWERED QUESTION LAMBERT WILSON récitant West Side Story, l’arbre qui dissimule la forêt. Les (re)découvrir aujourd’hui à ALEXANDRE PLANK réalisation MARION STOUFFLET dramaturge Radio France, c’est rendre à Bernstein ce que Lenny nous a donné. SAMUEL STROUK arrangements ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE DIDIER BENETTI direction En coproduction avec France Culture Hélène Cao DI. 2 DÉCEMBRE 16H AUDITORIUM TRIO AVEC PIANO VIKINGUR OLAFSSON piano Musiciens de l’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE ME. 5 DÉCEMBRE 20H AUDITORIUM © Dessin (détail) : François Olislaeger SAISON 18/19 MISSA BREVIS SÉRÉNADE POUR VIOLON MIDORI violon LAMBERT WILSON récitant MAISONDELARADIO.FR CHŒUR DE RADIO FRANCE RADIO FRANCE MARTINA BATICˇ chef de chœur 116, AV. DU PRÉSIDENT-KENNEDY, PARIS 16e ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE LEONARD SLATKIN direction DM_BernsteinStory18-19_200x255.indd 1 14/11/2018 17:58
LEONARD BERNSTEIN 1918-1990 monique d’Israël en 1948), avec lequel il créa Halil. Il dédia cette partition, dont le titre signifie « flûte » en hébreu, à Yadin Tenenbaum (ou Tanenbaum/ On the Town, trois épisodes de danse Tannenbaum, selon les variantes de translittération), flûtiste israélien tué à l’âge Composé en 1945. Créé le 3 février 1946 au Civic Auditorium de San Francisco, par l’Orchestre symphonique de de dix-neuf ans pendant la guerre du Kippour (1973). San Francisco sous la direction de Leonard Bernstein. Dédié à Sono Osato (I), Betty Comden (II) et Nancy Walker (III). Éditeur : Boosey & Hawkes. Nomenclature : 1flûte jouant piccolo, 1 hautbois jouant cor anglais, 1 petite clarinette, L’hommage au jeune musicien, qu’il n’a jamais rencontré, se double d’un 1 clarinette basse ; 1 saxophone alto ; 2 cors, 3 trompettes, 3 trombones ; timbales, percussions ; piano ; les cordes. conflit entre deux orientations musicales qu’il décrit en ces termes : « Halil […] ressemble à une grande partie de ma musique par sa lutte entre forces tonales et non tonales. Dans ce cas, je ressens intuitivement cette lutte comme Trois marins à New York lors d’une permission de vingt-quatre heures : tel était impliquant des guerres et la menace de guerres, le désir irrésistible de vivre, le sujet du ballet Fancy Free, premier fruit de la collaboration entre le choré- ainsi que les consolations qu’apportent l’art, l’amour et l’espérance de la paix. graphe Jerome Robbins et Leonard Bernstein. Le décorateur Oliver Smith sug- C’est une sorte de musique de nuit qui, depuis sa série dodécaphonique ini- géra ensuite de transformer le ballet en comédie musicale. Fancy Free devint tiale jusqu’à sa cadence finale au diatonisme ambigu, est un conflit continu On The Town, accueilli triomphalement lors de sa première new-yorkaise, le 28 d’images nocturnes : chimères, cauchemars, repos, insomnie, terreurs noc- décembre 1944. Cinq ans plus tard, le scénario de Betty Comden et Adolph turnes et le sommeil lui-même, Death’s twin brother. » « Frère jumeau de la Green fut adapté au cinéma, avec une distribution prestigieuse dominée par mort » : le compositeur cite là Alfred Tennyson. Gene Kelly – lequel coréalisa le film avec Stanley Donen – et Frank Sinatra. Le film (dont le titre est traduit en français par Un jour à New York) conservait une Critique à l’égard de Schönberg, Berg et Webern, Bernstein était cependant partie de la musique originale, mais avec l’ajout de numéros composés par attiré par les techniques de l’École de Vienne. Il se méfiait du sérialisme dodé- Saul Chaplin et Roger Edens. caphonique, tout en étant fasciné par sa rigueur et sa dimension expérimen- tale. Si la mélodie de la flûte, au début de la partition, contient les douze sons, Auparavant, Bernstein avait imaginé une suite de concert à partir de trois épi- les dissonances figurent ici les forces obscures et l’irruption de la tragédie, sodes de la comédie musicale. Il souligna que ces danses étaient des « pièces auxquelles s’opposent des rythmes de danse et, à d’autres moments, un ton symphoniques auxquelles s’attend rarement l’auditoire d’un spectacle ». Mar- élégiaque qui a valeur de consolation. quées par le jazz, elles empruntent aussi leur vitalité rythmique et leurs irrégu- larités métriques à la musique de Copland. On perçoit plus particulièrement cette double influence dans Times Square, scène exubérante dans laquelle les Prélude, Fugue and Riffs marins de New York se rassemblent pour une fête nocturne. Mais en 1944, Composé en 1949. Créé le 16 octobre 1955 à New York lors de l’émission de télévision Omnibus « The World of lors de la création de la comédie musicale, cette joyeuse effervescence se Jazz », par Al Gallodoro (clarinette), l’ABC-TV Studio Band dirigé par Leonard Bernstein. Dédié à Benny Goodman. Nomenclature : clarinette solo ; 1 clarinette, 2 saxophones alto, 2 saxophones ténor, 1 saxophone baryton ; 5 doublait d’inquiétude : cette nuit de plaisirs pouvait être la dernière des marins, trompettes, 4 trombones ; timbales ; percussions ; 1 piano ; 1 contrebasse. 7 appelés à retourner au combat. Halil Toute sa vie, Bernstein évolua avec le même brio dans la musique « savante » et la musique « populaire ». Mais le public, aujourd’hui encore, tend à igno- Composé en 1981. Créé à Jérusalem le 27 mai 1981 par Jean-Pierre Rampal (flûte) et l’Orchestre philharmonique rer la première catégorie. Estimant que les deux branches se rattachaient au d’Israël sous la direction de Leonard Bernstein. Dédicace : « À l’esprit de Yadin, et à ses frères morts sur le champ de bataille ». Éditeur : Boosey & Hawkes. Nomenclature : flûte solo ; 2 flûtes dont 1 piccolo et 1 flûte alto ; 1 cor, même tronc, Bernstein composa Prelude, Fugue and Riffs à l’intention du jazz 1 trombone ; percussions ; les cordes. band de Woody Herman. La création fut toutefois assurée par Al Gallodoro (et non Benny Goodman, comme cela est souvent dit), qui jouait de la clari- nette et du saxophone dans l’orchestre de jazz de Paul Whiteman, et de la Fils d’immigrés juifs originaires de Russie, Bernstein fit allusion à ses racines clarinette basse dans l’orchestre de la NBC : un musicien lui aussi à la croisée dans plusieurs partitions, parmi lesquelles Chichester Psalms, le ballet Dyb- des chemins. buk, la Troisième symphonie « Kaddish », ou encore Halil. À partir de 1947, il dirigea régulièrement l’Orchestre de Palestine (devenu l’Orchestre philhar-
Rarement Bernstein approcha le jazz d’aussi près (même si les combinaisons L’élargissement de l’espace sonore, l’ajout de strates et l’augmentation de des vents, dans le premier volet rappellent tout autant Stravinsky). Mais il s’in- la densité orchestrale suggèrent une nature bourgeonnante, mais aussi génia à combiner ses idiomes dans le cadre d’un « prélude et fugue », genre l’émergence d’objets affleurant à la surface de la conscience. « Il semble que propre à la musique savante européenne. La fugue, surtout, avec les entrées la musique devient pour moi le chemin d’une expression enfouie, presque successives des saxophones, réussit un mariage réjouissant, qui n'est pas inédit secrète à moi-même », déclare encore Dusapin. La longue méditation des trois pourtant puisque Darius Milhaud avait déjà composé une fugue « jazzy » dans premières parties accumule progressivement une tension qui se libère lors du La Création du monde (1923). La dernière partie juxtapose et superpose les dernier épisode. L’énergie et la rythmique heurtée de Swinging, loin de si- « riffs », ces courtes formules mélodico-rythmiques que les musiciens de jazz gnaler une allégeance à la culture de l’entertainment, suggèrent plutôt une ten- répètent sur des harmonies différentes. Au contrepoint du « vieux continent » tative de mettre à distance la tragédie du monde par une danse extravagante. se substitue une polyphonie qui doit moins à l’agencement des hauteurs qu’à l’élasticité du swing. CES ANNÉES-LÀ : POUR EN SAVOIR PLUS : 2009 : Vingtième anniversaire de - Jacques Amblard, Dusapin. Le la chute du Mur de Berlin. Mort second style ou l’intonation, MF, de Michael Jackson, Pina Bausch 2018. Ce qu’il y a de plus récent PASCAL DUSAPIN né en 1955 et Merce Cunningham. Exposition sur le compositeur. Morning in Long Island Soulages au Centre Georges-Pom- - Pascal Dusapin et Maxime McKin- pidou. Commande de Radio France, des BBC Prom’s, de l’Orchestre philharmonique de Séoul et de MITO Settembre ley, Imaginer la composition mu- Musica. Composé en 2010. Créé le 24 juin 2011 à Paris, salle Pleyel, par l’Orchestre Philharmonique de 2010 : Tremblement de terre en Haï- sicale, Presses universitaires du Radio France sous la direction de Myung-Whun Chung. Dédié à Myung-Whun Chung. Éditeur : Salabert. Nomenclature : 4 flûtes dont 2 piccolos, 4 hautbois dont 1 cor anglais, 4 clarinettes dont 1 clarinette basse ; ti, provoquant la mort de plus de Septentrion, 2017. Pascal Dusa- 4 bassons dont 1 contrebasson ; 4 cors, 4 trompettes, 4 trombones, 1 tuba ; timbales, percussion ; harpe, 200 000 personnes. Exposition uni- pin dévoile son univers dans sa piano ; les cordes. verselle à Shanghai. Mort de Louise correspondance et ses entretiens Bourgeois, Rohmer, Charpak. avec le compositeur québécois Maxime McKinley. 2011 : Tsunami au Japon et acci- « Un jour d’octobre 1988, avec l’écrivain Olivier Cadiot, nous nous étions dent nucléaire à Fukushima. « Prin- - Pascal Dusapin, Accords photogra- retrouvés de façon fort improbable dans une maison à Long Island. Il y faisait temps arabes » dans plusieurs pays phiques, Éditions de la Librairie de si froid et humide qu’il était impossible de dormir. Au petit matin, je suis allé sur dont la Tunisie, la Libye, l’Égypte, la la galerie, 2012. Un témoignage 8 la plage. C’était si beau. Je me souviens de cette lumière étrange qui baignait Syrie, le Yémen. Tomas Tranströmer de la passion du compositeur pour 9 le ciel, les sons de la mer qui déferlait, les bandes d’oiseaux qui planaient en prix Nobel de littérature. la photographie. cercles, les parfums salés du sable et ces plantes immenses échouées comme des lianes qui bruissaient en farandoles sauvages. Emportée par le vent qui tournoyait en tous sens, j’ai entendu au loin une musique de danse, comme les fragments d’une mémoire ancienne. Je marchai pendant des heures. Au retour, je racontai mes émotions à Olivier (mort de froid) qui me dit : ‘‘Un jour tu devrais écrire une pièce qui s’appellerait Morning in Long Island...’’ » Dans une lettre à Maxime McKinley, Pascal Dusapin rappelle en ces termes l’origine de son premier « concert pour orchestre ». L’évocation est à l’image de la mu- sique : sensuelle, sollicitant l’imagination visuelle, ce qui n’étonnera point de la part d’un compositeur passionné de photographie. Donnant la sensation d’un jour naissant, l’œuvre commence sur une note répétée (le mi bémol) à laquelle s’agrègent peu à peu d’autres hauteurs.
LEONARD BERNSTEIN Abonnez- Divertimento pour orchestre ww w. larc Commande de l’Orchestre symphonique de Boston pour son centième anniversaire. Composé en 1980. Créé le he 25 septembre 1980 au Symphony Hall de Boston par l’Orchestre symphonique de Boston dirigé par Seiji Ozawa. vous à ma Dédicace : « À l’Orchestre symphonique de Boston pour son centième anniversaire, avec affection ». Éditeur : Boosey g.f & Hawkes. Nomenclature : 4 clarinettes dont 1 petite clarinette et 1 clarinette basse, 3 bassons dont 1 contrebasson ; r 4 cors, 3 trompettes, 3 trombones, 1 tuba ; timbales, percussions ; harpe ; piano ; les cordes. En 1980, Leonard Bernstein avait décidé de prendre une année sabbatique afin de composer sans contrainte. Mais lorsque l’Orchestre symphonique de N°672 - Mai 2018 lar Boston le sollicita pour fêter le centenaire de sa fondation, il fut impossible de ch HORS-SÉRIE em ag .fr refuser la commande. Trop de souvenirs l’attachaient à la ville et à ses musi- LE MAGAZINE DU JUD AÏSME FRANÇAIS ciens : l’Université de Harvard, où il avait fait ses études ; ses années comme assistant de Serge Koussevitzky, chef de l’Orchestre de Boston ; ses nombreux concerts à la tête de cette même phalange. De fait, le Divertimento présente MUSÉES D’EUROPE une dimension autobiographique et multiplie les clins d’œil à sa propre mu- LA MÉMOIRE PARIS sique : Sennets and Tuckets rappelle par exemple l’Ouverture de Candide ; ET L’OUBLI LONDRES BERLIN dans Samba et Blues, on entend les accents latino-américains et le jazz qui BRUXELLES ROME imprègnent nombre de ses œuvres. ANVERS VARSOVIE PRAGUE BÂLE 7,60 €€ Bernstein fait aussi référence au répertoire de l’orchestre. Avec sa mesure à France::7,60 GENÈVE N°671 - Avril 2018 France lar MADRID ch em … sept temps, le deuxième mouvement tend la main à la valse à cinq temps de ag .fr la Symphonie n° 6 « Pathétique » de Tchaïkovski. À la fin de la Mazurka, le LE MAGAZINE DU JUDAÏSME FRANÇAIS hautbois joue un solo issu de la Symphonie n° 5 de Beethoven. Sphinxes, qui doit peut-être son titre au Carnaval de Schumann (où le vocable désigne les motifs générateurs de l’œuvre), parodie l’École de Vienne : en utilisant une série dodécaphonique (fondée sur les douze notes de la gamme chromatique), L’ÉTHIQUE EN QUESTIONS cette pièce semble s’interroger sur l’énigme que représentent Schönberg et ses 10 11 disciples pour l’auteur de ce Divertimento. Après avoir envisagé une œuvre d’une seule coulée, Bernstein s’orienta vers GERARD COLLOMB : France : 7,60 € « A LA HAINE QUI SE DEPLOIE une suite de pièces brèves, souvent sur des rythmes de danse, également indi- SUR LE NUMÉRIQUE, IL FAUT DES REPONSES NUMÉRIQUES » vidualisées par leur couleur orchestrale. Mais il les unifia par le motif de deux notes si-do : B-C dans le solfège américain, les initiales de « Boston » et de « Centennial ». On les repère en particulier sur la clameur cuivrée de Sennets Un an / 5 numéros 50 € and Tuckets. Ce sont aussi les premières notes du solo de flûte d’In Memoriam. Tarifs étranger nous consulter - info@larchemag.fr Cette section méditative, un hommage aux membres de l’orchestre disparus, laisse bientôt place à une marche qui conclut l’œuvre sur un ton festif et corus- par chèque à l’ordre de l’Arche Culture, débats, 39, rue Broca 75005 Paris cant. The show must go on. par téléphone 01 42 17 07 57 histoire, politique, Hélène Cao par internet www.larchemag.fr gastronomie …
« IL ÉTAIT LE GRAND PATRON » Quand il venait en France, il devenait français, le temps de son séjour. Mais il apportait aussi sa culture américaine, sa connaissance du jazz, qui rendaient Entretien avec Jean Douay, ancien trombone solo à l’Orchestre National de France inégalable son interprétation de la musique française. Dans le Concerto en sol de Ravel, dont il jouait la partie de soliste tout en dirigeant, il n’avait certes Les années pendant lesquelles Leonard Bernstein nous a beaucoup dirigés, de pas la technique transcendante d’une Martha Argerich. Mais je ne connais 1975 à 1981, ont coïncidé avec une période de profonde mutation car Pierre pas d’équivalent à ses fulgurances stylistiques, que Ravel aurait certainement Vozlinsky, directeur de la musique à Radio France, avait souhaité rajeunir l’ef- aimées. Après les concerts du centenaire de la naissance de Ravel, en 1975, fectif de l’Orchestre National. Autant dire que Bernstein a lui aussi fait souffler il a écrit dans le livre d’or de l’ONF : « À mon Orchestre National chéri, pour un vent de fraîcheur ! Sa façon de diriger était unique et collait parfaitement tant de belles heures de musique et d’amitié, mes remerciements tout à fait à la musique. Jamais il ne dirigeait une œuvre deux fois de la même façon. tendres. » Il introduisait toujours des idées nouvelles, inattendues. Ce qui impressionnait plus particulièrement, outre sa mémoire phénoménale, c’était sa capacité à Sa joie de vivre était communicative. Il était malicieux, chaleureux, mais il saisir l’essentiel. Il s’intéressait à la globalité de l’œuvre, et non pas aux détails n'était pas familier. À New York, après les concerts, il lui arrivait d’inviter chez techniques comme la justesse, dont il laissait ses assistants s’occuper. Cela m’a lui quelques membres de l’orchestre (j’ai ainsi eu le privilège de manger de la frappé notamment quand nous avons joué le Requiem de Berlioz aux Invalides. dinde à Thanksgiving). Cependant, il ne se mêlait pas aux musiciens. On ne lui aurait pas tapé sur le ventre… Dans le privé comme sur scène, c’était lui le Bernstein avait une façon particulière de regarder un musicien, il lui donnait grand patron. l’impression d’être le meilleur instrumentiste du monde – une attitude, d’ailleurs, qu’il partageait avec Charles Munch. Dès lors, on ne pouvait que se surpas- Propos recueillis par Hélène Cao le 5 novembre 2018 ser ! En revanche, s’il jugeait une prestation insuffisante, un comportement ré- préhensible (ce qui, heureusement, n’est jamais arrivé avec nous !), il le faisait savoir sans ménagement. J’ai assisté à des répétitions avec d’autres orchestres et je peux vous dire que les oreilles sifflaient ! Parmi les moments forts de ces années bénies, je me souviens de l’enregis- trement du Concerto pour violoncelle de Schumann et de Don Quixote de Strauss avec Rostropovitch en soliste. Imaginez Bernstein et Rostropovitch dans le même studio : c’était de la nitroglycérine ! Je garde aussi un souvenir inou- bliable de notre tournée aux États-Unis, à l’automne 1981, où nous étions alternativement dirigés par Lorin Maazel, notre directeur musical de l’époque, 12 13 et par Bernstein. Quel luxe ! Deux chefs de cette trempe, c’était caviar à tous les repas ! De façon plus générale, je retiendrai l’approche que Bernstein avait de la musique française. Il possédait un sens inné du style français, en sus de son immense culture. Il nous a fait redécouvrir notre répertoire. Quel autre chef au- rait eu l’idée de programmer l’Ouverture de Raymond d’Ambroise Thomas ? Grâce à lui, nous avons pris conscience de la stature de Nadia Boulanger, dont il avait été le disciple. « Vous autres Français, vous ne savez pas recon- naître vos génies », nous disait-il. Sous sa direction, nous avons aussi enregis- tré La Création du monde et Le Bœuf sur le toit de Milhaud. Une expérience marquante à plusieurs titres, car les techniques d’enregistrement étaient alors en train de changer : chaque instrumentiste était capté sur une piste, ce qui changeait nos habitudes. Mais aux États-Unis, Bernstein s’était déjà familiarisé avec ces méthodes et il nous a aidés à franchir cette étape.
LEONARD BERNSTEIN (1918-1990) Orchestre National de France. 1918 : Naissance le 25 août à Law- 1949 : Création de la Symphonie n° 2 rence, dans le Massachusetts. « The Age of Anxiety ». 1932 : Assiste pour la première fois à 1951 : Mariage avec l’actrice Felicia un concert à Boston. Montealegre, avec laquelle il aura trois enfants. 1935-1939 : Études à l’Université de Créée en 2013 sous l’égide de l’Institut de France, la Fondation Musique Harvard. 1952 : Création de l’opéra en un acte et Radio s’appuie sur le mécénat des entreprises et des particuliers afin Trouble in Tahiti. 1937 : Rencontre Aaron Copland. de soutenir des programmes d’intérêt général portés par les antennes et 1953 : Création de la comédie musi- les formations musicales de Radio France, ou des entités externes à notre 1938 : Composition de la Sonate pour cale Wonderful Town. maison, qui s’inscrivent au cœur de ses valeurs. piano, l’une de ses premières œuvres. 1954-1957 : Bernstein présente l’émis- 1940-1941 : Étudie la direction d’or- sion de télévision Omnibus sur CBS. La Fondation agit autour de deux grands axes : l’engagement citoyen, chestre à Tanglewood durant l’été, en encourageant l’éducation à la musique et aux médias et le rayonne- avec Serge Koussevitzky dont il de- 1956 : Création de Candide, « comic ment culturel, en soutenant la création et le rayonnement de la musique vient l’assistant en 1942. operetta » d’après Voltaire. en France et à travers le monde. 1940-1943 : Études au Curtis Institute 1957 : Création triomphale de la co- de Philadelphie. médie musicale West Side Story (cho- En devenant mécène, vous serez étroitement associé à la Fondation et régraphie de Robbins, paroles des 1943 : Le 14 novembre, remplace songs de Stephen Sondheim). à la vie de Radio France. Vous bénéficierez d’avantages uniques en Bruno Walter au pied levé, à la tête lien avec nos antennes radio et nos formations musicales, ainsi que de l’Orchestre philharmonique de 1958 : Le 18 janvier, première émis- d’avantages fiscaux dans le cadre de la loi Aillagon, relative au mécé- New York. Le concert, radiodiffusé sion télévisée des Young People’s nat (2003). dans tout le pays, remporte un succès Concerts, à destination du jeune pu- considérable. blic. Nommé directeur musical de l’Orchestre philharmonique de New 14 Ils soutiennent la Fondation : 1944 : Création de la Symphonie n° York (poste qu’il occupera jusqu’en 15 • La Fondation de France, via le Fonds du 11 janvier 1 « Jeremiah » et du ballet Fancy Free, 1969). Le 13 novembre, dirige la • Le Boston Consulting Group sa première collaboration avec le cho- Symphonie n° 2 de Mahler à la tête • La Fondation Groupe RATP régraphe Jerome Robbins. • Le fonds de Dotation Education Culture et Avenir de l’Orchestre national de la RTF. • La Fondation Safran pour l’insertion • La Préfecture de Paris – Direction de la Jeunesse 1947 : Dirige pour la première fois la 1960 : Début de l’enregistrement de • La SACEM musique de Mahler (Symphonie n° 2, sa première intégrale des Symphonies • Les donateurs de la campagne « Un orgue pour tous » à la tête du New York City Symphony de Mahler, chez CBS. • Les donateurs de la campagne « Orchestre à l’école » • Les membres du Cercle des amis de la Fondation Musique et Radio Orchestra). Début de sa collaboration • Les membres du Cercle des amis (Chine) de la Fondation Musique et Radio, avec l’Orchestre de Palestine (qui de- 1961 : Adaptation cinématogra- présidé par Janice Choi. viendra l’Orchestre philharmonique phique de West Side Story par Robert d’Israël en 1948). Wise, qui obtiendra dix Oscars. 1948 : Dirige pour la première fois 1963 : Création de la Symphonie n° 3 l’Orchestre national de l’ORTF, futur « Kaddish » à Tel-Aviv. 01 56 40 15 16 MAISONDELARADIO.FR
1966 : Dirige l’Orchestre philharmo- POUR EN SAVOIR PLUS : nique de Vienne dans la Symphonie n° 2 de Mahler, qui n’avait plus été - Renaud Machart, Leonard Bernstein, Philippe Pierlot Patrick Messina interprétée par cet orchestre depuis 2007, Actes Sud / Classica. Une FLÛTE CLARINETTE 1938. Dirige l’Orchestre national de excellente introduction à la vie et à l’ORTF (concert Berlioz, Schumann, l’œuvre de Bernstein. Philippe Pierlot commence à étudier la Après ses études au CNSMD de Pa- Chostakovitch). flûte avec Joseph Rampal dont il sera ris auprès de Guy Deplus et Michel - Humphrey Burton, Leonard Bernstein, 1971 : Création de Mass pour l’inau- Faber and Faber, 1994. En anglais, le dernier élève. Jean-Pierre Rampal Arrignon, Patrick Messina est lauréat guration du Kennedy Center à Was- la somme sur le compositeur. et Alain Marion lui prodiguent égale- de la Fondation Yehudi Menuhin en hington. ment leurs conseils. Il entre au Conser- 1992, et poursuit sa formation au - Leonard Bernstein, La Question sans vatoire supérieur de musique de Paris Cleveland Institute of Music auprès 1972 : Le 26 mars, dernière émission réponse. Six conférences données à où il obtient deux Premiers Prix de de Franklin Cohen. Il fait ses débuts des Young People’s Concerts. Harvard, rééd. Minerve, 2018. Un flûte et de musique de chambre. Peu aux États-Unis, et remporte d’abord livre indispensable enfin réédité. après, il obtient le Deuxième Prix au en 1996 le Premier Prix des East and 1975 : Début d’une collaboration Concours international de Barcelone. West Artists International Auditions, régulière avec l’Orchestre National - http://www.leonardbernstein.com : Tout en assurant le poste de première qui lui permet de donner un récital au de France à l’instigation de Pierre un site (en anglais) qui offre de nom- flûte solo de l’Orchestre National de Carnegie Hall, puis il travaille régu- Vozlinsky, directeur de la musique breuses informations sur sa vie et sa France, il entame une carrière de lièrement au Metropolitan Opera de à Radio France. Elle se poursuivra musique. soliste et de musique de chambre. Il New York, sous la direction de James jusqu’en 1981. aborde un répertoire éclectique allant Levine, Valery Gergiev ou encore Leo- À ÉCOUTER : 1978 : Mort de sa femme Felicia. de Vivaldi à Goubaïdoulina et Claude nard Slatkin. Depuis lors, il s’est pro- Bolling, et passe de la flûte en bois à duit en soliste à travers le monde et 1981 : Du 26 novembre au 20 dé- - Leonard Bernstein. An American in la flûte en or. Sa discographie com- pratique la musique de chambre avec cembre, tournée aux États-Unis de Paris, enregistrements et concerts avec porte des enregistrements (solo, mu- des partenaires tels que Daniel Hope, l’Orchestre National de France dont il l’Orchestre National de France, cof- sique de chambre et avec orchestre) Edita Gruberova, Gautier Capuçon, partage la direction avec Lorin Maa- fret de 7 CD, Warner Classics, 2018. qui comprennent des œuvres allant de le Quatuor Diotima, le Fine Arts Quar- zel. Vivaldi à Varèse et Poulenc. Professeur tet ou le Beaux-Arts Trio, pour n’en À VOIR : au Conservatoire national de Région citer que quelques-uns. Depuis 2003, 1983 : Création de l’opéra A Quiet de Rueil-Malmaison, il accueille de Patrick Messina est Première clari- 16 17 Place à La Scala de Milan. - Berlioz, Symphonie fantastique ; jeunes flûtistes de tous les continents nette solo de l’Orchestre National de Albert Roussel, Symphonie n° 3 ; et donne des masterclasses dans le France. 1989 : Création du Concerto pour Camille Saint-Saëns, Le Rouet d’Om- monde entier. orchestre « Jubilee Games ». Les 23 phale ; Ambroise Thomas, Ouverture et 25 décembre, dirige la Symphonie de Raymond, Orchestre National n° 9 de Beethoven à Berlin, quelques de France, dir. Leonard Bernstein, 1 semaines après la chute du Mur. DVD Unitel (existe aussi en Blu-ray). 1990 : Le 19 août, dirige son der- Pour retrouver l’Orchestre National de nier concert, à la tête de l’Orchestre France et le grand Lenny au Théâtre symphonique de Boston. Mort à New des Champs-Élysées en 1976 et York le 14 octobre. 1981, en attendant la réédition des mythiques concerts Ravel de 1975.
Jesko Sirvend DIRECTION Né en 1986, Jesko Sirvend étudie d’abord le piano et les percussions au Conservatoire de Francfort, avant d’étudier la direction d’orchestre à l’Université de musique et de danse de Cologne, dans la classe de Mi- chael Luig. Il assiste par ailleurs aux masterclasses de Jorma Panula, Gun- ter Kahlert de l’École de musique Liszt de Weimar, Johannes Schlaefli de l’Université des arts de Zurich, Colin Metters de la Royal Academy of Mu- sic de Londres, etc. Il est l’assistant du chef Mario Venzago lors de concerts et de sessions d’enregistrement avec l’Orchestre symphonique national du Danemark, le Konzerthausorchester de Berlin, l’Orchestre symphonique de Malmö, ou encore lors de tour- nées avec le Bundesjugendorchester. En 2009, il est nommé chef principal de l’Akademische Philharmonie Hei- delberg, qu’il dirige régulièrement à la Stadthalle. Lors de la saison 2014- 2015, il devient chef associé du Düssel- 18 dorfer Symphoniker, et, par là même, 19 directeur musical des séries #IGNI- TION destinés aux jeunes. Ce projet mêlant musique dite classique et mises en scènes transmédiatiques, a reçu en 2015 la distinction d’« European Brand » et acquis une certaine popu- larité en Allemagne. Cette même an- née, Jesko Sirvend remporte le Prix du public du Concours Nicolai-Malko qui se déroule à Copenhague sous la pré- Jesko Sirvend © Ira Weinrauch sidence de Sakari Oramo. L’année 2017 a marqué ses débuts comme chef assistant de l’Orchestre National de France.
Christine Jaboulay Vincent Léonard, premier solo ORCHESTRE Élodie Laurent Philippe Gallien RESPONSABLE DE LA National a créé de nombreux chefs NATIONAL Ingrid Lormand François Christin COORDINATION ARTISTIQUE Orchestre National d’œuvre du XXe siècle, comme Le Soleil des eaux de Boulez, Déserts DE FRANCE Noémie Prouille-Guézénec Paul Radais Jocelyn Willem Jean Pincemin Isabelle Derex RESPONSABLE de France Allan Swieton Jean-Paul Quennesson EMMANUEL ADMINISTRATIVE de Varese et la plupart des grandes KRIVINE VIOLONCELLES TROMPETTES ET BUDGÉTAIRE Solène Grégoire œuvres de Dutilleux. Tous ses DIRECTEUR Jean-Luc Bourré, premier solo Raphaël Perraud, premier solo Marc Bauer, premier solo Andreï Kavalinski, premier solo Emmanuel Krivine, directeur musical MUSICAL RÉGISSEUR PRINCIPAL concerts sont diffusés sur France Alexandre Giordan Raphaël Dechoux Nathalie Mahé Musique et fréquemment retransmis Florent Carrière Dominique Brunet RÉGISSEUR PRINCIPAL Formation de Radio France, sur les radios internationales. VIOLONS SOLOS Oana Unc Grégoire Méa ADJOINTE ET RESPONSABLE Carlos Dourthé DES TOURNÉES l’Orchestre National de France est L’orchestre enregistre également Luc Héry, premier solo Muriel Gallien TROMBONES NN, premier solo Valérie Robert Sarah Nemtanu, premier solo le premier orchestre symphonique pour France Culture des concerts- Emmanuel Petit Julien Dugers RESPONSABLE DE RELATIONS PREMIERS VIOLONS Marlène Rivière permanent créé en France. Fondé fictions (qui cette saison feront de Elisabeth Glab Emma Savouret Sébastien Larrère MÉDIAS N.N Olivier Devaure en 1934, il a vu le jour par la Leonard Bernstein et Nino Rota Bertrand Cervera Laure Vavasseur RÉGISSEURS Lyodoh Kaneko TUBA volonté de forger un outil au de véritables héros) avec des Hélène Bouflet-Cantin Pierre Vavasseur Bernard Neuranter Nicolas Jehle service du répertoire symphonique. comédiens, souvent sociétaires de Catherine Bourgeat CONTREBASSES Maria Chirokoliyska, TIMBALES François-Pierre Kuess Cette ambition, ajoutée à la la Comédie-Française, des bruiteurs, Véronique Castegnaro premier solo Didier Benetti, premier solo RESPONSABLE DE LA PROGRAMMATION Nathalie Chabot François Desforges diffusion des concerts sur les ondes etc. ; autant de projets inédits qui Marc-Olivier de Nattes Jean-Edmond Bacquet ÉDUCATIVE ET ARTISTIQUE Thomas Garoche PERCUSSIONS Marie Faucher / Emmanuelle radiophoniques, a fait de l’Orchestre marquent la synergie entre l’orchestre Xavier Guilloteau Grégoire Blin Emmanuel Curt, premier solo Chupin (saison 18/19) Stephane Henoch National une formation de prestige. et l’univers de la radio. De nombreux Jérôme Marchand Jean-Olivier Bacquet Florent Jodelet MUSICIEN ATTACHÉ AU Didier Bogino Gilles Rancitelli De Désiré-Émile Inghelbrecht, qui a concerts sont disponibles en vidéo sur Khoi Nam Nguyen Huu Dominique Desjardins PROGRAMME PÉDAGOGIQUE HARPES Marc-Olivier de Nattes inauguré la tradition de l’orchestre, à la plateforme francemusique.fr, et les Agnès Quennesson Caroline Ritchot Stéphane Logerot Émilie Gastaud, premier solo ASSISTANTE AUPRÈS Emmanuel Krivine, directeur musical diffusions télévisées se multiplient (le David Rivière Françoise Verhaeghe CLAVIERS DU DIRECTEUR MUSICAL depuis septembre 2017, les plus Concert de Paris, retransmis en direct Nicolas Vaslier FLÛTES Philippe Pierlot, premier solo Franz Michel Véronique Pleintel Hélène Zulke grands chefs se sont succédé à la tête depuis le Champ-de-Mars le soir du 14 Michel Moraguès CHEFS ASSISTANTS RESPONSABLE DE LA BIBLIOTHÈQUE SECONDS VIOLONS Felix Mildenberger de l’orchestre, lequel a également juillet, est suivi par plusieurs millions Florence Binder, chef d’attaque Adriana Ferreira Jesko Sirvend D'ORCHESTRES Patrice Kirchhoff Maud Rolland invité les solistes les plus prestigieux. de téléspectateurs). De nombreux Laurent Manaud-Pallas, PICCOLO chef d’attaque BIBLIOTHÉCAIRES L’Orchestre National de France enregistrements sont à la disposition Constantin Bobesco Hubert de Villèle Cécile Goudal donne en moyenne 70 concerts par des mélomanes, notamment un Nguyen Nguyen Huu HAUTBOIS Susie Martin an à Paris, à l’Auditorium de Radio coffret de 8 CD, qui rassemble des Gaétan Biron Laurence del Vescovo Nora Cismondi, premier solo DÉLÉGUÉE À LA PRODUCTION Mathilde Lebert, premier solo MUSICALE ET À LA PLANIFICATION 20 France, sa résidence principale enregistrements radiophoniques You-Jung Han Pascal Saumon Jeanne Pariente 21 depuis novembre 2014, et au inédits au disque et retrace l’histoire Young-Eun Koo COR ANGLAIS RESPONSABLE DES Benjamin Estienne cours de tournées en France et à de l’Orchestre National. Récemment, Claudine Garçon Laurent Decker DISPOSITIFS MUSICAUX Margaux François l’étranger. Le National conserve un dans le mythique Studio 104, Claire Hazera-Morand CLARINETTES ADMINISTRATION DU PARC Nathan Mierdl Patrick Messina, premier solo lien d’affinité avec le Théâtre des l’orchestre a enregistré la musique du Ji-Hwan Park Song Christelle Pochet INSTRUMENTAL Élisabeth Fouquet Champs-Élysées où il se produit film de Luc Besson, Valérian. Anne Porquet PETITE CLARINETTE RESPONSABLE DU PARC néanmoins chaque année. Il propose Philippe Pouvereau Jessica Bessac INSTRUMENTAL Bertrand Walter par ailleurs, depuis quinze ans, un Rieho Yu CLARINETTE BASSE Patrice Thomas Renaud Guy-Rousseau projet pédagogique qui s’adresse à ALTOS BASSONS la fois aux musiciens amateurs, aux Nicolas Bône, premier solo Philippe Hanon, premier solo NN, premier solo familles et aux scolaires en sillonnant Teodor Coman Frédéric Durand Elisabeth Kissel les écoles, de la maternelle à Corentin Bordelot CONTREBASSON l’université, pour éclairer et toucher Cyril Bouffyesse Julien Barbe Michel Douvrain les jeunes générations.L’Orchestre Emmanuel Blanc CORS Adeliya Chamrina Hervé Joulain, premier solo
C’EST BIENTÔT NOËL ! LA BOITE À QUIZ MUSIQUE CL ASSIQUE DE FR ANCE MUSIQUE 22 23 PRÉSIDENTE-DIRECTRICE GÉNÉRALE DE RADIO FRANCE SIBYLE VEIL DIRECTION DE LA MUSIQUE ET DE LA CRÉATION DIRECTEUR MICHEL ORIER + de 700 questions… pour apprendre DIRECTRICE ADJOINTE FRANÇOISE DEMARIA SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DENIS BRETIN en s’amusant ! PROGRAMME DE SALLE COORDINATION ÉDITORIALE CAMILLE GRABOWSKI Disponible en magasin au prix de 20,90 euros SECRÉTAIRE DE RÉDACTION CHRISTIAN WASSELIN GRAPHISME HIND MEZIANE-MAVOUNGOU ISBN : 978-2-501-08677-6 RÉALISATION PHILIPPE PAUL LOUMIET Commandez-la dès maintenant sur editions.radiofrance.fr PHOTO COUVERTURE : BERNSTEIN ©PAUL DE HUECK IMPRESSION REPROGRAPHIE RADIO FRANCE + 7 webradios sur francemusique.fr
PROCHAINS CONCERTS saison 2018/2019 VENDREDI 23 NOVEMBRE 20H30 VENDREDI 30 NOVEMBRE 20H PHILHARMONIE DE PARIS AUDITORIUM DE RADIO FRANCE MAURICE RAVEL LEONARD BERNSTEIN La Valse (version deux pianos) Symphonie no2 « The Age of Anxiety » FRANCIS POULENC SERGUEÏ RACHMANINOV Concerto pour deux pianos et orchestre L'Île des morts CLAUDE DEBUSSY ALEXANDRE SCRIABINE Rhapsodie pour saxophone Poème de l’extase MAURICE RAVEL Kirill Gerstein piano Daphnis et Chloé, suite no2 ORCHESTRE PHILHARMONIQUE Khatia Buniatishvili piano DE RADIO FRANCE Gvantsa Buniatishvili piano Vasily Petrenko direction Claude Delangle saxophone ORCHESTRE PHILHARMONIQUE SAMEDI 1 er DÉCEMBRE 20H30 DE RADIO FRANCE AUDITORIUM DE RADIO FRANCE Mikko Franck direction PHILHAR'INTIME JEUDI 29 NOVEMBRE 20H ISANG YUN AUDITORIUM Muak pour orchestre SAMUEL BARBER LUDWIG VAN BEETHOVEN Adagio pour cordes Concerto pour piano no 5 l’« Empereur » The School for Scandal, ouverture HECTOR BERLIOZ BOHUSLAV MARTINU̇ Symphonie fantastique Concerto pour violon et orchestre no1 Sunwook Kim piano LEONARD BERNSTEIN Songfest ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE SÉOUL Frank-Peter Zimmermann violon Thierry Fischer direction Kévin Amiel ténor CHANTEURS DE L'ACADÉMIE DIMANCHE 2 DÉCEMBRE 16H DE L'OPÉRA DE PARIS AUDITORIUM DE RADIO FRANCE ORCHESTRE NATIONAL DE FRANCE AARON COPLAND Lan Shui direction Vitebsk, pour piano, violon et violoncelle LEONARD BERNSTEIN Trio avec piano GEORGE GERSHWIN Un Américain à Paris, suite arrangée par Robin Melchior Fascinating rhythm, suite arrangée par Lucas Henri Vikingur Olafsson piano 01 56 40 15 16 MUSICIENS DE L’ORCHESTRE PHILHARMONIQUE MAISONDELARADIO.FR DE RADIO FRANCE
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