Bilan 2018 & perspectives 2019 - SAUMUR KIOSQUE
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Sommaire Modernisation du campus hospitalier ..................................................... 5 Robert-Debré : une modernisation de la prise en charge des jeunes patients .................................... 5 Le projet médical "Urgences" à l'étude ................................................................................................ 6 Travaux d’ampleur au centre de simulation en santé .......................................................................... 6 Gériatrie et soins de suite et de rééducation : une offre de soins redessinée ... 7 Rapprochement annoncé entre l'hôpital Saint-Nicolas et le CHU........................................................ 7 Prévention des chutes : ouverture d’un hôpital de jour en gériatrie ................................................... 8 Une offre de soins qui investit de nouveaux champs d’expertise ................... 9 Sleeve endoscopy : une possible alternative à la chirurgie bariatrique ............................................... 9 Le Centre du périnée et de l’incontinence : une expertise renforcée pour le CHU ............................. 9 De la télésurveillance pour faciliter la vie des personnes diabétiques .............................................. 10 Un mémo des permanences téléphoniques médicales à destination des médecins libéraux 10 Maladies de la rétine : améliorer le diagnostic et la prise en charge thérapeutique des patients .... 11 Ophtalmologie : une prise de rendez-vous en ligne ................................................................ 11 Toutes les consultations d’anesthésie regroupées sur un seul secteur ............................................. 11 Objectif Zéro Transfusion : un programme élargi en 2019 ................................................................ 12 Mieux prendre en charge les douleurs chroniques ............................................................................ 12 Néphrologie : un accompagnement renforcé des greffés .................................................................. 12 Don d’organes : application du protocole Maastricht 3 .......................................................... 12 Gynécologie–obstétrique : un projet de soins personnalisés ............................................................ 13 Une prise de sang pour dépister la trisomie ............................................................................ 14 Biomédical : quelques focus sur un parc d’équipements innovants .............. 15 TEP scan : un nouvel équipement au service du diagnostic et du traitement du cancer................... 15 Neurochirurgie : un microscope opératoire de dernière génération ................................................. 15 Une salle de cardiologie interventionnelle nouvelle génération ....................................................... 15 Arrivée d’un nouveau scanner ................................................................................................. 16 Prévention : l’autre volet du soin ....................................................... 17 Initié par le CHU d’Angers, le Service sanitaire devient national ....................................................... 17 Campus sans tabac ............................................................................................................................. 17 Prévention : des citoyens éclairés et en meilleure santé ........................................................ 17 Coopération territoriale : signature 2019 ............................................. 18 Groupement Hospitalier de territoire ................................................................................................ 18 2
Le CHU d’Angers, pivot d’un projet médical territorial ........................................................... 18 Des avancées également en matière de logistique et d’organisation ..................................... 20 Une coopération territoriale qui dépasse le département ................................................................ 21 Plus de 80 spécialistes du CHU se déplacent dans les établissements de la région................ 21 Focus sur la gériatrie : élargissement de la télémédecine au service des personnes âgées dépendantes ............................................................................................................................ 22 Focus sur la Télé-AVC : élargissement au CH de Laval ............................................................. 22 Recherche .................................................................................... 23 Le CHU, expert des maladies rares ..................................................................................................... 23 Une reconnaissance nationale de la recherche angevine .................................................................. 23 Le CHU coordonne l’implantation de la recherche médicale pour l’Est des Pays de la Loire ............ 24 Allegro : une chambre d’hospitalisation connectée au service du bien-vieillir .................................. 25 L’enseignement au CHU, une dynamique toujours renouvelée ................... 27 Infirmier en pratique avancée : un nouveau métier pour les professionnels de santé du CHU ........ 27 Création d’un département en sciences infirmières .......................................................................... 27 Parcours Sup s’ouvre aux étudiants en soins infirmiers ..................................................................... 27 Un hôpital citoyen, au cœur de son territoire ........................................ 28 Une meilleure orientation au sein du CHU pour faciliter l’arrivée dans le service de soins .............. 28 Signalétique ............................................................................................................................. 28 Des guides à l’écoute des usagers ........................................................................................... 28 Un CHU engagé pour lutter contre les violences et incivilités ........................................................... 29 Restauration : le CHU engagé aux côtés de la Fondation pour la nature et l'homme ....................... 30 Commande publique artistique : inauguration du kiosque de Matali Crasset ................................... 30 Coopération internationale ............................................................... 32 Oncologie pédiatrique : un jumelage entre les CHU d’Angers et de Lomé ........................................ 32 Le CHU toujours très présent au Mali ................................................................................................ 32 Denis Mukwege nobelisé.................................................................................................................... 32 Un Projet d’Etablissement stimulant dans un contexte de modernisation et de retour à l’équilibre budgétaire ........................................................... 33 Un Projet d’Etablissement réaliste et ambitieux ................................................................................ 33 Un plan de retour à l’équilibre en bonne voie ................................................................................... 34 Un Contrat de modernisation et de retour à l’équilibre « 2019-2021 » ............................................ 34 Chiffres clés 2018........................................................................... 35 Annexes ...................................................................................... 35 3
Anita Rénier – CHU Angers Audrey Capitaine – CHU Angers Directrice de la communication Relations presse – Rédactrice Tel : 02 41 35 53 33 / 06 65 80 66 81 Tel : 02 41 35 79 97 directioncommunication@chu-angers.fr audrey.capitaine@chu-angers.fr Crédit photos : Catherine Rouger-Jouannet CHU Angers (sauf mention) 4
Modernisation du campus hospitalier Robert-Debré : une modernisation de la prise en charge des jeunes patients Le programme Robert-Debré a engagé une modernisation de la prise en charge des jeunes patients, mettant l’accent sur le bien-être des enfants et des adolescents. Elaboré par les médecins de pédiatrie, le programme adapte les pratiques et les organisations de soins aux derniers standards médicaux mais aussi aux nouvelles attentes des jeunes patients et de leurs parents. Après un partage avec l’ICO (Institut de Cancérologie de l’Ouest) adjacent, d’un plateau d’imagerie en 2015 et d’un bloc opératoire en 2016, la refonte de l’organisation des activités du bâtiment Robert-Debré s’est poursuivie en 2018 avec l’ajustement des modes d’hospitalisation aux besoins des nouveaux patients. Il en sera de même cette année. Elle s’achèvera en 2022. Le programme prévoit de restructurer les unités d’hospitalisation par tranche d’âge, plutôt que par spécialité. Dès lors, ce ne sera plus l’enfant qui aura à s’adapter à l’organisation médicale mais les médecins, les chirurgiens qui se déplaceront vers le lieu d’hospitalisation du jeune patient. En maintenant la proximité générationnelle, c’est tout l’aspect extra-médical – dont on sait combien il compte dans le rétablissement de l’enfant – qui va être amélioré (approche psychologique, animation, rythme de vie…). Seuls les secteurs d’oncologie et de neuropédiatrie resteront indépendants du fait des particularités de ces activités. Ces travaux d’envergure, réalisés en site occupé, ont débuté en 2018 par un chantier au sous-sol et au 5e étage du bâtiment. Les travaux de restructuration débuteront en 2019, pour un budget de l’ordre de 27 millions d’euros subventionné par l’ARS à hauteur de 5 millions d’euros. La poursuite de cette restructuration passe aussi par la modernisation du bâtiment Robert-Debré (mis en service en 1979) et l’évolution des surfaces de soins pour accueillir au mieux la réorganisation des activités des 4 spécialités chirurgicales (ophtalmologie, ORL, chirurgie plastique, stomatologie…). 5
Le projet médical "Urgences" à l'étude Le projet médical du programme de regroupement de plateaux techniques et des Urgences adultes est en cours de finalisation. C’est sur la base de ces préconisations médicales que le contenu et la programmation de ce projet d’envergure pour le CHU seront ajustés. Ce grand projet a pour objectif premier de reconstruire un service des Urgences moderne et efficace accolé à un plateau technique (imagerie, salles d'opération...) performant, adapté aux besoins de la population. En phase finale, la totalité des blocs opératoires adultes et des hospitalisations en soins critiques y seront regroupées. Localisé entre les actuels bâtiments Larrey et Hôtel Dieu Sud, le futur bâtiment de cet ambitieux programme permettra de relier les bâtiments existants. Ainsi, les patients n’auront plus à être transportés en ambulance entre les urgences et les services de spécialités. L’ampleur de ce projet implique une mise en œuvre en plusieurs tranches pour le rendre financièrement réalisable. Les premières mises en service sont escomptées autour de 2025. Travaux d’ampleur au centre de simulation en santé Deux millions d’euros : c’est l’enveloppe qui va permettre au centre de simulation en santé All’Sims de bénéficier, dès la fin d’année 2019, de travaux d’ampleur, d’une modernisation de ses équipements et d’une réorganisation de ses locaux. Financée à parts égales par le CHU et l'Université d’Angers, cette opération permettra au centre All’Sims d’accueillir les formations en simulation du Centre d’enseignement en soins d’urgences, de la pharmacie et des écoles et instituts du CHU. Les experts de la simulation réunis à Angers Le monde de la simulation a rendez-vous à Angers, les 8, 9 et 10 octobre prochains. C’est à l’occasion du Global Forum - le rendez-vous international de l’innovation et de la créativité - que le centre de simulation en santé du CHU et de l’Université d’Angers réunira pour la première fois les experts mondiaux de la simulation. Scientifiques, représentants d’académies, d’entreprises, d’industries et de centres de formation se retrouveront lors de la 1st International Conference for Multi-aera Simulation. Qu’elle soit scientifique, automobile, maritime, industrielle, militaire, etc, l’approche sera multisectorielle. Présidé par le Pr Jean-Claude Granry, à la tête du centre de simulation All’Sims, ce congrès international confirme l’expertise du CHU d’Angers en matière de simulation. 6
Gériatrie et soins de suite et de réadaptation : une offre de soins redessinée L’an dernier, le service de Gériatrie a bénéficié d’une extension de ses capacités d’accueil et d’une réorganisation adaptée à l’évolution des besoins de la population angevine. Avec 44 lits, le service atteint ici sa configuration finale en prévision de son déménagement, d’ici 2023, au sein d’un futur bâtiment, situé sur le site principal du CHU. L’activité de soins de suite et réadaptation (120 lits), aujourd’hui, à Saint-Barthélemy-d’Anjou, y sera également accueillie. Ce projet chiffré à 27 M€, équipement compris, intégrera également un hôpital de jour de 10 places (8 en soins de suite et 2 en gériatrie), extensible à 20 places. Dans la perspective de cette réorganisation, les 40 lits de soins de longue durée - situés jusqu’alors à Saint-Barthélemy-d’Anjou – sont principalement transférés vers l’hôpital Saint-Nicolas. Mouvement qui s’achève en ce début d’année. L’ARS a validé en décembre 2018 ce projet tant sur le plan des objectifs fonctionnels qu’au niveau du financement, avec une aide apportée à ce financement dès la fin de l’année dernière. Cette offre de soins redessinée a été l’occasion d’inaugurer le Living Lab Allegro : une chambre d’hospitalisation située au cœur du service de soins et un incubateur d’innovations dédié au développement des gérontechnologies de demain. Rapprochement annoncé entre l'hôpital Saint-Nicolas et le CHU Après 13 années de direction commune, les deux établissements publics hospitaliers angevins ont décidé d’engager la démarche de fusion juridique et administrative pour le 1 er janvier 2020. Un rapprochement qui offre l'opportunité de structurer une filière gériatrique coordonnée et commune entre les deux établissements. Engagé depuis plusieurs mois, il s'est déjà traduit par le transfert réussi de lits de soins de longue durée du CHU vers Saint-Nicolas. L’année 2019 sera donc consacrée à la définition des modalités de la fusion, avec l’élaboration du projet médico- soignant commun préservant les spécificités médico-sociales de l’hôpital Saint-Nicolas 7
Prévention des chutes : ouverture d’un hôpital de jour en gériatrie 35 % des plus de 65 ans et la moitié des plus de 80 ans seront confrontés un jour à une chute. Sachant qu’un patient ayant expérimenté une chute aura 16 fois plus de risque de tomber, le service de gériatrie du CHU d’Angers propose, depuis mai 2018, une prise en charge spécialisée. Baptisé IMPACT (Investigation de la Marche et de la posture de la Personne Agée à risque de Chute et de Traumatisme), ce programme accueille les personnes âgées à risque de chutes sur demande des services spécialisés du CHU (urgences, ORL, orthopédie) ou des médecins de ville. Organisé au sein d’une unité d’hospitalisation de jour, ce programme peut accueillir simultanément 2 patients. Ceux-ci s’y voient proposer un diagnostic et un programme de soins adaptés. Cette nouvelle activité s’inscrit dans la volonté des gériatres du CHU d’Angers de proposer un large panel de services ; il s’agit de répondre à la diversité des enjeux de la gériatrie dans les années à venir. Pr Cédric Annweiler Handicap : un CHU plus accessible L’an dernier, des professionnels, référents du handicap, ont rejoint la Direction des services aux patients du CHU. Un bureau spécialisé a été retenu par le CHU pour accompagner l’établissement et ses équipes dans ses prochains travaux d'accessibilité. Il s’agit de réaménager certains cheminements extérieurs pour faciliter le déplacement des personnes en situation de handicap. Les études se dérouleront jusqu'en milieu d'année. Le CHU espère débuter les travaux après consultation des entreprises avant la fin 2019 et pendant le premier semestre 2020. 8
Une offre de soins qui investit de nouveaux champs d’expertise Sleeve endoscopy : une possible alternative à la chirurgie bariatrique Une nouvelle offre de soins aux personnes en très grand surpoids est proposée, depuis juin dernier, par le service d’hépato-gastro-entérologie et oncologie digestive du CHU d’Angers. Mini-invasive, la gastroplastie endoscopique (ou sleeve endoscopy) permet de réduire, de l’intérieur, le volume de l’estomac en resserrant ses parois. Cette alternative est proposée aux patients obèses présentant des antécédents médicaux ou chirurgicaux limitant ou interdisant le recours à une chirurgie conventionnelle (by pass ou sleeve gastrectomy). Ce « remodelage interne » de l’estomac sans ouverture et sans coupe de la paroi gastrique permet des suites opératoires simples et une durée d’hospitalisation réduite comparée à une chirurgie conventionnelle. Dr Anne Olivier – Dr Arthur Berger Le Centre du périnée et de l’incontinence : une expertise renforcée pour le CHU Neuf médecins du CHU - urologues, chirurgiens digestifs, gynécologues, gastro-entérologues et radiologues - ont créé un réseau pluridisciplinaire baptisé Centre du périnée et de l’incontinence. Les troubles dont il est ici question - troubles de la statique pelvienne complexes, pathologies symptomatiques rectales, incontinence anale - sont souvent tabous et les patients tardent à consulter. Ce centre expert vise à contrecarrer ce retard de prise en charge. Un parcours de soins pluridisciplinaire et adapté est ainsi proposé au patient au CHU et cela quelle que soit sa “porte d’entrée”. Avec, à la clé, un gain de temps dans sa prise en charge et son suivi. Ce nouveau Centre du périnée et de l’incontinence permet désormais de proposer la prise en charge des pathologies symptomatiques rectales et de l’incontinence anale. Une nouvelle expertise de proximité rendue possible grâce à une action concertée, décidée dès 2017 et basée sur le dialogue entre praticiens, la coordination des soins et des interventions et un suivi commun. Cette offre de soins globale garantit aux patients un suivi au plus près de chez eux. Ce centre expert du CHU vient compléter ceux déjà existants à Nantes et Rennes. 9
De la télésurveillance pour faciliter la vie des personnes diabétiques Toujours soucieuse d’améliorer le quotidien de ses patients, l’équipe de diabétologie du CHU d’Angers travaille à limiter leurs déplacements pour des consultations et organise leur suivi à distance, via une plateforme sécurisée en ligne. Depuis octobre 2018, dans le cadre d’une expérimentation nationale, les patients volontaires diabétiques de type 1 et 2 et pouvant prétendre à cette procédure renseignent les données relatives à leur état de santé à distance, sur internet. Un hospitalier du CHU interprète alors les informations transmises. Loin d’être délaissé, le patient est chaque semaine en contact avec l’équipe de diabétologie au CHU et une séance d’éducation thérapeutique lui est proposée mensuellement. Cette procédure moderne est le pendant de la télésurveillance proposée par le CHU depuis 2017 aux femmes enceintes souffrant de diabète gestationnel. Glycémies et doses d’insuline journalières sont alors renseignées par leurs soins sur une plateforme sécurisée en ligne. Et les carnets de glycémies des patientes sont alors consultés et surveillés à distance par les infirmières expertes, du service. Une messagerie intégrée et sécurisée garantit une communication fluide entre la patiente et l’équipe soignante. La messagerie permet également de leur apporter, si nécessaire, des conseils diététiques. Et au regard des renseignements connus, une évolution du traitement peut être envisagée. En cas de déséquilibre glycémique récurrent, la patiente est invitée à se rendre au CHU pour une nouvelle consultation dans le service. 360 patientes ont pu ou en profitent aujourd’hui. La décision revient aux équipes médicales au regard de la bonne compréhension de la procédure par la patiente, et de la maladie, les modalités de sa prise en charge, et la consultation médicale. Dr Sandrine Laboureau – Dr Ingrid Allix Un mémo des permanences téléphoniques médicales à destination de la médecine libérale Pour renforcer les liens ville-hôpital, en particulier le dialogue médical, dans un premier temps les médecins du Maine-et-Loire, de la Sarthe et de la Mayenne vont être destinataires d’un « Mémo des permanences téléphoniques médicales du CHU d’Angers » avant de recevoir le Guide pratique des activités du CHU ; venant ainsi compléter l’offre de contacts proposés aux professionnels de santé via le site internet du CHU. 10
Maladies de la rétine : améliorer le diagnostic et la prise en charge thérapeutique des patients Réaliser un diagnostic plus précis des pathologies de la rétine liées à l’âge (DMLA) ou au diabète, c’est l’objectif annoncé du nouveau Tomographe oculaire dit OCT. Un équipement de haute précision qui entre en service cette année, en Ophtalmologie. S’il permet de visualiser le réseau vasculaire du fond d’œil, sans injection, lors d’un examen de quelques secondes seulement, il offre également des coupes rétiniennes très fines, de l’ordre du micron. Les ophtalmologues du CHU bénéficient également d’un nouveau microscope opératoire. Haut de gamme, cet appareil facilite l’observation et le geste technique sur la rétine. Pour ce qui est de la prise en charge thérapeutique des patients souffrant de pathologies rétiniennes, elle sera facilitée par la planification des injections intra vitréennes le jour des consultations de contrôle et dans une salle dédiée. Dr Philippe Gohier Ophtalmologie : une prise de rendez-vous en ligne Afin de faciliter la prise de rendez-vous en Ophtalmologie, les patients qui le souhaitent pourront, dès le mois de mai, passer par une plateforme en ligne pour visualiser les plages de consultation disponibles et réserver celle qui leur convient. La prise de rendez-vous par téléphone restera évidemment possible. Toutes les consultations d’anesthésie regroupées sur un seul secteur Jusqu’à peu on dénombrait autant de spécialités d’anesthésie que de lieux de consultations pré- anesthésiques différents. Difficile souvent de s’y retrouver pour le patient sur les 36 hectares du CHU. Au 4 février 2019, toutes les consultations d’anesthésie (*) –et les démarches administratives associées- seront regroupées sur un même site facilement identifiable : le bâtiment dit des « 4 services ». Une opération de regroupement débutée en 2018, avec l’aménagement des consultations d’anesthésie pour les secteurs d’endoscopie digestive, orthopédie, chirurgie urologique, viscérale, ophtalmologique, ORL, maxillo-faciale, plastique. Début février, le regroupement s’achèvera avec le rapatriement des consultations d’anesthésie de neurochirurgie et de chirurgie thoracique et vasculaire. (*) exception : pédiatrie et gynécologie-obstétrique 11
Objectif Zéro Transfusion : un programme élargi en 2019 Limiter les transfusions reste un objectif de santé publique y compris dans le cadre des prises en charge chirurgicales. Aussi, le CHU, particulièrement sensibilisé depuis plusieurs années à cet enjeu, ne relâche pas ses efforts en la matière. Ainsi, après la chirurgie orthopédique, cette année c’est la chirurgie cardiaque qui va bénéficier du programme OZet (Objectif Zero Tranfusion). Ce programme « d’épargne sanguine » consiste à traiter l’anémie des patients en amont de la chirurgie. En limitant les pertes sanguines - par diverses techniques anesthésiques et chirurgicales - le risque de transfusion en péri-opératoire est alors réduit. Un programme qui doit pouvoir apporter un confort et une sécurité supplémentaires aux patients. Mieux prendre en charge les douleurs chroniques Ce ne sont pas moins de 900 patients, qui chaque année, sont pris en charge au Centre de la douleur du CHU. Issues du centre hospitalo-universitaire et de l’Institut de Cancérologie de l’Ouest, les équipes « Douleur » angevines proposent une prise en charge pluridisciplinaire aux patients souffrant de douleurs chroniques complexes - et pour lesquelles aucune amélioration ne peut être apportée, ni par la médecine générale ni par une prise en charge de spécialité. Pendant ce parcours de soins adapté et de proximité, médecins, infirmières, psychologues, secrétaire s’intéressent entre autres aux problématiques psychologiques et sociales impactant la douleur. Afin de proposer une offre de soins toujours plus complète et innovante, le Centre de la Douleur a déménagé l’automne dernier pour permettre l’installation d’un appareil de stimulation magnétique transcranienne répétitive (rTMS). Utilisé notamment dans le traitement de la migraine, cet équipement, en stimulant certaines régions du cerveau, aide au traitement de la douleur. Néphrologie : un accompagnement renforcé des greffés Six lits de soins intensifs ont ouvert, l’an dernier, en néphrologie au profit des patients greffés et des patients relevants de soins lourds en néphrologie. Un renfort de personnel profite à la coordination du parcours du greffé et au suivi des patients chroniques. Don d’organes : application du protocole Maastricht 3 Le CHU d’Angers appliquera dès cette année le protocole « Maastricht 3 ». Inscrit dans le second « Plan Greffe » du ministère de la Santé, celui-ci élargit le prélèvement d’organes aux donneurs décédés après arrêt circulatoire et limitation des thérapeutiques. Cette nouvelle approche - portée par l’Agence de la biomédecine - permettra d’augmenter le nombre de prélèvements et donc de transplantations. 12
Gynécologie–obstétrique : un projet de soins personnalisés Le CHU connaît une baisse des naissances depuis 2017 due à une baisse conjoncturelle de la natalité au niveau national et à la concurrence importante sur le territoire angevin. Le nouveau plateau technique de gynécologie–obstétrique et son projet de soins datent de 2011, une meilleure offre de soins a été mise en place afin de répondre aux demandes des couples. Une filière physiologie a par ailleurs été créée avec la mise en place de sorties graduées. Afin de continuer à évoluer et répondre aux attentes qui ne se concentrent plus seulement sur la sécurité médicale, le service de gynécologie-obstétrique travaille sur un projet de personnalisation des soins et de prestations hôtelières de qualité. Améliorer le parcours de soins de la patiente : proposer un interlocuteur unique à la future mère pour le suivi de sa grossesse ; organiser systématiquement une visite de la maternité; recueillir et discuter du projet de naissance avec la patiente ; proposer des séances de préparation à la naissance centrées sur le couple et en présence du père ; instaurer à moyen terme un système de prise de rendez- vous en ligne. Un accueil hôtelier davantage tourné vers le couple : favoriser les chambres individuelles et accueillir les pères de jour comme de nuit, pendant la durée d’hospitalisation de leur conjointe, en leur offrant la possibilité de dormir auprès d’elle et du nouveau-né ; créer un espace convivial pour les parents. Obtenir la labellisation « Hôpital Ami des Bébés » : créé par l’Organisation Mondiale de la Santé et l’Unicef, ce label garantit une qualité d’accueil et d’écoute des futurs parents et des nouveau-nés dans les maternités et les services de néonatalogie. Centré initialement sur l’importance de l’allaitement maternel, le cahier des charges est désormais beaucoup plus large et tourné vers la famille. En débutant cette démarche de labellisation, les équipes de soins du CHU d’Angers s’engagent autour de valeurs communes et de nouvelles pratiques : être plus encore à l’écoute des besoins de l’enfant et de la mère ; favoriser la proximité mère-enfant ; soutenir les nouveaux parents dans la compréhension du comportement de leur enfant ; aider les mères à acquérir confiance et autonomie ; encourager la prise de décision éclairée par une information claire et pertinente… 13
Aujourd’hui, seul un CHU en France est labellisé HAB (sur 38 établissements reconnus Hôpital Ami des bébés). Ce projet de service passera par la formation de l’ensemble des soignants. La péridurale déambulatoire désormais proposée à la maternité. Lutter contre la douleur reste une préoccupation constante et partagée par l’ensemble des hospitaliers ; avec le souci de proposer aux patients les innovations les plus probantes dans le domaine. Dans cet esprit, les anesthésistes de la maternité proposent, aux femmes pouvant bénéficier de la péridurale, une péridurale ambulatoire. Alors même que la péridurale traditionnelle impose de rester alitée durant le travail, la nouvelle technique ambulatoire permet à la femme de se déplacer. Après une phase d’expérimentation concluante en 2018, cette pratique sera proposée en routine aux femmes qui souhaitent accoucher au CHU (*). (*) sauf contre-indication médicale Une prise de sang pour dépister la trisomie Plus de confort et moins de complications pour les femmes enceintes dont l’enfant présente un risque accru de trisomie : désormais, les équipes de gynécologie-obstétrique du CHU d’Angers leur proposent un DPNI, un dépistage prénatal non invasif. Remboursée par la sécurité sociale, cette prise de sang remplace l’amniocentèse en première intention (prélèvement de liquide amniotique dans le ventre). C'est l'analyse de l’ADN fœtal circulant dans le sang maternel qui permet de détecter les éventuelles anomalies génétiques et chromosomiques du fœtus. Incubateurs en néonatalogie : un équipement de haute précision à la hauteur du défi qu’il permet de relever, l’accompagnement à la vie des bébés prématurés C’est au CHU d’Angers que revient le pilotage de la procédure nationale d’achat des équipements de néonatalogie au sein d’UniHa, la coopérative des acheteurs hospitaliers publics français. Ce renouvellement de matériel, porté par le service de néonatalogie et la Direction de l’Ingénierie Biomédicale du CHU, s’étalera sur 4 ans, pour s’achever en 2022. Cela bénéficiera en premier lieu au CHU avec le renouvellement de la moitié du parc d’incubateurs de néonatalogie. 14
Biomédical : quelques focus sur un parc d’équipements innovants TEP scan : un nouvel équipement au service du diagnostic et du traitement du cancer Un diagnostic et un traitement toujours plus efficients, pour un plus grand nombre de patients : les avantages du TEP scan numérique qui arrivera, l’été prochain, au CHU sont nombreux. Installée au sein du service de médecine nucléaire de l’établissement, cette nouvelle technologie profitera à la fois aux patients du CHU et à ceux de l’ICO. Intégrant un scanner diagnostic, le système permettra d’associer imagerie fonctionnelle et imagerie anatomique pour une détection jusqu’à présent inégalée des tumeurs. Seul outil de ce type dans la région des Pays de la Loire, il va également permettre aux équipes du CHU et de l’ICO de développer dans les prochaines années un programme ambitieux de recherche clinique. Et c’est à la Ligue contre le cancer du Maine-et-Loire que les deux établissements de santé angevins devront, en partie, cet équipement de pointe. En effet, la Ligue participe au financement en contribuant à hauteur d’un million d’euros. Une entente tri-partite exemplaire au service des malades du cancer. Neurochirurgie : un microscope opératoire de dernière génération Il associe 3D et réalité augmentée : un microscope opératoire de dernière génération a été mis en service l’an dernier en Neurochirurgie. Doté des nouvelles technologies optiques, il apporte un gain notable aux neurochirurgiens dans la visualisation des structures cérébrales. Les praticiens s’appuient sur son système de visualisation 3D pour l’enseignement universitaire et sur une plateforme de réalité augmentée pour la neurochirurgie vasculaire et tumorale. Une salle de cardiologie interventionnelle nouvelle génération La salle d’imagerie utilisée pour les activités de coronarographie, d’artériographie et de poses de stent a été remplacée, en fin 2018, par une salle nouvelle génération. Les patients profitent, en premier lieu, de cette évolution technique. La dose de rayonnements ionisants nécessaires à ce type d’intervention est ainsi réduite. Un avantage clinique crucial est donc ici apporté. Cette modernisation du plateau d’imagerie interventionnelle du site Larrey offre également de nouvelles fonctionnalités aux praticiens. Une interface repensée permet aux cardiologues de gagner en efficacité et en précision. Un accès sur un très grand écran aux images de différentes sources, la 15
possibilité de combiner les visuels et de réaliser en salle des images scanographiques permettent de proposer aux patients les technologies de dernières générations. Arrivée d’un nouveau scanner Un nouveau scanner est attendu au CHU d’ici la fin de l’année 2019. Il sera installé à l’entrée du service de radiologie situé au bâtiment Larrey. Ce scanographe viendra compléter le parc d’équipements d’imagerie « en coupe » du CHU et permettra de réduire les délais de prise en charge de ces examens. Egalement dans le viseur, l’acquisition d’une IRM supplémentaire. L’appareil pourrait entrer en service l’année prochaine. 16
Prévention : l’autre volet du soin Initié par le CHU d’Angers, le Service sanitaire devient national Agnès Buzyn, ministre de la Santé et Frédérique Vidal, son homologue à l’enseignement supérieur, ont annoncé, en février 2018 à l’Université d’Angers, l’élargissement à l’échelle nationale du Service sanitaire. La genèse de ce programme se situe, pour une grande part, sur le territoire angevin. En effet des actions de prévention, menées par des étudiants en santé auprès de collégiens et de lycéens, avaient été imaginées et organisées, dès 2017, par le CHU et l’Université d’Angers avec le soutien de l’Education nationale et l’Agence régionale de santé. L’élargissement de cette initiative à l’échelle nationale est une preuve du bien- fondé de la démarche angevine. Campus sans tabac Considérant que le CHU se doit d’être exemplaire en matière de prévention, et donc de lutte contre le tabac, l’établissement se donne comme objectif de s’afficher comme « Hôpital sans tabac » dans les prochains mois. Cette démarche concernera les patients, les usagers et les hospitaliers. Les moyens pour y parvenir vont être concertés. Dès le premier semestre 2019, des opérations de sensibilisation seront engagées. Prévention : des citoyens éclairés et en meilleure santé Plus de 2000 personnes se sont déplacées, l’an dernier à l’institut municipal d’Angers, pour assister aux Mardis de la santé. Le succès de ces conférences prévention-santé, proposées chaque mois depuis plus de deux ans par les hospitaliers du CHU, ne se dément pas. Croissance des enfants, traitement de la migraine, don d’organes, vieillissement oculaire, autant d’exemples et de thématiques qui participent à l’information des citoyens. 17
Coopération territoriale : signature 2019 Avec une vitesse de croisière atteinte en 2019 pour bon nombre de projets du groupement hospitalier de territoire du Maine-et-Loire (GHT 49) ou le déploiement de nouveaux dossiers tant dans le cadre du GHT que des coopérations régionales, 2019 sera pour le CHU une année placée sous le sceau de la coopération territoriale. Groupement Hospitalier de territoire Les groupements hospitaliers de territoire, forme nouvelle et renforcée des coopérations hospitalières, portent une grande ambition : assurer à la population d’un même territoire un égal accès aux soins. C’est l’ambition que porte le CHU d’Angers pour le GHT du Maine-et-Loire qui regroupe Onze établissements. Onze établissements de santé coordonnés dans leurs projets médicaux, leurs projets de soins mais aussi de qualité ou encore d’achat. Le CHU d’Angers, pivot d’un projet médical territorial Le CHU d’Angers, établissement support du GHT 49, a donc reconsidéré son projet médical pour l’ouvrir plus largement aux coopérations avec les établissements du groupement. Cela se traduit, entre autres, par l’intervention de médecins du CHU au sein même des établissements partenaires, la création de filières médicales entre établissements sur des spécialités pointues. Le GTH par l’exemple Les exemples concrets de cette coopération médicale sont nombreux et concernent différents champs médicaux. La prise en charge radiologique Le GHT 49 a conforté la présence de radiologues publics sur le territoire. o Afin d’éviter le recours durable et coûteux à des médecins intérimaires, le CHU d’Angers, le CH de Cholet et le CH de Saumur ont mis en œuvre une équipe territoriale, à la faveur du recrutement de jeunes radiologues. Ceci permet d’assurer une réponse, tous les jours de la semaine, aux différents besoins des patients du Centre Hospitalier de Saumur. o Dans cette même dynamique, le GHT 49 s’est engagé dans l’amélioration des délais de prise en charge radiologique pour les patients de ses établissements. Ces 3 établissements ont organisé une filière spécifique de demande de retour d’examens d’imagerie, dédiée aux autres hôpitaux du GHT. Désormais, ceux-ci bénéficient du 18
même délai de prise en charge pour leurs patients que les services internes du CHU, et de la transmission d’un compte-rendu par messagerie sécurisée. o Enfin, le GHT contribue à l’amélioration de la qualité de prise en charge radiologique via la télé-expertise, reposant sur les 3 établissements disposant de plateau technique d’imagerie (Angers, Cholet, Saumur). L’objectif visé est que chaque établissement puisse avoir accès informatiquement aux examens d’imagerie réalisés sur l’ensemble des sites. Une première étape concrète a été réalisée en 2018 via l’interconnexion Angers – Cholet. Urgences, réanimation : des collaborations étroites entre le CHU et les CH de Cholet et Saumur Le CHU d’Angers et les centres hospitaliers de Cholet et de Saumur ont signé un accord pour assurer la continuité et la permanence des soins dans leurs services respectifs d’urgence et d’anesthésie-réanimation. Il s’agit d’apporter, pour ces spécialités, une aide ponctuelle médicale aux équipes de Cholet et Saumur, mais aussi de limiter l’appel à des professionnels en intérim et de parier sur la stratégie de groupe « public – public ». Dans le même esprit, une équipe territoriale d’urgentistes a été déployée en novembre 2018. Sept médecins - rattachés au CHU d’Angers – partagent ainsi leur activité entre le Centre hospitalo-universitaire et les centres hospitaliers de Saumur et Cholet. Cette équipe d’urgentistes territoriale renforce, de la sorte, de manière pérenne les coopérations entre les services d’urgences. Elle permet par ailleurs au CH de Cholet et Saumur de bénéficier de l’expertise hospitalo-universitaire angevine pour les services de premiers recours. Neurologie et filière AVC Une filière graduée et fluidifiée de prise en charge des AVC est structurée depuis 2015 Elle permet aux patients, une fois traitée la phase aiguë de leur AVC par l’Unité neuro - vasculaire du CHU d’Angers, d’être admis plus rapidement dans un hôpital situé plus près de leur domicile (cf page 21). Astreinte en pédopsychiatrie Le parcours psychiatrique des enfants et des adolescents a fait l’objet d’une structuration au sein du GHT. Notamment, une astreinte commune de pédopsychiatrie a été organisée pour permettre une meilleure orientation des jeunes patients, portée par le CHU et le CESAME 19
Pour des urgences de gastro-entérologie au Centre Hospitalier de Saumur Les équipes médicales du CHU d’Angers et du Centre Hospitalier de Cholet se partagent la prise en charge des urgences gastroentérologiques du CH de Saumur. Il s’agit à terme de relancer et solidifier l’activité gastroentérologique saumuroise, en autres par la création d’une équipe médicale territoriale. Chirurgie, ophtalmologie, biologie : des projets médicaux pour 2019 Equipes médicales en ophtalmologie ou consultations avancées de chirurgie reconstructrice ou de neurochirurgie au profit du Saumurois, voire organisation d’une accréditation commune des laboratoires de biologie du GHT comptent parmi les nombreuses pistes qui seront explorées ou mises en œuvre en 2019. Des avancées également en matière de logistique et d’organisation A côté des enjeux médicaux, les sujets logistiques et organisationnels ont déjà été, et seront encore en 2019, aussi très mobilisateurs. La convergence des projets médicaux ou soignants des différents établissements du GHT 49 repose également sur un partage des services supports. Depuis janvier 2018, la fonction achat a été mutualisée au sein du groupement hospitalier de territoire 49 (GHT). Cette nouvelle organisation, conduite par le CHU d’Angers, a amené ce dernier à repenser son organisation achat. Un chantier d’ampleur puisqu’il a fallu dans un premier temps établir une cartographie des besoins et attentes des 11 établissements. L’enjeu étant de taille, celui de « garantir la sécurité juridique des établissements et assurer la continuité des approvisionnements ». L’organisation mise en place trouvera tout son sens dans le support à des projets médicaux de territoire parfaitement définis pour un service au patient renforcé. Une réflexion organisationnelle qui s’étend sur les champs qualitatif, logistique et technique avec : - Une démarche qualité conjointe et donc l’engagement unanime vers une certification commune par la Haute Autorité de Santé à horizon 2020/2021 ; - L’acquisition d’un serveur de rapprochement d’identité pour préparer la convergence des systèmes d’information des établissements qui doit permettre le déploiement d’un Dossier - Patient Informatisé commun ; - Ou encore des prises de rendez-vous en ligne sur un outil commun ; - Et à éventuellement une plateforme logistique territoriale unique avec desserte des établissements par moyens porteurs. 20
2019, le projet médico-soignant du GHT 49 devra s’articuler avec le nouveau dispositif juridique des Communautés Professionnelles Territoriales en Santé (CPTS) Ce nouveau dispositif juridique ambitionne de coordonner plus étroitement le secteur public et le secteur libéral en coordonnant l’ensemble de leurs acteurs sanitaires, sociaux et médico-sociaux respectifs. Cette coordination se déploiera sur des territoires de l’ordre de 60 000 habitants. Le CHU et plus largement le GHT 49 sont naturellement très impliqués dans le déploiement de ce dispositif. Des postes de praticiens à temps partagé entre l’hôpital et la ville devraient permettre d’entrer dans cette logique des communautés professionnelles en santé. Une coopération territoriale qui dépasse le département Le CHU contribue largement à l’accès aux soins pour tous au-delà du seul Groupement Hospitalier de Territoire du Maine-et-Loire. Il intervient également sur le plan régional, et plus particulièrement en Sarthe et Mayenne. Plus de 80 spécialistes du CHU se déplacent dans les établissements de la région. Ainsi, les professionnels de santé du CHU sont toujours plus nombreux à se partager entre le centre hospitalier angevin et les structures sanitaires et médico-sociales membres du GHT et extra départementaux). Un véritable maillage sanitaire territorial porté, aujourd’hui, par 84 praticiens (médecins, chirurgiens, pharmaciens et biologistes) de l’établissement. Ces coopérations médicales permettent de proposer des consultations et actes chirurgicaux au plus près des besoins des patients, dans le Saumurois et le Choletais bien sûr mais également, en Sarthe, Mayenne et Loire- Atlantique. Si les coopérations médicales de territoire existantes sont renforcées, d’autres ont été créées. C’est ainsi que l’expertise angevine en pneumologie profite au CH de Laval qui accueille chaque semaine 2 pneumologues angevins pour des consultations, des hospitalisations et des chimiothérapies. A l’inverse, le CHU accueille près d’une trentaine de professionnels de santé de la région, libéraux et hospitaliers à l’occasion de staff, de formations et de réunions de concertation pluridisciplinaires, dans le cadre du GHT ou extra-GHT. Des liens de proximité au bénéfice du patient dont le parcours de soins est mieux coordonné. 21
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