BOOK 2018 Claire Sauvaget

 
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BOOK 2018 Claire Sauvaget
Claire Sauvaget
                     BOOK 2018

auto-édition, 2018
BOOK 2018 Claire Sauvaget
Sommaire
      Oeuvres 2008 - 2017 ( sélection de 12 oeuvres sur 25 )
           Où sont nos racines ? installation de 35 sculptures , 2017
           Forêt Urbaine installation sculpturale, 2016
           Sous-Jacent, installation pérenne au Lycée Bon Secours de Perpignan, 2017
           Honte, installation sculpturale, 2017
           MentalMap, installation de sculptures en impression 3D, 2014-fin de la vie de l’artiste
           Collective MentalMap, installation de sculptures en impression 3D, 2016-2018
           MentalMap 2D, Impression sous verre, 2016 -fin de la vie de l’artiste
           Retour, série de trois dessins, graphite sur papier, sous verre, 2015
           J’attends ton souffle, installation vidéo interactive, 2015
           Hors Champs, installation sonore avec Mathilde Murat, 2014
           Do we need a ticket to travel ? Vidéo (Birmingham Institute of Art and Design), 2009
           MentalMap, vidéo, 2008

      Présentation de l’artiste
           Biographie, démarche artistique, CV
BOOK 2018 Claire Sauvaget
Oeuvres 2008 - 2018
( sélection de 12 oeuvres )
BOOK 2018 Claire Sauvaget
Où sont nos racines ?

                        Où sont nos racines (2016-2018) | Une des 45 sculptures de l’oeuvre, photo prise dans l’atelier de l’artiste, Toulouse, 2017 | Crédits photo : Claire Sauvaget
                        Installation de sculptures suspendues (impression 3D, résines, mousse vegetale, plantes, diodes, Système électronique, matériaux divers), dimensions variables
                        Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Partenaires : Centre Culturel Bellegarde, (Toulouse), Les Mille Tiroirs (Pamiers, FR), patch_work arts émergents (Toulouse), Mix’art Myrys
                        (Toulouse) Expositions : septembre - octobre 2018, exposition personnelle «Où sont nos racines?», Salle Espalioux à Pamiers, Octobre - Novembre 2017 “Etat                       3
                        instable”, Centre Culturel Bellegarde Toulouse (FR), Septembre 2017, Bricodrama La Mêche Lieu d’art Contemporain, (Toulouse, FR)
BOOK 2018 Claire Sauvaget
Où sont nos racines ?

                        Où sont nos racines (2016-2017) | Lors de l’exposition ETAT INSTABLE au Centre Culturel Bellegarde, à Toulouse, octobre 2017. Crédits photo : Claire Sauvaget
                        Installation de sculptures suspendues (impression 3D, résines, plantes, terres, diodes, matériaux électroniques, matériaux divers), dimensions variables
                        Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Stagiaires (2017): Maimilien D’humerelle | Partenaires : Mix’art Myrys (Toulouse,FR , Association patch_work arts émergents (Toulouse, FR), Nicolas
                        Sauvaget (Mécénat privé) | Expositions : oct 2018 Salle Espalioux, exposition personnelle (Pamiers, FR), juin 2018 «Carte Blanche au 39», exposition dans la maison de l’artiste Sandrine
                                                                                                                                                                                                                    4
                        Ginisty à Toulouse., 2017, BricoDrama, La Mêche, Lieu d’art Contemporain, Toulouse (FR), 2017 “Etat instable”, Centre Culturel Bellegarde Toulouse (FR)
BOOK 2018 Claire Sauvaget
Où sont nos racines ?

                        Où sont nos racines (2016-2018) | Lors de l’exposition ETAT INSTABLE au Centre Culturel Bellegarde, à Toulouse, octobre 2017. Crédits photo : Claire Sauvaget
                        Installation de sculptures suspendues (impression 3D, résines, mousse vegetale, plantes, diodes, Système électronique, matériaux divers), dimensions variables
                        Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Partenaires : Centre Culturel Bellegarde, (Toulouse), Les Mille Tiroirs (Pamiers, FR), patch_work arts émergents (Toulouse), Mix’art Myrys
                        (Toulouse) Expositions : septembre - octobre 2018, exposition personnelle «Où sont nos racines?», Salle Espalioux à Pamiers, Octobre - Novembre 2017 “Etat                       5
                        instable”, Centre Culturel Bellegarde Toulouse (FR), Septembre 2017, Bricodrama La Mêche Lieu d’art Contemporain, (Toulouse, FR)
BOOK 2018 Claire Sauvaget
Démarche
Où sont nos racines ?                                                                                                                  Où sont nos racines ? propose un univers poétique et onirique composée de
                                                                                                                                       45 sculptures suspendues, mêlant simultanément la ville ultra moderne et la
                                                                                                                                       nature. Chaque sculpture oppose ces deux mondes, les positionnant soit au
                                                                                                                                       dessus soit en dessous, afin de susciter une interrogation : Comment la ville et
                                                                                                                                       la nature dialoguent - ils ? Comment l’un influence l’autre ?

                                                                                                                                       L’installation sculpturale propose deux interprétations possibles : Soit on passe
                                                                                                                                       de la ville moderne surpeuplée à des lieux désertés et arides, (scénario de
                                                                                                                                       fin de la civilisation moderne avec la perte des ressources électriques) soit à
                                                                                                                                       l’inverse, du désert naît notre civilisation actuelle.

                                                                                                                                       Si l’écologie n’est pas une question centrale dans l’oeuvre, il participe à la
                                                                                                                                       réflexion que l’artiste se pose sur la relation que l’homme entretient avec la
                                                                                                                                       nature, son environnement et son habitat. Par son titre, l’œuvre nous replace
                                                                                                                                       aussi dans le grand questionnement philosophique et métaphysique, sur
                                                                                                                                       la question de nos origines, et notre relation avec la nature, comme entité
                                                                                                                                       vivante.

                                                                                                                                       Inspirations
                                                                                                                                       Les inspirations de l’artiste vont de l’univers dystopique de l’écrivain René
                                                                                                                                       Barjavel, aux sculptures et installations d’artistes contemporains comme Lee
                                                                                                                                       Bull (Corée du sud), Liu Janhua (Chine) ou encore à l’univers poétique de
                                                                                                                                       l’artiste cubain Jorge Mayet. Leurs œuvres posent un regard singulier sur la
                                                                                                                                       relation que l’être humain entretient avec son environnement, dans un goût
                                                                                                                                       prononcé pour la délicatesse et la précision dans des atmosphères poétiques
                                                                                                                                       et aériennes invitant tout autant à la contemplation qu’à la réflexion.
                                                                                                                                       L’artiste a été marqué par plusieurs lectures :
                                                                                                                                       -Rupert Sheldrake L’âme de la nature, édition du Rocher, 1992.
                                                                                                                                       -David Lebreton l’Eloge de la Marche, éditions Métaillé Essai, 2000.
                                                                                                                                       -Michel Onfray Cosmos, pour une ontologie matiéraliste, Flammarion, 2015
                                                                                                                                       -Henri Laborit L’éloge de la Fuite, édition Folio Essais, 1976.
                                                                                                                                       -René Barjavel L’imprudent Voyageur (1944) Le Grand secret (1973), Ravage
                                                                                                                                       (1943).

                        Où sont nos racines (2016-2018) | Lors de l’exposition ETAT INSTABLE au Centre Culturel Bellegarde, à Toulouse, octobre 2017. Crédits photo : Claire Sauvaget
                        Installation de sculptures suspendues (impression 3D, résines, mousse vegetale, plantes, diodes, Système électronique, matériaux divers), dimensions variables
                        Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Partenaires : Centre Culturel Bellegarde, (Toulouse), Les Mille Tiroirs (Pamiers, FR), patch_work arts émergents (Toulouse), Mix’art Myrys
                        (Toulouse) Expositions : septembre - octobre 2018, exposition personnelle «Où sont nos racines?», Salle Espalioux à Pamiers, Octobre - Novembre 2017 “Etat                             6
                        instable”, Centre Culturel Bellegarde Toulouse (FR), Septembre 2017, Bricodrama La Mêche Lieu d’art Contemporain, (Toulouse, FR)
BOOK 2018 Claire Sauvaget
Forêt urbaine

                Forêt Urbaine (2014-2017) | Ici photographie prise au Quai des Savoirs, exposition “Etat Instable, prémices” Toulouse, 2016. Crédits photo : Claire Sauvaget
                Installation - sculptures installation métal, moulage en résine de mains, plantes
                Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Stagiaires (2016): Noémie Ferrand-Voilquin, Lio Samazan | Co-production : Association patch_work arts émergents(Toulouse, FR), Mix’art Myrys   7
                (Toulouse,FR) | Partenaires : Association le DOJO (Axat, FR), Nicolas Sauvaget (Mécénat privé) | Expositions : Février-Mars 2018, Centre Culturel La Marchoise, Gençay |
                Octobre 2016 “Etat instable, prémices”, Quai des Savoirs, Toulouse | Octobre 2015 Implicatis Mundi, sortie de résidence à Mix’art Myrys, Toulouse.
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Forêt urbaine

                Forêt Urbaine (2014-2017) | Ici photographie prise au Quai des Savoirs, exposition “Etat Instable, prémices” Toulouse, 2016. Crédits photo : Claire Sauvaget
                Installation - sculptures installation métal, moulage en résine de mains, plantes
                Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Stagiaires (2016): Noémie Ferrand-Voilquin, Lio Samazan | Co-production : Association patch_work arts émergents(Toulouse, FR), Mix’art Myrys   8
                (Toulouse,FR) | Partenaires : Association le DOJO (Axat, FR), Nicolas Sauvaget (Mécénat privé) | Expositions : Février-Mars 2018, Centre Culturel La Marchoise, Gençay |
                Octobre 2016 “Etat instable, prémices”, Quai des Savoirs, Toulouse | Octobre 2015 Implicatis Mundi, sortie de résidence à Mix’art Myrys, Toulouse.
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Démarche
Forêt urbaine                                                                                                                    «Durant nos déplacements en transport en commun, nous imprimons l’espace
                                                                                                                                 de notre présence fugace. Là, un matin, s’est opéré un arrêt, une brèche
                                                                                                                                 dans mon quotidien. Une image s’est cristallisée dans mon esprit. Alors
                                                                                                                                 que je regardais la perspective de ces barres de métro alignées, se mirent
                                                                                                                                 à disparaître les corps pour ne laisser apparaître que les mains accrochées,
                                                                                                                                 seules, sur les barres. Cette image résonne en moi avec son étrangeté, sa
                                                                                                                                 violence, sa solitude, son côté impersonnel. A quel point l’humain soutient il
                                                                                                                                 toute cette «architecture urbaine» ?
                                                                                                                                 Puis, de ces mains isolées de leur corps, se sont mis à pousser des branches
                                                                                                                                 d’arbre. Comme si, plus une main restait accrochée à la barre, plus elle serait
                                                                                                                                 couverte de racines, de branches et de ramifications, comme de la dentelle.
                                                                                                                                 Ces mains flottaient et les branches cherchaient à s’étendre, à s’enraciner dans
                                                                                                                                 l’air. Je ne pouvais pas garder cette scène surréaliste dans ma tête, il me fallait
                                                                                                                                 dessiner d’abord, mais rapidement, le dessin ne pouvait plus suffire : Il fallait
                                                                                                                                 en faire une installation - sculpture. »
                                                                                                                                 (Claire Sauvaget, texte écrit lors de sa résidence à Mix’art Myrys, Octobre
                                                                                                                                 2014,)

                                                                                                                                 Cette installation donne forme à ce que l’artiste a imaginé durant un de ses
                                                                                                                                 voyages en métro, exprimant son rapport étrange à notre monde urbain
                                                                                                                                 contemporain. Les questions se soulèvent : à quel point l’homme est il
                                                                                                                                 enraciné dans son quotidien (trajet quotidien, travail, etc) ? Et plus largement
                                                                                                                                 à quel point peut il encore soutenir le système dans lequel il est pris ? Quel
                                                                                                                                 est la vraie nature de l’homme ?

                                                                                                                                 A travers une mise en scène particulièrement inquiétante et léchée dont
                                                                                                                                 l’inspiration est non loin de la littérature d’anticipation ou du cinéma et de
                                                                                                                                 science fiction, l’oeuvre signe une vision apocalyptique et poétique du monde :
                                                                                                                                 Elle nous renvoie également à notre propre condition d’homme au sein d’une
                                                                                                                                 nature dont on s’est retiré.

                                                                                                                                 Description formelle de l’oeuvre
                                                                                                                                 En 2016, l’installation compte 5 barres de métal inspirées de barres de métro
                                                                                                                                 et 10 moulages de mains en résine polyuréthane de femmes, d’hommes et
                                                                                                                                 d’enfants dont les extrémités incluent des branches, des fleurs et éléments
                                                                                                                                 végétaux.

                Forêt Urbaine (2014-2017) | Ici photographie prisedans l’atelier de l’artiste. Crédits photo : Claire Sauvaget
                Installation - sculptures installation métal, moulage en résine de mains, plantes
                Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Stagiaires (2016): Noémie Ferrand-Voilquin, Lio Samazan | Co-production : Association patch_work arts émergents(Toulouse, FR), Mix’art Myrys           9
                (Toulouse,FR) | Partenaires : Association le DOJO (Axat, FR), Nicolas Sauvaget (Mécénat privé) | Expositions : Février-Mars 2018, Centre Culturel La Marchoise, Gençay |
                Octobre 2016 “Etat instable, prémices”, Quai des Savoirs, Toulouse | Octobre 2015 Implicatis Mundi, sortie de résidence à Mix’art Myrys, Toulouse.
Sous-Jacent

              Sous-Jacent | Ici photographie de l’installation au Lycée Bon Secours de Perpignan, avril 2017. Crédits photo : Claire Sauvaget
              Installation sculpturale, plaque de médium laquée noire, moulage en plâtre céramique, plantes. Taille : 160 x 80 x 40cm
              Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Moulage, sculpture et scénographie : Claire Sauvaget assistée de Maximilien Dhumerelle, en stage, ainsi que tous élèves de la classe de Terminale   10
              en option arts plastiques du lycée Bon Secours de Perpignan | Production : Lycée Bon Secours de Perpignan (Perpignan,FR) | Partenaire : Association patch_work arts émergents
              Exposition : Implantation pérenne au Lycée Bon Secours de Perpignan.
Démarche
Sous-Jacent                                                                                                                      «Sous-Jacent», présente un corps qui émerge d’une surface noire laquée au
                                                                                                                                 milieu de bois et de plantes pétrifiées dans la matière noire : est ce un corps
                                                                                                                                 qui émerge ou qui s’enlise ?

                                                                                                                                 Le corps est endormi, pétrifié et suspendu dans l’espace d’exposition, comme
                                                                                                                                 en lévitation. L’artiste a souvent dessiné cette «image» dans ses carnets, et
                                                                                                                                 comme une récurrence sous-jacente, elle traduit quelque chose d’intérieur et
                                                                                                                                 d’intuitif. Cette idée de corps qui «voyage» qui flotte allongé en lévitation, dont
                                                                                                                                 on ne sait s’il dort ou s’il est mort qui ne faisait qu’émerger dans les carnets
                                                                                                                                 devait trouver forme.

                                                                                                                                 Dans la continuité de la réflexion suscitée par les œuvres Forêt Urbaine
                                                                                                                                 et Où sont nos racines ? sur la relation que l’homme entretient avec son
                                                                                                                                 environnement urbain et naturel, cette surface noire peut évoquer une
                                                                                                                                 flaque de pétrole, et ses dérives écologiques. Cependant, fascinée par
                                                                                                                                 les représentations d’Ophélie, personnage de Shakespeare dans Hamlet,
                                                                                                                                 et plus précisément par la version du peintre John Everett Millais, Claire
                                                                                                                                 Sauvaget expose ici une vision d’une Ophélie prise dans les eaux troubles et
                                                                                                                                 marécageuses, dénudée et pétrifiée. Elle s’intéresse à cette mise en scène de
                                                                                                                                 la mort, flottante et presque aérienne, à cette étrange sensation de fascination
                                                                                                                                 mortifère qui dégage une aura particulière.

                                                                                                                                 Commande du Lycée Bon Secours à Perpignan:
                                                                                                                                 Le Lycée Bon Secours de Perpignan a fait la commande à l’artiste d’un workshop
                                                                                                                                 donnant lieu à la production d’une oeuvre installée dans l’établissement. Elle a
                                                                                                                                 créé cette oeuvre avec une classe de Terminale en option arts plastiques avec
                                                                                                                                 la professeur d’arts plastiques Cindy Facon.
                                                                                                                                 L’oeuvre a été installée de manière pérenne dans la majestueuse entrée de
                                                                                                                                 l’établissement.

              Sous-Jacent | Ici photographie de l’installation au Lycée Bon Secours de Perpignan, avril 2017. Crédits photo : Claire Sauvaget
              Installation sculpturale, plaque de médium laquée noire, moulage en plâtre céramique, plantes. Taille : 160 x 80 x 40cm
              Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Moulage, sculpture et scénographie : Claire Sauvaget assistée de Maximilien Dhumerelle, en stage, ainsi que tous élèves de la classe de Terminale
              en option arts plastiques du lycée Bon Secours de Perpignan | Production : Lycée Bon Secours de Perpignan (Perpignan,FR) | Partenaire : Association patch_work arts émergents
                                                                                                                                                                                                           11
              Exposition : Implantation pérenne au Lycée Bon Secours de Perpignan.
Honte

        Honte ( 2017 ) | Installation de moulage de 25 mains en plâtre céramique, terre, métal.
        Artiste : Claire Sauvaget | Partenaires: Espace du Pont des Demoiselles, Toulouse (FR), association patch_work arts émergents, Toulouse (FR)
        Expositions : 2017 Etat Instable, Espace Pont des Demoiselles, Toulouse (FR)
                                                                                                                                                       12
Honte

        Honte ( 2017 ) | Installation de moulage de 25 mains en plâtre céramique, terre, métal.
        Artiste : Claire Sauvaget | Partenaires: Espace du Pont des Demoiselles, Toulouse (FR), association patch_work arts émergents, Toulouse (FR)
        Expositions : 2017 Etat Instable, Espace Pont des Demoiselles, Toulouse (FR)
                                                                                                                                                       13
Le titre Honte renvoie au sentiment que l’artiste a ressenti vis à vis des
Honte                                                                                                                  décisions prises à l’encontre des migrants en 2016. Ces 25 moulages de
                                                                                                                       main le doigts levé toutes dans la même direction pointent le spectateur,
                                                                                                                       lorsqu’on se place devant. Elles sortent de terre, rappelant les morts qui
                                                                                                                       peuvent dénoncer. Tous les moulages sont identiques et sont la main
                                                                                                                       de l’artiste. Le moulage de la main de l’artiste est là comme un acte
                                                                                                                       dénonciateur et transformateur, comme une tentative de renversement
                                                                                                                       de son propre sentiment de honte.

                                                                                                                       L’oeuvre peut se détériorer au fil de l’exposition, les mains se salir, voire se
                                                                                                                       dégrader. Elles sont en extérieur prises dans les fluctuations météorologiques.
                                                                                                                       L’image de ces mains qui pointent du doigt est donc éphémère, et va se
                                                                                                                       déconstruire, à l’image d’un sentiment qui passe au fil du temps.

                                                                                                                       L’idée de l’œuvre est née pour l’exposition illégale Crève Hivernale (tout
                                                                                                                       au long du mois de décembre 2016) à Toulouse dans un terrain vague
                                                                                                                       en face d’une déchetterie et à côté d’un camps de ROMS. L’exposition
                                                                                                                       réunissant des artistes allant de l’art contemporain au street art a dénoncé
                                                                                                                       le démantèlement des camps de migrants et par extension a sensibilisé le
                                                                                                                       grand public aux conditions des sans abris et des peuples du voyage.

                                                                                                                       Impressionnée par l’énergie de ce terrain vague rempli de déchets, et de
                                                                                                                       la présence de barbelés pour rendre difficile l’accès à une voie ferroviaire
                                                                                                                       délimitant la zone, Claire Sauvaget imagine et dessine le projet d’installation
                                                                                                                       Honte, une foule de mains le doigt sortant de la boue, pointant la barrière
                                                                                                                       de barbelés.

        >> L’oeuvre se compose de 25 moulages de mains en plâtre céramique (1kg) de différentes tailles, sortant de terre (terreau universel 80Litre)
        >> Espace requis de 9m2, qui peut être soit en intéreieur soit en extérieur. Il est préférable que le lieu soit près de lieu de passage.
        >> Le transport de l’oeuvre se fait par l’artiste dans un emballage prévue par l’artiste.
        >> 3h de montage par l’artiste
        >> Dans le cas d’une installation dans un espace intérieur, une scénographie lumière doit s’envisager et se prévoir avec l’artiste.

        >> TARIFS Droit d’auteur pour une exposition inférieur ou égale à un mois : 602,40TTC Contrat avec l’artiste
        TARIFS Droit d’auteur pour une exposition supérieur à un mois : 963,85 TTC Contrat avec l’artiste

        Honte ( 2017 ) | Installation de moulage de 25 mains en plâtre céramique, terre, métal.
        Artiste : Claire Sauvaget | Partenaires: Espace du Pont des Demoiselles, Toulouse (FR), association patch_work arts émergents, Toulouse (FR)
        Expositions : 2017 Etat Instable, Espace Pont des Demoiselles, Toulouse (FR)
                                                                                                                                                                                               14
MentalMap

            MentalMap ( 2014 - jusqu’à la mort de l’artiste ) | Installation de sculptures en impression 3D (ABS blanc), lumière noire, socles dans une pièce repeinte en noir
            Artiste : Claire Sauvaget | Partenaires : Association Rue Des arts (FR), Metabody-Toulouse (FR), association patch_work arts émergents(FR) |
            Expositions : 2017, “L’âge du Faire», MEMO, Médiathèque de Montauban (FR), GeONG 2016, Chambéry (FR), Festival Jour&Nuit 2016, Grenoble (FR), Festival THSF 2016,
            Mix’art Myrys, Toulouse (FR), 2015,«Poétique des flux», CIAM La Fabrique à Toulouse, Futur en Seine 2015, Fresnes, Festival Mai Numérique 2015 à Malves-en-Minervois
                                                                                                                                                                                      15
            organisé par le Graph-CMI, Fablab Festival 2015 à Toulouse, 20ème Festival d’arts plastiques de Carla-Bayle 2014, Metabody-Toulouse 2014, salle du Cap à Toulouse (FR).
MentalMap

            MentalMap ( 2014 - jusqu’à la mort de l’artiste ) | Installation de sculptures en impression 3D (ABS blanc), lumière noire, socles dans une pièce repeinte en noir
            Artiste : Claire Sauvaget | Partenaires : Association Rue Des arts (FR), Metabody-Toulouse (FR), association patch_work arts émergents(FR) |
            Expositions : 2017, “L’âge du Faire», MEMO, Médiathèque de Montauban (FR), GeONG 2016, Chambéry (FR), Festival Jour&Nuit 2016, Grenoble (FR), Festival THSF 2016,
            Mix’art Myrys, Toulouse (FR), 2015,«Poétique des flux», CIAM La Fabrique à Toulouse, Futur en Seine 2015, Fresnes, Festival Mai Numérique 2015 à Malves-en-Minervois
                                                                                                                                                                                      16
            organisé par le Graph-CMI, Fablab Festival 2015 à Toulouse, 20ème Festival d’arts plastiques de Carla-Bayle 2014, Metabody-Toulouse 2014, salle du Cap à Toulouse (FR).
Lorsqu’on entre dans l’installation MentalMap de Claire Sauvaget, on est au
MentalMap                                                                                                                milieu de sculptures flottantes qui sont comme des hologrammes. On se croit
                                                                                                                         dans l’espace, et on se questionne sur ce que l’on voit : Est ce des vaisseaux,
                                                                                                                         des animaux, des maquettes d’architectures utopiques ?

                                                                                                                         En réalité, chaque sculpture est une carte mentale d’un des trajets quotidiens
                                                                                                                         de l’artiste. Alors, on identifie les lieux, les obstacles qu’elle a rencontré dans
                                                                                                                         son parcours. On reconstruit les micro histoires de son quotidien.

                                                                                                                         Les sculptures de l’oeuvre MentalMap sont des cartes mentales des trajets
                                                                                                                         quotidiens de l’artiste de 1992 jusqu’à la fin de sa vie (oeuvre en continue).
                                                                                                                         A chaque nouveau trajet régulier (lieu d’habitation - lieu de travail), nait une
                                                                                                                         nouvelle carte mentale, et donc créé une nouvelle sculpture. Pour Claire
                                                                                                                         Sauvaget, il s’agit de réinventer et de repoétiser le trajet quotidien, et de se
                                                                                                                         désaliéner de ce parcours obligatoire. Chaque sculpture est donc l’empreinte
                                                                                                                         subjective du déplacement et révèle une manière de vivre l’espace, le temps,
                                                                                                                         les transports en commun de manière singulière.
                                                                                                                         Pour Claire Sauvaget : «Réinventer son quotidien, c’est prendre conscience
                                                                                                                         de sa façon de «consommer» particulière, propre à soi, et conscientiser une
                                                                                                                         démarche de résistance face à l’homogénéisation des gestes, des corps et des
                                                                                                                         lieux.»

                                                                                                                         La synesthésie
                                                                                                                         Mentalmap est une oeuvre qui révèle l’expérience de synesthésie
                                                                                                                         qu’expérimente l’artiste durant son trajet quotidien. Lorsqu’elle se déplace
                                                                                                                         dans la ville, un tracé violet et lumineux se forme dans son esprit dessinant
                                                                                                                         une “carte mentale” : une vision subjective en trois dimensions avec des
                                                                                                                         caractéristiques qui lui sont propres. Ce «dessin mental» s’est établit par
                                                                                                                         le biais d’associations relevant à la fois de la logique (certaines formes sont
                                                                                                                         reconnaissables de tous, comme les escalators) mais également par le biais
                                                                                                                         d’associations relevant de la synesthésie (la couleur violette, la luminosité,
                                                                                                                         certaines formes qui ne trouvent pas de relations logiques)...

            MentalMap ( 2014 - jusqu’à la mort de l’artiste ) | Installation de sculptures en impression 3D (ABS blanc), lumière noire, socles dans une pièce repeinte en noir
            Artiste : Claire Sauvaget | Partenaires : Association Rue Des arts (FR), Metabody-Toulouse (FR), association patch_work arts émergents(FR) |
            Expositions : 2017, “L’âge du Faire», MEMO, Médiathèque de Montauban (FR), GeONG 2016, Chambéry (FR), Festival Jour&Nuit 2016, Grenoble (FR), Festival THSF 2016,
            Mix’art Myrys, Toulouse (FR), 2015,«Poétique des flux», CIAM La Fabrique à Toulouse, Futur en Seine 2015, Fresnes, Festival Mai Numérique 2015 à Malves-en-Minervois
                                                                                                                                                                                                   17
            organisé par le Graph-CMI, Fablab Festival 2015 à Toulouse, 20ème Festival d’arts plastiques de Carla-Bayle 2014, Metabody-Toulouse 2014, salle du Cap à Toulouse (FR).
Collective MentalMap

                       Collective MentalMap ( 2016 - 2018 oeuvre en continue ) | Installation de sculptures en impression 3D (ABS blanc), lumière noire, socles dans une pièce repeinte en noir
                       Artiste : Claire Sauvaget | Co-production: Mairie de Toulouse, association patch_work arts émergents(FR), Collège George Sand Toulouse, College Olympe de Gouges de
                       Montauban | Expositions : L’oeuvre a été exposée également dans les journées portes ouvertes du Collège George Sand à Toulouse et dans le collège Olympe de Gouge en juin
                       2018, dans les écoles primaires Ernest Renan et Michoun à Toulouse en juin 2018, dans les écoles primaires Monges et Ancely à Toulouse en mai 2016 et mai 2017.
                                                                                                                                                                                                   18
                       Sous forme d’exposition publique : 2017 clutchorama, Mix’art Myrys, Toulouse(FR)
Collective MentalMap

                       Collective MentalMap ( 2016 - 2018 oeuvre en continue ) | Installation de sculptures en impression 3D (ABS blanc), lumière noire, socles dans une pièce repeinte en noir
                       Artiste : Claire Sauvaget | Co-production: Mairie de Toulouse, association patch_work arts émergents(FR), Collège George Sand Toulouse, College Olympe de Gouges de
                       Montauban | Expositions : L’oeuvre a été exposée également dans les journées portes ouvertes du Collège George Sand à Toulouse et dans le collège Olympe de Gouge en juin
                       2018, dans les écoles primaires Ernest Renan et Michoun à Toulouse en juin 2018, dans les écoles primaires Monges et Ancely à Toulouse en mai 2016 et mai 2017.
                                                                                                                                                                                                   19
                       Sous forme d’exposition publique : 2017 clutchorama, Mix’art Myrys, Toulouse(FR)
L’installation Collective MentalMap est une oeuvre issu d’un projet
Collective MentalMap                                                                                                               pédagogique réalisés dans de multiples établoissements scolaires,
                                                                                                                                   directement inspirée de l’oeuvre MentalMap de l’artiste.

                                                                                                                                   Elle se compose de plusieurs sculptures en impression 3D suspendues
                                                                                                                                   dans l’obscurité sous lumière noire. Commencée en 2016, l’œuvre s’est
                                                                                                                                   développée dans six structures scolaires : les quatre écoles élémentaires
                                                                                                                                   Monges, Ancely , Ernest Renan et Michoune à Toulouse (CM1,CM2)
                                                                                                                                   via l’association patch_work, arts émergents, et directement avec le
                                                                                                                                   Collège George Sand (4ème) à Toulouse et le Collège Olympe de Gouge à
                                                                                                                                   Montauban.

                                                                                                                                   Chaque classe a créé collectivement une sculpture inspirée par une «balade
                                                                                                                                   des cinq sens» autour de l’établissement. Collective MentalMap reconstitue
                                                                                                                                   toutes les parties de cette balade sensorielle, réinterprétée par tous, à
                                                                                                                                   l’image d’un cadavre exquis, aux formes qui ne sont connues de tous qu’une
                                                                                                                                   fois la sculpture montée : Chaque sculpture représente la carte mentale
                                                                                                                                   collective de cette balade autour de l’école.

                                                                                                                                   Les élèves ont dessiné leur perception de la balade, du dessin papier au
                                                                                                                                   dessin 3D. Claire Sauvaget a ensuite adapté leur fichier 3D pour réaliser les
                                                                                                                                   sculptures via l’impression 3D.

                                                                                                                                   Il s’agit d’ouvrir la démarche artistique de l’artiste à d’autres personnes
                                                                                                                                   pour faire prendre conscience des représentations mentales que nous
                                                                                                                                   avons des espaces urbains et des espaces que nous voyons tous les jours.
                                                                                                                                   En étant acteur et créateur d’un objet sculptural et ce collectivement,
                                                                                                                                   l’émerveillement qu’il suscite renouvelle notre regard individuel et collectif
                                                                                                                                   sur nos espaces de vie.

                       Collective MentalMap ( 2016 - 2018 oeuvre en continue ) | Installation de sculptures en impression 3D (ABS blanc), lumière noire, socles dans une pièce repeinte en noir
                       Artiste : Claire Sauvaget | Co-production: Mairie de Toulouse, association patch_work arts émergents(FR), Collège George Sand Toulouse, College Olympe de Gouges de
                       Montauban | Expositions : L’oeuvre a été exposée également dans les journées portes ouvertes du Collège George Sand à Toulouse et dans le collège Olympe de Gouge en juin
                       2018, dans les écoles primaires Ernest Renan et Michoun à Toulouse en juin 2018, dans les écoles primaires Monges et Ancely à Toulouse en mai 2016 et mai 2017.
                                                                                                                                                                                                         20
                       Sous forme d’exposition publique : 2017 clutchorama, Mix’art Myrys, Toulouse(FR)
MentalMap 2D

               MentalMap 2D ( 2015 - jusqu’à la mort de l’artiste )
               Série d’images digitales -Tirage Photo sous verre 20 x 20 cm de Claire Sauvaget
               Artiste : Claire Sauvaget | En 2015, MentalMap 2D compte huit images.
                                                                                                                                                   21
               Expositions : 2018, Tailler la Zone , Conseil Départemental de Toulouse, 2016, Le Joli mois de l’Europe, Salle Perrier, Toulouse.
MentalMap 2D est une série d’images digitales (tirage photo 20 x 20cm, sous
MentalMap 2D                                                                                                               verre) des cartes mentales de chacun de ses trajets quotidiens de son enfance
                                                                                                                           jusqu’à sa mort.

                                                                                                                           Dans les mêmes recherches sur la formes et la natures des représentations
                                                                                                                           mentales qui surviennent lorsque l’artiste se déplace pendant son trajet
                                                                                                                           quotidien, MentalMap 2D explore cette fois les cartes mentales en deux
                                                                                                                           dimensions sous formes d’image.

                                                                                                                           A force de répéter un même déplacement, un tracé se forme dans l’esprit de
                                                                                                                           l’artiste dressant une “carte mentale”. Chaque carte témoigne d’une vision
                                                                                                                           subjective de l’expérience du déplacement. Ces cartes se dessinent en lien avec
                                                                                                                           l’expérience du corps dans l’espace, la mémoire mais elles relèvent également
                                                                                                                           d’une expérience synesthésique du déplacement.

                                                                                                                           En effet, des associations non logiques se font entre ce qu’elle perçoit du
                                                                                                                           monde extérieur (la rue, le métro, les lieux) et les symboles qu’elle leur attribue
                                                                                                                           : Par exemple, un symbole graphique comme l’étoile peut représenter soit le
                                                                                                                           tourniquet du métro ou bien un arrêt dans le parcours, et ces associations sont
                                                                                                                           singulières. Les distances réelles ne sont pas respectées car c’est la perception
                                                                                                                           et la mémoire qui vont orienter les proportions du graphisme. L’artiste pensait
                                                                                                                           que ce phénomène d’apparition de représentations mentales à chaque trajet
                                                                                                                           quotidien était commun à tous, tout comme certaines associations qu’elle a
                                                                                                                           entre couleur et chiffre alors que cette perception est totalement singulière.
                                                                                                                           C’est pourquoi elle parle de perception synesthésique.

                                                                                                                           Synesthésie ( Larousse,2014) : Expérience subjective dans laquelle des
                                                                                                                           perceptions relevant d’une modalité sensorielle sont régulièrement
                                                                                                                           accompagnées de sensations relevant d’une autre modalité, en l’absence de
                                                                                                                           stimulation de cette dernière (par exemple audition colorée).

               MentalMap 2D ( 2015 - jusqu’à la mort de l’artiste )
               Série d’images digitales -Tirage Photo sous verre 20 x 20 cm de Claire Sauvaget
               Artiste : Claire Sauvaget | En 2015, MentalMap 2D compte huit images.
                                                                                                                                                                                                     22
               Expositions : 2018, Tailler la Zone , Conseil Départemental de Toulouse, 2016, Le Joli mois de l’Europe, Salle Perrier, Toulouse.
Retour

         Retour ( 2015 )
         Série de trois dessins , mine de plomb sur papier, 58 x 42 cm
         Artiste : Claire Sauvaget | http://www.clairesauvaget.com/retour-2015.html
         Expositions : 2018, Tailler la Zone , Conseil Départemental de Toulouse, 2016, Le Joli mois de l’Europe, Salle Perrier, Toulouse.
                                                                                                                                             23
Retour

         “Un trajet de retour sur l’autoroute. Ce trajet de retour. Le ciel offre une profondeur, une perspective.
         C’est pourtant la fin d’une étape. Deux heures où défilent les pensées de ce qui est déjà tombé dans le souvenir.
         On rêve, on divague, alors que le ciel signe la fin. J’ai pris trois photographies et je les ai oubliées dans un dossier de mon ordinateur.
         Je les ai retrouvées, avec l’émotion qui les accompagnait. J’ai décidé de les dessiner. Je cherchais quelque chose qui puisse m’imposer une émotion, sans quoi je ne dessine pas.
         Elles n’étaient que des images qui représentaient un paysage, un coucher de soleil.
         Ce que j’avais vécu n’avait rien à voir avec ces photographies.
         Pourquoi les dessiner ?
         Pourquoi choisir le dessin ?
         Parce qu’un moment comme celui là aussi humble qu’il est précieux, il lui fallait rencontrer la mine d’un simple crayon.”
         Claire Sauvaget, 18 septembre 2015

         Retour ( 2015 )
         Série de trois dessins , mine de plomb sur papier, 58 x 42 cm
         Artiste : Claire Sauvaget | http://www.clairesauvaget.com/retour-2015.html
         Expositions : 2018, Tailler la Zone , Conseil Départemental de Toulouse, 2016, Le Joli mois de l’Europe, Salle Perrier, Toulouse.
                                                                                                                                                                                             24
J’attends ton souffle

                        J’attends ton souffle (2012- 2015) | Ici, photographie de la scénographie générale(résidence au CIAM, Toulouse). Crédit Photo : Claire Sauvaget
                        Installation vidéo interactive, double écrans, structure en acier profilé, poignées et dispositif interactifs, quatre enceintes, ordinateur portable, deux vidéo - projecteurs.
                        Artiste -auteur (Montage video et son, scénographie, textes, concept): Claire Sauvaget | Programmeur : François Donato | Comédiens : Stéphanie Cezerac, Michel Roger,
                        Mathilde Lalle, Guillaume Suarez Pazos | Design Sonore : Maxime Courtial | Co -Production : Bourse défi jeune de la Haute Garonne (Toulouse, FR), Mairie de Toulouse
                        (FR), l’association patch_work (Toulouse, FR), Le Graph-CMI (Carcassonne, Fr) | Partenaires : Le Centre Culturel Bellegarde (Toulouse, FR), le Collectif éOle, collectif de
                        musique active (Blagnac, FR), Mix’art Myrys (Toulouse, FR), Université Jean-Jaurès (Toulouse, FR)| Expositions : Festival Mai Numérique 2015 à Malves-en-Minervois (FR),
                                                                                                                                                                                                        25
                        Emergence 2013, Centre Culturel Bellegarde, Toulouse (FR)
J’attends ton souffle

                           Durant le festiavl Mai Numérique 2015, au Château deMalves-en-Minervois (Aude)

                        J’attends ton souffle (2012- 2015) Installation vidéo interactive, double écrans, structure en acier profilé, poignées et dispositif interactifs, quatre enceintes, ordinateur portable, deux vidéo - projecteurs.
                        Artiste -auteur (Montage video et son, scénographie, textes, concept): Claire Sauvaget | Programmeur : François Donato | Comédiens : Stéphanie Cezerac, Michel Roger, Mathilde Lalle,
                        Guillaume Suarez Pazos | Co -Production : Bourse défi jeune de la Haute Garonne (Toulouse, FR), Mairie de Toulouse (FR), l’association patch_work (Toulouse, FR), Le Graph-CMI
                        (Carcassonne, Fr) | Partenaires : Le Centre Culturel Bellegarde (Toulouse, FR), le Collectif éOle, collectif de musique active (Blagnac, FR), Mix’art Myrys (Toulouse, FR).                                          26
                        Expositions : Festival Mai Numérique 2015 à Malves-en-Minervois (FR), Emergence 2013, Centre Culturel Bellegarde, Toulouse (FR)
J’attends ton souffle

                        J’attends ton souffle (2012- 2015) | Ici, photographie de la scénographie générale. Crédit Photo : Claire Sauvaget
                        Installation vidéo interactive, double écrans, structure en acier profilé, poignées et dispositif interactifs, quatre enceintes, ordinateur portable, deux vidéo - projecteurs.
                        Artiste -auteur (Montage video et son, scénographie, textes, concept): Claire Sauvaget | Programmeur : François Donato | Comédiens : Stéphanie Cezerac, Michel Roger,
                        Mathilde Lalle, Guillaume Suarez Pazos | Design Sonore : Maxime Courtial | Co -Production : Bourse défi jeune de la Haute Garonne (Toulouse, FR), Mairie de Toulouse
                        (FR), l’association patch_work (Toulouse, FR), Le Graph-CMI (Carcassonne, Fr) | Partenaires : Le Centre Culturel Bellegarde (Toulouse, FR), le Collectif éOle, collectif de
                        musique active (Blagnac, FR), Mix’art Myrys (Toulouse, FR), Université Jean-Jaurès (Toulouse, FR)| Expositions : Festival Mai Numérique 2015 à Malves-en-Minervois (FR),
                                                                                                                                                                                                        27
                        Emergence 2013, Centre Culturel Bellegarde, Toulouse (FR)
L’installation se compose de deux écrans vidéo suspendues, d’une structure en métal et de quatre
J’attends ton souffle                                                                                               poignées interactives ainsi que d’une zone de détection. La scénographie est inspirée d’une
                                                                                                                    cabine de métro. L’oeuvre est conçue comme un objet sculptural qui dans son interaction avec le
                                                                                                                    spectateur propose une expérience à vivre, une nouvelle vision de notre rapport avec les transports
                                                                                                                    en commun.
                                                                                                                    Au contact de l’oeuvre, le spectateur anime les passagers (du métro) sur les écrans et influe sur
                                                                                                                    le scénario : Les vidéos révèlent ce que chaque passager pense pendant les temps de transport. Avec
                                                                                                                    poésie, étrangeté et humour, les vidéos créent des détournements de situation et renouvelle
                                                                                                                    notre regard sur notre environnement urbain et sur les moyens de transport, le spectateur étant le
                                                                                                                    déclencheur des actions de l’oeuvre.

                                                                                                                    Quel forme de communication avons nous durant nos trajets ? Quel contact avons nous dans le
                                                                                                                    métro ? A quel point sommes nous en accord dans les transports en commun ?

                                                                                                                    Note sur l’interactivité :
                                                                                                                    L’interactivité a ici un sens particulier dans l’interprétation de l’oeuvre. Elle est conçue comme
                                                                                                                    un vecteur de sens et d’interrogation. Le spectateur est acteur de l’oeuvre, sans son action dans
                                                                                                                    l’oeuvre, les passagers restent immobiles comme en “pause” dans un espace suspendu. C’est par le
                                                                                                                    contact, par la communication, que les interactions humaines se crééent, que le souffle, la parole,
                                                                                                                    tout ce qui fonde nos rapports aux autres nous sort de notre solitude.

                                                                                                                    Experience dans l’oeuvre interactive
                                                                                                                    ETAT 1 - veille -: En situation de veille, lorqu’aucun spectateur entre dans l’oeuvre, l’oeuvre se présente
                                                                                                                    dans sa dimension sculpturale : les passagers sont immobiles dans un espace entre-deux, alors que
                                                                                                                    flottent légèrement des grains de poussières, les roulements doux de la rame de métro sont une
                                                                                                                    respiration lente.
                                                                                                                    ETAT 2 -interaction -: Lorsque le spectateur s’approche de l’oeuvre pour y entrer, l’univers sonore se
                                                                                                                    modifie, décrivant un univers plus sensible, plus dynamique. Lorsqu’il vient saisir une poignée, deux
                                                                                                                    des passagers commencent à s’animer. Une attention particulière a été portée sur ce passage de l’état
                                                                                                                    immobile à «animée»: cette phase transitoire a été travaillée grâce à la technique du morphing, révélant
                                                                                                                    l’étrangeté de la transformation et du réveil du corps. Vivants, ils s’expriment.
                                                                                                                    ETAT 3 - apogée dramatique - : Lorsqu’une combinaison particulière des poignées est réalisée, les
                                                                                                                    quatre passagers s’unissent à travers un chant commun en relation avec ce qu’appelle l’artiste «La note
                                                                                                                    du métro» : La note du métro est la note fondamentale de l’accord qu’ils chantent, un mi#, que l’on peut
                                                                                                                    enregistrer dans le métro Toulousain une fois que l’accélération de la cabine est à son maximum. Ce chant
                                                                                                                    est l’unique moment d’un accord commun : Sommes nous en accord dans les transports en commun ?
                                                                                                                    Cet état est assez rare à obtenir, à l’image de l’utopie qu’elle décrit.
                                                                                                                    Réinitialisation : Lorsqu’il n’y a plus d’action pendant plus de 3min, le programme s’initialise et
                                                                                                                    revient à l’état n°1 de veille.

                        J’attends ton souffle (2012- 2015) | Ici, deux photogrammes extraites des vidéos de l’oeuvre. Crédit Photo : Claire Sauvaget
                        Installation vidéo interactive, double écrans, structure en acier profilé, poignées et dispositif interactifs, quatre enceintes, ordinateur portable, deux vidéo - projecteurs.
                        Artiste -auteur (Montage video et son, scénographie, textes, concept): Claire Sauvaget | Programmeur : François Donato | Comédiens : Stéphanie Cezerac, Michel Roger,
                        Mathilde Lalle, Guillaume Suarez Pazos | Design Sonore : Maxime Courtial | Co -Production : Bourse défi jeune de la Haute Garonne (Toulouse, FR), Mairie de Toulouse
                        (FR), l’association patch_work (Toulouse, FR), Le Graph-CMI (Carcassonne, Fr) | Partenaires : Le Centre Culturel Bellegarde (Toulouse, FR), le Collectif éOle, collectif de
                        musique active (Blagnac, FR), Mix’art Myrys (Toulouse, FR), Université Jean-Jaurès (Toulouse, FR)| Expositions : Festival Mai Numérique 2015 à Malves-en-Minervois
                                                                                                                                                                                                        28
                        (FR), Emergence 2013, Centre Culturel Bellegarde, Toulouse (FR)
Hors Champs

              Hors Champs (2014) | ici, photographie de l’oeuvre pour le festival Jardins Synthétiques 2014, Musée Saint Raymond, Toulouse. Crédit Photo : Claire Sauvaget
              Installation sonore, 12 plaques de bois (médium), 12 hauts parleurs, 2 amplificateurs, carte M - Audio fast track ultra, ordinateur portable. Lecture en boucle de 26 min.
              Concept original : Mathilde Murat | Conception technique : Mathilde Murat & Pierrick Lequément | Creation sonore : Mathilde Murat & Claire Sauvaget
                                                                                                                                                                                                         29
              Production : L’association patch_work (Toulouse, FR) | Partenaires : Le Collectif éOle, collectif de musique active (Blagnac, FR), Mix’art Myrys, Toulouse (FR), Metabody-Toulouse. (FR)
              Exposition : Zanzan Festival 2016, Rennes (FR), Festival Jardins Synthetiques 2014, Musée Saint Raymond Toulouse (FR), Metabody-Toulouse 2014, Toulouse (FR).
Hors Champs

                                                                                                                                              Festival Jardins Synthetiques 2014, au Musée Saint Raymond, Toulouse

              Hors Champs (2014) | ici, photographie de l’oeuvre pour le festival Jardins Synthétiques 2014, Musée Saint Raymond, Toulouse. Crédit Photo : Claire Sauvaget
              Installation sonore, 12 plaques de bois (médium), 12 hauts parleurs, 2 amplificateurs, carte M - Audio fast track ultra, ordinateur portable. Lecture en boucle de 26 min.
              Concept original : Mathilde Murat | Conception technique : Mathilde Murat & Pierrick Lequément | Creation sonore : Mathilde Murat & Claire Sauvaget
                                                                                                                                                                                                             30
              Production : L’association patch_work (Toulouse, FR) | Partenaires : Le Collectif éOle, collectif de musique active (Blagnac, FR), Mix’art Myrys, Toulouse (FR), Metabody-Toulouse. (FR)
              Exposition : Zanzan Festival 2016, Rennes (FR), Festival Jardins Synthetiques 2014, Musée Saint Raymond Toulouse (FR), Metabody-Toulouse 2014, Toulouse (FR).
Le dispositif : l’experience du corps
Hors Champs                                                                                                                         (concue par Mathilde Murat & Pierrick lequément))
                                                                                                                                    Hors Champs est composé d’un praticable sonore (non interactif) sur lequelle
                                                                                                                                    on peut s’assoir, déambuler, voire s’allonger : le praticable propose une
                                                                                                                                    expérience d’écoute singulière, ouvrant un espace sonore en dessous du sol
                                                                                                                                    et bien au delà. Sj Rideaf, artiste sourd fasciné par l’oeuvre parle d’expérience
                                                                                                                                    “Audio-Tactile” puisque la scénographie a été conçue pour que les vibrations
                                                                                                                                    de chacune des 12 plaques de bois se transmettent à l’ensemble du corps.
                                                                                                                                    Par leurs déambulations sur l’oeuvre, les spectateurs peuvent s’approprier
                                                                                                                                    l’espace, et créer leur propre composition sonore.

                                                                                                                                    La composition sonore pour la commande festival Jardins Synthetiques 2014 :
                                                                                                                                    Trois tableaux sonores entrecoupés d’une pause silencieuse, durée totale
                                                                                                                                    26min (Crée par Mathilde Murat & Claire Sauvaget)
                                                                                                                                    La composition sonore a été réalisée à partir d’enregistrements de sons captés
                                                                                                                                    au micro piezzo et micro AKG en contact direct avec des matières urbaines : les
                                                                                                                                    conduits souterrains, panneaux publicitaires, bois, murs en béton, en métal,
                                                                                                                                    vitres, plaques d’égouts dans les recoins de Toulouse (FR). La composition à
                                                                                                                                    6 sorties (6 x 2 hauts parleurs) joue sur la spatialisation du son, selon des
                                                                                                                                    configurations décrites par les croquis aux pages 7, 8 et 9 (sélection).

                                                                                                                                    Démarche artistique
                                                                                                                                    Les deux artistes ont cherché et saisit le Hors Champs sonore de la ville :
                                                                                                                                    les piezzos captent les sons traversant la matière et non ceux qui viennent
                                                                                                                                    directement à nos oreilles par l’air : Hors Champs donne à entendre et à
                                                                                                                                    imaginer les sons urbains circulant dans des circuits paralleles à ce que nous
                                                                                                                                    pouvons percevoir habituellement.
                                                                                                                                    Les habitants habitent la ville en la pratiquant par leur corps. Le corps est
                                                                                                                                    traversé par les sons qui circulent à travers la matière et pas seulement par
                                                                                                                                    l’air. Nous sommes traversés par les sons qui nous entourent sans nous en
                                                                                                                                    rendre compte. Nous faisons partie de ces flux et reflux sonores que nous
                                                                                                                                    produisons. Nous avons ausculté la ville et écouté sa respiration. Ce que nous
                                                                                                                                    avons découvert et que nous faisons découvrir c’est que l’organisation de
                                                                                                                                    ces sons en Hors Champs, est fait de trames et d’événements, fonctionnant
                                                                                                                                    dans un système de réseau à l’image du vivant. Au delà de l’aspect imaginaire
                                                                                                                                    que l’oeuvre développe, Hors Champs cet objet empreit de mystère nous
                                                                                                                                    ouvre à une expérience sensible où les corps baignés dans la matière sonore
                                                                                                                                    reprendront contact avec leur environnement urbain d’une toute nouvelle
                                                                                                                                    manière.

              Hors Champs (2014) | ici, photographie de l’oeuvre pour le festival Jardins Synthétiques 2014, Musée Saint Raymond, Toulouse. Crédit Photo : Claire Sauvaget
              Installation sonore, 12 plaques de bois (médium), 12 hauts parleurs, 2 amplificateurs, carte M - Audio fast track ultra, ordinateur portable. Lecture en boucle de 26 min.
              Concept original : Mathilde Murat | Conception technique : Mathilde Murat & Pierrick Lequément | Creation sonore : Mathilde Murat & Claire Sauvaget
                                                                                                                                                                                                            31
              Production : L’association patch_work (Toulouse, FR) | Partenaires : Le Collectif éOle, collectif de musique active (Blagnac, FR), Mix’art Myrys, Toulouse (FR), Metabody-Toulouse. (FR)
              Exposition : Zanzan Festival 2016, Rennes (FR), Festival Jardins Synthetiques 2014, Musée Saint Raymond Toulouse (FR), Metabody-Toulouse 2014, Toulouse (FR).
Do we need a ticket to travel ?

                                  Do we need a ticket to travel ? (2009) | Ici : Salle d’exposition lors du festival Mai Numérique 2015, Chateau de Malves-en-Minervois, France.
                                  Installation vidéo, lecteur DVD, Vidéo - projecteur, système audio stéréo. Lecture en boucle de 5 min.
                                  Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Création vidéo & création sonore : Claire Sauvaget | Design sonore : Maxime Courtial | Partenaires : Birmingham Institute of Art and De-   32
                                  sign, Birmingham, Angleterre (RU) | Expositions: Festival Mai Numérique 2015, Malves-en-Minervois (FR), 20ème Festival d’arts plastiques d’été 2014 de Carla - Bayle (FR),
                                  - Curtas Metragens , Garagem dos Oficios, Lisbonne (PT) , Festival Traverse Vidéo 2011, Toulouse (FR)
Do we need a ticket to travel ?

                                  Do we need a ticket to travel ? (2009) | Ici photogramme extraite de la vidéo. Crédit image : Claire Sauvaget.
                                  Installation vidéo, lecteur DVD, Vidéo - projecteur, système audio stéréo. Lecture en boucle de 5 min.
                                  Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Création vidéo & création sonore : Claire Sauvaget | Design sonore : Maxime Courtial | Partenaires : Birmingham Institute of Art and De-   33
                                  sign, Birmingham, Angleterre (RU) | Expositions: Festival Mai Numérique 2015, Malves-en-Minervois (FR), 20ème Festival d’arts plastiques d’été 2014 de Carla - Bayle (FR),
                                  - Curtas Metragens , Garagem dos Oficios, Lisbonne (PT) , Festival Traverse Vidéo 2011, Toulouse (FR)
Do we need a ticket to travel ? s’inspire du trajet quotidien de l’artiste du quartier
Do we need a ticket to travel ?                                                                                                                  d’Acocks Green au centre ville de Birmingham, en Angleterre. Marquée par
                                                                                                                                                 l’individualisation de la société anglaise et par l’architecture répétitive construite
                                                                                                                                                 sous le gouvernement de Margaret Thatcher avec ses rues et pavillons standardisés
                                                                                                                                                 et hiérarchisés (“Council Houses” une forme de HLM à l’horizontale), Claire
                                                                                                                                                 Sauvaget créé cette installation vidéo en 2009.

                                                                                                                                                 Le paradoxe est là : Ce qui est non humain l’inspire pour ses créations.
                                                                                                                                                 Comment l’architecture et le rythme de nos vies urbaines influencent t’ils nos
                                                                                                                                                 déplacements, nos pensées et nos comportements ?
                                                                                                                                                 Comment se réapproprier ce trajet quotidien, cet espace temps dans lequel
                                                                                                                                                 l’individu est contraint ?

                                                                                                                                                 Scénario
                                                                                                                                                 Dans une atmosphère inquiétante, une femme tente d’échapper d’un univers
                                                                                                                                                 cauchemardesque et étrange, passant d’une pièce exigu aux murs carrelés à
                                                                                                                                                 un couloir infini dont les murs sont remplis de fenêtres donnant sur la rue et
                                                                                                                                                 des paysages industriels. La dernière partie de l’oeuvre s’ouvre sur une vue
                                                                                                                                                 du ciel comme un plan des espaces traversés par la protagoniste , une carte
                                                                                                                                                 “mentale” de la ville de Birmingham intériorisée.
                                                                                                                                                 La vidéo hybride des techniques de dessin traditionnel, de modelisation 3D et de
                                                                                                                                                 morphing, rythmé par une atmosphère sonore électro-acoustique sombre et
                                                                                                                                                 mesurée.

                                                                                                                                                 Note à propos de l’oeuvre
                                                                                                                                                 Cette oeuvre ne convient pas à un jeune public (- de 8 ans).
                                                                                                                                                 Le film ne comporte pas de scènes explicites de violence ni à caractère sexuel
                                                                                                                                                 mais son atmosphère est particulièrement angoissante pour un jeune public.

                                  Do we need a ticket to travel ? (2009) | Ici : Salle d’exposition lors du festival Mai Numérique 2015, Chateau de Malves-en-Minervois, France.
                                  Installation vidéo, lecteur DVD, Vidéo - projecteur, système audio stéréo. Lecture en boucle de 5 min.
                                  Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Création vidéo & création sonore : Claire Sauvaget | Design sonore : Maxime Courtial | Partenaires : Birmingham Institute of Art and De-                34
                                  sign, Birmingham, Angleterre (RU) | Expositions: Festival Mai Numérique 2015, Malves-en-Minervois (FR), 20ème Festival d’arts plastiques d’été 2014 de Carla - Bayle (FR),
                                  - Curtas Metragens , Garagem dos Oficios, Lisbonne (PT) , Festival Traverse Vidéo 2011, Toulouse (FR)
Automortrait

               Automortrait (2014) | ici, deux photographies de l’installation réalisée dans une salle de bain pour le festival d’été de Carle-Bayle, Juillet 2014. Crédit Image: Claire Sauvaget
               Installation vidéo, mapping vidéo sur bas relief sculpté en polystyrene expansé (lecture en boucle de 2 min) , lecteur DVD, vidéo - projecteur
               Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Création vidéo et sculpture in situ : Claire Sauvaget | Partenaires : association patch_work arts émergents (Toulouse, FR), Association
                                                                                                                                                                                                    35
               Rue des Art (Carla-Bayle FR), association le DOJO (Axat, FR) | Exposition : Festival d’été d’arts plastiques 2014 de Carla - Bayle (FR)
Automortrait

               Automortrait (2014) | ici, deux photographies de l’installation réalisée dans une salle de bain pour le festival d’été de Carle-Bayle, Juillet 2014. Crédit Image: Claire Sauvaget
               Installation vidéo, mapping vidéo sur bas relief sculpté en polystyrene expansé (lecture en boucle de 2 min) , lecteur DVD, vidéo - projecteur
               Artiste -auteur : Claire Sauvaget | Création vidéo et sculpture in situ : Claire Sauvaget | Partenaires : association patch_work arts émergents (Toulouse, FR), Association
                                                                                                                                                                                                    36
               Rue des Art (Carla-Bayle FR), association le DOJO (Axat, FR) | Exposition : Festival d’été d’arts plastiques 2014 de Carla - Bayle (FR)
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