Centre d'Excellence de Gouvernance Locale en Afrique - Programme de recherche - cegla

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Centre d'Excellence de Gouvernance Locale en Afrique - Programme de recherche - cegla
Centre d’Excellence de Gouvernance
        Locale en Afrique

      Programme de recherche

           - Version du 17 Juillet 2019 -
Sommaire

Introduction générale et objectifs du volet recherche du Centre d’Excellence de
Gouvernance Locale en Afrique (CEGLA) ................................................................ 1

Axe 1 : .......................................................................................................................... 6

Finance et gestion financière des collectivités territoriales .................................... 6

I. Rappel ....................................................................................................................... 7

II.     Introduction de l’axe de recherche ........................................................................ 8

III.    Vue d’ensemble des sous-thèmes : .................................................................... 11

IV.        Sous-axes développés en détail ...................................................................... 11

V.      Etat de la recherche : .......................................................................................... 14

VI.        Objectifs \ Innovation recherchés dans la recherche : ..................................... 14

VII.       Chronogramme : ............................................................................................. 14

VIII.      Composition de l’équipe de recherche............................................................. 16

IX.        Références bibliographiques ........................................................................... 16

Axe 2 : ........................................................................................................................ 25

Gouvernance locale et développement durable ..................................................... 25

I.      Introduction dans l’Axe 2 : ................................................................................... 26

II.     État de la recherche : .......................................................................................... 27

III.    Objectifs \ Innovation cherchés dans nos recherches : ........................................ 29

IV.        Vue d’ensemble des sous-axes : ..................................................................... 29

V.      Sous-axes développés en détail :........................................................................ 29

VI.        Chronogramme : ............................................................................................. 31

VII.       Composition d’équipe de recherche : .............................................................. 32

VIII.      Références bibliographiques ........................................................................... 35

Axe 3 : ........................................................................................................................ 36

Migration, paix et sécurité ........................................................................................ 36
I.      Introduction dans l’Axe 3 : ................................................................................... 37

II.     État de la recherche : .......................................................................................... 37

III.    Objectifs \ Innovation cherchés dans nos recherches : ........................................ 40

IV.        Vue d’ensemble des sous-axes : ..................................................................... 41

V.      Sous-axes développés en détail :........................................................................ 41

VI.        Chronogramme : ............................................................................................. 47

VII.       Composition d’équipe de recherche : .............................................................. 49

VIII.      Références bibliographiques ........................................................................... 51

Axe 4 : ........................................................................................................................ 52

Partenariat et coopération des collectivités territoriales ....................................... 52

I.      Introduction : ....................................................................................................... 53

II.     État de la recherche : .......................................................................................... 54

III.    Objectifs \ Innovation cherchés dans nos recherches : ........................................ 55

IV.        Vue d’ensemble des sous-axes : ..................................................................... 56

V.      Sous-axes développés en détail :........................................................................ 56

VI.        Chronogramme : ............................................................................................. 59

VII.       Composition d’équipe de recherche : .............................................................. 61

VIII.      Références bibliographiques ........................................................................... 62

Axe 5 : ........................................................................................................................ 64

Etudes de base et suivi du CEGLA.......................................................................... 64

I.      Introduction dans l’Axe 5 : ................................................................................... 65

II.     État de la recherche : .......................................................................................... 66

III.    Objectifs \ Innovation cherchés dans nos recherches : ........................................ 66

IV.        Vue d’ensemble des sous-axes : ..................................................................... 66

V.      Sous-axes développés en détail :........................................................................ 67

VI.        Chronogramme : ............................................................................................. 67

                                                                                                                                 2
VII.    Composition d’équipe de recherche : .............................................................. 69

VIII.   Références bibliographiques ........................................................................... 71

Les modalités de la mise en œuvre de la recherche .............................................. 72

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Introduction générale et objectifs du volet recherche du Centre
       d’Excellence de Gouvernance Locale en Afrique (CEGLA)
Bien que quasiment inexistant comme cible des chercheurs il y a quelques années, le champ
de la gouvernance des collectivités territoriales (CT) en Afrique subsaharienne et notamment
en Afrique de l’Ouest francophone constitue depuis peu un laboratoire passionnant pour la
recherche scientifique sur la décentralisation et la reconstruction des communautés locales,
en tant que fondement de sociétés démocratiques, intégrées, sécurisées et prospères.

Le Centre d’Excellence de la Gouvernance Locale en Afrique (CEGLA) qui vient d’être crée
se doit de s’impliquer cette recherche. Dans la situation actuelle qui connait une crise des
états ouest africains face aux problèmes de sécurité, de migration et de stabilisation
politique, les collectivités territoriales acquièrent un rôle politique et sociétal de premier ordre.
Elles sont le premier échelon de la gouvernance démocratique dans une zone très
mouvementée et doivent maintenir voire accroître la confiance des citoyens dans les
pouvoirs publics. C’est pour cela qu’elles doivent s'engager très fortement dans un travail
pour et avec la population en prenant en considération tous les groupes et communautés
dans leur périmètre. Le but est de garantir les fondements pour une vie décente répondant
aux besoins sociaux, économiques et matériels pour les hommes et les femmes qui
constituent les communautés locales.

Cela doit se faire dans un cadre adéquat qui organise sur le plan institutionnel, financier et
des ressources humaines et matérielles une dévolution effective des fonctions les plus
importants pour le cadre de vie des citoyens de l’Etat central vers la sphère régionale et
locale. On doit aussi renforcer le rôle des collectivités territoriales dans le développement
socio-économique et sécuritaire.

Actuellement la politique de décentralisation en Afrique de l’Ouest est confrontée à une série
de défis de taille. Il s'agit notamment de la grande résistance des élites au pouvoir dans les
capitales face aux transferts de compétences et de pouvoirs fiscaux vers la périphérie, du
manque de compétences professionnelles chez les agents locaux et d’un manque
d’expérience et de vrai leadership chez les élus locaux. A cela s’ajoutent des problèmes
dans la transparence de la gestion locale face aux pratiques frauduleuses qui ont tendance à
se développer. Il y a aussi des déficits sévères dans l’appui-conseil aux CT à fournir par les
services centraux et déconcentrés de l’Etat.

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Mais la situation n’est pas si déficiente partout et dans tous les domaines. Il y a aussi des
réels progrès. Dans certains états on a commencé à transférer des parties importantes de
l’aménagement du territoire et de la planification spatiale et économique aux régions et aux
autres échelons des CT. On est aussi en train de créer une fonction publique locale dans le
but de faire progresser le professionnalisme et la motivation des agents publics locaux. Au
Mali des contingents importants de personnel pour certains services comme l’éducation de
base ou la santé ont été transférés aux CT qui commencent à développer des politiques
sanitaires ou scolaires adaptés à leurs besoins locaux. D’autres états sont enclins de suivre
cette évolution.
Des approches pour mieux organiser la gestion des ressources humaines des CT et pour
ancrer un désir de changement chez les agents dans leur manière de gérer les services à
l’endroit des usagers se développent. Les capacités de formation des agents et des élus
locaux sont en train d’évoluer et les jeunes fonctionnaires font souvent preuve d’une attitude
différente face à l’exercice de leurs métiers dans les administrations locales que leurs ainés.
Par ailleurs, dans beaucoup de cas on a amélioré la transparence de la gestion locale à
travers l’élaboration de budgets participatifs et une restitution publique des comptes. Une
participation accrue de la population dans la planification des équipements publics est
également à observer dans beaucoup de cas. Des indicateurs de performance des CT sont
développé dans certains pays et commencent à jouer un rôle dans l’affectation des fonds
aux CT.

Toutes ces expériences constituent des mines précieuses pour la recherche qui doit s’atteler
à les exploiter. Elle doit se pencher sur toutes les questions concernant le renforcement de la
bonne gouvernance locale, l’émergence de politiques locales effectives dont les promoteurs
sont les CT, l’amélioration des prestations de services de proximité à fournir aux populations
et les tentatives de lutte contre les pratiques corruptives et népotiques qui gênent
énormément l’essor des tentatives d’amélioration des conditions de vie au niveau local.

Il faut aussi déterminer les outils pour mesurer les attentes des citoyens, des gouvernements
centraux et des bailleurs extérieurs et identifier dans quelle mesure elles sont réalisables
face aux dures réalités sur le terrain de la décentralisation.

Par rapport à toutes ces questions qui se posent, les chercheurs doivent se donner les
moyens de mettre en œuvre une recherche d’envergure non seulement confiné au niveau de
chaque état national mais de portée sous-régionale et internationale. Le centre d’excellence
germano-ouest-africain de la gouvernance locale en Afrique CEGLA est une nouvelle

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organisation qui réunit les chercheurs de différentes universités et laboratoires de recherche
dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest francophone et en Allemagne. Le CEGLA est
organisé sous forme d’une structure en réseau et constitue un nouveau pôle d’excellence
pour la recherche et la formation en matière de gouvernance locale. Il est soutenu par le
DAAD (Service allemand des échanges interuniversitaires) dans le cadre de son programme
« African Excellence » qui soutient 11 centres d’excellence partout en Afrique.

La recherche que nous voulons développer dans le cadre du CEGLA entre les chercheurs
au Mali, au Niger, au Sénégal et en Allemagne se penchera sur les raisons des retards pris
dans la décentralisation et les raisons pourquoi beaucoup de municipalités dans la sous-
région ne sont toujours pas en mesure de fournir les services de proximité nécessaires à la
population et assurer des niveaux acceptables de gestion financière et organisationnelle. Par
rapport à cela il faut déterminer comment atteindre des normes de gestion plus élevées et
faire des CT les véritables promoteurs du développement local. A travers les résultats de la
recherche que nous proposons d’entreprendre on doit pouvoir se faire une idée précise avec
quelles efforts institutionnels, organisationnels et financiers et dans quels délais les
avantages attendus de la décentralisation et les objectifs connexes des agendas du
développement local peuvent être atteints.

Il faut aussi mettre en lumière quelles éléments doivent être réunies pour arriver à une
situation où les municipalités et collectivités régionales sont gérées par un personnel
compétent et bien formé. De même, il faut se pencher sur les manières de gérer les
ressources matérielles et financières des CT et identifier comment le transfert de ressources
peut être accru de manière à arriver à une concomitance équilibrée entre le transfert de
compétences et le transfert des ressources.

L’objectif principal de la recherche que nous voulons entreprendre sera d'examiner tous les
facteurs qui contribuent au succès ou à l'échec de la décentralisation et du modèle de
développement qu’elle sous-tend. Le succès de l'expérience de la décentralisation dépend
en grande partie de facteurs endogènes et extérieures à déterminer avec précision par les
programmes de recherche que nous allons mettre en place.

Il est donc important de procéder à un examen attentif des éléments qui guident l’action des
CT et l'administration déconcentrée qui assure l’appui-conseil. Les résultats de notre
recherche doivent livrer une meilleure compréhension des difficultés auxquelles sont
confrontées les acteurs de la décentralisation et la manière dont le cadre de la politique de

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décentralisation évolue et pourra présenter des résultats palpables sur le terrain. Notre
recherche aura le caractère d’une recherche appliquée dans la mesure où elle devra faciliter
l'élaboration de solutions pratiques pour les problèmes qui se posent aux acteurs de la
décentralisation et le transfert des expériences tirées de bonnes pratiques vers l’ensemble
des CT. Il est donc indiqué de démarrer les programmes de recherche avec un état de lieux
sur la situation actuelle de l'administration locale, le cadre théorique et contextuel, les
potentiels de développement ainsi que les plus grands problèmes qui sont apparues au
cours du processus de décentralisation. Les exemples réussis mais aussi les échecs en
matière de décentralisation et de gestion locale sont aussi à prendre en considération pour
étudier la faisabilité des pratiques ailleurs que là où elles sont apparues et généraliser le
transfert de bonnes pratiques.

Pour que le processus de décentralisation soit complet et réussi, il faut que certaines
conditions préalables soient réunies dont la plus importante est le transfert de pouvoirs et de
ressources importants aux autorités locales, l'existence de capacités adéquates au niveau
local et la mise en pratique de mécanismes de responsabilisation. Nous nous attèlerons à
les mettre en lumière et à identifier comment - malgré l'existence de certaines conditions
formelles de la décentralisation - l'application et la mise en œuvre des mécanismes et
systèmes qui constituent l’aspect pratique du processus de décentralisation s'avèrent
difficiles à réaliser sur le terrain. Et nous nous proposons de développer des indications
précises et scientifiquement prouvées pour ouvrir le chemin pour les meilleures solutions
face aux défis qui se posent.

Pour cela nous avons déterminé cinq axes de recherche. Pour chaque axe nous avons
formulé notre regard sur les problématiques qui se posent dans le domaine respectif et
comment aborder les projets de recherche dans ce domaine. Par rapport aux différents axes
des équipes de chercheurs dans les universités et laboratoires germano-ouest-africains
participant au programme se sont mis en place. Se joindront à eux éventuellement des
spécialistes d’autres universités ou laboratoires qui deviendront, le cas échéant, des
partenaires au courant de la progression des projets.
Les axes de recherche sont les suivants :
   1. Axe sur la gestion financière des CT et la décentralisation fiscale,
   2. Axe sur la gouvernance locale et le développement durable
   3. Axe sur la migration, la paix et la sécurité au niveau des collectivités territoriales
   4. Axe sur le partenariat et coopération des collectivités territoriales
   5. Axe sur les études de base et de suivi de CEGLA.

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Pour chaque axe existe un responsable qui anime l’avancement des travaux. Les doctorants
travaillant sur des sujets concernant les thématiques des différents axes font partie des
équipes de recherche. Le cas échéant, a été retenu le principe de laisser aux doctorants la
liberté de combiner l’appartenance à plusieurs axes. Il a aussi été décidé de créer des sous-
axes dans chaque axe thématique. Ainsi, dans l’axe de la gestion financière des collectivités
territoriales on pourrait avoir comme sous axes l’institution financière locale, la microfinance
rurale etc. Pour chaque axe on démarre avec un état des lieux afin de disposer de repères
pour la progression de la recherche.

Pour chaque axe a été décidé lors des réunions de démarrage du volet recherche du
CEGLA de rédiger un livret qui contient de façon synthétique du programme de recherche :
La structuration de ces documents qui se trouvent ci-dessous est la suivante :

          I.   Introduction qui met en relief les problématiques et défis qui se posent pour la
               recherche dans le domaine visé
         II.   État de la recherche
        III.   Références bibliographiques
        IV.    Objectifs \ Innovation cherchés à travers des recherches
         V.    Vue d’ensemble des sous-axes
        VI.    Le cas échéant des sous-axes développés en détail
       VII.    Chronogramme
       VIII.   Références bibliographiques

Nous sommes aussi en train de développer une stratégie de publication pour les études
élaborées par les chercheurs de nos équipes et pour les colloques scientifiques que nous
nous proposons d’organiser pour les grands sujets qui intéressent la recherche sur la
décentralisation en Afrique

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Axe 1 :
Finance et gestion financière des collectivités
                 territoriales

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I. Rappel

Le cadre général de cet axe de recherche a été dégagé lors de notre rencontre de Bamako
comme suit :
« La gestion financière regroupe un ensemble d'activités centrales ayant pour but, dans une
organisation, la planification stratégique de ses moyens financiers. Elle a pour objectif,
notamment, de contrôler les aspects financiers d'un projet d’investissement et d'analyser les
résultats financiers. La gestion financière est au cœur de la stratégie globale de
l’organisation. Cette dernière est dans l’obligation d’accorder de l’importance à ses flux
financiers au risque de se retrouver très vite en situation de crise. Il en est de même pour les
Collectivités Territoriales.
La gestion financière est pour ces dernières, un facteur essentiel de viabilité. Celle-ci s’est
profondément transformée ces dernières années. De nouvelles méthodes de management
local se sont développées ; elles se sont accompagnées d’une montée des risques dans les
relations croisées entre les collectivités territoriales et leurs différents partenaires.
L’enjeu d’une bonne gestion financière concerne aussi bien la pérennité des collectivités
territoriales que leur développement. Il est donc important pour elles de mettre en place un
bon système de gestion financière.

C’est pour cette raison que le panel sur « la gestion financière des collectivités
territoriales » a retenu, pour la formation doctorale, les axes de recherche ci-dessus.

A cet effet, les doctorants retenus pour les travaux de recherche en « Décentralisation et
Gouvernance Locale » traiteront des thèmes qui concernent la gestion financière afin que
leurs recherches aident les collectivités territoriales à mener à bien leur stratégie globale. La
gestion financière traite généralement de l’organisation budgétaire, l’analyse financière et
fiscale, l’intercommunalité, la péréquation (au niveau communal, départemental ou régional),
la gestion de la dette et de la trésorerie … Les doctorants pourront donc orienter leurs
recherches vers ces différents aspects.
Néanmoins pour aider chaque doctorant dans le choix de son thème de recherche, quelques
sous-axes ont été définis. Ce sont, entre autres, les finances locales, la fiscalité locale, les
marchés      publics   locaux,   les   relations   financières   entre    collectivités     territoriales
(intercommunalité, péréquation active…), celles qu’elles entretiennent avec les contribuables
locaux (redevabilité, fourniture de biens et services), avec l’Etat (questions de l’autonomie
financière, transfert des compétences et des moyens, répartition du portefeuille fiscal,
péréquation verticale) et les autres partenaires (satellites, investisseurs, prestataires de
service…).

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Les relations entre une organisation et ses partenaires ne doivent pas être négligées car
elles jouent un rôle important dans la définition et la mise en œuvre de sa stratégie et même
pour sa pérennité. Le doctorant pourra mener une réflexion sur les différentes relations ci-
énumérées.
Les finances des collectivités locales désignent les opérations relatives au recouvrement et à
l’utilisation de, l'ensemble des recettes, ou encore l'exécution des droits et obligations
financiers desdites collectivités.
Pour l’autonomie financière des CT, il est important d’analyser la Fiscalité locale c’est-à-dire
l’ensemble des ressources fiscales mises à leur disposition afin qu’elles prennent en charge
l’impératif de développement local qui leur est assigné ainsi que les ressources non fiscales
qu’elles lèvent.
Le sous-thème « Marchés publics locaux » nécessite aussi d’être abordé afin de donner les
moyens aux CT pour mieux gérer les marchés et la commande publique locaux, ainsi que la
maîtrise d’ouvrage.
Cette brève description de la thématique 1 « Gestion Financière » n’est qu’une approche
parmi tant d’autres. Elle sert à inspirer, orienter des futurs doctorants dans le choix de leur
thématique de recherche, qui sera discutée avec l’encadreur.

En plus de leurs travaux recherche, les doctorants pourront assister à des séminaires
doctoraux, des séances de partage d’outils et d’expériences animées par un panel de
chercheurs d’horizons différents. Les doctorants participant à ce programme recevront ainsi
une formation interdisciplinaire. Ce programme doctoral vise à former des agents qui seront
capables de résoudre des situations complexes d’une manière effective ».

 II.   Introduction de l’axe de recherche

 La décentralisation constitue un moment fort de la réforme de l'Etat. Elle a pour objectif
 principal l'impulsion d'un développement économique endogène et ascendant, reposant
 sur un partenariat entre les collectivités territoriales et l'Etat dans le cadre de la prise en
 charge de leurs compétences respectives. En adaptant les solutions aux lieux et aux
 milieux, elle répond aux contraintes d'efficacité du service public et conduit à une
 approche transversale du développement et de la promotion du bien-être des citoyens.
 En effet « la territorialisation de l’action publique est (…) un gage d’efficacité, surtout si
 elle donne une visibilité interne et externe à des périmètres dans lesquels se réveillera et
 se développera un sentiment d’appartenance qui renforcera la valorisation des

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ressources locales »1. L’objectif est ici de promouvoir un développement harmonieux et
    durable sur l’ensemble du territoire à travers la convergence des efforts des collectivités
    décentralisées2. Cette approche part du postulat que les autorités locales sont les mieux
    qualifiées pour évaluer les forces et faiblesses de l’économie locale et les mieux armées
    pour définir et mettre en œuvre un projet collectif de développement.

    La réalisation de cet objectif passe à la fois par une délimitation des zones de
    compétences et de responsabilités entre l’Etat et les collectivités territoriales et une mise
    en cohérence de leurs actions respectives. Car « engager une politique de
    décentralisation afin de permettre non seulement le développement des niveaux locaux,
    mais également celui de l’ensemble du territoire, nécessite qu’il y ait un minimum de
    coordination verticale et horizontale des orientations (…) »3.

    Ainsi, à côté des compétences générales, l’Etat aménage un mécanisme de transfert de
    compétences dans des domaines limitativement définis, avec comme corollaire un
    transfert concomitant des ressources induites par les charges qui en résultent pour les
    collectivités décentralisées.

    Cependant la décentralisation ne saurait remplir les objectifs qui lui sont assignés sans
    une libre administration, qui suppose à la fois une autonomie institutionnelle, c’est-à-dire
    l’élection de représentants au suffrage universel, et une autonomie financière, celle-ci
    supposant à son tour des ressources propres, fiscales et non fiscales. Pour cette raison,
    les finances locales méritent une attention particulière dans les programmes de
    recherche sur la décentralisation et les modes de gouvernance locale.

    Mais, les finances locales constituent un sujet à la fois essentiel et problématique dans
    tout système de décentralisation territoriale.

    Essentiel en ce sens qu’il n’y a pas de véritable décentralisation sans l’octroi aux
    collectivités territoriales d’une capacité financière conséquente, leur permettant de
    prendre en charge les impératifs de développement local.

1 Jean-Pierre JAMBES et P. TIZON, « Projets et territoire : vers de nouveaux modes de
gouvernement local ? », in Rémi Le SAOUT, « L’intercommunalité, logiques nationales et
enjeux locaux », Presses universitaires de Rennes, 1997, p. 150
2 L’exposé des motifs de la loi 96-07 portant transfert de compétences aux régions, aux

communes et aux communautés rurales au Sénégal indique que l’objectif est de
« travailler pour la satisfaction des besoins de la population et à la réalisation des
ambitions de la nation ».
3 Pascal AGNAMA-EBOUMI, « La décentralisation territoriale et le développement local au

Gabon », Thèse pour le doctorat en droit, université des sciences sociales de Toulouse,
2004, p. 269.
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Problématique d’autant qu’elles constituent un outil de premier ordre dans les politiques
d’aménagement du territoire. Force est de constater partout ailleurs que les problèmes
qui affectent l’Etat et les transformations conséquentes de ses structures et institutions se
situent dans le domaine de la décentralisation et de l’aménagement du territoire. Or les
finances locales constituent un déterminant des politiques d’aménagement du territoire.
En effet les déséquilibres territoriaux qui menacent parfois la cohésion des Etats trouvent
en partie leur origine dans les inégalités importantes de ressources financières entre
collectivités territoriales avec pour corollaire un développement inégal du territoire. De ce
fait l’instrument fiscal et financier pourrait être mis à contribution par l’Etat en vue de la
correction des inégalités de ressources entre collectivités territoriales.

Par ailleurs les finances locales sont avant tout un sujet contextuel : d’un point de vue
économique, la consistance et la nature des ressources budgétaires des collectivités
territoriales dépendent à la fois du niveau des richesses nationales et des contraintes
budgétaires qui pèsent sur l’Etat. Au demeurant, le niveau de transfert des compétences
et les modalités de leur compensation sont fonction de facteurs et du niveau de
développement politique. D’un point de vue sociologique le consentement des citoyens
locaux à s’acquitter des contributions fixées par la loi est nécessaire pour l’offre concrète
de service public

Les finances des collectivités territoriales sont surtout juridiquement contenues dans
un cadre normatif d’architecture variable. Dans l’espace couvert par le CEGLA, elles
sont encadrées à la fois par des normes communautaires et des normes nationales.

Les normes communautaires sont essentiellement constituées par les Directives de
l’UEMOA, notamment :

     La Directive n° 01-2009 du 27 mars 2009 portant code de transparence dans la
gestion des finances publiques
     Les Directives 06 et 07-2009 relatives respectivement aux lois de finances et
au règlement général sur la comptabilité publique qui, même si elles sont élaborées
pour le budget et les opérations financières des Etats, pourraient s’appliquer également
aux collectivités territoriales, notamment en ce qui concerne la démarche de performance
qu’elles initient.
     La Directive n° 01-2011 du 24 juin 2011portant régime financier des
collectivités territoriales au sein de l’UEMOA.

Un programme de recherche dans ce champ suppose donc une articulation autour des
axes ci-dessous :

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III.   Vue d’ensemble des sous-thèmes :

Finances locales
Fiscalité locale
Marchés publics locaux
Relations financières Etat/CT
Relations financières citoyens/CT
Relations financières entre les CT

IV.    Sous-axes développés en détail

 Sous-axe 1 : Finances locales : il peut être décomposé en plusieurs thématiques.

 Thématique 1 : elle est d’ordre général et intéresse à la fois la recherche fondamentale
 et la recherche-action.

 Il s’agit de s’intéresser à certains principes généraux qui gouvernent les finances locales
 et leur confrontation à la réalité du terrain. Les études éventuelles pourraient se rapporter
 soit à un pays (Sénégal, Mali ou Niger) soit à un ensemble de deux ou trois pays
 (Sénégal-Mali,    Sénégal-Niger,      Niger-Mali,   Sénégal-Mali-Niger).       Elles   pourraient
 également s’intéresser à une commune ou un groupe de communes. Il s’agit, à titre
 indicatif, des principes suivants :

 L’autonomie financière des collectivités territoriales, dans ses aspects financier et
 fiscal : faire le point sur la réalité du principe, l’aménagement et la protection juridiques
 dont il bénéficie ainsi que sa traduction concrète sur le terrain des faits.

 Il s’agira ici d’apprécier la structure des budgets et rechercher d’un point de vue qualitatif
 (maîtrise du processus budgétaire par les autorités locales) et quantitatif (part des
 ressources propres dans le budget, adéquation des ressources aux missions de
 développement local) et en tirer les conséquences dans une perspective d’amélioration
 de la situation existante.

 Les principes budgétaires applicables aux collectivités territoriales : ici, nous
 semble-t-il, deux principes méritent l’attention : le principe de sincérité et le principe
 d’équilibre réel. Il est cependant loisible aux étudiants d’envisager les autres principes ou
 leur combinaison.

 Les principes comptables : la séparation des fonctions d’ordonnateur et de comptable,
 le principe de la reddition des comptes (la Cour des comptes et le contrôle des budgets
 locaux – monographie ou étude globalisante, - les différents corps de contrôle peuvent

                                                                                                 11
être également envisagés ; le recouvrement (ou les modes de recouvrement) des
ressources, la gestion financière et fiscale des collectivités territoriales…

Thématique 2 : elle concerne les variables budgétaires, c’est-à-dire les ressources et/ou
les charges. En effet une bonne gouvernance financière nécessite la maîtrise des
finances et de la trésorerie, une bonne stratégie de mobilisation des ressources, une
bonne stratégie d’endettement (qui suppose une analyse financière) et un bon plan
d’investissement.

Des recherches précises peuvent concerner l’une ou l’autre de ces variables afin d’aider
les pouvoirs locaux à mieux prendre en charge leurs missions.

Les ressources des collectivités territoriales : elles conditionnent toute politique de
développement local. Elles sont fiscales ou non fiscales. Les premières sont composées
d’impôts et de taxes, les secondes des transferts de l’Etat (soit sous forme de
compensation soit sous forme de subvention), de l’exploitation du domaine et des
services, de l’emprunt, de la coopération décentralisée…

Chaque catégorie de ressources peut constituer un champ d’étude.

Plus spécifiquement certains impôts (professionnels ou personnels) et la structure de la
fiscalité locale pourraient intéresser les chercheurs.

Il en est de même pour les ressources non fiscales, notamment la stratégie locale pour
les générer, la création et l’exploitation de services et les modalités de recouvrement.
L’emprunt local peut également constituer un champ de recherche.

Les dépenses des collectivités territoriales : les modes d’allocation des divers postes
de dépenses ont une influence sur l’offre de service public local et informent sur la
participation citoyenne à l’élaboration du budget. La structure des dépenses
(fonctionnement/investissement) peut également renseigner sur certaines forces ou
faiblesses du système local.

Thématique 3 : L’exécution des budgets locaux

Exécution comptable et exécution administrative, analyse financière … autant de pistes
de recherche permettant de mettre en évidence les bonnes et mauvaises pratiques en
matière d’exécution du budget et de tenue des comptes des collectivités territoriales, la
gestion de la dette et des programmes d’investissement.

Thématique 4 : Les contrôles exercés sur l’exécution du budget local : de leur
qualité dépend l’effectivité de la reddition des comptes et la remise en ordre de la
gouvernance financière des collectivités territoriales.

                                                                                        12
Sous-axe 2 : Fiscalité locale et mobilisation des ressources des collectivités
territoriales : la fiscalité est le problème essentiel de la décentralisation. Le système fiscal
local est contraint par plusieurs pesanteurs : de l’archaïsme des impôts à la mauvaise
répartition des compétences (centralisation de la chaîne fiscale). En outre une fiscalité mal
distribuée peut être source d’inégalités importantes de ressources en l’absence d’un
mécanisme de correction approprié.

Sous-axe 3 : Les relations entre l’Etat et les collectivités territoriales

La question essentielle qui se pose aux Etats ayant adopté la décentralisation comme
mode de gouvernance territoriale porte sur l’optimisation des ressources humaines et
financières ainsi que sur la mise en place d’équipements collectifs en vue d’une
structuration rationnelle des territoires. En effet, si la décentralisation a redistribué le
pouvoir politique, elle a laissé souvent en rade la réforme fiscale et financière nécessaire
pour doter les pouvoirs locaux de ressources à la hauteur de leurs responsabilités. Les
réponses apportées sont variables suivant les Etats et vont de l’organisation de transferts
financiers à l’aménagement de dispositifs de solidarité verticale.

Les relations Etat/Collectivités territoriales concernent ainsi deux volets.

D’une part le volet financier (transferts sous forme de compensation des charges induites
par le transfert de compétences, ou de subvention).

D’autre part le volet fiscal (répartition des impôts et des compétences fiscales). Il s’agit, à
travers ce sous-axe, d’étudier la nature de ces rapports et de dégager, éventuellement, des
pistes de solution dans le sens d’une plus grande réussite de la décentralisation.

Sous-axe 4 : Les relations entre collectivités territoriales

L’inégalité des potentiels fiscaux est un des principaux déterminants de la fiscalité locale
et la localisation des richesses ne correspond pas toujours à la localisation des besoins.
Avec la Directive 01-2011 sur le régime financier des collectivités territoriales au sein de
l’UEMOA, ces dernières auront désormais la possibilité de déterminer leurs taux
d’imposition, sous encadrement de la loi.

La mise en œuvre de cette prérogative peut se traduire par une anarchie fiscale pouvant
déboucher sur une rupture d’égalité des citoyens devant l’impôt. En effet, les distorsions
d’imposition entre contribuables, pourraient aboutir paradoxalement, pour un même
produit fiscal, à une pression faible en présence de potentiels élevés et une pression
fiscale forte lorsque les potentiels fiscaux sont faibles, c’est-à-dire que les collectivités
aux bases élevées peuvent asseoir des taux d’imposition bas, avec une offre de service

                                                                                              13
très acceptable tandis que les collectivités aux bases faibles seraient obligées de
 pratiquer des taux plutôt élevés pour une offre de services relativement acceptable.

 Il s’agit ici d’étudier les différents mécanismes de solidarité applicables aux cas
 spécifiques, entre d’une part les collectivités territoriales de même niveau, d’autre part,
 entre niveaux de collectivités territoriales : de la spécialisation fiscale à l’intercommunalité
 (de gestion et/ou de projet).

 V.    Etat de la recherche :

   Cf. Bibliographie indicative

   Il faudrait faire un état de lieu de la recherche sur les pratiques fiscales et financières des
   collectivités territoriales.

VI.    Objectifs \ Innovation recherchés dans la recherche :

L’axe de recherche « Gestion financière des CT et décentralisation fiscale » du programme
de recherche du CEGLA doit contribuer à approfondir la compréhension et la connaissance
sur les liens multidimensionnels entre les finances et la fiscalité locales, la gestion financière
des collectivités territoriales et le développement local. A travers son approche ternaire
basée sur la formation, la recherche et la vulgarisation des savoirs, il s’agit plus
spécifiquement de produire des savoirs théoriques et empiriques qui pourront servir à la fois
la communauté scientifique et les acteurs locaux. L’innovation recherchée se trouverait à la
fois au niveau méthodologique (la connexion entre le monde de la recherche et celui de la
décision) mais aussi au niveau ontologique portant sur la saisie des dynamiques locales (le
local au prisme des questions financières, fiscales et de gestion).

VII.   Chronogramme :

La méthodologie proposée pour mener à bien le projet de recherche se décompose en trois
(3) phases étroitement liées :
      Une première phase consacrée à la conception du projet de recherche ;
      Une deuxième, consacrée à la mise en œuvre du projet de recherche ;
      Une troisième, consacrée à la vulgarisation et la capitalisation du projet de recherche.

1. Première phase : conception du projet de recherche

Résultats attendus :
   Les membres de l’équipe de recherche sont constitués et ont tous la même
   compréhension des objectifs, des attentes et activités du projet de recherche ;

                                                                                                14
Les attentes spécifiques du projet de recherche sont précisées ;
   Le contenu précis et la forme de tous les résultats attendus au terme du projet sont
   définis ;
   Le calendrier opérationnel de réalisation du projet est validé ;
   Les moyens et outils de planification et de mise en œuvre sont élaborés et mobilisés.

Méthodologie :
   Faire des séances de travail avec les parties prenantes afin de mieux préciser leurs
   visions et attentes ;
   Elaborer le descriptif du projet de recherche;
   Recueillir les critiques et suggestions sur la méthodologie proposée ;
   Faire valider le planning de travail proposé pour les différentes phases du projet de
   recherche, les dates de réalisation, les deadlines.

2. Deuxième phase : mise en œuvre du projet de recherche

Résultats attendus :

        Les membres de l’équipe de recherche constituée sont mobilisés ;

        Le dispositif de gestion et de suivi du projet de recherche est opérationnel ;

        Les recherches de terrain et la collecte des données sont menées ;

        les livrables du projet de recherche sont disponibles.
Méthodologie :
       Déterminer les besoins en informations conformément à la méthodologie et au plan
       de travail adoptés ;
       Faire des séances de travail avec les parties prenantes aux fins de mieux suivre le
       bon déroulement du projet.

3. Troisième phase : vulgarisation et capitalisation du projet de recherche

Résultats attendus :
       Les livrables du projet de recherche sont disponibles ;
       Les acteurs et la communauté scientifique disposent de connaissances sûres et
       utiles sur les domaines investigués ;

Méthodologie :
       Traitement des informations en fonction des besoins en informations ;
       Publication des résultats du projet sous forme de newsletter, ouvrages etc. ;

                                                                                           15
Organisation de manifestations scientifiques (soutenances, colloques, ateliers etc.) ;

VIII.   Composition de l’équipe de recherche

        Monsieur Moussa Zaki,
        Monsieur Bertin Chabi,
        Monsieur Bachir Wade
        Monsieur Dembele Mamadou Lamine

 IX.    Références bibliographiques

                                   LEGISLATIONS (Sénégal)

CONSTITUTIONS

Constitution de la République du Sénégal du 22 janvier 2001

LOIS

LOI ORGANIQUE n° 2011-15 du 08 juillet 2011relative à la loi de finances

LOI ORGANIQUE n° 2012-23 du 27 décembre 2012 abrogeant et remplaçant la loi
organique n° 99-70 sur la Cour des Comptes

LOI n° 64-04 du 24 janvier 1964 autorisant les communes à instituer une taxe sur les
spectacles, jeux et divertissements, en fixant le taux maximum et en déterminant les
modalités d’assiette et de perception.

LOI n° 66-64 du 30 juin 1966 portant code de l’Administration communale.

LOI n° 67-21 du 28 février 1967 relative au versement aux communes d’une portion de
certains impôts directs perçus pour le compte de l’État.

LOI n°69-34 du 19 juin 1969 abrogeant et remplaçant l’article 01 de la loi n° 67-21 du 28
février 1967 relative au versement aux communes d’une portion de certains impôts directs
perçus pour le compte de l’État.

LOI n° 76-59 du 12 juin 1976 portant loi de finances pour l’année financière 1976-1977

LOI n° 76-93 du 26 août 1976 portant Code général des impôts

LOI n° 79-55 du 25 juin 1979 instituant la taxe sur la valeur ajoutée et la taxe sur les
prestations de service.

LOI n° 87-10 du 21 février 1987 portant Code général des Impôts.

                                                                                             16
LOI n° 90-01 du 02 janvier 1990 instituant un système d’imposition unique.

LOI n° 90-10 du 26 juin 1990 portant généralisation de la TVA.

LOI n° 92-40 du 09 juillet 1992 portant modification du Code général des impôts.

LOI n° 2004-12 du 06 février 2004 modifiant certaines dispositions du Code général des
impôts

LOI n° 06-18 aout 2004 sur les tarifs relatifs aux biens municipaux

LOI n° 2007-07 modifiant les articles 58, 60 et 63 de la loi n°96-07 du 22 mars 1996 portant
transfert de compétences aux régions, communes et aux communautés rurales.

LOI n° 2009-10 du 23 janvier 2009 modifiant certaines dispositions du Code général des
impôts.

LOI n° 2012-31 du 31 décembre 2012 portant modification de certaines dispositions du Code
général des Impôts.

Loi 2013-10 du 28 décembre 2013 portant code général des collectivités locales

TEXTES REGLEMENAIRES

Décret n° 2003-101 du 13 mars 2003 portant Règlement général sur la Comptabilité
publique modifié.

Décret n° 2008-209 modifiant les critères de répartition du Fonds de dotation de la
décentralisation.

Décret n° 2008-1224 du 30 octobre 2008 modifiant le décret n° 2003-101 du 13 mars 2003
portant Règlement général sur la Comptabilité publique, la compétence du recouvrement des
impôts directs d’État est progressivement transférée aux comptables de l’Administration
fiscale.

Décret 2011-1880 du 24 novembre 2011, modifiant le décret 2003-101 du 13 mars 2003,
portant règlement général sur la comptabilité publique

Décret 66-510 du 04 juillet 1966 portant régime financier des collectivités locales

Décret 2009 -1334 du 30 novembre 2009 portant création et fixant le taux et les modalités de
répartition du fonds de péréquation et d’appui aux collectivités territoriales

Circulaire ministérielle du 6 février 2004 modifiant certaines dispositions du Code général
des

                                                                                              17
impôts (loi n° 92-40 du 9 juillet 1992). N° 0006779/MEF/DGID/BLEC du 20 août 2004 portant
application de la loi n° 2004-12 du 6 février 2004 modifiant certaines dispositions du Code
général des impôts (loi n° 92-40 du 9 juillet 1992).

JURISPRUDENCE

Cons. const n° 79-104 DC, 23 mai 1979, Territoire de la Nouvelle Calédonie, Rec. n°27.

Cons. const. N° 83-137DC, 25 février1982, Loi de décentralisation, Rec. 38.

Cons. const. N° 91-291 DC, 6 mai 1991, loi instituant une solidarité urbaine, Rec. 40.

Cons. const. N° 2000-432 DC, 12 juillet 2000, Loi de finances rectificative pour 2000,
Rec.104.

CS 29 mars 1981, El Hadj Massamba SALL, G.D.J.A.S., TI, contentieux général de la
légalité, Dakar publications RIPAS, 2ème éd.1984, pp. 549-551

CE Décision 37.05 du 25 août 2OO5, NESTLE et Autres c/ Commune de Dakar et autres

TA de Versailles, 7 décembre 1984, préfet du Val-D’oise c,/ S.C.A.N de Cergy. Pontoise,
A.J.D.A du 20 mai 1985, p.ZB6, note J.-C Douence

OUVRAGES

Richard ADJAHO, Décentralisation au Bénin, en Afrique et ailleurs dans le monde : état
sommaire et enjeux, s.n, 2002

Rosnert Ludovic ALISSOUTIN. Les Défis du développement local au Sénégal. Dakar,
CODESRIA, 2008.

Michel BOUVIER. Introduction au droit fiscal et à la théorie générale de l’impôt. Paris, LGDJ,
3°éd, 2000.

Mayacine DIAGNE, Droit Administratif Local, IGS, 2003

Mayacine DIAGNE, le droit des collectivités locales en Afrique, l’exemple du Sénégal, 2ème
éd, panafrica, Silex-nouvelles du Sud, 2010

Ibrahima DIALLO, le droit des collectivités Locales au Sénégal, l’Harmattan, 2007

Djibril DIOP, Décentralisation et gouvernance locale au Sénégal : quelle pertinence pour le
développement local, l’Harmattan, 2006

Abdourahmane DIOUKHANE, les Finances Publiques dans l’UEMOA : le budget du
Sénégal, l’Harmattan, 2015

Hamid FALL. Le Sénégal à l’épreuve de la réforme Fiscale : l’état des lieux de la fiscalité

                                                                                              18
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