Chaque mois CLIMESPACE vous offre une veille énergie, environnement et digital. Bonne lecture !

La page est créée Anthony Lacroix
 
CONTINUER À LIRE
Chaque mois CLIMESPACE vous offre une veille énergie, environnement et digital. Bonne lecture !
• Veille #35
 Août 2021 •

   Chaque mois CLIMESPACE vous offre une veille énergie, environnement et digital.
                                                       Bonne lecture !

         Vers une croissance dopée par la transition énergétique ?

         A lire sur euro-energie.com

         Le 01 juillet 2021

         L’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) vient de publier son étude « Perspectives
         pour les transitions énergétiques mondiales ». Elle note que l’accélération des transitions énergétiques
         pourrait être à l’origine, au cours de la prochaine décennie, d’une croissance de 2,4% de l’économie
         mondiale par rapport aux prévisions actuelles. « La transformation énergétique sera le moteur de la
         transformation économique », a ainsi déclaré Francesco La Camera, directeur général de l'IRENA. Ce
         nouveau rapport réécrit le scénario énergétique pour un monde à zéro émission nette. En se basant sur un
         objectif de limitation du réchauffement climatique à 1,5°C d’ici 2050, l’IRENA anticipe la création de 122
         millions d’emplois liés au secteur de l’énergie dans le monde, contre 58 millions actuellement. Les énergies
         renouvelables (EnR) représenteraient alors plus d’un tiers de ces emplois en 2050 (43 millions). Les
         systèmes énergétiques basés sur les EnR impulsent des changements qui se répercutent sur les économies
         et les sociétés. La réorientation des investissements et des flux de capitaux seront nécessaires afin de placer
         l’énergie sur une trajectoire économique et environnementale positive. « Il existe un consensus sur le fait
         qu’une transition énergétique fondée sur les énergies renouvelables et les technologies efficaces est le seul
         moyen de nous donner une chance de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici 2050. La vision de
         l’IRENA, aujourd’hui devenue dominante, est la seule option réaliste pour un monde sans danger pour le
         climat », a souligné son directeur. L’Agence estime que 33 000 milliards de dollars d’investissements
         supplémentaires seront nécessaires d’ici 2050, un coût qui sera largement compensé par les bénéfices
         obtenus. L’IRENA souligne également l’importance du financement public, qui est essentiel pour soutenir une
         transition énergétique rapide et juste, et est un moteur déclencheur des investissements privés. En 2019, les
         pouvoirs publics ont subventionné 450 milliards de dollars de projets de transition énergétique via des
         capitaux publics et des prêts de financement du développement. Dans le scénario du réchauffement contenu
         à 1,5 °C, l’IRENA prévoit un doublement des investissements publics, pouvant atteindre 780 milliards de
         dollars.

• Retrouvez tous les mois votre veille énergie, environnement et digital dans les actualités de votre espace client Mon Climespace •

                                                                                                                               1
Chaque mois CLIMESPACE vous offre une veille énergie, environnement et digital. Bonne lecture !
• Veille #35
 Août 2021 •

         L’Europe présente son nouveau plan climat : « Fit for 55 »

         A lire sur connaissancedesenergies.org

         Le 14 juillet 2021

         La Commission européenne a présenté le 14 juillet 2021 les propositions de son nouveau paquet Climat,
         baptisé Fit For 55. Ce plan ambitieux se fixe pour objectif de réduire les émissions carbones de l’Union
         européenne de 55% (par rapport au niveau de 1990) d’ici 2030 en s’attaquant à tous les secteurs. La
         Commission propose ainsi d’élargir l’actuel marché du carbone européen (ETS) et d’utiliser les recettes pour
         financer les projets de technologies propres des entreprises. Ce système sera étendu au transport maritime
         et routier, ainsi qu’au chauffage des bâtiments. Les allocations de « permis à polluer », offertes gratuitement
         aux entreprises, seront fortement réduites chaque année afin de faire grimper mécaniquement le prix du
         carbone. Les importations des produits polluants (acier, aluminium, ciment, engrais, électricité) seront
         également soumises aux règles de l’ETS avec l’imposition de « certificats d’émission » dépendant du CO2
         généré et calculés en fonction du prix du carbone en Europe. À partir de 2035, les voitures électriques seront
         les seules automobiles à être commercialisées. Le kérosène des vols intérieurs de l’Union européenne sera
         taxé de façon progressive sur dix ans à partir de 2023. L’objectif de part d’énergies renouvelables dans le mix
         énergétique en 2030 sera relevé de l’actuel 32% à 40%. L’objectif d’efficacité énergétique sera revu à la
         hausse pour atteindre une baisse de la consommation finale d’au moins 38% d’ici 2030. La Commission
         européenne propose également d’instaurer une cible européenne d’absorption de carbone, via des « puits de
         carbone » naturels, fixée à 310 millions de tonnes équivalent CO2 à l’horizon 2030. Enfin pour lutter contre la
         précarité énergétique qui touche les ménages les plus modestes, la Commission propose de mettre en place
         un « mécanisme d’action sociale pour le climat », un fonds alimenté par les recettes du « second marché du
         carbone ».

         Urbanisme : la Fondation Palladio propose des solutions pour une ville « bas carbone »

         A lire sur lemonde.fr

         Le 19 juillet 2021

         L’ « Université de la Ville de Demain » a rédigé une tribune proposant une nouvelle méthode de coopération
         pour rendre les villes bas carbone et inclusives. Créé par la Fondation Palladio avec l’appui de la Fabrique de
         la Cité, elle regroupe un collectif de 150 personnalités publiques, privés et scientifiques. Pour ce dernier, les
         villes sont en premières lignes face aux défis du changement climatique, de la crise de la biodiversité, ou de
         la fragmentation du vivre ensemble.. Pour y répondre, trois obstacles sont à surmontés : les réticences face
         aux projets urbains ; la sédimentation et la complexification du droit ; des analyses qui ne sont désormais
         plus pertinentes. Il existe des bases encourageantes et une prise de conscience des enjeux. Le collectif met
         l’accent sur l’action commune entre tous les acteurs de la ville. Ces acteurs regroupent l’Etat, les collectivités
         locales, les entreprises de l’industrie urbaine mais aussi la société civile. Quatre grands principes doivent être
         mis en œuvre pour consolider cette coopération multi-échelles et multi-acteurs. Premièrement, il faut
         combiner la vision systémique et l’approche locale. Si la réponse doit être globale, elle doit aussi prendre en
         compte les aspirations des urbains pour les fédérer au projet. Deuxièmement, la coconstruction doit
         permettre à toutes les parties prenantes de constituer et partager un ensemble de savoirs et de pratiques sur
         les questions urbaines. Troisièmement, des actions concrètes doivent être prises pour transformer la ville.
         Les parties prenantes doivent y investir du temps et des moyens. Et quatrièmement, les pratiques doivent
         être partagées et les progrès doivent être évalués. Une double transparence est nécessaire pour crédibiliser
         la démarche.

• Retrouvez tous les mois votre veille énergie, environnement et digital dans les actualités de votre espace client Mon Climespace •

                                                                                                                               2
Chaque mois CLIMESPACE vous offre une veille énergie, environnement et digital. Bonne lecture !
• Veille #35
 Août 2021 •

         Rénovation énergétique : la 2è saison des « ExpéRÉNOS » est lancée

         A lire sur batiweb.com

         Le 09 juillet 2021

         Ce 7 juillet 2021, le Plan Bâtiment Durable et l’Agence de la transition écologique (Ademe) ont annoncé le
         lancement de la deuxième édition de l’appel à expérimenter « ExpéRÉNOS ». Cet appel vise à massifier les
         travaux de rénovation énergétique des bâtiments, et à encourager le passage à l’action des particuliers et
         des professionnels. Les projets qui seront retenus au terme de l’appel à expérimenter, devront présenter : un
         caractère innovant, stimuler la rénovation et être capable d’être reproduit. Les candidats ont jusqu’au 30
         septembre 2021 pour envoyer leurs candidatures et leurs projets. Le 12 octobre, le jury retiendra 8 à 12
         projets et dévoilera la liste des lauréats le 18 octobre 2021. Les lauréats bénéficieront non pas d’un soutien
         financier, mais d’un accompagnement personnalisé pendant un an, devant leur permettre d’évaluer le modèle
         économique, le marketing ou la communication de leur projet.

         Constructions exemplaires : le Sénat favorable à une dérogation relative à la hauteur

         A lire sur actu-environnement.com

         Le 29 juin 2021

         Le 28 juin 2021, le Sénat a adopté un amendement au projet de loi climat. Il permet aux collectivités locales
         d’octroyer une dérogation aux règles des plans locaux d’urbanisme (PLU), relatives à la hauteur pour les
         constructions exemplaires sur le plan environnemental. « Les normes de construction faisant preuve
         d'exemplarité environnementale impliquent parfois une augmentation de l'épaisseur de certains éléments du
         bâtiment. Cela peut poser des difficultés dans le cas de PLU qui contraignent les hauteurs autorisées. Or le
         code de l'urbanisme ne permet pas le dépassement en hauteur pour les constructions innovantes, sans
         modification du PLU et intégration d'une clause spécifique », a précisé le sénateur Jean-François Longeot
         pour défendre l'amendement. Pour le rapporteur, Jean-Baptiste Blanc, « la nouvelle réglementation
         environnementale, RE 2020, entraînera un recours plus important au bois dans la construction. Cette
         dérogation est pertinente dans ce cadre et afin de soutenir la filière bois ». Un décret en Conseil d’État
         devrait venir préciser la notion de construction exemplaire.

• Retrouvez tous les mois votre veille énergie, environnement et digital dans les actualités de votre espace client Mon Climespace •

                                                                                                                               3
• Veille #35
 Août 2021 •

         Politique énergétique : l’importance de la flexibilité des réseaux électriques

         A lire sur lemondedelenergie.com

         Le 15 juillet 2021

         L’année 2020 a vu une diminution de la consommation d’électricité et une modification du mix électrique
         français avec la montée des énergies renouvelables (EnR). Des déséquilibres dus aux températures
         particulièrement basses ont aussi perturbé le réseau durant l’hiver 2021. Des mécanismes d’équilibrages du
         réseau manuel existent, mais cet équilibre reste fragile. Et si les appels à la réduction de la consommation
         persistent, la flexibilité est un autre levier d’action efficace. Pour éviter un « black-out » (coupure de courant
         sur une grande partie du territoire), la puissance électrique injectée sur le réseau doit être égale à la
         puissance électrique soutirée. Les producteurs d’énergies peuvent piloter l’équilibrage du réseau, mais ce
         pilotage est de plus en plus complexe. Deux facteurs principaux accentuent ces déséquilibres sur le réseau :
         d’abord les EnR qui s’intègrent au réseau mais dépendent des conditions météorologiques et sont
         décentralisées. Puis, l’électrification des usages qui augmente la demande d’électricité à certaines heures.
         Un investissement de 33 milliards d’euros d’ici 2035 est estimé pour renforcer et développer le réseau. A ce
         jour, trois grandes catégories de flexibilité permettent de renforcer l’équilibrage : le pilotage de la production,
         le pilotage de la consommation et les interconnexions. La première implique d’écrêter l’énergie produite par
         les EnR lorsque l’injection sur le réseau est trop importante. La seconde concerne l’adaptation des processus
         industriels aux besoins du réseau. Enfin, les interconnexions ou « raccordements », permettent de mutualiser
         les écarts de production et de consommation entre les pays. De nombreux projets répondent aux nouvelles
         contraintes appliquées sur le réseau : des flexibilités locales facilitent les raccordements et l’intégration des
         EnR ; le véhicule-to-grid vise à construire un réseau plus intelligent en reliant les batteries de véhicule au
         réseau ; le couplage sectoriel se propose comme solution de stockage ; le pilotage de consommation
         intelligent invite le consommateur à moduler sa consommation contre une rétribution financière.

         L’UE exige d’accélérer la rénovation des bâtiments & les économies d'énergie

         A lire sur challenges.fr

         Le 06 juillet 2021

         Ce 14 juillet 2021, l’Union Européenne (UE) va présenter un projet de loi demandant aux États membres
         d’accélérer la rénovation des bâtiments gourmands en énergie. Des objectifs plus stricts en matière
         d’économie d’énergie vont être instauré. Les bâtiments sont actuellement responsables de plus d’un tiers des
         émissions de CO2 de l’UE et de 40% de la consommation d’énergie. Le nouveau projet de loi demandera
         aux pays européens de mettre en place des mesures qui visent à réduire la consommation d’énergie de 1,5%
         par an, entre 2024 et 2030. Bruxelles va investir 800 milliards d’euros du plan de relance post-Covid19 pour
         lancer une vague de rénovations vertes, favorisant les emplois dans le BTP. Les pays de l’UE rénovent
         actuellement 1% des bâtiments chaque année. L’UE souhaite porter à 3% la part des bâtiments transformés
         en « bâtiments à consommation d’énergie quasi nulle » chaque année. Les bâtiments occupés par les
         organismes publics, comme les hôpitaux, les écoles et les logements sociaux seront visés en priorité.
         Bruxelles veut mettre en place un nouveau système de tarification des émissions de CO2 pour les transports
         et les systèmes de chauffage des bâtiments. De nouvelles aides à la rénovation pour les ménages les plus
         modestes sont aussi prévues.

• Retrouvez tous les mois votre veille énergie, environnement et digital dans les actualités de votre espace client Mon Climespace •

                                                                                                                               4
• Veille #35
 Août 2021 •

         Haut Conseil pour le Climat : la France doit poursuivre ses efforts de réduction des
         émissions

         A lire sur actu-environnement.com

         Le 29 juin 2021

         Le nouveau rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat (HCC) relève que les émissions de gaz à effet de
         serre ont poursuivi leur baisse en 2019, avec une réduction de 1,9%, soit -8,6 Mt éqCO2 pour 436 Mt éqCO2
         émis au total. Le HCC note notamment des progrès dans les secteurs du bâtiment, de l’industrie, de la
         transformation de l’énergie et de l’agriculture, mais constate une stagnation dans celui des transports. Il
         précise également que la réduction des émissions en 2019 est supérieure aux prévisions du budget carbone
         pour 2019-2023, mais que l’objectif de baisse pour 2019 n’était que de 0,3%. Toutefois, les objectifs de la
         stratégie bas-carbone (SNBC) française ont été relevés après 2019. La France devra alors accélérer le
         rythme de réduction de ses émissions afin d’atteindre une baisse d’au moins 3% dès 2021 (-13 Mt éqCO2), et
         de 3,3% sur la période du troisième budget carbone, entre 2024 et 2028. Le Haut Conseil pour le Climat met
         en avant les projets lancés dans le cadre du plan de relance et encourage à les pérenniser : « ces
         investissements (rénovation des bâtiments, développement des transports en commun, développement de
         l'hydrogène décarboné, etc.) sont indispensables à la transition bas-carbone. Les inscrire dans la continuité
         permettrait de rassurer les investisseurs et de créer de nouvelles filières et de nouveaux emplois ». Le
         Gouvernement a répondu favorablement à cette demande, et a indiqué qu’il retiendrait ce principe lors du
         débat sur le projet de loi de finances pour 2022. Le HCC appelle à avancer les mesures contraignantes,
         telles que l’arrêt de vente des véhicules thermiques ou la sortie des énergies fossiles pour le chauffage des
         bâtiments, afin de se rapprocher des orientations sectorielles de la SNBC. Le rapport consacre un chapitre
         important aux mesures d’adaptation : « il faut être proactif dans notre adaptation au changement climatique.
         Notre plan d'adaptation (PNACC) doit se transformer en stratégie nationale avec des objectifs quantifiés et
         des délais précis », assure Corinne Le Quéré, présidente du HCC. Cette dernière met également en avant un
         contexte européen favorable grâce à la nouvelle stratégie proposée par la Commission européenne,
         révisable tous les cinq ans. Le Gouvernement souligne quant à lui l’importance des contrats de relance et de
         transition écologique (CRTE), vus comme un outil de déclinaison régionale de la stratégie d’adaptation.

• Retrouvez tous les mois votre veille énergie, environnement et digital dans les actualités de votre espace client Mon Climespace •

                                                                                                                               5
Vous pouvez aussi lire