Comment les ressources en eau sont-elles exploitées au Togo
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Comment les ressources en eau sont-elles exploitées au Togo ? Le Togo dispose d’une ressource en eau évaluée à dix-neuf milliards (19.000.000.000) de mètres cube par an. De quoi assurer sa survie et son développement socioéconomique en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD). Il est connu de tous que l’eau est une ressource vitale pour le développement de toutes les nations dans la mesure où beaucoup de domaines et secteurs d’activité en dépendent largement. Il y va de soit que le manque ou l’absence de cette ressource engendre des conséquences fâcheuses sur les populations. Au Togo, les ressources sont inégalement réparties en fonction des différents écosystèmes. Trois (03) principaux bassins constituent le système hydrographique du Togo. Il s’agit notamment du bassin de la Volta qui draine sur 26.700 km2 (47 % du territoire) les principaux fleuves (Oti, Kara, Mô), le 2 bassin du Mono qui draine sur 21.300 km (38 % du territoire) les fleuves (Mono, Anié, Amou) et le bassin du lac Togo sur 8000 km2 (16 % du territoire) avec ses principaux fleuves que sont le Zio et le Haho. Le pays dispose de deux (02) aménagements hydroélectriques à
Kpimé (près de Kpalimé) et à Nangbéto avec des capacités de 1,6MW et de 65 MW. La quantité d’eau turbinée annuellement est de l’ordre de 13 millions de m3/an. Les barrages de Nangbéto et d’Adjarala, quant à eux, sont tous deux à but hydro-agricole. Les 174 barrages et retenues d’eau recensés ont une capacité totale de 1,743 millions de m 3 . Au total, 39 sites ont été répertoriés dont 23 présentent un potentiel supérieur à 02 MW. Par ailleurs, des efforts sont déployés pour réaliser la gestion concertée des eaux internationales avec les pays voisins notamment le Ghana et le Bénin. Mais il faut souligner que les potentialités hydrographiques dont regorge le Togo sont encore sous exploitées. D’où la nécessité, pour un usage efficace, de mettre en place une véritable politique de gestion intégrée des ressources afin d’en faire bénéficier tous les secteurs socio-économiques du pays. David S. Communiqué de l’ATOPPEL (Relatif au décès du confrère
Dominique ALIZIOU) C’est avec une grande tristesse que l’Association Togolaise des Organes de Presse Privée en Ligne (ATOPPEL) a appris la disparition du confrère Dominique ALIZIOU, Directeur de Publication du Journal « Chronique de la Semaine », le vendredi 27 Mars au CHR Lomé Commune où il était admis pour des soins, après avoir été testé positif au Coronavirus (COVID-19). L’Association Togolaise des Organes de Presse Privée en Ligne, en ce moment de vive douleur, salue la mémoire de l’illustre disparu et présente ses condoléances les plus attristées à la famille éplorée, ainsi qu’aux familles parentes et alliées. L’Association Togolaise des Organes de Presse Privée en Ligne saisit l’occasion pour encourager le gouvernement, les autorités sanitaires et le personnel soignant à poursuivre et renforcer les efforts afin de venir à bout de cette tragédie que représente le COVID-19. Elle invite par ailleurs les usagers de l’internet et des réseaux sociaux à faire beaucoup plus preuve de responsabilité en respectant la mémoire du confrère disparu. Elle appelle également l’ensemble de la population à une prise de conscience et à une intelligence collective en vue de briser la chaine de la transmission du virus. L’ATOPPEL invite enfin au strict respect des mesures barrières recommandées contre la propagation de la maladie du Coronavirus. Fait à Lomé, le 29 Mars 2020, La Présidente, Hélène DOUBIDJI
COVID-19 : la FAO appelle à une préservation des chaînes de valeur alimentaires mondiales essentielles Dans le contexte de la crise sanitaire liée au COVID-19, le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) appelle à une préservation des chaînes de valeur alimentaires mondiales essentielles. Dans une tribune publiée le 28 mars, QU Dongyu a indiqué que pour réduire le risque de pertes encore plus élevées (pénurie de nourriture pour des millions de personnes, même dans les pays riches), le monde doit immédiatement prendre des mesures pour minimiser les interruptions des chaînes d’approvisionnement alimentaire. « Une intervention coordonnée et cohérente à l’échelle mondiale est nécessaire pour éviter que cette crise de santé publique ne déclenche une crise alimentaire qui empêcherait les gens de trouver ou de se procurer de la nourriture », a-t- il estimé. QU Dongyu recommande que les décideurs veillent à ne pas durcir sans le vouloir, les conditions d’approvisionnement
alimentaire. Voici l’intégralité de le tribune de QU Dongyu : « La pandémie du COVID-19 met à rude épreuve les systèmes de santé publique du monde entier, et des millions de personnes dans les pays du monde les plus avancés sur le plan économique sont en quelque sorte mises en quarantaine. Nous savons que les pertes en vie humaines seront élevées et que les efforts massifs pour en inverser la tendance ont un coût économique élevé. Pour réduire le risque de pertes encore plus élevées – pénurie de nourriture pour des millions de personnes, même dans les pays riches –, le monde doit immédiatement prendre des mesures pour minimiser les interruptions des chaînes d’approvisionnement alimentaire. Une intervention coordonnée et cohérente à l’échelle mondiale est nécessaire pour éviter que cette crise de santé publique ne déclenche une crise alimentaire qui empêcherait les gens de trouver ou de se procurer de la nourriture. Le COVID-19 n’a exercé, pour l’instant, aucune pression sur la sécurité alimentaire malgré des rapports isolés indiquant que des supermarchés ont été pris d’assaut. S’il n’y a pas lieu de paniquer – car il y a suffisamment de nourriture dans le monde pour nourrir tout le monde –, nous devons quand même relever un défi: veiller à ce que la nourriture soit disponible là où l’on en a besoin. L’épidémie du COVID-19, qui a entraîné la fermeture de frontières et le confinement, a créé des contraintes logistiques qui se répercutent sur les longues chaînes de valeur de l’économie mondiale moderne. Les restrictions de mouvement, ainsi que le comportement d’aversion des travailleurs, peuvent empêcher des agriculteurs
de cultiver les terres et des transformateurs des produits alimentaires (qui gèrent la plupart des produits agricoles) de s’occuper de la transformation. La pénurie d’engrais, de médicaments vétérinaires et d’autres intrants pourrait également avoir des conséquences sur la production agricole. La fermeture de restaurants et d’épiceries moins fréquentées réduit la demande de produits frais et de produits de la pêche, ce qui affecte les producteurs et les fournisseurs, en particulier les petits agriculteurs, avec des conséquences à long terme pour des populations de plus en plus urbanisées à travers le monde, que ce soit à Manhattan ou à Manille. L’incertitude quant aux disponibilités alimentaires peut inciter des décideurs à mettre en œuvre des mesures restrictives en matière de commerce dans le but de garantir la sécurité alimentaire au niveau national. L’expérience vécue lors de la crise mondiale des prix des denrées alimentaires de 2007‑2008 nous enseigne que de telles mesures ne peuvent qu’exacerber la situation. Les restrictions à l’exportation mises en place par des pays exportateurs pour accroître les disponibilités alimentaires au niveau national pourraient entraîner de graves perturbations sur le marché alimentaire mondial, ce qui conduirait à des flambées et une volatilité accrue des prix. En 2007‑2008, ces mesures immédiates se sont avérées extrêmement préjudiciables, en particulier aux pays à faible revenu et à déficit vivrier et aux efforts des organisations humanitaires pour procurer de la nourriture aux nécessiteux et aux vulnérables. Nous devons tous tirer des leçons du passé pour ne pas répéter les mêmes erreurs. Les décideurs doivent veiller à ne pas durcir sans le vouloir les conditions d’approvisionnement alimentaire.
Bien que chaque pays soit confronté à ses propres défis, la collaboration entre les gouvernements et l’ensemble des secteurs et des parties prenantes est primordiale. Nous sommes confrontés à un problème mondial qui nécessite donc une solution mondiale. Nous devons veiller à ce que les marchés alimentaires fonctionnent correctement et que les informations sur les prix, la production, la consommation et les stocks alimentaires soient accessibles à tous en temps réel. Cette approche réduira l’incertitude et permettra aux producteurs, aux consommateurs, aux commerçants et aux transformateurs de prendre des décisions éclairées et de contenir la panique injustifiée qui s’observe sur les marchés alimentaires mondiaux. On ne connaît pas encore les effets sanitaires de l’actuelle pandémie du COVID-19 sur certains des pays les plus pauvres. Pourtant, nous pouvons dire avec certitude que toute crise alimentaire consécutive à une mauvaise élaboration de politiques sera une catastrophe humanitaire que nous pouvons éviter. Nous avons déjà 113 millions de personnes souffrant de la faim aiguë dans le monde, et en Afrique subsaharienne, un quart de la population est sous-alimentée. Toute interruption des chaînes d’approvisionnement alimentaire intensifiera la souffrance humaine et accentuera le défi de réduire la faim dans le monde. Nous devons faire tout notre possible pour ne pas laisser cela se produire. Prévenir coûte moins cher. Les marchés mondiaux sont essentiels pour atténuer les chocs liés à l’offre et la demande entre les pays et les régions, et nous devons travailler ensemble pour veiller à minimiser autant que possible les interruptions des chaînes d’approvisionnement alimentaire.
Le COVID-19 nous rappelle avec force que la solidarité n’est pas de la charité mais du bon sens ». Le Togo enregistre son premier décès lié au Coronavirus Le Togo a enregistré vendredi, son premier décès causé par le Coronavirus (COVID-19). Il s’agit du journaliste Dominique Aliziou, Directeur de publication de l’hebdomadaire « Chronique de la semaine ». Selon les autorités sanitaires, le patient qui était rentré de Bruxelles le 17 mars 2020, était également asthmatique. Le Togo compte à ce jour, 25 cas confirmés de Coronavirus (24 cas actifs, une personne guérie, et un (01) décès). Le pays avait déjà eu à prendre diverses mesures pour lutter contre la propagation du virus. Au rang de ces mesures, l’interdiction des regroupements de plus de 100 personnes, la fermeture de toutes les frontières terrestres, le bouclage de certaines villes notamment Lomé, Tsévié, Kpalimé et Sokodé, de la fréquentation de la plage, la fermeture des lieux de culte, des églises, des mosquées, de tous les établissements scolaires publics, privés et confessionnels, primaires,
secondaires et universitaires. Vendredi, le gouvernement a été autorisé par l’Assemblée nationale, à prendre des dispositions diligentes et plus fortes, pour protéger les populations et lutter durablement contre la propagation du COVID-19. Il faut retenir que la maladie se manifeste par la fièvre, la toux et des difficultés respiratoires. Pour se protéger et éviter la propagation du coronavirus, il est conseillé de se laver très régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, ou désinfectez-les avec du gel hydroalcoolique, toussez ou éternuez dans un mouchoir à usage unique ou dans le pli de votre coude, saluez sans se serrer les mains, évitez les embrassades, restez à une distance d’au moins 1 mètre des autres, ne pas se toucher les yeux, le nez ou la bouche, portez un masque si vous avez des symptômes respiratoires. David S. Togo : le gouvernement autorisé à prendre de fortes
dispositions contre le COVID-19 Aux grands maux, les grands remèdes. Face à la surprenante contagiosité du Coronavirus, les élus du peuple ont autorisé ce vendredi, le gouvernement à prendre des dispositions diligentes et fortes, pour protéger les populations et lutter durablement contre la propagation du COVID-19. Ceci à travers l’examen et l’adoption du projet de loi portant habilitation du Gouvernement à prendre par ordonnances, les mesures relevant du domaine de la loi. Les travaux de cette quatrième séance plénière de la première session ordinaire de l’année, ont été présidés par la Présidente de la l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi TSEGAN, en présence du Premier ministre Komi Sélom KLASSOU. L’adoption de cette loi d’habilitation qui porte sur une période de six (06) mois, se justifie en effet par la crise sanitaire du COVID-19 qui sévit actuellement au Togo et qui nécessite des mesures urgentes. Le Gouvernement togolais avait en effet sollicité de l’Assemblée nationale, conformément à l’article 86 de la Constitution, une habilitation législative pour « prendre toutes les mesures nécessaires à la lutte contre la pandémie à coronavirus ». Le recours aux ordonnances permet notamment au Gouvernement d’agir plus rapidement tout en respectant les droits du pouvoir législatif. En effet, il s’agit d’une pratique prévue et bien encadrée par la Constitution togolaise en son article 86 qui dispose que « le Gouvernement peut, pour l’exécution de ses programmes, demander à l’Assemblée nationale, l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi ».
Le Premier ministre a expliqué que cette pandémie du Covid-19 mérite une extrême réactivité et une capacité exceptionnelle d’adaptation des différentes mesures de prévention et de protection prises, de même qu’une mobilisation des moyens de tous ordres en vue de trouver les solutions qui permettent d’endiguer durablement les effets de l’épidémie. « Cette habilitation accordée au gouvernement va lui permettre de prendre par ordonnance et ce, dans le seul intérêt de nos populations, les mesures susceptibles d’apporter des réponses efficaces et durables à la situation de crise à laquelle est confronté notre pays », a-t-il précisé. « La riposte face à l’épidémie de Coronavirus appelle la prise et la mise en œuvre de mesures urgentes et diligentes fortes, voire drastiques pouvant impacter d’une part, les droits et libertés individuels et collectifs et d’autre part, la vie sociale, économique et culturelle du pays. Ces mesures qui s’adaptent à la progression de la pandémie et aux moyens de lutte envisagés, nécessitent un réajustement permanent et une réactivité dans des délais parfois réduits et courts », a ajouté le chef du gouvernement. « Face à cette situation exceptionnelle, l’urgence et l’efficacité des mesures qui immobilisent l’ensemble de notre pays méritent un cadre respectueux de notre vie démocratique », a pour sa part déclaré Mme Yawa Djigbodi TSEGAN. « La Représentation nationale quant à elle ne manquera pas de contribuer à la mise en œuvre réussie des mesures de lutte contre l’épidémie », a-t-elle rassuré. Elle a remercié la bravoure du corps médical, l’engagement des forces de sécurité ainsi que la détermination des plus hautes autorités du Togo pour toutes les mesures et les actions mises en œuvre pour lutter contre la propagation du COVID-19. La présidente de l’assemblée a en outre appelé à la conscience et à la responsabilité de toute la population pour adhérer et
respecter les mesures édictées afin de venir à bout de cette épidémie. Il faut rappeler qu’à ce jour, le Togo compte 25 cas confirmés de Coronavirus (24 cas actifs, une personne guérie, et un (1) décès). Le pays avait déjà eu à prendre diverses mesures pour lutter contre la propagation du virus. David S. Un « fonds national citoyen » contre le COVID-19 au Togo Les initiatives ne cessent de se multiplier contre la pandémie du Coronavirus au Togo. En dehors des différentes mesures prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation du virus, un « fonds national citoyen » est en train de se constituer pour non seulement soutenir l’« effort de guerre » contre cette pandémie, mais aussi accompagner les autorités publiques dans leurs décisions, et renforcer l’engagement des professionnels de santé au premier rang de la lutte. La constitution de ce fonds est une initiative de plusieurs acteurs et leaders d’opinion vivant au pays et de la diaspora. Un « appel citoyen » est en effet lancé aux entreprises, aux opérateurs économiques, aux organisations professionnelles du secteur privé et à toutes les bonnes volontés pour alimenter
ce fonds. Selon les cent (100) signataires du manifeste lancé à cet effet, les ressources collectées serviront entre autres à financer l’acquisition de matériels pour la prévention du Covid-19, à améliorer les équipements des centres de prise en charge des personnes atteintes, à approvisionner les centres de prise en charge en médicaments, et à accompagner les actions de sensibilisation des citoyens. « Toutes les ressources mobilisées dans le cadre de ce fonds seront déployées selon les besoins et les priorités définis en accord avec le gouvernement, et gérés par une équipe composée de personnalités de haute probité morale et aux compétences avérées venues d’horizon divers. A intervalles réguliers, les informations relatives aux ressources collectées ainsi qu’aux dépenses engagées seront publiées. Un cabinet sera désigné comme commissaire aux comptes pour suivre et auditer l’utilisation des ressources », rassurent les signataires du manifeste. David S. Pour les contributions : ORABANK TOGO SOLIDARITE TOGO VAINCRE COVID 19 CODE BANQUE : TG116 CODE GUICHET : 01101 N° DE COMPTE : 074196300101 RIB : 58IBAN : TG53TG1160110107419630010158 CODE BIC : ORBKTGTG
INFOLINE : 99 47 40 40 / 90 02 10 38 / 90 11 05 06 Togo/ Infrastructures routières : la politique des grands travaux continue… Le Togo maintient le cap dans sa politique de grands travaux en matière d’infrastructures routières. En lien avec son programme de construction, de réhabilitation et de modernisation des de ces infrastructures, le pays entend en effet réaliser quinze (15) nouveaux ponts sur toute l’étendue du territoire national. Le projet, dont l’appel à manifestations d’intérêt international pour la sélection de consultants a été lancé, consistera dans sa première phase à construire trois (03) ponts dont deux (02) de 30 mètres linéaires (ml) dans la région des Savanes plus précisément sur le tronçon Gouloungoussi-Zoubiékou-Frontière Ghana, un autre pont de 40 mètres linéaires(ml) sur le tronçon Morétan-Ogou Agrani dans la région des Plateaux. Le Togo avait déjà inauguré en 2019, deux (02) ponts longs de 160 et 120 mètres sur les rivières Koumongou et Kara. D’un budget de vingt milliards (20.000.000.000) de francs CFA, les deux (02) ouvrages contribueront notamment à l’amélioration de
la qualité des infrastructures de transport reliant le Port et l’hinterland dans un temps réduit. Dans le même sillage, 1739 km de routes ont été bitumées et 2577 km de pistes rurales ont été réhabilitées et désenclavées entre 2016 et 2018. Ce qui fait un total de mille (1000) milliards de francs CFA consacrés depuis 2006 aux infrastructures ainsi qu’aux équipements publics dans le pays. Ces différentes réalisations d’infrastructures routières favorisent le désenclavement des localités, facilite les échanges commerciaux et participe à la promotion du développement socioéconomique du pays. David S. Togo : les frais de création d’entreprise réduits de 89 % en moins de 10 ans De 262.000 F CFA en 2012, les frais de création d’entreprises au Togo sont estimés aujourd’hui à 28 250 F CFA, ce qui équivaut à une réduction de 89 % en moins de dix (10) ans. Le Togo s’est en effet lancé ces dernières années dans un vaste programme de réformes économique pour une amélioration
et un assainissement de son climat des affaires. Un engagement qui porte déjà des fruits. En témoigne le classement Doing Business 2020 qui a placé le pays sur un piédestal : 1ère nation réformatrice en Afrique et troisième dans le monde. Entre 2010 et 2016, les données sur la création d’entreprises au Togo faisaient déjà état de plus quarante mille (40.000) nouvelles entreprises créées dans tous les secteurs d’activités en notamment les services, le commerce et l’industrie. En 2017, le coût de la création d’entreprise était de vingt- neuf mille deux cent cinquante (29.250) francs CFA, ce qui avait permis d’enregistrer près de neuf mille (9000) nouvelles créations d’entreprises. En 2018, dix mille (10.000) entreprises ont été créées dans le pays, selon les statistiques du Centre de formalité des entreprises (CFE). Sur le volet création d’entreprise, il convient de retenir que de 2012 à 2020, le Togo a rendu souple les démarches et revu à la baisse les frais de création, ce qui a multiplié le nombre d’entreprises sur toute l’étendue du territoire. Au rang des initiatives prises, la suppression des droits d’enregistrement et de timbres à la création d’entreprises, l’autorisation des Sociétés à responsabilité limitée (Sarl) de s’implanter par acte sous seing privé, la libéralisation du capital social et de la valeur nominale des parts sociales, et la gratuité de la publication d’annonces légales sur le site web du Centre de formalités des entreprises (CFE). Grâce aux réformes consistantes entreprises en 2019, environ onze mille cinq cent quatorze (11.514) entreprises ont été créées. Des chiffres qui corroborent à outrance le caractère attractif du pays, devenu une destination privilégiée pour les opérateurs économiques. Selon les prévisions, d’ici 2022, le gouvernement compte
augmenter de nouveau ce taux, ce qui devrait contribuer à créer près de cinq cent mille (500.000) nouveaux emplois sur toute l’étendue du territoire, et faire du Togo un pays promoteur de l’entrepreneuriat et une destination privilégiée des Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique. Cris DADA PDRI-Mô : de grandes réalisations en faveur de la lutte contre la pauvreté La mise en œuvre du Projet de développement rural intégré de la plaine de Mô (PDRI-Mô) a permis d’enregistrer de grandes performances au profit des populations bénéficiaires en termes de lutte contre la pauvreté dans cette partie de la région centrale au Togo. Lancé en janvier 2012, le PDRI-Mô est en effet une initiative agricole destinée non seulement à désenclaver la plaine de Mô (située à la frontière avec le Ghana, à l’ouest de la région Centrale), mais aussi à réduire la pauvreté en milieu rural, améliorer l’accès aux services sociaux de base, et augmenter le revenu des populations défavorisées dans le nord du pays entre autres.
Après huit (08) années d’exécution, les prémices sont perceptibles et vont au-delà des attentes. Selon les nouveaux chiffres communiqués par le ministère de l’Agriculture au Togo, le PDRI-Mô, estimé au départ à seize (16) milliards de francs CFA, a permis de créer six cent quatre-vingt-quinze (695) emplois directs englobant le personnel de l’unité de gestion du projet, les éleveurs, apiculteurs, artisans, réparateurs, la coopérative d’épargne et de crédit, les producteurs des semences améliorées. Aussi, plus de deux mille cinq cent (2500) emplois indirects ont-ils été engendrés et concernent les employés des entreprises, les ONG, des bureaux d’études et de contrôle. Le projet a fait passer dans le même temps, l’effectif des enfants au cours primaire de dix mille soixante-cinq (10.065) à onze mille cinq cent quarante-deux (11.542), soit une augmentation de 14,5%. Le PDRI-Mô a de fait, réduit de 32.876 à 27.616, le nombre de personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté, ce qui équivaut à une réduction de 14 %. Mieux, le revenu moyen des ménages est passé à 136.515 contre 117.736 F CFA, soit une hausse de 16 %. Par ailleurs, cent cinquante-trois (153) organisations professionnelles de base ont été rendues fonctionnelles et sont reconnues par l’Etat. Grâce aux techniques ainsi qu’aux technologies introduites par le projet pour améliorer davantage les rendements des cultures, les productions de riz et de maïs ont respectivement accru de 32 % et 67 %. Les actions sanitaires, médicales et zootechniques ont également engendré une hausse d’environ 70 % de la taille du cheptel par ménage. Précisément, le taux de fréquentation des dispensaires est passé de 35 à 48,9 %, ce qui équivaut à une augmentation de 13,9 %. Au niveau des infrastructures, 174 km de pistes réalisées fluidifient nettement la circulation des personnes et des
biens entre les villages de la zone, des alentours et des centres urbains. En matière d’accès aux ressources vitales de base, le PDRI-Mô a permis de réaliser et/ou réhabiliter cent trente-neuf (139) forages, deux (02) mini adductions d’eau potable à Djarkpanga et Tindjassi, 18 points d’eau autonomes équipés d’énergie solaire. Selon les statistiques, le forage ou le poste d’eau autonome sert de principale source d’eau à 75,2 % des ménages. 5,7 % s’approvisionnement à la borne- fontaine et 1,1 % au puits moderne. Néanmoins, 17,2 % des ménages continuent de dépendre des marigots, rivières et barrages pour s’approvisionner en eau. Dans le cadre de la mise en œuvre du PDRI-Mô, les activités prévues ont été exécutées à ce jour dans leur entièreté. Le Togo compte se lancer à la recherche de financement pour la deuxième phase du projet et entrevoit la poursuite des travaux d’aménagement de 30 ha de bas-fonds et de 4500 ha de Zones d’aménagement agricole planifiée (ZAAP), le contrôle et la surveillance des travaux d’aménagement, l’appui-accompagnement des paysans pour la mise en valeur des Zones d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP) ainsi qu’une acquisition des tracteurs et équipements agricoles. La Rédaction
FNFI : Des résultats au-delà des attentes ! Mis en place en 2014 par le gouvernement dans le but de combattre la pauvreté au Togo, le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) enregistre dans son opérationnalisation, des résultats au-delà des attentes, selon ses premiers responsables. Le fonds a notamment permis aux Togolais de bénéficier d’importants crédits et de produits mis à leur disposition pour mener sans difficultés majeures, des activités génératrices de revenus et de subvenir aux besoins quotidiens, condition sine qua non au développement socioéconomique d’un pays. Selon les statistiques, entre le 1 er janvier et le 13 mars 2020, Le Fonds national de la finance inclusive a débloqué environ 261,763 millions de francs CFA de crédits pour 2012 bénéficiaires dont 243,21 millions de francs CFA accordés aux citoyens, seulement dans la semaine du 09 au 13 mars. Cette enveloppe financière octroyée en moins de trois (03) mois, a permis au FNFI de franchir la barre des quatre-vingt- dix milliards (90.000.000.000) de francs CFA de crédits octroyés depuis 2015. Tout naturellement, le nombre de bénéficiaires a augmenté au cours de ces premiers quatre- vingt-dix (90) jours de l’année 2020. Le fonds table maintenant à 1.314.598 bénéficiaires ! Pour rappel, le FNFI a principalement pour mission d’offrir des services inclusifs aux citoyens exclus du système financier classique et moins englobant. David S.
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