Comment les ressources en eau sont-elles exploitées au Togo

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Comment les ressources en eau
sont-elles exploitées au Togo
?
Le Togo dispose d’une ressource en eau évaluée à dix-neuf
milliards (19.000.000.000) de mètres cube par an. De quoi
assurer sa survie et son développement socioéconomique en lien
avec les Objectifs de développement durable (ODD).

Il est connu de tous que l’eau est une ressource vitale pour
le développement de toutes les nations dans la mesure où
beaucoup de domaines et secteurs d’activité en dépendent
largement. Il y va de soit que le manque ou l’absence de cette
ressource engendre des conséquences fâcheuses sur les
populations.

Au Togo, les ressources sont inégalement réparties en fonction
des différents écosystèmes. Trois (03) principaux bassins
constituent le système hydrographique du Togo. Il s’agit

notamment du bassin de la Volta qui draine sur 26.700 km2 (47 %
du territoire) les principaux fleuves (Oti, Kara, Mô), le
                                        2
bassin du Mono qui draine sur 21.300 km (38 % du territoire)
les fleuves (Mono, Anié, Amou) et le bassin du lac Togo sur

8000 km2 (16 % du territoire) avec ses principaux fleuves que
sont le Zio et le Haho.

Le pays dispose de deux (02) aménagements hydroélectriques à
Kpimé (près de Kpalimé) et à Nangbéto avec des capacités de
1,6MW et de 65 MW. La quantité d’eau turbinée annuellement est

de l’ordre de 13 millions de m3/an. Les barrages de Nangbéto et
d’Adjarala, quant à eux, sont tous deux à but hydro-agricole.
Les 174 barrages et retenues d’eau recensés ont une capacité

totale de 1,743 millions de m 3 . Au total, 39 sites ont été
répertoriés dont 23 présentent un potentiel supérieur à 02 MW.
Par ailleurs, des efforts sont déployés pour réaliser la
gestion concertée des eaux internationales avec les pays
voisins notamment le Ghana et le Bénin.

Mais il faut souligner que les potentialités hydrographiques
dont regorge le Togo sont encore sous exploitées. D’où la
nécessité, pour un usage efficace, de mettre en place une
véritable politique de gestion intégrée des ressources afin
d’en faire bénéficier tous les secteurs socio-économiques du
pays.

David S.

Communiqué    de   l’ATOPPEL
(Relatif au décès du confrère
Dominique ALIZIOU)
C’est avec une grande tristesse que l’Association Togolaise
des Organes de Presse Privée en Ligne (ATOPPEL) a appris la
disparition du confrère Dominique ALIZIOU, Directeur de
Publication du Journal « Chronique de la Semaine », le
vendredi 27 Mars au CHR Lomé Commune où il était admis pour
des soins, après avoir été testé positif au Coronavirus
(COVID-19).

L’Association Togolaise des Organes de Presse Privée en Ligne,
en ce moment de vive douleur, salue la mémoire de l’illustre
disparu et présente ses condoléances les plus attristées à la
famille éplorée, ainsi qu’aux familles parentes et alliées.

L’Association Togolaise des Organes de Presse Privée en Ligne
saisit l’occasion pour encourager le gouvernement, les
autorités sanitaires et le personnel soignant à poursuivre et
renforcer les efforts afin de venir à bout de cette tragédie
que représente le COVID-19.

Elle invite par ailleurs les usagers de l’internet et des
réseaux sociaux à faire beaucoup plus preuve de responsabilité
en respectant la mémoire du confrère disparu.

Elle appelle également l’ensemble de la population à une prise
de conscience et à une intelligence collective en vue de
briser la chaine de la transmission du virus.

L’ATOPPEL invite enfin au strict respect des mesures barrières
recommandées      contre   la   propagation   de   la   maladie   du
Coronavirus.

Fait à Lomé, le 29 Mars 2020,

La Présidente,

Hélène DOUBIDJI
COVID-19 : la FAO appelle à
une préservation des chaînes
de    valeur    alimentaires
mondiales essentielles
Dans le contexte de la crise sanitaire liée au COVID-19, le
Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour
l’alimentation et l’agriculture (FAO) appelle à une
préservation des chaînes de valeur alimentaires mondiales
essentielles.

Dans une tribune publiée le 28 mars, QU Dongyu a indiqué que
pour réduire le risque de pertes encore plus élevées (pénurie
de nourriture pour des millions de personnes, même dans les
pays riches), le monde doit immédiatement prendre des mesures
pour    minimiser    les    interruptions     des    chaînes
d’approvisionnement alimentaire.

« Une intervention coordonnée et cohérente à l’échelle
mondiale est nécessaire pour éviter que cette crise de santé
publique ne déclenche une crise alimentaire qui empêcherait
les gens de trouver ou de se procurer de la nourriture », a-t-
il estimé.

QU Dongyu recommande que les décideurs veillent à ne pas
durcir sans le vouloir, les conditions d’approvisionnement
alimentaire.

Voici l’intégralité de le tribune de QU Dongyu :

« La pandémie du COVID-19 met à rude épreuve les systèmes de
santé publique du monde entier, et des millions de personnes
dans les pays du monde les plus avancés sur le plan économique
sont en quelque sorte mises en quarantaine.

Nous savons que les pertes en vie humaines seront élevées et
que les efforts massifs pour en inverser la tendance ont un
coût économique élevé.

Pour réduire le risque de pertes encore plus élevées – pénurie
de nourriture pour des millions de personnes, même dans les
pays riches –, le monde doit immédiatement prendre des mesures
pour    minimiser     les   interruptions      des    chaînes
d’approvisionnement alimentaire.

Une intervention coordonnée et cohérente à l’échelle mondiale
est nécessaire pour éviter que cette crise de santé publique
ne déclenche une crise alimentaire qui empêcherait les gens de
trouver ou de se procurer de la nourriture.

Le COVID-19 n’a exercé, pour l’instant, aucune pression sur la
sécurité alimentaire malgré des rapports isolés indiquant que
des supermarchés ont été pris d’assaut.

S’il n’y a pas lieu de paniquer – car il y a suffisamment de
nourriture dans le monde pour nourrir tout le monde –, nous
devons quand même relever un défi: veiller à ce que la
nourriture soit disponible là où l’on en a besoin.

L’épidémie du COVID-19, qui a entraîné la fermeture de
frontières et le confinement, a créé des contraintes
logistiques qui se répercutent sur les longues chaînes de
valeur de l’économie mondiale moderne.

Les restrictions de mouvement, ainsi que le comportement
d’aversion des travailleurs, peuvent empêcher des agriculteurs
de cultiver les terres et des transformateurs des produits
alimentaires (qui gèrent la plupart des produits agricoles) de
s’occuper de la transformation. La pénurie d’engrais, de
médicaments vétérinaires et d’autres intrants pourrait
également avoir des conséquences sur la production agricole.

La fermeture de restaurants et d’épiceries moins fréquentées
réduit la demande de produits frais et de produits de la
pêche, ce qui affecte les producteurs et les fournisseurs, en
particulier les petits agriculteurs, avec des conséquences à
long terme pour des populations de plus en plus urbanisées à
travers le monde, que ce soit à Manhattan ou à Manille.

L’incertitude quant aux disponibilités alimentaires peut
inciter des décideurs à mettre en œuvre des mesures
restrictives en matière de commerce dans le but de garantir la
sécurité alimentaire au niveau national.

L’expérience vécue lors de la crise mondiale des prix des
denrées alimentaires de 2007‑2008 nous enseigne que de telles
mesures ne peuvent qu’exacerber la situation.

Les restrictions à l’exportation mises en place par des pays
exportateurs pour accroître les disponibilités alimentaires au
niveau national pourraient entraîner de graves perturbations
sur le marché alimentaire mondial, ce qui conduirait à des
flambées et une volatilité accrue des prix.

En 2007‑2008, ces mesures immédiates          se sont avérées
extrêmement préjudiciables, en particulier    aux pays à faible
revenu et à déficit vivrier et aux efforts     des organisations
humanitaires pour procurer de la nourriture   aux nécessiteux et
aux vulnérables.

Nous devons tous tirer des leçons du passé pour ne pas répéter
les mêmes erreurs.

Les décideurs doivent veiller à ne pas durcir sans le vouloir
les conditions d’approvisionnement alimentaire.
Bien que chaque pays soit confronté à ses propres défis, la
collaboration entre les gouvernements et l’ensemble des
secteurs et des parties prenantes est primordiale. Nous sommes
confrontés à un problème mondial qui nécessite donc une
solution mondiale.

Nous devons veiller à ce que les marchés alimentaires
fonctionnent correctement et que les informations sur les
prix, la production, la consommation et les stocks
alimentaires soient accessibles à tous en temps réel. Cette
approche réduira l’incertitude et permettra aux producteurs,
aux consommateurs, aux commerçants et aux transformateurs de
prendre des décisions éclairées et de contenir la panique
injustifiée qui s’observe sur les marchés alimentaires
mondiaux.

On ne connaît pas encore les effets sanitaires de l’actuelle
pandémie du COVID-19 sur certains des pays les plus pauvres.
Pourtant, nous pouvons dire avec certitude que toute crise
alimentaire consécutive à une mauvaise élaboration de
politiques sera une catastrophe humanitaire que nous pouvons
éviter.

Nous avons déjà 113 millions de personnes souffrant de la faim
aiguë dans le monde, et en Afrique subsaharienne, un quart de
la population est sous-alimentée. Toute interruption des
chaînes d’approvisionnement alimentaire intensifiera la
souffrance humaine et accentuera le défi de réduire la faim
dans le monde.

Nous devons faire tout notre possible pour ne pas laisser cela
se produire. Prévenir coûte moins cher. Les marchés mondiaux
sont essentiels pour atténuer les chocs liés à l’offre et la
demande entre les pays et les régions, et nous devons
travailler ensemble pour veiller à minimiser autant que
possible les interruptions des chaînes d’approvisionnement
alimentaire.
Le COVID-19 nous rappelle avec force que la solidarité n’est
pas de la charité mais du bon sens ».

Le   Togo   enregistre                                 son
premier    décès   lié                                  au
Coronavirus
Le Togo a enregistré vendredi, son premier décès causé par le
Coronavirus (COVID-19). Il s’agit du journaliste Dominique
Aliziou, Directeur de publication de l’hebdomadaire
« Chronique de la semaine ».

Selon les autorités sanitaires, le patient qui était rentré de
Bruxelles le 17 mars 2020, était également asthmatique.

Le Togo compte à ce jour, 25 cas confirmés de Coronavirus (24
cas actifs, une personne guérie, et un (01) décès).

Le pays avait déjà eu à prendre diverses mesures pour lutter
contre la propagation du virus. Au rang de ces mesures,
l’interdiction des regroupements de plus de 100 personnes, la
fermeture de toutes les frontières terrestres, le bouclage de
certaines villes notamment Lomé, Tsévié, Kpalimé et Sokodé, de
la fréquentation de la plage, la fermeture des lieux de culte,
des églises, des mosquées, de tous les établissements
scolaires publics, privés et confessionnels, primaires,
secondaires et universitaires.

Vendredi, le gouvernement a été autorisé par l’Assemblée
nationale, à prendre des dispositions diligentes et plus
fortes, pour protéger les populations et lutter durablement
contre la propagation du COVID-19.

Il faut retenir que la maladie se manifeste par la fièvre, la
toux et des difficultés respiratoires.

Pour se protéger et éviter la propagation du coronavirus, il
est conseillé de se laver très régulièrement les mains avec de
l’eau et du savon, ou désinfectez-les avec du gel
hydroalcoolique, toussez ou éternuez dans un mouchoir à usage
unique ou dans le pli de votre coude, saluez sans se serrer
les mains, évitez les embrassades, restez à une distance d’au
moins 1 mètre des autres, ne pas se toucher les yeux, le nez
ou la bouche, portez un masque si vous avez des symptômes
respiratoires.

David S.

Togo   :   le  gouvernement
autorisé à prendre de fortes
dispositions                       contre                le
COVID-19
Aux grands maux, les grands remèdes. Face à la surprenante
contagiosité du Coronavirus, les élus du peuple ont autorisé
ce vendredi, le gouvernement à prendre des dispositions
diligentes et fortes, pour protéger les populations et lutter
durablement contre la propagation du COVID-19. Ceci à travers
l’examen et l’adoption du projet de loi portant habilitation
du Gouvernement à prendre par ordonnances, les mesures
relevant du domaine de la loi.

Les travaux de cette quatrième séance plénière de la première
session ordinaire de l’année, ont été présidés par la
Présidente de la l’Assemblée nationale, Mme Yawa Djigbodi
TSEGAN, en présence du Premier ministre Komi Sélom KLASSOU.

L’adoption de cette loi d’habilitation qui porte sur une
période de six (06) mois, se justifie en effet par la crise
sanitaire du COVID-19 qui sévit actuellement au Togo et qui
nécessite des mesures urgentes.

Le Gouvernement togolais avait en effet sollicité de
l’Assemblée nationale, conformément à l’article 86 de la
Constitution, une habilitation législative pour « prendre
toutes les mesures nécessaires à la lutte contre la pandémie à
coronavirus ». Le recours aux ordonnances permet notamment au
Gouvernement d’agir plus rapidement tout en respectant les
droits du pouvoir législatif.

En effet, il s’agit d’une pratique prévue et bien encadrée par
la Constitution togolaise en son article 86 qui dispose que «
le Gouvernement peut, pour l’exécution de ses programmes,
demander à l’Assemblée nationale, l’autorisation de prendre
par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont
normalement du domaine de la loi ».
Le Premier ministre a expliqué que cette pandémie du Covid-19
mérite une extrême réactivité et une capacité exceptionnelle
d’adaptation des différentes mesures de prévention et de
protection prises, de même qu’une mobilisation des moyens de
tous ordres en vue de trouver les solutions qui permettent
d’endiguer durablement les effets de l’épidémie.

« Cette habilitation accordée au gouvernement va lui permettre
de prendre par ordonnance et ce, dans le seul intérêt de nos
populations, les mesures susceptibles d’apporter des réponses
efficaces et durables à la situation de crise à laquelle est
confronté notre pays », a-t-il précisé.

« La riposte face à l’épidémie de Coronavirus appelle la prise
et la mise en œuvre de mesures urgentes et diligentes fortes,
voire drastiques pouvant impacter d’une part, les droits et
libertés individuels et collectifs et d’autre part, la vie
sociale, économique et culturelle du pays. Ces mesures qui
s’adaptent à la progression de la pandémie et aux moyens de
lutte envisagés, nécessitent un réajustement permanent et une
réactivité dans des délais parfois réduits et courts », a
ajouté le chef du gouvernement.

«   Face   à   cette   situation   exceptionnelle,   l’urgence   et
l’efficacité des mesures qui immobilisent l’ensemble de notre
pays méritent un cadre respectueux de notre vie
démocratique », a pour sa part déclaré Mme Yawa Djigbodi
TSEGAN. « La Représentation nationale quant à elle ne manquera
pas de contribuer à la mise en œuvre réussie des mesures de
lutte contre l’épidémie », a-t-elle rassuré.

Elle a remercié la bravoure du corps médical, l’engagement des
forces de sécurité ainsi que la détermination des plus hautes
autorités du Togo pour toutes les mesures et les actions mises
en œuvre pour lutter contre la propagation du COVID-19.

La présidente de l’assemblée a en outre appelé à la conscience
et à la responsabilité de toute la population pour adhérer et
respecter les mesures édictées afin de venir à bout de cette
épidémie.

Il faut rappeler qu’à ce jour, le Togo compte 25 cas confirmés
de Coronavirus (24 cas actifs, une personne guérie, et un (1)
décès). Le pays avait déjà eu à prendre diverses mesures pour
lutter contre la propagation du virus.

David S.

Un « fonds national citoyen »
contre le COVID-19 au Togo
Les initiatives ne cessent de se multiplier contre la pandémie
du Coronavirus au Togo. En dehors des différentes mesures
prises par le gouvernement pour lutter contre la propagation
du virus, un « fonds national citoyen » est en train de se
constituer pour non seulement soutenir l’« effort de guerre »
contre cette pandémie, mais aussi accompagner les autorités
publiques dans leurs décisions, et renforcer l’engagement des
professionnels de santé au premier rang de la lutte.

La constitution de ce fonds est une initiative de plusieurs
acteurs et leaders d’opinion vivant au pays et de la diaspora.
Un « appel citoyen » est en effet lancé aux entreprises, aux
opérateurs économiques, aux organisations professionnelles du
secteur privé et à toutes les bonnes volontés pour alimenter
ce fonds.

Selon les cent (100) signataires du manifeste lancé à cet
effet, les ressources collectées serviront entre autres à
financer l’acquisition de matériels pour la prévention du
Covid-19, à améliorer les équipements des centres de prise en
charge des personnes atteintes, à approvisionner les centres
de prise en charge en médicaments, et à accompagner les
actions de sensibilisation des citoyens.

« Toutes les ressources mobilisées dans le cadre de ce fonds
seront déployées selon les besoins et les priorités définis en
accord avec le gouvernement, et gérés par une équipe composée
de personnalités de haute probité morale et aux compétences
avérées venues d’horizon divers. A intervalles réguliers, les
informations relatives aux ressources collectées ainsi qu’aux
dépenses engagées seront publiées. Un cabinet sera désigné
comme commissaire aux comptes pour suivre et auditer
l’utilisation des ressources », rassurent les signataires du
manifeste.

David S.

Pour les contributions :

ORABANK TOGO

SOLIDARITE TOGO VAINCRE COVID 19

CODE BANQUE : TG116

CODE GUICHET : 01101

N° DE COMPTE : 074196300101

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Togo/        Infrastructures
routières : la politique des
grands travaux continue…
Le Togo maintient le cap dans sa politique de grands travaux
en matière d’infrastructures routières. En lien avec son
programme de construction, de réhabilitation et de
modernisation des de ces infrastructures, le pays entend en
effet réaliser quinze (15) nouveaux ponts sur toute l’étendue
du territoire national.

Le projet, dont l’appel à manifestations d’intérêt
international pour la sélection de consultants a été lancé,
consistera dans sa première phase à construire trois (03)
ponts dont deux (02) de 30 mètres linéaires (ml) dans la
région des Savanes plus précisément sur le tronçon
Gouloungoussi-Zoubiékou-Frontière Ghana, un autre pont de 40
mètres linéaires(ml) sur le tronçon Morétan-Ogou Agrani dans
la région des Plateaux.

Le Togo avait déjà inauguré en 2019, deux (02) ponts longs de
160 et 120 mètres sur les rivières Koumongou et Kara. D’un
budget de vingt milliards (20.000.000.000) de francs CFA, les
deux (02) ouvrages contribueront notamment à l’amélioration de
la qualité des infrastructures de transport reliant le Port et
l’hinterland dans un temps réduit.

Dans le même sillage, 1739 km de routes ont été bitumées et
2577 km de pistes rurales ont été réhabilitées et désenclavées
entre 2016 et 2018. Ce qui fait un total de mille (1000)
milliards de francs CFA consacrés depuis 2006 aux
infrastructures ainsi qu’aux équipements publics dans le pays.

Ces différentes réalisations d’infrastructures routières
favorisent le désenclavement des localités, facilite les
échanges commerciaux et participe à la promotion du
développement socioéconomique du pays.

David S.

Togo : les frais de création
d’entreprise réduits de 89 %
en moins de 10 ans
De 262.000 F CFA en 2012, les frais de création d’entreprises
au Togo sont estimés aujourd’hui à 28 250 F CFA, ce qui
équivaut à une réduction de 89 % en moins de dix (10) ans.

Le Togo s’est en effet lancé ces dernières années dans un
vaste programme de réformes économique pour une amélioration
et un assainissement de son climat des affaires. Un engagement
qui porte déjà des fruits. En témoigne le classement Doing

Business 2020 qui a placé le pays sur un piédestal : 1ère nation
réformatrice en Afrique et troisième dans le monde.

Entre 2010 et 2016, les données sur la création d’entreprises
au Togo faisaient déjà état de plus quarante mille (40.000)
nouvelles entreprises créées dans tous les secteurs
d’activités en notamment les services, le commerce et
l’industrie.

En 2017, le coût de la création d’entreprise était de vingt-
neuf mille deux cent cinquante (29.250) francs CFA, ce qui
avait permis d’enregistrer près de neuf mille (9000) nouvelles
créations d’entreprises. En       2018, dix mille (10.000)
entreprises ont été créées        dans le pays, selon les
statistiques du Centre de formalité des entreprises (CFE).

Sur le volet création d’entreprise, il convient de retenir que
de 2012 à 2020, le Togo a rendu souple les démarches et revu à
la baisse les frais de création, ce qui a multiplié le nombre
d’entreprises sur toute l’étendue du territoire.

Au rang des initiatives prises, la suppression des droits
d’enregistrement et de timbres à la création d’entreprises,
l’autorisation des Sociétés à responsabilité limitée (Sarl) de
s’implanter par acte sous seing privé, la libéralisation du
capital social et de la valeur nominale des parts sociales, et
la gratuité de la publication d’annonces légales sur le site
web du Centre de formalités des entreprises (CFE).

Grâce aux réformes consistantes entreprises en 2019, environ
onze mille cinq cent quatorze (11.514) entreprises ont été
créées. Des chiffres qui corroborent à outrance le caractère
attractif du pays, devenu une destination privilégiée pour les
opérateurs économiques.

Selon les prévisions, d’ici 2022, le gouvernement compte
augmenter de nouveau ce taux, ce qui devrait contribuer à
créer près de cinq cent mille (500.000) nouveaux emplois sur
toute l’étendue du territoire, et faire du Togo un pays
promoteur de l’entrepreneuriat et une destination privilégiée
des Investissements directs étrangers (IDE) en Afrique.

Cris DADA

PDRI-Mô    :    de    grandes
réalisations en faveur de la
lutte contre la pauvreté
La mise en œuvre du Projet de développement rural intégré de
la plaine de Mô (PDRI-Mô) a permis d’enregistrer de grandes
performances au profit des populations bénéficiaires      en
termes de lutte contre la pauvreté dans cette partie de la
région centrale au Togo.

Lancé en janvier 2012, le PDRI-Mô est en effet une initiative
agricole destinée non seulement à désenclaver la plaine de Mô
(située à la frontière avec le Ghana, à l’ouest de la région
Centrale), mais aussi à réduire la pauvreté en milieu rural,
améliorer l’accès aux services sociaux de base, et augmenter
le revenu des populations défavorisées dans le nord du pays
entre autres.
Après huit (08) années d’exécution, les prémices sont
perceptibles et vont au-delà des attentes. Selon les nouveaux
chiffres communiqués par le ministère de l’Agriculture au
Togo, le PDRI-Mô, estimé au départ à seize (16) milliards de
francs CFA, a permis de créer six cent quatre-vingt-quinze
(695) emplois directs englobant le personnel de l’unité de
gestion du projet, les éleveurs, apiculteurs, artisans,
réparateurs, la coopérative d’épargne et de crédit, les
producteurs des semences améliorées.

Aussi, plus de deux mille cinq cent (2500) emplois indirects
ont-ils été engendrés et concernent les employés des
entreprises, les ONG, des bureaux d’études et de contrôle.

Le projet a fait passer dans le même temps, l’effectif des
enfants au cours primaire de dix mille soixante-cinq (10.065)
à onze mille cinq cent quarante-deux (11.542), soit une
augmentation de 14,5%.

Le PDRI-Mô a de fait, réduit de 32.876 à 27.616, le nombre de
personnes vivant en dessous du seuil de la pauvreté, ce qui
équivaut à une réduction de 14 %. Mieux, le revenu moyen des
ménages est passé à 136.515 contre 117.736 F CFA, soit une
hausse de 16 %. Par ailleurs, cent cinquante-trois (153)
organisations professionnelles de base ont       été   rendues
fonctionnelles et sont reconnues par l’Etat.

Grâce aux techniques ainsi qu’aux technologies introduites par
le projet pour améliorer davantage les rendements des
cultures, les productions de riz et de maïs ont respectivement
accru de 32 % et 67 %. Les actions sanitaires, médicales et
zootechniques ont également engendré une hausse d’environ 70 %
de la taille du cheptel par ménage. Précisément, le taux de
fréquentation des dispensaires est passé de 35 à 48,9 %, ce
qui équivaut à une augmentation de 13,9 %.

Au niveau des infrastructures, 174 km de pistes réalisées
fluidifient nettement la circulation des personnes et des
biens entre les villages de la zone, des alentours et des
centres urbains. En matière d’accès aux ressources vitales de
base, le PDRI-Mô a permis de réaliser et/ou réhabiliter cent
trente-neuf (139) forages, deux (02) mini adductions d’eau
potable à Djarkpanga et Tindjassi, 18 points d’eau autonomes
équipés d’énergie solaire. Selon les statistiques, le forage
ou le poste d’eau autonome sert de principale source d’eau à
75,2 % des ménages. 5,7 % s’approvisionnement à la borne-
fontaine et 1,1 % au puits moderne. Néanmoins, 17,2 % des
ménages continuent de dépendre des marigots, rivières et
barrages pour s’approvisionner en eau.

Dans le cadre de la mise en œuvre du PDRI-Mô, les activités
prévues ont été exécutées à ce jour dans leur entièreté. Le
Togo compte se lancer à la recherche de financement pour la
deuxième phase du projet et entrevoit la poursuite des travaux
d’aménagement de 30 ha de bas-fonds et de 4500 ha de Zones
d’aménagement agricole planifiée (ZAAP), le contrôle et la
surveillance des travaux d’aménagement, l’appui-accompagnement
des paysans pour la mise en valeur des Zones d’aménagement
agricoles planifiées (ZAAP) ainsi qu’une acquisition des
tracteurs et équipements agricoles.

La Rédaction
FNFI : Des résultats au-delà
des attentes !
Mis en place en 2014 par le gouvernement dans le but de
combattre la pauvreté au Togo, le Fonds national de la finance
inclusive (FNFI) enregistre dans son opérationnalisation, des
résultats au-delà des attentes, selon ses premiers
responsables.

Le fonds a notamment permis aux Togolais de bénéficier
d’importants crédits et de produits mis à leur disposition
pour mener sans difficultés majeures, des activités
génératrices de revenus et de subvenir aux besoins quotidiens,
condition sine qua non au développement socioéconomique d’un
pays.

Selon les statistiques, entre le 1 er janvier et le 13 mars
2020, Le Fonds national de la finance inclusive a débloqué
environ 261,763 millions de francs CFA de crédits pour 2012
bénéficiaires dont 243,21 millions de francs CFA accordés aux
citoyens, seulement dans la semaine du 09 au 13 mars.

Cette enveloppe financière octroyée en moins de trois (03)
mois, a permis au FNFI de franchir la barre des quatre-vingt-
dix milliards (90.000.000.000) de francs CFA de crédits
octroyés depuis 2015. Tout naturellement, le nombre de
bénéficiaires a augmenté au cours de ces premiers quatre-
vingt-dix (90) jours de l’année 2020. Le fonds table
maintenant à 1.314.598 bénéficiaires !

Pour rappel, le FNFI a principalement pour mission d’offrir
des services inclusifs aux citoyens exclus du système
financier classique et moins englobant.

David S.
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