COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES AU COURS DE LA GROSSESSE ET DU POST-PARTUM - R BRAHAM CHAOUCH (1), K. FERGANI DONNEAU, D BEN SALEM (1), S BENOSMAN ...

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COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES AU COURS DE LA GROSSESSE ET DU POST-PARTUM - R BRAHAM CHAOUCH (1), K. FERGANI DONNEAU, D BEN SALEM (1), S BENOSMAN ...
COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES AU COURS
  DE LA GROSSESSE ET DU POST-PARTUM

R BRAHAM CHAOUCH (1), K. FERGANI DONNEAU, D BEN SALEM (1), S BENOSMAN (2), R LE GALL (1),
H BOUZIDA (1) - (1) BREST - FRANCE, (2) CACHAN - FRANCE
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INTRODUCTION
COMPLICATIONS NEUROLOGIQUES AU COURS DE LA GROSSESSE ET DU POST-PARTUM - R BRAHAM CHAOUCH (1), K. FERGANI DONNEAU, D BEN SALEM (1), S BENOSMAN ...
Divers états pathologiques peuvent affecter le système nerveux central (SNC) et
l'hypophyse au cours de la grossesse et le post-partum:

•Spécifiques aux processus physiologiques de la gestation ( l'éclampsie,
l’angiopathie cérébrale aiguë réversible du post-partum, syndrome de Sheehan,
adenohypophysite lymphocytaire….)

•Non spécifiques, mais se produisent plus souvent au cours de la grossesse (
l'infarctus cérébral, thrombose veineuse cérébrale, apoplexie hypophysaire…).

• Enfin, on reconnaît des effets stimulants de la grossesse sur certaines tumeurs
comme, les prolactinomes, méningiomes, hemangioblastomas, schwannomes
vestibulaires et certaines métastases ( sein, choriocarcinome…).
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• Elles peuvent être responsable de conséquences dévastatrices pour la mère
et l’enfant, d’où la nécessite pour les radiologues qu’ils soient familiariser avec
cette imagerie afin d’aider à porter le diagnostic le précocement possible, et
cela d’autant plus qu’il s’agit de patientes jeune, pouvant récupérer
complètement après traitement efficace.

• Au cours de cette revue, on abordera les principales urgences neurologiques
rencontrées durant la grossesse et le post-partum immédiat en dehors des
atteintes nerveuses périphériques, des affections neurologiques préexistantes
et les complications de l’anesthésie péridurale et rachianesthésie.
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PLAN
Complications neurovasculaires

¾    Accidents ischémiques
¾    Hémorragie méningée
¾    Eclampsie
¾    Angiopathie cérébrale aigue réversible
du post-partum
¾    Thrombose veineuse cérébrale

Pathologie hypophysaire

¾   Apoplexie hypophysaire
¾   L’adénohypophysite
¾   Syndrome de Sheehan

Pathologie tumorale

¾   L’adénome hypophysaire
¾   Tumeurs primitives intracrânienne
¾   Métastases cérébrales

Conclusion
PROBLEMATIQUE DES
EXAMENS RADIOLOGIQUE
CHEZ LA FEMME ENCEINTE
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Quels sont les risques pour l'embryon ou au fœtus par :
„   l'irradiation
„   l'application d'un champ magnétique
„   l'injection d'un produit de contraste (iode ou gadolinium)

Directive EURATOM 97/43, arrêté du 12 février 2004
Décrets d’application (au JO du 26 mars 2003)
Article R 43-
            43-61« Aucun acte exposant aux rayonnements ionisants ne peut être
pratiqué sans un échange préalable d’information écrit entre le demandeur et le
réalisateur de l’acte.
Le demandeur fournit au réalisateur les informations nécessaires à la justification
de l’exposition demandée dont il dispose. Il précise notamment le motif, la
finalité, les circonstances particulières de l’exposition envisagée, notamment
l’état éventuel de grossesse, les examens ou actes antérieurs réalisés et toute
information nécessaire au respect du principe mentionné au 2°    2° de l’article
L.1333--1.
L.1333
Le médecin réalisateur de l’acte indique sur le compte rendu les informations au
vu desquelles il a estimé l’acte justifié, les procédures et les opérations réalisées
ainsi que toute information utile à l’estimation de la dose reçue par le patient »
Estimated radiation doses from common diagnostic imaging procedures

• L’irradiation transmise par des                         Test, area                                                  Fetal dose, rad

examens explorant un organe à                             Radiograph

                                                          Upper extremity                                                 < 0.001
distance de l’utérus est très                             Lower extremity                                                 < 0.001

faible pour l’embryon ou le                               Upper gastrointestinal series (barium)                        0.048–0.360

                                                          Cholecystography                                              0.005–0.060
foetus.                                                   Lumbar spine                                                  0.346–0.620

                                                          Pelvis                                                        0.040–0.238

                                                          Hip and femur series                                          0.051–0.370

                                                          Chest (2 views)                                                 < 0.010

• Le scanner utilise un faisceau                          Retropyelography                                                 0.800

                                                          Abdomen (kidneys, ureter and bladder)                         0.200–0.245
étroitement collimacé ne                                  Urography (intravenous pyelography)                           0.358–1.398

délivrant de dose significative                           Barium enema                                                  0.700–3.986

                                                          CT scan
que lorsque le volume exploré                             Head                                                             0.050

contient l’utérus.                                        Chest                                                         0.100–0.450

                                                          Abdomen (10 slices)                                          0.240–2.600

                                                          Abdomen and pelvis                                               0.640

                                                          Pelvis                                                          0.730

                                                          Lumbar spine                                                     3.500

                                                          Other

                                                          Ventilation-perfusion scan                                     0.06–1.00

                                                          Potentially teratogenic dose                                     5.00

                 Ratnapalan S, Bentur Y, Koren G. "Doctor, will that x-ray harm my unborn child?".CMAJ. 2008 Dec 2;179(12):1293-6. Review.
                 Erratum in: CMAJ. 2009 Apr 28;180(9):952.
•   Pas d’augmentation du risque de
    malformation inhérent à toute grossesse
    (environ 2 à 3% des naissances) aux
    doses prévisibles de l’examen (un seuil
    de 100 à 200 mSv est retenu par la
    CIPR).

•   Aucun examen radiologique
    diagnostique n’est susceptible
    d’administrer des doses de 200mGy.

•   Si l'indication de l'examen d'imagerie est
    indiscutable et si l'injection de produit de
    contraste est indispensable, il est
    possible de réaliser cet examen chez
    une femme enceinte à n'importe quel
    moment du terme de la grossesse.

•   L'équipe pédiatrique doit être prévenue
    de l'injection de produit de contraste iodé
    réalisée après 12 semaines
    d'aménorrhée (date de captation d'iode
    par la thyroïde foetale) afin de procéder
    à une surveillance de la fonction
    thyroïdienne du nouveau-né.
•   L’IRM: examen de choix, non irradient avec des performances supérieures pour la
    détection des complications neurologiques. Malheureusement, il reste
    l’inconvénient de disponibilité de la machine, de la durée de l’examen et de
    l’injection de gadolinium chez une patiente instable.

•   La grossesse n'est pas une contre-
                                  contre-indication à l'IRM ,elle constitue avec les
    ultrasons (échographie
              (échographie),
                           ), l'indication de choix des explorations d'imagerie médicale
    chez la femme enceinte.

•   Il n'y a actuellement pas d'études concluantes affirmant la nocivité des facteurs
    physiques mis en jeu par l'IRM pour l'embryon. L'IRM est même proposée pour
    l'étude complémentaire de certaines malformations fœtales suspectées en
    échographie.

•   En cas de grossesse, l'injection du Gadolinium utilisé en IRM est proscrite en
    raison du principe de précaution même si ses effets sur l'enfant à naître n'ont pas
    été prouvés.

•   En cas d'injection de produit de contraste iodé ou de Gadolinium en cours
    d'allaitement, il est recommandé d'interrompre l'allaitement 48 heures après
    cette injection.
    Ces recommandations ont été établies en Avril 2005 par le Comité
    Interdisciplinaire de Recherche et de Travail sur les Agents de Contraste en
    Imagerie (CIRTACI) et la Société Française de Radiologie (SFR).
                                                              (SFR).
COMPLICATIONS NEURO-
    VASCULAIRES
Accident ischémique (1)

• Un certain nombre de modifications
hématologiques observées au cours de la
grossesse et le post-partum sont responsables
d’un état d’hypercoagulabilité

• Ces modifications surviennent principalement
au cours du troisième trimestre, au moment où
le risque d’AVC augmente. Elles commencent à
régresser 2 semaines après l’accouchement, le
retour à la normale se faisant en 3 mois.

• Le risque d’AVC ischémique augmente avec
l’âge, particulièrement après 35 ans. Autre
facteur de risque inclus: lupus, transfusion
sanguine et céphalées migraineuses.
Accident ischémique (2)

AVC ischémiques artériels 4,3 / 100000 grossesses (Ile de France)

 Causes spécifiques:
 • éclampsie
 • cardiomyopathies du peripartum
 • angiopathie cérébrale aigue du post- partum

Exceptionnellement responsables d’ischémies cérébrales focales:
• choriocarcinome
• embolie amniotique

Causes non spécifiques:
• cardiopathies emboligènes
• artériopathies
• affections hématologiques
Accident ischémique (3)

IRM : Axial Diff et axial T2
Patiente de 24 ans à 28 SA . Hémianopsie homonyme gauche aigue
Accident ischémique occipital droit d’origine embolique probable
Hémorragies méningées (1)
• Rare chez la femme enceinte mais
néanmoins 5 fois plus fréquent que chez la
femme non enceinte.
• Rupture d’anévrisme intra cérébral =
étiologie principale
• Jeune primipare.
• les modification hémodynamiques et
hormonales peuvent accroitre le risque de
rupture.
• Prise en charge thérapeutiques ne diffère
pas de celle de la femme non enceinte

                                              HSA idiopathique chez une patiente de
                                              27 ans en post-partum immédiat avec
                                              angiographie normale
Hémorragies méningées (2)
Hémorragies méningées par rupture d’anevrisme:
    Épidémiologie
•   20 /100.000 grossesses, risque x 5 (?)
•   5 à 10% de la mortalité maternelle (3ème cause de DC de causes non
    obstétricales)

    Chronologie:
•   rupture anévrysme pendant la grossesse (90%): 30-34SA
•   rare pendant travail (2%) post partum (8%)

    Conduite à tenir
•   traitement : en fonction des critères neuro.
•   mode d'accouchement : en fonction des critères obstétricaux
Hémorragies méningées (3)
Hémorragies parenchymateuses par rupture de MAV,
                                            MAV cavernome, HTA.. :

Femmes porteuses de malformations vasculaires asymptomatiques

   •   Traitement de la malformation en fonction des critères neurologiques

   •   Pas d’indication à une césarienne systématique (critères obstétricaux)

   •   Accouchement par voies naturelles: Anesthésie péridurale, éviter les efforts
       du travail, extraction forceps
Eclampsie (1)

•   Rare
Eclampsie (2)
•L'éclampsie, ainsi que plusieurs autres entités
pathologiques peuvent être responsable d’une
encéphalopathie postérieure réversible (PRES
syndrome).
•Le traitement de l'éclampsie comporte le
rétablissement d’un état hémodynamique et la
prévention des crise convulsives par le sulfate de
magnésium.

•IRM cérébrale ; Atteinte surtout pariéto-
                                  pariéto-occipitale
• Hypersignaux FLAIR T2 (œdèmes vasogéniques)
• Parfois zones d’hémorragies ou d’ischémie
• Evolution favorable si traitement pécoce
Angiopathie cérébrale aiguë réversible du post-
               partum (ACAP) (1)

• Affecte des patientes indemnes de facteurs de risque cardiovasculaire. Post-
partum dans un délai variable après l’accouchement; quelques heures à un mois
d’une grossesse normale, en l’absence de toxémie gravidique.

• Evolution le plus souvent favorable, seuls 15% des patientes présentent des
séquelles neurologiques.

• On décrit deux formes; l’ACP Idiopathique et une secondaires liée le plus
souvent à l’administration de Bromocriptine dans le cadre de la suppression de
lactation ou des dérivés de l’ergot de seigle.
Angiopathie cérébrale aiguë réversible du post-
              partum (ACAP) (2)
• Céphalée constante, parfois isolée
- généralement brutale, sévère, ± pulsatile
- parfois en “coup de tonnerre”, unique ou répétée
• Autres signes (en quelques heures ou jours)
- nausées, vomissements, phonophotophobie…
- rougeur du visage, sueurs profuses, HTA
- crises d’épilepsie,
- infarctus et hémorragies cérébrales rares
• Diagnostic (IRM-
              (IRM-ARM, AngioTDM, Artériographie, DTC

• Traitement - antalgiques, nimodipine
• Au cas par cas : antiépileptiques, hypotenseurs
• Evolution favorable en 2 semaines à 4 mois « bénigne »
Angiopathie cérébrale aiguë réversible du post-
              partum (ACAP) (3)

                         Imagerie IRM d’une jeune femme de 28
                         ans sous bromocriptine ayant présenté
                         un syndrome ACPP.

                         a) IRM cérébrale en séquence Flair,
                         hypersignaux corticaux bilatéraux.

                         b) Angio IRM cérébrale.
                         Rétrécissements artériels segmentaires.
Angiopathie cérébrale aiguë réversible du post-
                  partum (ACAP) (4)

     Phase aigue           Contrôle à distance
Elle se traduit de façon réversible en angiographie par des sténoses segmentaires des
artères cérébrales de petite et moyenne calibre avec à l’IRM des hypersignaux T2 et
FLAIR n’importe ou au niveau du cortex ou de la substance blanche et un ADC non
diminué en Diffusion.
Elle peut se présenter aussi sous une forme hémorragique intra cérébrale d’où il faut
l’évoquer chez toute femme normotendue post partum avec hémorragie cérébrale.
Thromboses veineuses cérébrales (2)
 Responsable de 6 % des décès maternelles, avec un risque plus important les
 deux semaines suivants l’accouchement notamment chez les jeunes mamans et
 pour ceux ayant bénéficier d’une césarienne.

Thrombose veineuse du sinus sagittal sup chez une jeune femme de 25
ans à 24 SA
Thromboses veineuses cérébrales (2)
 Clinique
 •céphalées (85%)
 •épilepsie (40%)
 •syndrome focal (50
                   (50--80%)
 •encéphalopathie subaiguë (10-
                             (10-20%)
  Installation subaiguë

IRM plus sensible que le scanner pour le diagnostic
précoce, l’évaluation de l’étendue de la thrombose et
pour détecter les complications

Traitement anticoagulant en première ligne alors que certains préconisent une
thrombolyse précoce même en cas d’ischémie hémorragique
PATHOLOGIE
HYPOPHYSAIRE
Rappel

L’Hypophyse normale augmente de volume
durant la grossesse du fait d’une hypertrophie et
d’une hyperplasie des cellules lactotropes,
secondaires à la stimulation oestrogenique.
En IRM on constate une augmentation de
hauteur de l’hypophyse responsable d’un aspect
convexe vers le haut de son pole supérieur,
atteignant 10 mm max et en post-partum pouvant
atteindre 12 mm.
On observe aussi fréquemment une
augmentation du signal T1 de l’antéhypophyse.
Apoplexie hypophysaire
Apoplexie pituitaire:
C’est une transformation hémorragique aigue et
   massive d’un adénome hypophysaire
   préexistant le plus souvent. Cliniquement se
   manifeste par une céphalée intense avec
   vomissements et troubles visuels.
L’IRM met en évidence une masse intra et
    suprasellaire, hétérogène du fait de la
    présence de produit de dégradation de
    l’hémoglobine qui évolue dan le temps vers
    une nécrose.

                                     Sagittal T1 et Coronal T1 gadolinium:
                                     Volumineux macro adénome hémorragique
L’ adeno-
                             adeno-hypophysite
•Affections inflammatoires d’origine auto-
immune, essentiellement au cours de la
grossesse ou du post-partum .
•céphalées et parfois une amputation du
champ visuel
•On distingue l’hypophysite lymphocytaire
et hypophysite granulomateuse, plus rare.
•A évoquer devant l’apparition d’une
masse sellaire à la fin de la grossesse ou
dans le post-partum
•Hypo T1, se rehaussant de façon très
intense et homogène après injection de
gadolinium.
•A la période tardive , un aspect de selle                                    A
turcique vide parfois                        A : Coronal T2 ; Glande hypophysaire
                                                                         B
                                             augmentée de taille à bord supérieur
                                             convexe s'étendant jusqu'au du
                                             chiasma optique et épaississement de
B : Coronal T1                               la tige pituitaire
Gado ; Prise de
contraste intense et
homogène
Syndrome de Sheehan
•   Nécrose ischémique de l’hypophyse s’observant suite à un accouchement
    hémorragique avec choc hypovolumique, conduisant à un panhypopituitarisme.

•   A la phase aigue on observe une augmentation du volume de l’hypophyse
    hétérogène ne prenant pas le contraste et évoluant quelque mois plus tard vers un
    aspect de selle turcique vide.

    Coronal and sagittal T1 gadolinium : à
       J6 postpartum, hypophyse large avec             Coronal T1 gadolinium: 11 mois
       à rehaussement périphérique                     plus tard
PATHOLOGIE TUMORALE
L’ adénome Hypophysaire (1)

• L’adénome à Prolactine est la tumeur hypophysaire la plus fréquemment rencontrée
durant la grossesse

• 1/4 des femmes ayant un adénome de diamètre supérieur à 10 mm développent
des symptômes durant la grossesse. Ces patientes doivent avoir une chirurgie avant
la grossesse ou bien recevoir un traitement par la bromocriptine durant la grossesse.

• La surveillance régulière par des champs visuels répétés et une IRM est indiquée
en cas d’aggravation des symptômes

• Une nécrose hypophysaire est possible.

• L’accouchement par voie basse est la règle.
L’ adénome Hypophysaire (2)

• Le risque de compression des voies optiques dépend à la fois du volume initial et de
l’instauration ou non d’un traitement médical.

• En l’absence de traitement médical , l’adénome à prolactine voit son volume doubler
pendant la grossesse, ce qui permet de prévoir grossièrement le volume du contenu
sellaire en fin de grossesse.

• Cette évaluation du risque au cours de la grossesse est moins prédictible si le
microprolactinome se présente avant la grossesse en hyposignal T2 d’où une
surveillance par imagerie plus rapprochée pendant la grossesse pour ces 10 – 20 %
des microprolactinome.

• Les macroprolactinomes s’accompagnent d’une hyperprolactinémie majeur rendant
la grossesse possible qu’après traitement médical et/ou chirurgical préalable
L’ adénome Hypophysaire (3)

Quelques mois après le début du      Patiente présentant un
traitement par agoniste              macroadénome à PRL pendant la
dopaminergique, la PRL est           grossesse. IRM en coupe coronale
normalisée et le volume de           (A) et sagittale (B) montrant le
l’adénome a bien diminué (C : IRM,   macroadénome au moment de la
coupe coronale et D : IRM, coupe     découverte de la maladie.
sagittale) permettant le démarrage
d’une grossesse.
L’ adénome Hypophysaire (3)

                                               Le traitement par agoniste dopaminergique est
                                               interrompu dès le diagnostic de grossesse, ce
                                               qui provoque en quelques semaines une
                                               réaugmentation du volume de l’adénome (E :
                                               IRM, coupe coronale et F : IRM, coupe sagittale)
                                               obligeant à reprendre le traitement par
                                               bromocriptine pour la fin de la grossesse.

Excellent effet anti-tumoral (G : IRM, coupe
  coronale et H : IRM, coupe sagittale).
Tumeurs primitives intra crâniennes (1)

• La grossesse n'a pas d'effet
significatif sur l'incidence
ou le comportement des gliomes.
Cependant, la grossesse
semble favoriser la croissance des
méningiomes. Environ 70% des
méningiomes exprimer des
récepteurs de progestérone, et
30% expriment des récepteurs
d’œstrogène.
                                     Glioblastome fronto-pariétal gauche. (a) Scanner X
                                     cérébral avant traitement et (b) IRM (séquence T1
• En outre, on trouve dans la        après injection de gadolinium) après exérèse
littérature quelques études qui      partielle, radiothérapie et 4 cures de chimiothérapie.
indiquent que la grossesse semble
accélérée la croissance de
certaines tumeurs dans
hemangioblastome et dans le
schwannome vestibulaire.
Métastases intracrâniennes

• Les métastases cérébrales peuvent être la
présentation initiale d’un cancer du sein ou un
choriocarcinome.

• Il est bien reconnu que les femmes enceintes avec
un cancer du sein présentent une maladie plus
avancées que les femmes non enceintes

• Choriocarcinome est la forme la plus sévère de la
maladie trophoblastique et peut rarement coexister
avec une grossesse normale. L’hémorragie
intracérébrale peut être la première présentation de
choriocarcinome gestationnel.

                                                       Primipare, 35 ans à 31 SA ,
                                                       convulsion
                                                       TDM: multiples métastases
                                                       cérébrales d’un carcinome
                                                       bronchique
Conclusion

La grossesse est un moment privilégié dans la vie d’une femme, il est
essentiel de savoir:

Quelle imagerie proposer devant des signes d’alertes neurologiques.
Connaître les aspect typiques en imagerie des principales pathologies
durant cette période et même au delà (post-
                                     (post-partum). Cela permettra
d’orienter rapidement la prise en charge thérapeutique optimale,
                                                       optimale,

Le principe de précaution pour la réalisations d’examen irradiant,
d’injection de contraste iode ou de réalisation d’IRM n’est pas valable
dans le cas de situation d’urgence ou tout retard de diagnostic est
préjudiciable a la femme enceinte et a l’enfant .
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