Comprendre la nature et la valeur - des médicaments en voie de commercialisation Points de vue | Printemps 2016 - Telus Health
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Points de vue | Printemps 2016 Comprendre la nature et la valeur des médicaments en voie de commercialisation
2 Comprendre la nature et la valeur des médicaments en voie de commercialisation Auteur : Mark Jackson, B. Sc. Pharm., B. Com., R. Ph. Pharmacien-conseil, TELUS Santé Introduction Depuis plusieurs années, les preneurs de régime se sont accoutumés à une croissance relativement modeste des dépenses en médicaments. Cette faible croissance était partiellement attribuable à l’arrivée de versions génériques moins coûteuses de nombreux médicaments vedettes tels que Lipitor, Crestor, Plavix et autres. Ce phénomène est appelé la « falaise des brevets ». Or, cette vague de nouveaux produits génériques a eu pour effet de camoufler une tendance récente, celle de la mise au point de médicaments de spécialité plus coûteux. Durant des années, la croissance d’un secteur est passée inaperçue en raison d’économies de coûts au sein d’un autre secteur, à mesure que nous franchissions cette fameuse « falaise des brevets ». Aujourd’hui, nous pouvons affirmer que nous nous retrouvons dorénavant presque au bas de cette falaise. De nouveaux produits génériques continueront de faire leur entrée sur le marché, mais peu d’entre eux auront les répercussions qu’ont eues les génériques des médicaments vedettes ces dernières années. Cela signifie que la croissance que connaissent les nouveaux médicaments de spécialité plus coûteux ne sera plus équilibrée par la mise en marché de nouveaux médicaments génériques. Les preneurs de régime l’ont d’ailleurs constaté lors du lancement de plusieurs médicaments novateurs contre l’hépatite C durant la période 2013-2015 et d’autres médicaments de spécialité ciblant diverses maladies. Il est essentiel de prêter attention à la tendance observée en matière de développement de médicaments. Il faut donc nous intéresser non seulement aux produits en voie de commercialisation prometteurs, mais également nous attarder aux échecs en matière de commercialisation, car ceux-ci peuvent nous renseigner sur d’autres molécules similaires en cours de développement. Le présent article fera un bref survol des produits qui seront commercialisés au cours des prochaines années, notamment les nouveaux traitements d’importance contre des maladies à forte prévalence, ainsi que des progrès attendus dans les marchés arrivés à maturité. Produits en voie de commercialisation, mise en commun et réassurance en excédent de pertes Cela ne fait aucun doute que les médicaments de spécialité amènent les assureurs à réévaluer les seuils de mise en commun, les frais de mise en commun ainsi que d’autres aspects, notamment en ce qui concerne des médicaments qui sont à la fois coûteux et utilisés pour le traitement de maladies à forte prévalence. La compréhension du phénomène relatif aux produits pharmaceutiques en voie de commercialisation et de l’adoption attendue des nouveaux médicaments n’empêchera pas le recul concurrentiel associé à l’augmentation des frais de mise en commun et/ou des primes de réassurance en excédent de pertes. Ce portrait de la réalité permettra toutefois aux assureurs d’être mieux préparés pour faire face à ces questions et valider leurs politiques d’établissement de prix.
Points de vue | Printemps 2016 3 Médicaments de spécialité pour traiter des maladies répandues Inhibiteurs de la PCSK9 pour le traitement de l’hypercholestérolémie Les inhibiteurs de la proprotéine convertase subtilisine/kexine de type 9 (inhibiteurs de la PCSK9) forment une nouvelle classe de médicaments biologiques. Ceux-ci sont utilisés dans la prise en charge de certains types d’hypercholestérolémie de nature héréditaire, c’est-à-dire l’hypercholestérolémie familiale homozygote et hétérozygote. Actuellement, Repatha est offert sur le marché canadien, où il sera bientôt accompagné de Praluent. L’idée qu’un produit biologique de spécialité utilisé pour traiter une maladie génétique — au coût d’environ 8 000 $ par année pour la plupart des assurés, et même plus élevé dans certains cas — devienne un traitement pour une maladie à forte prévalence, par exemple l’hypercholestérolémie, suscitera probablement des inquiétudes chez les administrateurs de régimes d’assurance médicaments. Il est toujours difficile de prédire quel sera l’accueil réservé à cette classe de médicaments, les prévisions variant largement. Les fabricants estiment que le marché potentiel de ces médicaments pourrait atteindre 1 324 personnes pour 100 000 assurés1, mais il pourrait être beaucoup plus important à mesure que de nouvelles données seront publiées. Médicaments biologiques contre la migraine Dans le sillage du lancement des inhibiteurs de la PCSK9 pour le traitement de l’hypercholestérolémie, on assistera vraisemblablement à la naissance d’une nouvelle classe de produits biologiques, soit celle des inhibiteurs du peptide lié au gène de la calcitonine (CGRP), pour la prévention des migraines. Le recours aux médicaments biologiques pour traiter la migraine n’est pas nouveau. Botox a été approuvé au Canada en 20112 pour le traitement de la migraine chronique (celle-ci étant définie comme étant une manifestation de crises migraineuses de 4 heures ou plus, et ce, au moins 15 jours par mois). Des inhibiteurs du CGRP sont toutefois en cours d’étude au sein d’une population beaucoup plus vaste, comprenant tant les personnes souffrant de migraines chroniques que celles aux prises avec la migraine dite épisodique, pour laquelle il pourrait ne pas y avoir de restrictions quant à la fréquence ou à la gravité des épisodes. Le coût de ces nouveaux traitements biologiques contre la migraine n’est pas encore déterminé, mais il pourrait être semblable à celui d’un traitement annuel par un inhibiteur de la PCSK9. Ce coût pourrait être en partie équilibré par une diminution des coûts associés à l’absentéisme, la perte de productivité et l’invalidité. S’ils ne sont pas définis avant l’homologation de ces médicaments au cours de la deuxième moitié de 2017, des critères d’autorisation préalable devront être établis pour ces produits. Cela permettrait de quantifier la fréquence et la gravité des crises migraineuses et ainsi d’assurer l’utilisation efficace et rationnelle de ces médicaments. Les produits biologiques les plus prometteurs dans ce secteur comprennent le LY2951742 de Lilly3 et l’AMG334, développés conjointement par Amgen et Novartis.4 Médicaments biologiques contre l’arthrose Depuis plusieurs années, l’emploi de produits biologiques, tels que Remicade, Inflectra, Enbrel, Humira et autres, est courant dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune qui touche à peine 1 % de la population mondiale5. L’arthrose est quant à elle une affection bien plus répandue : on estime que près d’une personne sur deux souffrira d’arthrose symptomatique du genou avant l’âge de 85 ans et que deux personnes obèses sur trois en seront atteintes au cours de leur vie6. De tels taux de prévalence font sourciller : le recours potentiel à des produits biologiques ciblant l’arthrose plutôt que la polyarthrite rhumatoïde est particulièrement préoccupant. Une nouvelle classe de produits biologiques, les inhibiteurs du facteur de croissance nerveuse (NGF), était en développement depuis plusieurs années. Cette classe semblait promise à un avenir lucratif dans le marché de la douleur chronique, évalué à plus de 11 milliards de dollars US par année7. Toutefois, des signes d’atteinte du système nerveux et de dégradation articulaire ont amené la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis à suspendre les essais de ces médicaments, ce qui a ainsi interrompu le programme de développement.7,8
4 Comprendre la nature et la valeur des médicaments en voie de commercialisation La cessation des essais cliniques sur les molécules de cette classe, imposée par la FDA, a été levée en 20158. Cela a donc permis la poursuite de la mise au point de ces médicaments. Il est toutefois probable qu’en raison des doutes antérieurs quant à leur innocuité, ils seront l’objet d’un examen plus rigoureux de la part des organismes de réglementation, notamment la FDA et Santé Canada. On ignore encore si la commercialisation de ces médicaments sera un jour approuvée. Pour l’instant, ils constituent un bon exemple démontrant l’importance de surveiller les interruptions ou les suspensions de programmes en ce qui a trait à la recherche clinique. Récents progrès dans les marchés à maturité Hépatite C Le lancement de nouveaux médicaments contre l’hépatite C, associés à un haut taux de guérison, a suscité tout un émoi au sein de l’industrie, notamment lors de l’approbation de Sovaldi par Santé Canada en 20139. La commercialisation subséquente d’autres médicaments contre l’hépatite C, tels que Harvoni, Holkira Pak, Technivie n’a fait que mousser davantage l’attention donnée à ces médicaments. Les données tirées des demandes de règlement soumises par les pharmaciens font état d’une diminution graduelle du phénomène initial de constitution de réserves de patients et d’une grande quantité de demandes de remboursements qui s’en est suivie10. Pourtant, il y a encore plusieurs nouveaux médicaments en cours de développement pour cette condition. La plupart des nouveaux médicaments traitant l’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) ciblent les formes les plus répandues de la maladie. Le génotype 1 représente plus de 60 % des cas d’infections par le VHC au Canada, alors que la différence est majoritairement répartie entre les génotypes 2, 3 et 411. Étant donné les taux de guérison impressionnants (90 % et plus) associés aux nouveaux traitements de l’infection par le VHC causée par ces génotypes les plus fréquents, il est dès lors peu probable que les personnes ayant récemment reçu ces traitements aient besoin de les suivre à nouveau. Cependant, mentionnons que des traitements contre les formes plus rares de la maladie, particulièrement celles qui sont dues aux génotypes 5 et 6, seront toujours nécessaires. Ces nouveaux médicaments semblent procurer des taux de guérison aussi élevés que ceux d’autres traitements récents. Qui sait, la pression concurrentielle se traduira peut-être par la fixation de prix similaires ou légèrement inférieurs à ceux des autres agents de la classe.
Points de vue | Printemps 2016 5 On compte parmi les produits en voie de commercialisation plusieurs nouveaux médicaments contre l’hépatite C. Or, les formes les plus répandues de la maladie sont déjà bien traitées à l’aide de médicaments existants qui engendrent des taux de guérison extrêmement élevés. Un de ces produits en voie de commercialisation, à court terme, particulièrement digne d’intérêt est le traitement de Gilead. Celui-ci associe le sofosbuvir (déjà présent dans les produits Sovaldi et Harvoni) à un nouvel antiviral appelé velpatasvir, lequel est en attente d’approbation pour le traitement de l’hépatite C, peu importe le génotype. En principe, ce produit arriverait sur le marché d’ici le milieu de 201612. Bien qu’il s’agisse d’une percée importante dans le traitement des formes plus rares d’hépatite C, les répercussions de la venue de ce médicament ou d’autres traitements contre l’hépatite C seraient sans doute minimes. En effet, il existe déjà des traitements qui s’avèrent très efficaces et guérissent la plupart des formes les plus répandues de la maladie. Oncologie (cancer) En oncologie, les produits en voie de commercialisation sont nombreux et suscitent beaucoup d’intérêt. Cependant, les nouveaux traitements contre le cancer soulèvent bien des questions, notamment quant à leurs prix élevés par rapport à la faible augmentation de l’espérance de vie qu’ils procurent13. Le marché des médicaments en oncologie est particulièrement riche et une analyse approfondie de ce secteur dépasserait le cadre du présent article. Certains thèmes communs méritent toutefois que l’on s’y attarde. Immunothérapie L’immunothérapie constitue un secteur de développement pharmacologique de grand intérêt et semble prometteuse pour le traitement de nombreuses formes de cancer. Au lieu de cibler la tumeur elle-même, les médicaments agissent en stimulant le système immunitaire de l’organisme pour l’aider à combattre le cancer.14 Deux médicaments d’immunothérapie ont récemment percé le marché canadien : Opdivo (approuvé pour le traitement du mélanome non résécable ou métastatique et le traitement du cancer du poumon non à petites cellules) et Keytruda (approuvé pour le traitement du mélanome non résécable ou métastatique). Des études menées chez des patients atteints d’un mélanome métastatique ont démontré que cette nouvelle classe de médicaments a significativement amélioré leur chance de survie. Ainsi, ils ont gagné approximativement une année de vie, en comparaison aux chimiothérapies existantes, et ce, en diminuant significativement les effets indésirables.14 Cette classe de médicaments est également à l’étude pour d’autres types de cancers, par exemple Opdivo, qui permet de traiter le cancer du rein. Cette indication devrait d’ailleurs être approuvée en 201615. Les autres cibles de ces nouveaux médicaments sont notamment le cancer colorectal, le lymphome et d’autres tumeurs solides.16 Traitements d’association Le recours à des traitements d’association, combinant des médicaments de spécialité existants plutôt que de les administrer en monothérapie, représente un autre secteur d’intérêt potentiel pour les payeurs. Le traitement du mélanome métastatique n’a pas seulement été amélioré par l’immunothérapie, il l’a également été en ayant recours aux traitements d’association. Depuis plusieurs années, les inhibiteurs de BRAF tels que Zelboraf et Tafinlar sont couramment utilisés pour le traitement du mélanome métastatique causé par une mutation génétique particulière (mutation V600 du gène BRAF)17. Plus récemment, une autre classe de médicaments appelée inhibiteurs de MEK (Mekinist) est aussi utilisée pour traiter ce même cancer. Les inhibiteurs de BRAF de même que les inhibiteurs de MEK sont considérés comme des médicaments coûteux. Tout dernièrement, Santé Canada a approuvé des traitements d’association, comprenant des inhibiteurs de BRAF et des inhibiteurs de MEK. Ces nouveaux traitements prolongent effectivement la vie d’un patient de plusieurs mois, mais en combinant ces agents, on double également le coût de traitement de ce cancer.18
6 Comprendre la nature et la valeur des médicaments en voie de commercialisation Produits biologiques ultérieurs (PBU) ou biosimilaires Pendant des années, les preneurs de régime et les assureurs ont constaté que des médicaments tels que Remicade, Enbrel et Humira figuraient sur leurs listes parmi les « DIN les plus coûteux ». Aujourd’hui, la réalité se traduit par le fait que ces médicaments sont protégés par des brevets qui sont arrivés ou arriveront bientôt à échéance. Cependant, selon le cadre réglementaire en vigueur au Canada, ces médicaments ne donneront pas lieu aux versions génériques auxquelles nous nous sommes habitués dans le passé avec les médicaments classiques. Nous verrons plutôt apparaître ce que l’on appelle les « produits biologiques ultérieurs » (PBU) ou les « biosimilaires » des produits d’origine. Quoiqu’il ne soit pas le premier PBU commercialisé au Canada, Inflectra (infliximab) a été lancé en tant que produit biosimilaire de Remicade en mars 201519, pour la plupart des indications de Remicade. Bien qu’Inflectra et Remicade ne soient pas considérés comme « interchangeables » de la même façon que les médicaments non biologiques et leurs versions génériques le sont, des administrateurs de régimes d’assurance médicaments publics et privés au Canada ont déjà inscrit Inflectra sur leurs listes. Les patients qui ont recours à l’infliximab pour la première fois doivent donc utiliser Inflectra au lieu de Remicade dans le cas des maladies pour lesquelles Inflectra a été approuvé par Santé Canada20-22. Parmi les autres PBU approuvés par Santé Canada, on retrouve Omnitrope (biosimilaire de l’hormone de croissance humaine), Basaglar (biosimilaire de l’insuline Lantus) et Grastofil (biosimilaire de Neupogen). Le prochain PBU important qui pourrait apparaître sur le marché canadien sera peut-être un biosimilaire d’Enbrel. Même si ce produit est contesté devant les tribunaux23, il pourrait être commercialisé par un ou plusieurs fabricants dès la fin de 2016 ou au début de 2017. Un biosimilaire de Humira pourrait suivre en 2018. La réduction du prix des PBU par rapport à celui des produits biologiques novateurs est variable pour les quelques PBU sur le marché, mais nous constatons qu’ils sont tout de même moins chers. Les économies associées aux PBU peuvent être limitées par le nombre de nouveaux adhérents chez qui une thérapie avec les PBU est amorcée, mais il n’en demeure pas moins qu’ils offrent une possibilité d’économie pour le futur. Une bonne connaissance des PBU en voie de commercialisation est donc particulièrement utile pour évaluer comment ils pourraient équilibrer les nouveaux médicaments au prix plus élevé qui font leur apparition sur le marché. Les produits génériques en voie de commercialisation L’époque de la « falaise des brevets » est maintenant en grande partie révolue. Il est néanmoins important de continuer à surveiller l’arrivée des nouveaux produits génériques. Comme mentionné précédemment, les PBU ne pourront pas remplacer systématiquement leurs homologues d’origine. Toutefois, certains médicaments de spécialité non biologiques perdront un jour la protection conférée par leur brevet et pourraient dès lors faire face à la concurrence générique. C’est le cas par exemple de Gleevec (utilisé pour traiter la leucémie et d’autres cancers), dont le brevet est arrivé à terme en 2013. Bien que les produits génériques en voie de commercialisation pour 2016 et 2017 soient relativement peu nombreux en comparaison aux années de la « falaise des brevets », il ne faut pas oublier qu’en 2016, nous assisterons au lancement de versions génériques de médicaments traditionnels tels que Cymbalta (dépression et fibromyalgie) et Tiazac XC (hypertension). En 2017, ce sera au tour des versions génériques d’Olmetec (hypertension), Exjade (surcharge en fer chronique) et Vimpat (épilepsie), pour ne nommer que ceux-là.24 Des médicaments coûteux pourraient se décliner en versions génériques au courant de l’année 2016. Parmi ces derniers, l’on retrouve : Alimta (cancer), Kivexa (VIH), Iressa (cancer) et Volibris (hypertension artérielle pulmonaire). En 2017, il s’agira probablement de Viread (VIH), Reyataz (VIH) et Kaletra (VIHV).22
Points de vue | Printemps 2016 7 Conclusion La fin de l’époque de la « falaise des brevets » et l’augmentation du nombre de PBU et de médicaments de spécialité en voie de commercialisation créeront de nouvelles pressions financières sur les preneurs de régime et les assureurs. Dans le passé, c’était souvent la « complexité » d’une maladie (p. ex. le cancer) qui dictait le coût du traitement. Aujourd’hui, les médicaments en voie de commercialisation coûtent beaucoup plus cher, peu importe s’ils ciblent des affections répandues (comme la migraine) ou des maladies plus complexes. Dans les prochaines années, les pressions financières associées à ces nouveaux médicaments ne feront que s’intensifier. Les preneurs de régime et les assureurs doivent donc continuer à surveiller de près l’émergence de ces médicaments afin de modifier les régimes d’assurance actuels ou d’en créer de nouveaux. Ce reflet de la réalité permettra sans doute de mieux réagir aux probables perturbations du marché. Références 1 http://www.bppgcreative.ca/bencan/Amgen_Anti-PCSK9.pdf 2 http://www.theglobeandmail.com/life/the-hot-button/botox-approved-to-treat-migraines-in-canada/article619200/, monographie de Botox. 3 https://investor.lilly.com/releasedetail.cfm?releaseid=818782 4 https://www.novartis.com/news/media-releases/novartis-announces-global-partnership-amgen-develop-and-commercialize-pioneering 5 http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23327517 6 http://www.cdc.gov/arthritis/data_statistics/arthritis-related-stats.htm 7 http://www.fiercebiotech.com/story/fda-removes-brakes-pfizer-and-lillys-pain-drug/2015-03-23 8 http://www.pfizer.com/news/press-release/press-release-detail/pfizer_and_lilly_preparing_to_resume_phase_3_chronic_pain_program_for_tanezumab 9 http://www.gilead.com/news/press-releases/2013/12/health-canada-issues-notice-of-compliance-for-sovaldi-sofosbuvir-for-the-treatment-of-chronic-hepatitis-c 10 Données de TELUS et données de Brogan-IMS présentées à PharmaFocus 2019 en novembre 2015. 11 http://www.cpha.ca/uploads/portals/idp/19081.pdf 12 https://www.gilead.com/news/press-releases/2016/1/gilead-announces-us-fda-priority-review-designation-for-sofosbuvirvelpatasvir-for-treatment-of-all-genotypes-of-chronic-hepatitis-c-infection 13 http://www.thestar.com/news/insight/2016/02/28/medical-advances-to-extend-cancer-survival-rates-outpacing-our-ability-to-pay-for-treatments.html 14 https://www.cadth.ca/fr/le-nivolumab-dans-le-traitement-du-melanome 15 Renseignements du fabricant 16 http://www.nature.com/nrd/journal/v12/n7/fig_tab/nrd4066_T1.html 17 Monographies de produit 18 https://www.cadth.ca/sites/default/files/pcodr/pcodr_tafinlar_mekinist_metmelanoma_fn_rec.pdf 19 http://www.hc-sc.gc.ca/dhp-mps/prodpharma/sbd-smd/drug-med/sbd_smd_2014_inflectra_159493-fra.php 20 http://www2.gov.bc.ca/gov/content/health/practitioner-professional-resources/pharmacare/prescribers/limited-coverage-drug-program/limited-coverage-drugs-infliximab-inflectra 21 http://ontariorheum.ca/images/uploads/content_documents/Inflectra_FAQs_and_LU_Criteria_(Feb_16-16)_FINAL_(2).pdf 22 Critères d’autorisation préalable de TELUS Santé 23 http://www.ippractice.ca/patented-medicine-litigation/Etanercept/ 24 Suivi des produits en voie de commercialisation de TELUS Santé
À propos de TELUS Santé Points de vue | Printemps 2016 TELUS Santé, chef de file dans le domaine des soins de santé, offre des solutions novatrices de technologie de l’information en matière de télésoins, de dossiers médicaux électroniques, de soins de santé aux consommateurs, de gestion de pharmacies et de gestion de demandes de règlement de médicaments. Nos solutions permettent aux autorités en matière de santé, aux fournisseurs de soins, aux assureurs, aux médecins et aux patients d’obtenir de meilleurs résultats sur le plan de la santé grâce à une meilleure gestion de l’information. Visitez telussante.com
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