Compte-rendu AAO - SFO-online

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Compte-rendu AAO

                    Ceci est un compte rendu de communications de congrès dont l’objectif est de fournir des
                    informations sur l’état actuel de la recherche. Les données présentées sont susceptibles de ne pas
                    être validées par les autorités de santé françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Le
                    contenu est sous la responsabilité du coordonnateur, des auteurs qui sont garants de son objectivité.
                    Ce diaporama est réalisé par SFO-Online.

Dr Romain MOUCHEL     Comptes rendus de congrès avec le soutien institutionnel de BAYER

                                                                                                                   AAO
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Résumé AAO 2021
        Subspecialty Cornea day
Docteur Romain Mouchel – Professeur Marc Labetoulle
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AAO 2021
               Section I : battles against the bugs (en bref 1/2)                                                      D’après Chodosh MD, Mian MD and Li MD

               • La pandémie COVID-19 a marqué profondément les systèmes de soins dans le monde et mis à
                 jour des inégalités en terme de traitement et de prévention : comme nous pouvons le constater
                 avec la vaccination qui est globalement bonne dans les pays industrialisés et encore insuffisante
                 dans les pays en voie de développement
                                 -> Le meilleur moyen de prévention reste la distanciation sociale et le port du masque1
               • 1% des patients atteints de la COVID-19 développent une réaction conjonctivale. Le SARS-COV2
                 peut se répliquer dans les cellules conjonctivales humaines mais pas dans les cellules cornéennes
                                 -> La POVIDONE est efficace pour détruire le virus au niveau de la surface oculaire2
               • Aucune kératite n’a été mise en évidence dans les différentes études sur COVID-19 et atteinte
                 oculaire
               • L’EBAA publie régulièrement des recommandations pour les prélèvements. Si les banques de
                 cornée américaines ont retrouvé 80% de leurs capacités locales dès le mois de mai 2020, le
                 nombre de cornée exporté à l’internationale a chuté et ne parvient pas à repartir pour le moment

1Chu DK, Akl EA, Duda S, Solo K, Yaacoub S, Schünemann HJ; COVID-19 Systematic Urgent Review Group Effort (SURGE) study authors. Physical distancing, face masks, and eye protection to prevent person-to-person transmission of
SARS-CoV-2 and COVID-19: a systematic review and meta-analysis. Lancet. 2020 Jun 27;395(10242):1973-1987
2Hui KPY, Cheung MC, Perera RAPM, Ng KC, Bui CHT, Ho JCW, Ng MMT, Kuok DIT, Shih KC, Tsao SW, Poon LLM, Peiris M, Nicholls JM, Chan MCW. Tropism, replication competence, and innate immune responses of the coronavirus

SARS-CoV-2 in human respiratory tract and conjunctiva: an analysis in ex-vivo and in-vitro cultures. Lancet Respir Med. 2020 Jul;8(7):687-695
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                Section I : battles against the bugs (en bref 2/2)       D’après Miller MPH, Margolis MD and Syed MD
                • La résistance bactérienne existe en ophtalmologie et prédomine sur les fluoroquinolones qui sont
                  l’antibiotique le plus utilisé. De plus certains germes ont des taux de résistance inquiétant comme le
                  Pseudomonas1
                • Le meilleur moyen de lutter les résistances :
                                 Cibler le bon antibiotique vis-à-vis de l’infection
                                 Prélever systématique pour adapter au germe retrouvé son antibiothérapie
                                 Adapter son traitement à l’état local sous jacent
                                 Respecter les doses à administrer pour être au dessus de la CMI (concentration minimale efficace)2
                • Le virus VZV peut donner des atteintes sévères sur le plan cornéen (kératite épithéliale, kératite stromale,
                  kératite endothéliale et enfin kérato-uvéite)
                  Le traitement est adapté à l’atteinte :
                                 Forme épithéliale : antiviral général (VALACICLOVIR 6 cps/j pendant 7 jours) et contre indication à la cortisone
                             Forme stromale, endothéliale et KU : antiviral par voie générale (VALACICLOVIR X6) associée à une corticothérapie locale dont la
                durée est à définir suivant la réponse initiale
                • La vaccination anti VZV est recommandée chez les patients immunocompétents dès 50 ans car contrairement aux
                  idées reçues le VZV ne touche pas seulement les sujets âgés3
1 Fleiszig SMJ, Kroken AR, Nieto V, et al. Contact lens-related corneal infection: intrinsic resistance and its compromise. Prog Retin Eye Res. 2020; 76:100804
2 Sanchez   GV, Fleming-Dutra KE, Roberts RM, Hicks LA. Core elements of outpatient antibiotic stewardship. MMWR Recomm Rep. 2016; 65(no. RR-6):1-12
3 Tsui E, Gillespie C, Perskin M, Zabar S, Wu M, Cohen EJ. Evaluating Physician Attitudes and Practices Regarding Herpes Zoster Vaccination. Cornea. 2018 Aug;37(8):947-951
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                Section II : keratoplasty : layer by layer
                                                                                      Tips for DALK d’après Said MD
                • La DALK1 présente plusieurs avantages :
                                Conservation de l’endothélium pour augmenter la durée de vie de la greffe
                                Aucun rejet endothélium, rejet stromal peu fréquent
                                Retrait plus précoce des sutures et épargne en cortisone plus précoce

                • Plusieurs techniques chirurgicales :
                                Dissection manuelle / visco dissection et hydrodissection
                                Big bubble

                 - Big bubble type I : se reconnait car la bulle de ne passe pas la zone de trépanation
                 - Big bubble type II : se reconnait car dépasse la trépanation jusqu’au limbe (dangereux, plus de risque de rupture)
                 - Big bubble type III : mixte des deux (dangereux, plus de risque de rupture)

                • En cas de rupture de la big bubble : aspect de double chambre antérieure en post-op fréquent et se traite par un rebubbling
                • Les sutures doivent être longues et profondes pour favoriser une bonne régularité et prévenir l’apparition de néovaisseaux

1Dua   HS, Said DG. Deep anterior lamellar keratoplasty (DALK): science and surgery. In: D.M. Albert, et al., eds. Albert and Jako- biec’s Principles and Practice of Ophthalmology. Switzerland: Springer Nature; 2021
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                Section II : keratoplasty : layer by layer
                                                                          DMEK in complex eyes d’après Sorkin MD
                DMEK et œil vitrectomisé
                                Astuce 1 : mettre une infusion à la pars plana
                                               Bonne évolution à court terme
                                               Risque de complications rétiniennes
                                Astuce 2 : Technique de la double bubble1 : une petite au dessus du greffon et une grande en dessous
                                               Allonge le temps pour le dérouler

                                Astuce 3 : mettre en place un diaphragme provisoire pour dérouler la greffe mais taux de rebubbling très important
                DMEK et aphakie et/ou aniridie
                                Astuce 1 : Enroulement du greffon « endothélium IN » pour permettre son dépliement rapide mais taux d’échec important
                                Astuce 2 : Mettre un implant (suturé ou non à la sclère) et reconstruire l’iris avant de procéder à la DMEK
                DMEK sous KT
                                Astuce 1 : diamètre du greffon de DMEK légèrement inférieur à celui de la KT
                                Astuce 2 : faire le descemetorhexis avec un laser femtoseconde2

                              Conclusion de l’auteur : dans ces conditions, si le pronostic visuel est compromis alors préférez une DSAEK pour simplifier le geste

1Hayashi   T, Kobayashi A. Double-bubble technique in Descemet membrane endothelial keratoplasty for vitrectomized eyes: a case series. Cornea 2018; 37(9):1185-1188
2Sorkin   N, Mimouni M, Santaella G, et al. Comparison of manual and femtosecond laser-assisted Descemet membrane endothelial keratoplasty for failed penetraUng keratoplasty.Am J Ophthalmol. 2020; 214:1-8
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                 Section II : keratoplasty : layer by layer (en bref)                                                                           D’après Dapena MD and Liu MD
                 •   L’avenir de la DMEK :
                 v 1 greffon pour 2 ou 4 patients greffés :
                  - Hémi-DMEK :
                                 Greffon coupé en deux d’un diamètre de 11mm
                                 Densité de Cellules Endothéliales (DCE) à M12 < DCE post DMEK standard
                  - Quarter DMEK :
                                 Greffon coupé en 4 et descemetorhexis plus petit
                                 DCE à M24 < DCE post DMEK standard1
                 v Et si on ne greffait pas ?
                  - DSO (Descemet Stripping Only)
                                 Résultat encourageant mais peu prévisible (comment sélectionner les candidats ?)
                                 Utilisation des inhibiteurs des Rho Kinases pour accroître les résultats sur la DCE
                                 DCE à M12 < DCE post M12 DMEK standard

                 •   La xeno-transplantation à partir du singe et du cochon est en développement en Chine avec plus de 2000 patients opérés depuis 5 ans et des résultats
                     très encourageant2

1Birbal   RS, Ni Dhubhghaill S, Baydoun L, et al. Quarter-Descemet membrane endothelial keratoplasty: one- to two-year clinical out- comes. Cornea 2020; 39:277-282
2Liu   Y, Qin L, Tong R, Liu T, Ling C, Lei T, Zhang D, Wang Y, Deng S. Regulatory changes in China on xenotransplantation and related products. Xenotransplantation. 2020 May;27(3):e12601
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                 Section III : surgeries of the anterior segment
                                  Cataract Surgery in the Setting of Endothelial Dysfunction d’après Price MD
                 Après quelques rappels sur l’historique de la DMEK aux Etats-Unis, le Dr Price a exposé les nouveaux
                 enjeux de cette chirurgie en 2021 :
                 • Pour obtenir un meilleur résultat réfractif, il est préférable de commencer par la DMEK puis faire la
                   cataracte : ainsi la kératométrie est stable et le calcul du IOL est amélioré1
                         • La condition à respecter : une chambre antérieure profonde (>3mm) pour faire la DMEK en toute sécurité
                 • La cornea guttata peut affecter la vision des patients et nécessite d’être prise en compte dans le choix
                   du traitement chirurgical proposé en cas d’association d’une cataracte et d’une cornea guttata même
                   sans œdème2
                         • Les SF comme les halos lumineux ou la fluctuation matinale de vision doivent orienter vers une greffe endothéliale
                 • La chirurgie de la cataracte moderne ne diminue pas la DCE et est sûr après une DMEK de son
                   expérience (en utilisant beaucoup de visqueux pour protéger le greffon endothélial).
                 • Un implant add-on peut être une option pour corriger une erreur réfractive après chirurgie combinée

1 Price   MO, Pinkus D, Price FW Jr. ImplantaUon of presbyopia- correcUng intraocular lenses staged acer Descemet membrane endothelial keratoplasty in paUents with Fuchs dystrophy. Cornea 2020; 39(6):732-735
1Viberg    A, Liv P, Behndig A, Lundström M, Byström B. The impact of corneal gufata on the results of cataract surgery. J Cataract Refract Surg. 2019; 45:803-809
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              Sec$on III : surgeries of the anterior segment (en bref)                              D’après Fram MD, Hammersmith MD and Gupta MD

              • Les études sur le FLACS ne permeBent pas de conclure à une supériorité de la technique chez les paEents aBeints
                de dystrophie de FUCHS1

              • Si pathologie cornéenne + cataracte : toujours traiter en premier la cornée
                      • Opérer un ptérygion afin de régulariser la surface et améliorer le calcul de l’implant
                      • Gra:age épithélial et/ou PKT sur les épithéliopathies (dystrophie de Cogan, nodule de Salzman) afin de régulariser la
                        kératométrie et d’améliorer le calcul de l’implant
                      • Pas d’implantaBon mulBfocale recommandée sur ces cornées « cicatricielles »

              • Concernant le Cross Linking, plus la cornée est fine et plus la ré épithélialisaEon est lente :
                      • Ne pas hésiter à rapprocher la surveillance
                      • Ne pas hésiter à proposer une greffe de membrane amnioBque en cas de retard de cicatrisaSon de plus de 7 jours afin de
                        prévenir le risque de haze et le risque infecSeux

                    Take home message du cas clinique : une conjonc
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                Section IV : reconstruction of the ocular surface
                                                      Consensus sur le déficit en cellules souches limbiques d’après Kruse MD
                •   Nouvelle définition :
                           le déficit en cellules souches limbiques est une maladie causée par la diminution qualitative ou quantitative des cellules
                souches épithéliales. Cette diminution entraine l’incapacité de maintenir une homéostasie normale de l’épithélium cornéen
                •   Outils diagnostics :
                               LAF et test à la fluorescéine
                                               Disparition des palissades de Vogt
                                               Irrégularité épithéliale prédominant en regard de la zone atteinte, avec aspect de strie linéaire en FLUO jusqu’à la KPS (Figure 2, page
                suivante)
                               IVCM (in vivo confocal microscopy)
                                               Présence de cellules conjonctivales dont les Goblet à la surface de la cornée
                               OCT de segment antérieur
                                               Permet de distinguer la transition entre l’épithélium conjonctival (hyper réflectif) et l’épithélium cornéen (hypo réflectif)
                               Impressions cytologiques
                                               Marqueurs ciblant les cellules épithéliales cornéennes et conjonctivales

1Deng   SX, Kruse F, Gomes JAP, et al; the International Limbal Stem Cell Deficiency Working Group. Global consensus on the management of limbal stem cell deficiency. Cornea 2020; 39:1291-1302
AAO 2021
                Nouvelle classificaPon :                                                                                     Aspect en LAF après test à la fluorescéine :

                                                                                                                                                Aspect normal en fluo

                                                                                                                                                  Aspect en fluo de la                         Stade I A
                                                                                                                                                  conjonctivalisation

          Stade I : aKeinte minime, conjoncNvalisaNon (trait vert) périphérique n’aKeignant
          pas le centre de la cornée
          Stade II : aKeinte modérée, la conjoncNve déborde sur l’axe visuel                                                                                                                   Stade III
          Stade III : aKeinte sévère, la conjoncNve envahit totalement l’axe visuel

1Deng   SX, Kruse F, Gomes JAP, et al; the International Limbal Stem Cell Deficiency Working Group. Global consensus on the management of limbal stem cell deficiency. Cornea 2020; 39:1291-1302
AAO 2021
                                                                                                                GMA : greffe de membrane amniotique
                                                                                                                CLAU : greffe conjonctivo-limbique autologue
                                                                                                                CLET : greffe de cellules souches limbiques autologues
                                                                                                                cultivées ex vivo
                                                                                                                SLET : greffe épithélial limbique simple autologue
                                                                                                                COMET : greffe de cellules de muqueuses orales autologues
                                                                                                                cultivées ex vivo

                   Proposi>on d’algorithme de prise en charge publiée en 2021 après analyse de la liCérature et du consensus sur le DCSL

Mouchel R, Burillon C, « Le déficit en cellules souches limbiques », réalités ophtalmologiques, septembre 2021
AAO 2021
               Section IV : reconstruction of the ocular surface
                                                             Pterygion surgery complications and management D’après Slomovic MD
               • En pré op :
                                 Si pterygion et cataracte : opérer le Pterygion et attendre 6 à 8 semaines avant de faire la biométrie pour optimiser le calcul de
               l’ICP
                           Si pterygion atypique : faire analyse histologique (10%1 des lésions ptérygoïdes sont des masquerades syndromes (OSSN : ocular
               surface squamous neoplasia))

               • En per op :
                            Lésion du muscle médial2 : ne pas hésiter à isoler le muscle sur un crochet pour limiter le risque de lésion pouvant entraîner une
               diplopie en post op
                            Exciser plus large que la lésion initiale : marquage pré op recommandé pour ne pas faire une exérèse trop large ++
                            Mauvaise correspondance entre le lit receveur et le greffon conjonctival : mesure et marquage du greffon avant le prélèvement.
               Le prélèvement en sup et en inf (si ATCD de chirurgie du glaucome) sont équivalents en terme d’efficacité

               • En post op :
                          Pterygion récurrent : principale complication (environ 10%). L’équipe de Slomovic a décrit deux techniques efficaces : application
               de mitomycine C 0,02% 2 minutes + autogreffe conjonctivale3 ou une auto-SLET (simple limbal epithelial transplantation)

1Yeung  SN, Kim P, Lichtinger A, et al. Incidence of ocular surface squamous neoplasia in pterygium specimens: an 8-year survey. Br J Ophthalmol. 2011; 95(4):592
2Sen P, Kumar A, Jain E, Mohan A. Slipped medial rectus muscle with stretched scar after pterygium surgery. J Pediatr Ophthalmol Strabismus. 2019; 56:e34-e37
3Shehadeh-Mashor R, Srinivasan S, Boimer C, Lee K, Tomkins O, Slomovic AR. Management of recurrent pterygium with intraop- erative mitomycin C and conjunctival autograft with fibrin glue. Am J Ophthalmol. 2011; 152(5):730-732
4Trinh T, Mimouni M, Mednick Z, et al. Outcomes of ipsilateral simple limbal epithelial transplantation, tenonectomy, mitomycin and amniotic membrane transplantation for treatment of recur- rent pterygium. Cornea 2021; 40(1):43-

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             Section V : management of ocular surface diseases (en bref)                                                          D’après Navas MD, Shieh MD, Bunya MD
             • Nouvelle utilisation des lentilles sclérales :
                                - Réservoir pour certains traitements (riboflavine dans les cross linking, antibiotiques dans les kératites infectieuses sévères1)

             • L’avenir des lentilles sclérales
                                - Une fabrication « sur mesure »
             par le guidage topographique
                                - Mesure de la PIO

1Polania-Baron   EJ, Santana-Cruz O, Lichtinger A, Graue-Hernan- dez EO, Navas A. Treatment of severe infectious keratitis with scleral contact lenses as a reservoir of moxifloxacin 0.5. Cornea 2021; 40(7):831-836
AAO 2021
                Section V : management of ocular surface diseases
                                                                    Emerging treatments for dry eye diseases d’après Lin MD
                OC-01 nasal spray (varenicline, Oyster Point Pharma), étude de phase III : agoniste sélectif cholinergique
                                Active les voies parasympathiques trigéminés pour stimuler la production du film lacrymal
                                Amélioration du Schirmer et du score de qualité de vie à D14 et D28 (étude ONSET 1 et 2)
                SURF-100 topique (Surface Ophthalmics), étude de phase II : mycophenolate sodium + betaméthasone sodium phosphate
                                Effet anti-inflammatoire
                                Etude comparative face au lifitegrast 5% (Xiidra®) et à la ciclosporine 0,05% (Restasis®), pas de résultat encore disponible
                Pro ocular gel (SIFI), étude de phase II : progestérone
                                Stimulation des glandes lacrymales et meibomiennes
                                L’étude confirme l’amélioration de la sécrétion lacrymal
                OCS-02 topique (Oculis), étude de phase II : anticorps anti-TNF alpha1
                                Effet anti-inflammatoire confirmant l’efficacité sur le syndrome sec oculaire sévère
                NOV03 collyre (Bausch & Lomb et Novaliq), étude de phase III : perfluorohexyloctane
                                Cible les syndromes sec évaporatifs sur dysfonctionnement meibomien
                                Cherche à montrer l’amélioration de la kératite au test à la fluorescéine à D15 et D57

1Perez   VL. Variant in the TBFRI gee associated with response to topical anU-TNFα anUbody fragment OCS-02 in paUents with dry eye disease. Invest Ophthalmol Vis Sci. 62(8):921
AAO 2021
              Section VI : therapies on the horizon
              D’après Kinoshita MD

              La thérapie cellulaire endothéliale : à
              partir d’un donneur, nous pourrions
              traiter 300 patients !
              Le Dr Kinoshita a présenté sa technique
              chirurgicale1 issue de deux publications
              et ses résultats à 5 ans2

Ueno M, Toda M, Numa K, Tanaka H, Imai K, Bush J, Teramukai S, Okumura N, Koizumi N, Yamamoto A, Tanaka M, Sotozono C, Hamuro J, Kinoshita S. Superiority of Mature Differentiated Cultured Human Corneal
Endothelial Cell Injection Therapy for Corneal Endothelial Failure. Am J Ophthalmol. 2021 Nov 14:S0002-9394(21)00594-8
Numa K, Imai K, Ueno M, Kitazawa K, Tanaka H, Bush JD, Teramukai S, Okumura N, Koizumi N, Hamuro J, Sotozono C, Kinoshita S. Five-Year Follow-up of First 11 Patients Undergoing Injection of Cultured Corneal
Endothelial Cells for Corneal Endothelial Failure. Ophthalmology. 2021 Apr;128(4):504-514. doi: 10.1016/j.ophtha.2020.09.002. Epub 2020 Sep 6. PMID: 32898516.
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