Crédit-cadre d'investissement Routier 2014 2017 - RRB Nr.0763 le 12. juin 2013 - Direction des travaux publics, des transports et de l'énergie ...
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Crédit-cadre d’investissement Routier 2014 - 2017 RRB Nr.0763 le 12. juin 2013 Direction des travaux publics, des transports et de l'énergie
Impressum / Impressum Herausgeberin Kanton Bern BAU-, VERKEHRS- UND ENERGIEDIREKTION Bearbeitung Tiefbauamt des Kantons Bern Dienstleistungszentrum, Bereich Planung + Verkehr Reiterstrasse 11, 3011 Bern Vollzug Tiefbauamt des Kantons Bern Vertreten durch die Oberingenieurkreise I – IV in Thun, Bern, Biel und Burgdorf sowie den Service pour le Jura bernois in Sonceboz Foto Frontseite: Oberingenieurkreis II
RAPPORT de la Direction des travaux publics, des transports et de l’énergie au Conseil-exécutif à l’intention du Grand Conseil Crédit-cadre d’investissement routier 2014 – 2017 TABLE DES MATIÈRES 1 INTRODUCTION ET RÉSUMÉ 2 2 BASES LÉGALES 2 3 FINANCEMENT DES PROJETS DE ROUTES CANTONALES 3 3.1 Modèle en niveaux 3 3.2 Aperçu et délimitation par rapport aux autres outils de financement 4 3.3 Eléments du crédit-cadre d’investissement routier 2014 – 2017 5 3.4 Coordination avec le plan d’investissementintégré 6 4 LE PLAN DU RÉSEAU ROUTIER, BASE DE LA PLANIFICATION DES INVESTISSEMENTS 6 4.1 Synergie entre plan du réseau routier et crédit-cadre d’investissement 6 4.2 Principes applicables en matière d’investissement 7 5 ÉVALUATION DE LA DURABILITÉ 8 6 INVESTISSEMENTS DANS LE RÉSEAU DES ROUTES CANTONALES 8 6.1 Ensemble des investissements dans le réseau 2014 – 2017 8 6.2 Montants demandés par le biais du crédit-cadre d’investissement 2014 – 2017 9 6.2.1 Conditions générales et hypothèses 9 6.2.2 Montant engagé par le crédit-cadre d’investissement routier 2014 – 2017 10 6.2.3 Liste des projets d’investissement d’envergure 10 6.2.4 Paiements annuels prévus (bruts) 10 6.2.5 Répartition par niveaux et arrondissements d’ingénieur en chef 11 6.3 Type de dépenses 11 6.4 Nature du crédit / compte / exercice 11 6.5 Répercussions sur l’économie 12 6.6 Répercussions sur les communes 12 6.7 Coûts induits 12 7 RÉPERCUSSIONS SUR LE PERSONNEL 13 8 PROPOSITION 13 9 ANNEXE ET PIECE JOINTE 13 ANNEXE : LISTE DES PROJETS D’INVESTISSEMENT D’ENVERGURE 14
1 INTRODUCTION ET RÉSUMÉ Le crédit-cadre d’investissement (CCI) routier remplace, avec le plan du réseau routier (PRR), le programme de construction des routes. Il est soumis à l’approbation du Grand Conseil. Dans le même temps, le Conseil-exécutif transmet le plan du réseau routier au Grand Conseil pour qu’il en prenne connaissance. Le crédit-cadre d’investissement routier s’appuie sur le plan du réseau routier, c’est-à- dire la planification à long terme des routes cantonales, laquelle tient compte des bases déterminantes en la matière au niveau cantonal, telles que la stratégie globale de la mobilité, la stratégie économique 2015, le plan directeur cantonal et les conceptions régionales des transports et de l’urbanisation. Il détermine à moyen terme l’orientation des mesures impliquant, en matière de routes, des dépenses nouvelles (investisse- ments). Les projets visant à combler les lacunes en matière de sécurité routière ou à garantir la qualité de la desserte (aménagement / nouvelle construction) sont considé- rés comme des investissements au sens de la loi du 4 juin 2008 sur les routes (LR). Le Grand Conseil est compétent pour décider des investissements sur le réseau de routes cantonales. En revanche, les dépenses pour le maintien de la valeur des routes (gros entretien) et la réduction du bruit sont réputées liées et non nouvelles et sont approu- vées par le Conseil-exécutif. Les investissements relatifs aux routes cantonales sont régis par une hiérarchisation stricte des projets, ces derniers étant tous coordonnés entre eux. La priorité d’un projet est établie en fonction de la marge de manœuvre disponible qui est représentée dans le modèle de classification (voir chiffre 3.1). Les priorités sont définies pour chaque ni- veau notamment en fonction de la nécessité d’agir, du degré d’urgence et du rapport coût/efficacité. Par le crédit-cadre d’investissement routier 2014 – 2017, le Grand Conseil approuve un cadre financier brut d’environ 300 millions de francs que le canton peut utiliser pendant la durée du crédit-cadre pour assumer ses engagements en matière d’investissements dans le réseau de routes cantonales. Il appartient au Conseil-exécutif ou au service compétent de la Direction des travaux publics, des transports et de l’énergie de libérer les ressources financières nécessaires à chaque projet. Pour ce faire, ils tiennent compte des subventions forfaitaires et des subventions spécifiques aux projets oc- troyées par la Confédération et des tiers. L’approbation du budget annuel par le Grand Conseil demeure réservée. Ne font pas partie du CCI routier les projets à approuver par le Grand Conseil au moyen d’un crédit d’objet au sens de l’article 55 LR. Il s’agit de projets dont les coûts nets sont supérieurs à 2 millions de francs, qui apportent une augmentation substantiel- le de capacité pour le trafic individuel motorisé ou équivalent à une nouvelle construc- tion. Entre 2014 et 2017, cela concernera en principe le crédit de réalisation du contournement de Wilderswil. Etant donné que la Confédération rejette les solutions visant la réalisation de bretelles autoroutières pour l’Emmental et la Haute-Argovie, il faut en outre se pencher sur des alternatives comprenant aussi leur mise en œuvre par étapes, afin d’assurer le dé- congestionnement de la région de Berthoud et d’Aarwangen-Langenthal nord. Le can- ton n’est pas en mesure de financer seul ni les bretelles autoroutières, ni des solutions alternatives dont les effets seraient au moins comparables. 2 BASES LÉGALES – Loi du 4 juin 2008 sur les routes (LR ; RSB 732.11), notamment les articles 52 à 55 – Ordonnance du 29 octobre 2008 sur les routes (OR ; RSB 732.111.1) – Loi du 26 mars 2002 sur le pilotage des finances et des prestations (LFP ; RSB 620.0) ; articles 42 ss Page 2/16
– Ordonnance du 3 décembre 2003 sur le pilotage des finances et des prestations (OFP ; RSB 621.1), articles 136 ss – Ordonnance du 18 octobre 2007 sur l'organisation et les tâches de la Direction des travaux publics, des transports et de l'énergie (ordonnance d'organisation TTE ; OO TTE ; RSB 152.221.191), article 12 – Ordonnance de Direction du 18 avril 2007 sur la délégation de compétences de la Direction des travaux publics, des transports et de l’énergie (ODél TTE ; RSB 152.221.191.1), article 4 3 FINANCEMENT DES PROJETS DE ROUTES CANTONALES 3.1 Modèle en niveaux Le modèle en niveaux répartit les projets en six catégories. Le niveau 1 comprend les projets « en construction », pour lesquels aucune marge de manœuvre n’existe. Ceux-ci doivent être mis en œuvre conformément au calendrier. S’agissant des projets de maintien de la valeur et de réduction du bruit (niveaux 2 et 3), la marge de manœuvre est faible : leur contenu est en grande partie prescrit, mais il est possible de décaler leur mise en œuvre, à condition de garantir la sécurité de l’exploitation et l’économicité et d’observer le délai légal prévu pour la réduction du bruit fixé à fin 2018. Une marge de manœuvre limitée est accordée pour les mesures visant à combler les lacunes en matière de sécurité routière (niveau 4) : il s’agit à ce niveau de remédier d’urgence aux points noirs en termes d’accidents (souvent aux carrefours), de sécuri- ser davantage les tronçons routiers dangereux et la traversée des routes pour les pié- tons et les cyclistes. Suite à l’adoption du train de mesures Via sicura par la Confédéra- tion, les cantons se voient contraints d’accorder davantage d’attention encore à la sé- curité routière. Les projets d’agglomération visant à améliorer la sécurité routière et la compatibilité du trafic avec le site ou à garantir la qualité de la desserte font l’objet d’une subvention fé- dérale. De ce fait, ils sont regroupés à part (niveau 5). Les projets destinés à accroître la capacité des routes (niveau 6), par leur élargisse- ment ou la construction de nouveaux tronçons (contournements), sont rares. Ils sont envisageables uniquement lorsque les conditions de trafic requises ne peuvent être as- surées autrement, notamment par une gestion adéquate du trafic. Les projets de ni- veau 6 sont ceux pour lesquels la marge de manœuvre est la plus importante. Page 3/16
3.2 Aperçu et délimitation par rapport aux autres outils de financement Les projets de routes cantonales sont financés par les canaux suivants : Crédits d’objet du Grand Conseil Niveau 6 Aménagement et nouvelle construction Niveau 5 Crédit-cadre d’investissement Projets d’agglomération Niveau 4 Sécurité du trafic Crédit-cadre pour la prot. contre le bruit Niveau 3 : bruit Crédit-cadre pour le gros Niveau 2 entretien Maintien de la valeur Niveau 1 Autorisation de dépenses En construction Illustration 1 : Types de financement et leur utilisation Les dépenses autorisées (en jaune ci-dessus) comprennent les projets de tous niveaux qui sont actuellement en chantier ou pour lesquels les crédits de réalisation seront ap- prouvés d’ici à fin 2013 (niveau 1). Leur montant total, correspondant au coût des pro- jets « en construction », change chaque jour en fonction de l’approbation des nouveaux crédits, de l’avancement des travaux et du décompte des projets achevés. Actuelle- ment, il s’élève à environ 155 millions de francs, dépenses pour les grands projets de réaménagement du trafic à Worb et de contournement Nord de Thoune comprises. Les mesures de maintien de la valeur (niveau 2, en orange ci-dessus) sont financées par le biais du crédit-cadre pour le gros entretien. Il s’agit de dépenses liées autorisées par le Conseil-exécutif pour la remise en état et le rétablissement de l’état antérieur de composantes entières d’une route comme les ponts, les murs de soutènement, les re- vêtements de chaussée, les installations d’évacuation des eaux, les dispositifs de bali- sage ou l’éclairage (art. 56 LR). Le Conseil-exécutif arrête en règle générale ce crédit- cadre tous les deux ans. Le crédit-cadre 2012 – 2013 en cours s’élève à 176 millions de francs. Il tient compte des dépenses très élevées nécessaires aux travaux de réfec- tion urgents de la Tiefenaustrasse à Berne, des tunnels de la route du col du Susten et du viaduc de Goldswil près d’Interlaken. Le montant des dépenses autorisées, qui est prélevé sur ce crédit-cadre, dépend de l’état des éléments de l’installation, de l’avancement des projets et des ressources financières disponibles. Les investisse- ments de ces dernières années ont permis d’enrayer la baisse continue des indices de l’état des chaussées. Mais des efforts supplémentaires seront nécessaires pour amé- liorer l’état des routes cantonales. Les mises aux normes acoustiques (niveau 3, en rouge ci-dessus) sont financées par le biais du crédit-cadre pour les mesures de protection contre le bruit sur les routes cantonales. Il s’agit de dépenses liées, dont l’autorisation relève de la compétence du Conseil-exécutif, visant à respecter les dispositions légales en la matière. Ces interven- Page 4/16
tions sont subventionnées par la Confédération jusqu’en 2018 à hauteur d’environ 20 pour cent. Depuis 1994, le Conseil-exécutif a approuvé cinq crédits-cadres, le dernier en date du 28 mars 2012. D’un montant de 46 millions de francs, il court jusqu’à 2015 et est utilisé en fonction de l’état d’avancement des projets et des ressources financières disponi- bles. Les investissements sont approuvés par le Grand Conseil soit individuellement par un crédit d’objet (en vert), soit globalement par un crédit-cadre (en bleu). Ils comprennent les dépenses nouvelles affectées aux routes cantonales ainsi qu’aux frais d’étude né- cessaires à ces projets. Il s’agit de projets destinés à combler les lacunes en matière de sécurité routière (niveau 4), de mesures issues des projets d’agglomération (niveau 5) ou visant à garantir une qualité de desserte suffisante sur les autres routes cantona- les (aménagement et nouvelle construction, niveau 6). Les projets individuels dont les coûts nets sont supérieurs à deux millions de francs, et qui apportent une augmentation substantielle de capacité pour le trafic individuel moto- risé ou qui équivalent à une nouvelle construction, requièrent un crédit d’objet du Grand Conseil. Cela concerne plusieurs projets des niveaux 5 et 6. Il est prévu, pendant la durée du crédit-cadre en cours, de faire avancer le projet du contournement de Wilderswil de sorte que les dépenses correspondantes puissent être soumises à l’approbation du Grand Conseil au moyen d’un crédit d’objet distinct. D’ici à 2017, il est aussi prévu de lui soumettre les demandes de crédit portant sur les alterna- tives aux bretelles autoroutières de l’Emmental et de la Haute-Argovie. Toutes les autres dépenses nouvelles portant sur des mesures concernant les routes cantonales sont autorisées par le Grand Conseil par le bais du crédit-cadre d’investissement routier, le présent portant sur quatre ans. La situation relative aux projets financés par le crédit-cadre d’investissement routier ou d’autres crédits-cadres est susceptible de changer entre l’approbation des crédits et l’élaboration ou la mise en œuvre des mesures. Il peut en résulter des modifications du calendrier (par ex. en cas d’oppositions ou de recours), du projet lui-même ou de son ampleur, ce qui n’est pas sans effets sur les coûts. C’est pourquoi le degré de priorité des projets de construction routière ne peut être fixé définitivement que sur la base d’un plan de route approuvé et de l’autorisation de dépenses qui s’ensuit. Ces facteurs d’interdépendance peuvent amener à avancer des projets qui aujourd’hui ne figurent qu’en deuxième ou troisième position et à les réaliser dès qu’ils seront prêts. Il est donc impossible de joindre au crédit-cadre d’investissement routier une liste exhaustive des projets. Par analogie au crédit-cadre d’investissement pour les trans- ports publics, seules les orientations des investissements prévus sont indiquées ci- dessous. 3.3 Eléments du crédit-cadre d’investissement routier 2014 – 2017 Le crédit-cadre d’investissement routier comprend : – tous les investissements (= dépenses nouvelles) d’un coût net jusqu’à 2 millions de francs ; – tous les investissements dont les coûts nets sont supérieurs à 2 millions de francs, qui n’apportent pas d’augmentation substantielle de capacité pour le trafic individuel motorisé ou n’équivalent pas à une nouvelle construction et dont les travaux figurent dans le plan du réseau routier ; – toutes les planifications et les études portant sur les projets qui ne seront pas encore réalisés pendant la durée du présent crédit-cadre. Page 5/16
Les crédits déjà approuvés et les crédits de réalisation de projets à approuver après 2017 ne font pas partie du crédit-cadre d’investissement routier. Le tableau ci-dessous indique les projets figurant dans le présent crédit-cadre d’investissement (encadré rou- ge), pour lesquels la phase d’élaboration ou de construction doit débuter dans la pério- de 2014 – 2017 (projets 3 à 5). S’agissant des phases d’élaboration et de construction qui sont déjà en cours en 2013 (projets 1 et 2), les autorisations de dépenses ayant dé- jà été octroyées, elles ne figurent pas dans le crédit-cadre d’investissement. Crédit-cadre d’investissement 2014 - 2017 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 Projet 1 en construction Projet 2 Elaboration en construction Projet 3 Elaboration en construction Projet 4 Elaboration en construction Projet 5 Elaboration en construction Illustration 2 : Vue d’ensemble de l’ampleur du crédit-cadre d’investissement Les phases d’élaboration et de construction s’achevant seulement à partir de 2018 ne figurent pas non plus dans le CCI. Si la phase d’élaboration est prévue avant fin 2017 mais la construction plus tard (projet 5), seuls les coûts d’élaboration prévus ont été pris en compte dans le présent CCI. 3.4 Coordination avec le plan d’investissement intégré Tous les projets figurant dans le CCI routier font l’objet d’une coordination avec le plan d’investissement intégré. Il ne sera ainsi pas nécessaire de renoncer à des projets ins- crits dans le plan au profit de projets de routes. Le plan d’investissement intégré sera soumis au Grand Conseil à la session de novembre lors des débats sur le budget et le plan intégré mission-financement. 4 LE PLAN DU RÉSEAU ROUTIER, BASE DE LA PLANIFICATION DES INVESTISSE- MENTS 4.1 Synergie entre plan du réseau routier et crédit-cadre d’investissement Le plan du réseau routier (PRR) tient compte des conceptions régionales des trans- ports et de l’urbanisation (CRTU) et repose sur la stratégie globale de la mobilité du canton. Il fait l’objet d’une harmonisation avec le développement urbain et les trans- ports publics. Il a pour but premier de déterminer le réseau de routes cantonales, dont la longueur totale est d’environ 2100 km. Il répartit ces axes routiers en trois catégories (A, B et C) et indique les ressources financières nécessaires à leur gros entretien et à d’autres investissements dans le réseau. Il désigne par ailleurs les modifications d’importance stratégique à apporter au réseau au cours des 16 ans à venir. Enfin, il présente les changements de propriété et énumère les installations donnant droit à une subvention dans le domaine de la mobilité combinée. Le PRR constitue ainsi un outil de planification à long terme qu’il est prévu de remanier entièrement tous les huit ans. Des adaptations sont toutefois possibles plus tôt, par exemple au moment de l’élaboration du crédit-cadre d’investissement routier 2018 – 2021, en cas d’évolution inattendue de projets ou lors d’événements naturels. Page 6/16
Le crédit-cadre d’investissement routier complète le plan du réseau routier en assurant le financement à moyen terme des projets qui impliquent des dépenses nouvelles pour les routes et les pistes cyclables cantonales. 4.2 Principes applicables en matière d’investissement L’actuel réseau de routes cantonales relie entre elles les communes, les régions et les agglomérations et assure la liaison vers les routes nationales et communales. Par conséquent, les routes cantonales doivent répondre à une multitude d’exigences et de besoins. Toutefois, les moyens nécessaires à l’élimination des points faibles dépassent les ressources financières disponibles. Il s’agit donc d’appliquer les principes ci-dessous pour déterminer la priorité des diffé- rents types de projet1. – Achever les projets « en construction » (niveau 1) : les projets autorisés doivent être achevés conformément aux programmes de construction. L’accélération des travaux entraîne des coûts supplémentaires et retarde d’autres projets. Il n’est pas possible d’arrêter complètement ou d’interrompre temporairement les travaux, et ce pratiquement sans exception. – Maintenir la capacité opérationnelle (niveaux 2 et 3) : pour assurer les fonctions importantes qu’il remplit vis-à-vis de la population et de l’économie, le réseau des routes cantonales doit être en état de fonctionner et sûr. Toutes les composantes des routes, telles que chaussées, ponts, murs de soutènement, tunnels, installa- tions d’évacuation des eaux, mais aussi leurs équipements (protection contre les chutes, éclairage, signalisation et marquage, etc.) sont soumises à un processus de vieillissement et les dégâts s’accumulent au fil du temps. La portance des fon- dations des routes et des ouvrages d’art en est également fragilisée au point que le risque de défaillance, tel qu’un effondrement, augmente rapidement. Afin de ga- rantir en tout temps le respect des dispositions légales en matière de sécurité rou- tière, les routes cantonales et leurs parties intégrantes doivent impérativement faire l’objet de remises en état ou de reconstructions. Ces dernières se produisent à des intervalles qui sont adaptés au type et à la date de construction, au volume de tra- fic ainsi qu’aux conditions géologiques et climatiques. Si les travaux ne sont pas ef- fectués en temps voulu, il faut s’attendre, outre les impacts négatifs en termes de sécurité, à un surcoût considérable lors de la remise en état ultérieure. Si les tra- vaux de maintien de la valeur ne sont pas réalisés du tout, les réglementations en matière de circulation, telles que les limitations du poids des véhicules et les ferme- tures de routes, entre autres, sont alors inévitables pour des raisons de sécurité. Par ailleurs, le canton, propriétaire de l’installation, encourt des risques en termes de responsabilité. – Combler les lacunes en matière de sécurité routière (niveaux 4 et 5) : les condi- tions de trafic observées au quotidien et la banque de données cantonale sur les accidents montrent qu’il est nécessaire de combler les lacunes à maints endroits. Une analyse standard des points faibles est alors effectuée dans chaque cas pour déterminer le besoin d’intervenir. Il s’agit souvent des mesures suivantes : éliminer les endroits dangereux, mais aussi modérer le trafic, réaménager les carrefours, faire en sorte que la traversée de la route soit adaptée aux conditions actuelles, ou encore aménager l’espace routier pour renforcer la compatibilité du trafic avec les nouvelles affectations des zones urbanisées (affectation comme centre urbain). – Augmenter la capacité pour le trafic individuel motorisé (niveaux 5 et 6) : la stratégie de la mobilité du canton de Berne repose avant tout sur le principe selon lequel les problèmes de capacité sur les routes doivent en premier lieu être résolus par des mesures organisationnelles (régulation du flux de trafic, systèmes de gui- 1 Pour plus de détails sur le système de planification par niveaux, voir le rapport sur le plan du réseau routier : 1 = très haute priorité, 4 = faible priorité Page 7/16
dage, etc.). Pour autant, il n’est pas toujours possible d’éviter l’aménagement ou la construction d’une route, ce qui engendre des dépenses d’investissement élevées alors que ces solutions ne se révèlent souvent efficaces qu’aux heures de pointe (le matin et le soir dans les agglomérations, les week-ends de forte circulation en direction des zones touristiques). Par niveau, les priorités sont définies notamment en fonction de la nécessité d’agir, du degré d’urgence et du rapport coût/efficacité. S’agissant du maintien de la valeur, la dé- finition des priorités repose sur l’évaluation de l’état des routes et ouvrages d’art ; s’agissant des autres domaines, elle repose sur les conceptions régionales des trans- ports et de l'urbanisation ainsi que sur les analyses de points faibles portant sur certai- nes parties du réseau de routes cantonales et sur des études de corridors relatives à certains tronçons. Le CCI routier comprend avant tout des mesures de niveaux 4, 5 et, dans une moindre mesure, de niveau 6. Le processus standard pour les routes cantonales a été rigoureu- sement suivi pour déterminer les mesures appropriées. Il repose sur le principe sui- vant : les situations similaires appellent des solutions de même ordre et il est possible, pour chaque projet, de combler autant que faire se peut les lacunes tout en limitant au maximum les coûts. Les ressources financières sont ainsi utilisées de manière ciblée là où elles permettent d'obtenir le meilleur rapport coût-utilité (devoir d'utilisation économe des fonds). Les listes des projets envisagés ont été actualisées au premier trimestre 2013 dans le cadre d’un remaniement approfondi du projet. Cette démarche a permis d’augmenter le degré de précision des coûts et de réduire les investissements nets de 23 millions de francs (soit environ 12 %). 5 ÉVALUATION DE LA DURABILITÉ Conformément à l’ACE n° 1539 du 12 septembre 2007, il convient de soumettre les plans et les programmes d’importance cantonale à une évaluation de la durabilité. Le plan du réseau routier a fait l’objet d’une telle appréciation, qui s’est soldée par un ré- sultat globalement positif. Vu que le crédit-cadre d’investissement routier ne contient pas d’éléments qui ne soient pas compris dans le PRR, l’évaluation de la durabilité de ce dernier sert également de base au crédit-cadre d’investissement ci-joint. Les inves- tissements prévus dans le réseau des routes cantonales ont donc, conformément à l’évaluation de la durabilité, des effets nettement favorables sur l’économie et la socié- té, tandis que leur impact environnemental est faible. 6 INVESTISSEMENTS DANS LE RÉSEAU DES ROUTES CANTONALES 6.1 Ensemble des investissements dans le réseau 2014 – 2017 Le total des investissements prévus dans le réseau des routes cantonales de 2014 à 2017 s’élève à environ 590 millions de francs. Ainsi, le montant de la planification sec- torielle est supérieur à celui du plan financier actuel. Ce dépassement, opportun, tient compte des modifications considérables que les projets routiers sont susceptibles de subir au fil du temps quant à leur ampleur et à leur calendrier (retards dus aux opposi- tions). Ce procédé a fait ses preuves ces dernières années en permettant une utilisa- tion plus souple et donc mieux ciblée des investissements inscrits au budget pour les routes cantonales. Page 8/16
Le graphique ci-dessous présente, par niveau, les investissements prévus sur le ré- seau de routes cantonales pour la période 2014 – 2017. Pour les niveaux 4 à 6, les in- vestissements ne coïncident pas avec le montant du crédit-cadre (voir chapitre 6.2). Ensemble des investissements dans le réseau routier 2014 - 2017 , en millions de CHF 53.4 9% 135.2 23% 61.3 10% Projets d'aménagement et de construction Projets d'agglomération Sécurité routière 101.6 Protection contre le bruit 17% Maintien de la valeur Projets en construction 22.6 216.1 4% 37% 6.2 Montants demandés par le biais du crédit-cadre d’investissement 2014 – 2017 6.2.1 Conditions générales et hypothèses Le présent crédit-cadre d’investissement comprend les dépenses nouvelles engagées pour les années 2014 à 2017 (cf. chiffre 3.3) mais dont le paiement effectif se fera en partie plus tard. Ce crédit-cadre ne contient en revanche pas les projets individuels que le Grand Conseil approuve par le biais de crédits d’objet. Il n’englobe pas non plus les dépenses nouvelles pour les projets dont la réalisation bénéficie déjà d’une autorisation de dé- penses jusqu’à fin 2013 (projet de niveau 1). Le montant du crédit-cadre d’investissement routier est fixé en fonction du plan finan- cier actuel et prend en compte un certain dépassement pour la planification sectorielle. Par ailleurs, il faut aussi prendre en compte les subventions globales fédérales versées pour la construction et l’entretien des routes cantonales qui font partie intégrante du ré- seau complémentaire des routes nationales. Toutefois, le montant de ces subventions n’est pas sans incertitudes car d’une part, il dépend de la date à laquelle seront ache- vés les projets de route principale financés selon l’ancien régime dans d’autres parties de la Suisse. D’autre part, le nouvel arrêté sur le réseau des routes nationales et l’extension éventuelle du réseau complémentaire fédéral entraîneront également des modifications des subventions globales. Selon toute vraisemblance, on peut tabler sur des subventions de 19 millions de francs par an, soit un total de 76 millions pour la du- rée du crédit-cadre d’investissement routier. Page 9/16
Le montant des subventions fédérales portant sur des objets individuels, des contribu- tions communales éventuelles (relatives aux commandes supplémentaires dépassant les standards pour les routes cantonales) et des contributions de tiers n’est pas connu avec précision à l’avance. 6.2.2 Montant engagé par le crédit-cadre d’investissement routier 2014 – 2017 Les engagements du crédit-cadre d’investissement routier 2014 – 2017 portent sur un montant brut de 297,213 millions de francs, qu’il s’agit d’approuver pour quatre ans à partir de 2014 pour les dépenses nouvelles en matière de routes cantonales. Il conviendra de déduire de cette somme les subventions globales versées par la Confé- dération pour les routes cantonales faisant partie du réseau complémentaire fédéral, les subventions de cette dernière aux projets d’agglomération ainsi que les contribu- tions communales éventuelles et les contributions de tiers. Compte tenu des incertitu- des liées à ces ressources extérieures, c’est un montant brut qu’il faut approuver. Les subventions suivantes sont attendues : Engagement brut à autoriser CHF 297 213 000.– 2 subventions probables de la Confédération , CHF 76 000 000.– autres contributions probables de la Confédération, de communes et de tiers CHF 53 024 000.– Investissements nets probables CHF 168 189 000.– 6.2.3 Liste des projets d’investissement d’envergure Les listes annexées énumèrent les investissements probables dans les routes cantona- les pour la période de 2014 à 2017. Elles montrent l’état de la planification et de l’étude des projets à la mi-février 2013 et ne comprennent ni les projets approuvés par le biais de crédits d’objet du Grand Conseil ni les projets mineurs dont les coûts probables sont inférieurs à 500 000 francs. Concrétisant l’orientation donnée à l’affectation des ressources du crédit-cadre d’investissement, elles ne sont toutefois ni exhaustives ni contraignantes et seront mo- difiées au gré de l’évolution des projets. Il se peut donc que des projets qui y figurent ne soient pas financés par le biais du présent crédit-cadre et que d’autres, qui ne sont pas mentionnés dans la liste, le soient. 6.2.4 Paiements annuels prévus (bruts) Le montant des paiements annuels prévus (voir arrêté ci-joint) tient compte du fait que la réalisation de certains projets approuvés avant 2014 pourra s’étendre jusqu’à 2016. 2 Subventions globales à l’aménagement et au maintien du réseau complémentaire des routes nationales Page 10/16
6.2.5 Répartition par niveaux et arrondissements d’ingénieur en chef Les montants demandés par le biais du crédit-cadre d’investissement routier seront af- fectés conformément au tableau suivant (indications en milliers de francs) : AIC I AIC II AIC III AIC IV OPC Niveau 4: 33 642 30 371 31 470 61 492 156 976 Sécurité du trafic Niveau 5: 5 330 89 789 18 030 3 410 116 559 Projets d’agglomération Niveau 6: 1 467 15 813 1 782 4 617 23 679 Aménagement et nouvelle construction Total 40 439 135 973 51 282 69 519 297 213 La répartition des projets par niveaux et donc par objectifs principaux révèle une affec- tation différenciée des ressources entre les zones rurales (niveaux 4 et 6) et les agglo- mérations (niveaux 4 et 5). Aux investissements relativement modestes des arrondissements d’ingénieur en chef I et III, il y a lieu d’ajouter des projets d’envergure, tels que le contournement de Thoune par le nord (AGC 0798/2012) ainsi que les projets de routes nationales, à savoir le contournement de Bienne par l’A5 et l’A16 dans le Jura bernois (tous les deux à titre d’achèvement du réseau). 6.3 Type de dépenses Il s'agit en l'occurrence de dépenses nouvelles uniques au sens des articles 46 et 48, alinéa 2, lettre a LFP. L’arrêté ci-joint autorise les coûts supplémentaires liés au renchérissement. 6.4 Nature du crédit / compte / exercice Groupe de produits : routes cantonales (n° 09.09.9110) Il s’agit d’un crédit d’engagement pluriannuel au sens de l’article 50, alinéa 3 LFP sous forme de crédit-cadre au sens de l’article 53 LFP, et relayé en principe par les paie- ments inscrits au plan financier. Compte : 1579 501000 Construction de routes cantonales Les contributions communales sont encaissées sur le compte : 1579 631000 Remboursement des communes pour des dépenses d’investissement Les subventions fédérales sont encaissées sur le compte : 1579 660000 Subventions d’investissement versées par la Confédération pour la cons- truction de routes Page 11/16
Autorité compétente pour l’utilisation des fonds : Conformément à l’article 54 de la loi sur les routes, le Conseil-exécutif est compétent pour décider de l’utilisation du crédit-cadre d’investissement routier. Il autorise donc la libération du crédit-cadre par des crédits d’objet en fonction du budget approuvé. En vertu de l’article 152 et 153 LFP et de l’article 4 ODél TTE, la Direction des travaux pu- blics, des transports et de l’énergie et l’Office des ponts et chaussées sont habilités à autoriser des crédits d’objet. A l’instar de la réglementation appliquée jusqu’ici dans le cadre du programme de construction des routes, la Direction des travaux publics, des transports et de l’énergie restera habilitée à autoriser les coûts d’étude relatifs aux projets figurant dans le crédit- cadre d’investissement routier (y compris la procédure en matière d’établissement des plans de routes et l’acquisition de terrains en prévision de réalisations futures) pour au- tant que les coûts ne dépassent pas un million de francs. Pour toute élaboration de pro- jet impliquant des coûts supérieurs à ce montant, la TTE soumettra au Conseil-exécutif la demande de crédit correspondante. Introduite avec les programmes de construction, cette réglementation a fait ses preuves. Elle abrège et simplifie les processus au sein de l’administration et doit être maintenue pour des raisons d’économie administrative. 6.5 Répercussions sur l’économie Le crédit-cadre engendre un volume d’investissement brut d’environ 300 millions de francs. La valeur ajoutée directe ainsi créée bénéficie principalement aux régions concernées, dans la mesure où les offres soumises par leurs constructeurs de routes sont concurrentielles. L’utilité d’un réseau de routes cantonales performant est évidente tant pour l’économie que pour la société en général, qui misent sur une grande liberté de déplacement entre domicile et lieux d’activités diverses : travail, achats, loisirs. Il en va de même des biens de consommation et d’investissement. Véritable artère de la desserte cantonale et ré- gionale, cette infrastructure routière est donc de nos jours un élément incontournable pour la vie sociale et économique. 6.6 Répercussions sur les communes Vu que les routes cantonales constituent des voies de communication d’une extrême importance, le canton s’emploie à planifier, à construire et à exploiter cette infrastructu- re en étroite collaboration avec les communes. Cette coopération permet aux deux par- tenaires d’harmoniser et d’optimiser leurs interventions sur l’ensemble du réseau. La participation communale au financement des routes cantonales se limite aux com- mandes supplémentaires dépassant le standard pour ces axes routiers. Souvent, les communes adaptent le réseau de leurs propres routes à leurs frais, dans le sillage des mesures prises par le canton. 6.7 Coûts induits La valeur de remplacement des ouvrages à réaliser par le biais du crédit-cadre d’investissement est comparable aux nouveaux engagements. Dans l’hypothèse d’une durée moyenne d’utilisation d’environ 70 ans, les coûts induits annuels à prélever sur le crédit-cadre d’investissement routier s’élèvent à quelque 5 millions de francs, qui servi- ront principalement au gros entretien. Les extensions du réseau ne figurant pas dans le crédit-cadre d’investissement routier, les coûts induits par l’entretien courant n’y sont pas visibles. Page 12/16
7 RÉPERCUSSIONS SUR LE PERSONNEL Le volume d’investissement en question, les projets « en construction » ainsi que les projets distincts posent un défi de taille à l’Office des ponts et chaussées en termes de personnel. Il est prévu d’assurer la mise en œuvre du crédit-cadre d’investissement routier 2014 – 2017 avec les effectifs actuels. 8 PROPOSITION Pour les motifs exposés ci-dessus, nous vous proposons d’approuver le projet d’arrêté ci-joint. 9 ANNEXE ET PIECE JOINTE - Annexe : Liste des projets d’investissement d’envergure - Pièce jointe : Projet d’arrêté Berne, le 29 mai 2013 DIRECTION DES TRAVAUX PUBLICS, DES TRANSPORTS ET DE L’ÉNERGIE La directrice B. Egger-Jenzer, conseillère d’Etat Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter : Stefan Studer, ingénieur en chef cantonal Tél. : 031 633 35 12 Peter Lerch, responsable Planification et circulation (OPC) Tél. : 031 633 35 59 Page 13/16
ANNEXE : Liste des projets d’investissement d’envergure La liste ci-dessous présente l’état de la planification de l’Office des ponts et chaussées et l’orientation des investissements prévus à mi-février 2013. Seuls y figurent les pro- jets dont les dépenses nouvelles nettes dépassent 500 000 francs et qui ne doivent pas être approuvés séparément au moyen d’un crédit d’objet au sens de l’article 55 LR. Lorsque des oppositions, des recours, ou d’autres circonstances retardent le déroule- ment du projet, il est possible d’avancer des projets de deuxième priorité, voire de les réaliser si les travaux sont prêts à commencer. Les listes ne sont donc pas exhausti- ves. La liste indique le tronçon de route cantonale en question (RC), l’arrondissement d’ingénieur en chef (AIC), la commune concernée, la désignation et le numéro du pro- jet, le niveau, l’éventuelle appartenance à un pôle de développement (croix sous PDE) et l’ordre de grandeur des coûts totaux3. Niveau PDE AIC RC Commune(s) Projet N° Coûts 6 I Innertkirchen Réaménag. traversée de la localité 21010185 4 > 2 Mio. 6 I Schattenhalb Aménagement Willigen - Chirchet 21010507 4 > 2 Mio. 6 I Spiez Réaménagement Oberlandstrasse 21010213 5 > 2 Mio. 6 I Thoune Optimisation du nœud Berntorplatz 21010506 5 > 2 Mio. 11 I Erlenbach i.S. Réaménag. traversée de la localité 21002069 4 > 2 Mio. 11 I Boltigen Réaménag. traversée de la localité 21010186 4 > 2 Mio. 11 I Oberwil i.S. Places d’évitement Simmentalstrasse 21002039 4 > 0.5 Mio. 221 I Grindelwald Aménagement Abbach - Schwendi 21010413 4 > 2 Mio. 221 I Hilterfingen Réfection du carrefour Chartreuse 21010335 4 > 0.5 Mio. 221 I Thoune Aménag. Lauitorstutz (MGT By-pass) 21010352 4 > 0.5 Mio. 221 I Wilderswil Correction Chrummeney - Zweilüt. 21010149 4 > 2 Mio. 221 I Wilderswil Réaménag. traversée de la localité 21010499 4 > 2 Mio. 223.1 I Frutigen Mesures de modération du trafic 21002077 4 > 2 Mio. 223.1 I Frutigen Contournement (avant-projet) 21010353 6 > 0.5 Mio. 229.4 I Steffisburg Réamén. girat. Ziegelei (MGT By-pass) 21010409 5 > 2 Mio. 1109 I Beatenberg Aménagement Bhendenkehr 21002050 4 > 0.5 Mio. 1123 I Saxeten Déplacement de la route Chammeri 21010497 4 > 0.5 Mio. 6 II Münsingen Réaménag. traversée de la localité 22007073 5 > 10 Mio. 6 II Muri b.B. Correction Thunstrasse 22007087 5 > 10 Mio. 6 II Muri b.B. MGT aménagement jonction A6 22010502 6 x > 2 Mio. 6 II Rubigen Construction giratoire Rubigen Nord 22010511 4 > 0.5 Mio. 10 II Muri b.B. Corr. de la route Haco - Scheyenholz 22010385 5 > 2 Mio. 10 II Muri b.B. Aménag. nœud Melchenbühlplatz 22010496 5 > 2 Mio. 10 II Worb Adaptation giratoire Scheyenholz 22010428 5 > 2 Mio. 10 II Zäziwil Réaménag. nœud Lenzligenweg 22010521 4 > 0.5 Mio. 3 3 catégories: > 0,5 million de francs, > 2 millions de francs, > 10 millions de francs Page 14/16
Niveau PDE AIC RC Commune(s) Projet N° Coûts 10 II Zäziwil Sécurisation chemin école Eichiweg 22010316 4 > 0.5 Mio. 12 II Köniz Correction Wangental 22010273 5 > 10 Mio. 183 II Riggisberg Nouveau trottoir Grabenstrasse 22010223 4 > 2 Mio. 183 II Schwarzenbourg Nouveau trottoir Thunstrasse 22010463 4 > 0.5 Mio. 221 II Berne Réfection Seftigen-Weissensteinstr. 22010523 5 > 10 Mio. 221 II Seftigen Réfection de la traversée 22010225 5 > 2 Mio. 221.2 II Rubigen Correction Belpstrasse 22010461 5 > 2 Mio. 221.3 II Belp Aménagement Linde - Aemmenmatt 22010377 6 > 0.5 Mio. 228 II Konolfingen Réfection Emmentalstrasse 22010387 5 > 2 Mio. 229 II Biglen Réfection Rohrstrasse 22010426 4 > 2 Mio. 229 II Konolfingen Sécurité routière passage inférieur 22010474 5 > 2 Mio. 229 II Konolfingen Réfection Thunstrasse 22010432 4 > 0.5 Mio. 232 II Berne, Köniz Réamén. réseau Turnierstr.-Könizstr. 22010294 5 x > 2 Mio. 233 II Laupen Réamén. du réseau dans le centre 22010261 5 > 2 Mio. 233 II Neuenegg Correction Senseried - Bärenklaue 22010326 4 > 0.5 Mio. 234 II Berne, Ostermundig. Correction Bolligenstrasse Nord 22010271 5 x > 10 Mio. 234.3 II Bolligen Réaménag. Bolligen-/Krauchthalstr. 22010346 5 > 2 Mio. 235.4 II Plusieurs Sécurité routière Uettligen - Zollik. 22010348 5 > 0.5 Mio. 1225 II Uttigen Réaménag. traversée de la localité 22010489 4 > 0.5 Mio. II Plusieurs Gestion du trafic Région Berne 25010075 6 x > 2 Mio. 5 III Bienne MGT branche Est de l’A5 23010246 5 x > 2 Mio. 6 III Brügg MGT Route de Bienne Est (B1 et B7) 23010798 4 > 0.5 Mio. 6 III Lyss Réaménagement Hauptstrasse 23010595 5 > 0.5 Mio. 6 III Lyss Réaménagement Route de Bienne 23010367 4 > 0.5 Mio. 6 III Worben Mesures de modération du trafic 23010755 4 > 0.5 Mio. 12 III Jegenstorf Concept trafic et aménagement 23010821 4 > 2 Mio. 12 III Urtenen Réaménagement Solothurnstrasse 23010460 5 > 2 Mio. 22 III Büetigen Modération du trafic, giratoire 23010474 4 > 0.5 Mio. 22 III Lyss Sécurité routière Hirschenpl.- B'wilstr. 23010517 4 > 0.5 Mio. 30 III Villeret, Cortébert Sécurité routière Villeret - Cortébert 23010682 4 > 0.5 Mio. 182 III Anet Renforcem. accotement pass. à niveau 23010518 4 > 0.5 Mio. 235.1 III Orpond MGT branche Est A5 23010475 4 > 0.5 Mio. 237.1 III Ipsach Mesures de modération du trafic 23010690 5 > 2 Mio. 237.1 III Mörigen Mesures de modération du trafic 23010692 5 > 0.5 Mio. 248.1 III Plusieurs Aménag. Kantonsgr. -Les Reussilles 23002615 4 > 2 Mio. 248.4 III Sornetan Abaissement tunnel Le Pichoux 23010424 6 > 0.5 Mio. 526 III Sornetan Aménag. gorges Pichoux 23010480 4 > 0.5 Mio. 1303 III Aefligen Mesures de modération du trafic 23010782 4 > 0.5 Mio. 1309 III Oberwil b.B. Sécurité pass. piétons Rütistrasse 23010801 4 > 0.5 Mio. Page 15/16
Niveau PDE AIC RC Commune(s) Projet N° Coûts 1315 III Walperswil, Aarberg Sécurité routière hors localité (B11.01) 23010873 4 > 2 Mio. 1318 III Vinelz Giratoire, nœud avec RC n° 1320 23010648 4 > 0.5 Mio. 1325 III Romont Réamén. traversée et nouveau trottoir 23007615 4 > 0.5 Mio. 1 IV Ersigen Elém. modérateurs trafic Landstrasse 24010438 4 > 0.5 Mio. 1 IV Hindelbank Réfection de la traversée 24010432 4 > 2 Mio. 1 IV Höchstetten, Koppig. Aménag. St. Niklaus - Höchstetten 24004017 4 > 2 Mio. 1 IV Plusieurs Aménagement Hellsau - Oberönz 24004052 4 > 2 Mio. 1 IV Wynau Sécurité routière Obermurgenthal 24010084 4 > 0.5 Mio. 5 IV Niederbipp Réaménagement de la traversée 24010379 4 > 2 Mio. 10 IV Trubschachen Réaménagement Käserei - Kambly 24010252 4 > 2 Mio. 23 IV Berthoud Arrêt de bus Mega-Center / Jlcoweg 24010396 4 > 0.5 Mio. 23 IV Hasle B., Oberburg Aménagement Tschamerii 24010393 4 > 2 Mio. 23 IV Huttwil Réfection de la traversée 24010429 4 > 2 Mio. 23 IV Huttwil Réamén. du réseau Bahnhofplatz 24010288 4 > 2 Mio. 23 IV Lyssach Réamén. du réseau Lyssachschachen 24005003 5 x > 2 Mio. 23 IV Plusieurs MGT décongestion. Bas-Emmental 24010273 6 > 2 Mio. 23 IV Oberburg Nœud Löwen 24010394 5 > 0.5 Mio. 23 IV Sumiswald Arrêt de bus Griesbach 24010343 4 > 0.5 Mio. 229.3 IV Eggiwil Nouveau trottoir Friedhof - Früetisei 24010339 4 > 0.5 Mio. 240 IV Hermiswil, B'hausen Aménag. Hermiswil - Bettenhausen 24010425 4 > 2 Mio. 240 IV Seeberg Aménag. route Riedtwil - Hermiswil 24010424 4 > 0.5 Mio. 243 IV Lauperswil Sécurité routière Zollbrück-Obermatt 24010401 4 > 2 Mio. 243.2 IV Sumiswald Sécurité routière Mur - Wasen 24010433 4 > 2 Mio. 243.2 IV Sumiswald Réfection nœud Wasen 24010374 4 > 0.5 Mio. 244 IV Aarwangen MGT Décongest. Aarw. et Langenthal 24010430 4 > 2 Mio. 244 IV Aarwangen Nouveau trottoir Jurastrasse 9-33 24003055 4 > 0.5 Mio. 244 IV Aarwangen Mesures urgentes – traversée localité 24010435 4 > 0.5 Mio. 244 IV Langenthal Raccord. mobilité douce PDE gare 24010418 5 > 2 Mio. 244 IV Lotzwil Traversée localité, ponc. réam. rés. 24010431 4 > 2 Mio. 245 IV Burgdorf Prolongement trottoir Fischermätteli 24010342 5 > 0.5 Mio. 245 IV Heimiswil Aménagement Chipfberg 24010452 4 > 0.5 Mio. 251 IV Utzenstorf, Koppigen Aménagement hors localité 24010434 4 > 2 Mio. 1402 IV Berthoud Abaissement pass. infér. Tiergarten 24010170 6 > 2 Mio. 1420 IV Lützelflüh Zone 30 24010381 4 > 0.5 Mio. 1422 IV Hasle b.B. Nouveau trottoir + adapt. route Hueti 24010336 4 > 0.5 Mio. 1431 IV Herzogenbuchsee Aménag. Luzernstrasse Oberönz 24010423 4 > 2 Mio. Page 16/16
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