D'actions Le programme - Vienne Condrieu Agglomération
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Le programme
d’actions
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AMENAGEMENT DE L'ESPACE
Les actions d’aménagement de l’espace ont pour but de structurer le territoire du
Pays Viennois pour le rendre plus lisible pour les visiteurs et les usagers, pour
préserver le cadre de vie, et s’inscrire dans une logique de développement durable.
L’aménagement a aussi l’objectif de préparer le territoire à l’implantation de
nouvelles activités marchandes en lien avec le tourisme et les loisirs.
Toutefois, et globalement, les actions d’aménagement de l’espace sont des actions
défensives. Elles visent en priorité à limiter la désaffection de certains sites, et de
les mettre à niveau par rapport aux exigences des clientèles de loisirs et touris-
tiques.
LES FONDAMENTAUX
STRUCTURER L’ESPACE ET LE RENDRE LISIBLE
> Renforcer l’attraction et la visibilité des pôles actuels et la logique de découverte (centre historique de
Vienne, pôle archéologique, arrière-pays, fleuve Rhône)
PRÉSERVER LE FOND DE COMMERCE
> Améliorer le niveau de qualité des patrimoines monumentaux et historiques
> Reconquérir les berges du Rhône et de la Vallée de la Gère.
CONCENTRER LES EFFORTS, PRIVILÉGIER LES ESPACES PORTEURS
> Éviter le saupoudrage des investissements et la dispersion des petites initiatives,
> Concentrer les efforts sur la ville de Vienne. Une « porte d ’entrée »…la Place St-Louis
MAÎTRISER SON DÉVELOPPEMENT : LE FONCIER ET L’IMMOBILIER
> Faciliter le développement des entreprises existantes et l’implantation de nouvelles entreprises tourisme -
loisirs – culture,
> Favoriser l’implantation de commerces qualitatifs : design métiers d’art, produits du terroir, modes, galeries...
FAVORISER L’ACCÈS À L’ARRIÈRE - PAYS
> Vignobles et plateau : signalisation et portes d’entrées,
> Mise en public des patrimoines : de la Ville au Pays d’Art et d’Histoire (acte fondateur de l’action communau-
taire).
LES ACTIONS
BERGES DU RHONE
SCENOGRAPHIE URBAINE
LA VALLEE DE GERE
CIRCUITS DECOUVERTE DU PAYS VIENNOIS
28 Schéma touristique du Pays Viennois 2009-2015
>Le programme d’actions
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Le programme
d’actions
> Berges du Rhône
FONDEMENTS 29
> Des dysfonctionnements urbains liés à l’organisation du trafic sur la RN7 : une « frontière » entre la ville
de Vienne et le Rhône
> Un accueil touristique qui manque de lisibilité
> Le centre ancien qui tourne le dos au fleuve (cf. chap. 2)
OBJECTIFS ET ENJEUX
> Reconquête par requalification des berges du Rhône pour les touristes et les piétons : rendre la proximité
du fleuve tangible
> Définition d’une "Entrée de Ville Touristique"
> Ouvrir le coeur de ville sur le fleuve (urbanité accueillante, qui facilite la promenade et la découverte)
DESCRIPTION
RÉFLEXION SUR LE CHOIX DE L’ENTRÉE DE VILLE POUR LES VISITEURS
La première question repose sur la dissociation des flux de visiteurs (touristes et excursionnistes), des flux résidents
et de transit. L’optimisation de l’accueil des touristes porte tout à la fois sur le cadre de cette accueil que sur les
principes de gestion des flux : accès au lieux d’accueil et d’information, parking, initiation de la découverte de la
ville. L’optimisation des flux de résidents et de transit pose d’autres questions (analysées par l’étude menée par
l’Agence Urbaine de Lyon).
La porte traditionnelle et historique de la ville de Vienne est la place Saint-Louis. Elle est légitime pour l’accueil
des visiteurs, notamment car elle comprend déjà des lieux de visite (ensemble Saint-André le Bas), que la ville
dispose d’un patrimoine immobilier potentiellement aménageable pour optimiser cette fonction de premier accueil,
et que le nouveau parking Saint-Louis (350 places), est en cours d’achèvement. Ce dernier facilitera la desserte
piétonne du centre ancien.
Le choix de déterminer la Place Saint-Louis comme l’entrée de ville pour les visiteurs suppose d’appréhender
simultanément plusieurs problématiques :
• Faire du site de Saint-André-le-Bas le coeur du dispositif d’accueil des visiteurs : Fonction d’accueil de la
maison du tourisme (bureau des guides), centre du patrimoine, départ des visites du cloître et de l’église.
Transfert de la Salle d’Interprétation de la Place du Jeu de Paume et requalification des espaces.
• Faciliter la réorganisation du trafic sur l’ensemble de la place Saint-Louis.
• Suppression des stationnements de longue durée au pied de la ville et traitement paysager pour faciliter
l’usage par les piétons (au bénéfice du nouveau parking « centre ancien).
• Requalification des façades et boutiques sous arcades, valorisation de la terrasse au dessus des bâtiments
communaux.
L’alternative à cette porte d’entrée, est celle du Cours Brillier. Le maintien de la Maison du Tourisme à son emplace-
ment actuel, l’utilisation du parking le long du Jardin Public, et la réorganisation des circulations entre les rues
Romanet et de Verdun semblent plus faciles à initier (contraintes fortes sur la Place Saint-Louis).
RECONQUÊTE DES QUAIS
La reconquête des quais pour la déambulation et la promenade passe par une réduction du nombre de voies de
circulation, et l’affectation de la voie la plus proche de la berge aux piétons et à la promenade. Cette voie distincte
de celle des véhicules doit permettre une circulation aisée des piétons, mais aussi des vélos, trottinettes, rollers
et des personnes à mobilité réduite. Elle doit être ponctuée d’espaces de détente et de contemplation. Véritable
promenade urbaine (comme une estacade littorale), elle ne doit pas se résumer à un encorbellement au-dessus
du Rhône. C’est la limitation du trafic sur la RN7 qui en facilitera l’usage. Outre un traitement paysager et une
végétalisation, il conviendra de favoriser l’implantation d’activités de loisirs : guinguette, terrasses sur le fleuve,
kiosques à journaux, jeux d’enfants, gradins face au fleuve pour la détente. Cette démarche sera complémentaire
aux réalisations faites pour l’appontement paquebots…
La reconquête loisirs et découverte des voies sur berge est une problématique commune à de nombreuses villes,
dans lesquelles des études sont en cours : Lyon, Paris, Toulouse, Bordeaux… Le traitement paysager et architec-
tural de cette reconquête peut faire l’objet d’un concours d’architectes. Cela suppose en préalable la réduction
des flux de véhicule sur la RN7 (les travaux des rond points ont montré que la réduction du gabarit de la voie ne
posait pas systématiquement des problèmes d’encombrement, et permettaient même (en diminuant la vitesse),
d’améliorer la fluidité du trafic.
Le front urbain participera aussi à la qualité de la reconquête. Sur le long terme, il conviendra de faciliter sa
rénovation : nettoyage des façades, suppression des verrues paysagères et du bâti déqualifié, rénovation des
bâtiments anciens,faciliter le développement de projets architecturaux emblématiques de cette rénovation globale
(appels à projets).
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AMÉNAGEMENT DE L’ESPACE
LIENS AVEC LA VILLE
L’agence d’Urbanisme du Grand Lyon, qui travaille actuellement sur cette problématique privilégie des actions en
faveur de l’axe Nord/Sud (questions de circulation). Néanmoins il convient aussi d’être attentifs aux liaisons
Est/Ouest, entre la ville et le Rhône (transversalité). Il s’agit tout à la fois d’ouvrir les places et les rues vers le fleuve
pour une continuité fonctionnelle (pour les piétons), et permettre aux automobilistes de passage d’identifier les
points d’attractions de la ville.
Ce type de liens se matérialise par :
• Des traitements de sols spécifiques au droit des places qui bordent la RN7 (surélévation, matériaux…)
• Un éclairage public qui renforce la liaison visuelle
• Une végétalisation et un mobilier urbain qui signifie les liens physiques
Ces liens physiques à créer doivent prendre en compte la passerelle et l’accès piéton au Musée de Saint-Romain-en-Gal.
QUALIFICATION DE L’ILE BARLET POUR LA PLAISANCE DE PASSAGE
La récente actualisation du schéma du tourisme fluvial du bassin de navigation Saône - Rhône - Méditerranée a
mis en évidence plusieurs types de besoins sur le bassin lyonnais et le moyen Rhône : Il y a 20 haltes fluviales sur
le bassin lyonnais, dont seulement 4 sur le Rhône (les autres sont sur la Saône). La circulation des bateaux habita-
bles de location sans permis est interdite sur le Rhône (gabarit de la voie d’eau et difficultés de navigation). Il y
a de nombreux projets d’équipement sur le bassin, mais essentiellement sur la Saône. Ces projets sont des moderni-
sations ou extensions de haltes existantes ou la création dans le cadre des projets de renouvellement urbain (Lyon
Confluence).
Le trafic de plaisance privée est exclusivement un transit de bateau français ou étrangers entre les bassins de
navigation de l’Europe du Nord et de la Méditerranée. Il s’agit donc d’une activité très saisonnière. Les projets de
requalification en cours sur le bassin lyonnais prônent pour une amélioration qualitative de la halte existante sur
l’Île Barlet. Elle offre actuellement 4 à 5 places, un bâtiment sanitaire neuf. Elle est en prise directe avec Viarhôna.
L’objectif à court terme est de favoriser l’extension du nombre de places de stationnement (au moins 10), de
conforter les berges de l’île pour améliorer l’appontement et de compléter les installations d’amarrage. Cette
première approche pourra être complétée par l’installation des réseaux aux postes d’amarrage, voire l’implanta-
tion d’un ponton flottant. Une étude technique préalable s’avèrera nécessaire. A réaliser avec le concours et sous
la responsabilité de la CNR.
DÉVELOPPEMENT PARTAGÉ DE LA BASE DE LOISIRS DES ROCHES DE CONDRIEU
La base de loisirs des Roches de Condrieu (dont la CAPV fait partie à travers le SYRIPEL), dispose aujourd’hui du
plus important port de plaisance du bassin Lyonnais (209 places). Le nombre de places de port pour les plaisan-
ciers du bassin est actuellement insuffisant. La demande est très largement supérieure à l’offre. Aussi un projet
d’envergure est en cours de développement à Anse (Saône), pour la création de 350 places de stationnement de
longue durée. Sur la Saône, en amont de Lyon, plusieurs haltes vont être transformées en port multi-sites. Le port
des Roches de Condrieu va voir sa capacité augmenter, notamment par la création d’un port à sec doté d’un
système automatique de mise à l’eau.
La base dispose sur son plan d’eau intérieur de plages et d’un téléski nautique qui renforce son attractivité. En
termes d’hébergement et de services, elle reste cependant sous équipée (moins de 10 chalets, une structure de
restauration rapide), même s’il existe un établissement de restauration plus haut de gamme (l’Atelier d’Antoine)
à proximité sur la commune de Chonas.
Dans le cadre de l’extension du port, une réflexion globale doit être menée pour faire de ce site un pôle de
développement du tourisme « fluvestre » (fluvial et terrestre). Les marges de manœuvre foncières sont suffisantes.
Elle permettraient d’accueillir simultanément de l’hébergement touristique avec un emplacement dans le port
(pour les touristes plaisanciers), des logements, de nouveaux services et équipements de loisirs. L’augmentation
de la capacité d’accueil (portuaire et à terre), faciliterait l’implantation de nouveaux services et permettrait au site
de se positionner favorablement par rapport aux équipements en cours de réalisation en amont du bassin Lyonnais.
La présence d’équipements de loisirs est un plus pour le site ; la densification des équipements permettra de
maximiser l’impact économique de la fréquentation (qui reste aujourd’hui une fréquentation de proximité à la
demi-journée).
En complément, la CAPV est vigilante sur les abords de ce site primordial. Ainsi une réserve foncière a été opérée
sur le tènement dit "Auberge de Gerbey". Cet ensemble immobilier devra trouver sa place dans l'offre touristique
du Port et de la zone de loisirs.
MAITRISE D’OUVRAGE PARTENARIAT
■ Ville de Vienne ■ Etat
■ CAPV ■ Région et Département
■ VNF - CNR
INDICATEURS D’EVALUATION
Thème Type d’indicateur Valeur
Lancement de la réflexion technique Délai :
ÉMERGENCE
Lancement du concours de MOE Délai :
Démarrage des travaux Délai :
MISE EN ŒUVRE
Première livraison travaux Délai :
30 Schéma touristique du Pays Viennois 2009-2015
>Le programme d’actions
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Le programme
d’actions
> Scénographie urbaine
FONDEMENTS 31
> Vienne a une capacité patrimoniale et culturelle forte, mais n’a pas encore de réalité touristique
> L’impact de la fréquentation touristique sur les lieux de visite et les commerces n’est pas optimal
OBJECTIFS ET ENJEUX
> Faire de la ville de Vienne dans son ensemble le motif d’un séjour ou d’une excursion touristique
> Faire du centre historique un espace de déambulation qui reste vivant
> Faire évoluer l’image d’une destination patrimoniale à une destination de tourisme urbain
> Mise en scène de lieux de vie et de convivialité
DESCRIPTION
PRINCIPES DE LA SCÉNOGRAPHIE URBAINE
Elle doit traiter la ville dans son ensemble, et non pas la seule série des sites de visite; ses intérêts et ses
ambiances.
Donner la priorité au travail sur les espaces entre les points d’intérêt, les cheminements, les déplacements et
les itinérances.
Ne pas muséifier la ville, mais la faire accepter avec ses défauts et ses qualités.
Favoriser la découverte active par le visiteur (l’aventure reste possible).
Maintenir la mixité des usages résidentiels et touristiques : ne pas créer des zones « ghetto » pour touristes
La valorisation de l’espace urbain passe par :
• Densification et diversification des points d’intérêt et de leur nature : objets et mobiliers, lumières,
ambiances, commerces, expériences inédites, découvertes surprises. Cette diversification concerne aussi les façades,
les monuments, les sites de visite, les ruines archéologiques.
• Faire en sorte que les points d’intérêt soient des « escales » entre les déplacements, ou intégrés aux déplace-
ments eux-mêmes.
• Requalifiier des points majeurs (voir fiches suivantes)
• Incorporer dans la scénographie les pratiques différenciées : pratique culturelle (visite), détente, repos, loisirs,
achats.
La mixité de l’espace urbain s’exprime par :
• Une approche par interventions ponctuelles (pas de définition de zones précises d’intervention)
• Mixité des usages : piétons et automobilistes (pas de secteurs entièrement piétonniers)
• Intégration d’éléments archéologiques sur les façades de certains bâtiments (yc d’habitation)
• Mixité dans les commerces : éviter les zones avec uniquement des commerces touristiques. Favoriser l’implan-
tation de commerces identitaires. Adapter le fonctionnement des commerces aux pratiques touristiques (dates et
horaires d’ouverture).
LES OUTILS DE LA MISE EN SCÈNE
• La définition d’un plan de stationnement adapté (impact visuel et fonctionnel des voitures)
• Le mobilier urbain (pour la contemplation, uniformisation, intégration, design)
• Le traitement différencié des sols (matériaux, couleurs, élévations)
• L’éclairage public (des rues, des points d’intérêt)
• La signalétique urbaine pour les piétons et la découverte.
Ne pas sur signaler (perturbation de l’espace de vie)
• Le traitement des devantures des commerces, et leurs enseignes
• Les modes de médiation : guides, audio guides, panneaux d’information et cartels…A privilégier par rapport
à une signalétique surchargée
• La restauration des multiples petits éléments patrimoniaux intégrés à l’ensemble urbain : pierres antiques
en réemplois dans les maçonneries, mobilier ancien (portes, huisseries, serrures), escaliers et cours accessibles.
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AMÉNAGEMENT DE L’ESPACE
SPATIALISATION DE LA MISE EN SCÈNE
Densifier autour des principaux pôles d’attraction : St-André le Bas, Temple d’Auguste et de Livie, Places St-Paul
et Saint-Pierre, Miremont et Hôtel de Ville, Théâtre Antique.
> Une première étape sur la proximité des espaces et sites,
> une deuxième phase pour mettre en scène des axes qui relient les espaces entre eux
L’idée est non pas de créer des circuits artificiels (on ne peut pas obliger les visiteurs à les suivre), mais de mettre
en scène les places et rues du centre ancien en tache d’huile, pour au final avoir une "couverture" la plus large
possible du centre. Il conviendra donc de travailler sur les abords des sites et monuments emblématiques, et
d’implanter une signalétique pour relier ces pôles entre eux. Ce sont les choix de mise ou non en scène des espaces
publics autour qui amèneront progressivement les visiteurs à se diffuser dans l’espace.
MAITRISE D’OUVRAGE PARTENARIAT
■ Ville de Vienne ■ Office de Tourisme
■ CAPV ■ Services de la ville de Vienne : technique,
urbanisme, patrimoine
■ Région et Département, CAUE
■ Associations culturelles et des commerçants
INDICATEURS D’EVALUATION
Thème Type d’indicateur Valeur
Lancement de la réflexion technique Délai :
ÉMERGENCE
Lancement du concours de MOE Délai :
Démarrage des travaux Délai :
MISE EN ŒUVRE
Première livraison travaux Délai :
32 Schéma touristique du Pays Viennois 2009-2015
>Le programme d’actions
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Le programme
d’actions
> Vallée de la Gère
FONDEMENTS 33
> La Vallée de la Gère est intégrée au périmètre de la ZPPAUP
> Le plan Patrimoine consacre de nombreuses actions aux bâtiments de la Vallée et à la mémoire des lieux
OBJECTIFS ET ENJEUX
> Intégrer la Vallée de la Gère comme un nouveau territoire touristique de Vienne, traitée comme un nouveau
parc d'agglomération ludique et animé.
> Elargir la lisibilité patrimoniale de Vienne, avec le patrimoine industriel
> Création d’une ambiance urbaine innovante
DESCRIPTION
PRINCIPES DE LA MISE EN VALEUR
> Une reconquête progressive
> La Vallée de la Gère, pénétrante pour la découverte du Pays Viennois
> Une requalification globale (sociale et du cadre de vie). Une logique de quartier à imaginer
> Imaginer la vallée comme un vallon animé, capable de participer à le régulation des risques et à la valorisa-
tion de son patrimoine.
> Développement de nouvelles fonctionnalités dans la Vallée : habitat résidentiel, patrimoine accessible au
public, déplacements alternatifs, implantation de bâtiments et de services publics, dans une logique de dévelop-
pement durable.
La valorisation de la Vallée passe par :
• Une logique de mise en œuvre d’un "éco quartier", culturel et touristique, où la mixité est une réalité
• Favoriser une "gentrification" par la mise en place d’opération de création de logements atypique, alternatifs
à l’offre Lyonnaise (lofts, plateaux techniques), particulièrement par la restructuration des bâtiments industriels
de caractère.
> Dissociation des flux : circulations douces, dessertes des logements et techniques, transit
IMPLANTATION D’ÉQUIPEMENTS PUBLIC
POUR RENFORCER L’OFFRE CULTURELLE ET TOURISTIQUE
> Un atelier de restauration du patrimoine. Cette structure existe déjà dans les services de la ville de Vienne.
Elle prend en charge la restauration des petits objets archéologiques (métal, verre, céramique).Cet atelier complète
les compétences sur la mosaïque de l’atelier de restauration du Musée de Saint-Romain en Gal.
> Un atelier de restauration de sculptures décoratives. Proposition de développer à Vienne un atelier spécia-
lisé pour la restauration de multiples éléments de sculpture décorative des collections de la Ville (chapiteaux,
architraves, colonnes…). Cette activité nécessite des moyens spécialisés (levage, transport, manutention, soclage…),
et des compétences particulières (techniques de nettoyage par gommage, eau air, laser…). La création de cet
atelier viendrait enrichir le pôle de compétences existant, et positionnerait Vienne comme un site d’excellence.
> Transfert du Musée de la Draperie : le musée actuel devrait fermer et les collections remisées. Il s’agirait de
créer dans la Vallée de la Gère un espace de découverte, couplant les collections originales, avec une médiation
contemporaine, dans une des anciennes manufactures.
> Réserves visitables des musées : afin de déconcentrer les musées du centre-ville, il s’agit de concevoir des
réserves externalisées, fonctionnelles et accessibles aux publics.
La mise en public pourrait aller de la simple vitrine à l’accompagnement spécifque de groupes.
MAITRISE D’OUVRAGE PARTENARIAT
■ Ville de Vienne ■ Office de Tourisme
■ CAPV ■ Services de la ville de Vienne :
technique, urbanisme, patrimoine
■ DRAC
INDICATEURS D’EVALUATION
Thème Type d’indicateur Valeur
Lancement de la réflexion technique Délai :
ÉMERGENCE
Lancement du concours de MOE Délai :
Démarrage des travaux Délai :
MISE EN ŒUVRE
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AMÉNAGEMENT DE L’ESPACE
> Circuits découverte Pays Viennois
FONDEMENTS
> Des sites et paysages qui méritent le détour sur le Pays Viennois
> Des producteurs de terroir qui font de la vente directe dans les exploitations
> La proximité de vignobles prestigieux
> Authenticité de l'arrière pays avec des paysages préservés et pittoresques et zones faiblement urbanisées.
OBJECTIFS ET ENJEUX
> Faciliter la découverte du territoire en complément du tourisme urbain de Vienne
> Permettre de rayonner dans le Pays au départ de Vienne
> Faciliter la découverte en liberté (voiture individuelle)
DESCRIPTION
PRINCIPES DE DÉVELOPPEMENT
Détermination d’un itinéraire en boucle au départ de Vienne. L’itinéraire doit relier les principaux éléments d’attrac-
tion du Pays :
• Les monuments visitables : château de Septème, Chapelle Ste-Maxime,
• Les paysages emblématiques : mont Pipet, mont Salomon, les vignobles (Côte Rôtie, Condrieu, Seyssuel)
• Les producteurs du terroir pour la visite des exploitations et la vente directe
• Les artisans d’art
• Les restaurants
Principe : auto tour en liberté avec véhicules personnels (durée variable). Les liaisons entre les éléments d’attrac-
tion doivent, dans la mesure du possible emprunter des routes de caractère (pas de routes touristiques déjà
identifiées sauf la D46 entre Vienne et Châlon).
Sensibilisation des acteurs locaux pour l’intégration au circuit (garantie d’ouverture notamment)
MODALITÉS DE MISE EN VALEUR DE L’ITINÉRAIRE
> Aménagement de points de vues et de panneaux d’interprétation des paysages. Panneaux d’interprétations,
tables d’orientation.
> Aménagement d’aires de pique-nique à proximité des sites naturels et des panoramas)
> Implantation de Relais Information Services sur les sites de visite (3 à 4 ).
> Edition d’un support (carte) avec indications pour l’itinéraire (durée de trajet, ouverture des sites et des
entreprises), et interprétation.
A terme, réalisation d’une application pour Pda (type iphone), avec téléchargement gratuit à la Maison du
tourisme.
MAITRISE D’OUVRAGE PARTENARIAT
■ CAPV ■ Office de Tourisme
■ Services des communes concernées
INDICATEURS D’EVALUATION
Thème Type d’indicateur Valeur
ÉMERGENCE Décision et programmation Délai :
Fabrication Délai :
MISE EN ŒUVRE
Aménagement des sites Délai :
EXPLOITATION Satisfaction des usagers
34 Schéma touristique du Pays Viennois 2009-2015
>Le programme d’actions00OT-capvSPI:Mise en page 1 21/01/11 9:49 Page 35
Le programme
d’actions
EQUIPEMENT
35
DE LA DESTINATION
Les actions d’équipement de la destination sont des actions complémentaires à
celles d’aménagement de l’espace.
Ce sont des investissements "offensifs" qui permettent de renforcer l’attraction de
la destination et de conquérir de nouvelles clientèles (fidélisation des clientèles de
proximité, augmentation de la clientèle de séjour et du nombre d’excursionnistes).
Les actions d’équipement de la destination ont aussi pour vocation d’élargir la
gamme d’offre marchande, et donc de développer le chiffre d’affaires réalisé sur le
territoire et l’impact économique global de la fréquentation.
LES FONDAMENTAUX
DÉVELOPPER LA CAPACITÉ D’ACCUEIL : L’HÉBERGEMENT
> Diversifier les offres (marchandes et non marchandes), innover dans les concepts (patrimoine et héberge-
ment, hôtellerie de plein air, maisons d’hôtes…), favoriser la mixité des usages (tourisme et habitat).
DÉVELOPPER UNE OFFRE PATRIMONIALE ET CULTURELLE GRAND PUBLIC
> A partir des musées existants et du théâtre antique…C'est la ville entière qui est à découvrir, une scénogra-
phie urbaine à construire.
FAIRE DE VIENNE UNE DESTINATION DE TENDANCE SHOPPING
> Le lien entre le marché du samedi et les boutiques du centre historique
DÉVELOPPER LES SERVICES AUX VISITEURS
> Avec un Office de Tourisme prestataire de services et animateur des coopérations interprofessionnelles.
> Personnaliser les offres et créer de la valeur. Un pôle de services aux visiteurs : la place St-Louis ?
LES ACTIONS
MAISON DU TOURISME
OFFRES DE SITES DE VISITE
PAYS D'ART ET D'HISTOIRE
DEVELOPPEMENT DE LA CAPACITE D'ACCUEIL
COMPTOIR DU GOUT00OT-capvSPI:Mise en page 1 21/01/11 9:49 Page 36
ÉQUIPEMENT DE LA DESTINATION
> Maison du tourisme
FONDEMENTS
> Les locaux de l’Office de Tourisme ne sont plus adaptés aux nouvelles missions et aux ambitions affichées
> La localisation actuelle interroge au regard du choix de la porte d’entrée de Vienne pour les visiteurs
> Opportunité, voire nécessité de mettre en œuvre une mutualisation des moyens
> Nécessité de développer une offre globale en termes d’accueil et de services aux visiteurs
OBJECTIFS ET ENJEUX
> Réaliser un équipement à vocation mixte : touristique, patrimoniale et culturelle
> Placer la Maison du Tourisme du Pays Viennois sur les flux et la positionner sur la porte d’entrée pour
mieux capter les visiteurs
> Optimiser les espaces disponibles en dissociant le front office du back office (optimisation des coûts de
fonctionnement)
> Optimiser les coûts d’investissement (réhabilitation de bâti existant plutôt que construction), et participer
à la valorisation d’un quartier
> Améliorer la qualité des services aux visiteurs
DESCRIPTION
LES QUESTIONNEMENTS, LES ARBITRAGES
> Quel est le meilleur emplacement ? La localisation de l’OT répond à deux contraintes techniques :
• L’impérieuse nécessité de le localiser précisément sur les flux touristiques, et non pas là où l’on souhaite qu’ils soient !
• Intégrer des dimensionnements conformes aux besoins techniques : surfaces, hiérarchie des espaces, contrôle
des accès et des flux, postes de travail, nombre de bureaux, exigences techniques…
> Comment optimiser l’investissement ? La rénovation et le déplacement éventuel de l’OT doivent se faire avec
des exigences d’économie générale. Le projet doit pouvoir permettre la mise en valeur d’un site ou d’un bâtiment
ancien et participer de l’intérêt d’un quartier à redynamiser. Il est préférable dans ces conditions de dissocier le
front office (contact avec le public), du back office (bureaux pour les fonctions de direction, administratives,
commerciales, de gestion de l’EPIC), dont la localisation n’est pas stratégique par rapport aux flux de visiteurs.
> Comment évoluer d’un Office de Tourisme à une Maison du Tourisme ? La Maison du Tourisme, accueille des
missions complémentaires à celles d’un simple OT. Suivant son emplacement définitif, elle pourra aussi intégrer :
• La fonction d’accueil et d’information classique • La fonction billetterie groupé
• Le point de départ des visites guidées (rendez-vous) • Le CIAP
• Une salle d’expositions temporaires • Un espace de promotion des produits gourmands
ÉLÉMENTS DE PROGRAMMATION
En plus des fonctions classiques (Front office, banque d’accueil, espace documentation, locaux techniques et
sanitaires, espace de regroupement et d’accueil des groupes (commun au CIAP), d'autres fonctions complémen-
taires peuvent être implantées :
• le CIAP : l’actuelle salle du patrimoine est obsolète et le passage d’une Ville d’Art et d’Histoire à un Pays d’Art
et d’Histoire impose de la requalifier. Un CIAP (conforme aux exigences du label) comporte à minima : environ
350 m2, avec accueil et expositions permanentes et temporaires (200 m2),information et documentation (30m2),
salle de réunion/conférence (30 m2), atelier pédagogique (40 m2), sanitaires (10 m2), espaces privés (bureau,
stockage, local technique) ;
• une salle d’expositions temporaires : un espace où réaliser des animations et expositions temporaires de
bonne qualité et sur des thématiques liées aux intérêts patrimoniaux de la ville : fouilles récentes, objets restaurés,
fonds d’archives… (commune au CIAP)
• une visite patrimoniale : si la Maison du Tourisme s’intègre dans un monument de la ville, il est nécessaire
qu’elle permette aussi sa découverte et sa visite, avec : contrôle des flux et accès, billetterie ou accueil, circuit de
visite, outils de médiation et/ou accompagnement… (40 m2)
• Boutique et promotion des produits gourmands : espace de promotion, présentation, vente, dégustation,
initiation et formation… aux produits gourmands du territoire : vins, alcool, cuisine…(30 m2). Complémentarité à
trouver avec le comptoir du goût (voir infra).
CHOIX DU LIEU D’IMPLANTATION
3 sites d’implantation potentiels
Cette question est délicate et doit conjuguer de nombreux critères d'accessibilité, de visibilité et de coûts.
• Cours Brillier, sur son emplacement actuel : Indéniablement un emplacement visible et pratique (accueil cars,
halte fluviale). Cela impacterait les aménagements à faire au carrefour avec le quai, et la réorganisation urbaine
qui est prévue dans ce quartier ;
36 Schéma touristique du Pays Viennois 2009-2015
>Le programme d’actions00OT-capvSPI:Mise en page 1 21/01/11 9:49 Page 37
Le programme
d’actions
• Place de Miremont, dans l’ancien marché couvert : la pertinence de ce choix dépend aussi du devenir de la
bibliothèque et du musée des beaux-arts ;
• St-André-le-Bas, dans les locaux de l’ancienne abbaye : si la maîtrise foncière de la ville est assurée, la disponi-
bilité réelle des locaux est à établir. 37
Une étude technique comparative des sites est nécessaire pour déterminer le meilleur choix. Elle s'appuiera sur
une évaluation précise des besoins de l'Office de Tourisme.
MAITRISE D’OUVRAGE PARTENARIAT
■ CAPV ■ Office de Tourisme
■ Ville de Vienne ■ Services de la ville de Vienne :
technique, urbanisme, patrimoine
■ DRAC
INDICATEURS D’EVALUATION
Thème Type d’indicateur Valeur
Choix des fonction et de l’emplacement Délai :
ÉMERGENCE
Etude de définition Délai :
Programmation des travaux Délai :
MISE EN ŒUVRE
Démarrage des travaux Délai :
EXPLOITATION Fréquentation Nb de visiteurs
> Offres de sites de visite
FONDEMENTS
> La valeur des sites patrimoniaux de Vienne n’est pas exploitée à la hauteur de son potentiel d’attraction
> La mise en tourisme du patrimoine est encore insuffisante
OBJECTIFS ET ENJEUX
> Rénover et mettre en valeur les sites et les collections
> Adapter l’accueil et la médiation des contenus aux différents publics actuels et potentiels
> Mettre en tourisme le patrimoine, créer une véritable offre produite)
DESCRIPTION
LES PRINCIPES DE LA CRÉATION DE L’OFFRE DE SITES DE VISITE
Engager une politique de rénovation des sites de visite afin de constituer une offre touristique cohérente demande
de définir une stratégie préalable générale. En premier lieu, il est nécessaire de donner des ambitions distinctes
et hiérarchisées aux différents éléments qui composent cette offre.
Là encore, il s’agit de décider de grands enjeux préalables :
> Nécessité, ou pas, d’un « Grand musée » à Vienne, équipement qui ferait écho à celui de St-Romain-en-Gal ?
> Quels publics mettre au centre des préoccupations (sans pour autant négliger les autres) et conséquences sur
la destination des différents équipements ?
> Quels hiérarchies et rôles donner aux différents sites, afin de créer une réelle synergie entre les offres
culturelles des équipements, d’optimiser les intérêts pour les publics et de minimiser les charges de fonctionne-
ment ?
La définition du rôle culturel des collections et de la politique des musées ne dépend pas de la mission de dévelop-
pement touristique. Les préconisations exprimées ici ne se pensent que dans la logique d’un développement
touristique.
De même, les contraintes patrimoniales et archéologiques nécessitent les avis des tutelles scientifiques : archéo-
logue, Architecte en Chef des Monuments Historiques, DRAC…
Musée des beaux-arts et d’archéologie, place de Miremont ;
Musée archéologique St-Pierre ;
Le théâtre antique ;
Principaux sites concernés Les Jardins de Cybèle ;
Abbaye St-André-le-Bas ;
Cathédrale St-Maurice ;
Temple d’Auguste et de Livie.00OT-capvSPI:Mise en page 1 21/01/11 9:49 Page 38
ÉQUIPEMENT DE LA DESTINATION
> Un "Grand musée" ?
• Le peu d’impact du musée actuel sur les fréquentations touristiques ne laissent pas présager un effet positif
prépondérant sur les flux touristiques futurs de la création d’un nouveau grand musée en rive gauche du Rhône ;
• L’offre majeure en archéologie apportée par le site de St-Romain (et, plus loin, par Lyon) répond aux attentes
initiales des publics amateurs d’archéologie. Un nouveau grand musée créerait une concurrence inutile. Même si
les collections s’organiseraient entre les 2 lieux en complémentarité, ce n’est pas sur les contenus que la concur-
rence s’opère, mais sur les pratiques touristiques. Il ne faut probablement pas compter sur le fait qu’un visiteur
du pays Viennois fasse la visite de 2 grands musées similaires (si ce n’est identiques) durant son séjour ;
• La faisabilité technique d’un grand musée impose des contraintes extrêmement complexes et lourdes. Leurs
prises en compte dans des espaces anciens, étant une difficulté supplémentaire ;
• Le choix d’un grand musée implique aussi comme corollaire l’abandon d’autres actions qui pourraient s’avérer
plus importantes pour le développement touristique, et pourquoi pas culturel, du territoire ;
• Le regroupement des collections viennoise qui pourrait sembler optimiser les charges de gestion (notamment
du personnel) s’oppose à un principe de réalité qui fait qu’un "grand musée" ambitieux utilisera beaucoup plus
de personnel que la somme de tous les musées et sites actuels.
Pour pouvoir proposer une politique d’aménagement, il nous faut définir certaines options et choix qualitatifs,
notamment :
• Abandon du projet de grand musée au bénéfice d’une rénovation/extension du musée des beaux-arts actuel ;
• Localisation à St-André-le-Bas de la Maison du Tourisme.
Il est clair que ces propositions ont pour objectif de poser les bases d'une discussion et ne constituent pas des
engagements des maîtres d'ouvrage.
DESCRIPTION
PROPOSITIONS POUR LES DIFFÉRENTS SITES
> Musée des beaux-arts et d’archéologie, place de Miremont - nouvelle programmation avec :
• rez-de-chaussée : espace d’accueil et de services aux usagers, salon de thé, salles d’expositions temporaires,
administration, réserves de transit,
• 1er niveau : salles d’exposition des collections permanentes (étendues aux espaces de l’ancienne bibliothèque).
Soit un programme d’environ 1 800 m2 (musée actuel : +/- 450m2).
Option : politique de création contemporaine avec : salle d’exposition temporaire en rez-de-chaussée, pour la
création (commande) et la diffusion (exposition) liée aux arts plastiques contemporains.
> Musée archéologique St-Pierre : restauration des bâtiments et de la muséographie ancienne, avec incorpora-
tion d’outils de médiation contemporains. Objectif : préservation et mise en valeur de la scénographie ancienne
comme témoin significatif d’une conception de la muséographie.
Eléments importants : création d’un espace d’accueil fonctionnel pour le personnel et pratique pour les usagers.
Mise en valeur des collections par la lumière, avec incorporation d’une intervention contemporaine intégrée au
design lumière.
Engagement d’une campagne de restauration du lapidaire. Intervention minimaliste sur la scénographie.
Mise en valeur du monument lui-même, et de sa sculpture (portail…)
> Théâtre antique : la qualité des aménagements contemporains est incontestable. La salle d’accueil, les escaliers
et coursives, les points de vue… s’intègrent simplement et efficacement à l’architecture ancienne et permettent
une découverte attractive du site. La statuaire antique, déposée à même le sol et subissant la pollution est à
mieux préserver et mettre en valeur. Les restaurations du monument historique par Formigé demanderaient
aujourd’hui à être reprises.
> Les Jardins de Cybèle : un des rares espaces verts en coeur de ville. Les témoins archéologiques importants qui
subsistent s’intègrent aux fonctions urbaines d’un jardin public. Le jardin est enclavé au centre de constructions
récentes de qualité inégale qui n’en favorise pas l’accès, ni la compréhension de la dimension archéologique.
Néanmoins, le mélange des fonctions résidentielles (jeux pour enfants, promenade pour les élèves des établisse-
ments scolaires voisins, espace lié au théâtre municipal…) et de la dimension patrimoniale et touristique est
conforme au positionnement d’un "espace de vie" tel que nous le définissons. En revanche la qualité des aménage-
ments contemporains pourrait être améliorée (mobilier, mise en lumière, cheminements, bordures…) de manière
similaire à ce qui a été réalisé aux abords des restaurations récentes.
> Abbaye St-André-le-Bas : lié aux conclusions sur la Maison du Tourisme
38 Schéma touristique du Pays Viennois 2009-2015
>Le programme d’actions00OT-capvSPI:Mise en page 1 21/01/11 9:49 Page 39
Le programme
d’actions
> Cathédrale St-Maurice : l’utilisation de la cathédrale au sein du chemin du Patrimoine apporte déjà beaucoup
d’outils de découverte et d’interprétation. A l‘intérieur de la cathédrale, un mobilier d’interprétation apporte des
éléments iconographiques et explicatifs sur les sculptures. Désuet et de qualité médiocre, il devrait être refait
avec des objectifs qualité et de médiation améliorés. 39
> Temple d’Auguste et de Livie : monument antique insigne, le temple est aujourd’hui en cours de restauration.
Fermé, peu accessible au sein de la trame urbaine… il en devient quasiment invisible. Les objectifs exprimés dans
le plan patrimoine de la ville devraient permettre de le mettre à jour et de lui redonner sa place centrale au sein
de l’offre patrimoniale de Vienne.
AMÉLIORATION DE LA MISE EN TOURISME
Les différentes actions proposées participent déjà à une meilleure intégration des sites dans l’offre touristique de
la ville : scénographie urbaine, CIAP, chemin du patrimoine…En revanche certains peuvent être améliorés :
• couponing : vente à tarif préférentiel de billets groupés pour tous les sites, visite gratuite des sites avec un billet
de concert de Jazz à Vienne, partenariat avec des sites lyonnais, partenariat avec les restaurateurs…
• partenariat avec les prestataires touristiques locaux : diffusion des dépliants d’appel et dépliants de visite,
vente d’ouvrages, pré-vente…
• adaptation des horaires d’ouverture ;
• politique tarifaire plus fine et attractive ;
• promotion locale des animations internes aux sites…
• requalification du Chemin du Patrimoine, suivant projet à définir avec le PAH : tracé, matérialisation urbaine
et mobilier d’accompagnement, tables d’interprétation, technologie d’accompagnement…
• bureau des guides : lieu ressources (réservation, horaires, billetterie…) pour des accompagnements spécialisés
par des amateurs et professionnels sur tous les sujets liés à la ville…
MAITRISE D’OUVRAGE PARTENARIAT
■ Ville de Vienne ■ CAPV - PAH
■ Office de Tourisme
■ DRAC - ACMH - Archéologues
INDICATEURS D’EVALUATION
Thème Type d’indicateur Valeur
Choix des fonction et de l’emplacement Délai :
ÉMERGENCE
Etude de définition Délai :
Programmation des travaux Délai :
MISE EN ŒUVRE
Démarrage des travaux Délai :
EXPLOITATION Fréquentation Nb de visiteurs
> Pays d'art et d'histoire
FONDEMENTS
> Une dimension territoriale à relever pour faciliter la mise en œuvre des projets
> Une complémentarité nécessaire avec les autres sites du Pays : Musée de Saint-Romain en Gal, Château
de Septème…
> Une dimension patrimoniale qui ne se limite pas aux frontières administratives de la ville de Vienne
OBJECTIFS ET ENJEUX
> Passer d’une politique de Ville d’Art et d’Histoire à une politique de Pays d’Art et d’Histoire
> Renforcer la compétence patrimoine au niveau communautaire
DESCRIPTION
LE CHANGEMENT D’ÉCHELLE
Le changement de périmètre impliquera un changement de maîtrise d’ouvrage. La plupart des sous opérations
qui dépendent de cette action ont déjà été évoquées dans les fiches précédentes : fiche « Maison du Tourisme »
(déplacement et création d’un CIAP…), fiche « Offre de sites de visite » (Chemin du Patrimoine), fiche « circuits de
découverte du Pays »…00OT-capvSPI:Mise en page 1 21/01/11 9:49 Page 40
ÉQUIPEMENT DE LA DESTINATION
Les préalables de cette action sont déjà acceptés aujourd’hui et la mise en place est en cours.
Le regroupement des moyens et services permettra une lisibilité plus évidente auprès des touristes, ainsi que des
économies de charges de fonctionnement. La concrétisation majeure de cette action sera la création d’un CIAP,
dont on esquisse ici les principaux éléments.
Le CIAP (Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine) est un élément contractuel du label Pays d’Art
et d’Histoire. Un CIAP est un espace où les visiteurs trouvent une "initiation" au territoire et à tous ses intérêts,
puis les moyens pour aller les découvrir, soit 2 types d’informations :
> une présentation des principaux intérêts du territoire : les monuments, les sites de visite, l’histoire et la culture
du territoire, les animations et événementiels… Il s’agit d’une scénographie simple : panneaux, images, maquettes,
audiovisuels, qui donne envie d’aller découvrir les sites originaux ;
> des outils (internes et externes) pour faciliter la diffusion des flux touristiques sur le territoire : cartogra-
phies, dépliants, audio-guides, location de vélos, réservation des guides, visiteconférences…
Le CIAP n’épuise pas la connaissance du territoire, mais favorise la curiosité et aide aux déplacements. En cela,
il ne doit pas constituer en lui-même un but de visite, mais plutôt une première étape avant d’aller visiter des sites.
C’est un espace gratuit, souvent lié à un OT afin d’optimiser les charges de gestion.
RÔLE DU CIAP
(Extrait de : CIAP Mode d’emploi - Ministère de la Culture et de la Communication – 2007).
Le Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine est un équipement culturel de proximité ayant pour
objectif la sensibilisation, l’information et la formation de tous les publics à l’architecture et au patrimoine de la
ville ou du pays concerné. Créé en articulation avec les autres équipements culturels de la collectivité territoriale
(musée, médiathèque, centre d’urbanisme...), il contribue à compléter le maillage culturel du territoire. Lieu d’infor-
mation et de pédagogie, le CIAP s’adresse en priorité aux habitants de la ville et de la région, mais également
aux touristes, francophones ou non.
> Mettre en valeur les ressources architecturales et patrimoniales du territoire en vue de favoriser un dévelop-
pement culturel profitable à tous ; à ce titre, le CIAP fait découvrir et comprendre l’architecture et le patrimoine
du territoire concerné en présentant les étapes successives de sa constitution – sans omettre les parties les plus
récentes – et en les contextualisant par l’apport de donnes géographiques, historiques, politiques, religieuses,
socio-économiques, ethnologiques et techniques ;
> Sensibiliser la population aux enjeux de l’évolution architecturale, urbaine et paysagère de la ville ou du
pays et l’impliquer davantage dans la réalisation de projets de mise en valeur du patrimoine. Dans ce cadre,
le CIAP constitue pour la collectivité un lieu privilégié d’information et de débats sur les projets d’urbanisme, les
chantiers en cours, etc.
> Offrir un support pédagogique, c’est-à-dire fournir les outils permettant d’analyser et de comprendre la ville
in situ ainsi que de s’y repérer.
Pour atteindre son objectif, le CIAP développe plusieurs fonctions et propose au public :
• une exposition permanente didactique qui donne les clés de compréhension de la ville ou du pays tant du
point de vue de son patrimoine ancien que de son architecture contemporaine ;
• des expositions temporaires renouvelées une fois par an au moins, qui sont le moyen d’approfondir certains
thèmes de l'exposition permanente, particulièrement les aspects les plus contemporains de la vie de la cité ;
• un centre d’information et documentation qui, en mettant à la disposition des visiteurs les sources de connais-
sance et les outils nécessaires à un approfondissement sur le sujet souhaité, leur permet de devenir autonomes ;
• des ateliers pédagogiques ouverts au jeune public (individuel et scolaire), destinés à éduquer son regard et à
l’initier à la découverte de l’architecture et du patrimoine.
MAITRISE D’OUVRAGE PARTENARIAT
■ CAPV ■ Office de Tourisme
■ Ville de Vienne ■ DRAC
INDICATEURS D’EVALUATION
Thème Type d’indicateur Valeur
Choix du transfert de compétences Délai :
ÉMERGENCE
Mutualisation des moyens Délai :
Programmation du CIAP Délai :
MISE EN ŒUVRE
Démarrage des travaux Délai :
EXPLOITATION Fréquentation Nb de visiteurs
40 Schéma touristique du Pays Viennois 2009-2015
>Le programme d’actionsVous pouvez aussi lire
