DE LA CRISE AU TRAVAIL HYBRIDE - Comment la formation peut accompagner l'entreprise et ses employés - Skillsoft
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DE LA CRISE AU TRAVAIL HYBRIDE Comment la formation peut accompagner l’entreprise et ses employés 2021
DE LA CRISE AU TRAVAIL HYBRIDE Préambule Les services formation ont été aux avant-postes, au démarrage et tout au long de la crise. Ils ont gagné en visibilité et en crédibilité auprès des employés, de l’entreprise et de ses dirigeants, parce qu’ils ont su répondre aux défis posés par cette situation exceptionnelle. À présent que s’ouvre l’étape du délicat retour des salariés dans l’entreprise, et sa nouvelle expression de « travail hybride » mêlant travail sur site et télétravail, quels nouveaux défis attendent les services formation ? Comment peuvent-ils les relever ? Ces questions sont essentielles, car il s’agit bien d’ancrer le service formation comme un partenaire clé dans l’entreprise, avec en ligne de mire un accès au cercle décisionnaire dont il obtiendra le niveau de reconnaissance et les moyens dont il aura besoin demain. Après un premier bilan de l’impact de la crise sur les compétences des employés, on fixera quelques repères sur les compétences nécessaires dans le travail hybride ainsi que dix bonnes pratiques que le service formation pourrait promouvoir pour faciliter le retour en entreprise. On reviendra enfin sur la population des employés « front office » (soin, transport, alimentaire, etc.) dont le rôle a été primordial pendant la crise, et que les services formation doivent servir en priorité pour des raisons d’efficacité et d’équité. Je ne veux pas terminer sans remercier les équipes de Skillsoft, Bruno Koenig en particulier, pour les riches échanges dans lesquels il reconnaîtra son apport. Bonne lecture ! Michel Diaz, Féfaur PAGE 2 © FÉFAUR
Bilan de crise… L’impact de la crise sur les compétences, s’il n’est pas déjà visible, le sera sans aucun doute très rapidement. Des compétences ont été laissées en jachère, dont une partie devra être réactualisée x réactivée ; parmi les compétences inutilisées dans cette période, certaines ont finalement fait la preuve qu’elles étaient devenues obsolètes : les services formation s’abstiendront d’y réinvestir. D’autres compétences sont nées de la crise. Il serait utile de les identifier x cartographier, d’estimer la valeur qu’elles peuvent créer. L’exercice contraire à celui mentionné plus haut : les services formation devront y consacrer les moyens nécessaires. PAGE © FÉFAUR 3
Des compétences laissées en jachère pendant la crise Les salariés sont les premiers conscients des compétences que leur non-exercice a mises en péril, en particulier dans le domaine des compétences métiers. Des compétences comportementales sont aussi menacées, par l’éloignement physique de la communauté de travail, la désocialisation. C’est, par exemple, le cas pour la capacité à communiquer, l’intelligence émotionnelle (difficile d’identifier les états d’âme par écran interposé !), la créativité… Ces compétences sont souvent entretenues et développées dans le jeu des « activités informelles » (expérientielles et sociales) qui contribuent habituellement à fluidifier et enrichir le travail, mais qui ont quasiment disparu avec la crise - le télétravail et ses injonctions formelles (les règles de la Visioconférence) ayant rempli l’essentiel de l’espace et du temps du salarié en télétravail. Le parallèle peut ici être fait avec le modèle 80/20 d’acquisition des compétences (modèle 70/20/10 revu par Jay Cross) : un actif développe l’essentiel (80 %) de ses compétences de façon informelle (expérientiel x social Learning), la part revenant à la formation structurée étant de l’ordre de 20 %. La perte des activités informelles, dans le télétravail, impliquerait de facto celle du principal levier d’apprentissage. Un défi pour les services formation : comment intégrer des activités informelles dans le télétravail ? Pour Bruno Koenig (Customer Sales Director France, Skillsoft), cette jachère n’est pas mauvaise en soi : « Si je peux me permettre une analogie agricole, la jachère permet de régénérer la terre. C’est un peu ce qui s’est passé avec le télétravail, nos besoins de formation se sont régénérés. En effet, nous avons fait un tri naturel dans nos compétences, on en a ajouté comme le travail en équipe à distance au travers d’outils collaboratifs comme Teams ou Zoom, par exemple, on en a retiré ou transformé comme la communication non verbale. ». PAGE 4 © FÉFAUR
Des nouvelles compétences émergent dans le télétravail La généralisation des compétences digitales a été fulgurante : les employés qui utilisaient déjà les outils digitaux ont approfondi leurs compétences ; nombre d’autres ont découvert les usages professionnels du numérique à cette occasion. Les Visio s’étant multipliées, la plupart des employés ont appris à utiliser les plateformes collaboratives (Zoom, Teams) ainsi que les règles de la réunion en ligne : ponctualité, respect d’un ordre du jour préparé, com-portements appropriés pendant les Visio, etc. Ces règles pourront inspirer les réunions en présentiel, quand les employés retourneront sur leur lieu de travail. Pour Bruno Koenig, ce sont, en effet, les changements organisationnels liés au télétravail qui ont permis le développement de ces nouvelles compétences. : « Teams ou Zoom, au départ dédiées à de simples réunions ou rendez-vous à distance, sont aujourd’hui utilisées comme outil de partage et de collaboration dans les groupes de projet. Les demandes de formation e-learning, par les managers d’équipe à distance, sur des sujets comme « gérer des équipes en mode virtuel », « comment communiquer en virtuel sur des messages clés », « désamorcer des conflits à distance…, ces demandes Au sortir de la crise, la « Digital Literacy » ont explosé. La communication a dû apparaît donc comme un impératif qui doit s’adapter. Un nouveau « body language » figurer parmi les priorités du service formation s’est cherché pendant les Visio, l’utilisation pour la période à venir. de fonds d’écran s’est installée. D’autres compétences peuvent être mises en avant : l’écoute attentive, les outils collaboratifs de gestion de projet tels qu’Asana ou Trello… ». PAGE © FÉFAUR 5
Retour au bureau Nul ne doute que le retour au bureau sera délicat ; parce qu’il suit une période compliquée pour tous ; parce que, sauf exception, on ne sait pas trop à quoi va ressembler la nouvelle organisation du travail souvent qualifiée de travail hybride. Le travail hybride : nouvel horizon ? Le développement du travail hybride semble inévitable. Il est un mouvement de fond porté par les employés qui ne travaillent pas sur les sites de production, les jeunes talents en particulier, qui maîtrisent souvent mieux les outils et les codes du digital, et que les entreprises s’arrachent. Le travail hybride présente bien des avantages aussi pour les entreprises, ne serait-ce, par exemple, que la réduction des surfaces occupées dont le coût est devenu prohibitif dans les grandes métropoles. Mais sa mise en œuvre sera complexe. Combinaison de télétravail et de travail sur le site de l’entreprise, on peut considérer que le travail hybride est affaire de curseurs dont le réglage pourrait devenir un véritable casse-tête… Combien de journées seront dédiées au télétravail ? La période de référence sera-t-elle annuelle, mensuelle, hebdomadaire ? Quelles seront les activités réservées au travail dans l’entreprise ? Quel sera le contrôle de l’entreprise sur le télétravail, alors que ce contrôle, sous l’œil du manager, porte en particulier sur le temps effectivement passé par l’employé au bureau ? Quel sera le nouveau rôle des managers ? … On voit mal comment ces décisions pourront être prises sans une période de maturation où l’ensemble des parties prenantes - la direction, les managers, les employés, les partenaires sociaux… - feront valoir leurs arguments. PAGE 6 © FÉFAUR
Le moral dans les chaussettes… Le premier défi qui guette le service formation est celui de l’identification x prise en compte de l’état d’esprit dans lequel se trouvent les employés de retour dans l’entreprise, et du soutien à leur motivation. De mars 2020 à avril 2021 : les délivrances d’antidépresseurs ont augmenté de 1,9 million. Selon le baromètre 2021 du cabinet Robert Half, 44 % des professionnels interrogés ont déclaré être plus épuisés au travail aujourd’hui qu’il y a un an (contre 34 % lors du baromètre 2020). Le télétravail et la charge mentale alourdie qu’il induit, n’est pas pour rien dans cet état de fatigue. On peut escompter que la transformation du télétravail en travail hybride allégera en partie ce fardeau. La difficulté sera de satisfaire à la fois, d’une part, ceux dont les conditions de télétravail sont privilégiées et la motivation à revenir dans l’entreprise forcément moindre, et, d’autre part, ceux qui attendent avec impatience de renouer avec la journée de travail structurante, de 9 h à 17 h sur le lieu de l’entreprise. Sont aussi concernés les managers aujourd’hui moins favorables (50 %) au télétravail qu’ils ne l’étaient 2018 (55 %), notamment parce qu’ils rencontrent plus de difficultés (40 %) dans sa mise en place qu’en 2018 (18 %). Un soin particulier devra leur être apporté, pour les aider à transformer leur posture managériale et pour repenser le lien collectif dans la nouvelle organisation du travail : maintenir l’esprit d’équipe et faire évoluer en profondeur les modalités d’organisation du travail dans l’entreprise devront se faire conjointement. PAGE © FÉFAUR 7
Actualiser la carte des compétences On ne passera pas outre le bilan des compétences post crise pour déterminer notamment où porter les efforts de formation. La sortie de crise et le retour dans l’entreprise est grosse d’orages. Dresser la carte des compétences - à réactiver, en voie d’obsolescence ou nouvelles compétences à développer - est une bonne façon de s’y préparer. On parlera d’une carte plutôt que d’un référentiel, pour la souplesse qu’elle offre dans sa conception et sa mise à jour. L’approche GPEC, trop bureaucratique, semble devoir laisser la place au « Workforce Planning » des entreprises anglo-saxonnes plus à même de répondre à l’urgence de la situation. Le concept d’organisation apprenante pourra aussi inspirer la façon dont les entreprises s’empareront du dossier compétences : ces organisations semblent avoir nettement mieux traversé la crise que les autres. Le service formation a une belle carte à jouer, en démontrant ainsi que son action peut aller bien au-delà de la crise et du branle-bas de combat qu’elle a engendré. Pour Bruno Koenig, les compétences nécessaires à un employé dans la nouvelle organisation du travail hybride sont, en première analyse, la réunion de celles qu’il mettait en œuvre dans l’entreprise avec celles qu’il a développées dans le télétravail : « La bonne gestion du temps et des outils resteront des objectifs clés. Il s’agit d’être à l’aise avec les plateformes collaboratives de l’entreprise pour partager (la culture de l’écrit va prendre une importance croissante) et accéder à toutes les informations dont on a besoin d’où qu’elles viennent, et d’être organisé pour maîtriser la porosité entre vie professionnelle et vie privée. ». Toutefois, il ne suffit pas d’additionner les compétences de ces deux modes du travail pour obtenir la meilleure adaptation au travail hybride. En effet, celui- ci engendre une difficulté, qui n’existe dans aucun des modes, qu’on pourrait désigner comme le nécessaire continuum entre le travail dans l’entreprise et le télétravail : comment s’assurer que l’employé puisse passer de l’un à l’autre, sans perte de productivité, sans stress, et en toute sécurité (celle des données en particulier) pour l’entreprise. PAGE 8 © FÉFAUR
Comment la formation peut accompagner l’entreprise et ses employés À partir du bilan des compétences issues de la crise et de celles qui vont devenir nécessaire à l’organisation hybride du travail, le service formation pourra construire son plan de formation et d’accompagnement. Les thématiques de formation prioritaires L’exercice consistant pour les responsables formation à définir et prioriser les thématiques de formation du plan de formation automne 2021 × 2022 se révèlera particulièrement important, compte tenu des transformations majeures, en matière d’organisation du travail et de mise à jour des compétences, évoquées plus haut. On y retrouvera en particulier toutes les compétences qui relèvent de la « digital literacy », et qui figurent à juste titre en 7e position dans la liste des compétences clés de la nouvelle édition « Future of Jobs » (World Economic Forum, automne 2020) sous l’intitulé « Capacités d’utilisation, de suivi et de contrôle de la technologie ». On peut ranger dans ce compartiment l’apprentissage des plateformes collaboratives et des comportements induits dans leur utilisation collective, ainsi que les formations à la cybersécurité devenues essentielles maintenant que l’ordinateur à domicile est partie intégrante du SI de l’entreprise. Les compétences numériques sont clés pour la reprise, alors que 81 % des DRH considèrent que le numérique a été un allié pour aider les collaborateurs dans la gestion de la crise (source : Microsoft - OpinionWay), mais que 66 % de la population française active ne ressent pas l’urgence absolue de se former au numérique (Source : Randstad). On notera aussi que le champ d’adaptation n’est pas réduit, loin de là, aux compétences numériques, car le travail à distance oblige chacun à revoir le « logiciel » de ses comportements pour une nouvelle approche de la gestion des conflits / incivilités (qui ne peuvent se satisfaire d’une pratique sans nuances de la langue en Visioconférence), du « body language » déjà évoqué, code vestimentaire inclus, ou de compétences faussement accessoires comme le choix d’un fond d’écran pour les Visio. Montées en puissance pendant la crise, les thématiques liées au bien-être, à la gestion du stress, et à la gestion du temps privé x professionnel devraient perdurer tant que la nouvelle organisation du travail n’est pas stabilisée. Les soft skills permettant de développer sa créativité et sa prise d’initiative, ainsi que la capacité à innover ou à résoudre des problèmes complexes dans ces nouveaux environnements seront, elles aussi, prisées. Parmi les mots clés, qui sont autant de thématiques de formation, on retiendra : agilité, résilience, leadership. On n’oubliera pas au passage le cas particulier des compétences d’habilitation : le service formation mènera l’enquête pour identifier celles qui ont besoin d’être mises à jour et délivrer les formations (compliance) correspondantes. PAGE © FÉFAUR 9
10 conseils pour l’accompagnement au retour des employés et la préparation au travail hybride 1 2 3 Communiquer Accompagner chaque Favoriser le de façon très manager en lui rapprochement et le opérationnelle auprès proposant un entretien contact humain (en des collaborateurs… avec les membres de respectant les gestes Qu’en est-il du port du son équipe, en mode barrières) entre les masque, du télétravail, « c’est la rentrée » services - management, de l’adaptation des et tout va se passer RH, IT, etc. horaires… En répon- progressivement, pour dant à ces questions, rassurer et trouver de vous rassurerez vos l’adhésion. collaborateurs et conforterez leur senti- ment d’appartenance. 5 6 S’appuyer sur les Faciliter le travail et les managers… 28 % échanges collaboratifs 4 seulement ayant au quotidien. Ne pas perdre de vue mis en place des la question de l’état formations pour leurs d’esprit des employés collaborateurs, la 7 et de leur bien-être. vigilance s’impose dans la mise en œuvre du Donner des trucs et travail hybride (source: astuces pour gagner 8 Baromètre 2021 du télétravail, Malakoff en agilité dans le travail au quotidien entre Mettre en place des Humanis). bureau et télétravail points à distance avec comme lancer Teams les managers/équipes automatiquement au de façon régulière démarrage de son pour se tenir informé ordinateur. et prendre le pouls de l’équipe. 9 10 Maintenir le réflexe formation… Continuer les réflexes Adapter les formations automatiques de formation en ligne commencés aux activités pendant la pandémie/le télétravail pour l’intégrer professionnelles faites dans les flux de travail de façon quotidienne. (On en télétravail ou sur le constate que la demande de formation en e-learning a site de l’entreprise fortement augmenté pendant la pandémie/Télétravail). (39 % des télétravailleurs confirment avoir reçu une formation à l’utilisation et aux bonnes pratiques des outils collaboratifs) PAGE 10 © FÉFAUR
Réinventer la formation autour du Digital Learning On peut être assuré que l’e-learning verra sa position renforcée dans les dispositifs de formation. Il semble difficile de s’en passer, lorsqu’il s’agit de généraliser la formation à la prévention des risques professionnels, à la santé et la sécurité au travail, à la QVT, ou à la bonne application du « Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de la Covid-19 » qui vient d’entrer en action, et qui fera l’objet de mises à jour régulières. Pour Bruno Koenig, cette réinvention de la formation partira d’un retour d’expérience sur les formats et architectures Blended Learning qui sont sortis victorieux de la première phase de télétravail : « Le maître-mot est multimodalité ; vidéos (notamment vidéos d’expert), livres audios ou papier, classes virtuelles… toutes les modalités doivent être mises à contribution pour maintenir l’attention des apprenants… À partir du moment 16 % de la requalification des collaborateurs où les employés seront plongés dans dans les entreprises devrait s’appuyer sur des une organisation hybride du travail, ces plateformes de formation en ligne (Source : modalités continueront d’être utilisées « Future of Jobs »). en complément avec le présentiel qui aura sa place dans le dispositif, comme une modalité dont le service attendu et les activités attachées devront être mûrement pesés. ». PAGE © FÉFAUR 11
Visibilité x crédibilité du service formation Les services formation ont acquis un surcroît de visibilité et de crédibilité pendant la crise, grâce à leur réactivité et à la pertinence de leur réponse à des injonctions parfois contradictoires. La période qui s’ouvre leur offre une opportunité de poursuivre dans cette voie. Pour ce faire, ils se plieront volontiers à l’exercice du RETEX (retour d’expérience), pour trier entre le bon grain (ce qui a marché) et l’ivraie (ce qui n’a pas marché) afin de designer leurs nouvelles offres - programmes x formats - aux employés et aux métiers. L’enjeu est considérable, c’est celui de la requalification (reskilling), sinon de la montée en compétence (upskilling) d’un nombre gigantesque d’employés menacés par les deux bouleversements induits par la crise sanitaire la transformation numérique de l’économie : 85 M d’emplois sont concernés d’ici à 2025, autant dire demain. S’il est nécessaire de sensibiliser l’ensemble des employés à la cybersécurité, il l’est tout autant de former les futurs spécialistes de la cybersécurité dont le marché a cruellement besoin : 4 M de postes restaient à pourvoir dans le monde en 2019 (source : ISC, 2019) - on peut imaginer que l’intensification des cybermenaces induite par le télétravail a fortement augmenté ce chiffre. Dans sa mission d’accompagnement, le service formation pourra mobiliser toute la souplesse qu’il a démontrée en 2020, car il lui appartiendra de produire rapidement des solutions adaptées… sans savoir longtemps à l’avance ce que sera la nouvelle organisation du travail. PAGE 12 © FÉFAUR
En guise de conclusion : l’exigence d’inclusion Parmi les nombreux défis qui attendent les responsables formation, il en est un qui pourrait passer inaperçu, alors qu’il devrait se révéler essentiel à l’avenir. C’est celui du plan de formation des employés qui, ayant été en première ligne pendant cette période difficile (soignants, commerçants, livreurs, caissiers, artisans, taxis…) pour nous « sauver la mise », n’ont pu bénéficier des formations largement ouvertes aux autres employés. Il serait injuste et dangereux, collectivement et dans chaque entreprise, de ne pas chercher à rattraper le retard formation qu’ils ont accumulé. Il serait au contraire judicieux de les aider, par les formations adéquates, à résister dans les prochaines crises qui ne manqueront pas de se produire. Ce plan de formation x développement des compétences devra traiter de gestion du stress, du bien-être au travail, de capacité d’écoute de soi, de résilience x persévérance, d’équilibre entre vie personnelle et travail. Ces sujets qui concernent aussi les télétravailleurs sont particulièrement pertinents pour les employés en tension. PAGE © FÉFAUR 13
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