Des solutions pour réduire les phytosanitaires - Une autre approche de la GESTION des ESPACES PUBLICS Mettre en oeuvre des TECHNIQUES ALTERNATIVES
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Des solutions pour réduire
les phytosanitaires
Une autre approche de la GESTION des ESPACES PUBLICS
Mettre en œuvre des TECHNIQUES ALTERNATIVESPourquoi je désherbe ? Y-a-t-il nécessité ? Si oui comment je peux faire ?
Ville de Rennes- Direction des Jardins
Avant les années 70
Ville de Rennes- Direction des Jardins
Après les années 70Arrêté du 12 septembre 2006 Des définitions et trois grands chapitres : 1. Des dispositions générales d’utilisation des produits phytosanitaires : vent, DAR, délai de rentrée 2. Des dispositions relatives à la limitation des pollutions ponctuelles : gestion des effluents 3. Des dispositions relatives aux zones non traitées au voisinage des points d’eau
Arrêté du 27 juin 2011
Dans les parcs, les jardins, les espaces verts, les terrains de sport
et de loisirs fréquentés par le public :
Interdiction d’utiliser des produits phytosanitaires si :
o La substance active est classée CMR 1A ou 1B (à priori peu ou pas
de substances phytosanitaires dans ce cas).
o La substance active est R45, R46, R49, R60 ou R61
o La substance active est très persistante ou persistante, très bio-
accumulable ou bio-accumulable ou très toxique ou toxique.
o Le produit phytosanitaire est classé : T+, T, R40, R62,R63, R68, R48/21,
R48/20/21 ou R48/20/21/22 sauf si le délai de rentrée est porté à 12h
mini voir plus selon les produits.
Cette interdiction ne s’applique pas si le produit est sans classement ou le produit
est classé exclusivement avec une ou plusieurs phrases de risques de R50 à R59Arrêté du 27 juin 2011
Dans les parcs, les jardins, les espaces verts, les terrains de sport
et de loisirs fréquentés par le public :
Si traitement :
o Balisage de la zone et affichage
avant le traitement et jusqu’à la
fin de la durée d’interdiction liée
au délais de rentrée (arrêté du
12/09/06).
o L’affichage au moins 24h avant
le traitement, doit comporter : la
date de traitement, le produit
utilisé et la durée d’interdiction
de la zone.Arrêté du 27 juin 2011
Interdiction d’entrer
NE PAS FRANCHIR CETTE LIMITE !
ZONE TRAITEE le jj/mm/aaaa
avec le produit phytosanitaire : XXXXXX
Zone ré-ouverte au public à partir du
jj/mm/aaaa à ..H..Loi Labbé
La loi n° 2014-110 du 6 février 2014, visant à mieux encadrer
l'utilisation des produits phytosanitaires sur le territoire national,
dite loi « Labbé » :
Interdiction faite aux personnes publiques (Etat, régions, communes,
départements, groupements et établissements publics), d'utiliser des produits
phytosanitaires pour l'entretien des espaces verts, de forêts et de
promenades. Cette règle s'appliquera à partir du 1er janvier 2020.
Interdiction, à compter du 1er janvier 2022, de la mise sur le marché, de la
délivrance, de l'utilisation et de la détention de produits phytosanitaires pour
un usage non professionnel, et concerne donc les particuliers.Loi Labbé
Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie
Ajout d’un amendement à la « Loi Labbé », qui avance l’échéance
pour les personnes publiques de 2020 à 2016.
Mise en place d’une Charte permettant de « valider » les engagements
pris par les communes et de communiquer sur les efforts réalisés.
o cette Charte pourra s’appuyer sur les initiatives locales
o Ex: Charte d’Entretien des Espaces Publics en FCLoi Labbé
Loi de transition énergétique pour la croissance verte (17/08/15)
Interdiction d’utiliser des pesticides pour les personnes publiques:
o Espaces verts,
o Forêts,
o Promenades,
o VOIRIE
Cette règle s'appliquera à partir du 1er janvier 2017.
Interdiction, à compter du 1er janvier 2019, de l'utilisation et de la
détention de produits phytosanitaires pour un usage non professionnel,
et concerne donc les particuliers.Fréquence et intensité des interventions n’ont pas besoin
d’être égales partout = différence dans l’exigence
d’entretien des espaces.
La démarche On adapte l’entretien en fonction de l’espace, en tenant
compte des :
o enjeux économiques : moyens humains et financiers
o enjeux environnementaux et sanitaires
o enjeux culturels : mettre en valeur les espaces
communaux
o enjeux sociaux : sécurité des administrés. Sensibilisation
et amélioration du cadre de vieLes espaces sont hiérarchisés en différentes catégories
(objectifs et enjeux). Pour chaque catégorie un itinéraire
technique d’entretien est établi, avec :
La démarche o Les techniques d’entretien et les matériels
correspondant à mettre en œuvre (mécanique,
thermique, manuel…)
o Les fréquences d’intervention pour chaque technique.
o L’objectif d’entretien
Ce travail se fait en cohérence avec les moyens humains
et financiers disponiblesLa boîte à outils
Les techniques alternatives préventives
o Végétalisation et paillages
o Travaux de réfection, réaménagement
o Balayage
Les techniques alternatives curatives
o Le désherbage thermique
o Le désherbage mécanique
o Le balayage désherbage
o La fauche
o Le désherbage manuelLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
La végétalisation
o Plantes couvre-sol
o Enherbement spontané
o Enherbement semé
o Prairies fleuries
Principe et bénéfices
Couvrir le sol = limite le développement des indésirables
Protection (érosions)
EsthétiqueLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Végétalisation
Les plantes couvre-sol
Vivace, rampante formant un tapis végétal dense
Espèces adaptées
Peu d’entretien
Esthétiques
Le choix va dépendre des exigences et des caractéristiques de la plante et du site à couvrirLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Végétalisation
Les plantes couvre-solLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Végétalisation
Enherbement spontané
On laisse la végétation autochtones se développerLa boîte à outils Les Techniques Alternatives Préventives Enherbement spontané
La boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Végétalisation
L’enherbement semé
choix des espèces végétales : gazons à pousse lentes, sédum, etc…La boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Végétalisation
Les prairies fleuries
zone de non passageLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Le paillage
Principe et bénéfices
Couvrir le sol = limite le développement des indésirables
Protection (érosions)
Esthétique
o Paillages organiques
o Paillages minérauxLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Le paillage
Mise en place
Avant la mise en place d’un paillage, le sol
doit être débarrassé de toutes plantes
indésirables et surtout des vivaces « coriaces ».
Pour faciliter l’opération, le sol doit être nivelé
au maximum (surface régulière)
Le paillage s’effectue sur un sol réchauffé et
une terre bien mouillée
Fertiliser légèrement le sol pour éviter une
« faim d’azote » due à la décomposition du
paillis.La boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Les travaux de réfection
Principe et bénéfices
empêcher le développement
des indésirables
o Réfection des joints (ciment, enrobé) Source : FREDON Ile de France
o Bétonnage Joints bitumeux (à froid), ou silicone
o Graviers + géotextileLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Les travaux de réfection
Source : WATCO.FR
Source :FREDON-FCLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Les travaux de réaménagement
Principe et bénéfices
facilité l’entretien
maintenir l’accessibilité
Source : FREDON PicardieLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Conception à l’aménagement et travaux de réaménagementLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Conception à l’aménagement et travaux de réaménagement
Source : FREDON ile de France
Source : P. Hew-Kian-Chong, 2009La boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Le paillage
Mise en place
Avant la mise en place d’un paillage, le sol
doit être débarrassé de toutes plantes
indésirables et surtout des vivaces « coriaces ».
Pour faciliter l’opération, le sol doit être nivelé
au maximum (surface régulière)
Le paillage s’effectue sur un sol réchauffé et
une terre bien mouillée
Fertiliser légèrement le sol pour éviter une
« faim d’azote » due à la décomposition du
paillis.La boîte à outils
Les Techniques Alternatives Préventives
Le balayage
Balayeuses
surface imperméable
suppression du substrat permettant aux végétaux de
pousser
Implique allées imperméables, en bon état et de largeur
suffisante.
• Prestation de service • Investissement élevé si achat
(intercommunalité)
• Dégradation des joints si
• Pas de dégradation de mauvais état
revêtement
• Nombre de passages élevés
•Nettoyage (7 à 12)La boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage manuel
Raclette, binette
Raclette : surface imperméable.
Binette : surface perméable.
Les expériences montrent que 5-6 passages par an sont efficaces.La boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
La fauche
Débroussailleuse à lames réciproques
Contrôle de la végétation par coupe sans projections
• Pas de projections,
n’abime pas le mobilier,
les troncs…
• Pas de coupe au collet –
travail moins précis qu’un
fil = contrôle de la pousseLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage mécanique des surfaces imperméables
Balayeuse/désherbeuse
Arrachage des herbes par rotation des lamelles métalliques souples
ou rigides.
• 3 à 5 passages par an
• Investissement modéré
• Facile d’emploi et maniable
• Dégradation des revêtements
et des joints (caniveau/route,
pavés)
• Glissant lorsque c’est mouillé
• Efficacité moyenne sur
caniveaux
• Usure des brossesLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage mécanique des surfaces imperméablesLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage mécanique des surfaces perméables
Raclette, binette
Déracinement des mauvaises herbes par dents métalliques ou coupelles
• 3 à 5 passages par an
• Investissement modéré
• Facile d’emploi et maniable
• Concerne des surfaces
perméables qui peuvent être
déstructurées. Nécessite un
damage après passage
• Conditions météoLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage mécanique des surfaces perméablesLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage thermique
Différents types de matériels
A gaz, à eau chaude, à mousse chaude, air chaud
Principe
Le but est de provoquer un choc thermique à la plante. Le résultat est un éclatement des
cellules de la plante qui entraîne sa destruction.La boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage thermique
Désherbage thermique à gaz à flamme directe
Équipé de brûleurs dont la conception est proche d’un chalumeau
Toutes surfaces
• Coût d’investissement • Risques d’incendies
faible à modéré • Grosse consommation de gaz (entre 1 kg
et 2 kg de gaz par heure et par brûleur)
• Simple et maniable
• Contrôle de la pousse uniquement
• Par tous temps • Résistances des plantes à pivot
notamment (action foliaire)
• 4 à 6 passages par anLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage thermique
Désherbage thermique à gaz à flamme directeLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage thermique
Désherbage thermique à gaz à infrarouge
Basé sur le rayonnement d’une laine ou d’une plaque en céramique
chauffée par la combustion du gaz
Toutes surfaces
• Coût d’investissement • Risques d’incendies
faible à modéré • Grosse consommation de gaz (0,75 kg de
gaz par heure et par brûleur)
• Simple et maniable
• Contrôle de la pousse uniquement
• Par tous temps • Résistances des plantes à pivot
notamment (action foliaire)
• 4 à 6 passages par anLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage thermique
Désherbage thermique à gaz à infrarougeLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage thermique
Désherbage thermique à eau chaude, vapeur d’eau
Éclatement des cellules de la plante par utilisation de l’eau chaude
sous pression (chaudière chauffe l’eau – pression variable suivant
matériels).
Toutes surfaces.
• Maniable et par tous temps • Vitesse d’avancement
faible
• Bonne efficacité (surtout
• Investissement élevé
imperméables) 3 à 6 passages
• Consommation d’eau et
• Usages polyvalents de fuel (400 à 500 L d’eau
(chewing-gum, graffitis) et 4 à 7 L de gasoil par
heure)La boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage thermique
Désherbage thermique à eau chaude, vapeur d’eauLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage thermique
Désherbage thermique à mousse chaude
Éclatement des cellules de la plante par utilisation de mousse chaude (96 °C) d’origine
végétale (amidon de maïs + noix de coco).
Toutes surfaces.
• Maniable et par tous temps
• Bonne efficacité (3/4 • Investissement élevé
passages par an) se
• Consommation d’eau, de
rapproche de celle du
fuel et de foam (mélange
chimique
amidon noix de coco =
• Vitesse d’avancement plus
mousse) : 6 L/h de fuel - 1.5 à
importante que les systèmes
5 L/m2 d’eau
vapeurLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage thermique
Désherbage thermique à mousse chaudeLa boîte à outils
Les Techniques Alternatives Curatives
Le désherbage thermique
Désherbage thermique à air chaud
Éclatement des cellules de la plante par propulsion d’air chaud à 400 °C
Toutes surfaces.
• cf. Désherbeur
thermique à gaz
Pas de risque d’incendiesA adapter en fonction du mode
d’intervention (préventif ou curatif), nature
du lieu, objectif et exigence d’entretien…
Les techniques alternatives Connaitre les avantages et leurs
contraintes : conditions de mises en œuvre
à respecter pour une bonne efficacité.
Possibilité de les mettre en œuvre : moyens
Il n’y a pas de technique alternative miracle … humains, financiers, planning
Il n’y a pas une seule solution d’entretien …
Doivent s’intégrer dans le cadre d’une
réflexion globale sur l’entretien : la gestion
différenciée des espaces.LA COMMUNICATION
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