FINALES COUPE DU MONDE FEI JUMPING ET DRESSAGE 2018 - feiworldcupfinals-paris.com

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FINALES COUPE DU MONDE FEI JUMPING ET DRESSAGE 2018 - feiworldcupfinals-paris.com
FINALES COUPE DU MONDE FEI         11-15 AVRIL
JUMPING ET DRESSAGE 2018
feiworldcupfinals-paris.com

                              DOSSIER DE PRESSE
                                                     © photo credits: Isabel Werth: @FEI/Cara Grimshaw - McLain Ward: @FEI/Arnd Bronkhorst

                              AccorHotelsArena.com
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PRÉAMBULE PAR SYLVIE ROBERT,
                   PRÉSIDENTE DE GL EVENTS EQUESTRIAN SPORT
                   !
                   !
                   Chers amis des médias,
                   !
                   Quelle joie, quel bonheur intense de vous retrouver dans ce8e AccorHotels Arena de Paris,
                   flambant neuve, à l’occasion des Finales 2018 des Coupes du monde Longines FEI de saut
                   d’obstacles et FEI de dressage. Cet événement planétaire, nous en avons rêvé ; le retour des
                   sports équestres à leur meilleur niveau internaLonal dans l’un de ses berceaux historiques,
                   nous l’avons tous appelé de nos voeux ; aujourd’hui, je suis parLculièrement fière, au nom
                   de toute l’équipe de GL events Equestrian Sport qui m’entoure et de nos partenaires aux
© Joël Philippon

                   premiers rangs desquels Longines, la FédéraLon Equestre InternaLonale et la FédéraLon
                   Française d’EquitaLon, de vous présenter le fruit d’un travail passionné de plusieurs années.
                   !
                   Paris n’avait pas été le théâtre d’une telle manifestaLon équestre mondiale depuis plus de 25
                   ans ; alors que sur la Ville Lumière souffle actuellement un excepLonnel vent sporLf, avec en
                   ligne de mire les Jeux olympiques 2024, nous ne pouvons que nous réjouir de la confiance
                   que nous ont accordée les insLtuLons, les cavaliers, les propriétaires, les sponsors, le public,
                   en nous confiant l’organisaLon à l’AccorHotels Arena de ces Finales, que nous souhaitons
                   majestueuses, mémorables. Le challenge est grand, mais la fête n’en sera que plus belle.
                   Réunir les meilleurs pilotes d’aujourd’hui et de demain, dans ce chaudron rénové, là où se
                   sont écrites certaines des plus belles pages de notre sport : quel honneur !
                   !
                   J’aimerais ici avoir une pensée pour Jacinte Giscard d’Estaing qui nous a qui8és il y a
                   quelques semaines. Jacinte fut l’une des premières à croire au potenLel du groupe GL events
                   dans l’organisaLon d’étapes de la Coupe du monde FEI de saut d’obstacles. C’était à Lyon, en
                   2009. L’empreinte qu’elle laisse sur les grands événements équestres français est indélébile
                   et ces finales parisiennes lui sont dédiées.
                   !
                   Au nom donc de tous vos hôtes, organisateurs, partenaires privés et publics, habitants de
                   Paris et d’Île-de-France, je vous souhaite la bienvenue à Paris et de merveilleuses Finales des
                   Coupes du monde Longines FEI de saut d’obstacles et FEI de dressage.

                                                                                                                 2
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LES FINALES EN QUELQUES CHIFFRES
!
!
. PRÈS DE 300 CHEVAUX (COMPÉTITIONS ET SPECTACLE)
!
. 400 BOXES
!
. UNE CLINIQUE VÉTÉRINAIRE DE 150 M2
!
. 3 690 M2 DE PISTE EN SABLE
!
. 738 M3 DE SABLE, REPRÉSENTANT 1 200 TONNES DE SABLE
!
. 2 TONNES DE FOIN
!
. 25 TONNES DE LITIÈRE
!
. 200 M3 DE FUMIER PRODUITS
!
. 5 JOURS DE COMPÉTITION
!
. 40 000 PERSONNES ATTENDUES
!
. ENVIRON 700 000 LICENCIÉS POUR LA FÉDÉRATION FRANÇAISE D’ÉQUITATION,
TROISIÈME FÉDÉRATION FRANÇAISE

                                                                         3
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FINALES DE LA COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES
                                                                                                                                             ET DE LA COUPE DU MONDE FEI DE DRESSAGE :
                                                                                                                                             RETOUR DANS UN LIEU MYTHIQUE !
                                                                                                                                             Communiqué de presse - Paris, avril 2018
FINALES COUPE DU MONDE FEI
JUMPING ET DRESSAGE 2018
                                   11-15 AVRIL                                                                                               !
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                                                                                                                                             Les finales de la Coupe du monde Longines FEI de saut d’obstacles et de la Coupe du
                                                                                                                                             monde FEI de dressage retrouvent, à l’issue de la saison 2017-2018, un site où se sont
                                                                                                                                             écrites quelques-unes des plus belles pages de l’histoire des sports équestres :
                                                     © photo credits: Isabel Werth: @FEI/Cara Grimshaw - McLain Ward: @FEI/Arnd Bronkhorst

                                                                                                                                             l’AccorHotels Arena de Paris. Aux commandes : le groupe GL events, notamment
                              AccorHotelsArena.com
                                                                                                                                             organisateur du salon Equita et des dernières finales françaises, qui se sont tenues à Lyon
                                                                                                                                             en 2014. Rendez-vous du 11 au 15 avril 2018.
                                                                                                                                             !
                                                                                                                                             UN ÉVÉNEMENT RARISSIME
                                                                                                                                             !
                                                                                                                                             D’intenses moments de sport face à 40 000 spectacteurs sur l’ensemble de l’événement,
                                                                                                                                             dans un chaudron flambant neuf : voilà ce qui a8end le public parisien et mondial de
                                                                                                                                             l’AccorHotels Arena, du 11 au 15 avril prochain, grâce au groupe GL events, à Longines, à la
                                                                                                                                             FédéraLon Equestre InternaLonale et à la FédéraLon Française d’EquitaLon. La France
                                                                                                                                             accueillera seulement pour la troisième fois ce8e double finale de jumping et de dressage,
                                                                                                                                             qui, chaque année, réunit les meilleurs cavaliers de la planète. Ces « championnats du
                                                                                                                                             monde indoor » ont été inventés, en ce qui concerne le saut d’obstacles, en 1978 par un
                                                                                                                                             journaliste suisse, Max Ammann, à la demande du prince Philip d’Edimbourg, alors président
                                                                                                                                             de la FédéraLon Équestre InternaLonale, sur le modèle de la Coupe du monde de ski, dans
                                                                                                                                             un objecLf de meilleure médiaLsaLon de l’équitaLon. Une compéLLon universelle,
                                                                                                                                             rassemblant les plus fins pilotes du monde, qui doivent se qualifier auparavant sur leurs
                                                                                                                                             conLnents au travers de ligues régionales. En jumping, la ligue européenne est reconnue
                                                                                                                                             pour être la plus difficile et ce circuit qualificaLf de treize étapes passe par deux villes en
                                                                                                                                             France, Lyon en novembre et Bordeaux en février.
                                                                                                                                             !

                                                                                                                                                                                                                                       4
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PARIS ET LES COUPES DU MONDE FEI : LES GRANDES PAGES DE L’HISTOIRE ÉQUESTRE
!
Dès l’ouverture du Palais Omnisports de Paris-Bercy, en 1984, le cheval et la Coupe du monde de saut d’obstacles ont écrit
les belles pages de leur histoire dans la capitale française. Le premier vainqueur d’un Grand Prix Coupe du monde à Bercy,
en avril 1984, se nommait Fritz Ligges, en selle sur Ramzes qui s’imposait devant le sorcier brésilien Nelson Pessoa, associé
à Larramy. Le lieu a ensuite connu de très riches heures avec notamment, en 1987, la première finale de Coupe du monde
jamais organisée en France et remportée par l’Américaine Katherine Burdsall et The Natural, le premier cheval de jumping
dont la vente franchit la barre historique du million de dollars. Quatre ans plus tard, en 1991, la première finale française de
la Coupe du monde de dressage voyait la victoire de l’étalon noir Matador, monté par la Finlandaise Kyra Kyrklund. Sur les
parcours de saut d’obstacles, c’était l’époque des duels d’anthologie entre Jappeloup (vainqueur en 1986) et Milton
(vainqueur de Jappeloup en 1988, puis vainqueur à nouveau en 1990). C’est d’ailleurs le magique POPB que l’Anglais
Whitaker choisira en 1992 pour faire les adieux de ce cheval qui a marqué à jamais l’histoire de son sport.
!
Rénové en 2015, l’AccorHotels Arena s’apprête de nouveau à résonner au bruit des sabots des plus grands chevaux de
l’année. Un son que le public retrouvera de façon pérenne : les doubles finales Longines FEI de saut d’obstacles et FEI de
dressage sont désormais amenées à revenir régulièrement à Paris. L’histoire reprend. L’histoire conLnue.
!
                                                               !
                                                               !
                                                               !
                                                               !
                                                     CONTACTS PRESSE
                                                               !
                                    GL EVENTS EQUESTRIAN SPORT C/O BLIZKO COMMUNICATION
                               Daniel Koroloff - Julie8e Feytout - Mob. : +33 (0)6 11 02 18 12
                         daniel@blizko-communicaLon.com - julie8e@blizko-communicaLon.com
                                                               !
                                                PRESSE SPÉCIALISÉE - R&B PRESSE
                               Pascal Renauldon - Solenn Rispail - Mob. : +33 (0)6 08 75 94 07
                                    p.renauldon@rbpresse.com - solenn@rbpresse.com

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FINALES COUPE DU MONDE FEI JUMPING ET DRESSAGE 2018 - feiworldcupfinals-paris.com
PROGRAMME (sous réserve de changements)
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MARDI 10 AVRIL (NON ACCESSIBLE AU PUBLIC)
9h00 - 12h00 : FWC jumping inspecLon vétérinaire
14h30 - 16h30 : FWC jumping warm-up
13h30 - 16h00 : CSI2* inspecLon vétérinaire
16h30 - 18h30 : CSI2* warm-up
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MERCREDI 11 AVRIL
8h30 - 11h10 : CSI2* temps différé 1m35
12h30 - 15h50 : Longines FEI World CupTM warm-up class temps différé 1m45
15h50 - 16h20 : spectacle
17h15 - 19h55 : CSI2* barème A chrono sans barrage 1m40
20h00 : Lrage au sort + award à l’Hôtel de Ville de Paris
!
JEUDI 12 AVRIL
8h00 - 8h45 : FWC dressage inspecLon vétérinaire
8h45 - 11h : FWC dressage training session
12h00 - 14h15 : CSI annexe barème A chrono sans barrage 1m45
14h15 - 14h45 : spectacle
15h45 - 19h : CSI2* barème A chrono avec barrage Am45
20h30 - 22h30 : Longines FEI World CupTM Jumping Final I chasse
22h30 : spectacle
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VENDREDI 13 AVRIL
6h00 - 7h30 : FWC dressage training session
8h15 - 10h55 : CSI2* barème A chrono sans barrage 1m35
11h45 - 14h : CSI annexe barème A chrono sans barrage 1m50

                                                                           6
FINALES COUPE DU MONDE FEI JUMPING ET DRESSAGE 2018 - feiworldcupfinals-paris.com
14h00 - 14h30 : spectacle
15h30 - 18h50 : FEI World CupTM Dressage Final I
20h30 - 23h15 : Longines FEI World CupTM Jumping Final II barème A chrono avec barrage
23h15 : spectacle
!
SAMEDI 14 AVRIL
6h00 - 8h00 : dressage training session + soundcheck
9h00 - 13h : CSI2* barème A chrono avec barrage 1m40
14h00 - 17h35 : FEI World CupTM Dressage Grand Prix Freestyle Final II
17h35 - 18h25 : spectacle carrousel mixte chevaux motos
20h30 - 23h30 : CSI annexe Grand Prix barème A chrono avec barrage 1m55/1m60
23h30 : spectacle
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DIMANCHE 15 AVRIL
9h45 - 12h20 : CSI2* Grand Prix barème A chrono avec barrage 1m45
14h - 15h10 : Longines FEI World CupTM Jumping Final III - Première manche
15h20 - 15h40 : spectacle medley de la Garde républicaine
16h35 - 17h40 : Longines FEI World CupTM Jumping Final III - Deuxième manche
17h50 : flag transmission
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                                                                                         7
FINALES COUPE DU MONDE FEI JUMPING ET DRESSAGE 2018 - feiworldcupfinals-paris.com
SOMMAIRE
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PRÉAMBULE PAR SYLVIE ROBERT,
PRÉSIDENTE DE GL EVENTS EQUESTRIAN SPORT                                   P.2
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LES FINALES EN QUELQUES CHIFFRES                                           P.3
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COMMUNIQUÉ DE PRESSE :
FINALES DE LA COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES
ET DE LA COUPE DU MONDE FEI DE DRESSAGE :
RETOUR DANS UN LIEU MYTHIQUE !                                             P.4
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PROGRAMME                                                                  P.6
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COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES :
CE QU’IL FAUT SAVOIR                                                       P.10
LE CIRCUIT COUPE DU MONDE LONGINES FEI WORLD CUPTM JUMPING 2017/2018       P.10
LIGUE D’EUROPE DE L’OUEST 2017/2018                                        P.11
QUELQUES CHIFFRES                                                          P.11
FINALE DE LA COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES,
MODE D’EMPLOI                                                              P.12
LA GRANDE HISTOIRE DE LA COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES   P.14
LES FRANCAIS ET LA COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES         P.17
PALMARÈS DE LA COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES             P.18
MC LAIN WARD :
« C’EST TRÈS IMPORTANT POUR MOI DE CONSERVER CE TITRE, SURTOUT À PARIS »   P.19
KEVIN STAUT : MON ROYAUME POUR UNE COUPE DU MONDE                          P.23
CE QU’IL EST ESSENTIEL DE SAVOIR
LORS D’UNE COMPÉTITION DE SAUT D’OBSTACLES                                 P.26
LES QUALIFIÉS                                                              P.30
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                                                                                  8
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COUPE DU MONDE FEI DE DRESSAGE :
CE QU’IL FAUT SAVOIR                                                                   P.31
LE CIRCUIT COUPE DU MONDE FEI WORLD CUPTM DRESSAGE 2017/2018                           P.31
LIGUE EUROPÉENNE 2017/2018                                                             P.31
QUELQUES CHIFFRES                                                                      P.32
FINALE DE LA COUPE DU MONDE DE DRESSAGE, MODE D’EMPLOI                                 P.33
LA PETITE HISTOIRE DE LA COUPE DU MONDE FEI DE DRESSAGE                                P.35
PALMARÈS DE LA COUPE DU MONDE FEI DE DRESSAGE                                          P.36
ISABELL WERTH : VERS UN…   24E   TITRE ?                                               P.37
CE QU’IL EST ESSENTIEL DE SAVOIR LORS D’UNE COMPÉTITION DE DRESSAGE                    P.40
LES QUALIFIÉS                                                                          P.43
!
CSI 2* ET CSI ANNEXE : DU GRAND SPORT EN CONTINU                                       P.44
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AUTOUR DES FEI WORLD CUPTM FINALS :
L’ART EQUESTRE A LA FRANCAISE A SON PLUS BEAU NIVEAU                                   P.45
!
QUE FAIRE À PARIS PENDANT LES FEI WORLD CUPTM FINALS ?                                 P.47
!
PARTENAIRES                                                                            P.50
!
LONGINES ET GL EVENTS EQUESTRIAN SPORT : UNE COLLABORATION DE LONG TERME
AU SERVICE DES SPORTS ÉQUESTRES                                                        P.51
!
ORGANISATION                                                                           P.53
!
BILLETTERIE LONGINES FEI WORLD CUPTM JUMPING FINAL ET FEI WORLD CUPTM DRESSAGE FINAL   P.56
!
INFORMATIONS PRATIQUES POUR LA PRESSE                                                  P.57
!
IMAGES TV DISPONIBLES À L’EUROVISION                                                   P.58
!

                                                                                              9
FINALES COUPE DU MONDE FEI JUMPING ET DRESSAGE 2018 - feiworldcupfinals-paris.com
COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES :
               CE QU’IL FAUT SAVOIR

               LE CIRCUIT COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES 2017/2018
               !
               Depuis 1979, la Coupe du monde se dispute sur plusieurs ligues réparLes sur les cinq
               conLnents. Ces circuits qualificaLfs perme8ent de déterminer les 40 finalistes qui en
               découdront à l’AccorHotels Arena du 11 au 15 avril 2018.
               !
© R&B Presse

               La ligue d’Europe de l’Ouest est la plus importante, puisqu’elle qualifie à elle seule 18
               cavaliers. C’est en Europe que sont concentrées les naLons dominantes dans ce sport
               (Allemagne, France, Suisse, Grande-Bretagne, Irlande, Pays-Bas, Belgique, Suède, Autriche,
© R&B Presse

               Norvège). Les autres grandes naLons du saut d’obstacles sont les Etats-Unis, le Canada et le
               Brésil.
               !
               La Coupe du monde Longines FEI de saut d’obstacles est une compéLLon annuelle et
               hivernale (en indoor exclusivement, du moins en Europe). La Coupe du monde est gagnée au
               terme d’une finale sur trois jours de compéLLon dont le gagnant est proclamé « vainqueur
               de la Coupe du monde Longines FEI » (« Longines FEI World Cup Champion »). A ne pas
               confondre avec le « Champion du monde » (« World champion »). L’actuelle détenteur de ce
               Ltre est l’Américain McLain Ward.
               !
               Chaque ligue (16 ligues et sous-ligues) a son propre classement, déterminé par la somme des
               points accumulés au fil des étapes (13 étapes en Europe de l’Ouest ce8e saison). Celui-ci est
               remis à zéro pour la finale et ne doit pas être confondu avec le classement mondial (Longines
               Rankings).
               !
               !

                                                                                                        10
Ligue d’Europe de l’Ouest 2017/2018 :
1- Oslo, Norvège, 15 octobre 2017 (vainqueur : Daniel DEUSSER, GER)
2- Helsinki, Finlande, 22 octobre 2017 (vainqueur : Jur VRIELING, NED)
3 - Vérone, Italie, 29 octobre 2017 (vainqueur : Maikel VAN DER VLEUTEN, NED)
4- Lyon, France, 5 novembre 2017 (vainqueur : Simon DELESTRE, FRA)
5 - Stu8gart, Allemagne, 19 novembre 2017 (vainqueur : Steve GUERDAT, SWI)
6- Madrid, Espagne, 25 novembre 2017 (vainqueur : Roger-Yves BOST, FRA)
7- La Corogne, Espagne, 10 décembre 2017 (vainqueur : Edwina TOPS-ALEXANDER, AUS)
8 - Londres, Angleterre, 17 décembre 2017 (vainqueur : Julien EPAILLARD, FRA)
9 - Malines, Belgique, 30 décembre 2017 (vainqueur : Harrie SMOLDERS, NED)
10 - Leipzig, Allemagne, 21 janvier 2018 (vainqueur : ChrisLan AHLMANN, GER)
11 - Zurich, Suisse, 28 janvier 2018 (vainqueur : Stephanie HOLMEN, SWE)
12- Bordeaux, France, 3 février 2018 (vainqueur : Pieter DEVOS, BEL)
13 - Göteborg, Suède, 25 février 2018 (Henrik von ECKERMANN, SWE)
!
QUELQUES CHIFFRES
10 victoires en finale pour les Etats-Unis et l’Allemagne
4 victoires en finale pour l’Autriche et la Suisse
3 victoires en finale pour le Brésil, le Canada et la Grande-Bretagne
1 victoire en finale pour la France et les Pays-Bas
4 triples vainqueurs d’une Finale de Coupe du monde : Hugo Simon, AUT (1979, 1996, 1997) ; Rodrigo Pessoa, BRA (1998,
1999, 2000) ; Marcus Ehning, GER (2003, 2006, 2010) ; Meredith Michaels-Beerbaum, GER (2005, 2008, 2009)
5 femmes vainqueurs d’une finale, toutes (ou presque) américaines : Melanie Smith en 1982, Leslie Burr Lenehan en 1986,
Katharine Burdsall en 1987, Meredith Michaels-Beerbaum (allemande d’adopLon, née américaine) en 2005, 2008 et 2009,
et Beezie Madden en 2013
7 ans - l’âge du plus jeune cheval vainqueur d’une finale, Aramis, associé au Canadien Mario Deslauriers en 1984
19 ans - l’âge du plus jeune cavalier vainqueur d’une finale, le même Canadien Deslauriers
16 ans - l’âge des deux chevaux les plus âgés vainqueurs d’une finale, Shu8erfly (Meredith Michaels-Beerbaum, GER) et
Flexible (Rich Fellers, USA)
54 ans - l’âge du cavalier le plus âgé, vainqueur d’une finale, l’Autrichien Hugo Simon
21 finales courues par l’Allemand Ludger Beerbaum
!
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                                                                                                                   11
FINALE DE COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES,
               MODE D’EMPLOI
               !
               Les quarante finalistes qui évolueront à l’AccorHotels Arena se seront qualifiés tout au long
               de l’hiver au travers de seize circuits « régionaux ». Ce sont les Ligues d’Europe de l’ouest et
               des Etats-Unis qui auront fourni le plus gros du conLngent de ce8e finale : 28 cavaliers.
               Après ce long parcours du comba8ant, les compteurs sont remis à zéro et commence alors
               pour les quarante protagonistes le véritable championnat en trois étapes. Un règlement qui
               n’a pas bougé depuis 1979 et la première victoire d’Hugo Simon. À vos calcule8es !
© R&B Presse

               Premier jour (jeudi) : la chasse !
               Ce que l’on appelait encore récemment le « Parcours de chasse », où les fautes aux obstacles
               se transforment en secondes de pénalité (4 aujourd’hui) est plutôt un parcours de type
               Grand Prix à 1,50/1,55m jugé avec ce barème C, qu’une épreuve de vitesse. Le chef de piste
               a souvent l’habitude de glisser une ou deux opLons (pour raccourcir le tracé) qui peuvent
               être décisives et rendent ce8e première épreuve encore plus palpitante.
               Au terme de ce prologue, les concurrents reçoivent des points en foncLon de leur
               classement. Le premier reçoit un nombre de points équivalent au nombre de partants + 1,
               puis les suivants reçoivent le nombre exact de points de leur classement inversé.
               Exemple avec 40 partants : le 1er reçoit 41 point, le 2nd 39, puis 38, 37, etc.
               Les éliminés et abandons ne reçoivent aucun point, mais peuvent reparLr en deuxième
               journée.
               !
               Deuxième jour (vendredi) : le Grand Prix classique
               Une manche, un barrage comme lors des étapes qualificaLves (1,60m)
               Les cavaliers reçoivent leurs points sur le même principe que la première journée qui, sortez
               vos calcule8es, sont addiLonnés à ceux de ce8e première journée.
               Et de là, les différences de points sont transformées en points de pénalités, passif pour la
               troisième journée. Le premier cavalier au classement provisoire parLra avec 0 point. Les
               autres auront à leur débit la différence entre leur total provisoire et celui du leader divisé par
               2. (Les éventuels 0,5 sont supprimés ici, on calcule sur le chiffre avant la décimale).

                                                                                                             12
Concrètement, après ce Grand Prix, Kevin Staut (au hasard), est en tête avec un total de 80 points. Il parLra avec 0 point le
dimanche. McLain Ward est deuxième avec 78 points, 2 de différence, il parLra avec 2 : 2 = 1 point pour le dimanche.
Le cavalier classé, par exemple 10e avec 53 points, aura 80 – 53 = 27 points : 2 = 13,5, mais on enlève les 0,5 et donc 13
points de handicap pour l’épreuve du dimanche. Vous suivez ?
C’est vrai, ce n’est pas si simple que cela, mais rassurez-vous le Longines Timing sorLra les classements provisoires après
chaque journée !
!
Troisième jour (dimanche) : le grand final en deux manches
Ils ne seront plus qu’une trentaine (2/3 des concurrents) à avoir le droit de prendre le départ de la première manche de ce
grand final, et une vingtaine (50%) en seconde manche, à chaque fois dans l’ordre inverse du classement. Ce barème A sans
barrage ajoutera les fautes encourues sur ces deux manches au passif des deux premiers jours.
Suspense garanL avec des remontées parfois spectaculaires (Marcus Ehning en 2010 à Genève) et de gros drames avec des
plongées verLgineuses de leaders (Mario Deslauriers la même année).
Pas de barrage pour l’épreuve même, mais barrage très éventuel pour le Ltre ou la médaille en cas d’égalité très rare de
points sur les trois jours. C’est arrivé dès la première année, en 1979, puis en 1996, en 2001 où Markus Fuchs privait
Rodrigo Pessoa et Baloubet d’un quatrième Ltre consécuLf, et plus récemment en 2012 et 2013. Cinq fois en trente-neuf
finales…
!
Dernière chose, un même cavalier peut monter deux chevaux différents au cours d’une même finale (à condiLon que ces
chevaux aient acquis des points sur le circuit qualificaLf). C’est la stratégie qu’envisagent Kevin Staut ou Harrie Smolders à
l’AccorHotels Arena. Marcus Ehning est le seul cavalier de l’histoire à avoir décroché ce8e Coupe du monde avec ce8e
tacLque en 2010.

                                                                                                                          13
LA GRANDE HISTOIRE
               DE LA COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES
               !
               Du 11 au 15 avril 2018, l’AccorHotels Arena de Paris accueillera la finale du plus pressgieux
               des circuits de la Fédérason Équestre Internasonale : la Longines FEI World CupTM Jumping
               Final. Ce sera la 40e finale de l’histoire et seulement la troisième en France.
               !
               La Coupe du monde a vu le jour en 1978. La première finale s’est disputée en avril 1979, au
© R&B Presse

               Scandinavium de Göteborg en Suède. L'Autrichien Hugo Simon fut le premier vainqueur de
               ce8e épreuve avec le légendaire Gladstone.
               !
               Dès l'année suivante, à BalLmore, avec l'Américain Conrad Homfeld s’ouvrait une période de
               dominaLon nord-américaine qui allait durer dix ans exactement. Homfeld remportait une
               nouvelle fois la finale de la Coupe du monde à Berlin en 1985 avec le légendaire Abdulah, où
               Pierre Durand réalisait le meilleur résultat français jusqu'alors en prenant la troisième place
               avec Jappeloup.
               !
               Philippe Rozier, à Paris en 1987 et Pierre Durand à nouveau à Göteborg en 1988, puis en
               1990 à Dortmund, toujours avec Jappeloup amélioraient ce8e performance avec une
               deuxième place. Ce8e année-là, en 1990, le trophée revenait en Europe, grâce au couple
               fabuleux que le britannique John Whitaker formait avec Milton.
               !
               Comme Conrad Homfeld (1980 et 1985) et le Canadien Ian Millar (1988 et 1989), John
               Whitaker réalisait le troisième doublé en 1991 à Göteborg. Dix-huit ans après sa première
               victoire, l’Autrichien Hugo Simon rejoignait à Genève en 1996, ce club des doublés avec son
               extraordinaire E.T FRH. L’année suivante, ce quatrième doublé devenait le premier triplé de
               l’histoire de la Coupe du monde, avec une nouvelle victoire d’E.T à Göteborg. Ainsi, la Coupe
               du monde est restée en Europe jusqu’en 1998, année où elle s’envola pour un nouveau
               conLnent, l’Amérique du Sud. En effet, le plus Européen des Brésiliens, Rodrigo Pessoa
               enlevait le trophée à Helsinki en avril 1998 et, le conservant en 1999, réalisait un doublé qu'il

                                                                                                             14
transformait en triplé en 2000 à Las Vegas. Pour ces deux dernières victoires avec l'étalon Selle Français Baloubet du Rouet,
Rodrigo Pessoa avait mené l'épreuve de bout en bout.
!
Le défi que le Brésilien s’était fixé, une quatrième victoire, n’avait donc rien d’insensé. Baloubet était tout à fait à même de
réaliser l’exploit à Göteborg en avril 2001. Mais l’étalon français, qui n’avait pas besoin de glaner des points de qualificaLon
sur le circuit, est arrivé en Suède un peu à cours de compéLLons. Pourtant, Rodrigo Pessoa a été tout près de remporter
son pari, mais il devait céder le dernier jour à la pression que lui imposait le Suisse Markus Fuchs et Tinka’s Boy qui
finissaient par avoir raison des tenants du Ltre, les acculant au barrage.
!
La finale 2002 fut une réussite sur le plan de l'organisaLon et sur le plan sporLf également avec un suspense qui demeura
intact jusqu'au bout. L'Allemagne a8endait bien évidemment son N°1 mondial, Ludger Beerbaum, mais ce fut O8o
Beckerqui se montra le plus régulier avec son superbe étalon du Holstein, Dobel's Cento.
!
En 2003, les finalistes retrouvaient le Thomas & Mack Center de Las Vegas. Avec Anka, sa seconde jument, Marcus Ehning,
domina l'épreuve donnant un troisième Ltre à l'Allemagne après une superbe lu8e avec Rodrigo Pessoa et la Suédoise
Malin Baryard. ExcepLon faite de la parenthèse Rodrigo Pessoa, le trophée s’est solidement ancré en Europe et la série
allait conLnuer jusqu’en 2011… Vingt ans !
!
Cependant, au cours de ces vingt-cinq premières années d’histoire, aucun cavalier français n’avait encore pu décrocher ce
Ltre. Pourtant, tous les meilleurs s’y sont essayés, les Durand, Rozier, Balanda, Bost, Godignon, échouant parfois de très
peu. Et la lueur est venue d’un modeste cavalier du Nord, un ancien ouvrier chauffagiste qui a sacrifié revenus et loisirs pour
saLsfaire sa passion et sa soif de compéLLon de haut niveau. A force de travail et de persévérance, Bruno Broucqsault s’est
imposé dans l’équipe de France en 2002. Et puis, en 2004, de Berlin à Bordeaux, en Scandinavie et en Italie, avec son peLt
Dilème de Cèphe, Bruno est allé décrocher son billet pour Milan où il arrache la victoire devant celle qui allait devenir la
première femme n°1 mondial quelques mois plus tard, l’Allemande Meredith Michaels-Beerbaum. Ce8e victoire historique
était doublée d’une superbe quatrième place d’Eugénie Angot avec Cigale du Taillis. Le 25 avril 2004 restera une date
gravée dans le marbre de l’équitaLon française.
!

                                                                                                                            15
Meredith Michaels-Beerbaum s’imposait à son tour l’année suivante à Las Vegas avec un Shu8erfly éblouissant. En 2006,
l’Allemagne gardait le pouvoir en Malaisie, à Kuala Lumpur où Marcus Ehning, en bon n°1 mondial, s’adjugeait l’épreuve
avec l’un des chevaux les plus craquants du circuit, le très beau Sandro Boy.
!
En 2007, retour à Las Vegas où Meredith était à deux doigts d’enlever un second Ltre avant qu’elle et Shu8erfly ne se
séparent dans l’ulLme virage, chacun ayant décidé d’aller de son côté ! Une mauvaise compréhension, rare dans ce couple
si… uni, qui donna la victoire au Suisse Beat Mändli et Ideo du Thot. Mais Meredith prenait sa revanche l’année suivante à
Göteborg et réalisait le "hat-trick" en 2009 à Las Vegas. Après Baloubet du Rouet, Shu8erfly devenait le deuxième cheval de
l’histoire à réaliser le triplé et Meredith rejoignait Hugo Simon et Rodrigo Pessoa dans le club des "trois fois victorieux".
!
Un cercle auquel accédait Marcus Ehning l’année suivante à Genève où, pour la première fois, un cavalier remportait ce8e
Coupe du monde avec deux chevaux différents. Il avait couru la première épreuve, le parcours de chasse, avec la fantasque
Küchengirl, pour conclure ce8e finale en beauté avec Plot Blue, Mario Deslauriers n’ayant pas su gérer son stress jusqu’au
bout. L’Américain, alors qu’il était encore canadien, avait été, en 1984, le plus jeune vainqueur de ce8e finale à 19 ans.
!
Après une victoire allemande à Leipzig en 2011, où ChrisLan Ahlmann remportait également tous les ans l’étape
qualificaLve quand il montait Taloubet Z, le trophée est revenu sur le conLnent nord-américain l’année suivante à
‘s-Hertogenbosch avec Rich Fellers et Flexible. Une ré-américanisaLon que confirmait Beezie Madden en 2012 à Göteborg
avec Simon, année où la France renouait avec le podium de ce8e épreuve mythique grâce à la troisième place de Kevin
Staut et Silvana*HDC. Pendant trois ans, en 2014, 2015 et 2016, la couronne revient en Europe, avec les victoires à Lyon, en
2014, de l’Allemand Daniel Deusser sur Cornet d’Amour et le doublé, en 2015 et 2016, du champion olympique 2012, le
Suisse Steve Guerdat.
!
A l’AccorHotels Arena, le défendant du Ltre sera bien américain, en la personne de McLain Ward, vainqueur l’an dernier à
domicile. Les chances françaises sont certaines : les cavaliers tricolores ont décroché, ces derniers mois, plusieurs victoires
sur le circuit qualificaLf d’Europe de l’Ouest. Verdict le 15 avril !

                                                                                                                                16
LES FRANÇAIS
                  ET LA COUPE DU MONDE LONGINES FEI DE SAUT D’OBSTACLES
                  !
                  En 1987, la Finale parisienne de la Coupe du monde FEI de saut d’obstacles avait porté
                  chance à la France et avait placé Philippe Rozier sur la deuxième marche du podium. Avant
                  et après lui, d’autres se sont illustrés sur le circuit roi de l’indoor équestre internaLonal :
                  Pierre Durand, Roger-Yves Bost, Bruno Broucqsault, Kevin Staut, Pénélope Leprevost... Les
                  champions olympiques Pierre Durand et Jappeloup se sont montrés les plus réguliers et les
© PSV JeanMorel

                  plus combaLfs sur ce8e épreuve avec trois podiums à eux seuls, passant deux fois tout près
                  de l’exploit, mais ba8us à chaque fois par un cheval gris, Abdullah (Conrad Homfeld) en 1985
                  et le grand Milton (John Whitaker) en 1991. En quarante ans, le bilan reste toutefois à
                  parfaire, avec huit podiums sur 120 médailles possibles. Un Français succédera-t-il au
                  Nordiste Broucqsault, vainqueur à Milan en 2004, sur Paris 2018 ?

                  Français sur les podiums de la Coupe du monde de saut d’obstacles 1979-2016 :
                  Pierre Durand, Jappeloup, 3e, 1985, Berlin
                  Philippe Rozier, Jiva, 2e, 1987, Paris
                  Pierre Durand, Jappeloup, 2e, 1988, Göteborg
                  Pierre Durand, Jappeloup, 2e, 1990, Dortmund
                  Roger-Yves Bost, Norton de Rhuys, 3e , 1991, Göteborg
                  Bruno Broucqsault, Dileme de Cephe, 1er, 2004, Milan
                  Kevin Staut, Silvana*HDC, 3e ,2013, Göteborg
                  Pénélope Leprevost, Vagabond de la Pomme, 2e, 2016, Las Vegas

                                                                                                              17
PALMARÈS                                                  1998 Rodrigo Pessoa (BRA), 25 ans, avec Baloubet du Rouet
!                                                         1999 Rodrigo Pessoa (BRA), 26 ans, avec Baloubet du Rouet
1979 Hugo Simon (AUT), 36 ans, avec Gladstone             2000 Rodrigo Pessoa (BRA), 27 ans, avec Baloubet du Rouet
1980 Conrad Homfeld (USA), 28 ans, avec Balbuco           2001 Markus Fuchs (SUI), 45 ans, avec Tinka's Boy
1981 Michael Matz (USA), 30 ans, avec Jet Run             2002 O8o Becker (GER), 43 ans, avec Dobel's Cento
1982 Melanie Smith (USA), 32 ans, avec Calypso            2003 Marcus Ehning (GER), 29 ans, avec Anka
1983 Norman Dello Joio (USA), 26 ans, avec I Love You     2004 Bruno Broucqsault (FRA), 45 ans, avec Dileme de Cephe
1984 Mario Deslauriers (CAN), 19 ans, avec Aramis         2005 Meredith M.-Beerbaum (GER), 31 ans, avec Shu8erfly
1985 Conrad Homfeld (USA), 33 ans, avec Abdullah          2006 Marcus Ehning (GER), 32 ans, avec Sandro Boy
1986 Leslie Burr Lenehan (USA), 29 ans, avec McLain       2007 Beat Mändli (SUI), 37 ans, avec Ideo du Thot
1987 Katharine Burdsall (USA), 28 ans, avec The Natural   2008 Meredith M.-Beerbaum (GER), 34 ans, avec Shu8erfly
1988 Ian Millar (CAN), 41 ans, avec Big Ben               2009 Meredith M.-Beerbaum (GER), 35 ans, avec Shu8erfly
1989 Ian Millar (CAN), 42 ans, avec Big Ben               2010 Marcus Ehning (GER), 36 ans, avec Plot Blue & Küchengirl
1990 John Whitaker (GBR), 34 ans, avec Milton             2011 ChrisLan Ahlmann (GER), 37 ans, avec Taloubet Z
1991 John Whitaker (GBR), 35 ans, avec Milton             2012 Rich Fellers (USA), 52 ans, avec Flexible
1992 Thomas Frühmann (AUT), 41 ans, avec Genius           2013 Beezie Madden (USA), 50 ans, avec Simon
1993 Ludger Beerbaum (GER), 29 ans, avec RaLna Z          2014 Daniel Deusser (GER), 33 ans, avec Cornet d’Amour
1994 Jos Lansink (NED), 33 ans, avec Libero H             2015 Steve Guerdat (SWI), 32 ans, avec Albfuehren’s Paille
1995 Nick Skelton (GBR), 38 ans, avec Dollar Girl         2016 Steve Guerdat (SWI), 33 ans, avec Corbinian
1996 Hugo Simon (AUT), 53 ans, avec E.T.                  2017 McLain Ward (USA), 42 ans, avec HH Azur
1997 Hugo Simon (AUT), 54 ans, avec E.T.

                                                                                                              18
MCLAIN WARD (USA) :
                 « C’EST TRÈS IMPORTANT POUR MOI DE CONSERVER CE TITRE,
                 SURTOUT À PARIS »
                 !
                 Le New Yorkais McLain Ward fait parse des « grands » vainqueurs de la Coupe de monde
                 Longines FEI de saut d’obstacles. Des rares qui ont mené une finale de bout en bout en
                 remportant chacune des trois épreuves, sans faire tomber la moindre barre grâce à une
                 jument belge parsculièrement excepsonnelle, HH Azur. Après une carrière semée
                 d’embûches, notamment une éliminason discutable en 2010 lors de la finale de Genève
        Presse
      Presse

                 alors qu’il tenait la victoire, McLain est devenu le dimanche 2 avril 2017 à Omaha, un des
  © R&B
© R&B

                 cavaliers les plus importants de ce sport. Rencontre avec ce jeune papa de 42 ans.
                 !
                 Comment êtes-vous devenu cavalier professionnel ? À qui devez-vous le fait d’être
                 aujourd’hui un des meilleurs cavaliers de la planète ?
                 Pour la faire courte : je ne sais pas faire autre chose ! La version longue de l’histoire est que
                 mes parents étaient tous deux cavaliers professionnels, mon père montait en Grand Prix,
                 c’est donc une histoire de gènes. Au début de mon adolescence, j’ai commencé à compter
                 quelque succès qui m’ont poussé à poursuivre vers le haut niveau. Voilà en gros. Quant aux
                 personnes que je dois remercier aujourd’hui, la liste est sans fin, il faudrait un annuaire.
                 Aucun de nous, cavaliers, ne pourrait réussir sans un entourage de gens excepLonnels de
                 différents méLers. Le désir de faire ce sport et d’être dans le business des chevaux est en
                 tout cas quelque chose qui m’a pris très tôt.
                 !
                 Où êtes-vous basé et comment est organisée votre écurie ?
                 Je suis installé à Brewster, dans l’Etat de New York, à une heure environ au nord de la ville de
                 New York. L’hiver, je déménage à Wellington, en Floride. En fait, je gère une belle peLte
                 entreprise, quelque chose entre 20 et 30 chevaux. C’est un format qui me permet de
                 poursuivre ma carrière au haut niveau tout en faisant un peu de commerce. En général, je
                 monte de 5 à 8 chevaux par jour. Aujourd’hui, la vie d’un cavalier implique tout un tas de
                 responsabilités à assumer et parfois, je monte moins et parfois plus. Le sport a évolué et j’ai
                 tout un staff de grande qualité derrière moi, principalement des Français en ce moment

                                                                                                               19
d’ailleurs. J’ai deux responsables d’écuries avec lesquels je travaille depuis plusieurs années déjà et qui font tourner ce8e
bouLque. Chacun a un rôle crucial dans mon organisaLon.
!
Vous faites beaucoup de commerce ?
Assez, oui. Je vends entre 40 et 50 chevaux par an.
!
Est-ce que vous préparez des jeunes chevaux, pour vous-même, pour le haut niveau ?
Un peu, mais moins que je le voudrais en vérité. Malheureusement, la filière jeunes chevaux n’est pas aussi performante ici,
aux Etats-Unis, qu’elle l’est en Europe. Notre système est plutôt basé sur les amateurs et les jeunes cavaliers. Il faut
vraiment se ba8re ici pour pouvoir former des jeunes chevaux, mais je le fais car il faut indéniablement me8re des choses
en place pour préparer l’avenir.
!
Double H est le principal propriétaire de vos chevaux de tête, mais avez-vous d’autres sponsors ?
Oui, Double H est mon principal sponsor, mais Sagamore Farms nous est également d’un grand souLen depuis de
nombreuses années. Ils sont propriétaires de Rothchild et encore d’autres chevaux de haut niveau. J’ai aussi quelques
invesLsseurs privés comme Susan Heller et Tom Grossman qui ont des parts de Sapphire. J’ai beaucoup de personnes qui
me souLennent d’une façon ou d’une autre et contribuent à ma réussite.
!
Comment se présente ce|e finale parisienne pour vous ?
L’idée est d’y aller avec HH Azur. Elle a repris les concours en février et – touchons du bois – elle va parfaitement bien. Le
plan est de la préparer progressivement pour la finale de Paris. C’est très important pour moi de conserver ce Ltre. Mes
chevaux sont au zénith de leurs carrières. Rien ne me ferait plus plaisir, non seulement de conserver mon Ltre, mais d’y
parvenir à Paris ! Sur le plan équestre, la France a toujours été un pays qui m’a soutenu, pas seulement en raison du
business que j’y ai réalisé ou du fait du nombre de chevaux de mon écurie qui viennent de ce pays, mais surtout pour le
souLen que j’ai reçu dans les moments difficiles, comme à Genève1, où beaucoup de Français étaient derrière moi. Et
quand je vais en France, je suis toujours bien accueilli et je me sens comme chez moi.
!
Qu’est-ce qui sera le plus important pour vous ce|e année, ce stre parisien en Coupe du monde ou des médailles aux
Jeux équestres mondiaux qui auront lieu chez vous, aux Etats-Unis ?
Les deux sont tout aussi importants. Ce sont mes deux grands objecLfs de la saison et j’ai tout mis en place pour les
a8eindre. Dès la fin de la saison dernière, c’étaient les deux rendez-vous que j’ai clairement surlignés pour ce8e saison-ci !

                                                                                                                            20
Vous êtes actuellement sur le magnifique circuit de Wellington, en Floride, au soleil, mais surtout en outdoor. Ne sera-ce
pas un peu compliqué de préparer votre cheval en extérieur pour une finale mondiale en intérieur ? Ne comptez-vous
pas aller faire une préparason en indoor avant ?
Tout dépend du cheval. HH Azur supporte très bien ces changements de condiLons et n’aura pas besoin de faire d’indoor
avant la finale de Paris. A Wellington, on concourt sur du sable, une surface idenLque, et très souvent en nocturne si bien
que nous évoluons quasiment dans une atmosphère d’indoor. La piste est certes assez grande, mais elle a la même taille
que celle de Genève par exemple. Ma jument est performante dans toutes condiLons, les changements ne la perturbent
pas. L’an dernier, j’avais suivi le même programme, sans indoor préalable.
!
Sinon, comment prépare t-on un cheval pour une finale de Coupe du monde ?
Le tout est de garder son cheval frais et en bonne santé. La jument fera trois concours à Wellington pour s’assurer qu’elle
est dans le coup, prête pour un tel rendez-vous. Après, elle bénéficiera d’une peLte pause, elle ne sorLra plus en
compéLLons trois semaines avant la finale de Paris. C’est mon plan, je vais tout faire pour m’y tenir, et ne rien y changer
autant que possible.
!
Qui seront vos principaux adversaires sur ce|e finale ? Ceux que vous craignez le plus ?
Je respecte beaucoup mes adversaires. Mais avec ce8e jument, ma principale préoccupaLon sera de la monter du mieux
possible et si j’y parviens, j’aurai une bonne chance de gagner. Je ne me préoccupe pas trop des autres parce que je suis
persuadé que si nous sortons le meilleur de nous-mêmes, nous serons un problème pour eux.
!
Êtes-vous épanoui dans ce sport ? Auriez-vous aimé en prasquer un autre à haut niveau ? Lequel ?
A ce stade de ma carrière, je ne peux pas m’imaginer que j’aurais pu faire la même chose dans un autre sport. Je suis plutôt
heureux de ce que je suis. J’ai bien sûr d’autres centres d’intérêts. Par exemple, avec ma femme, nous nous sommes lancés
dans l’immobilier en construisant des propriétés, j’aime le côté créaLf de ce8e acLvité que je considère comme un hobby. À
la fin de mes journées, je suis ravi de ce que j’ai fait. C’est tellement intéressant car ce n’est jamais la même chose et cela
donne beaucoup de sens à ma vie. Nous faisons tout cela en famille, avec ma fille maintenant, et quelques amis ; c’est une
belle vie.
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Vous êtes, à notre connaissance, le seul à porter le prénom de McLain, pouvez-vous nous expliquer l’origine de ce
prénom ?
Ce prénom me vient d’un homme que mes parents ont connu. Il faisait parLe de la famille McKinney, qui était une grande
famille de skieurs, ici aux Etats-Unis. Tamara McKinney2 a skié en Coupe du monde, elle a été la première Américaine à y
avoir remporté une épreuve. Toute la famille montait également à cheval et ma mère les aidait régulièrement, elle m’a donc
donné le prénom de l’un d’entre eux.
!
1 : Alors qu’il était largement en tête de la finale 2010 de Genève avec Sapphire, McLain Ward, a été éliminé après la
deuxième épreuve après un contrôle thermographique.
2 : Dans ceLe célèbre famille, il y a eu également Steve McKinney, skieur de vitesse, le premier à avoir franchi la barre des
200 km/h sur des skis, c’était en 1978, à PorVllo.
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KEVIN STAUT : MON ROYAUME POUR UNE COUPE DU MONDE
                 !
                 Meilleur cavalier tricolore à l’issue des étapes qualificasves de la ligue de l’Europe de
                 l’Ouest, le n°1 français parviendra-t-il à remporter enfin une finale de la Coupe du monde
                 Longines FEI de saut d’obstacles ? Un stre qui le comblerait assurément car Kevin Staut est
                 fou de ce circuit, de ce|e épreuve. Une passion qu’il explique.
                 !
                 Pourquoi ce|e passion pour ce|e Coupe du monde Longines FEI ?
                 Il y a deux circuits qui me Lennent vraiment à cœur, celui des Coupes des NaLons en
        Presse
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                 extérieur et celui-ci. Il s’agit des deux séries historiques de la FEI qui ont été installées de
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                 façon murement réfléchie sur des concours historiques, qui ont été créées il y a longtemps et
                 qui existent à travers un public à la fois très présent et constant. C’est vrai que notre sport vit
                 un élan formidable avec de nouveaux sponsors et beaucoup d’argent mais ces concours
                 deviennent des événements audiovisuels et moins des lieux rassembleurs de publics sporLfs.
                 Il suffit d’entendre et voir le public des étapes Coupe du monde françaises, que ce soit Lyon
                 ou Bordeaux, pour se rendre compte que nous nous trouvons au cœur d’un grand
                 événement sporLf et je suis fou de cela. C’est une sensaLon que l’on retrouve également lors
                 de la saison en extérieur sur les CSIO historiques comme La Baule, Aix-la-Chapelle, Calgary
                 ou Dublin : pour moi, c’est cela le vrai sport ; ce sont des ambiances qui nous perme8ent de
                 nous surpasser. On se sent effecLvement « portés » par quelque chose qui est devenue de
                 plus en plus rare dans notre sport. C’est vrai, c’est formidable, de week-end en week-end, de
                 pouvoir évoluer sur des concours richement dotés mais il y manque l’ambiance de ces
                 grands rendez-vous, comme celle à laquelle on peut s’a8endre l’AccorHotels Arena.
                 !
                 Quel est le meilleur souvenir de votre histoire personnelle avec ce|e Coupe du monde
                 Longines FEI de saut d’obstacles ?
                 Je connais en général une belle réussite sur le circuit qualificaLf dans lequel je mets
                 beaucoup d’énergie, mais je n’ai pas encore pu accrocher de « bon souvenir » avec un
                 résultat significaLf en finale même si j’ai été une fois sur la troisième marche du podium à
                 Göteborg en 2013. J’avais été 7e lors de ma première finale, puis 6e, puis 5e, puis 3e mais la
                 progression s’est arrêtée là. Cela ne m’empêche pas que, chaque fois que je me qualifie,

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pour la finale, j’y retourne avec la même envie. Je ne désespère pas, je sais qu’un jour, ça passera et que je décrocherai ce
« meilleur souvenir ». Mon histoire avec la Coupe du monde est avant tout une histoire de fidélité. Quand redémarre une
nouvelle saison de Coupe du monde, j’entends des gens râler de devoir reparLr à Oslo, Helsinki… mais moi, j’ai ce8e envie
de reparLr au combat, même si ce sont les mêmes concours, les mêmes sites. J’y trouve du confort, une certaine excitaLon.
Je suis absolument capLvé par ce circuit qui connaît cependant un certain renouveau, une nouvelle fraîcheur avec par
exemple l’étape de Bâle qui remplacera Zurich l’an prochain. Mais chaque concours de ce circuit a son charme, son public,
son histoire, son authenLcité et sa spécificité. Une diversité qui fait l’harmonie si parLculière de ce circuit.
!
Quel était votre regard sur ce|e épreuve avant que vous en deveniez un acteur ?
Je la suivais avec passion grâce aux retransmissions des étapes naLonales diffusées sur les télés françaises, mais également
d’un concours que j’aime parLculièrement, celui de Londres, à l’Olympia, sur Eurosport. Tous ces concours avaient, et ont
encore, leur marque de fabrique très personnelle avec, par exemple à Londres, l’épreuve de puissance et ce8e ambiance de
Noël. Chaque étape, qui présentait ce8e épreuve commune de la Coupe du monde, arrivait à personnaliser le reste de son
programme avec une empreinte parLculière et quand j’étais gamin, je regardais cela avec bonheur.
!
Quel a été le plus beau vainqueur de l’histoire de ce|e Coupe du monde selon vous ?
(sans hésiter) Steve Guerdat en 2016 à Göteborg avec Corbinian. C’était un cheval dont il se demandait encore quelques
semaines plus tôt s’il allait être prêt et là, on a vu le guerrier qui est en Steve, le compéLteur. On l’a vu se transcender. Il a
mené l’épreuve du début à la fin. Il avait une revanche à prendre sur une victoire qu’il considérait mal acquise, frustrante,
l’année précédente à Las Vegas avec Albfuehren's Paille qui avait fait deux barres sur l’épreuve finale. Il considérait ne pas
avoir gagné avec la manière et a tenu à se « racheter » comme un grand champion à Göteborg. Se racheter d’une victoire !
!
La France n’a livré qu’un seul vainqueur qui reste le plus gros outsider de l’histoire de ce|e Coupe du monde, Bruno
Broucqsault en 2004, sinon… rien. Pas un de nos grands champions, vous compris, bardés d’autres stres, n’y est arrivé :
comment expliquez-vous ce|e dise|e ?
Il y a peut-être une réponse technique : nous ne sommes pas un pays où le circuit indoor est très développé à l’excepLon
des 5*. Il y en a, mais beaucoup moins qu’en Allemagne, en Hollande ou en Belgique où les chevaux, dès leur jeune âge,
gagnent de l’expérience sur des 1* ou 2*. Nous, nous n’avons aucun cycle d’hiver : nous a8endons que la saison reprenne
en extérieur, sur de grandes pistes en herbe. Nous n’avons pas vraiment de culture de l’indoor en France.
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Le fait que ce|e finale se senne en France, à l’AccorHotels Arena de Paris sera-t-il une mosvason supplémentaire pour
vous ?
Evidemment. Nous éLons un maximum de Français ayant cherché à se qualifier, nous serons quatre à Paris, Simon Delestre,
Bosty, Julien Epaillard et moi-même et sommes bien décidé à donner le meilleur de nous-même au public parisien : c’est
très important d’avoir ce8e finale à Paris.
!
Avez-vous déjà réfléchi à votre stratégie et au cheval que vous monterez en finale ? Rêveur de Hurtebise ?
Ce n’est pas encore définiLvement décidé, je vais peut-être opter pour une formule à deux chevaux avec l’idée de
l’économiser un peu dans une année de Jeux équestres mondiaux avec un premier cheval à qui je pourrai tout demander
sur le parcours de chasse.
!
McLain Ward avec une HH Azur en forme est-il ba|able ?
Bien sûr, McLain Ward fait indéniablement parLe des favoris, mais il ne sera pas le seul. Harrie Smolders, par exemple,
affiche une très grande forme en ce moment avec ses Zenius et Emerald qu’il montera très probablement à Paris…
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CE QU’IL EST ESSENTIEL DE SAVOIR
                                LORS D’UNE COMPÉTITION DE SAUT D’OBSTACLES
               !
               Pour comprendre et apprécier une compéLLon de saut d’obstacles, il faut se familiariser
               avec quelques termes et leur significaLon. Si l’on ne maîtrise pas le jargon équestre, écouter
               le speaker ou les commentateurs pendant un Grand Prix peut être comme écouter du
               chinois. L’abécédaire suivant permet de comprendre les termes de bases qu’il est essenLel
               de connaître pour suivre un concours de saut d’obstacles comme un expert.
               !
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               Athlète : L’équitaLon est le seul sport dans lequel deux êtres vivants concourent ensemble :
               un cheval et un cavalier.
               !
               Cheval : Le cheval est le fruit d’un long travail des éleveurs qui ont étudié scrupuleusement
               la généLque avant de le produire. Le jeune cheval commence sa carrière sporLve à l’âge de
               trois ans avec un travail léger après son débourrage (le moment où il est monté pour la
               première fois). Il parLcipe à ses premières compéLLons généralement à l’âge de quatre ans.
               Quand il a six ans, il est possible de déceler s’il a le talent pour devenir un crack et il peut
               alors commencer sa carrière internaLonale. A parLr de ce moment, les étalons, hongres et
               juments concourent dans les mêmes épreuves. Un bon cheval devient performant à l’âge de
               huit ans, et connaît l’apogée de sa carrière sporLve entre ses dix et ses quinze ans, mais peut
               rester performant jusqu’à ses vingt ans. Les chevaux de saut d’obstacles sont pour la plupart
               élevés en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Belgique.
               !
               Cavalier : Le cavalier n’est pas juste qu’un simple « passager » assis sur le cheval. Il ou elle est
               plus qu’un pilote. En général, les cavaliers commencent l’équitaLon très jeunes. Le cavalier
               est le cerveau de ce couple d’athlètes. En premier lieu, le cavalier a de la dextérité et du
               talent : il a l’œil, mais aussi un sens de l’équilibre pour ne pas perturber son cheval. Il ou elle
               est celui (ou celle) qui « façonne » le cheval, avec des années de travail, d’éducaLon, de
               dressage, et surtout de paLence. Sur le parcours, l’œil du cavalier et sa capacité à prendre
               des décisions rapidement sont aussi importants que les qualités du cheval, ses apLtudes
               physiques, son respect, etc.

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Barème : Il existe différents systèmes de pénalités pour créer un classement entre les concurrents à la fin d’une épreuve. Le
plus courant est le « Barème A », dans lequel les barres tombées ainsi que les refus coûtent 4 points de pénalité au couple.
Des points de temps dépassé peuvent également ajoutés au résultat final, 1 point s’ajoute toute les 4 secondes au-delà du
temps accordé. Dans le « Barème C », sur lequel est jugé la première épreuve de la finale de la Coupe du monde, les barres
tombées sont converLes en secondes qui s’ajoutent au temps que le couple met à boucler le parcours, en général une barre
à terre compte pour 4 secondes de pénalités.
!
Barrage : C’est le « Le-break » du saut d’obstacles : le barrage se déroule à l’issue d’une épreuve qui se court au barème A
pour départager les couples avec le même score après le parcours. Le barrage est plus court et différent du parcours iniLal
et se joue au chronomètre.
!
Chef de piste : MoiLé arLste, moiLé architecte, il construit le parcours en dessinant le tracé, en plaçant les obstacles pour
que les cavaliers aient à réfléchir : les obstacles sont placés à certaines distances pour que les chevaux démontrent leur
obéissance et leur envie de les franchir, et que les cavaliers puissent faire montre de leur technique. Le chef de piste doit
prendre en compte le niveau des concurrents, le niveau de l’épreuve, le barème et ses règles spécifiques. Son but est
d’ajuster le niveau de difficulté des parcours pour que les meilleurs cavaliers puissent démontrer leur talent, tout en
garanLssant la sécurité de tous les parLcipants. Pour ce8e finale, ce8e tâche a été confiée à l’Espagnol SanLago Varela
Ullastres assisté du Français Grégory Bodo.
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Cinq étoiles : Les compéLLons internaLonales de saut d’obstacles sont classées de une à cinq étoiles par la FEI en foncLon
de leur niveau d’épreuves. Cinq étoiles est le plus haut niveau.
!
Combinaison : Une combinaison est une série de deux ou trois obstacles séparés par seulement un ou deux foulées de
galop. Si le cheval refuse de sauter l’un des éléments de la combinaison ou sort entre deux obstacles de celle-ci, le couple
doit repasser l’ensemble des deux ou trois obstacles la composant. Une combinaison est considérée comme un seul
obstacle du parcours (avec deux ou trois difficultés).
!
Détente ou paddock : C’est la piste à l’extérieur où les cavaliers et les grooms peuvent échauffer les chevaux avant de se
lancer sur le parcours de la piste principale où aucun « essai » n’est alors possible. C’est également l’endroit où les cavaliers
font récupérer leur cheval après l’effort. Il y a au moins deux obstacles (et rarement plus de 3 ou 4) sur ce8e carrière. La
hauteur des obstacles de détente ne doit pas dépasser la hauteur des obstacles sur la piste.

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