Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule - Magazine de la Clinique Générale-beaulieu n 15 | automne 2014
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beaulieu.ch Magazine de la Clinique Générale-Beaulieu n°15 | automne 2014 > Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule
EDITO 2 La Clinique garde le cap vers l’excellence! Un page importante de l’histoire de la Clinique Générale- félicitations à l’ensemble des collaborateurs pour leur Beaulieu est sur le point de s’écrire. En effet, quatre méde- enthousiasme et leur engagement à cette occasion. cins radiologues sont venus, le 1er septembre, ajouter leurs compétences à celles des sept médecins en place qui ont Un autre chantier vient de s’achever: celui du Centre bâti, au fil des années, le succès de l’Institut de radiologie. de conférences Beaulieu. Nous avons à présent jusqu’à trois salles modulables avec un foyer pour l’accueil et les Les travaux entrepris ont permis d’enrichir le plateau pauses pendant les conférences. Elles sont naturellement technique pour développer un pôle d’imagerie Neuro-ORL dotées des techniques de dernière génération pour la et fournir à nos équipes les meilleures conditions de tra- projection et la transmission en 3D depuis le bloc opé- vail. Avec l’achèvement de la seconde phase du chantier, ratoire pour la chirurgie en direct. Je suis convaincu qu’il prévu pour la fin de l’année, nous inaugurerons le nouvel connaîtra un succès grandissant. Institut en janvier 2015. Nous aurons l’occasion d’y revenir. J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir ce nouveau J’aimerais exprimer toute ma reconnaissance aux radio- numéro riche en informations et vous en souhaite une logues déjà présents depuis de nombreuses années pour très bonne lecture. leur ouverture d’esprit et à ceux qui rejoignent le groupe pour l’apport de leur expertise. Ma gratitude va égale- Philippe Cassegrain ment au Professeur Marchal pour avoir créé le lien entre Directeur les médecins et pour son soutien à la Direction. Enfin, je tiens à remercier le Conseil d’administration d’avoir accepté ce projet d’agrandissement et de modernisation qui a nécessité un investissement de plusieurs millions de francs. Nul doute que le succès sera au rendez-vous! La Clinique Générale-Beaulieu poursuit harmonieuse- ment sa route sur le chemin de la qualité. Sa requalifi- cation, dans le cadre de l’Association The Swiss Leading Hospitals selon de nouveaux critères, a été confirmée à l’issue d’une journée complète d’audit menée par une société externe spécialisée mandatée par l’association. J’adresse mes sincères remerciements et mes plus vives Edito p. 2 Histoire d’une rénovation annoncée p. 18 Sommaire Dossier: Nouvel Institut de radiologie: Infos brèves p.20 nouveau pôle d’excellence p. 3 Les femmes et les hommes de l’Institut p. 7 • L’équipe médicale p. 7 • L’équipe administrative et technique p. 12 Equipements: l’Institut à la pointe. p. 14
3 DOSSIER Institut de radiologie nouvelle formule Nouvel Institut de radiologie: nouveau pôle d’excellence. L’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu s’agran- Dresse K. Masterson Poyet: En ce qui nous concerne, et je parle au dit, se rénove et renforce son équipe de quatre nouveaux radio- nom du nouveau groupe de médecins, notre objectif est de com- logues. Représentants les médecins radiologues et appartenant pléter l’équipe de neuroradiologie et de développer la radiologie respectivement à l’équipe déjà en place et à la nouvelle équipe, ORL, dans le but de constituer un pôle d’imagerie spécialisé réu- le Dr Stephen Altrichter et la Dresse Karen Masterson Poyet nous en nissant les compétences radiologiques et cliniques nécessaires disent plus… pour offrir aux patients et à nos prescripteurs la meilleure prise en charge possible dans ce domaine. Ainsi, nous avons été agréés Quelle est la grande idée derrière la rénovation de l’Institut? par la Clinique Générale-Beaulieu, mes trois confrères, la Dresse Dr S. Altrichter: La grande idée est d’étendre les pôles d’excellence de Natalia Dfouni, le Dr Jean-François Guillet, le Pr Jean-Louis Die- notre service afin d’optimiser la prise en charge de la majorité des temann, et moi-même. La Clinique dispose à ce jour du meilleur problématiques radiologiques grâce à des spécialistes dans tous plateau technique possible pour effectuer des examens de qualité les domaines et à des équipements adaptés. Au fil des années, il et à la pointe de la technologie. Le parc de machines à disposition y a eu un renouvellement constant des équipements afin de res- nous permet d’effectuer tous les types d’examens demandés par ter à la pointe des technologies. Résultat, les flux de travail étant nos prescripteurs. L’architecture a aussi été revue pour recevoir au modifiés, cela nécessite de repenser les locaux afin de les adapter mieux les patients, tout en permettant d’optimiser la collabora- aux besoins actuels. Le défi majeur est de pouvoir poursuivre une tion entre radiologues et techniciens en imagerie médicale. Les ra- activité dans des conditions optimales pour les patients et nos diologues, les chefs techniciens, les architectes et l’administration correspondants, tout en modifiant l’architecture des locaux exis- ont très étroitement collaboré pour imaginer ce nouveau service tants dans le but de les rendre encore plus attrayants pour le futur. (flux des patients, intégration des nouvelles machines et respect
DOSSIER 4 Institut de radiologie nouvelle formule de la confidentialité des patients). Finalement, notre présence à la radiologie interventionnelle fait appel à des gestes extrêmement Clinique Générale-Beaulieu nous permet également d’interagir précis, mais l’acte d’intervention peut être plus ou moins com- davantage avec nos prescripteurs, dont la plupart collaborent avec plexe. Le traitement de la douleur est un acte de routine que l’on la Clinique Générale-Beaulieu. peut effectuer en toute sécurité en ambulatoire. Les interventions endovasculaires (pour l’étude du réseau vasculaire), par contre, Chacun de vous représente un groupe de médecins. Qu’est-ce que sont presque exclusivement réalisées en urgence et, dans la ma- cela signifie pour vous au quotidien? jeure partie des cas, dans les centres hospitaliers, et sortent donc, Dr S. Altrichter: Cette fonction ne va pas provoquer une révolu- la plupart du temps, du cadre de la clinique privée. En matière de tion sur le terrain; le rôle du représentant étant essentiellement radiologie interventionnelle, nous pratiquons quotidiennement d’être une personne de référence pour la résolution des différents le traitement de la douleur et des infiltrations lombaires. C’est un problèmes et d’être l’interface avec les autres intervenants dans domaine de la radiologie dans lequel interviennent à la fois le dia- la clinique; le binôme que gnostic des pathologies et la nous formons, ma collègue et possibilité d’éviter la chirurgie moi-même, nous permettra dans un certain nombre de cas d’optimiser l’intégration de la grâce à des infiltrations ciblées. nouvelle équipe dans l’orga- Cela après concertation avec nisation actuelle, intégration nos confrères spécialistes et facilitée par notre collabora- afin d’optimiser la prise en tion antérieure dans le service charge. D’autres gestes hau- de radiologie des HUG, où nous tement spécialisés comme les avons effectué la majeure par- vertébroplasties pour consoli- tie de notre formation. der les os fragiles, dans le cas Dresse K. Masterson Poyet: Ce bi- d’ostéoporose ou de cancer, nôme entre «anciens» et «nou- peuvent être effectués en am- veaux» facilitera l’intégration bulatoire. de deux groupes et permettra Dresse K. Masterson Poyet: La ra- d’enrichir l’expérience avec des diologie interventionnelle est nouvelles idées et d’améliorer présente dans de nombreux notre collaboration au quoti- domaines de la radiologie. Les dien. L’objectif est également actes à visée diagnostique de poursuivre l’interface avec que nous effectuons très cou- la direction de la Clinique pour ramment sont par exemple faciliter la communication entre le groupe des radiologues et les biopsies. Leur but est de prélever du tissu au sein d’une lésion, cette dernière. en guidant l’aguille avec l’échographie ou des rayons X, et ainsi permettre l’analyse de ce tissu. Grâce au guidage très précis de Quelle différence y a-t-il entre radiologie diagnostique et radiolo- l’aiguille, on peut éviter des structures dangereuses et atteindre gie interventionnelle? la cible. La radiologie interventionnelle, comme l’expliquait le Dr Dr S. Altrichter: Le radiodiagnostic est un constat grâce auquel le Altrichter, permet également de traiter certaines pathologies, radiologue fournit un diagnostic au médecin demandeur. Par comme consolider une vertèbre ou injecter un médicament. exemple, pour un patient qui souffre du dos, une IRM permet au radiologue de constater une hernie discale. En revanche, la radio- En quoi consiste la neuroradiologie diagnostique et la radiologie logie interventionnelle est un acte médical plus ou moins invasif ORL? effectué sous contrôle radiologique qui permet un diagnostic ou Dr S. Altrichter: La neuroradiologie diagnostique se concentre sur un traitement, par exemple pour soulager la douleur. Dans le cas l’étude du système nerveux central, c’est-à-dire cerveau et moelle d’une hernie discale, le radiologue va, sous guidage radiologique épinière, et des pathologies spécifiques à ces régions anatomiques (par fluoroscopie, échographie ou scanner), injecter une dose de et fonctionnelles, à savoir pathologies inflammatoires, vasculaires cortisone à proximité de la pathologie afin de diminuer l’inflam- et tumorales, entre autres. L’étude de ces pathologies spécifiques mation et de permettre au patient d’être asymptomatique en est réglementée en Suisse par une formation complémentaire de attendant une évolution naturelle favorable de la pathologie. La deux ans après le diplôme de radiologie. Effectuée en milieu hos-
5 DOSSIER pitalier universitaire, cette formation spécialisée permet d’optimi- Docteur Altrichter, vous exercez également aux HUG en tant que ser la prise en charge des pathologies spécifiques et également de médecin consultant. Que vous apporte cette activité dans l’op- mieux déterminer dans quelle mesure un patient nécessite une tique de l’Institut? prise en charge hospitalière ou ambulatoire. Cela se justifie dans Dr S. Altrichter: L’un des avantages de travailler dans le milieu hos- la mesure où nous sommes confrontés régulièrement à des situa- pitalier universitaire est que l’on reste en contact avec des patho- tions complexes et que nous travaillons de manière étroite avec logies que l’on rencontre rarement dans le secteur privé. L’autre nos confrères neurologues et neurochirurgiens installés. avantage est que de bien connaître les différents spécialistes qui Dresse K. Masterson Poyet: La radiologie de la sphère ORL et maxil- y travaillent. De ce fait, on peut plus facilement orienter les pa- lo-faciale traite quant à elle plus spécifiquement du massif facial, tients en fonction de pathologies nécessitant une prise en charge des sinus, des oreilles, des dents et de la partie «molle» du cou multidisciplinaire et que l’on rencontre fréquemment en pratique comme le larynx, les glandes salivaires et la thyroïde. En ce qui privée. concerne les examens, nous En termes d’équipements, y a- réalisons entre autres beau- t-il des appareils qui sont plus coup d’échographies du cou et spécifiques à la radiologie de la de la thyroïde, des examens de sphère ORL et maxillo-faciale? type «Cone Beam» ou scanner Dresse K. Masterson Poyet: Oui, des sinus et dentaires, et des IRM des rochers de la base du l’un de nos outils quotidiens crâne ou des glandes salivaires. est le Cone Beam, un «mini- Nous faisons également la vi- scanner» qui utilise une nou- déofluoroscopie de déglutition, velle technique de rayons X examen qui permet grâce aux avec un faisceau dont la forme rayons X d’analyser les troubles (conique) est différente de de la déglutition avec des pro- celle du scanner traditionnel. duits de contraste liquides ou Cet appareil offre une image solides. Enfin, nous collaborons osseuse d’une excellente défi- avec certains ophtalmologues nition avec une dose d’irradia- ou spécialistes ORL pour ana- tion considérablement réduite. lyser les voies lacrymales de On utilise cet appareil pour personnes souffrant de lar- l’imagerie dentaire et celle des moiements, en injectant une sinus. En imagerie dentaire, très petite quantité de produit nous utilisons le Cone Beam de contraste dans les voies lacrymales. pour les bilans pré-implantatoires ou de dents mal positionnées par exemple. Nous utilisons également les IRM 1.5 et 3 Tesla pour l’imagerie de la base du crâne et des parties molles de la face et Y a-t-il des régions anatomiques qui concernent plusieurs spécia- du cou. L’échographie est un examen que nous faisons volontiers lités de la radiologie? pour explorer les glandes salivaires, les ganglions et la thyroïde. Dresse K. Masterson Poyet: Bien sûr, il y a des domaines qui sont spé- Cet un examen rapide, précis et qui permet souvent de donner cifiques à l’une ou l’autre des spécialités de la radiologie et d’autres rapidement un diagnostic. pour lesquelles nous collaborons avec nos collègues. La force d’une Dr S. Altrichter: Il est clair qu’en fonction des indications, nous choi- grande équipe comme celle de la Clinique Générale-Beaulieu est sissons les appareils offrant le meilleur rendement, même s’ils d’avoir des spécialistes dans tous les domaines. Nous pouvons sont assez semblables. Nous exploitons au mieux les points forts ainsi fournir de meilleurs diagnostics aux patients. de chacun. Dr S. Altrichter: Tout dépend de l’endroit où se situe la pathologie, l’oreille interne peut concerner les deux spécialités tandis que Vous mentionnez l’échographie. Est-ce la même technique que l’oreille moyenne est plus souvent traitée par les radiologues ORL. celle utilisée en obstétrique? Mais tout cela ne se limite pas à l’oreille interne. La colonne lom- Dr S. Altrichter: Tout à fait, c’est un outil extraordinaire de repérage baire est un autre exemple où les pathologies osseuses et radicu- des structures superficielles. L’échographie permet également laires se recoupent. l’exploration des organes dans l’abdomen ainsi que l’exploration
DOSSIER 6 Institut de radiologie nouvelle formule des tissus mous de l’ensemble du corps humain. L’échographie reils sont choisis en fonction des indications. Avec la combinaison n’est donc pas seulement utilisée en obstétrique. C’est un très de ces trois machines, nous pouvons couvrir tous les examens IRM bon examen, non irradiant de surcroît, qui peut apporter de nom- de manière optimale. L’acquisition d’une nouvelle IRM se justifie breuses réponses. également par l’arrivée de nos confrères. Il y aura également une mise à niveau de l’IRM 3 Tesla qui sera ainsi dotée des dernières Et pour la sénologie? avancées technologiques en termes d’interface et de fonctionna- Dr S. Altrichter: Nous avons profité des travaux de rénovation de lités. Enfin, nous utilisons le scanner multibarettes dont la techno- l’Institut pour moderniser notre parc de machines. Nous avons logie permet de couvrir l’ensemble des examens usuels que nous acquis un nouveau mammo- pratiquons ici. graphe avec tomosynthèse qui permet d’obtenir une visualisa- On est très loin des «simples» tion tridimensionnelle et plus rayons X tels qu’on les prati- en profondeur de l’architecture quait par le passé? du sein. Cela procure une meil- Dr S. Altrichter: Et qu’on pra- leure sensibilité de la détection tique toujours! Mais il est vrai et une meilleure catégorisa- qu’il y a forcément une évo- tion de certaines lésions. Ce lution. Après les rayons X, il y matériel intègre également a eu la possibilité d’effectuer une table de biopsie mam- des opacifications digestives, maire permettant d’effectuer vasculaires ou autres afin de des prélèvements tissulaires visualiser de manière indirecte en utilisant une méthodologie l’anatomie et diverses patholo- proche de la stéréotaxie. gies. Puis le scanner a apporté des acquisitions en coupe, avec Vous collaborez souvent avec des images matricielles. Le vos confrères de l’imagerie scanner, qui a beaucoup évolué moléculaire? en vitesse et en résolution, per- Dr S. Altrichter: Bien sûr, nous met d’acquérir un volume du réalisons de façon routinière corps humain en moins d’une des PET/CT pour de multiples minute et de s’y déplacer dans indications à l’issue desquels un radiologue et un nucléariste se tous les plans de l’espace avec une résolution millimétrique. Dans livrent à une lecture simultanée des résultats et confrontent leur le domaine ostéoarticulaire, le scanner peut être complémentaire interprétation. à l’IRM en particulier pour l’analyse du tissu osseux. Il peut égale- Dresse K. Masterson Poyet: La médecine nucléaire est un domaine ment être pratiqué lorsqu’il existe des contre-indications à l’IRM. très complémentaire à la radiologie, qui trouve des indications Evolution supplémentaire, l’IRM permet de visualiser les tissus précises notamment dans la cancérologie ou encore dans les d’une autre façon, c’est-à-dire sans utilisation de rayonnement maladies dégénératives du système nerveux central et nous nous ionisant. Le développement de la technologie s’est considérable- réjouissons beaucoup de pouvoir collaborer étroitement avec le ment accéléré ces dernières années. L’imagerie est devenue de Centre IMGE. plus en plus précise et les machines sont à même aujourd’hui de générer de grands volumes d’images complexes dans des délais Que peut-on dire des autres équipements? plus courts. La capacité de production d’images a ainsi beaucoup Dr S. Altrichter: L’IRM 1 Tesla est une machine qui répond à une augmenté. C’est aussi une des raisons pour laquelle nous avons large gamme d’indications. Elle offre également l’avantage de agrandi nos locaux et renforcé notre équipe car il est important pouvoir réaliser tous types d’examens, notamment des examens d’optimiser la production d’images et la capacité de les interpréter. dynamiques du rachis cervical et des examens ostéo-articulaires Et tout cela avec le patient au centre… périphériques, ou encore chez les patients souffrant de claustro- phobie car c’est une machine ouverte. D’une manière générale, la Dresse K. Masterson Poyet: Bien évidemment. Il est clair que toute précision et la définition sont meilleures sur l’IRM 1.5, que la Cli- cette technologie est au service d’un patient qui reste la raison nique vient d’acquérir, et bien sûr l’IRM 3 Tesla. Cela dit, les appa- d’être de l’Institut. Et nous, les radiologues, sommes à son service.
7 DOSSIER Les femmes et les hommes de l’Institut L’équipe se compose de médecins, de techniciens et de secrétaires médicales qui collaborent très étroitement au quotidien. L’équipe médicale L’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu comp- l’hôpital Cantonal de Fribourg, dans le Service du PD Dr Henri- tait, jusqu’au 31 août 2014, sept médecins en charge dans tous Marcel Hoogewoud (2005-2006). Il obtient son doctorat en 2005, les domaines de la radiologie diagnostique et interventionnelle. devient spécialiste FMH en radiologie en 2006 et en neuroradio Depuis le 1er septembre, il en compte quatre de plus, venus ren- logie diagnostique en 2008. forcer l’équipe en place afin de constituer un pôle de compétences en neuroradiologie et radiologie ORL. Dès lors, il travaille aux HUG en qualité de Chef de clinique en radiologie, dans le Service du Pr Becker, mais également en neu- Dr Stephen Altrichter roradiologie, dans le Service du Pr Karl Olof Lövblad, dans le cadre d’une formation approfondie en neuroradiologie diagnostique. A l’issue de ses études de mé- Son parcours professionnel le conduit ensuite aux Etablissements decine à Genève, le Dr Altrichter Hospitaliers du Nord Vaudois comme médecin-chef corespon- décroche son diplôme en 1999. sable du service de radiologie avec une activité principale sur les Il commence sa formation par sites d’Yverdon et de Saint-Loup (2009-2011). deux années de médecine interne au Centre Valaisan de En février 2011, le Dr Altrichter rejoint l’Institut de Radiologie de la Pneumologie (Montana, 1999- Clinique Générale-Beaulieu, notamment pour poursuivre son acti- 2000), à l’Hôpital des Trois- vité en radiologie générale et en neuroradiologie diagnostique. De Chêne (Thônex/Genève) et au janvier 2011 à décembre 2012, il a été médecin associé au service CESCO (Centre de Soins Continus de Collonges-Bellerive, près de de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle des HUG. Genève,2000-2001).Ilsuit uneformationdespécialisteenradiologie Depuis janvier 2013, son activité de médecin consultant aux HUG aux Hôpitaux Universitaires de Genève, dans le Service des lui permet d’établir un pont entre la médecine pratiquée à l’hôpi- Prs François Terrier et Christophe Becker (2001-2005), puis à tal public et celle pratiquée dans une clinique privée.
DOSSIER 8 Institut de radiologie nouvelle formule Dresse Karen Masterson Poyet dois (CHUV), à Lausanne, dans le Service du Pr Eric Zänder, ainsi qu’à l’Hôpital Saint-Loup en médecine interne et chirurgie, avec le Née au Danemark d’une Pr Emile-Charles Bonard et le Dr Jacques Hofstetter. Il décroche son mère danoise et d’un père doctorat en médecine en 1980. irlandais, la Dresse Masterson Poyet s’établit très jeune à Médecin-assistant dans le Service de radiologie du Pr Georges Genève avec sa famille et y Candarjis, au CHUV, de 1981 à 1985, puis chef de clinique adjoint suit le cursus scolaire gene- dans le même service, il obtient son diplôme de Spécialiste FMH vois. en radiodiagnostic. Elle termine ses études de Le Dr Michel Kiener entre à l’Institut de radiologie de la Clinique médecine à l’Université Générale-Beaulieu en 1985. Ses activités portent principalement de Genève en 2004, se spécialise en radiologie (FMH) de 2005 sur les scanners neuroradiologique, thoracique et abdominal, la à 2009, puis en neuroradiologie (2011) et enfin obtient son di- colonoscopie virtuelle, l’angio-CT des membres inférieurs, la séno- plôme européen de spécialisation en imagerie de la tête et du logie, le radiodiagnostic, l’échographie, la radiculographie, le myé- cou (ESHNR) en septembre 2012. lo-CT et la tomodensitométrie à haute résolution (HRCT) pulmo- Au cours de ses études, la Dresse Masterson Poyet est externe dans naire (dépistage). le Service de radiologie de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière du Pr Grenier, à Paris (2001 et 2002), où elle découvre son intérêt Dresse Marie Cuinet pour la radiologie. Elle revient à Genève et travaille comme ex- terne dans le Service de radiologie du Pr Terrier, aux HUG (2003), La Dresse Cuinet fait ses puis comme médecin interne dans les services de radiologie du études de médecine à l’Uni- Pr Becker (2005-2012). versité de Lyon d’où elle sort diplômée en 1989. Dès 2009, et toujours aux HUG, la Dresse Masterson Poyet devient Cheffe de clinique dans le Service de radiologie du Elle devient Chef de service à Pr Becker, période durant laquelle elle se spécialise en radiologie l’Hôpital de Bourgoin-Jallieu, ORL et maxillo-faciale. Fin 2012, elle entre à la Clinique La Colline, près de Lyon, et exerce la à Genève, auprès de la Dresse Natalia Dfouni, en tant que médecin radiologie générale durant radiologue. Elle rejoint la Clinique Générale-Beaulieu le 1er sep- 13 ans. Elle est passionnée tembre 2014. par toutes les avancées radiologiques permettant une amélio- ration de la prise en charge des patients, depuis le diagnostic Membre de la Société Française de Radiologie depuis janvier de la maladie jusqu’au traitement, mais aussi à travers le déve- 2003 et membre de la European Society of Radiology (ESR) de- loppement de techniques percutanées ambulatoires. Au Centre puis janvier 2007, elle a publié de nombreux articles et travaux, Léon Bérard, à Lyon, elle développe des techniques innovantes de et a remporté quelques prix dans différents congrès: RSNA 2005 radiologie interventionnelle à visée curative en oncologie: radio- (Radiological Society of North America), Société Suisse de Radio- fréquence ou cryothérapie sur lésions hépatiques, pulmonaires logie 2006, le Educational Poster Prise 2008 de la ESHNR (Euro- et rénales, qui sont des techniques de destruction percutanées pean Society of Head and Neck Radiology), ainsi que le prix de la par le chaud ou le froid. Elle développe également la chimioem- Société Suisse de Radiologie 2009. bolisation, une technique à visée palliative pour le cancer du foie et, dans le cadre du traitement de la douleur, des techniques Dr Michel Kiener permettant d’améliorer la qualité de vie de patients fragiles en Spécialiste FMH en radiologie diminuant leur douleur. médicale, le Dr Michel Kiener Avec l’équipe de l’Institut Gustave Roussy à Paris, la Dresse Cuinet suit ses études de médecine s’est également intéressée à l’échographie de contraste dans le à Lausanne et obtient son cadre d’une aide au diagnostic et au traitement pour la radio- diplôme de médecin en 1977. fréquence hépatique percutanée, ainsi qu’à l’évaluation des trai- Il poursuit sa formation en tements antiangiogéniques. qualité de médecin-assistant Spécialiste FMH en radiologie médicale depuis 2011, la Dresse Cuinet en neurochirurgie au Centre exerce son activité, au sein de l’Institut de radiologie de la Clinique Hospitalier Universitaire Vau- Générale-Beaulieu, en radiologie interventionnelle diagnostique,
9 DOSSIER avec les biopsies, et thérapeutique, avec les traitements de des- Dr Arnaud Grégoire tructions tumorales percutanées, en imagerie de la femme avec Le Dr Grégoire fait ses études la sénologie et l’imagerie pelvienne, ainsi qu’en oncologie avec de médecine à l’Université le traitement de la douleur, comprenant les vertébroplasties, les de Lyon, puis son internat cimentoplasties, les kyphoplasties et les infiltrations. à l’Université de Besançon. Pendant sa formation en radiologie (1997-2002), il Dr Philippe Kindynis obtient une maîtrise en bio- logie humaine ainsi que des Le Dr Kindynis fait ses études diplômes universitaires en de médecine à l’Université de imagerie médicale dans des spécialités telles que la sénologie, Genève, obtient son diplôme l’ORL, l’IRM en pratique clinique et la traumatologie du sport. Il de médecine en 1981 et sou- soutient sa thèse en 2002 sur le thème du suivi scanographique tient sa thèse de doctorat post-radique des cancers ORL. en 1986. Spécialiste FMH en radiologie médicale depuis Spécialiste FMH en radiodiagnostic depuis 2003, il est méde- 1988, il est spécialisé dans cin senior en radiologie à l’Hôpital d’Annecy (2002-2004), puis la radiologie diagonostique exerce en tant que radiologue indépendant en cabinet de ville qui s’appuie notamment sur la radiographie standard, le scanner, et en clinique (2005). L’année suivante, il intègre la Clinique de l’IRM et l’échographie. Genolier en qualité de spécialiste FMH en radiologie. Il y déve- loppe le scanner cardiaque, la coloscopie virtuelle et la radiologie En qualité de médecin-assistant en radiologie, il travaille aux HUG interventionnelle en pathologie ostéoarticulaire et rachidienne dans le service du Pr Pierre Wettstein (1983-1986 et 1987-1988), (infiltration), sénologique et oncologique. puis à l’Hôpital de Morges, dans celui du Pr Christian Hessler et du Il rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beau- Dr Raymond Cardis (1986-1987). Il est titulaire d’un «Fellowship» lieu en mars 2010, afin de poursuivre notamment son activité en radiologie ostéoarticulaire à San Diego, Etats-Unis, auprès en Imagerie de la femme, en radiologie ORL, oncologique et du Pr Donald Resnick (1989). C’est à cette époque qu’il assiste en interventionnelle, en échographie des vaisseaux et de l’appareil première mondiale à la naissance de l’arthro-IRM de l’épaule, locomoteur, mais aussi pour développer davantage les nouvelles technique qu’il introduira par la suite à Genève et qui constitue imageries que sont le scanner cardiaque, la coloscopie virtuelle sans conteste un «gold standard» en matière d’investigation des et l’IRM prostatique. pathologies de l’épaule. La même année, il est nommé Chef de cli- nique adjoint aux HUG, dans le service du Pr Wettstein. En 2011, il obtient son diplôme interuniversitaire (DIU) en image- rie cardio-vasculaire en coupe. Le Dr Philippe Kindynis rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu en 1990. En plus de son activité en radiologie générale, il est reconnu comme spécialiste des examens en radio- Dr Alain Denis Keller logie ostéoarticulaire (IRM, tomodensimétries par scanner et ul- Né à Genève, le Dr Alain Denis trasons), des infiltrations articulaires et des bilans IRM des cancers Keller fait ses études à l’Uni- de la prostate. versité de Genève et obtient son diplôme de médecin en Enfin, le Dr Kindynis pratique une nouvelle approche prometteuse 1986 ainsi que son doctorat - les injections de PRP (plasma riche en plaquettes) - destinée aux en médecine en 1995. patients souffrant d’arthrose ou de blessures tendineuses. Riche Spécialiste FMH en médecine en facteur de croissance et de réparation, car extrait du sang pré- nucléaire en 1996 et spé- levé au patient et centrifugé, le PRP permet d’améliorer les symp- cialiste FMH en radiologie tômes de manière significative. en 1999, il s’est formé en radiologie et en médecine nucléaire au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), à Lausanne, dans les services des Prs Georges Candardjis et Bernard Delaloye, ainsi qu’aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), à Genève, dans les services des Prs François Terrier, Christophe Becker et Alfred Donath.
DOSSIER 10 Institut de radiologie nouvelle formule Durant son parcours professionnel, il a en particulier travaillé gique et digestive. Parallèlement, il poursuit son activité pédia- comme Chef de clinique en médecine nucléaire (1992-1995), Chef trique au sein de l’INSERM à l’Hôpital Necker, à Paris, sur les de clinique en radiologie (1998-2001), médecin-adjoint en radio- maladies osseuses constitutionnelles, et au sein d’un Groupe de logie (2001-2005), responsable du secteur de radiologie ostéoar- recherche en imagerie des maladies de l’appareil digestif (GER- ticulaire et Chef du service de médecine nucléaire ad interim des MAD). HUG (2004-2005). Il a également occupé les fonctions de chargé d’enseignement à la Faculté de médecine de Genève (2001-2006) et de médecin associé en radiologie aux HUG, parallèlement à son Dresse Natalia Dfouni activité dans le secteur privé (2005-2008). Née à Beyrouth d’un père Installé dans le secteur privé depuis 2005, le Dr Alain Denis Keller libanais et d’une mère espa- rejoint les instituts de radiologie et de médecine nucléaire de la gnole, la Dresse Dfouni suit Clinique Générale-Beaulieu en 2007. Jusqu’en 2009, il exerce en ses études de médecine à qualité de nucléariste en utilisant les techniques hybrides radio- l’Université autonome de logie/médecine nucléaire (PET-CT, SPECT-CT), de radiologue dia- Madrid. Suivant son époux gnosticien avec une activité prépondérante en radiologie ostéoar- suisse allemand, elle arrive ticulaire, et de consultant à l’Hôpital cantonal. Depuis 2009, il s’est en Suisse pour commencer recentré sur le radiodiagnostic et poursuit, en parallèle, une acti- sa spécialisation à l’Hôpital vité d’enseignant à la HEDS (Haute Ecole de Soins), à Genève, des- de Moutier (1992-1996). Intéressée par tous les domaines de la tinée aux TRM (Techniciens en radiologie médicale) en formation. médecine, elle se forme 2 ans à la chirurgie, puis 2 ans à la méde- cine interne. Première révélation, elle se découvre un grand inté- rêt pour la phase de diagnostic et se dirige vers la radiologie. Dr Gilles Genin Arrivée à Genève en 1996, elle travaille un an aux HUG. L’année sui- Spécialiste FMH en radiolo- vante, alors en poste à La Chaux-de-Fonds, elle suit à Strasbourg gie, le Dr Gilles Genin obtient un cours dispensé par le Pr Jean-Louis Dietemann, mondiale- son doctorat en médecine ment reconnu dans le domaine de la neuroradiologie. Deuxième en 1986. En 1990, il décroche révélation. Elle découvre sa future spécialité, quitte son poste une Maîtrise d’anatomie, de La Chaux-de-Fonds et part travailler en Alsace dans le Service une Spécialisation en radio- de cet éminent professeur. En 1998, elle y rencontre le Pr Francis logie et un Diplôme d’études Veillon, sommité en radiologie ORL, une sous-spécialité de la neu- approfondies (DEA) en génie roradiologie. Troisième révélation. La Dresse Dfouni revient alors à biologique et médical. Pen- Genève, aux HUG, afin de compléter sa formation en radiologie dant douze ans, il se consacre principalement à l’enseignement et de se sous-spécialiser en radiologie ORL dans le service du Pr et à la radiologie digestive aux Centres Universitaires de Lyon Minerva Becker, où elle devient Cheffe de clinique pendant 6 ans. (France). Puis il passe un an à Montréal, à l’Université McGill, en qualité d’«Invited Professor». Il passe les treize années suivantes En 2001, elle se rend aussi en Belgique, à Bruges, afin d’approfon- au Département de Radiologie du Centre Hospitalier d’Annecy en dir ses connaissances avec le Pr Jan Casselman, puis à Barcelone tant que Chef de service. dans différents établissements publics et privés. Le Dr Gilles Genin a publié sept ouvrages sur la radiologie: Ima- En 2006, elle quitte les HUG pour la Clinique La Colline, à Genève, gerie du polytraumatisé (1993, Ed. Masson), Imagerie du foie, des auprès d’un médecin précurseur en radiologie ORL, le Dr Savo voies biliaires et du pancréas (1994), Imagerie du tube digestif Vukanovic, qui part à la retraite. Elle devient responsable du sec- et du péritoine (1994, Ed. Masson), Radio-anatomie des tumeurs teur Radiologie ORL et accueille en 2012 la Dresse Karen Masterson cérébrales (1996, Lab. Guerbet), Dictionnaire radioclinique (2001, Poyet. 900 pages, Ed. Springer-Verlag, prix Hermann Fischgold), Les syn- Progressivement, la Dresse Dfouni, qui attache beaucoup d’impor- dromes en médecine (2005, 1600 pages, Ed. Sauramps) et Anoma- tance à la rencontre et à l’écoute du patient, ainsi qu’à la qualité lies osseuses constitutionnelles (2008, 800 pages, Ed. Sauramps, du service et à la formation continue, ressent le besoin de créer prix Hermann Fischgold 2009). un service surspécialisé en imagerie neurologique et ORL en ras- Il rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu semblant les compétences radiologiques et cliniques dans un en 2009, principalement pour contribuer à l’imagerie neurolo- projet multidisciplinaire, ce qui n’existe pas encore dans le sec-
11 DOSSIER teur privé. Elle retrouve le Pr Jean-Louis Dietemann qui accepte Pr Jean-Louis Dietemann de se joindre au projet, tout comme le Dr Jean-François Guillet. Né en 1951 en Alsace, le Pr Ayant réuni l’équipe, qui comprend aussi la D Masterson resse Jean-Louis Dietemann fait Poyet, la Dresse Dfouni a rejoint l’Institut de radiologie de la ses études de médecine à la Clinique Générale-Beaulieu le 1er septembre 2014, qui compte à Faculté de médecine de Stras- présent cinq neuroradiologues, dont deux sous-spécialisés en ORL. bourg. Il obtient son diplôme en 1974. Il est ensuite interne en neurochirurgie, neurologie Dr Jean-François Guillet et radiologie des hôpitaux de Né en 1959, le Dr Jean-François Colmar, Besançon et Stras- Guillet suit ses études à la bourg jusqu’en 1981, année à laquelle il décroche son titre de Faculté de Médecine de Ge- Docteur en médecine de la Faculté de Médecine de Strasbourg. nève dont il sort diplômé en L’année suivante, il obtient son Certificat d’Études spéciales de 1986. En 1988, il se forme à Radiologie, options radiodiagnostic et Neurologie. Cette même l’Hôpital Cantonal Universi- année, il est nommé Chef de clinique à la Faculté de médecine- taire de Genève en radiologie Assistant des hôpitaux de Strasbourg. diagnostique et obtient son En 1986, le Pr Jean-Louis Dietemann devient praticien Hospitalier titre de spécialiste FMH en en radiologie. Deux ans plus tard, il est Professeur des Universi- 1993. Deux ans plus tard, avant de commencer sa spécialisation tés-Praticien Hospitalier et Chef du service de radiologie médico- en neuroradiologie, il travaille un an dans le service de neurolo- chirurgicale B de l’Hôpital Civil de Strasbourg. gie des HUG. En 1996, il se forme à la neuroradiologie pendant Dès 1995 et pendant près de vingt ans, il est Professeur des Uni- trois ans à l’Hôpital Universitaire de l’Ile, à Berne, et obtient son versités-Praticien Hospitalier et Chef du service de radiologie 2 diplôme en 1999. Puis il exerce son activité en radiologie diagnos- du CHU de Strasbourg Hautepierre en neuroradiologie, radiolo- tique et neuroradiologie au Lindenhofspital, à Berne, jusqu’en gie ostéoarticulaire et radiologie pédiatrique. 2002. Le Pr Dietemann a publié plus de deux cents travaux scienti- Début 2003, il rentre à Genève et travaille au Centre de Radiolo- fiques référencés dans PubMed, moteur de recherche américain gie Diagnostique de Carouge (CDRC) jusqu’en mai. Puis il rejoint de données bibliographiques en biologie et médecine, ainsi que le Centre ID Imagerie et Développement Radiologie, exerçant onze ouvrages, dont les plus récents sont un précis d’imagerie principalement son activité en neuroradiologie dans le service médicale: Neuroimagerie diagnostique, 2e édition, Elsevier-Mas- de la Clinique La Colline. En 2006, avec l’arrivée de la Dresse Natalia son, 2013, et Imagerie du rachis et de la moelle épinière, aux Edi- Dfouni, naît une étroite collaboration entre la neuroradiologie et tions Sauramps, 2014. l’imagerie ORL. En 2011, il obtient un Diplôme en «Head and Neck MRI» (IRM ORL). Le Pr Dietemann rejoindra l’équipe renforcée de l’Institut de ra- diologie de la Clinique Générale-Beaulieu début 2015. En juillet 2014, il suit une formation dans les maladies neuro-dé- génératives dans le service de neuroradiologie de l’Hôpital Pitié Salpétrière, à Paris. Le 1er octobre 2014, il rejoint l’équipe de l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu, pour la création du pôle d’ima- gerie ORL et neuroradiologie, avec les Dresses Masterson Poyet et Dfouni, ainsi que le Pr Jean-Louis Dietemann, en qualité de neu- roradiologue ORL. Le Dr Jean-François Guillet est membre de la Société suisse de radiologie (SSR), de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA), de l’American Roentgen Ray Society (ARRS) et de la Socié- té française de radiologie (SFR).
DOSSIER 12 Institut de radiologie nouvelle formule AQC, une certification en cours… Sébastien Romand Yannick Clessienne L’équipe administrative et technique Sébastien Romand 2010, Yannick Clessienne seconde Sébastien Romand en qualité Responsable administratif et technique de Responsable administratif et technique adjoint. En 2003, Sébastien Romand obtient son diplôme de Technicien en radiologie médicale à Genève. Il commence son parcours pro- Les Techniciens en radiologie médicale fessionnel dans un grand centre de radiologie privé genevois L’équipe est composée de Techniciens en radiologie médicale où il se spécialise dans le scanner. Après un court passage à la (TRM) diplômés et possédant tous un droit de pratique valable Clinique Générale-Beaulieu, il est recruté fin 2007 par l’un des dans le canton de Genève, ainsi que d’une aide technicienne. leaders mondiaux de la vente de scanners en tant qu’ingénieur Grâce à leur polyvalence, toutes et tous travaillent de manière d’applications commerciales. Début 2009, il réintègre la Clinique efficace sur l’ensemble des équipements de l’Institut et réalisent en qualité de TRM référent pour le scanner. Depuis mai 2010, une diversité importante d’examens. La formation continue et la Sébastien Romand est Responsable administratif et technique motivation de l’équipe permettent de maintenir le haut niveau de l’Institut de radiologie, qui comprend près de trente collabora- technique qui fait la renommée de l’Institut de radiologie. teurs (secrétaires, TRM, aide-TRM et coursiers). Hugo Baião Costa Graziella Frangidis Yannick Clessienne Cindy Barreiro Patricia Guarnori Responsable administratif et technique adjoint Fabio Benelli Nathalie Mayer Yannick Clessienne obtient son diplôme de Technicien en radiolo- Roselyne Bole du Chomont Charlotte Orand gie médicale en 2004 à Algrange, en France. Il entame sa carrière Marianne Broillet (aide) Sabine Rollat dans un hôpital de l’est de la France. Arrivé à Genève en 2005, il rejoint la Clinique Générale-Beaulieu en mai 2006 comme TRM Stéphanie Carré Audrey Salort référent pour l’IRM en vue du renouvellement de l’appareil exis- Nadège Emery Noëlie Serres tant ainsi que de l’installation d’un appareil ouvert. Depuis mai
13 DOSSIER Les secrétaires médicales sier radiologique, en passant par l’édition de copies de rapports. Deux coursiers complètent cette dizaine de secrétaires et livrent L’équipe du secrétariat comprend deux groupes. les dossiers chez les médecins envoyeurs dans tout le canton de Genève. L’enthousiasme et le professionnalisme de nos collabo- Groupe 1 rateurs contribuent à la convivialité de l’accueil et aident à rassu- rer les patients angoissés par leurs examens. Cosette Balsat Emilie Jouan Célia Collomb Corinne Morel Véronique Anna Edith Meke-Gallina Laure Derobert Marielle Saint-Joanis Claudia Chalopin Sandrine Starck Maria-Hortensia Gonzalez Delphine Scherly Les coursiers Ce groupe a pour tâches: l’accueil téléphonique des patients et des médecins, la réception et la préparation des dossiers, ainsi Sandro D’Andrea que la facturation. Gil Pereira Groupe 2 Ce second groupe gère les dossiers dictés par les radiologues, de la frappe des rapports jusqu’à la mise sous plis de tout le dos-
DOSSIER 14 Institut de radiologie nouvelle formule Equipements: l’Institut à la pointe. L’Institut est réparti sur deux niveaux avec, pour chacun, une réception, une salle d’attente avec accès internet et équipe- ments destinés aux personnes à mobilité réduite. Les examens standard, les mammographies, les échographies et la radiologie interventionnelle sont réalisés au rez-de-chaussée. Les examens scanner, CBCT et IRM ont lieu au sous-sol. Au rez-de-chaussée, la salle de radiologie interventionnelle dis- pose d’un appareil «flat pannel» qui respecte tous les critères de sécurité et permet notamment la réalisation d’interventions vas- culaires, vertébrales et abdominales sous contrôle radiologique. Chaque salle a une activité spécifique, que ce soit pour les inves- tigations radiologiques gastro-entérologiques et uro-génitales, Echographe les examens ostéoarticulaires, l’échographie ou la mammogra- phie avec tomosynthèse. exemple pour étudier les glandes salivaires et la thyroïde, mais Au sous-sol, trois IRM, un scanner et un Cone Beam (CBCT) per- également pour explorer toutes sortes d’organes, qu’ils soient mettent de réaliser différents types d’examens: standard, corps superficiels (seins, système musculo-squelettique, vaisseaux entier, cardiaques, fonctionnels du rachis et des articulations ou sanguins), ou plus profonds comme les organes dans l’abdomen spécifiques tels que spectroscopie, tractographie et angio-IRM (foie, vésicule biliaire, pancréas, reins, vessie et pelvis). en résolution temporelle dite 4D. Techniquement, il s’agit d’un faisceau d’ultrasons dont on adapte La puissance, et donc l’utilisation, des trois IRM est choisie en la fréquence à l’organe à examiner, et qui se réfléchit plus ou fonction de la spécificité de l’examen. Ils sont utilisables pour moins en fonction des structures anatomiques rencontrées, ce tous types d’examens mais chacun offre une qualité d’images qui permet de reconstruire une image de l’organe en question, spécifique en termes de diagnostic. image directement affichée sur l’écran de l’appareil pour une interprétation dynamique et immédiate. L’échographie Au début de l’examen, le radiologue applique un gel sur la peau, Technique d’imagerie médicale non irradiante et indolore, elle au-dessus de la région à examiner. Le gel permet de supprimer permet de donner un diagnostic ou d’effectuer une intervention l’air se trouvant entre la sonde et la peau, car l’air empêche la rapide aux côtés du patient. transmission des ultrasons. L’examen dure de 15 à 30 minutes en fonction des régions étudiées. Simple, rapide et sans contre-indication, l’échographie présente de nombreux avantages. Reproductible aussi souvent que né- Cette technique est également utilisée pour des biopsies ciblées cessaire et sans risque pour la santé, elle est très utile dans de sous contrôle visuel et comme outil de repérage pour des ponc- nombreux domaines de la radiologie, notamment en ORL, par tions, drainages et traitements percutanés.
15 DOSSIER L’IRM L’Imagerie par Résonance Magnétique est une technique non invasive. L’appareil est constitué d’un aimant caractérisé par sa puissance (1, 1.5 ou 3 Tesla) au centre duquel se glisse le lit d’exa- men. L’examen consiste à réaliser des images du corps humain grâce aux atomes d’hydrogène qu’il contient. Dans un puissant champ magnétique, tous les atomes d’hydrogène s’orientent dans la direction de ce champ. Ils sont ensuite excités par des IRM 1 Tesla ondes de radiofréquence durant une très courte période. Lorsque L’IRM 1 Tesla l’émission d’ondes s’arrête, les atomes retournent à l’état d’équi- libre et l’énergie accumulée produit un signal qui est enregistré La Panorama Philips ou IRM 1 Tesla abrite un aimant de dernière et traité sous forme d’image. Des antennes spécifiques à la ré- génération. Du fait de son architecture ouverte à deux plaques, gion étudiée sont connectées et servent à récolter le signal émis. elle est particulièrement appréciée des patients souffrant de Ces signaux sont analysés mathématiquement pour fournir des claustrophobie. Cet appareil est utilisé de préférence pour les images. explorations ostéoarticulaires et les études rachidiennes dyna- miques. Suivant la technique ou les séquences, l’IRM permet de mettre en évidence de façon détaillée la morphologie des organes étu- L’IRM 1.5 Tesla diés et présente une sensibilité accrue dans la détection des Si l’ensemble des examens peut être réalisé sur l’Ingenia Philips différentes pathologies des tissus mous, de faire ressortir les 1.5T ou IRM 1.5 Tesla, cet appareil acquis tout récemment par vaisseaux, les cartilages ou les tractus nerveux. Des acquisitions l’Institut de radiologie est plus spécialement adapté à la radio- d’images en trois dimensions permettent d’effectuer des recons- tructions dans tous les plans. L’examen nécessite une stricte immobilité du segment du corps étudié pendant la durée de chaque séquence (entre 2 et 5 mi- nutes en moyenne, sur une durée totale de 20 à 45 minutes en général). Le patient peut écouter de la musique pendant l’exa- men et un système de contrôle audio-visuel le relie au technicien responsable. Exemple d’IRM ciblée, l’IRM prostatique a une excellente sensi- bilité de détection du cancer prostatique. Elle permet de réali- ser, avant biopsie, une cartographie tumorale et de faire un bilan d’extension précis du cancer confirmé par la biopsie de même IRM 1.5 Tesla qu’une surveillance active après traitement. Restrictions. La présence permanente du champ magnétique logie ORL. Contrairement aux deux autres machines, la 1.5 Tesla dans la salle de l’appareil interdit d’examiner la plupart des présente l’avantage de produire moins d’artefacts au niveau de porteurs de stimulateurs cardiaques et un nombre restreint de la région cervicale. patients porteurs de certains types de matériel chirurgical. C’est L’IRM 3 Tesla pourquoi chaque patient doit répondre à un questionnaire de Anciennement Achieva Philips, l’Ingenia Philips 3T ou IRM 3 Tesla sécurité avant de pouvoir entrer dans la salle d’examen. Plus gé- vient de subir une importante mise à jour afin d’évoluer vers la néralement, les objets métalliques ou magnétiques, comme des nouvelle génération. Ainsi, informatique et antenne ont été rem- clés, des pièces de monnaie ou des bijoux, ne doivent pas entrer placés par du matériel entièrement numérique. Le progrès, en dans la salle d’IRM. termes de résolution, est considérable du fait du plus grand vo- Les patients souffrant de claustrophobie peuvent effectuer leur lume de signal. Cette machine est particulièrement utilisée pour examen dans l’appareil dit ouvert et être accompagnés pendant la neuroradiologie, les explorations spectroscopiques, vasculaires toute la durée de l’examen. et abdomino-pelviennes.
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