Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule - Magazine de la Clinique Générale-beaulieu n 15 | automne 2014

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Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule - Magazine de la Clinique Générale-beaulieu n 15 | automne 2014
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Magazine de la Clinique Générale-Beaulieu   n°15 | automne 2014

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  Institut de radiologie nouvelle formule
Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule - Magazine de la Clinique Générale-beaulieu n 15 | automne 2014
EDITO      2

         La Clinique garde le cap vers
         l’excellence!
          Un page importante de l’histoire de la Clinique Générale-         félicitations à l’ensemble des collaborateurs pour leur
          Beaulieu est sur le point de s’écrire. En effet, quatre méde-     enthousiasme et leur engagement à cette occasion.
          cins radiologues sont venus, le 1er septembre, ajouter leurs
          compétences à celles des sept médecins en place qui ont           Un autre chantier vient de s’achever: celui du Centre
          bâti, au fil des années, le succès de l’Institut de radiologie.   de conférences Beaulieu. Nous avons à présent jusqu’à
                                                                            trois salles modulables avec un foyer pour l’accueil et les
          Les travaux entrepris ont permis d’enrichir le plateau            pauses pendant les conférences. Elles sont naturellement
          technique pour développer un pôle d’imagerie Neuro-ORL            dotées des techniques de dernière génération pour la
          et fournir à nos équipes les meilleures conditions de tra-        projection et la transmission en 3D depuis le bloc opé-
          vail. Avec l’achèvement de la seconde phase du chantier,          ratoire pour la chirurgie en direct. Je suis convaincu qu’il
          prévu pour la fin de l’année, nous inaugurerons le nouvel         connaîtra un succès grandissant.
          Institut en janvier 2015. Nous aurons l’occasion d’y revenir.
                                                                            J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir ce nouveau
          J’aimerais exprimer toute ma reconnaissance aux radio-            numéro riche en informations et vous en souhaite une
          logues déjà présents depuis de nombreuses années pour             très bonne lecture.
          leur ouverture d’esprit et à ceux qui rejoignent le groupe
          pour l’apport de leur expertise. Ma gratitude va égale-                                                   Philippe Cassegrain
          ment au Professeur Marchal pour avoir créé le lien entre                                                            Directeur
          les médecins et pour son soutien à la Direction. Enfin,
          je tiens à remercier le Conseil d’administration d’avoir
          accepté ce projet d’agrandissement et de modernisation
          qui a nécessité un investissement de plusieurs millions
          de francs. Nul doute que le succès sera au rendez-vous!

          La Clinique Générale-Beaulieu poursuit harmonieuse-
          ment sa route sur le chemin de la qualité. Sa requalifi-
          cation, dans le cadre de l’Association The Swiss Leading
          Hospitals selon de nouveaux critères, a été confirmée à
          l’issue d’une journée complète d’audit menée par une
          société externe spécialisée mandatée par l’association.
          J’adresse mes sincères remerciements et mes plus vives

                   Edito                                                p. 2    Histoire d’une rénovation annoncée                 p. 18
        Sommaire

                   Dossier: Nouvel Institut de radiologie:                      Infos brèves                                       p.20
                   nouveau pôle d’excellence                            p. 3
                   Les femmes et les hommes de l’Institut               p. 7
                     • L’équipe médicale                                p. 7
                     • L’équipe administrative et technique             p. 12
                   Equipements: l’Institut à la pointe.                 p. 14
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                                                                                                                                                   DOSSIER
Institut de radiologie nouvelle formule

Nouvel Institut de radiologie:
nouveau pôle d’excellence.

L’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu s’agran-         Dresse K. Masterson Poyet: En ce qui nous concerne, et je parle au
dit, se rénove et renforce son équipe de quatre nouveaux radio-            nom du nouveau groupe de médecins, notre objectif est de com-
logues. Représentants les médecins radiologues et appartenant              pléter l’équipe de neuroradiologie et de développer la radiologie
respectivement à l’équipe déjà en place et à la nouvelle équipe,           ORL, dans le but de constituer un pôle d’imagerie spécialisé réu-
le Dr Stephen Altrichter et la Dresse Karen Masterson Poyet nous en        nissant les compétences radiologiques et cliniques nécessaires
disent plus…                                                               pour offrir aux patients et à nos prescripteurs la meilleure prise
                                                                           en charge possible dans ce domaine. Ainsi, nous avons été agréés
Quelle est la grande idée derrière la rénovation de l’Institut?            par la Clinique Générale-Beaulieu, mes trois confrères, la Dresse
Dr S. Altrichter: La grande idée est d’étendre les pôles d’excellence de   Natalia Dfouni, le Dr Jean-François Guillet, le Pr Jean-Louis Die-
notre service afin d’optimiser la prise en charge de la majorité des       temann, et moi-même. La Clinique dispose à ce jour du meilleur
problématiques radiologiques grâce à des spécialistes dans tous            plateau technique possible pour effectuer des examens de qualité
les domaines et à des équipements adaptés. Au fil des années, il           et à la pointe de la technologie. Le parc de machines à disposition
y a eu un renouvellement constant des équipements afin de res-             nous permet d’effectuer tous les types d’examens demandés par
ter à la pointe des technologies. Résultat, les flux de travail étant      nos prescripteurs. L’architecture a aussi été revue pour recevoir au
modifiés, cela nécessite de repenser les locaux afin de les adapter        mieux les patients, tout en permettant d’optimiser la collabora-
aux besoins actuels. Le défi majeur est de pouvoir poursuivre une          tion entre radiologues et techniciens en imagerie médicale. Les ra-
activité dans des conditions optimales pour les patients et nos            diologues, les chefs techniciens, les architectes et l’administration
correspondants, tout en modifiant l’architecture des locaux exis-          ont très étroitement collaboré pour imaginer ce nouveau service
tants dans le but de les rendre encore plus attrayants pour le futur.      (flux des patients, intégration des nouvelles machines et respect
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          Institut de radiologie nouvelle formule

          de la confidentialité des patients). Finalement, notre présence à la   radiologie interventionnelle fait appel à des gestes extrêmement
          Clinique Générale-Beaulieu nous permet également d’interagir           précis, mais l’acte d’intervention peut être plus ou moins com-
          davantage avec nos prescripteurs, dont la plupart collaborent avec     plexe. Le traitement de la douleur est un acte de routine que l’on
          la Clinique Générale-Beaulieu.                                         peut effectuer en toute sécurité en ambulatoire. Les interventions
                                                                                 endovasculaires (pour l’étude du réseau vasculaire), par contre,
          Chacun de vous représente un groupe de médecins. Qu’est-ce que         sont presque exclusivement réalisées en urgence et, dans la ma-
          cela signifie pour vous au quotidien?                                  jeure partie des cas, dans les centres hospitaliers, et sortent donc,
          Dr S. Altrichter: Cette fonction ne va pas provoquer une révolu-       la plupart du temps, du cadre de la clinique privée. En matière de
          tion sur le terrain; le rôle du représentant étant essentiellement     radiologie interventionnelle, nous pratiquons quotidiennement
          d’être une personne de référence pour la résolution des différents     le traitement de la douleur et des infiltrations lombaires. C’est un
          problèmes et d’être l’interface avec les autres intervenants dans      domaine de la radiologie dans lequel interviennent à la fois le dia-
          la clinique; le binôme que                                                                                 gnostic des pathologies et la
          nous formons, ma collègue et                                                                               possibilité d’éviter la chirurgie
          moi-même, nous permettra                                                                                   dans un certain nombre de cas
          d’optimiser l’intégration de la                                                                            grâce à des infiltrations ciblées.
          nouvelle équipe dans l’orga-                                                                               Cela après concertation avec
          nisation actuelle, intégration                                                                             nos confrères spécialistes et
          facilitée par notre collabora-                                                                             afin d’optimiser la prise en
          tion antérieure dans le service                                                                            charge. D’autres gestes hau-
          de radiologie des HUG, où nous                                                                             tement spécialisés comme les
          avons effectué la majeure par-                                                                             vertébroplasties pour consoli-
          tie de notre formation.                                                                                    der les os fragiles, dans le cas
          Dresse K. Masterson Poyet: Ce bi-                                                                          d’ostéoporose ou de cancer,
          nôme entre «anciens» et «nou-                                                                              peuvent être effectués en am-
          veaux» facilitera l’intégration                                                                            bulatoire.
          de deux groupes et permettra                                                                                Dresse K. Masterson Poyet: La ra-
          d’enrichir l’expérience avec des                                                                            diologie interventionnelle est
          nouvelles idées et d’améliorer                                                                              présente dans de nombreux
          notre collaboration au quoti-                                                                               domaines de la radiologie. Les
          dien. L’objectif est également                                                                              actes à visée diagnostique
          de poursuivre l’interface avec                                                                              que nous effectuons très cou-
          la direction de la Clinique pour                                                                            ramment sont par exemple
          faciliter la communication entre le groupe des radiologues et          les biopsies. Leur but est de prélever du tissu au sein d’une lésion,
          cette dernière.                                                        en guidant l’aguille avec l’échographie ou des rayons X, et ainsi
                                                                                 permettre l’analyse de ce tissu. Grâce au guidage très précis de
          Quelle différence y a-t-il entre radiologie diagnostique et radiolo-
                                                                                 l’aiguille, on peut éviter des structures dangereuses et atteindre
          gie interventionnelle?
                                                                                 la cible. La radiologie interventionnelle, comme l’expliquait le Dr
          Dr S. Altrichter: Le radiodiagnostic est un constat grâce auquel le    Altrichter, permet également de traiter certaines pathologies,
          radiologue fournit un diagnostic au médecin demandeur. Par             comme consolider une vertèbre ou injecter un médicament.
          exemple, pour un patient qui souffre du dos, une IRM permet au
          radiologue de constater une hernie discale. En revanche, la radio-     En quoi consiste la neuroradiologie diagnostique et la radiologie
          logie interventionnelle est un acte médical plus ou moins invasif      ORL?
          effectué sous contrôle radiologique qui permet un diagnostic ou        Dr S. Altrichter: La neuroradiologie diagnostique se concentre sur
          un traitement, par exemple pour soulager la douleur. Dans le cas       l’étude du système nerveux central, c’est-à-dire cerveau et moelle
          d’une hernie discale, le radiologue va, sous guidage radiologique      épinière, et des pathologies spécifiques à ces régions anatomiques
          (par fluoroscopie, échographie ou scanner), injecter une dose de       et fonctionnelles, à savoir pathologies inflammatoires, vasculaires
          cortisone à proximité de la pathologie afin de diminuer l’inflam-      et tumorales, entre autres. L’étude de ces pathologies spécifiques
          mation et de permettre au patient d’être asymptomatique en             est réglementée en Suisse par une formation complémentaire de
          attendant une évolution naturelle favorable de la pathologie. La       deux ans après le diplôme de radiologie. Effectuée en milieu hos-
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                                                                                                                                                       DOSSIER
pitalier universitaire, cette formation spécialisée permet d’optimi-       Docteur Altrichter, vous exercez également aux HUG en tant que
ser la prise en charge des pathologies spécifiques et également de         médecin consultant. Que vous apporte cette activité dans l’op-
mieux déterminer dans quelle mesure un patient nécessite une               tique de l’Institut?
prise en charge hospitalière ou ambulatoire. Cela se justifie dans         Dr S. Altrichter: L’un des avantages de travailler dans le milieu hos-
la mesure où nous sommes confrontés régulièrement à des situa-             pitalier universitaire est que l’on reste en contact avec des patho-
tions complexes et que nous travaillons de manière étroite avec            logies que l’on rencontre rarement dans le secteur privé. L’autre
nos confrères neurologues et neurochirurgiens installés.                   avantage est que de bien connaître les différents spécialistes qui
Dresse K. Masterson Poyet: La radiologie de la sphère ORL et maxil-        y travaillent. De ce fait, on peut plus facilement orienter les pa-
lo-faciale traite quant à elle plus spécifiquement du massif facial,       tients en fonction de pathologies nécessitant une prise en charge
des sinus, des oreilles, des dents et de la partie «molle» du cou          multidisciplinaire et que l’on rencontre fréquemment en pratique
comme le larynx, les glandes salivaires et la thyroïde. En ce qui          privée.
concerne les examens, nous                                                                                       En termes d’équipements, y a-
réalisons entre autres beau-                                                                                     t-il des appareils qui sont plus
coup d’échographies du cou et                                                                                    spécifiques à la radiologie de la
de la thyroïde, des examens de                                                                                   sphère ORL et maxillo-faciale?
type «Cone Beam» ou scanner
                                                                                                              Dresse K. Masterson Poyet: Oui,
des sinus et dentaires, et des
IRM des rochers de la base du                                                                                 l’un de nos outils quotidiens
crâne ou des glandes salivaires.                                                                              est le Cone Beam, un «mini-
Nous faisons également la vi-                                                                                 scanner» qui utilise une nou-
déofluoroscopie de déglutition,                                                                               velle technique de rayons X
examen qui permet grâce aux                                                                                   avec un faisceau dont la forme
rayons X d’analyser les troubles                                                                              (conique) est différente de
de la déglutition avec des pro-                                                                               celle du scanner traditionnel.
duits de contraste liquides ou                                                                                Cet appareil offre une image
solides. Enfin, nous collaborons                                                                              osseuse d’une excellente défi-
avec certains ophtalmologues                                                                                  nition avec une dose d’irradia-
ou spécialistes ORL pour ana-                                                                                 tion considérablement réduite.
lyser les voies lacrymales de                                                                                 On utilise cet appareil pour
personnes souffrant de lar-                                                                                   l’imagerie dentaire et celle des
moiements, en injectant une                                                                                   sinus. En imagerie dentaire,
très petite quantité de produit                                                                               nous utilisons le Cone Beam
de contraste dans les voies lacrymales.                                    pour les bilans pré-implantatoires ou de dents mal positionnées
                                                                           par exemple. Nous utilisons également les IRM 1.5 et 3 Tesla pour
                                                                           l’imagerie de la base du crâne et des parties molles de la face et
Y a-t-il des régions anatomiques qui concernent plusieurs spécia-
                                                                           du cou. L’échographie est un examen que nous faisons volontiers
lités de la radiologie?
                                                                           pour explorer les glandes salivaires, les ganglions et la thyroïde.
Dresse K. Masterson Poyet: Bien sûr, il y a des domaines qui sont spé-     Cet un examen rapide, précis et qui permet souvent de donner
cifiques à l’une ou l’autre des spécialités de la radiologie et d’autres   rapidement un diagnostic.
pour lesquelles nous collaborons avec nos collègues. La force d’une
                                                                           Dr S. Altrichter: Il est clair qu’en fonction des indications, nous choi-
grande équipe comme celle de la Clinique Générale-Beaulieu est
                                                                           sissons les appareils offrant le meilleur rendement, même s’ils
d’avoir des spécialistes dans tous les domaines. Nous pouvons
                                                                           sont assez semblables. Nous exploitons au mieux les points forts
ainsi fournir de meilleurs diagnostics aux patients.
                                                                           de chacun.
Dr S. Altrichter: Tout dépend de l’endroit où se situe la pathologie,
l’oreille interne peut concerner les deux spécialités tandis que           Vous mentionnez l’échographie. Est-ce la même technique que
l’oreille moyenne est plus souvent traitée par les radiologues ORL.        celle utilisée en obstétrique?
Mais tout cela ne se limite pas à l’oreille interne. La colonne lom-       Dr S. Altrichter: Tout à fait, c’est un outil extraordinaire de repérage
baire est un autre exemple où les pathologies osseuses et radicu-          des structures superficielles. L’échographie permet également
laires se recoupent.                                                       l’exploration des organes dans l’abdomen ainsi que l’exploration
Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule - Magazine de la Clinique Générale-beaulieu n 15 | automne 2014
DOSSIER   6

          Institut de radiologie nouvelle formule

          des tissus mous de l’ensemble du corps humain. L’échographie             reils sont choisis en fonction des indications. Avec la combinaison
          n’est donc pas seulement utilisée en obstétrique. C’est un très          de ces trois machines, nous pouvons couvrir tous les examens IRM
          bon examen, non irradiant de surcroît, qui peut apporter de nom-         de manière optimale. L’acquisition d’une nouvelle IRM se justifie
          breuses réponses.                                                        également par l’arrivée de nos confrères. Il y aura également une
                                                                                   mise à niveau de l’IRM 3 Tesla qui sera ainsi dotée des dernières
          Et pour la sénologie?                                                    avancées technologiques en termes d’interface et de fonctionna-
          Dr S. Altrichter: Nous avons profité des travaux de rénovation de        lités. Enfin, nous utilisons le scanner multibarettes dont la techno-
          l’Institut pour moderniser notre parc de machines. Nous avons            logie permet de couvrir l’ensemble des examens usuels que nous
          acquis un nouveau mammo-                                                                                       pratiquons ici.
          graphe avec tomosynthèse qui
          permet d’obtenir une visualisa-                                                                              On est très loin des «simples»
          tion tridimensionnelle et plus                                                                               rayons X tels qu’on les prati-
          en profondeur de l’architecture                                                                              quait par le passé?
          du sein. Cela procure une meil-                                                                              Dr S. Altrichter: Et qu’on pra-
          leure sensibilité de la détection                                                                            tique toujours! Mais il est vrai
          et une meilleure catégorisa-                                                                                 qu’il y a forcément une évo-
          tion de certaines lésions. Ce                                                                                lution. Après les rayons X, il y
          matériel intègre également                                                                                   a eu la possibilité d’effectuer
          une table de biopsie mam-                                                                                    des opacifications digestives,
          maire permettant d’effectuer                                                                                 vasculaires ou autres afin de
          des prélèvements tissulaires                                                                                 visualiser de manière indirecte
          en utilisant une méthodologie                                                                                l’anatomie et diverses patholo-
          proche de la stéréotaxie.                                                                                    gies. Puis le scanner a apporté
                                                                                                                       des acquisitions en coupe, avec
          Vous collaborez souvent avec
                                                                                                                       des images matricielles. Le
          vos confrères de l’imagerie
                                                                                                                       scanner, qui a beaucoup évolué
          moléculaire?
                                                                                                                       en vitesse et en résolution, per-
          Dr S. Altrichter: Bien sûr, nous                                                                             met d’acquérir un volume du
          réalisons de façon routinière                                                                                corps humain en moins d’une
          des PET/CT pour de multiples                                                                                 minute et de s’y déplacer dans
          indications à l’issue desquels un radiologue et un nucléariste se        tous les plans de l’espace avec une résolution millimétrique. Dans
          livrent à une lecture simultanée des résultats et confrontent leur       le domaine ostéoarticulaire, le scanner peut être complémentaire
          interprétation.                                                          à l’IRM en particulier pour l’analyse du tissu osseux. Il peut égale-
          Dresse K. Masterson Poyet: La médecine nucléaire est un domaine          ment être pratiqué lorsqu’il existe des contre-indications à l’IRM.
          très complémentaire à la radiologie, qui trouve des indications          Evolution supplémentaire, l’IRM permet de visualiser les tissus
          précises notamment dans la cancérologie ou encore dans les               d’une autre façon, c’est-à-dire sans utilisation de rayonnement
          maladies dégénératives du système nerveux central et nous nous           ionisant. Le développement de la technologie s’est considérable-
          réjouissons beaucoup de pouvoir collaborer étroitement avec le           ment accéléré ces dernières années. L’imagerie est devenue de
          Centre IMGE.                                                             plus en plus précise et les machines sont à même aujourd’hui de
                                                                                   générer de grands volumes d’images complexes dans des délais
          Que peut-on dire des autres équipements?                                 plus courts. La capacité de production d’images a ainsi beaucoup
          Dr S. Altrichter: L’IRM 1 Tesla est une machine qui répond à une         augmenté. C’est aussi une des raisons pour laquelle nous avons
          large gamme d’indications. Elle offre également l’avantage de            agrandi nos locaux et renforcé notre équipe car il est important
          pouvoir réaliser tous types d’examens, notamment des examens             d’optimiser la production d’images et la capacité de les interpréter.
          dynamiques du rachis cervical et des examens ostéo-articulaires
                                                                                   Et tout cela avec le patient au centre…
          périphériques, ou encore chez les patients souffrant de claustro-
          phobie car c’est une machine ouverte. D’une manière générale, la         Dresse K. Masterson Poyet: Bien évidemment. Il est clair que toute
          précision et la définition sont meilleures sur l’IRM 1.5, que la Cli-    cette technologie est au service d’un patient qui reste la raison
          nique vient d’acquérir, et bien sûr l’IRM 3 Tesla. Cela dit, les appa-   d’être de l’Institut. Et nous, les radiologues, sommes à son service.
Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule - Magazine de la Clinique Générale-beaulieu n 15 | automne 2014
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                                                                                                                                                  DOSSIER
Les femmes et les hommes
de l’Institut                                               L’équipe se compose de médecins, de techniciens et de secrétaires médicales
                                                            qui collaborent très étroitement au quotidien.

 L’équipe médicale
L’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu comp-
                                                                       l’hôpital Cantonal de Fribourg, dans le Service du PD Dr Henri-
tait, jusqu’au 31 août 2014, sept médecins en charge dans tous
                                                                       Marcel Hoogewoud (2005-2006). Il obtient son doctorat en 2005,
les domaines de la radiologie diagnostique et interventionnelle.
                                                                       devient spécialiste FMH en radiologie en 2006 et en neuroradio­
Depuis le 1er septembre, il en compte quatre de plus, venus ren-
                                                                       logie diagnostique en 2008.
forcer l’équipe en place afin de constituer un pôle de compétences
en neuroradiologie et radiologie ORL.                                  Dès lors, il travaille aux HUG en qualité de Chef de clinique en
                                                                       radiologie, dans le Service du Pr Becker, mais également en neu-
                                    Dr Stephen Altrichter              roradiologie, dans le Service du Pr Karl Olof Lövblad, dans le cadre
                                                                       d’une formation approfondie en neuroradiologie diagnostique.
                                  A l’issue de ses études de mé-
                                                                       Son parcours professionnel le conduit ensuite aux Etablissements
                                  decine à Genève, le Dr Altrichter
                                                                       Hospitaliers du Nord Vaudois comme médecin-chef corespon-
                                  décroche son diplôme en 1999.
                                                                       sable du service de radiologie avec une activité principale sur les
                                  Il commence sa formation par
                                                                       sites d’Yverdon et de Saint-Loup (2009-2011).
                                  deux années de médecine
                                  interne au Centre Valaisan de        En février 2011, le Dr Altrichter rejoint l’Institut de Radiologie de la
                                  Pneumologie (Montana, 1999-          Clinique Générale-Beaulieu, notamment pour poursuivre son acti-
                                  2000), à l’Hôpital des Trois-        vité en radiologie générale et en neuroradiologie diagnostique. De
                                  Chêne (Thônex/Genève) et au          janvier 2011 à décembre 2012, il a été médecin associé au service
CESCO (Centre de Soins Continus de Collonges-Bellerive, près de        de neuroradiologie diagnostique et interventionnelle des HUG.
Genève,2000-2001).Ilsuit uneformationdespécialisteenradiologie         Depuis janvier 2013, son activité de médecin consultant aux HUG
aux Hôpitaux Universitaires de Genève, dans le Service des             lui permet d’établir un pont entre la médecine pratiquée à l’hôpi-
Prs François Terrier et Christophe Becker (2001-2005), puis à          tal public et celle pratiquée dans une clinique privée.
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DOSSIER   8

          Institut de radiologie nouvelle formule

                                                Dresse Karen Masterson Poyet       dois (CHUV), à Lausanne, dans le Service du Pr Eric Zänder, ainsi
                                                                                   qu’à l’Hôpital Saint-Loup en médecine interne et chirurgie, avec le
                                            Née au Danemark d’une
                                                                                   Pr Emile-Charles Bonard et le Dr Jacques Hofstetter. Il décroche son
                                            mère danoise et d’un père
                                                                                   doctorat en médecine en 1980.
                                            irlandais, la Dresse Masterson
                                            Poyet s’établit très jeune à           Médecin-assistant dans le Service de radiologie du Pr Georges
                                            Genève avec sa famille et y            Candarjis, au CHUV, de 1981 à 1985, puis chef de clinique adjoint
                                            suit le cursus scolaire gene-          dans le même service, il obtient son diplôme de Spécialiste FMH
                                            vois.                                  en radiodiagnostic.
                                            Elle termine ses études de             Le Dr Michel Kiener entre à l’Institut de radiologie de la Clinique
                                            médecine à l’Université                Générale-Beaulieu en 1985. Ses activités portent principalement
          de Genève en 2004, se spécialise en radiologie (FMH) de 2005             sur les scanners neuroradiologique, thoracique et abdominal, la
          à 2009, puis en neuroradiologie (2011) et enfin obtient son di-          colonoscopie virtuelle, l’angio-CT des membres inférieurs, la séno-
          plôme européen de spécialisation en imagerie de la tête et du            logie, le radiodiagnostic, l’échographie, la radiculographie, le myé-
          cou (ESHNR) en septembre 2012.                                           lo-CT et la tomodensitométrie à haute résolution (HRCT) pulmo-
          Au cours de ses études, la Dresse Masterson Poyet est externe dans       naire (dépistage).
          le Service de radiologie de l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière du
          Pr Grenier, à Paris (2001 et 2002), où elle découvre son intérêt
                                                                                                                          Dresse Marie Cuinet
          pour la radiologie. Elle revient à Genève et travaille comme ex-
          terne dans le Service de radiologie du Pr Terrier, aux HUG (2003),                                              La Dresse Cuinet fait ses
          puis comme médecin interne dans les services de radiologie du                                                   études de médecine à l’Uni-
          Pr Becker (2005-2012).                                                                                          versité de Lyon d’où elle sort
                                                                                                                          diplômée en 1989.
          Dès 2009, et toujours aux HUG, la Dresse Masterson Poyet
          devient Cheffe de clinique dans le Service de radiologie du                                                    Elle devient Chef de service à
          Pr Becker, période durant laquelle elle se spécialise en radiologie                                            l’Hôpital de Bourgoin-Jallieu,
          ORL et maxillo-faciale. Fin 2012, elle entre à la Clinique La Colline,                                         près de Lyon, et exerce la
          à Genève, auprès de la Dresse Natalia Dfouni, en tant que médecin                                              radiologie générale durant
          radiologue. Elle rejoint la Clinique Générale-Beaulieu le 1er sep-                                             13 ans. Elle est passionnée
          tembre 2014.                                                             par toutes les avancées radiologiques permettant une amélio-
                                                                                   ration de la prise en charge des patients, depuis le diagnostic
          Membre de la Société Française de Radiologie depuis janvier
                                                                                   de la maladie jusqu’au traitement, mais aussi à travers le déve-
          2003 et membre de la European Society of Radiology (ESR) de-
                                                                                   loppement de techniques percutanées ambulatoires. Au Centre
          puis janvier 2007, elle a publié de nombreux articles et travaux,
                                                                                   Léon Bérard, à Lyon, elle développe des techniques innovantes de
          et a remporté quelques prix dans différents congrès: RSNA 2005
                                                                                   radiologie interventionnelle à visée curative en oncologie: radio-
          (Radiological Society of North America), Société Suisse de Radio-
                                                                                   fréquence ou cryothérapie sur lésions hépatiques, pulmonaires
          logie 2006, le Educational Poster Prise 2008 de la ESHNR (Euro-
                                                                                   et rénales, qui sont des techniques de destruction percutanées
          pean Society of Head and Neck Radiology), ainsi que le prix de la
                                                                                   par le chaud ou le froid. Elle développe également la chimioem-
          Société Suisse de Radiologie 2009.
                                                                                   bolisation, une technique à visée palliative pour le cancer du foie
                                                                                   et, dans le cadre du traitement de la douleur, des techniques
                                                Dr Michel Kiener                   permettant d’améliorer la qualité de vie de patients fragiles en
                                                Spécialiste FMH en radiologie      diminuant leur douleur.
                                                médicale, le Dr Michel Kiener      Avec l’équipe de l’Institut Gustave Roussy à Paris, la Dresse Cuinet
                                                suit ses études de médecine        s’est également intéressée à l’échographie de contraste dans le
                                                à Lausanne et obtient son          cadre d’une aide au diagnostic et au traitement pour la radio-
                                                diplôme de médecin en 1977.        fréquence hépatique percutanée, ainsi qu’à l’évaluation des trai-
                                                Il poursuit sa formation en        tements antiangiogéniques.
                                                qualité de médecin-assistant       Spécialiste FMH en radiologie médicale depuis 2011, la Dresse Cuinet
                                                en neurochirurgie au Centre        exerce son activité, au sein de l’Institut de radiologie de la Clinique
                                                Hospitalier Universitaire Vau-     Générale-Beaulieu, en radiologie interventionnelle diagnostique,
Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule - Magazine de la Clinique Générale-beaulieu n 15 | automne 2014
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                                                                                                                                                  DOSSIER
avec les biopsies, et thérapeutique, avec les traitements de des-                                               Dr Arnaud Grégoire
tructions tumorales percutanées, en imagerie de la femme avec                                                  Le Dr Grégoire fait ses études
la sénologie et l’imagerie pelvienne, ainsi qu’en oncologie avec                                               de médecine à l’Université
le traitement de la douleur, comprenant les vertébroplasties, les                                              de Lyon, puis son internat
cimentoplasties, les kyphoplasties et les infiltrations.                                                       à l’Université de Besançon.
                                                                                                               Pendant sa formation en
                                                                                                               radiologie (1997-2002), il
                                       Dr Philippe Kindynis                                                    obtient une maîtrise en bio-
                                                                                                               logie humaine ainsi que des
                                   Le Dr Kindynis fait ses études
                                                                                                               diplômes universitaires en
                                   de médecine à l’Université de
                                                                          imagerie médicale dans des spécialités telles que la sénologie,
                                   Genève, obtient son diplôme
                                                                          l’ORL, l’IRM en pratique clinique et la traumatologie du sport. Il
                                   de médecine en 1981 et sou-
                                                                          soutient sa thèse en 2002 sur le thème du suivi scanographique
                                   tient sa thèse de doctorat
                                                                          post-radique des cancers ORL.
                                   en 1986. Spécialiste FMH en
                                   radiologie médicale depuis             Spécialiste FMH en radiodiagnostic depuis 2003, il est méde-
                                   1988, il est spécialisé dans           cin senior en radiologie à l’Hôpital d’Annecy (2002-2004), puis
                                   la radiologie diagonostique            exerce en tant que radiologue indépendant en cabinet de ville
qui s’appuie notamment sur la radiographie standard, le scanner,          et en clinique (2005). L’année suivante, il intègre la Clinique de
l’IRM et l’échographie.                                                   Genolier en qualité de spécialiste FMH en radiologie. Il y déve-
                                                                          loppe le scanner cardiaque, la coloscopie virtuelle et la radiologie
En qualité de médecin-assistant en radiologie, il travaille aux HUG
                                                                          interventionnelle en pathologie ostéoarticulaire et rachidienne
dans le service du Pr Pierre Wettstein (1983-1986 et 1987-1988),
                                                                          (infiltration), sénologique et oncologique.
puis à l’Hôpital de Morges, dans celui du Pr Christian Hessler et du
                                                                          Il rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beau-
Dr Raymond Cardis (1986-1987). Il est titulaire d’un «Fellowship»
                                                                          lieu en mars 2010, afin de poursuivre notamment son activité
en radiologie ostéoarticulaire à San Diego, Etats-Unis, auprès
                                                                          en Imagerie de la femme, en radiologie ORL, oncologique et
du Pr Donald Resnick (1989). C’est à cette époque qu’il assiste en
                                                                          interventionnelle, en échographie des vaisseaux et de l’appareil
première mondiale à la naissance de l’arthro-IRM de l’épaule,
                                                                          locomoteur, mais aussi pour développer davantage les nouvelles
technique qu’il introduira par la suite à Genève et qui constitue
                                                                          imageries que sont le scanner cardiaque, la coloscopie virtuelle
sans conteste un «gold standard» en matière d’investigation des
                                                                          et l’IRM prostatique.
pathologies de l’épaule. La même année, il est nommé Chef de cli-
nique adjoint aux HUG, dans le service du Pr Wettstein.                   En 2011, il obtient son diplôme interuniversitaire (DIU) en image-
                                                                          rie cardio-vasculaire en coupe.
Le Dr Philippe Kindynis rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique
Générale-Beaulieu en 1990. En plus de son activité en radiologie
générale, il est reconnu comme spécialiste des examens en radio-                                                Dr Alain Denis Keller
logie ostéoarticulaire (IRM, tomodensimétries par scanner et ul-                                                Né à Genève, le Dr Alain Denis
trasons), des infiltrations articulaires et des bilans IRM des cancers                                          Keller fait ses études à l’Uni-
de la prostate.                                                                                                 versité de Genève et obtient
                                                                                                                son diplôme de médecin en
Enfin, le Dr Kindynis pratique une nouvelle approche prometteuse
                                                                                                                1986 ainsi que son doctorat
- les injections de PRP (plasma riche en plaquettes) - destinée aux
                                                                                                                en médecine en 1995.
patients souffrant d’arthrose ou de blessures tendineuses. Riche
                                                                                                                Spécialiste FMH en médecine
en facteur de croissance et de réparation, car extrait du sang pré-
                                                                                                                nucléaire en 1996 et spé-
levé au patient et centrifugé, le PRP permet d’améliorer les symp-
                                                                                                                cialiste FMH en radiologie
tômes de manière significative.
                                                                          en 1999, il s’est formé en radiologie et en médecine nucléaire au
                                                                          Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV), à Lausanne, dans
                                                                          les services des Prs Georges Candardjis et Bernard Delaloye, ainsi
                                                                          qu’aux Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), à Genève, dans
                                                                          les services des Prs François Terrier, Christophe Becker et Alfred
                                                                          Donath.
Dossier: Institut de radiologie nouvelle formule - Magazine de la Clinique Générale-beaulieu n 15 | automne 2014
DOSSIER   10

          Institut de radiologie nouvelle formule

          Durant son parcours professionnel, il a en particulier travaillé          gique et digestive. Parallèlement, il poursuit son activité pédia-
          comme Chef de clinique en médecine nucléaire (1992-1995), Chef            trique au sein de l’INSERM à l’Hôpital Necker, à Paris, sur les
          de clinique en radiologie (1998-2001), médecin-adjoint en radio-          maladies osseuses constitutionnelles, et au sein d’un Groupe de
          logie (2001-2005), responsable du secteur de radiologie ostéoar-          recherche en imagerie des maladies de l’appareil digestif (GER-
          ticulaire et Chef du service de médecine nucléaire ad interim des         MAD).
          HUG (2004-2005). Il a également occupé les fonctions de chargé
          d’enseignement à la Faculté de médecine de Genève (2001-2006)
          et de médecin associé en radiologie aux HUG, parallèlement à son                                               Dresse Natalia Dfouni
          activité dans le secteur privé (2005-2008).                                                                     Née à Beyrouth d’un père
          Installé dans le secteur privé depuis 2005, le Dr Alain Denis Keller                                            libanais et d’une mère espa-
          rejoint les instituts de radiologie et de médecine nucléaire de la                                              gnole, la Dresse Dfouni suit
          Clinique Générale-Beaulieu en 2007. Jusqu’en 2009, il exerce en                                                 ses études de médecine à
          qualité de nucléariste en utilisant les techniques hybrides radio-                                              l’Université autonome de
          logie/médecine nucléaire (PET-CT, SPECT-CT), de radiologue dia-                                                 Madrid. Suivant son époux
          gnosticien avec une activité prépondérante en radiologie ostéoar-                                               suisse allemand, elle arrive
          ticulaire, et de consultant à l’Hôpital cantonal. Depuis 2009, il s’est                                         en Suisse pour commencer
          recentré sur le radiodiagnostic et poursuit, en parallèle, une acti-                                            sa spécialisation à l’Hôpital
          vité d’enseignant à la HEDS (Haute Ecole de Soins), à Genève, des-        de Moutier (1992-1996). Intéressée par tous les domaines de la
          tinée aux TRM (Techniciens en radiologie médicale) en formation.          médecine, elle se forme 2 ans à la chirurgie, puis 2 ans à la méde-
                                                                                    cine interne. Première révélation, elle se découvre un grand inté-
                                                                                    rêt pour la phase de diagnostic et se dirige vers la radiologie.
                                                 Dr Gilles Genin
                                                                                    Arrivée à Genève en 1996, elle travaille un an aux HUG. L’année sui-
                                                Spécialiste FMH en radiolo-         vante, alors en poste à La Chaux-de-Fonds, elle suit à Strasbourg
                                                gie, le Dr Gilles Genin obtient     un cours dispensé par le Pr Jean-Louis Dietemann, mondiale-
                                                son doctorat en médecine            ment reconnu dans le domaine de la neuroradiologie. Deuxième
                                                en 1986. En 1990, il décroche       révélation. Elle découvre sa future spécialité, quitte son poste
                                                une Maîtrise d’anatomie,            de La Chaux-de-Fonds et part travailler en Alsace dans le Service
                                                une Spécialisation en radio-        de cet éminent professeur. En 1998, elle y rencontre le Pr Francis
                                                logie et un Diplôme d’études        Veillon, sommité en radiologie ORL, une sous-spécialité de la neu-
                                                approfondies (DEA) en génie         roradiologie. Troisième révélation. La Dresse Dfouni revient alors à
                                                biologique et médical. Pen-         Genève, aux HUG, afin de compléter sa formation en radiologie
          dant douze ans, il se consacre principalement à l’enseignement            et de se sous-spécialiser en radiologie ORL dans le service du Pr
          et à la radiologie digestive aux Centres Universitaires de Lyon           Minerva Becker, où elle devient Cheffe de clinique pendant 6 ans.
          (France). Puis il passe un an à Montréal, à l’Université McGill, en
          qualité d’«Invited Professor». Il passe les treize années suivantes       En 2001, elle se rend aussi en Belgique, à Bruges, afin d’approfon-
          au Département de Radiologie du Centre Hospitalier d’Annecy en            dir ses connaissances avec le Pr Jan Casselman, puis à Barcelone
          tant que Chef de service.                                                 dans différents établissements publics et privés.

          Le Dr Gilles Genin a publié sept ouvrages sur la radiologie: Ima-         En 2006, elle quitte les HUG pour la Clinique La Colline, à Genève,
          gerie du polytraumatisé (1993, Ed. Masson), Imagerie du foie, des         auprès d’un médecin précurseur en radiologie ORL, le Dr Savo
          voies biliaires et du pancréas (1994), Imagerie du tube digestif          Vukanovic, qui part à la retraite. Elle devient responsable du sec-
          et du péritoine (1994, Ed. Masson), Radio-anatomie des tumeurs            teur Radiologie ORL et accueille en 2012 la Dresse Karen Masterson
          cérébrales (1996, Lab. Guerbet), Dictionnaire radioclinique (2001,        Poyet.
          900 pages, Ed. Springer-Verlag, prix Hermann Fischgold), Les syn-         Progressivement, la Dresse Dfouni, qui attache beaucoup d’impor-
          dromes en médecine (2005, 1600 pages, Ed. Sauramps) et Anoma-             tance à la rencontre et à l’écoute du patient, ainsi qu’à la qualité
          lies osseuses constitutionnelles (2008, 800 pages, Ed. Sauramps,          du service et à la formation continue, ressent le besoin de créer
          prix Hermann Fischgold 2009).                                             un service surspécialisé en imagerie neurologique et ORL en ras-
          Il rejoint l’Institut de radiologie de la Clinique Générale-Beaulieu      semblant les compétences radiologiques et cliniques dans un
          en 2009, principalement pour contribuer à l’imagerie neurolo-             projet multidisciplinaire, ce qui n’existe pas encore dans le sec-
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                                                                                                                                                DOSSIER
teur privé. Elle retrouve le Pr Jean-Louis Dietemann qui accepte                                              Pr Jean-Louis Dietemann
de se joindre au projet, tout comme le Dr Jean-François Guillet.
                                                                                                             Né en 1951 en Alsace, le Pr
Ayant réuni l’équipe, qui comprend aussi la D         Masterson
                                                      resse
                                                                                                             Jean-Louis Dietemann fait
Poyet, la Dresse Dfouni a rejoint l’Institut de radiologie de la                                             ses études de médecine à la
Clinique Générale-Beaulieu le 1er septembre 2014, qui compte à                                               Faculté de médecine de Stras-
présent cinq neuroradiologues, dont deux sous-spécialisés en ORL.                                            bourg. Il obtient son diplôme
                                                                                                             en 1974. Il est ensuite interne
                                                                                                             en neurochirurgie, neurologie
                                      Dr Jean-François Guillet                                               et radiologie des hôpitaux de
                                     Né en 1959, le Dr Jean-François                                         Colmar, Besançon et Stras-
                                     Guillet suit ses études à la         bourg jusqu’en 1981, année à laquelle il décroche son titre de
                                     Faculté de Médecine de Ge-           Docteur en médecine de la Faculté de Médecine de Strasbourg.
                                     nève dont il sort diplômé en         L’année suivante, il obtient son Certificat d’Études spéciales de
                                     1986. En 1988, il se forme à         Radiologie, options radiodiagnostic et Neurologie. Cette même
                                     l’Hôpital Cantonal Universi-         année, il est nommé Chef de clinique à la Faculté de médecine-
                                     taire de Genève en radiologie        Assistant des hôpitaux de Strasbourg.
                                     diagnostique et obtient son          En 1986, le Pr Jean-Louis Dietemann devient praticien Hospitalier
                                     titre de spécialiste FMH en          en radiologie. Deux ans plus tard, il est Professeur des Universi-
1993. Deux ans plus tard, avant de commencer sa spécialisation            tés-Praticien Hospitalier et Chef du service de radiologie médico-
en neuroradiologie, il travaille un an dans le service de neurolo-        chirurgicale B de l’Hôpital Civil de Strasbourg.
gie des HUG. En 1996, il se forme à la neuroradiologie pendant
                                                                          Dès 1995 et pendant près de vingt ans, il est Professeur des Uni-
trois ans à l’Hôpital Universitaire de l’Ile, à Berne, et obtient son
                                                                          versités-Praticien Hospitalier et Chef du service de radiologie 2
diplôme en 1999. Puis il exerce son activité en radiologie diagnos-
                                                                          du CHU de Strasbourg Hautepierre en neuroradiologie, radiolo-
tique et neuroradiologie au Lindenhofspital, à Berne, jusqu’en
                                                                          gie ostéoarticulaire et radiologie pédiatrique.
2002.
                                                                          Le Pr Dietemann a publié plus de deux cents travaux scienti-
Début 2003, il rentre à Genève et travaille au Centre de Radiolo-
                                                                          fiques référencés dans PubMed, moteur de recherche américain
gie Diagnostique de Carouge (CDRC) jusqu’en mai. Puis il rejoint
                                                                          de données bibliographiques en biologie et médecine, ainsi que
le Centre ID Imagerie et Développement Radiologie, exerçant
                                                                          onze ouvrages, dont les plus récents sont un précis d’imagerie
principalement son activité en neuroradiologie dans le service
                                                                          médicale: Neuroimagerie diagnostique, 2e édition, Elsevier-Mas-
de la Clinique La Colline. En 2006, avec l’arrivée de la Dresse Natalia
                                                                          son, 2013, et Imagerie du rachis et de la moelle épinière, aux Edi-
Dfouni, naît une étroite collaboration entre la neuroradiologie et
                                                                          tions Sauramps, 2014.
l’imagerie ORL.
En 2011, il obtient un Diplôme en «Head and Neck MRI» (IRM ORL).          Le Pr Dietemann rejoindra l’équipe renforcée de l’Institut de ra-
                                                                          diologie de la Clinique Générale-Beaulieu début 2015.
En juillet 2014, il suit une formation dans les maladies neuro-dé-
génératives dans le service de neuroradiologie de l’Hôpital Pitié
Salpétrière, à Paris.
Le 1er octobre 2014, il rejoint l’équipe de l’Institut de radiologie
de la Clinique Générale-Beaulieu, pour la création du pôle d’ima-
gerie ORL et neuroradiologie, avec les Dresses Masterson Poyet et
Dfouni, ainsi que le Pr Jean-Louis Dietemann, en qualité de neu-
roradiologue ORL.

Le Dr Jean-François Guillet est membre de la Société suisse de
radiologie (SSR), de la Société nord-américaine de radiologie
(RSNA), de l’American Roentgen Ray Society (ARRS) et de la Socié-
té française de radiologie (SFR).
DOSSIER   12

          Institut de radiologie nouvelle formule

          AQC, une
          certification
          en cours…
                        Sébastien Romand                                                             Yannick Clessienne

           L’équipe administrative et technique
          Sébastien Romand                                                      2010, Yannick Clessienne seconde Sébastien Romand en qualité
          Responsable administratif et technique                                de Responsable administratif et technique adjoint.

          En 2003, Sébastien Romand obtient son diplôme de Technicien
          en radiologie médicale à Genève. Il commence son parcours pro-        Les Techniciens en radiologie médicale
          fessionnel dans un grand centre de radiologie privé genevois
                                                                                L’équipe est composée de Techniciens en radiologie médicale
          où il se spécialise dans le scanner. Après un court passage à la
                                                                                (TRM) diplômés et possédant tous un droit de pratique valable
          Clinique Générale-Beaulieu, il est recruté fin 2007 par l’un des
                                                                                dans le canton de Genève, ainsi que d’une aide technicienne.
          leaders mondiaux de la vente de scanners en tant qu’ingénieur
                                                                                Grâce à leur polyvalence, toutes et tous travaillent de manière
          d’applications commerciales. Début 2009, il réintègre la Clinique
                                                                                efficace sur l’ensemble des équipements de l’Institut et réalisent
          en qualité de TRM référent pour le scanner. Depuis mai 2010,
                                                                                une diversité importante d’examens. La formation continue et la
          Sébastien Romand est Responsable administratif et technique
                                                                                motivation de l’équipe permettent de maintenir le haut niveau
          de l’Institut de radiologie, qui comprend près de trente collabora-
                                                                                technique qui fait la renommée de l’Institut de radiologie.
          teurs (secrétaires, TRM, aide-TRM et coursiers).

                                                                                  Hugo Baião Costa                  Graziella Frangidis
          Yannick Clessienne
                                                                                  Cindy Barreiro                    Patricia Guarnori
          Responsable administratif et technique adjoint
                                                                                  Fabio Benelli                     Nathalie Mayer
          Yannick Clessienne obtient son diplôme de Technicien en radiolo-
                                                                                  Roselyne Bole du Chomont          Charlotte Orand
          gie médicale en 2004 à Algrange, en France. Il entame sa carrière
                                                                                  Marianne Broillet (aide)          Sabine Rollat
          dans un hôpital de l’est de la France. Arrivé à Genève en 2005, il
          rejoint la Clinique Générale-Beaulieu en mai 2006 comme TRM             Stéphanie Carré                   Audrey Salort
          référent pour l’IRM en vue du renouvellement de l’appareil exis-        Nadège Emery                      Noëlie Serres
          tant ainsi que de l’installation d’un appareil ouvert. Depuis mai
13

                                                                                                                                            DOSSIER
Les secrétaires médicales                                           sier radiologique, en passant par l’édition de copies de rapports.
                                                                    Deux coursiers complètent cette dizaine de secrétaires et livrent
L’équipe du secrétariat comprend deux groupes.
                                                                    les dossiers chez les médecins envoyeurs dans tout le canton de
                                                                    Genève. L’enthousiasme et le professionnalisme de nos collabo-
Groupe 1                                                            rateurs contribuent à la convivialité de l’accueil et aident à rassu-
                                                                    rer les patients angoissés par leurs examens.
  Cosette Balsat                   Emilie Jouan
  Célia Collomb                    Corinne Morel                      Véronique Anna                     Edith Meke-Gallina

  Laure Derobert                   Marielle Saint-Joanis              Claudia Chalopin                   Sandrine Starck

  Maria-Hortensia Gonzalez         Delphine Scherly

                                                                    Les coursiers
Ce groupe a pour tâches: l’accueil téléphonique des patients et
des médecins, la réception et la préparation des dossiers, ainsi
                                                                      Sandro D’Andrea
que la facturation.
                                                                      Gil Pereira

Groupe 2

Ce second groupe gère les dossiers dictés par les radiologues, de
la frappe des rapports jusqu’à la mise sous plis de tout le dos-
DOSSIER   14

          Institut de radiologie nouvelle formule

          Equipements:
          l’Institut à la pointe.
          L’Institut est réparti sur deux niveaux avec, pour chacun, une
          réception, une salle d’attente avec accès internet et équipe-
          ments destinés aux personnes à mobilité réduite. Les examens
          standard, les mammographies, les échographies et la radiologie
          interventionnelle sont réalisés au rez-de-chaussée. Les examens
          scanner, CBCT et IRM ont lieu au sous-sol.

          Au rez-de-chaussée, la salle de radiologie interventionnelle dis-
          pose d’un appareil «flat pannel» qui respecte tous les critères de
          sécurité et permet notamment la réalisation d’interventions vas-
          culaires, vertébrales et abdominales sous contrôle radiologique.
          Chaque salle a une activité spécifique, que ce soit pour les inves-
          tigations radiologiques gastro-entérologiques et uro-génitales,
                                                                                                                                     Echographe
          les examens ostéoarticulaires, l’échographie ou la mammogra-
          phie avec tomosynthèse.
                                                                                exemple pour étudier les glandes salivaires et la thyroïde, mais
          Au sous-sol, trois IRM, un scanner et un Cone Beam (CBCT) per-        également pour explorer toutes sortes d’organes, qu’ils soient
          mettent de réaliser différents types d’examens: standard, corps       superficiels (seins, système musculo-squelettique, vaisseaux
          entier, cardiaques, fonctionnels du rachis et des articulations ou    sanguins), ou plus profonds comme les organes dans l’abdomen
          spécifiques tels que spectroscopie, tractographie et angio-IRM        (foie, vésicule biliaire, pancréas, reins, vessie et pelvis).
          en résolution temporelle dite 4D.
                                                                                Techniquement, il s’agit d’un faisceau d’ultrasons dont on adapte
          La puissance, et donc l’utilisation, des trois IRM est choisie en     la fréquence à l’organe à examiner, et qui se réfléchit plus ou
          fonction de la spécificité de l’examen. Ils sont utilisables pour     moins en fonction des structures anatomiques rencontrées, ce
          tous types d’examens mais chacun offre une qualité d’images           qui permet de reconstruire une image de l’organe en question,
          spécifique en termes de diagnostic.                                   image directement affichée sur l’écran de l’appareil pour une
                                                                                interprétation dynamique et immédiate.
          L’échographie                                                         Au début de l’examen, le radiologue applique un gel sur la peau,
          Technique d’imagerie médicale non irradiante et indolore, elle        au-dessus de la région à examiner. Le gel permet de supprimer
          permet de donner un diagnostic ou d’effectuer une intervention        l’air se trouvant entre la sonde et la peau, car l’air empêche la
          rapide aux côtés du patient.                                          transmission des ultrasons. L’examen dure de 15 à 30 minutes en
                                                                                fonction des régions étudiées.
          Simple, rapide et sans contre-indication, l’échographie présente
          de nombreux avantages. Reproductible aussi souvent que né-            Cette technique est également utilisée pour des biopsies ciblées
          cessaire et sans risque pour la santé, elle est très utile dans de    sous contrôle visuel et comme outil de repérage pour des ponc-
          nombreux domaines de la radiologie, notamment en ORL, par             tions, drainages et traitements percutanés.
15

                                                                                                                                               DOSSIER
L’IRM
L’Imagerie par Résonance Magnétique est une technique non
invasive. L’appareil est constitué d’un aimant caractérisé par sa
puissance (1, 1.5 ou 3 Tesla) au centre duquel se glisse le lit d’exa-
men. L’examen consiste à réaliser des images du corps humain
grâce aux atomes d’hydrogène qu’il contient. Dans un puissant
champ magnétique, tous les atomes d’hydrogène s’orientent
dans la direction de ce champ. Ils sont ensuite excités par des                                                                 IRM 1 Tesla
ondes de radiofréquence durant une très courte période. Lorsque
                                                                         L’IRM 1 Tesla
l’émission d’ondes s’arrête, les atomes retournent à l’état d’équi-
libre et l’énergie accumulée produit un signal qui est enregistré        La Panorama Philips ou IRM 1 Tesla abrite un aimant de dernière
et traité sous forme d’image. Des antennes spécifiques à la ré-          génération. Du fait de son architecture ouverte à deux plaques,
gion étudiée sont connectées et servent à récolter le signal émis.       elle est particulièrement appréciée des patients souffrant de
Ces signaux sont analysés mathématiquement pour fournir des              claustrophobie. Cet appareil est utilisé de préférence pour les
images.                                                                  explorations ostéoarticulaires et les études rachidiennes dyna-
                                                                         miques.
Suivant la technique ou les séquences, l’IRM permet de mettre
en évidence de façon détaillée la morphologie des organes étu-           L’IRM 1.5 Tesla
diés et présente une sensibilité accrue dans la détection des            Si l’ensemble des examens peut être réalisé sur l’Ingenia Philips
différentes pathologies des tissus mous, de faire ressortir les          1.5T ou IRM 1.5 Tesla, cet appareil acquis tout récemment par
vaisseaux, les cartilages ou les tractus nerveux. Des acquisitions       l’Institut de radiologie est plus spécialement adapté à la radio-
d’images en trois dimensions permettent d’effectuer des recons-
tructions dans tous les plans.

L’examen nécessite une stricte immobilité du segment du corps
étudié pendant la durée de chaque séquence (entre 2 et 5 mi-
nutes en moyenne, sur une durée totale de 20 à 45 minutes en
général). Le patient peut écouter de la musique pendant l’exa-
men et un système de contrôle audio-visuel le relie au technicien
responsable.

Exemple d’IRM ciblée, l’IRM prostatique a une excellente sensi-
bilité de détection du cancer prostatique. Elle permet de réali-
ser, avant biopsie, une cartographie tumorale et de faire un bilan
d’extension précis du cancer confirmé par la biopsie de même
                                                                                                                               IRM 1.5 Tesla
qu’une surveillance active après traitement.

Restrictions. La présence permanente du champ magnétique                 logie ORL. Contrairement aux deux autres machines, la 1.5 Tesla
dans la salle de l’appareil interdit d’examiner la plupart des           présente l’avantage de produire moins d’artefacts au niveau de
porteurs de stimulateurs cardiaques et un nombre restreint de            la région cervicale.
patients porteurs de certains types de matériel chirurgical. C’est       L’IRM 3 Tesla
pourquoi chaque patient doit répondre à un questionnaire de
                                                                         Anciennement Achieva Philips, l’Ingenia Philips 3T ou IRM 3 Tesla
sécurité avant de pouvoir entrer dans la salle d’examen. Plus gé-
                                                                         vient de subir une importante mise à jour afin d’évoluer vers la
néralement, les objets métalliques ou magnétiques, comme des
                                                                         nouvelle génération. Ainsi, informatique et antenne ont été rem-
clés, des pièces de monnaie ou des bijoux, ne doivent pas entrer
                                                                         placés par du matériel entièrement numérique. Le progrès, en
dans la salle d’IRM.
                                                                         termes de résolution, est considérable du fait du plus grand vo-
Les patients souffrant de claustrophobie peuvent effectuer leur          lume de signal. Cette machine est particulièrement utilisée pour
examen dans l’appareil dit ouvert et être accompagnés pendant            la neuroradiologie, les explorations spectroscopiques, vasculaires
toute la durée de l’examen.                                              et abdomino-pelviennes.
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