Automoto - BMW - offre - L'Alsace
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automoto offre Haut-Rhin - Mai 2019 D o s s i er s p é cia l BMW L’insolent succès Créateur de Magazines
Feuilletez ce supplément en version numérique sommaire grâce au QR code ci-dessous mais aussi à l’adresse suivante : http://www.lalsace.fr/pdf/supplements-numeriques#OAU nouveautés Genève 2019 : le salon des paradoxes page 4 essais Ford Ka+ Active page 6 Volkswagen Polo GTI page 8 Audi A1 page 10 Opel Grandland X Ultimate page 12 Honda CRV Hybrid page 22 Hyundai Tucson page 26 Toyota Corolla Hybride page 28 essais motos Yamaha Niken page 30 Kawasaki Versys 1000 page 32 événement Festival des véhicules anciens à Mulhouse page 24 pratique Préparer son véhicule avant l’été page 25 dossier spécial L’insolent succès de BMW page 16 Essai BMW Série 3 page 18 Essai BMW Z4 page 20 Professionnels de l’automobile : pour annoncer dans ce supplément, appelez notre service publicité au 03 89 32 79 05 ou votre interlocuteur habituel au journal L’Alsace Une publication du groupe L’Alsace - 18 rue de Thann 68945 Mulhouse Cedex 9 - 03 89 32 79 05 - Courriel : ALSPub@lalsace.fr - Président : Philippe Carli - Directeur général, directeur de la publication : Laurent Couronne - Fabrication Prépresse : L’ALSACE - Supervision rédactionnelle : Jean-Michel Auchecorne - Impression : GRLI 03 89 64 55 10. Ne pas jeter sur la voie publique. Toute reproduction même partielle est interdite. L’éditeur n’est pas responsable des éventuelles erreurs d’impression. Textes : Libre Service Presse hors mention contraire. Photo Couverture : BMW X4. Les prix, descriptifs et photos sont sous la seule responsabilité des annonceurs. Parution : mai 2019. 3
essai nouveautés Concept Kia Imagine GENÈVE 2019 Le salon des paradoxes Moins de visiteurs en mars dernier mais une belle fréquentation sur internet et les réseaux sociaux, quelque 150 premières mondiales ou européennes mais de grands constructeurs absents, des stands de plus en plus « électriques » mais une réalité commerciale plus… confidentielle : le Salon de Genève est riche de ses contradictions ! Avec à peine plus de 600 000 entrées cette le choc le plus frontal était d’ailleurs français. année, la 89e édition du Salon international de Peugeot et Renault ont dégainé leur modèle l’automobile de Genève a connu une nouvelle le plus important. La nouvelle 208, clairement baisse de 9 % du nombre de visiteurs par rapport positionnée premium à l’instar du reste de la à 2018, après un repli de 4,5 % entre 2017 et 2018. gamme, faisait face à la Clio, 5e du nom, auda- Preuve d’un désintérêt général pour l’auto ? cieuse, consensuelle, sûre de sa force et bien Pas vraiment, si l’on regarde les excellents chiffres plus élégante que sa devancière. Citons aussi de la fréquentation… virtuelle : 1,5 millions de la nouvelle Toyota Supra, le VW T-Cross ou visiteurs sur le site du Salon, près de 6 millions la Porsche 911… Mais l’absence de certains grands constructeurs a marqué les esprits : Al- de consultations sur Instagram, 154 000 fans pine, DS, Ford, Hyundai, Jaguar, Land Rover, sur Facebook et 345 000 interactions sur Twitter. Opel, Volvo. Autres paradoxes : la veille de l’ou- verture du salon, le Jaguar I-Pace électrique Des nouveautés… et des absents a pourtant décroché le titre de « voiture de l’an- Et 25 % des visiteurs ont exprimé leur inten- née » devant l’Alpine A110, et le groupe Volvo tion d’acheter une voiture d’ici 2020 ! a quand même cru bon de prendre un stand Ça tombe bien, puisque les constructeurs pré- pour sa nouvelle marque premium Polestar, qui sents ont lancé environ 150 nouveautés en pre- lançait sa nouvelle berline électrique destinée mière mondiale ou européenne. Cette année, à concurrencer la Tesla Model 3. 4
© Alexandre Marchi Renault Clio 5 Eclectisme électrique ! Si Genève reste le saint des saints des voi- tures de rêve, comme la Bugatti « La Voiture Noire », la Ferrari F8 Tributo, la Lamborghini Hura- can Evo Spyder ou le Rolls Royce Cullinan, cette édition 2019 a confirmé la mutation en mode électrique de l’industrie automobile mondiale. © Alexandre Marchi Avec un autre paradoxe : un salon qui « passe au vert » tandis que le marché de l’électrique (dont l’hybride rechargeable) -certes en pro- gression- dépasse à peine les 2 % ! Peugeot a fait forte impression avec sa toute nouvelle e-208. La Renault Clio 5 sera quant à elle proposée Peugeot e-208 GT en hybride non rechargeable, une technologie qui va gagner toute la gamme. Signe des temps, Audi a proposé un stand 100 % électrique ! Dans le groupe, Skoda dévoilait la Vision iV et Volkswagen présentait un buggy revu et élec- Seat l’ElBorn. Quant à la craquante Honda e-Pro- trifié et un Multivan aussi connecté que rechar- totype, elle se voulait « réelle » à 85 %. geable. Kia a révélé son concept Imagine, sans doute le plus beau du salon, avec son tableau de bord multifacette inédit et une ligne très réaliste. Il soutenait la sortie de la nouvelle e-Soul, qui comme le déjà best-seller e-Niro, disposera de deux capacités de batteries différentes. La plus puissante lui assure plus de 400 km d’autonomie sur route et jusqu’à 600 km en ville. Qui dit mieux ? La ville, justement, « intelligente » ou pas, est un espace qui se partage de plus en plus et © Alexandre Marchi le salon n’y a pas échappé. Certains ont emboîté le pas de la visionnaire Renault Twizzy : Skoda Clement, Smart Forease ou Seat Minimo. Et que dire de l’AmiOne qui trouvait là une belle façon de fêter les 100 ans de Citroën. SUV pour tous ! Volkswagen Buggy Cette « tendance verte » cohabitait à Genève avec une autre tendance, a priori peu compatible : l’engouement certain des automobilistes pour les SUV, des véhicules qui émettent en général plus de CO2 que leur équivalent en berline ! Ce marché est passé de quelque 9 % en 2010 à plus de 36 %... Les constructeurs ont ainsi présenté au Salon une bonne vingtaine de nouveautés, depuis le raisonnable Mazda CX-30 jusqu’au surpuissant Bentley Bentayga Speed. Et pour concilier les deux mondes, ils proposent même des SUV électriques, comme l’Audi Q4 e-tron Concept Concept Alfa Romeo Tonale ou l’élégant Alfa Romeo Tonale. 5
essai FORD KA+ ACTIVE Tous les chemins mènent à la ville Son petit look de baroudeuse vient enrichir la gamme des petits SUV de Ford. Et traduit une petite envie de quitter les centres villes, si possible. La KA a été complètement revisitée en début Un tonique trois cylindres d’année 2018 et Ford continue de décliner ses de 85 ch citadines en version tout chemin. Après la Fiesta Si Ford parie encore sur le diesel pour cette et avant la Focus, la micro-citadine est entrée citadine avec son moteur 1.5 TDCi de 95 ch avec dans la ronde avec ses habits de baroudeuse : 108 gr de CO² (pas de malus) tout à fait plaisant protections plastiques sur le bas de caisse, les à conduire et capable de faire des trajets assez passages de roue et le bouclier, et une calandre longs en confort, le petit 3 cylindres essence spécifique noire. Et pour compléter la panoplie : de 85 ch (114 gr de CO²) va se montrer vif et des barres de toit et des jantes alliage de 15 énergique avec la boîte manuelle à 5 rapports. pouces. Elle gagne aussi 23 mm en garde au sol Le calibrage souple des suspensions assure un et offre alors aux occupants de la voiture une bon confort et l’espace à bord est très généreux, position légèrement surélevée assez agréable tant à l’avant qu’à l’arrière. De plus la KA+ Active dans le trafic ambiant. dispose d’un coffre aussi grand que celui de la 6
Fiesta. Pour une idée de balade en tout chemin ou un pique-nique improvisé, la KA+ Active › Moteur : trois cylindres essence de 1194 cm3. prend le large sans problème. fiche technnique › Puissance : 85 ch à 6500 tr/mn. Ford en a profité également pour doter la › Couple : 115 Nm à 4250 tr/mn. voiture d’un équipement plus riche avec une climatisation automatique, un écran tactile 6,5 › Transmission : traction. pouces compatible Applink, Apple CarPlay et › Dimension : L x l x h : 3,995 x 1, 910 x 1,551 m. Androïd Auto pour brancher son smartphone › Poids : 1560 kg. et disposer ainsi du GPS. Deux prises USB et un › Coffre : 270 l. volant cuir complètent l’ensemble. Tout cela venant s’ajouter à l’équipement de base qui › Vitesse maxi : 169 km/h. comprenait l’ABS, l’aide au démarrage en côte, le › Accélération : 0 à 100 km/h : 13,5 s. régulateur de vitesse, 6 airbags. Le pack allumage › CO² : 129 gr. automatique des phares, bouton de démarrage Ford Power et essuie-glace arrière est en option › Consommation : 6 l. à 400 €. Même prix pour le pack parking avec › Prix : 13 750 €. aide au stationnement arrière, rétroviseurs rabattables et vitres arrière électriques. On apprécie ce côté plus cossu pour que le trajet en voiture soit le plus agréable possible. On regrettera cependant des plastiques durs pour la planche de bord, mais cela évite de faire grimper le prix. Pour prendre possession de cette nouvelle KA+ Active, il faudra débourser 13 750 €. Si elle croise sur son chemin la Dacia Sandero Stepway, cette KA+ Active ne manque pas d’attrait pour trouver sa place dans un paysage urbain qui ne cesse d’évoluer avec les nouvelles normes de consommations et d’émissions de CO². Yves VELON 7
essai VOLKSWAGEN POLO GTI Idéale pour faire un peu de sport tous les jours Un peu plus opulente que la première Golf GTI, elle affiche une puissance bien supérieure. Mais l’esprit demeure. La techno est passée par là bien sûr. Le résultat est un bon compromis entre sport et usage, pour prendre un peu de plaisir chaque jour. C’est vrai que la Polo de 2017 a bien grandi depuis 1975. Cette sixième génération sortie il y a quelques mois a très vite été accompagnée d’une version GTI reconnaissable avec à l’avant le logo typique sur sa calandre en nid d’abeilles. Abaissée de 15 mm, dotée de jantes de 17 pouces qui laissent entrevoir des étriers de frein rouge, d’un becquet arrière qui lui affine la ligne, d’un diffuseur arrière avec double sortie d’échappement, elle annonce la couleur pour se frotter à la Clio RS ou à la Peugeot 208 GTI. Avec ses 4,053 m de long (la longueur de la première Golf GTI) disponible en cinq portes uniquement, son intérieur « Clark » est aussi un clin d’œil à son illustre devancière. Et ça lui va bien. Mais la modernité est passée par là, avec notamment ce tableau de bord digitalisé ajustable à l’envi. Petit rappel de son côté sportif : quelques inserts GTI sur le volant notamment et une planche de bord où le rouge est de mise, comme une invitation. Sportif, mais avec une pointe chic. Des airs de Golf GTI 8
Un habitacle qui rappelle les premières GTI avec cet habillage si caractéristique. Mais on est bien en 2019 ! la technologie nous le rappelle. 200 ch quand même… Sous le capot, place désormais à un bloc Polo 2.0 TSI 200 DSG6 GTI › Moteur : 4 cylindres turbo de 1984 cm3, 2L turbo essence quatre cylindres en ligne de 200 ch, couple de 320 Nm fiche technnique 200 ch avec un couple de 320 Nm dès 1500 tr/ mn et une boîte séquentielle à six rapports. La › Boîte de vitesses : DSG 6. puissance arrive assez vite et la Polo offre une › 0 à 100 km/h : 6,7 s. bonne réaction, mais si l’on monte rapidement › Poids : 1280 kg. dans les tours on sent qu’elle manque un peu de souffle à haut régime. En revanche, la tenue › Coffre : 305 à 1079 l. de route est bonne grâce au châssis de la › Consommation : environ 5,9 l en cycle mixte. plateforme MQBA0. Et si vous prenez l’option › CO² : 134 g (malus de 540 €). suspension pilotée, il y a de quoi s’amuser sur › Prix : 28 920 €. circuit. Mais pas question de la pousser dans ses tout derniers retranchements, elle n’est pas faite pour cela. Il faut rester en mode loisir sportif. En jouant avec les palettes, on peut apprécier un peu plus la Polo GTI en attendant la boîte mécanique pour les puristes. Côté confort, la Polo a bien évolué pour gommer l’image de fermeté qu’elle avait dans son sillage. Dans la vie de tous les jours, qui sera bien sûr le quotidien de cette Polo GTI, avec ses cinq portes et sa place généreuse à bord tant à l’avant qu’à l’arrière avec un empattement de 2,55 m, elle se montre à la hauteur. Non seulement les occupants seront à l’aise mais la capacité du coffre de 305 à 1079 dm3 permet d’envisager sans problème des esca pades un peu plus prolongées. Yves VELON 9
essai NOUVELLE AUDI A1 La petite a des arguments très tranchants C’est l’acte 2 d’une success story. Près de neuf ans après la première A1, petit gabarit et rondeurs charmantes, voilà la nouvelle, lignes acérées, plateforme puisée dans la banque du groupe, et motorisations trois cylindres à essence... La première A1 était arrivée en 2010, petite Et l’on se rend vite compte lors d’une pre- bombe d’Audi présentée à Genève au milieu mière prise de contact que tout ou presque a du peloton serré des compactes, que l’on allait changé, à commencer par la plateforme A0 voir déclinée en plusieurs versions : Sportback, qu’elle partage avec ses cousines du groupe, VW Polo et Seat Ibiza. Fini donc, comme ces der- Quattro… Malgré un handicap de prix, l’A1 avec nières, les trois portes, on passe à cinq avec des ses rondeurs héritées de l’A3 et de la TT, a séduit. dimensions accrues : + 56 cm en longueur et 900 000 exemplaires vendus, 94 000 en France. + 94 mm pour l’empattement, alors que pour Mais il était temps de la remplacer alors la voilà, améliorer son comportement, elle a perdu 13 mm très bientôt sur la route. en hauteur. 10
A l’intérieur, la technologie Audi › Motorisation : 3 cylindres en ligne, essence, 999 cm3, fiche technnique 116 ch / 85 Kw, couple 200 Nm. On peut un peu plus jouer des coudes à l’intérieur : + 28 mm devant, + 29 derrière, › Emission : 110 g CO2/km. et un tout petit peu plus de place pour la tête › Transmission : boîte séquentielle 7 vitesses. par rapport à l’édition précédente. › Dimensions : longueur 4029 mm, largeur 1740 mm, Mais ce que la petite a piqué aux grandes, hauteur 1409 mm. c’est du style d’abord. Plus anguleux, avec des Poids à vide 1125 kg. Volume du coffre 335 l. signatures lumineuses en forme de flèches, pour les feux de jour avant et l’arrière. Des arêtes › Pneumatiques AV/AR : 195/55 R16 vives, comme si cette A1 voulait trancher le dé- bat. Et au-dessus de la calandre, trois « naseaux » qui donnent un air très sport. Et deux types de boucliers, suivant que l’on ait ou pas opté pour 1000 milliards la version S Line et son châssis sport. de combinaisons Et puis, il y a cet équipement intérieur, avec La petite bestiole est motorisée avec du de série le cockpit digital, ce tableau de bord trois cylindres, de 95 à 200 chevaux. Sur le 116 évolutif de 12,5 pouces prolongé par un écran chevaux que nous avons testé, la combinaison multimédia clairement orienté vers le conduc- avec la boîte auto 7 rapports est remarquable. teur. L’ensemble forme une plage lisse et très Mais ne cherchez pas, il n’y a plus de diesel (et techno sous une « casquette qui reprend l’idée pas encore d’hybride) sur des châssis confort des angles extérieurs, le tout orienté vers le ou sport. Cinq finitions sont possibles mais avec conducteur, on est dans l’esprit sportback ». 13 styles de jantes différents, 13 couleurs et Elle a aussi piqué aux « grandes » son Audi différents intérieurs plus des accessoires, un petit line assist, pour avertir du franchissement malin a calculé 1000 milliards de combinaisons de ligne blanche, le pre sense, détecteur de col- différentes. Reste que le prix d’appel de la 25 TFSI avec ses 95 chevaux est à 20 000 €. Quand la lision, le parking system… première des Renault Clio, voiture de référence, est près de 4000 € moins cher, ça donne à réfléchir. On verra ce que propose Peugeot 208 qui affiche clairement viser Audi… Olivier GUIGUES 11
essai OPEL GRANDLAND X ULTIMATE Mieux armé face à la concurrence Sorti il y a quelques mois, le SUV compact d’Opel s’équipe d’un turbo-diesel de 177 ch et d’une boîte automatique à 8 rapports… Opel a fait une entrée remarquée dans d’agilité. Mais plus de transmission 4x4. Place, le monde des SUV compacts avec la sortie en option, à l’ « IntelliGrip » qui garantit de tou- du Grandland X. Un véhicule de 4,47 m de long jours disposer d’une bonne motricité quelles bâti sur le même châssis que son « cousin » que soient les conditions, en choisissant un le Peugeot 3008, mais en proposant un style « grip » grâce à une molette sur la console cen- plus classique. De quoi « ratisser » plus large trale. Le système va alors adapter la répartition pour le constructeur français qui s’est offert Opel du couple aux roues avant. L’agrément de en 2017 après un partenariat initié en 2012. conduite est bien là avec un bon amortissement Lancé tout d’abord avec le 1.6 turbo diesel et une voiture qui ne se couche pas trop en de 120 ch pour répondre à une demande virage. Avec ses 177 ch, on peut envisager se- d’une clientèle qui ne recherche pas les perfor- reinement de voyager à cinq avec les bagages mances, l’Opel Grandland X se devait de reve- logés dans un coffre généreux de 514 l. nir avec un moteur plus tonique. Voilà qui est fait avec le 2L BlueHDI de 180 ch qui équipe le Peugeot 3008 GT. Lors de son « transfert », il aura perdu 3 ch sans véritable raison technique tout en bénéficiant aussi de la boîte automatique à 8 rapports. Ici, pas de palettes électriques au volant, mais dès les premiers kilomètres on voit que l’on peut s’en passer aisément tant la boîte est agréable. Il faut dire que les 400 Nm de couple disponible dès 2000 tr/mn se marient bien avec le bon rapport poids/puissance du Grandland X dans cette version lui offrant plus 12
Equipement plus complet Dans cette version Ultimate plus aboutie, fiche technnique › Moteur : 4 cylindres de 1997 cm3 turbodiesel de 177 ch le GrandLand X se distingue par des jantes couple : 400 Nm à 2000 tr/mn. alliage 19’’ bicolores avec pavillon et rétroviseurs › Boîte de vitesses : automatique à 8 rapports. extérieurs noirs laqués et en option un rail de toit de couleur argent. A signaler également › Poids : 1575 kg. le pack Led adaptatif avec éclairage d’intersection › Coffre : 514 l à 1652 l et réglage automatique de l‘assiette. La caméra › Consommation : 4,9 l en cycle mixte données constructeur ; panoramique à 360° permet d’avoir une bonne CO2 : 128 g (malus 210 €) perception de l’environnement pour se garer sans problème, avec le concours également de l’alerte de présence dans l’angle mort. Presque indispensable une fois qu’on y a goûté. Au menu également : ouverture, fermeture des portes et démarrage sans clé, alerte de somnolence du conducteur, reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse et alerte de changement de voie intempestif. Sans oublier l’écran couleur tactile 8’’ IntelliLink comptatible Apple CarPlay et Androïd Auto et la possibilité de recharger les smartphones par induction. Le hayon arrière électrique s’ouvre et se ferme par un simple balayage du pied. Quant aux sièges avant, en cuir noir, ils ont fait l’objet d’une étude avec des médecins allemands pour la santé du dos, sont ventilés et le réglage côté conducteur est électrique. Bref, ce Grandland X Ultimate a du potentiel Le Grandland X Ultimate dispose désormais de 117 ch pour séduire une clientèle qui cherchait un peu et d’une boîte automatique à 8 rapports, avec un équipe- plus de puissance sur ce SUV bien équipé. ment plus complet pour les grandes distances. 13
Dossier spécial BMW Le constructeur munichois en grande forme Avec un huitième record annuel de ventes consécutives en 2018, le groupe BMW confirme son insolente santé à travers le monde ! Jugez plutôt : 2,5 millions de véhicules vendus, 13 nouveaux modèles lancés l’an dernier dont les X2, X4 (notre couverture) et X5, une électrification de la gamme en forte progression et toujours de nouvelles technologies embarquées… 14
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Dossier spécial L’insolent succès de BMW Electrification de la gamme mais aussi diversification dans les services de mobilité… Le groupe BMW, regroupant l’activité automobile avec les marques Mini et Rolls-Royce mais aussi la moto, a enregistré, en 2018, une huitième année consécutive de hausse. Avec 2,5 millions de véhicules vendus, dont outre les États-Unis, les ventes totales de 2,1 millions sous la marque BMW, le groupe mu- la famille BMW X ont augmenté de 12,1 % nichois a atteint, en 2018, son huitième record à 792 590 voitures vendues. Ces véhicules annuel de ventes consécutives. Les meilleurs d’activité sportive haut de gamme représen- résultats ont été obtenus à la fois par BMW et taient 37,3 % du total des ventes de BMW Rolls-Royce. En 2018, la marque BMW a réalisé en 2018 (33,8 % en 2017). La BMW Série 5, ses ventes annuelles les plus élevées de son qui était entièrement disponible sur tous les histoire, en hausse de 1,8 %. Les modèles X ont marchés en 2018, a aussi constitué un autre mo- été les principaux moteurs de la croissance : teur important de la croissance de la marque. avec l’introduction de la BMW X2 au début Les ventes de la grande berline haut de gamme de 2018 et l’extension de la production de ont augmenté de 12,7 % en 2018, avec un total la BMW X3 en Chine et en Afrique du Sud, de 328 997 livrées aux clients du monde entier. 16
En France aussi, BMW a confirmé sa position de leader du segment premium en France en 2018. Malgré une baisse de 6,2 %, la marque à l’hélice a vendu 57 537 voitures, progressant de 0,5 %, à 25,5 %, sur le segment premium. BMW xDrive est notamment le numéro un des ventes automobiles à 4 roues motrices, toutes marques confondues. « Dans un marché volatil, notre priorité absolue reste la croissance profitable et la satisfaction client », souligne Vincent Salimon, président du directoire de BMW Group France. « L’année 2018 a vu le déploiement des très ambi- tieux plans produit et innovation du BMW Group. Nous avons lancé 13 nouveaux modèles parmi lesquels les nouveaux BMW X2, X4 et X5. Le succès de cette gamme à forte valeur ajoutée perdure et représente aujourd’hui près de 45 % de nos ventes. De plus, BMW Group se positionne plus que jamais comme le leader sur l’électromobilité Premium avec ses modèles électriques et hybrides rechar- geables qui progressent cette année encore de plus de 26 %. Nous continuons à jouer un rôle pionnier dans l’introduction de nouvelles technologies en- La troisième génération de la Série 1, ainsi tièrement dédiées à une mobilité individuelle que le nouveau X6, sont deux des modèles at- durable et responsable telles que la recharge par tendus avec impatience en ce premier semestre induction et les fonctionnalités d’assistance à la 2019 pour une marque qui vise un nouveau re- conduite comme l’assistant de marche arrière, l’as- cord cette année. Malgré le ralentissement en sistant personnel intelligent ou la nouvelle instru- Chine, BMW entend renforcer son offre dans mentation numérique, BMW Operating System 7.0, l’électrique sans pour autant tirer un trait sur personnalisable », explique encore le patron de les véhicules à moteur thermique. Pour le plus BMW France. grand plaisir de nous autres, automobilistes. 17
Dossier spécial BMW SÉRIE 3 Berline sportive par excellence Modèle emblématique de BMW depuis plus de quarante ans, la Série 3 revient sur le devant de la scène avec une 7e génération. Fidèle à son image traditionnelle de berline sportive, elle nous revient pourtant plus grande, allégée, rigidifiée, mieux amortie et surtout bourrée d’innovations ! Depuis 1975, année de sa naissance, la Série 3 De profil, les porte-à-faux avant et arrière très du constructeur motoriste bavarois s’est taillé, courts et l’ensemble des lignes convergeant vers dans le monde des berlines sportives, une répu- les roues arrière montrent qu’on a bien affaire tation d’excellence qui n’a pratiquement jamais à une propulsion à caractère sportif. L’arrière a été remise en cause. Pour cette septième géné- reçu un traitement plus horizontal qui élargit ration, BMW a cultivé ses points forts : le design, l’image de la voiture. Les voies avant et arrière le dynamisme et l’innovation. ont été agrandies de 43 mm et 21 mm, l’auto s’est allongée de 7,6 cm à 4,70 m et élargie de Tradition préservée 1,6 cm à 1,827 m alors que son empattement et équipement pléthorique a gagné 4 cm et que le centre de gravité a été Sur le plan esthétique, cette nouvelle Série 3 abaissé de 10 mm. La Série 3 prend du coup n’est pas révolutionnaire même si tout est nou- des allures de Série 5. veau. La calandre a pris de l’ampleur en hauteur Dans l’habitacle on constate aussi que cette et en largeur avec des feux désormais hexago- croissance a bénéficié… aux places arrière pour naux. Le bouclier est plus élégant en finition un meilleur confort des passagers. L’équipement Luxury avec des inserts. est toujours aussi raffiné et à la pointe des nou- 18
velles technologies. À partir du second niveau de finition, on dispose du BMW Live Cockpit Na- vigation Pro (+ 1650 € en option) avec un com- biné d’instrumentation numérique hexagonal haute résolution de 12,3 " et un écran central fixe tactile de 10,3 " incluant la fonction d’écran partagé pilotable à l’aide du bouton rotatif placé sur la console centrale. Tout cela est complété par un affichage tête haute couleur (+ 1150 €) et une nouvelle interface « BMW 7.0 » dotée d’un nouvel assistant personnel commandé à la voix. Sont aussi disponibles le système de conduite autonome Drive Assist Pro (+2350 €) et l’assis- tant de marche arrière déjà présent sur le X5. Enfin, en option avec l’Accès Confort (600 €) et de série avec la finition Luxury, la Série 3 peut se déverrouiller avec un smartphone qui sert alors de carte digitale pouvant être partagée par plusieurs utilisateurs. Un châssis magique Sous le capot, on retrouve des mécaniques brillantes qui ont fait leurs preuves, en 4 cy- lindres turbo essence et diesel avec filtre à par- ticules et AdBlue. Leur puissance s’échelonne de 150 ch pour la 318d à 265 ch pour la 330d Pour servir ces motorisations, cette nouvelle en passant par le 190 ch. La 320i peut compter Série 3 dispose d’un châssis rigidifié de 50 % et, sur 184 ch et la 330i sur 258. Toutes les versions, fort heureusement, d’une nouvelle suspension à l’exception de la 318d qui reçoit une boîte ma- pilotée et personnalisable intégrant des nuelle 6 rapports, sont équipées d’une nouvelle amortisseurs à butée hydraulique, en détente à boîte automatique ZF à 8 rapports qui réduit la l’avant, en compression à l’arrière. Le poids de consommation de CO2 mais manque peut-être l’auto a été abaissé d’environ 55 kg grâce à de un peu de punch. Elles peuvent toutefois rece- nouveaux éléments de structure dont un capot voir la transmission intégrale xDrive. et des ailes avant en aluminium. Cela, ajouté à une excellente répartition des masses 50/50 BMW 330i et 320d entre l’avant et l’arrière, donne une voiture dont › Moteur : nous avons pu apprécier le dynamisme sans faille 4 cylindres turbo avec filtre à particules sur les routes charentaises entre Angoulême et Cognac. Elle s’accroche à la route comme une fiche technnique et AdBlue pour le diesel Cylindrée : 1998 cm3 / 1995 cm3 sangsue dans un confort nettement amélioré Puissance : 258 ch / 190 ch mais qui reste un peu sec, surtout aux places Couple : 400 Nm arrière. Mais c’est peut-être le prix à payer pour Boite de vitesse : automatique 8 rapports atteindre un niveau de précision et de contrôle des trajectoires proche de la perfection. Et là, › Dimensions : quel plaisir de conduite ! Avec un tel couple Longueur / largeur / hauteur, en mètre : 4,71 / 1,83 / 1,44 châssis/suspension, la Série 3 se place sans nul Poids : 1545 kg / 1525 kg doute parmi les meilleures de son segment. Empattement : 2,85 m Et tout cela dans un silence très appréciable, Coffre : 480 l apporté par un pare-brise acoustique monté Réservoir : 59 litres de série et des vitres latérales acoustiques en › Performances et consommations : option (+ 205 €). En diesel, avec ses 190 ch, la Consommation : 9 l/100 km / 4,6 l/100 km 320d sera idéale pour les gros rouleurs adeptes 0 à 100 km/h : 5,8 s / 7,1 s des sensations de conduite tandis qu’en Vitesse maxi : 250 km/h / 240 km/h essence la 330i s’adressera aux vrais sportifs qui CO2 : 132 à 139 g/km (malus de 210 à 613 €) ne rechignent pas à emmener leur famille pour 118 à 125 g/km (malus de 40 à 75 €) partager avec elle le vrai plaisir de conduire. La nouvelle Série 3 est d’ores et déjà disponible dès 34 350 € en 318d 150 ch en finition › Amortissement › Qualités dynamiques un peu trop raide de base Lounge. Les voitures de notre essai, la 320d 190 ch bva 8, cœur de gamme diesel, les + les - › Habitabilité › Équipement et la 330i 258 ch bva 8, cœur de gamme aux places arrière de série limité essence, débutent quant à elles respectivement › Confort acoustique › Liste d’options à 44 100 € et 46 800 €. pléthorique Émile Fleuet 19
Dossier spécial BMW Z4 Le dernier des Mohicans À première vue, le nouveau BMW Z4 a tout d’une production classique de l’Hélice. À y regarder de plus près, l’ADN modifié du nouveau roadster allemand trahit les bouleversements qui ont touché un genre de moins en moins représenté. Le Z4 est l’un des derniers cabriolets du marché et l’on sait bien que ce qui est rare est précieux. L’extinction des espèces touche aussi l’indus- et l’arrivée d’éléments en aluminium ont été ab- trie automobile. Les SUV ont cannibalisé le mar- sorbés par la mécanique au profit de l’agrément ché au point que les monospaces et, dans une de conduite et des performances. La capote moindre mesure, les berlines battent de l’aile. électrique est manœuvrable jusqu’à 50 km/h et Sans oublier les cabriolets compacts qui sont en s’ouvre en 10 secondes seulement. voie de disparition. Les catalogues français n’en L’intérieur, toujours aussi maîtrisé, est proche comptent plus aucun. Volkswagen a décidé d’ar- de celui du X5 ou de la Série 8, avec cet im- rêter la production de la Coccinelle après avoir mense écran tactile de 10,25 pouces au milieu tiré un trait sur l’Eos et la Golf Cab. Les survivants de la console centrale et la dalle numérique qui sont peu nombreux. Chez les constructeurs pre- remplace les compteurs analogiques. On regret- mium demeurent le Mercedes SLC et l’Audi TTS tera pourtant l’incompatibilité avec les systèmes Roadster ; chez les généralistes, on dénombre Android Auto et Apple CarPlay. Côté confort, la l’éternel Mazda MX-5 et la Fiat 124 Spider. Or, réduction de l’empattement ne nuit pas à l’habi- pour survivre, les marques doivent mutualiser tabilité qui demeure plus que correcte pour un les coûts. C’est le cas de Mazda et de Fiat, qui modèle de ce genre. travaillent main dans la main sur leurs modèles découvrables. C’est aussi désormais celui de 6-cylindres et boîte automatique BMW et de Toyota, qui ont également fait cause Sous le capot, le BMW Z4 reste fidèle à ses commune. principes d’origine et tourne toujours le dos au Le cabriolet et son double diesel. La gamme se compose ainsi de trois mo- teurs turbocompressés de 197, 258 et 340 ch La future Supra et le Z4 partagent en effet pour les versions 20i, 30i (4-cylindres) et M40i la même plateforme technique. Pour réduire (6-cylindres). Ces trois blocs s’associent tous à la encore les investissements, la fabrication a été boîte automatique ZF à huit rapports, renvoyant confiée à l’usine de Graz en Autriche, la même aux oubliettes la transmission manuelle. La di- qui produisait la regrettée Peugeot RCZ. Les rection à démultiplication variable est présente deux constructeurs ont toutefois décidé, d’un sur tous les modèles tandis que la M40i dispose commun accord, que les deux modèles n’arbo- en plus d’une suspension pilotée avec différen- reraient aucun élément visible identique à l’ex- tiel arrière actif, comme sur les déclinaisons M. térieur comme à l’intérieur. De plus, la Supra ne sera proposée qu’en version Coupé et le BMW qu’en déclinaison découvrable. Après une in- fidélité à la toile à partir de 2009, le Z4 revient ainsi au tissu, comme son illustre prédécesseur de 2003, le premier du nom. Les ingénieurs de l’Hélice expliquent ce retour en grâce par les im- pressionnants progrès réalisés en matière d’inso- norisation. La capote compte ici quatre couches et représente le meilleur compromis entre en- combrement, poids et confort acoustique. Le coffre de ce nouveau Z4 offre ainsi 281 l, soit 100 l de mieux que l’ancien modèle. Le poids reste identique : les gains engendrés par la toile 20
Au cours de cette opération « table rase du châssis », l’empattement a été réduit de 3 cm et les voies élargies de 10 cm à l’avant. Au volant, on retrouve l’ADN roadster du Z4, avec ce po- sitionnement très proche du train arrière. C’est certes moins prononcé qu’auparavant, mais c’est toujours aussi surprenant qu’enthousias- mant. Le petit volant et le siège qui peut des- cendre très près du sol amplifient encore cette impression de sportivité. Toutes les versions offrent une polyvalence et un comportement sans faille, mais la M40i bé- néficie d’un supplément d’âme indéniable, avec son bloc 6-cylindres, ses 340 ch et ses 500 Nm de couple. Puissant, sauvage, mais sûr et confor- table, le Z4 est une totale réussite mécanique. On regrette presque la trop grande stabilité du train arrière lorsqu’on s’élance dans les courbes pour en découdre. BMW a fixé le prix de la version d’entrée de gamme (197 ch) à 48 650 €. C’est 13 000 € plus cher que le Mazda MX-5 184 ch et 10 000 € de plus que l’Abarth 124 Spider (déclinaison spor- tive de la Fiat 124 Spider). C’est aussi 6 000 € de plus que l’ancienne génération. Le haut de gamme M40i (340 ch) est à 67 650 €. Il vient na- viguer dans les eaux de la Porsche 718 Boxter S BMW Z4 M40i (70 000 €) et ses 350 ch, mais le 6-cylindres du Z4 › Moteur : est plus enthousiasmant. Sa principale rivale est 6 cylindres turbo, 2998 cm3 fiche technnique donc le Mercedes AMG SLC 43, affiché à 66 350 € Puissance : 340 ch / Couple : 500 Nm (390 ch). Racé, performant et sûr, ce nouveau Z4 est ainsi un fier représentant d’une espèce en › Dimensions : voie d’extinction. Sa rareté et ses performances Longueur / largeur / hauteur, en mètre : de génie expliquant en bonne partie son prix. 4,32 / 1,86 / 1,30 Poids : 1610 kg Empattement : 2,47 m Coffre : 281 l Réservoir : 52 litres › Performances et consommations : Consommation mixte : 7,1 l/100 km 0 à 100 km/h : 4,6 s Vitesse maxi : 250 km/h CO2 : 168 g/km (malus 4460 €) 21
essai HONDA CRV HYBRID 2,0 LITRES I-VTEC Le CRV Hybrid joue la transition écologique Voici la cinquième génération du SUV Honda qui arrive en Europe, avec un moteur essence et deux blocs électriques, pour une version hybride non rechargeable. Si Honda a déjà une expérience dans le connecté aux roues via l’embrayage. On dispose monde de l’hybride depuis 1999, avec pas donc de 184 ch au total, pour un couple total moins de 2,4 millions de véhicules vendus dans de 315 Nm. Pour le conducteur, pas de prise le monde, Toyota reste encore loin devant. de tête. Il ne se contente que de conduire et Avec l’arrivée du CRV hybrid non rechargeable, de jeter un coup d’œil de temps en temps sur Honda veut franchir un nouveau palier et son tableau de bord numérique qui indique s’inscrire un peu plus dans la course aux les énergies utilisées, une jauge de puissance véhicules propres. C’est pourquoi il n’y aura linéaire et un indicateur d’état de charge de pas de moteur diesel pour le vieux continent la batterie. Honda annonce 2 km possibles avec sur cette nouvelle version, qui s’affiche comme zéro émission, 50 % d’électrique en ville et 30 % un concurrent direct au Rav 4 en misant sur sur des petites routes. son système i-MMD (intelligent Multi Mode Drive). En fait, cette technologie permet de passer automatiquement entre les trois modes de conduite disponibles. En EV-Drive, la batterie lithium-ion logée sous le coffre fournit directement l’électricité au moteur électrique de propulsion, au démarrage notamment. En hybrid drive, le moteur thermique offre la puissance à un moteur générateur d’électricité qui le restitue ensuite au moteur à propulsion électrique. En Engine drive, le moteur thermique est directement 22
Tout en douceur De l’espace et du high tech Ce qui est agréable une fois le contact À l’intérieur de l’habitacle, il y a de l’espace enclenché, c’est l’absence de bruit et un tant à l’avant qu’à l’arrière et le coffre, malgré démarrage électrique en douceur. La magie sa batterie, propose encore 497 l avec ses cinq de l’électricité pour une puissance linéaire passagers, et jusqu’à 1694 l, banquette arrière disponible malgré les 1614 kg à 1726 kg si rabattue. Mais pas de sept places dans cette ver- on évolue en 2 ou 4 roues motrices. Ici, sur sion. Toujours une bonne finition de l’ensemble la console centrale, un bouton pour drive, et le CRV hybrid dispose aussi d’une panoplie un autre pour enclencher la marche arrière et d’aide à la conduite, du régulateur de vitesse la position neutre. On peut toutefois sélectionner adaptatif à la reconnaissance des panneaux, en sur un autre bouton un mode de conduite : sport, passant par la prévention des collisions ou le éco ou tout électrique (en ville). On apprécie ce franchissement de voie. L’écran tactile 7 pouces style proposé plus coulé qui permettra aussi de permet la connectivité Androïd et Carplay. rentrer plus facilement dans les agglomérations Avec un tarif qui démarre à 34 600 € en mode où les véhicules les plus polluants et les diesels confort, le CRV hybrid a une belle carte à jouer. ont de moins en moins droit de cité. En jouant Yves VELON avec les palettes au volant en décélérant, on récupère ainsi de l’énergie pour recharger la batterie et rouler plus souvent en mode hybride. Côté confort, rien à redire, les suspensions arrière multi bras absorbent bien les irrégularités. Si on se montre plus pressants et incisifs dans les courbes, il manque un peu de tenue sur ses appuis, juste pour nous rappeler que ce n’est pas sa vocation. Avec une conduite souple, on approche les données constructeur proches des 6 l. Par contre, lorsque l’on emprunte l’autoroute, le 4 cylindres essence de 145 ch se montre gourmand pour frôler les 9 l. 23
événement © DR L’Alsace Le Festival des véhicules anciens passe la seconde Dédié aux collectionneurs d’autos et de motos de collection, le Festival des Véhicules Anciens de Mulhouse tire sa légitimité d’un lien historique qui unit Mulhouse au monde de l’automobile avec sa prestigieuse collection Schlumpf qui rayonne dans le monde entier. Après le succès de la première édition, le 3 expositions thématiques Festival passe la deuxième et met l’accent sur les • L’épopée Matra rencontres et la passion automobile grâce à la • Citroën, un siècle de folies présence de plus de 50 clubs, locaux, nationaux • Le rencard Joe Bar Team et internationaux mais aussi de plus de 50 Animation dynamique professionnels : marchands, selliers, carrossiers, • Évolutions permanentes sur piste à l’Autodrome restaurateurs... de la Cité de l’Automobile Un dispositif international et interactif • Revivez la mobilité à diverses époques : • Un quartier de la ville dédié à l’événement années 1900, années 1950 et années 1980, • Plus de 1000 véhicules présentés, mis en en associant la mode et l’art de vivre. scènes ou en évolution Art et Automobile • Une piste d’évolution permanente sur Rencontrez les artistes, photographes, l’autodrome avec possibilité de baptêmes en dessinateurs de bandes dessinées... en lien « ancienne » avec le monde du véhicule ancien, qui vous • Des marques mises à l’honneur : Matra, Citroën, présenteront leurs dernières réalisations. Bugatti, Pegaso... Samedi 29 juin et dimanche 30 juin 2019 Le programme au Parc Exposition de Mulhouse Nouveauté 2019 Infos pratiques Horaires : s amedi de 10 h - 20 h, dimanche de 10 h - 18 h Bourse de pièces. Inscription gratuite pour les Tarif unique : bracelet 1 jour à 12 € par personne. exposants. Enfants de moins de 15 ans accompagnés : gratuit. Ce bracelet donne accès à l’ensemble du dispositif, du Parc Expo à l’Autodrome de la Cité de l’Automobile et à la bourse de pièce.s Pour les véhicules de plus de 30 ans et de prestige : parking réservé (les véhicules seront visibles gratuitement) Site internet : fva-mulhouse.fr © DR L’Alsace © DR L’Alsace 24
pratique Préparer son véhicule avant l’été Dans quelques semaines, beaucoup d’automobilistes vont prendre la route pour les grands départs de l’été. Pour vous éviter des désagréments de dernière minute, pensez à anticiper la préparation de votre véhicule… Commencer par prendre rendez-vous chez Soignez votre climatisation votre garagiste, suffisamment à l’avance, pour La climatisation est devenue un élément un diagnostic des éléments de freinage (pla- quasi incontournable du confort de l’automobi- quettes, disques et liquide de freins), de la direc- liste, mais aussi de sa sécurité. En effet, en plus tion, des amortisseurs (responsables de la tenue de produire de l’air frais en été, elle permet aussi de route et du confort de conduite), de l’état de désembuer plus rapidement le pare-brise en de la batterie, de l’échappement, sans oublier hiver. Elle assure en plus une meilleure qualité un réglage du moteur (carburation, allumage, de l’air pulsé dans l’habitacle. circuit de refroidissement) et bien sûr la climati- sation si le véhicule en est équipé… Un contrôle régulier par un professionnel compétent est indispensable, et notamment à Attention aux pneumatiques ! cette période de l’année. La climatisation fonc- tionne en circuit fermé, dont l’étanchéité doit Il pourra aussi régler vos feux et contrôler être parfaite. Condenseur, bouteille déshydra- l’état des pneus, pression et usure (sans oublier tante, compresseur, détendeur, évaporateur, la roue de secours) et des essuie-glaces. Sachez pulseur, filtre d’habitacle, sans oublier le gaz que la profondeur des sculptures d’un pneu ne réfrigérant : autant d’éléments à faire contrô- doit pas être inférieure à 1,6 mm, sinon le risque ler et le cas échéant, remplacer par votre ga- d’aquaplaning augmente et la tenue de route ragiste. Les professionnels conseillent ainsi de de la voiture est dangereusement perturbée. faire recharger son système tous les deux ans, Attention : des pneus sous-gonflés présentent une légère baisse d’efficacité étant normale un réel danger. Vous pourrez vérifier vous-même après ce délai. le liquide lave-glaces et le fonctionnement des feux du véhicule. Pensez également aux équipements de sé- curité comme les sièges-enfants, et aux acces- soires comme les coffres et barres de toit ou un porte-vélos… Les pros de l’automobile 25
essai HYUNDAI TUCSON RESTYLÉ La tension monte Pour garder la tête hors de l’eau face à ses innombrables concurrents, le SUV coréen gagne un petit restylage et augmente son voltage. Hyundai fait partie de ces marques répon- Plus de « jus » dans la mécanique dant -avec succès- aux nouveaux besoins des Autre nouveauté invisible mais notable, acheteurs d’automobile, qui boudent désormais l’arrivée d’une nouvelle motorisation légère- les berlines ou les monospaces au profit des ment « électrifiée » en haut de gamme. Le die- SUV. Le Tucson réalise depuis longtemps le plus sel de 185 chevaux 4x4 que nous avons essayé gros des ventes du constructeur coréen, mais passe en effet à un système fonctionnant sur du il doit faire face à une concurrence plus féroce 48 volts, permettant sur le papier de réduire la que jamais aujourd’hui. consommation de 7 % grâce à un moteur qui Autant dire que pour défendre son statut de se coupe plus longtemps à très faible vitesse. best-seller de Hyundai et garder sa place parmi Volant en main, ce Tucson haut de gamme les SUV familiaux les plus vendus en Europe, reste très lourd, mais son haut niveau de confort le Tucson a du pain sur la planche. Heureu- et son insonorisation maîtrisée suffiront aux sement, le constructeur coréen vient de lui amateurs de modèles familiaux paisibles et suf- donner son restylage de mi-carrière. Il faudra fisamment puissants : un rassurant compagnon pourtant un œil exercé pour remarquer les mo- de route bien aidé par sa fameuse garantie difications esthétiques sur l’engin, qui reçoit 5 ans, kilométrage illimité. simplement des optiques et des feux plus mo- dernes en plus de quelques petits ajustements. L’essentiel est ailleurs : à l’intérieur d’abord, avec une planche de bord à la finition retravaillée qui s’équipe des dernières technologies du mar- ché. Les geeks pourront enfin connecter leur iPhone (via Carplay) ou leurs smartphones des marques concurrentes (via Android Auto), alors que l’ambiance devient un peu plus cossue à bord. L’habitacle se place parmi les intérieurs Sa garantie 5 ans kilométrage illimité les plus généreux en espace dans cette catégo- et son confort comptent parmi les points forts rie si disputée. du nouveau Tucson, avec son prix 26
essai TOYOTA COROLLA HYBRIDE HATCHBACK 1.8 L’électro-punch selon Toyota La légendaire Corolla née en 1966 rentre dans le XXIe siècle avec cette 12e génération hybride ; elle est déclinée en une cinq portes « Hatchback », un break « Touring Sports » et en berline «Sedan», pas commercialisée en France. « La nouvelle Corolla partage sa plateforme Le châssis rigide allié aux suspensions rend avec le C-HR et la dernière Prius… plus une grande la conduite de la voiture parfaite, même sur liberté offerte aux designers pour dynamiser les les routes les plus exigeantes. La puissance lignes extérieures », explique son ingénieur en développée par le moteur 1,8 litre (122 ch) est chef, Yashushi Ueda. L’idée était de livrer une plus que satisfaisante, avec 180 chevaux en voiture « moins ennuyeuse », selon ses propres version 2 litres. Quant au type de transmission termes. Une réussite de ce point de vue. à variation continue (TVC) adopté pour la boîte, Dans sa version Hatchback, la Corolla est c’est un système que la clientèle asiatique racée, avec des lignes très marquées et une face apprécie plus que les conducteurs européens… avant « évoquant un catamaran ». L’arrière aux « épaules » élargies accentue l’effet de stabilité. Electrique, aussi… La planche de bord reste très proche de celle de Côté électrique, la Corolla est très au point, la Toyota Auris, sauf la dalle multimédia placée aidée par son bouton « EV mode » qui la fait très haut. Le tableau de bord est très complet, passer en tout électrique… Jusqu’à trop forte dont les mentions de charge des batteries. sollicitation de l’accélérateur, auquel cas le Tout ou presque peut se commander depuis thermique reprend ses droits. Bien rechargées, le volant multifonction, avec pas moins de 20 les batteries lithium-ion propulsent le véhicule boutons ! Le GPS, installé en milieu de planche, à une vitesse suffisante pour une circulation et avec affichage tête haute, s’avère très efficace. citadine. La Corolla est ainsi une bonne alternative au tout thermique. Et pour les Bien posée sur la route amateurs de conduite, son châssis ne pourra Le grand point positif de la Corolla hybride faire que des conducteurs heureux ! est sans aucun doute sa tenue de route. Philippe CORTAY Tenue de route et esthétique, au même titre que les équipements, plaident en faveur de la voiture. 28
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