DROITS DES FEMMES Bibliographie augmentée - Ville de Fontenay-aux-Roses
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DROITS DES FEMMES Bibliographie augmentée • Artistes femmes, à la force du pinceau, Manuelle Blanc, 2015 (film documentaire). Critique de Hugo Sorti en 2015, ce documentaire réalisé par Manuelle Blanc retrace à grands traits le destin de ces femmes peintres longtemps écartées de l'histoire de l'art. De la Renaissance italienne jusqu’au XXe siècle, à travers le portrait de plusieurs artistes importantes telles que Sofonisba Anguissola, Artemisia Gentileschi, Rosalba Carriera, Elisabeth Vigée Le Brun, Adélaïde Labille-Guiard, Rosa Bonheur ou encore Berthe Morisot, c’est une autre histoire qui nous est proposée : celles de femmes qui ont dû lutter pour accéder à la reconnaissance de leur art dans une société où leur rôle était sans cesse dicté par les hommes. De transgressions en répressions, de petites avancées en violentes réactions, cette histoire est aussi celle du talent fulgurant de ces femmes injustement oubliées. Ce documentaire est une manière d’en recouvrer la mémoire. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque-fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=artevod_5167 • La Discrétion, Faïza Guène, éd. Plon, 2020 (roman). Critique de Hugo Derrière cette discrétion dont Yamina, bientôt âgée de soixante-dix ans, a fait une discipline, se cache une histoire chargée d’épreuves, d’émotions étouffées, de résilience. Née dans une Algérie encore colonisée, puis expatriée en France à Aubervilliers, cette femme contient en elle le récit douloureux et fragmentaire d’une famille et plus largement d’une génération déchirée par l’exil. Ses quatre enfants en héritent malgré elle, car « la colère, même enfouie, ne disparaît pas. La colère se transmet, l’air de rien ». L’amour aussi. Yamina en déborde pour ses enfants. Le roman de Faïza Guène se révèle ainsi d’une grande justesse, autant dans les injustices qu’il dénonce que dans la poésie qu’il recèle. Le style simple et direct, non dénué d’humour, rend d’autant plus accessible et touchant ce témoignage que nul désormais ne devrait plus ignorer. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=3367820608323796920 • Nature of a Sista’, Queen Latifah, 1991 (CD musical). Critique de Hugo Durant toute sa carrière de chanteuse et d’actrice, Queen Latifah a toujours eu à cœur de faire entendre « les voix des femmes ». La sienne se fait entendre très tôt. A seulement 21 ans, celle qu’on surnommera « la première dame du hip-hop » sort déjà son deuxième album. Plus personnel que le précédent, Nature of a Sista’ illustre toute la créativité de la jeune rappeuse américaine dont le riche univers musical inclut aussi bien des éléments de R’n’B que de reggae, de jazz, de dancehall et même de house music. Dans la veine de son premier album All Hail the Queen, on retrouve des textes engagés, combinant intelligemment la dénonciation du sexisme et du racisme à l’affirmation de sa féminité et de son indépendance. Album féminin et féministe donc, Nature of a Sista’ dégage encore aujourd’hui, c’est-à-dire 30 ans plus tard, une énergie folle et délicieusement communicative !
Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=8162729247697772429 • La petite dernière, Fatima Daas, éd. Noir sur Blanc 2020 (roman). Critique de Sylvène Fatima est la petite dernière de la famille, la mazoziya, comme elle l’écrit, d’une fratrie de trois sœurs. La petite dernière d’une famille algérienne musulmane et la seule à être née en France. Le roman va et vient entre son enfance et ses jeunes années d’adulte, évoquant tour à tour son milieu familial, scolaire, sa vie en île de France de Clichy à Paris, ou encore son rapport à la religion et au genre. Elle dresse ainsi un tableau à la fois social et intime de son quotidien. Très vite on réalise à quel point ce dernier est pressé par les paradoxes et les contradictions. La narratrice se trouve déchirée entre son homosexualité, l’intolérance familiale à laquelle elle s’apprête à faire face et sa pratique assidue de la religion musulmane. Lors d’une interview sur la chaîne de radio France Inter, elle confie elle-même « Je suis dans le péché », marquant ainsi le rapport punitif qu’elle entretien à l’égard de sa vie amoureuse. Ce récit bénéficie d’une belle écriture travaillée et poétique. Fatima Daas rythme et scande son texte par le biais de paragraphes et de phrases courts, percutants, cadencés par la ritournelle de certaines occurrences. Chaque chapitre est introduit par la même formule « Je m’appelle Fatima Daas », avec tout le poids social, religieux et sexué que porte cette phrase. L’auteure offre là un texte pour le moins déroutant et paradoxal, allant vers l’ouverture d’esprit et la modernité voire la rébellion mais demeurant néanmoins sur l’idée d’un péché quant à sa sexualité… Fatima Daas laisse entrevoir ici la situation impossible et cornélienne à laquelle elle fait face. À quand la disparition des diktats religieux ? Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=7532562006054729123 • Syngué Sabour, Pierre de patience, Atiq Rahimi, éd. P.O.L., 2008 (roman). Critique de Sylvène « Quelque part en Afghanistan ou ailleurs ». C’est ainsi que débute le roman d’Atiq Rahimi et très vite en effet, on comprend à quel point ce texte sort des frontières du pays pour s’exporter de façon universelle. Au milieu d’une ville dévastée par la guerre, dans une chambre vide à l’allure plus ou moins délabrée, flirtant avec l’obscurité, une jeune femme se trouve au chevet d’un mari plongé dans le coma. Entre deux soins, entre deux perfusions et tandis qu’il demeure inconscient, elle s’adresse progressivement à lui et sa parole se libère pour emplir la chambre tout entière. Syngué Sabour dans ce récit, c’est la parole féminine entravée, violentée, censurée qui éclate et se déverse enfin, c’est la colère, la rancœur et le désir mêlés qui s’expriment pour de bon, l’asservissement social et sexuel des femmes révélé aux oreilles du mari comme à celles du lecteur. Atiq Rahimi offre à ce texte une superbe écriture, incisive et scandée par de courtes phrases percutantes. Et face à l’insoutenable, il convoque avec grâce la poésie au secours du récit. Le monologue de son personnage principal crève le silence, celui de la chambre et de son mari comateux, et comble le vide de cette maison livrée au conflit. C’est, comme le veut la légende, la pierre de patience qui déborde puis éclate, libératrice et fatale. Ami lecteur, prenez garde, on ne ressort pas indemne de ce roman magnifique. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=1167532793321656822
• Broderies, Marjane Satrapi, éd. L’Association, 2003 (BD). Critique de Margaux C’est la fin du repas chez les Satrapi, une famille iranienne témoin des bouleversements politiques qui ont secoué le pays durant la seconde moitié du XX° siècle. Tandis que les hommes font la sieste, les femmes font la vaisselle. Marjane met ce temps à profit pour faire cuire le thé. L’arrivée du Samovar dans le salon, parfaitement synchronisée avec la fin de la vaisselle donne le signal : ainsi commence la séance de « ventilation des cœurs ». La parole est alors tour à tour partagée entre ces générations de femmes aux idées et vécus différents. Attentive et malicieuse, Marjane trempe son pinceau dans l’humour et la justesse pour encrer leurs récits, entre humiliations, combats et espoirs. Elle dresse un édifiant parallèle de la condition féminine entre l’Iran et l’Occident, montre des façons de se réapproprier cette condition et fournit une précieuse matière à réflexion. J’ignorais ce qu’était une « broderie intégrale » jusqu’à la lecture de cette BD, car j’ai la chance de vivre dans un environnement où ce sujet n’est pas un problème. Je la mesure. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=2942104675790912299 • La ligue des super féministes, Mirion Malle, éd. La ville brûle, 2018 (BD). Critique de Lucile Mirion Malle est une autrice et dessinatrice de bande-dessinée s’intéressant à la représentation des femmes et des minorités dans les médias. Elle alimente un blog depuis 2011, « Commando culotte », dans lequel elle se penche plus particulièrement sur la télévision et le cinéma, en décryptant les clichés que les films et séries véhiculent. Dans ce livre, elle révèle leur absurdité et leur impact sur les jeunes. Les adolescents peuvent facilement s’emparer de ses analyses qui les incitent à prendre de la distance avec ce qu’ils regardent, se poser les bonnes questions et remettre en cause tous les stéréotypes qui continuent d’être diffusés, notamment sur les écrans. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=9060206708240824973 • Histoires du soir pour filles rebelles : 100 destins de femmes extraordinaires, Elena Favilli et Francesca Cavallo, éd. Les Arènes, 2017 (livre documentaire). Critique de Lucile Voici un livre qui présente des portraits courts de femmes du monde entier, certaines célèbres, d’autres très peu connues mais qui ont toutes en commun d’avoir osé croire en elles, en leurs rêves. Qu’elles soient devenues scientifiques, écrivaines, femmes politiques, athlètes ou encore artistes, elles ont dit non à un avenir imposé. Elles ont voulu dépasser une condition sociale dictée par leur sexe, leurs origines, leur couleur de peau, elles ont réussi à surmonter les différents obstacles sur leur route et à les éliminer pour que d’autres puissent suivre le même chemin. Car, comme le soutiennent les deux autrices, « un cœur confiant a le pouvoir de changer le monde ». Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=3907734897883461684
• Péronnille la chevalière, Marie Darrieussecq, Nelly Blumlenthal, éd. Albin Michel Jeunesse, 2015 (album). Critique de Mélanie « Il était une fois une petite fille. Elle s’appelait Péronnille. C’était une petite fille très forte, très belle et très intelligente. » Ça commence comme un conte de fées classique. Et pourtant, Péronnille n’est pas une pauvre petite fille en détresse qui attend sagement qu’un preux chevalier vienne la sauver. Non, Péronnille est une chevalière – le féminin de chevalier, pas une bague – et c’est elle qui doit réussir trois épreuves pour avoir le droit d’épouser le prince oisif dont elle est tombée amoureuse ! Vous l’aurez compris, les schémas traditionnels sont inversés avec l’idée de faire tomber les clichés sur la reproduction des rôles sociaux assignés au genre. Des illustrations colorées mêlant peinture et collages, dans un style qui rappelle les vitraux médiévaux, servent parfaitement un texte court et humoristique adapté aux enfants à partir de 4 ans. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=1115640516619966553 • L’amie prodigieuse (L’amica geniale), Elena Ferrante, 2011, Gallimard, (1er roman de la tétralogie) critique de Alexandra S Mode d’emploi de l’émancipation féminine, ce roman met en scène deux personnages féminins, issues d'un quartier pauvre de Naples au début des années 1950. Ensemble, elles se heurtent aux barrières symboliques qui se dressent devant les femmes pauvres dans la société italienne d’après-guerre. Ce qui rentre en jeu c’est bien évidemment l’éducation : seule Elena pourra aller à l’école, tandis que Lila sera obligée de rester chez elle, entravée non seulement par le manque d’argent de ses parents mais aussi par leur certitude que les femmes ne doivent pas s’instruire. Lila essaye de lutter mais en vain. Elena moins sure d’elle bénéficie d’une volonté de fer qui la mènera à devenir une femme libre s’assumant seule. Les mentalités, les tabous, la violence, la pauvreté, la lutte des classes sont décrits ici comme les freins mais aussi comme les rouages du système d’émancipation de la femme. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=7615305583004443697 • Des femmes et des hommes, Equipo Plantel, Luci Guttiérrez, Rue de l’échiquier Jeunesse, 2020 (documentaire). Critique de Malika
Equipo Plantel, c’est un mystérieux collectif anonyme composé de deux économistes et d’une pédagogue qui ont publié des textes novateurs dans l’Espagne post-franquiste de la fin des années 70. La réédition de ces titres dans une nouvelle maquette graphiste en fait des objets étonnants, dont les propos résonnent toujours de façon actuelle. Cet ouvrage s’attaque au sujet des discriminations faites aux femmes en traversant la question du genre avec détermination. Les processus éducatifs et sociaux à l’origine de différences entre hommes et femmes sont passés au crible : « Les adultes n’ont pas peur de traiter les garçons d’une certaine façon... alors qu’ils se comportent tout autrement avec les filles. » Le texte simple et clair est enrichi d’illustrations minimalistes qui apportent de l’humour et un savoureux décalage au propos. Un livre accessible dès 7 ans. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=7566491043283277210 • Elles ont réalisé leur rêve, Philippe Godard, Jo Witek, 2014, De La Martinière Jeunesse. Critique de Sterenn Ce documentaire-photo ressemble pour la forme à un mook, entre le magazine, la revue et le livre. Il dresse cinquante portraits de femmes célèbres du XXème au XXIème siècle dans le monde du sport, des arts, des lettres ou des sciences. Sur nos 50, en voici 5 au hasard : Patti Smith, Hannah Arendt, Kate Moss, Marguerite Duras, Frida Kahlo. En deux doubles pages, une présentation de leur vie avec un encart « le monde à cette époque » propose de découvrir ou d’en savoir davantage sur des femmes qui ont toutes en commun une farouche détermination à devenir et aller jusqu’au bout d’elles-mêmes de façon très engagée. A parcourir ou dévorer, ce documentaire ouvre portes et fenêtres sur des destins hors du commun tout en incitant chacun·e à se saisir de sa propre vie pour en faire le meilleur dans le monde qui nous entoure. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=2997028870970373825 • Ouvrir la voix, Amandine Gay, Film documentaire, 2016. Critique de Alexandra S Pour Amandine Gay, “Ouvrir la voix”, c’est libérer la parole des femmes noires et leur permettre de se faire une place au sein du débat public. La réalisatrice choisit la forme de la discussion et des récits entremêlés pour illustrer son propre parcours. Découpé en une multitude de parties, le documentaire interroge 24 femmes françaises et belges qui livrent leur expérience et racontent leur quotidien. En faisant le lien entre féminisme et antiracisme, elle dénonce les clichés spécifiquement liés non seulement à sa condition de femme mais aussi à sa condition de femme noire. De cette manière, Amandine définit sa propre conception du féminisme puisque de cette intersection de discriminations, nait une véritable convergence des luttes. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque-fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=artevod_9432
• Louise Wimmer, Cyril Mennegun, film, 2013. Critique de Steve Corinne Masiero, splendide actrice, belle et dramatique, à cent lieux de son futur personnage de Capitaine Marleau, se voit offrir peut-être le rôle de sa carrière dans ce drame social parfaitement calibré par Cyril Mennegun. Quand cette femme au parcours des plus courants – boulot, mari, enfants, dodo – divorce et laisse tout à son mari et ses enfants, elle sombre dans une précarité qui la fait vivre à la rue. La dignité est sans doute un des principaux sujets du film : radicalement, avec courage et détermination, malgré l’inconfort et l’humiliation, elle cherche à maintenir son indépendance et sa liberté de femme quinquagénaire. Même si les doutes et les instants de désespoir semblent montrer une perte de repères passagers, elle y voit clair, et poursuit son combat pour trouver un logement – Louise dort dans sa voiture : le prix de son indépendance et de sa dignité. Un happy end mesuré, merveilleusement réalisé, touche le spectateur, sans trahir le parti-pris réaliste du scénario. Corinne Masiero, très engagée et souvent apostrophée « Capitaine Marleau ! » gagnerait à être aussi reconnue comme « Louise… » au nom de toutes les femmes à la croisée des déterminismes sociaux. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque-fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=artevod_2455 • Les Vilaines, Camila Sosa Villada, roman, 2021. Critique de Steve Premier roman fulgurant, Les Vilaines est le récit de la tendresse de la narratrice pour une camarade vieillissante, et figure maternelle, qui adopte un enfant trouvé. Elles sont prostituées et à la confluence de nombreuses violences. Elles puisent le peu de lumière que l’existence et leurs amours particulières leur offrent, jusqu’à l’épuisement. Ce roman immensément touchant, jamais misérabiliste et plein de poésie pour ses images et ses situations propose de vivre en parallèle deux tranches de vie : la narratrice, jeune, et son mentor et protectrice, âgée. Même si la thématique du roman empourpre sans doute quelques âmes délicates et conventionnelles, on doit encourager tout amateur de littérature à lire les merveilleuses premières pages du roman. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=6222785129452879618 • Marie : de son enfance juive à la fondation du christianisme, James D. Tabor, livre documentaire, 2020. Critique de Steve
Cette biographie historique de Marie, personnage dont l’existence est bien sûr attestée dans l’Histoire, est écrite par un historien américain spécialiste des origines du christianisme. Sans jamais omettre ce que représente Marie dans chacune des grandes religions monothéistes, ce travail d’historien confronte l’Histoire au mythe et aux déformations historiques de la figure de Marie. Le paradoxe critique du livre sera certainement l’ambivalence de l’emploi d’un vocabulaire croyant (« Terre Sainte » peut on lire dans ce texte historique) et la désacralisation de la figure de Marie par un discours historique la ramenant à son histoire humaine et à sa matérialité, y compris corporelle. Très accessible, enrichi d’anecdotes historiques et actualisé de la recherche sur l’histoire de Marie, c’est un document d’une grande qualité, qui redonne une forme humaine au mythe. Un ouvrage certainement pas dénué d’un intérêt féministe. Lien vers la ressource : https://www.mediatheque- fontenay.fr/opac/catalog/bibrecord?id=3283967871757330757
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