L'AMOUR ET LA VIOLENCE - ATELIER CORPS, GENRE, ARTS DE L'ASSOCIATION EFIGIES MAISON DES PRATIQUES ARTISTIQUES AMATEURS - HYPOTHESES.ORG
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Exposition collective Du 13/03 au 02/04 2020 L’AMOUR ET LA VIOLENCE Atelier Corps, Genre, Arts de l'association EFiGiES Maison des Pratiques Artistiques Amateurs MPAA/Breguet 17-19 rue Bréguet 75011 PARIS MPAA/Saint-Germain 4 rue Félibien 75006 PARIS
L’amour et la violence Depuis les grands mythes décrivant les métamorphoses de Jupiter et les courses effrénées pour échapper aux dieux, la violence est souvent dissimulée derrière une définition biaisée de l’amour, passion irrépressible qui ferait perdre la raison et permettrait ainsi tous les excès, tous les crimes. De la littérature aux arts visuels Les arts et les mots deviennent en passant par la construction parfois des outils de la culture d’un vocabulaire, notre culture du viol. a porté cette vision d’un amour Dans la lignée de nos qui violente, qui viole et qui prédecesseur.rice.s qui ont tue. « Crime passionnel », remis en cause cet état des « drame conjugal », « tragédie choses, il nous appartient de familiale » – il l’aime, il la tue. renverser le.s sens, de proposer Par les images et les discours, de nouvelles formes, de mettre les violences faites aux femmes en avant des récits différents, sont ainsi érotisées et même, aux points de vue trop souvent, légitimées. longtemps mis à la marge. Les œuvres peuvent nous permettre de mieux voir, de déjouer certains pièges, d’exprimer l’indicible et le non-entendu – d’interroger les rapports qui unissent l’amour et la violence. .2
Oleñka Carrasco La Liste des prénoms, depuis 2016, installation, toiles canevas, tirages argentiques et papier kraft. Elle n’en parle pas d’une La Liste des prénoms est un manière documentaire, mais Exposées du 13 mars au 2 avril 2020 projet photographique, narratif plutôt comme une narration et artistique en cours, présenté du deuil. comme une installation, C’est l’histoire du témoin qui la plupart du temps décide de lancer un cri contre accompagné d’une l’oubli. Chaque fois que performance. La Liste des prénoms s’expose, C’est un travail qui démarre elle se transforme et s’adapte en 2016 à Paris et se transforme au lieu en recréant toujours en chapitre d’un grand un montage unique. Œuvres projet en cours sur L’Oubli C’est aussi un projet participatif contemporain. pour la communauté qui lui La série aborde un phénomène rend visite. social qui doit être visibilisé : Le deuxième chapitre du projet la violence faite aux femmes*, est présenté aujourd’hui à la et plus particulièrement les MPAA : Le souvenir, l’histoire féminicides. de maman. Géraldine Arlet Des yeux sur nos corps, 2019, installation, morceaux de papier blanc et de papier calque, projection d’image, 80 cm x 60 cm x 25 cm. Le corps présenté par l’artiste apparaît plus ou moins déformé Les recherches de la selon le positionnement du/de photographe Géraldine la spectateur.rice face à Arlet portent sur la question l’œuvre. Ces difformités, les de la représentation. Avec soucis d’échelle, le flou et la cette oeuvre, elle s’intéresse netteté incarnent les différentes plus précisément aux interprétations projetées sur le représentations du corps des corps de cette femme*. femmes* - un corps morcelé, “L’installation est une anamorphose, sans cesse observé, critiqué, elle montre la violence de ces jugé par les hommes, par la interprétations et la conséquence société et par elles-mêmes, qu’elles peuvent avoir sur le corps selon la logique de ce que féminin* (automutilation, anorexie, Laura Mulvey a nommé le boulimie, scarification, dépression male gaze. etc.).” - Géraldine Arlet .3
Pierre-Marie Drapeau-Martin Relation, 2014-2015, vidéo, environ 6 min. Les scintillations de la délicatesse, 2015, vidéo, Pierre-Marie Drapeau-Martin environ 7 min. s’arme de son appareil, qu’il Autoportrait embrassant un certain B. : L’artiste donne définit lui-même comme une de son corps pour rentrer chambre à soi portative, pour dans son sujet, 2011-2014, accueillir le réel, le capturer et tirage noir et blanc sur le mêler au rêve, au possible, barytée, 60 cm x 40 cm. pour se réapproprier le vécu. Relation montre ainsi ce Vivre et aimer après la journal de bord sans paroles violence. Comment retrouver d’un retour au(x) corps tandis le couple, le contact, le corps que Les scintillations de la ? Comment se fondre dans délicatesse invite la voix des l’autre, vers la confiance, autres pour faire naître un comme dans la photographie chant d’amour polyphonique, Autoportrait embrassant un une ode à l’être aimé, à certain B. ? l’espérance des retrouvailles. Laure Carré Elle, 2019, dessin, encre, lithographie et acrylique, 40 cm x 50 cm. Mais pourquoi la figure Les oeuvres de la peintre féminine* est-elle découpée, Laure Carré portent des titres comme morcelée, ses fesses énigmatiques qui laissent le et ses seins apparents ? Est-ce spectateur libre d’y lire ses l’effet du male gaze, qui réifie propres rêves et ses propres et découpe les corps, faisant interrogations. des personnages féminins* un Ce tableau peut être interprété “Elle” érigé en irréductible de diverses manières : on peut y altérité ? Le couple semble voir une scène d’amour, où les déchiré en deux pôles qui ne mots se disent en rose comme peuvent se compléter, et le rose la vie des amoureux d’Edith s’étale dans un coeur déformé, Piaf. comme un cri qui les sépare. .4
Maud Cazaux Sans nom, 2019-2020, série de quatre dessins, graphite sur papier, 60 cm x 80 cm chacun. Lolita, 2019-2020, série de quatre dessins, graphite sur papier, 60 cm x 80 cm chacun et sculpture, argile Construisant une jeune fille* rouge, 25 cm x 30 cm. perverse et tentatrice, cette représentation stigmatisante Instrument de torture inventé reprend l’éternel fantasme de au XVIe siècle en Ecosse, la victime consentante. Ces la bride-bavarde (scold’s femmes* sont enfermées dans bridle) est longtemps utilisée un type produit par une culture pour empêcher la parole des complice des agresseurs, offrant femmes*. Maud Cazaux réunit aux violeurs des bride-bavardes une sculpture de cette muselière contemporaines. Cependant, avec les portraits de quatre dans cette installation, les femmes*. Ces dernières ont particularités des visages en commun d’avoir incarné propres à chaque adolescente une version de la lolita à la fois tendent à faire disparaître cette sexualisée par le male gaze uniformisation, complexifiant et condamnée pour son désir une identité présentée comme naissant. univoque. Clara Fierfort Bagarres, 2017, trois dessins Apollon et Daphné, XVe d’une série de dix, encre siècle, Settignano, Collection de chine, papier et colle de Berenson; Peinture montage, 29,5 cm x 27,5 cm, romaine, Casa del Camillo, 29,5 cm x 20,5 cm et 29,5 cm Pompéi, Ier siècle av JC), x 30,5 cm, 2017. 2019, installation, quatre Daphné (d’après Giorgione, dessins digitaux d’une série Apollon et Daphné, vers de vingt-trois, impressions 1500, Venise, Seminario numériques, dimensions Patriarcale; Peinture variables. romaine, Casa dei Dioscuri, Pompéi, Ier siècle av JC; Par le biais du dessin, par la quelle part de grimace dans nos Francesco Bonsignori, pointe de sa plume et par le sourires ? La série Daphné, en travail d’images numériques, éloignant le mythe du décor, Clara Fierfort décompose les du charme de la tradition mythes pour mieux les révéler. et de la technique, révèle les Dans la série des Bagarres, elle mains qui agrippent, les corps souligne les masques posés sur qui résistent, puisant dans les visages en lutte - quelle part l’antique pour mieux éclairer le de violence dans nos sexualités, contemporain. .5
Maëlie Guillerm Les nuances du gris, 2020, vidéo, 20 min. A travers le film Les nuances de gris, Maëlie Guillerm propose, par le biais de témoignages le mythe. L’histoire se répète. et d’interprétations d’oeuvres Tandis qu’un peintre cherche classiques, un regard sur la sa propre représentation du “zone grise” du consentement mythe, des voix de femmes* dans les rapports sexuels et la incarnent Europe à travers leur culture du viol. Elle nous en propre histoire et un homme livre une description : parle d’une agression qu’il a “Zeus désire Europe, il décide commise. Il s’interroge : où se de l’enlever pour s’unir à trouve la limite et comment elle. Est-ce un honneur ou la reconnaître ? Des tableaux un viol ? La réponse est anciens à l’atelier de l’artiste différente en fonction des se dessine la zone grise du artistes qui ont représentés consentement.” Jade Le loup, série “Cocon”, 2020, pièce unique en grès et oxydes cuite dans un four électrique à 1280°, 22 cm x 17 cm x 21 cm. Jade travaille la terre depuis l’âge de cinq ans. Elle modèle et grave dans l’argile “de petites âmes chargées Cette femme* est prise au d’émotions”. Le loup, ici, piège, elle essaie de s’échapper, est une personnification de mais les bras du loup la l’homme dans ce qu’il a de plus retiennent - la contrainte est animal, primaire et brutal. Le déguisée en étreinte amoureuse. personnage qui l’accompagne, La sculpture joue sur sous les traits d’une femme, est l’ambiguïté qu’il y a parfois au doux - pourtant, sur son visage sein du couple dans l’alternance coule une larme. de certaines attitudes tendres puis violentes qui font que la victime a souvent du mal à quitter son bourreau, auquel elle est intimement attachée comme avec ces pièces de tissu, de corde qui l’enchaînent. .6
rappelle que, pour une femme, sortir de chez elle est une prise Zoé Lambs & de risque, l’existence du corps Marie Serisier des femmes dans l’espace public puis du 15 mars au 02 avril 2020 à la MPAA/Saint Germain Et pourtant, j’ai peur de est en soi une mise en danger. vous, 2020, dessin et Pour certaines, l’espace privé couleurs sur papier, 5 m x est aussi une menace. exposée du 13 au 15 mars à la MPAA/Bréguet 50 cm. Le crime d’honneur est mis en lumière dans cette œuvre. Marie Serisier et Zoé Lambs Plus précisément à la façon sont respectivement angliciste dont le corps des femmes est et architecte de formation. récipiendaire de l’honneur Par le dessin et par les mots, des hommes. elles proposent une lecture de Cette fresque fait référence à la violence faite aux femmes* la nouvelle Seher de Selahttin au sein des familles - une Demirtas mais on y retrouve définition biaisée de l’honneur aussi un rappel de la tapisserie répondant à une définition de Bayeux. L’espace permet Œuvre biaisée de l’amour. On ne cesse aux textes et aux corps de de rappeler que le corps des dialoguer librement et de femmes est politique. Dans King voir émerger une harmonie Kong Théorie, Virginie Despentes commune. Paula Petit La femme gelée, 2019, ces visuels comme les Avec cette oeuvre, Paula Petit installation, acrylique archives d’une histoire part sur les traces de ses aïeules, rétroéclairée, tirages sur collective des femmes*, avec explorant leurs histoires et papiers mixtes, coton brodé, comme référence la notion leurs souffrances silencieuses. argenterie, 1 m x 1 m. d’autobiographie collective. Dans ses photographies, Annie Ernaux, autrice du photogrammes cyanotypes La femme gelée est une livre qui donne son titre à et vidéos, l’artiste travaille sur installation autour d’images l’installation, cherche à les silhouettes féminines* de famille exhumées et « retrouver la mémoire de la en métamorphose : des spectres photographiées à nouveau, mémoire collective dans une qui hantent les images et nos telles des mues successives, mémoire individuelle » et mémoires. des traces, des empreintes décrit, dans sa biographie, la Remerciements à Clara Valaitis de personnes qui ont été. longue agonie qu’elle a vécue pour le travail de broderie sur L’installation mobilise dans son mariage. la nappe. .7
Abirami Rasiah Abirami Rasiah est une “On m’a souvent dit « Et si tu jeune architecte diplômée n’as pas mal… comment veux- KOLAVERI, hiver 2019, en 2019. En parallèle de sa tu savoir que tu es bien ? série de six oeuvres, pratique architecturale, elle Derrière toute colère il y a peinture sur pochette plastique, fleurs séchées se consacre à la peinture. Ici, de l’amour. et bijou, 21 cm x 29.7 cm son projet s’articule autour de La vie, c’est une question chacune. la représentation de l’amour de respect et de soumissions » Mayakkam Enna (2011) dans le cinéma «kollywoodien». La femme se dompte. La Velaiilla Pattadhari (2014) Exclusivement hétérosexuels, femme effraie. Manipuler avant Kadhalan, (1994) les films tamouls perpétuent de l’être...” Unnai Ninaithu (2002) une vision traditionnelles des - Abirami Rasiah - ” Sachein (2005) relations et prônent un schéma Muthu (1995) de domination masculine. Traduction des paroles de chansons de films dits “kollywoodiens” Pochette n°3 ⋅ Mayakkam Enna ⋅ 2011 ⋅ Kadhal en khadal ⋅ 5’11 «Les femmes sont des malédictions. J’ai été illuminé. Battez-la, piétinez-la, laissez-la là Nous n’avons pas besoin d’elles» Pochette n°6 ⋅ Unnai Ninaithu ⋅ 2002 ⋅ Pombalainga kadhalathan nambividathe ⋅ 3’56 « On dit que les femmes sont comme des sources d’eau douce. Mais elles ont surtout des cadavres d’hommes noyés en leurs intérieurs. Ne fais pas confiance aux femmes. Ne fais pas confiance en leur amour. C’est par leur faute que nous devenons fou. Ne fais pas confiance aux femmes. Ne fais pas confiance en leur amour. » .8
Laure Saffroy- ordonne et condamne mais une contemporaine au visage Lepesqueur tuméfié, armée de l’épée et de Sainte des femmes la balance, réclamant la justice meurtries. À celles et fatiguée par le combat. qu’on abandonne, 2020, Ses yeux nous fixent et nous installation, acrylique, poussent à nous demander quel gouache, pastel gras, est notre rôle. Si l’hommage paillettes, décorations, est important, si la sororité stylo, feuilles d’or et feutres est nécessaire, s’il faut porter sur toiles. la mémoire des victimes, il ne suffit jamais d’allumer un Inspirée par la peinture sacrée cierge, de mettre les saintes et et les icônes orthodoxes, Laure les vierges sur des piédestaux. Saffroy-Lepesqueur propose un Pour que cela cesse, il faut autel aux femmes* violentées équilibrer la balance, se sentir et tuées, aux survivantes et responsables et unir ses forces aux défuntes. Ce n’est plus - quitter l’icône et regarder les une figure masculine qui juge, femmes*. Nelly Sanchez Triptyque de la Jalousie : Cannibalisme conjugal, Docteure en Lettres, elle mène 2020, collage (papier glacé des recherches sur les écrits sur feuille Canson noire, de femmes* qui dialoguent colle), 50 cm x 70 cm; avec ses collages. Car c’est la C’est parce que je t’aime, technique du collage qu’elle 2020, collage (papier glacé, papier à tapisser sur feuille a fait sienne depuis une de Canson noire, colle), 50 quinzaine d’années, travaillant cm x 70 cm; Jusqu’à ton à partir de magazines et flyers, dernier souffle, 2020, collage armée de papier, carton et Ici, les images mêlées (papier glacé, peinture colle, revisitant les matériaux l’enjoignent à se mettre à acrylique sur feuille Canson médiatiques en surréaliste. la place des victimes d’une noire, colle), 50 cm x 70 cm. La technique laisse le champ violence qui se fait trop souvent de l’interprétation libre pour passer pour l’expression d’un Nelly Sanchez vit en Dordogne, le spectateur, lui réservant amour intense : la jalousie, où elle exerce à la fois comme le privilège d’assembler les expression d’une passion artiste plasticienne et comme symboles selon son propre prédatrice, toute entière à sa professeure. kaléidoscope mental. proie attachée. .9
Lissania Elchire Bring you my fucking love, 2020, performance, 15 min. Texte et chorégraphie : Lissania Elchire, avec empruntés à Chloé Delaume un intertexte de Chloé Delaume, Femme avec et Simone Forti. L’enjeu pour personne dedans, et de elle est d’oser prendre la Simone Forti, Oh tongue. parole, en voix et en danse, Présentées le vendredi 13 mars 2020 Musique : PJ Harvey, “ I sur la violence - et cela avec think I’m a mother» et «To les mots des autres, mêlés bring you my love». aux siens. Cette ventriloquie instaure une pudique mise en La performance évoque la scène de soi. Ce jeu de détours Performances violence à l’intérieur d’une permet de trouver les voix famille et la détresse ressentie pour dire l’indicible, et ainsi par l’enfant qui la subit. de se réapproprier par le biais Accompagnant la danse, le des mots d’autrui la violence texte entremêle aux souvenirs verbale et physique, vue ou incertains de la chorégraphe vécue, ce qu’elle fait aux corps la voix chantée de PJ Harvey, et aux cœurs, dans une rage qui et la récitation d’extraits se nourrit de vulnérabilité. L’amour sororal et la Caroline Dejoie récupération de la violence et Patrycja s’y font outils de sortie de Toczek la condition féminine*, et vidéaste dont le travail pour transitionner vers un interroge la part de magie et de Petites oiselles de mauvais devenir-autre chose : les deux spiritualité dans de nombreux augure ou l’amour et la violence de Procné femmes se transforment petit rituels sociaux, allant de la et Philomèle, 2020, à petit en volatiles mutantes, cérémonie religieuse au drag- performance, texte et mise ogresses queer hybrides et show, en passant par la fête et la en scène, plumes, miel, animalEs plurielles à mille manifestation politique. dispositif sonore et visuel, têtes, misandres, perverses et 15 min. plus que jamais, puissantes. Remerciements à l’artiste Caroline Dejoie est sorcière, Valérie Vaubourg, pour avoir Petites oiselles de mauvais artiste et autrice. Elle réalise accepté de faire figurer ses augure est une performance des performances, textes et œuvres en papier brodé dans de réappropriation du mythe de illustrations queer, féministes cette performance, Procné Procné et Philomèle, librement et écoféministes. et Philomèle, 2013, dessin inspirée de la version issue des Elle sera accompagnée de à l’encre rehaussé au fil, Métamorphoses d’Ovide. Patrycja Toczek, photographe (valerievaubourg.com). .10
Association EFiGiES, par et scénographie l’atelier Corps, genre, arts Juliette Chemineau Commissariat Isaline Dupond Jacquemart Samy Lagrange Mathilde Leïchlé Viviane Leïchlé Lucie Nizard Conception graphique du livret d’exposition par Romane Rostoll. Nous remercions les équipes des MPAA Atelier Corps, Genre, Arts de l'association EFiGiES Femmes* : L’étoile, ou paillette inclusive, permet d’élargir le sens du mot qu’elle précède pour plus d’inclusivité. Dans ce cas précis, le terme « Femmes » est à considérer en tant que groupe social et non comme une catégorie biologique. Ainsi toute personne occupant un statut de dominé.e, minorisé.e dans le système cishétéropatriarcal, pourrait être incluse dans cette catégorie élargie. Définition proposée par Caroline Dejoie. .11
ON NE T UE PAS PAR A MO U R
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