ENDOSCOPIE DIGESTIVE Dr Guillaume CLAUDE, Gastro-entérologie, CHRU Besançon - Oncolie

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ENDOSCOPIE DIGESTIVE Dr Guillaume CLAUDE, Gastro-entérologie, CHRU Besançon - Oncolie
ENDOSCOPIE DIGESTIVE
Dr Guillaume CLAUDE,
Gastro-entérologie, CHRU Besançon
ENDOSCOPIE DIGESTIVE Dr Guillaume CLAUDE, Gastro-entérologie, CHRU Besançon - Oncolie
PLAN
 Introduction
 Anatomie

 Différents types d’endoscopies

 Implications en oncologie
     Préventives
     Diagnostiques
     Thérapeutiques
     Palliatives

   Conclusion
ENDOSCOPIE DIGESTIVE Dr Guillaume CLAUDE, Gastro-entérologie, CHRU Besançon - Oncolie
INTRODUCTION
 Endoscopie digestive :
 - Exploration
     Du tractus digestif haut : œsophage,
      estomac, duodenum
     Du tractus digestif bas : colon, iléon
      terminal
     De l’intestin grêle (entéroscopie)
     À l’aide d’un endoscope
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HISTORIQUE
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HISTORIQUE
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GASTROSCOPIE
   Exploration :
     Œsophage
     Estomac
     Duodenum
GASTROSCOPIE
   Exploration :
      Œsophage
      Estomac
      Retrovision
      Duodenum
   Durée : 3 à 5 minutes
   Réalisation : Anesthésie locale (Xylocaine), +/- KALINOX, rarement AG
   Consignes :
      à jeun (liquide, solide, tabac) la veille à minuit, (sinon risque
       d’inhalation ++)
      Pas de réalimentation pendant 45 minutes (Xylocaine, risque de fausse
       route)
      Biopsies possibles sous TAC/AAP
COLOSCOPIE
   Exploration :
     Colon
     +/- iléon terminal
COLOSCOPIE

   Durée :
        Variable selon patient (ATCD chirurgie pelvienne, radiothérapie, chirurgie abdominale, diverticulose
         majeure,…) et selon l’expérience de l’opérateur
        10 à 45 mn
        Au moins 6 minutes de retrait
   Réalisation :
        Anesthésie générale le plus souvent, ambulatoire ou non, IOT ou non
        Hypnose
        Vigile (contre-indication, refus AG,…)
   Consignes :
        Régime sans résidus 24h avant l’examen
        Préparation colique la veille et le matin (split) ou la veille uniquement
        À jeun 3h avant l’AG pour les liquides
   Complications :
        Perforation (env. 1/1000)
        Hémorragies
        Complications liées à l’AG
ECHO-ENDOSCOPIE

   Endoscope
        à vision latérale
        Muni d’une sonde d’échographie
   Exploration :
        Haute : médiastin, pancreas, voies biliaires, foie,
         vésicule biliaire, vaisseaux mésentériques, surrénales
        Basse : rectum
   Durée : variable selon l’indication
   Réalisation :
        AG
        AL (EUS rectale)
        Avec ou sans contraste (SONOVUE)
   Consignes :
        à jeun la veille à minuit
ECHO-ENDOSCOPIE
   Indications :
       Diagnostic :
         Lésion pancréatique (TIPMP, adénocarcinome, tumeurs neuro-endocrines
          …) +/- ponction, +/- échographie de contraste
         Recherche de lithiase millimétrique dans les voies biliaires

       Bilan d’extension :
         Staging tumoral pancréatique
         Biopsie d’un ganglion médiastinal

         Endométriose

       Thérapeutique :
         Drainage trans-gastrique/trans-rectal d’une collection, d’un abcès, d’un
          pseudo-kyste
         Drainage des voies biliaires hépatico-gastrique

         Anastomoses digestives
CPRE

   Cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique
   Endoscope :
        duodénoscope à vision latérale
   Réalisation :
        Sous AG
        Sous scopie (tablier de plomb et dosimètre)
   Durée :
        variable selon l’indication et l’opérateur
   Consignes :
        Seul le KARDEGIC 75mg peut être maintenu
        Pas d’anticoagulants pendant 48-72h
        Suppositoire d’INDOMETACINE per-interventionnel
         (pancréatite post KT)
CPRE
   Complications :
     Pancreatite aigue post KT
     Perforation
     Hémorragie

   Indication :
       Cathétérisme biliaire :
         Angiocholite (calculs, tumeur pancréatique, cholangiocarcinome)
         Sténose voie biliaire (ischémique, anastomotique, tumorale)

         fistules

       Cathétérisme pancréatique :
         Douleurs de pancréatite chronique calcifiante
         Fistule pancréatique
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : PRÉVENTIVES
   Dépistage lésions pré-cancéreuses :
       Cancer colo-rectal :
         Test immunologique fécal tous les 2 ans de 50 à 74 ans
         Population à risque moyen de CCR

            Pas d’ATCD personnel ou familial au premier degré de polype

             adénomateux ou de cancer colo-rectal
            Aucun symptôme digestif (rectorragies, anémie, douleurs abdominales,

             etc.)
            Pas de prédisposition génétique (Lynch, PAF)

            Pas de MICI
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : PRÉVENTIVES
   Dépistage lésions pré-cancéreuses :
       Cancer colo-rectal :
         Test immunologique fécal tous les 2 ans de 50 à 74 ans
         Population à risque moyen de CCR
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : PRÉVENTIVES
   Dépistage lésions pré-cancéreuses :
       Coliques :
         Test immunologique fécal tous les 2 ans de 50 à 74 ans
         Population à risque moyen de CCR
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : PRÉVENTIVES
   Dépistage lésions pré-cancéreuses :
       Coliques :
           Polypes
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : PRÉVENTIVES
   Dépistage lésions pré-cancéreuses :
       Estomac :
         65% des cancers distaux sont dus à H.Pylori
         35% de porteurs dans la population générale

         Mais l’éradication doit être précoce, avant

          que les lésions pré-cancéreuses (atrophie,
          métaplasie, ..) ne soient présentes
         Risque de transmission intra-familial

          d’H.Pylori
                                             er
         Indication pour les apparentés 1 degré
          cancer de l’estomac :
            Gastroscopie

            Test respiratoire de dépistage de
             l’Helicobacter Pylori si âge < 40 ans ou
             refus de gastroscopie
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : PRÉVENTIVES

   Dépistage lésions pré-
    cancéreuses :
       Œsophage :
         En cas de RGO, métaplasie
          intestinale
         Endobrachyoesophage ou œsophage

          de Barrett
         Risque d’adénocarcinome
          oesophagien
         Surveillance selon protocole de
          Seattle en fonction de la taille et du
          degré de dysplasie
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : PRÉVENTIVES

   Dépistage lésions pré-cancéreuses :
       Utilisation de colorations en endoscopie pour affiner la
        détection
         Virtuelles
            Narrow Band Imaging, BLI, FICE

         Chimiques :

            Bleu de méthylène

            Indigo Carmin

            Lugol (muqueuse épidermoïde œsophage)

            Acide acétique (œsophage de Barett)
NARROW BAND IMAGING
NARROW BAND IMAGING
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : DIAGNOSTIQUES
   Cancer colo rectal :
     Diagnostic endoscopique
     Biopsie muqueuse à la pince
     Séquence Ras, Raf
     Ne permet pas d’établir le stade TNM
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : DIAGNOSTIQUES
   Cancer estomac :
       Diagnostic endoscopique
       Biopsie muqueuse à la pince
       Statut HER 2 (cardia)
       Ne permet pas d’établir le stade TNM
       Toujours recontrôler un ulcère gastrique
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : DIAGNOSTIQUES
   Cancer oesophage :
     Diagnostic endoscopique
     Biopsie muqueuse à la pince
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : DIAGNOSTIQUES
   Cancer pancreas :
       Biopsie sous écho endoscopie
IMPLICATIONS EN ONCOLOGIE : THÉRAPEUTIQUES
   Techniques curatrices endoscopiques :
       Dissection sous-muqueuse
         Traitement curateur mini-invasif de certains cancers superficiels (colon,
          estomac, œsophage) envahissant la sous-muqueuse (stade T1)
         Pas de chimiothérapie, pas de chirurgie à ventre ouvert

         L’avenir

       Mucosectomie monobloc en marges saines
           Adénocarcinome in situ (polypes dégénérés)
       Radiofréquence en échoendoscopie :
         Tumeurs neuroendocrines du pancreas
         Métastases rénales du pancreas

         Indications au cas par cas
DISSECTION SOUS MUQUEUSE
DISSECTION SOUS MUQUEUSE
IMPLICATION EN ONCOLOGIE : PALLIATIVES
   Prothèses :
       Sténose tumorale, levée d’occlusion
         Œsophage
         Duodenum

         Colon
IMPLICATION EN ONCOLOGIE : PALLIATIVES
   Prothèses biliaires:
      Compression tumorale pancréatique des voies biliaires
           Si cancer opérable : prothèse métallique courte ou plastique (extirpable)
           Si inopérable : prothèse métallique définitive +/- chimiothérapie après régression de l’ictère et de
            l’angiocholite
     Cholangiocarcinome hilaire inopérable
     Si échec de pose de prothèse :
           Drainage radiologique
           Drainage hépatico-gastrique
IMPLICATION EN ONCOLOGIE : PALLIATIVES
   Gastrostomie per-endoscopique
       Pose sous AG, environ 15 mn
       Indication :
         Support entéral > 21 jours
         Apports oraux impossibles ou insuffisants

            Cancer ORL, œsophage

            IMC

            SLA

         GPE décharge (POIC, carcinose

          péritonéale…)
         (Bariatrique)
IMPLICATION EN ONCOLOGIE : PALLIATIVES
   Gastrostomie per-endoscopique
       Consignes de soins :
         Pas de compresse sous la collerette
         Nettoyage eau/savon, bien sécher puis bien resserrer la collerette

       En cas d’ablation :
         Fermeture de l’orifice en 4-6h
         Mise en place d’une sonde urinaire de diamètre maximal pour
          maintenir l’orifice ouvert
         Puis repose en service d’endoscopie

            En vigile

            IDE et médecin

            5 minutes
CONCLUSION
 Technologie et techniques en constante évolution
 Augmentation de l’activité à tous les niveaux
     Préventif
     Diagnostique
     Thérapeutique
     Palliatif

 Élargissement du champ de compétence
 Travail en binome avec l’équipe d’endoscopie
       IDE, AS, anesthésie
RÔLE DE L’IDE D’ENDOSCOPIE
 Binôme infirmier-médecin indispensable
 Champ de compétences doit être large
       Techniques d’endoscopies
         Instrumentation
         Maitrise du matériel (CPRE, biopsies, prothèses, mucosectomies, bistouris
          électriques ..)
         Prévention des boucles (coloscopie)

     Protocoles de désinfections strics (Maladie de Creutzfeld Jacob)
     Explorations fonctionnelles (pHmétrie, VCE, manométries..)

 Délai de formation de 6 mois à 1 an
 Capacité d’organisation, calme, sérénité
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
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