Ennemis communs aux cultures légumières en AB - Grab
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Ennemis communs aux m a r a î c h a g e cultures légumières en AB Fiche 1 : maladies communes Parmi les ennemis communs aux cultures légumières, Ces champignons responsables de Fontes de semis, principalement Pythium et on compte d’une part des micro-organismes (principalement Phytophthora, sont malheureusement des champignons présents dans le sol et certains virus) et d’autre fréquents dans les terreaux, entraînant part de nombreux ravageurs : taupins, noctuelles terricoles et des dégâts parfois importants, notam- défoliatrices, pucerons, thrips, acariens, limaces et nématodes. ment sur des cultures sensibles telles que le concombre. La première fiche présente les principales maladies communes La protection est essentiellement pré- aux cultures légumières, la deuxième les ravageurs communs. ventive. Respecter la rotation des cul- tures. Veiller à une levée rapide de la culture : bonne préparation du sol, choix s’attaquent aux racines, au collet et aux de l’époque des semis, respect des tem- Champignons du sol tiges des jeunes plantules au cours de la pératures optimum de germination, levée et provoquent le ramollissement et semences d’un bon pouvoir germinatif. la désorganisation des organes atteints ; Effectuer les semis sous abris, dans des Champignons les plantes se courbent, puis s’affaissent locaux suffisamment chauffés (tempéra- sur le sol. Ils provoquent en plein champ ture supérieure à 15°C). Utiliser des sub- responsables de des destructions par foyers. strats de culture sains, si possible fontes de semis désinfectés. Utiliser également du maté- Principalement Pythium spp., Les attaques de ces champignons sont Phytophthora spp., Botrytis généralement favorisées par l’humidité riel de multiplication propre : terrines et cinerea, Rhizoctonia solani excessive des substrats, en particulier pour godets, neufs ou désinfectés. Eviter les les Pythium et les Phytophthora. Les semis trop denses. Ne pas faire reposer fortes densités de semis rendent les plan- les godets, plateaux de repiquage et Les fontes de semis peuvent être provo- tules moins vigoureuses et plus sensibles. autres récipients à même le sol, ni sur Plus généralement, les Fontes des semis une surface permettant l’apparition de quées par divers champignons, principale- sont grandement favorisées par tous les flaques d’eau. Pratiquer un arrosage uni- ment Pythium spp., Phytophthora spp., facteurs agro-climatiques qui n’assurent forme, aussi fréquent que nécessaire, Botrytis cinerea, Rhizoctonia solani et cer- seulement pour maintenir le milieu de tains Fusarium, qui s’attaquent à un grand pas une germination et une levée optima- le des semences : sols frais, semis trop germination humide ; préférer de l’eau à nombre de cultures légumières. température ambiante, pas trop froide. profonds, ... Les fertilisations azotées Ces champignons qui vivent dans le sol Veiller à la propreté des eaux d’arrosage excessives peuvent également favoriser ces maladies. Les semis à basses tempéra- afin de ne pas favoriser la dispersion de tures (cultures primeurs) sont plus sujets à ces champignons. Ventiler les abris pour ce problème. éviter une trop forte humidité. Pratiquer éventuellement une désinfection du sol Dégâts : parfois importants (concombre), par solarisation ou vapeur. toutes cultures Conditions favorables : humidité excessive, sols frais, semences de mauvaise qualité Dissémination : substrats, éclaboussures d’eau Sclerotinia Sclerotinia sclerotiorum Ces champignons peuvent vivre en sapro- phytes. De plus, lorsque les conditions leur sont défavorables, des formes de conser- Sclerotinia sclerotiorum, agent de la vation assurent une persistance parfois Sclérotiniose, attaque un grand nombre de très longue. Ils sont disséminés par les plantes. On trouve ce champignon dans les éclaboussures d’eau, l’eau de ruisselle- champs, sur feuilles, tiges et gousses (hari- ment, les sols et les substrats infectés, le cot), sur tiges et fruits (Solanacées, transport de particules de terre sur les Cucurbitacées), sur collets ou racines au ©Y. Monnet / Srpv Centre chaussures, les vêtements et les outils. niveau du sol (carotte, chou, céleris, sala- Enfin, certains pathogènes, tels que de), ainsi que dans les locaux de conserva- Rhizoctonia solani et Botrytis cinerea peu- tion et les silos où il détruit les racines vent être véhiculés par les semences, récol- (carotte) et les tubercules. Fonte de semis sur concombre tées dans de mauvaises conditions. Les tissus infectés ramollissent, deviennent
de propice au développement de la La diversité et la spécificité des souches de maladie. Eviter les arrosages par asper- R. solani ont nécessité une subdivision en sion, sinon les pratiquer en cours de groupes biologiquement distincts, appelés journée et par temps ensoleillé de façon groupe d’anastomose (AG, abréviation en à avoir un bon drainage et un séchage anglais). Certaines souches sont spéciali- rapide du feuillage ; les réduire là où sées, par exemple à la pomme de terre des problèmes de Sclerotinia pourraient (groupe AG 3) ou aux Crucifères (groupe survenir. La culture sur paillage permet AG 2-1). D’autres sont polyphages : les de réduire les attaques. Eliminer soi- souches du groupe AG 4 sont capables de gneusement et détruire les plantes provoquer des fontes de semis sur de nom- ©E. Beliard atteintes ou mortes porteuses de sclé- breuses dicotylédones, d’attaquer les Pourriture blanche due à Sclerotinia sur chou rotes en cours de culture. L’inondation hypocotyles de Fabacées (Légumineuses), temporaire avant mise en culture peut le collet des Solanacées, des Cucurbitacées spongieux et se couvrent d’un mycélium être intéressante bien que difficile à et de la carotte… Les souches AG 1 sont blanc cotonneux caractéristique, dans mettre en œuvre. La désinfection du sol encore plus polyphages puisque, en sus des lequel de nombreux sclérotes se forment, par solarisation des 10 à 15 premiers dicotylédones, elles peuvent attaquer les d’abord blancs puis noirs. centimètres montre une très bonne graminées (on les rencontre en France Les sclérotes présents dans le sol peuvent efficacité contre Sclerotinia. Elle consis- essentiellement sur laitue). germer en produisant du mycélium ou des te à recouvrir le sol à désinfecter (très organes (apothécies1) capables de projeter bien préparé et humidifié), de façon Dégâts : parfois importants, très nom- des nuages d’ascospores. Celles-ci peuvent étanche, avec un film polyéthylène breuses cultures germer sur les organes aériens des plantes, transparent de 50 à 100 µm d’épaisseur Conditions favorables : fortes humidités et provoquant des pourritures de feuilles, de et à le maintenir en place au moins un températures proches de 20°C tiges ou de fruits. La germination mycé- mois à une période très ensoleillée de Dissémination : substrats et plantes infestés lienne au niveau du sol peut conduire à des l’année. Cette technique est probable- pourritures de collet. ment limitée aux régions qui ont en S. sclerotiorum ne se développe que dans la moyenne au moins 250 heures d’enso- couche superficielle du sol. En profondeur, leillement en juin. La désinfection par sa croissance est inhibée par la trop forte vapeur, également efficace, est à utili- concentration en gaz carbonique (CO2). Les ser en dernier recours. sclérotes s’y conservent inactifs, jusqu’à ce CONTANS WG est un produit utilisable qu’ils soient ramenés à la surface par les en agriculture biologique, homologué façons culturales. Ils peuvent se conserver en France sur laitue contre Sclerotinia. Il pendant 5 ans et plus dans le sol et sur les contient une souche de Coniothyrium résidus de culture. minitans, un champignon du sol hyper- La maladie est favorisée par une humidité et parasite de Sclerotinia. Appliqué à la une température élevées (optimum entre 18 dose de 4 kg/ha, puis incorporé avant et 25°C). Les plantations serrées, les fumures plantation à 10-20 cm de profondeur, il azotées excessives et les cultures “sales” détruit les sclérotes et ainsi élimine ou favorisent également la maladie. diminue les sources de contamination du Sclerotinia. Dégâts : parfois importants (notamment sous abris), toutes cultures (sauf Allium) ©E. Beliard Conditions favorables : rotations courtes, humidité et température élevées, fumures Rhizoctone brun Lésion de Rhizoctone sur jeune plant de poivron azotées importantes Rhizoctonia solani Dissémination : courants d’air (ascospores), Rhizoctonia solani se conserve dans le sol opérations culturales (sclérotes) sous forme de sclérotes et peut vivre à Le, ou plutôt les Rhizoctones bruns sont Cette maladie est surtout due à la culture des champignons du sol qui forment un l’état saprophytique sur les débris végétaux répétée de plantes sensibles (seuls les vaste ensemble communément désigné pendant de nombreuses années. Les sclé- Allium et les graminées sont épargnés) sur comme Rhizoctonia solani. Ils attaquent un rotes germent sous l’action des exsudats la même parcelle et donc à la présence, au très grand nombre de plantes. racinaires émis par la plante lorsque les bout d’un certain temps, d’un nombre conditions climatiques sont favorables important de sclérotes dans le sol. R. solani provoque des lésions sur racines, (humidité importante, température proche collets, hypocotyles, feuilles ou fruits tou- La protection est essentiellement pré- de 20°C). Le mycélium se développe ensui- chant le sol humide. Ces lésions sont ventive. Respecter la rotation avec si te rapidement dans le sol jusqu’à la plante brunes ou rougeâtres, creuses, mieux déli- possible des cultures non hôtes qu’il va infecter. mitées que celles de Sclerotinia. On peut y (céréales, Allium). Eliminer les résidus observer par un examen attentif le mycé- La protection est essentiellement pré- de culture. Favoriser une bonne circula- lium brunâtre, puis les petits sclérotes ventive. Respecter la rotation des cul- tion de l’air au niveau du collet (rangs bruns du Rhizoctone. Il est généralement tures et y introduire des engrais verts. orientés parallèlement au sens des nécessaire de procéder à des analyses com- Préparer le sol sans compaction. vents dominants et suffisamment plémentaires (effectuées par des labora- Raisonner la fertilisation azotée. espacés). Aérer suffisamment les cul- toires spécialisés) afin d’identifier avec 1- Fructifications typiques de certains champignons, en forme tures sous abris. Eliminer les adventices certitude l’origine des symptômes provo- de coupe, d’une taille allant de quelques mm à 1 cm environ, et qui maintiennent un microclimat humi- qués par ce champignon parasite. produisant asques et ascospores.
Eliminer les débris végétaux et les plantes malades. Eviter d’enfouir les déchets de récolte et aussi directement les engrais verts dicotylédones sans dessèchement préalable en surface. L’humidité de la surface du sol étant le facteur qui favorise le plus les attaques de Rhizoctone, on cherchera à l’éviter en terrain contaminé, par drainage, culture en planches, culture sur pailla- ge, arrosages modérés pratiqués en milieu de journée, aération des abris. La désinfection du sol par solarisation (notamment en laitue) est efficace pour lutter contre Rhizoctonia. La désinfection par vapeur est à utiliser en dernier recours. ©E. Beliard Champignons s’attaquant Dégâts de Botrytis sur fruits de courgette aux organes aériens des végétaux Les attaques de Botrytis sont à redouter en principalement transmis par les pucerons. conditions fraîches (15 à 20°C) et humides, Les symptômes produits par les virus en sur des plantes affaiblies ou étiolées par des général varient beaucoup. Ils résultent conditions de luminosité insuffisante. Le surtout d’anomalies dans la formation et champignon infecte habituellement des tis- la croissance de la plante, ainsi que dans Botrytis sus sénescents ou des tissus sains, à partir de son fonctionnement. Les principaux Botrytis cinerea blessures occasionnées par le gel, la grêle, symptômes de viroses sont : des défor- des maladies ou lors de travaux culturaux. mations pouvant affecter tous les La maladie, notamment sous abris, est organes ou une partie d’entre eux, du Botrytis cinerea, responsable de la Pourriture souvent la conséquence d’un problème au nanisme, des nécroses, des décolorations grise, peut s’attaquer à un très grand niveau de la conduite culturale. localisées par taches ou généralisées, nombre de plantes : feuilles et gousses de affectant surtout les feuilles. Les pertes Fabacées (Légumineuses) à partir de fleurs La protection est essentiellement pré- ventive : substrat indemne de patho- sont d’autant plus importantes que les flétries, tiges et fruits de Solanacées et de infections sont précoces. Dans la majorité Cucurbitacées, laitue, fraise, ... gènes, semences saines, choix des variétés les mieux adaptées à la saison des cas, le recours à un diagnostic de Les semis et les cultures sous abris sont laboratoire s’avère nécessaire afin de et au mode de culture, sol bien drainé, particulièrement sensibles. Les jeunes déterminer avec certitude le virus respon- élimination des résidus de culture, fruits ainsi que les fruits en conservation, sable des symptômes. semis peu denses, espacement suffisant constituent également des organes parti- La plante infectée par un virus reste por- des plants au repiquage ou à la planta- culièrement réceptifs. teuse du virus jusqu’à sa mort. Les symp- tion. Sous abris, maintenir la culture Les organes atteints se couvrent d’un feu- tômes sont généralement plus graves à propre en éliminant les fleurs fanées, trage gris caractéristique, constitué des températures basses et s’atténuent avec les feuilles mortes, les déchets de fructifications du champignon (conidio- l’élévation de la température. Le temps taille, ... Eviter les dommages lors des phores et conidies). Si les conditions sont d’incubation est de l’ordre d’une à plu- travaux culturaux et l’étiolement des favorables, la maladie peut prendre un sieurs semaines. La nature du sol, la nutri- plantes par manque de lumière. Eviter caractère épidémique. tion de la plante et les soins culturaux les fertilisations azotées trop abon- Les conidies sont disséminées par le vent, dantes. Veiller à une bonne aération des jouent également un rôle dans l’évolution l’eau, les insectes, … Le champignon abris. Arracher et détruire les plantes des maladies à virus des plantes. hiverne dans le sol et dans les débris de atteintes, notamment celles portant La transmission des virus par les pucerons culture sous forme de mycélium ou de des sclérotes. se fait selon deux modes principaux. Les sclérotes, ceux-ci étant particulièrement virus transmis selon le mode non persis- résistants aux conditions adverses. Il peut tant sont acquis très rapidement en également hiverner dans ou sur les Virus quelques secondes par les pucerons, au rameaux des plantes malades (vigne, cours de piqûres très brèves (piqûres “d’es- framboisier, …) ou sur les plantes en serre. sai” permettant au puceron de reconnaître Les sclérotes germent au printemps en notamment si la plante sur laquelle il s’est posé est un donnant directement du mycélium ou la forme conidienne. le virus de la hôte favorable à son développement). Les Mosaïque du pucerons deviennent alors immédiate- Dégâts : parfois importants, toutes cul- Concombre (CMV) ment infectieux, mais perdent rapidement tures (notamment sous abris) cette capacité à transmettre la maladie Conditions favorables : fraîches (15 à 20°C) lorsqu’ils effectuent des piqûres “d’essai” et humides, plantes étiolées ou déjà Les virus considérés comme ennemis com- ou des piqûres de nutrition, plus longues endommagées muns de plusieurs cultures, tels que celui (de l’ordre de quelques minutes). Ce mode Dissémination : air (longues distances) de la Mosaïque du concombre (CMV), sont de transmission assure une dissémination
piment), épinard, laitue. La maladie est voiles agrotextiles notamment en d’apparition irrégulière, imprévisible, suivant pépinières) ; les régions et les années. Elle est transmise • de rendre les piqûres inefficaces (pul- par puceron selon le mode non persistant. vérisation d’huiles minérales en pro- Dégâts : parfois importants selon les duction de plants de pomme de terre), années (courgette, tomate) implantation de plantes à fort déve- Conditions favorables : imprévisibles loppement (maïs, sorgho, tournesol) Dissémination : pucerons constituant une barrière sur les- quelles les piqûres “d’essai” auront Le CMV détermine des symptômes de pour effet de diminuer la capacité des mosaïques foliaires. Lorsque l’infection est précoce, on peut observer une déforma- pucerons à transmettre le virus ; tion des fruits (courgette), des décolora- • de jouer sur les dates de semis ; tions de fruits (tomate) ou même une stérilité des plantes. • d’utiliser des variétés résistantes dis- ponibles pour quelques espèces Les principales espèces de pucerons vec- (notamment courgette, concombre, trices du CMV sont Myzus persicæ (le aubergine). Puceron vert du pêcher), Aphis gossypii (le Puceron du melon et du cotonnier), A. craccivora (le Puceron noir de la luzerne) Bibliographie (fiche 1 & 2) et A. fabæ (le Puceron noir de la fève). Les adventices Mouron des oiseaux ou Mouron ACTA (1999) - Guide pratique de défense blanc (Stellaria media), Morelle noire des cultures. 5e édition. 575 p. (Solanum nigrum) … , les plantes herba- Baudry O ; Bourgery C., Guyot G. et cées et ligneuses sauvages constituent un Rieux R. (2000) – Les haies composites réservoir du CMV. De plus, il est transmis réservoirs d’auxiliaires. Ctifl. 116 p. par la graine de plusieurs espèces d’adven- Bertrand C. (2001) – Lutter contre les tices (Stellaria media). nématodes à galles en agriculture biolo- Utiliser des semences et des plants gique. Fiche technique ITAB-GRAB. indemnes de virus. Protéger les pépi- Foury C. (1995) – Dossier désinfection. nières avec des voiles agrotextiles. Eliminer les repousses, adventices et Quelques aspects de la désinfection solaire les plantes sauvages sources de virus des sols. PHM Revue Horticole, 356, 15-20. et de pucerons (nettoyage soigneux Hullé M., Turpeau-Ait Ighil E., Robert Y. ©E. Beliard des bordures de parcelles, si possible et Monnet Y. (1999) – Les pucerons des Taches sur fruits de tomate dûes au Virus de la Mosaïque du sur 20 m de large). Eliminer les pre- plantes maraîchères. Cycles biologiques et Concombre mières plantes infectées en tout début activités de vol. ACTA-INRA. 136 p. d’attaque, surtout sous abris. Les trai- Jay M. (2000) – Oiseaux et mammifères extrêmement rapide de la maladie, mais tements dirigés contre les pucerons auxiliaires des cultures. Ctifl. 203 p. limitée dans l’espace. sont relativement inefficaces contre Mazollier C. (2001) – Les Lépidoptères A l’inverse, les virus transmis selon le mode les maladies à virus transmis selon le ravageurs en légumes biologiques. persistant nécessitent des relations mode non persistant, car des pucerons infectieux viennent souvent de l’exté- Techni’itab maraîchage. 2 fiches. ITAB-GRAB. plantes-pucerons vecteurs plus spécifiques. Les particules virales sont en effet acquises rieur de la parcelle et transmettent le Messiaen C.M., Blancard D., Rouxel F. et au cours de prises alimentaires de longue virus au cours de piqûres très brèves. Lafon R. (1991) - Les maladies des durée (plusieurs heures). Leur transmission Dans ce cas, la protection réside plutôt plantes maraîchères. INRA. 552 p. par le puceron au cours de nouvelles prises dans le fait : Villeneuve F. (1999) – Légumes plein de nourriture ne peut se faire qu’après un • de dissuader les pucerons d’atterrir champ. Protection phytosanitaire respec- temps de latence au cours duquel elles sur les plantes (paillage plastique tueuse de l’environnement. Ctifl. 191 p. effectuent un cycle à l’intérieur du puce- réfléchissant, lames d’aluminium) ; www.fruits-et-légumes.net (description ron. Le puceron conserve dans ce cas son les surfaces réfléchissant le soleil ou des ravageurs et des maladies, photographies) pouvoir infectieux très longtemps. le ciel exercent un effet répulsif sur les www.agriculture.gouv.fr//wiphy Le virus de la mosaïque du concombre (CMV) pucerons, attirés au contraire par les (catalogue e-phy des produits phytosanitaires couleurs vert et jaune ; autorisés en France) attaque un très grand nombre de plantes cultivées : Cucurbitacées (concombre, • d’opposer aux pucerons des barrières www.biobest.be (fournisseur d’auxiliaires) melon, courgette, …), Solanacées (tomate, infranchissables (cultures sous abris, www.koppert.nl (fournisseur d’auxiliaires) Réalisation FLASHMEN - GAP ITAB : 149, rue de Bercy Fiche rédigée par Eric Beliard (Fredec centre) FREDEC* Centre : Remerciements à Mme André-Belliard pour la relec- 75595 Paris CEDEX 12 ture de cette fiche et M. A. Arrufat (Civam bio 66), J. 93, rue de Curembourg Tél : 01 40 04 50 64 Laville (Ctifl), M. Legrand (Fredec Nord Pas-de-Calais), 45404 Fleury-les-Aubrais CEDEX Prix : 6 € vendue avec la fiche 2 J.-F. Lizot (ITAB), Y. Monnet (Srpv Centre), J. Thibault Fax : 01 40 04 50 66 (Fredec centre) et F. Villeneuve (Ctifl) pour les informa- Tél : 02 38 22 11 15 Fax : 02 38 84 19 79 mars 2003 eMail : itab@itab.asso.fr tions complémentaires et la relecture de cette fiche. eMail : fredec@terre-net.fr *Fédération Régionale de Défense contre les Ennemis des Cultures
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