Pavillon de l'Exil 03 Escale à Saint-Louis - Galerie du Fleuve - Institut français de Saint-Louis 28 avril - 3 juillet 2018 Commissaires : Marie ...

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Pavillon de l'Exil 03 Escale à Saint-Louis - Galerie du Fleuve - Institut français de Saint-Louis 28 avril - 3 juillet 2018 Commissaires : Marie ...
Pavillon de l’Exil 03
Escale à Saint-Louis

Galerie du Fleuve – Institut français de Saint-Louis
28 avril – 3 juillet 2018
Commissaires : Marie Deparis-Yafil et Mounir Fatmi
Pavillon de l'Exil 03 Escale à Saint-Louis - Galerie du Fleuve - Institut français de Saint-Louis 28 avril - 3 juillet 2018 Commissaires : Marie ...
PAVILLON DE L'EXIL 03

avec

Ali Assaf / Younes Baba-Ali / Sophie Bachelier et Djibril Diallo / Philippe Cazal / Gohar Dashti /
Omar Victor Diop / Mohamed El Baz / Dimitri Fagbohoun / mounir fatmi / Kendel Geers / Marco Godinho /
Mona Hatoum / El Hadji Keita / Farah Khelil / Esmeralda Kosmatopoulos / Jamila Lamrani / Ndari Lo /
Anna Raimondo / Sadek Rahim / Groupe Untel / Yara Saïd / Curtis Santiago / Hank Willis Thomas,
Chris Johnson, Bayeté Ross et Kamal Sinclair / Brankica Zilovic
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Marco Godinho – « Forever immigrant », fresque in situ, dimensions variables, 2018 – Photo « Forever Immigrant », 2012-(...) Courtesy l’artiste et 49 Nord 6 Est Frac Lorraine
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NOTE D’INTENTION
Après des escales à Paris et Marseille et sa présentation à l’Institut français de      Une chance, peut-être davantage encore pour ceux qui accueillent que pour les
Tanger et à la Biennale de Venise, le Pavillon de l’Exil s’installe à Saint-Louis, du   candidats au départ.
28 avril au 3 juillet 2018. Avec près de 30 artistes internationaux, cette étape du      « On peut voir, écrit ce théoricien de la créolité, les flux migratoires comme
Pavillon déploie une quarantaine d’œuvres de tous médias autour des questions           un réveil du sang de la terre » dessinant les paysages réels de notre destin
de l’exil, du déplacement, de la situation des exilés, de l’histoire de l’exil et des   commun. Parler de l’exil, ce n’est pas, comme le souligne le philosophe français
diasporas.                                                                              Michel Foucault, « gratter la terre pour retrouver quelque chose comme des
                                                                                        ossements du passé, un monument aux morts, des ruines inertes auxquelles il
Le Pavillon de l’Exil est un concept d’exposition imaginé par l’artiste marocain        faudrait péniblement et par les moyens du bord redonner vie et date », mais à la
mounir fatmi, co-commissaire, avec Marie Deparis-Yafil, de cette édition à Saint-       fois « retrouver la voix disparue derrière le silence » et esquisser les fondements
Louis.                                                                                  de la mondialité. La possibilité de l’exil, et plus généralement du déplacement,
A propos du Pavillon de l’Exil, mounir fatmi écrit : « De cette nécessité, de cette     suggère « que la terre n’appartient à personne. Elle exprime que la terre est en
urgence permanente de penser l’exil, est né le projet du Pavillon de l’Exil, comme      partage pour tous, et que l’on devrait s’y déplacer librement, sans contraintes. »,
un projet itinérant, proposant une cartographie parallèle, une géographie libre         écrit encore Chamoiseau.
d’expositions temporaires, sous la forme d’escales dans différents pays. [...] Le       Si cette idée nourrit le besoin du monde contemporain d’« identités ouvertes »,
projet pose la question de l’exil comme un nouvel espace à réinventer, à repen-         d’un monde « ensemble-monde », elle ressurgit de l’histoire entière de l’humani-
ser et finalement à investir. »                                                         té. Les cultures, les civilisations, les langues ont toujours été des surgissements
Ainsi, en une sorte de mise en abîme, les œuvres choisies pour le Pavillon de           causés par des contacts, des chocs et des rencontres. Par l’enracinement et par
l’Exil, un peu à la manière de la « valise » de Marcel Duchamp, se transportent,        l’exil, nous sommes tous concernés. Nous l’avons toujours été. De même qu’il y
ou se recréent aisément, se déployant dans l’espace pour l’investir physique-           a des frontières et des territoires, l’apatride, l’exilé, sont des figures permanentes
ment.                                                                                   de l’histoire des hommes et des peuples, autant que l’espérance – le mythe – du
                                                                                        retour.
Le fleuve Sénégal, au bord duquel se tient la galerie de l’Institut français, sym-      Alors la question de l’exil est-elle vraiment contemporaine ? Ou simplement nous
bole de l’exil, du départ et du lointain, s’est d’emblée imposé comme une source        apparaît-elle aujourd’hui plus tragique et plus rude ? Elle est, quoi qu’il en soit,
importante d’inspiration pour conduire cette nouvelle étape du Pavillon. Par son        une réalité vive du monde que nous habitons. Le « monde commun » dont parlait
histoire, intimement liée à la traite humaine durant plus de deux siècles, la ques-     Hannah Arendt, celui que nous avons perpétuellement à construire, et à l’édifi-
tion de la diaspora africaine se réactive, et se superpose aux exils d’aujourd’hui,     cation duquel l’œuvre d’art participe, est peut-être de toujours un monde dans
nourrissant ainsi le parallèle que fait Achille Mbembé entre l’Atlantique du 15e        lequel l’exil est la condition ordinaire, et aujourd’hui, un monde globalisé qui peut
siècle, au fond duquel gisent les restes de milliers d’hommes et de femmes, et la       se définir non plus par le fait que certains errent là où d’autres sont enracinés
Méditerranée du 21e siècle.                                                             mais où personne n’est « chez lui » de toute éternité.

Mais le fleuve évoque aussi, à l’image de cette embarcation créée par le plas-          Les artistes de ce Pavillon de l’Exil, chacun à sa manière, abordent ces ques-
ticien ivoirien Jems Robert Koko Bi, installée non loin de la galerie au bord de        tions, oscillant de l’histoire individuelle à l’histoire collective, du drame à l’espoir,
l’eau, et des visages sculptés de ses passagers tournés vers l’horizon, l’ouverture     de l’arrachement à la réappropriation, de la nostalgie à la réinvention de soi.
aux possibles, une forme de l’espoir, une liberté, un droit – celui de vivre ailleurs
– et parfois une chance, comme l’écrit l’auteur martiniquais Patrick Chamoiseau.        Marie Deparis-Yafil
                                                                                        Co-commissaire de l’exposition
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LE PAVILLON DE L’EXIL — par mounir fatmi
« Je suis semblable à celui qui portait sa brique pour montrer au
monde comment était sa maison. » Bertolt Brecht

On m’a souvent posé cette question : comment je me considère en
tant qu’artiste ? Ma réponse a toujours été la même : Je me considère
comme un travailleur immigré. Mon travail consiste à examiner ce que
c’est d’être un artiste, lorsqu’il se sent étranger à son propre contexte
culturel, voire à son propre rôle.

« De l’exil, j’ai fabriqué des lunettes pour voir » : j’ai écrit cette phrase
en 1998. Depuis, je me pose la question de l’exil, ou plus précisément,
c’est la question de l’exil qui s’est toujours posée à moi. Ayant volon-
tairement quitté le Maroc, j’ai vécu dès lors avec la conscience aiguë
de la séparation, du déplacement, du poids de l’identité. J’ai inscrit                                                  mounir fatmi – « As a black man » 40 x 60 cm 610 x 283 2013/14
alors ma démarche dans ce déplacement permanent en l’affirmant                                                                     Courtesy l’artiste et Goodman Gallery, Johannesburg
dans plusieurs œuvres et expositions personnelles, comme « l’Art
de la guerre » (ADN Platform, Barcelone, 2014), « Permanent Exile »
(MAMCO, Genève, 2015) ou encore, dernièrement, le commissariat
de l’exposition « Art en Exil » à la Galerie Keitelman, Bruxelles, dans
laquelle j’ai cherché à instaurer un dialogue entre des œuvres d’ar-            Le Pavillon de l’Exil veut investir et franchir toutes les frontières, revisiter les expériences de
tistes traitant de l’exil de différentes régions, générations et périodes       l’exil et en réactiver les traces dans l’Histoire. Où commence l’exil et où se finit-il ? Sommes-
artistiques. Ainsi des œuvres de Marcel Duchamp, Shirin Neshat, Josef           nous tous égaux face au déplacement et à l’exil ? De qui sommes-nous les exilés ?
Albers côtoyaient celles d’Ali Assaf, Marc Chagall, Kendell Geers ou
Lyonel Feininger.                                                               Le Pavillon de l’Exil n’existe pas en tant qu’architecture même si proposition est faite aux
                                                                                architectes de l’imaginer. Mais ce sont bien les œuvres des artistes, plasticiens, musiciens,
De cette nécessité, de cette urgence permanente de penser l’exil, est           écrivains poètes, performeurs qu’ils soient exilés ou que leur œuvre traite du déplacement,
né le projet du Pavillon de l’Exil, comme un projet itinérant, proposant        qui construisent ensemble ce pavillon protéiforme et nomade. Son voyage est composé
une cartographie parallèle, une géographie libre d’expositions tempo-           d’escales dans des structures artistiques, des institutions, des lieux éphémères, sous forme
raires, sous la forme d’escales dans différents pays. Le projet pose la         d’expositions, de publications ou de rencontres. À chaque escale, les œuvres et les docu-
question de l’exil comme un nouvel espace à réinventer, à repenser              ments d’archives sont repensés en fonction du lieu et de son histoire.
et finalement à investir. Il veut interroger de manière à la fois globale
et spécifique les liens entre les différentes formes de déplacements,           mounir fatmi, 30 Juin 2016
qu’il s’agisse de la situation du migrant travailleur, de l’expatrié, du
refugié ou encore de l’exilé de guerre, de catastrophes naturelles, de
problèmes économiques, de persécutions politiques ou raciales.
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LES ARTISTES DU PAVILLON DE L’EXIL 03 — ESCALE A SAINT-LOUIS

   Sophie Bachelier et Djibril Diallo – « Rejected », vidéo, 12 x 1’00’’, 2017 – Courtesy les artistes      Philippe Cazal – « Je veux une suite et pas une fin », peinture au pochoir,
                                                                                                                                                 70 x 70 cm, 2008 – Courtesy l’artiste

Pour cette troisième escale du Pavillon de l’Exil, les commissaires ont invité près de 30 artistes d’Europe, d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’ailleurs. Si certains d’entre
eux ont déjà montré leur travail au Sénégal, notamment à l’occasion d’une Biennale de Dakar, d’autres y présentent leur travail pour la première fois. Le Pavillon de
l’Exil se dévoile ainsi comme un lieu de croisements, d’échanges et de découvertes.

                                                                                                  avec

Ali Assaf – Irak                                                    mounir fatmi – Maroc                              Anna Raimondo – Italie
Younes Baba-Ali – Maroc                                             Kendel Geers – Afrique du Sud                     Sadek Rahim – Algérie
Sophie Bachelier – France et Djibril Diallo –                       Marco Godinho – Portugal                          Groupe Untel – France
Mauritanie                                                          Mona Hatoum – Liban                               Yara Saïd – Syrie
Philippe Cazal – France                                             El Hadji Keita – Sénégal                          Curtis Santiago – Trinidad / Canada
Gohar Dashti – Iran                                                 Farah Khelil – Tunisie                            Hank Willis Thomas, Chris Johnson, Bayeté
Omar Victor Diop – Sénégal                                          Esmeralda Kosmatopoulos – Grèce                   Ross et Kamal Sinclair – USA
Mohamed El Baz – Maroc                                              Jamila Lamrani – Maroc                            Brankica Zilovic – Serbie
Dimitri Fagbohoun – France / Bénin                                  Ndari Lo – Sénégal
AUTOUR DE L´EXPOSITION
Saint-Louis a la chance de vivre cette année deux événements majeurs : le festival de Jazz qui commence le 26 avril et la Biennale de Dakar que nous inaugurons sur
les bords du fleuve Sénégal le 28 avril.
A l’occasion de l’exposition Le Pavillon de l’Exil, plusieurs activités sont prévues à l’Institut français et dans la ville de Saint-Louis. Un dépliant répertoriant tous les
espaces qui participent à la Biennale Off sera remis aux festivaliers de Saint-Louis Jazz et aux biennalistes de Dakar Off à Saint-Louis.
L’Institut français proposera outre le Pavillon de l’Exil, une exposition introductive à l’œuvre photographique du doyen Adama Sylla, artiste photographe, peintre, mais
également muséographe dont la carrière a été au service du patrimoine culturel de son pays. L’exposition aura lieu à l’Espace Adama Sylla récemment ouvert par le
photographe Djibril Sy. Un apéro-vernissage est prévu pour le 1er mai. Jour de la photographie puisque le MuPho vernit également ce même jour.
Le même jour, à 19h, l’artiste français Arthur H donnera à 19h un concert au piano à l’Institut français en partenariat avec le MuPho. Arthur H est un chanteur qui sait
allier la poésie la plus exigeante à l’énergie du rock et à la jubilation du pop.
Le 7 mai à 18h, El Hadji Keita, proposera une performance intitulée Briser les barreaux mettant en scène ses œuvres sur l’avenue Jean Mermoz. Cette performance a
pour but de réunir la famille de Pape Bouba, personnage déjà présenté dans l’exposition Le Pavillon de l’Exil.
Plus tard, après les festivités dakaroises, le 8 mai, une performance d’Alioune Diagne vous attend à 19h à la Galerie du Fleuve. Alioune Diagne, figure de la danse
contemporaine originaire de Saint-Louis présente sa performance inédite autour du personnage de Battling Siki, entre danse et boxe.
A 21h sur le parvis Charles-Camara, nous clôturerons la journée par le concert de l’artiste sénégalais Ibaaku pour un concert de rythmes afro pop, dancefloor et élec-
tro. Sa musique surfe sur plusieurs courants (hip hop, funk, jazz). Elle incarne cette dimension mystique de l’afro-futurisme dont il se revendique.
D’autres expositions sont également présentées en lien avec la Biennale avant et après l’ouverture. Ainsi BiTi (du 24 au 9 mai) qui est une exposition-vivante initiée
par de jeunes étudiants de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. BiTi est une exposition photo dont le thème pour cette édition propose une révision des archives
photos de la ville, extraites de la collection Saint-Louis de-meurt.
Enfin aura lieu un atelier suivi d’une exposition Mon pinceau, ma vie dans la rue face à la Galerie du Fleuve du 26 au 1er mai. L’idée de cette manifestation est d’inviter
ces artistes plasticiens à créer sous l’œil du public.

      28                                                                                   1          19h - Concert d’Arthur H
   avril 2018                                                                          mai 2018
17h00 : Rencontre avec les artistes Younès Baba-Ali, Sophie Bachelier,
        Dimitri Fagbohoun, El Hadji Keita, Marco Godinho, Sadek Rahim et
        la commissaire de l'exposition, Marie Deparis-Yafil
18h00 : Vernissage de l’exposition

                    17h00 : Rencontre avec les artistes Sophie Bachelier, Omar Victor Diop, Dimitri Fagbohoun, El Hadji Keita, Marco Godinho,

        8                   Anna Raimondo et les commissaires Marie Deparis-Yafil et mounir fatmi
                    18h00 : Rendez-vous devant la Galerie du Fleuve
                    19h00 : Vernissage de l’exposition
   mai 2018         20h00 : « Siki », performance d’Alioune Diagne
                    21h00 : Concert de la tournée africaine d’Ibaaku
2 8       a v r i l        -     3     j u i l l e t   2 0 1 8

                                                                                                                            PAVILLON DE L’EXIL 03

                                                                                                                            ESCALE A SAINT-LOUIS

                                                                                                                            Sur un commissariat
                                                                                                                            de Marie Deparis-Yafil et mounir fatmi
Mona Hatoum - Roadworks - 1985 - Live action with Doctor Martens boots - Performed for ‘Roadworks’, Brixton Art Gallery,
London - 50 to 60 minutes - © Mona Hatoum. Courtesy the artist (Photo : Patrick Gilbert)

                                                                                                                           2 vernissages, en présence des artistes :
                                                                                                                           samedi 28 avril à 18h / mardi 8 mai à 18h
LES COMMISSAIRES DE L’EXPOSITION
                                                    Philosophe, critique d’art et commissaire d’exposition indépendant, Marie Deparis-Yafil expose et collabore avec
                                                    de nombreux artistes, des plus émergents aux plus reconnus sur la scène internationale.
                                                    Depuis 2006, ses écrits ont été publiés dans plus de cinquante ouvrages (catalogues d’exposition ou monogra-
                                                    phies), en France ainsi que dans le monde, en Grèce, aux Pays-Bas, en Allemagne, aux Etats-Unis, au Japon, en
                                                    Norvège, en Autriche, au Maroc ou encore en Pologne…
                                                    Depuis 2008, elle a réalisé, en tant que commissaire, près d‘une trentaine d’expositions d’art contemporain, pour
                                                    des municipalités, des institutions, dans des galeries, musées ou espaces d’art, en France, mais aussi en Grèce,
                                                    en Grande-Bretagne, en Tunisie.
                                                    Spécialisée dans la présentation d’œuvres contemporaines dans le milieu patrimonial, elle collabore régulièrement
                                                    avec le Centre des monuments nationaux (CMN) : elle a ainsi réalisé deux expositions, présentant chacune une
                                                    cinquantaine d’artistes, au Monastère royal de Brou (Bourg-en-Bresse, France), a été co-commissaire, en 2016,
                                                    de la première exposition d’art contemporain d’envergure au Château de Vincennes, premier monument médiéval
                                                    d’Europe, avec l’artiste ZEVS et fut également commissaire de la première exposition d’art contemporain dans le
                                                    plus important vestige romain d’Afrique, l’amphithéâtre d’El Jem, en Tunisie, avec le solo show de Faten Rouissi,
                                                    en 2017.
                                                    Elle a été membre du jury du Prix du dessin Ddessin à Paris en 2014, 2015 et 2017. Elle collabore régulièrement,
                                                    pour le compte de la Ville de Montrouge (Hauts-de-Seine, France) à la promotion des expositions Miniartextil et
Marie Deparis-Yafil, née à Lille (France) en 1969   Biennale de la Jeune création européenne. Elle est contributrice au projet Pavillon de l’Exil avec mounir fatmi, et
                                                    Vice-présidente du Centre Pompadour, première résidence d’artistes néo féministe d’Europe.
                                                    Elle s’intéresse particulièrement à la question de la monstration de l’art contemporain en milieu patrimonial et aux
                                                    formes de la narration, y compris dans la pratique curatoriale.

                                                    mounir fatmi construit des espaces et des jeux de langage. Son travail traite de la désacralisation de l’objet reli-
                                                    gieux, de la déconstruction, de la fin des dogmes et des idéologies. Il questionne le monde, joue de ses codes et
                                                    préceptes sous le prisme de la trinité architecture, langage et machine. Il s’intéresse spécialement à l’idée du rôle
                                                    de l’artiste au sein d’une société en crise. Ses vidéos, installations, peintures ou sculptures mettent au jour nos
                                                    ambiguïtés, nos doutes, nos peurs, nos désirs. Ils pointent l’actuel de notre monde, ce qui survient dans l’accident
                                                    et en révèle la structure. L’œuvre de mounir fatmi offre un regard sur le monde à partir d’un autre angle de vue, en
                                                    refusant d’être aveuglé par les conventions.

                                                    Son travail a été présenté au sein de nombreuses expositions personnelles, au Mamco, Genève, au Migros
                                                    Museum für Gegenwarskunst, Zürich, au Musée Picasso de Vallauris, au FRAC Alsace, Sélestat, au centre d’art
                                                    contemporain le Parvis, à la Fondazione Collegio San Carlo, Modena, à la Fondation AK Bank d’Istanbul, au
                                                    Museum Kunst Palast de Düsseldorf et au MMP+ de Marrakech.
                                                    Il a participé à plusieurs expositions collectives au Centre Georges Pompidou, Paris, Brooklyn Museum, New
                                                    York, N.B.K., Berlin, au Palais de Tokyo, Paris, MAXXI, Rome, Mori Art Museum, Tokyo, Museum on the Seam,
                                                    Jerusalem, Moscow Museum of modern art, Moscou, Mathaf, Arab Museum of Modern Art, Doha, Hayward Gal-
                                                    lery, Londres, Art Gallery of Western Australia, au Victoria & Albert Museum à Londres et au Van Abbemuseum,
                                                    Eindhoven.
                                                    Ses installations ont été sélectionnées dans le cadre de plusieurs biennales, la 52e, la 54e et la 57e Biennale de
                                                    Venise, la 8e Biennale de Sharjah, la 5e et la 7e Biennale de Dakar, la 2e Biennale de Séville, la 5e Biennale de
mounir fatmi, né à Tanger (Maroc) en 1970           Gwangju, la 10e Biennale de Lyon, la 5e Triennale d’Auckland, Fotofest 2014 Houston, au 10e et 11e Rencontres de
                                                    Bamako ainsi que la 7e Biennale d’architecture de Shenzhen.

                                                    Il a reçu plusieurs prix dont le prix de la Biennale du Caire, en 2010, le Uriöt prize, Amsterdam, ainsi que le Grand
                                                    Prix Léopold Sédar Senghor de la 7e Biennale de Dakar en 2006 et sélectionné pour le prix Jameel Prize, du
                                                    Victoria & Albert Museum, Londres en 2013.
Cette exposition est présentée par Marie Deparis-Yafil et mounir fatmi, commissaires de l’exposition.

REMERCIEMENTS

Marie Deparis-Yafil et le Studio Fatmi remercient :
Les artistes                                                L’Institut français de Dakar

Analix Forever, Genève (Suisse)                             Bricodecor
Galeria ADN, Barcelone (Espagne)                            Calaoprint, Anne Foulquier
Galerie Kallenbach, Amsterdam (Pays-Bas)                    Grain d’images
Galerie Laure Roynette, Paris (France)                      Lamine Thiam
Goodman Gallery, Johannesburg (Afrique du Sud)              Moctar Diop
Officine dell’Immagine, Milan (Italie)
Magnin-A, Paris (France)                                    Et toutes les équipes de l’Institut français de Saint-Louis
White Cube, Londres (Grande-Bretagne)

Helen Banach
Silvia Cirelli
Sophie Greig
Albane Ménoret
Sylvain Sankalé
Will Sylvester
Janey Xuereb
et tous les assistants des studios des artistes invités
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