EUROPEAN HORIZONS TOULOUSE - RÉDACTION & TRADUCTION : CLAIRE GAILLARD

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EUROPEAN HORIZONS TOULOUSE - RÉDACTION & TRADUCTION : CLAIRE GAILLARD
La reconnaissance du
génocide arménien par
l’Union européenne :
état des lieux
et enjeux

EUROPEAN
HORIZONS
TOULOUSE

          RÉDACTION & TRADUCTION :
                       CLAIRE GAILLARD
  MISE EN PAGE : ROMAIN GIANNINI   RELECTURE : PHILÉMON AUROUET
EUROPEAN HORIZONS TOULOUSE - RÉDACTION & TRADUCTION : CLAIRE GAILLARD
EUROPEAN HORIZONS TOULOUSE
        LA RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN PAR L’UNION EUROPÉENNE :
                                                                                       PAGE 2
        ÉTAT DES LIEUX ET ENJEUX

   La reconnaissance du génocide arménien demeure l'une des questions cruciales à
   l'échelle de l'Union Européenne afin de tracer la voie vers des relations plus
   étroites avec la Turquie et garantir sa réconciliation avec l'Arménie.
   Cet article visera à identifier les facteurs historiques contribuant à une réticence et
   une prudence généralisées quand il s'agit de pleinement et officiellement
   reconnaître la tenue d'un tel fait.
   De la peur d'une dégradation des rapports diplomatiques et économiques à une
   volonté de concrétiser les valeurs déclamées par chacun, nombreuses sont les
   considérations qui invitent à appréhender avec mesure un sujet aussi brûlant.

    Il y a 33 ans, le 18 juin 1987, le Parlement européen reconnaît le
génocide arménien. Par-là, il fait référence au massacre des
Arméniens dans l’Empire Ottoman, l’actuelle Turquie, entre 1915 et
1923. Mais 100 après, ce massacre constitue l’un des génocides les
plus contestés notamment car la Turquie continue de nier les faits.
Cette dernière ne reconnaît qu’une guerre civile accompagnée d'une
famine, faisant entre 300 000 et 500 000 victimes Arméniennes et
autant de Turcs.
    Ainsi, les estimations du nombre de morts varient entre 800 000 -
nombre avancé par les statistiques ottomanes officielles - et 1,2
million de morts - chiffre le plus souvent retenu par les historiens
occidentaux. Quant à l’Etat arménien, il estime que le nombre de
morts s’élève à 1,5 million. Au sein même de l’Union européenne ce
terme de « génocide » n’est pas reconnu par tous les Etats membres.

   De plus, sa reconnaissance est parfois très récente. Ainsi, les
députés néerlandais l’ont reconnu en février 2018. Mais cette décision
n’a pas été suivie par le gouvernement.
L’objectif de cet article est de revenir sur les enjeux qui entourent la
reconnaissance de ce génocide au sein de l’Union européenne.
EUROPEAN HORIZONS TOULOUSE
             LA RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN PAR L’UNION EUROPÉENNE :
                                                                                                PAGE 3
             ÉTAT DES LIEUX ET ENJEUX

      LE DÉROULEMENT DES ÉVÈNEMENTS
                                                       Souhaitant renforcer le caractère proprement
  Tout d’abord, il est nécessaire de revenir sur     turc et musulman de l’Empire, le régime
le déroulement des événements.                       multiplie les exactions contre les Arméniens et
                                                     lance des boycotts contre les commerces tenus
     Il faut savoir que les massacres d’Arméniens    par ces derniers. Lors de la Première Guerre
sont antérieurs à 1915. Comme l’explique le          mondiale, l’Empire ottoman se trouve opposé à
rapport de l’Assemblée nationale française de        son pays voisin, la Russie qui accueille une
1998 sur le génocide arménien : « L'Arménien,        importante minorité arménienne.
comme les autres non musulmans, est considéré
comme un citoyen de second ordre, sur qui
                                                           Selon Philippe Videlier, les autorités « ont
pèsent des interdictions légales et des
                                                     prétexté que les Arméniens n'étaient pas des
obligations fiscales découlant de sa condition
                                                     éléments sûrs, mais des séparatistes qui allaient
d'infidèle ». En effet, les Arméniens sont des
                                                     s'allier avec la Russie contre l'Empire ottoman »
chrétiens dans un empire en majorité
                                                     pour justifier des déportations et exactions
musulmane. Ainsi, entre 1894 et 1896, 200 000
                                                     contre       ces      derniers.     Mais      pour
Arméniens sont tués à la suite de révoltes
                                                     Philippe Videlier les vraies raisons de ces
paysannes. Environ un million sont dépouillés de
                                                     violences « sont les mêmes que pour tous les
leurs biens et plusieurs milliers sont forcés à se
                                                     génocides.
convertir. Les églises sont détruites et
transformées en mosquées.
                                                        Il y avait une volonté d’épuration ethnique
      Mais les choses s’accélèrent en 1908 avec      pour restaurer la pureté turque ». Cette analyse
l’arrivée au pouvoir du parti des Jeunes-Turcs.      semble confirmée par l’ambassadeur allemand,
Selon Philippe Videlier, historien au CNRS et        qui écrit le 1er juin 1915 : « Il est évident que la
auteur de Nuit turque, « C'était un régime           déportation des Arméniens n'est pas motivée
moderniste, mais très vite, leur nationalisme les    par les seules considérations militaires ».
a entraînés dans une voie raciale et raciste ».

                                                                               CREDIT PHOTO : @
                                                                               anonymous German
                                                                               traveler,
                                                                               Published    by       the
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                                                                               Armenian       civilians,
                                                                               escorted by armed
                                                                               Ottoman soldiers, are
                                                                               marched        through
                                                                               Kharpert to a prison in
                                                                               the nearby Mezireh
                                                                               district,
                                                                               April 1915.
EUROPEAN HORIZONS TOULOUSE
             LA RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN PAR L’UNION EUROPÉENNE :
                                                                                              PAGE 4
             ÉTAT DES LIEUX ET ENJEUX

L'ambassadeur américain Henry Morgenthau                 Selon Michel Marian, maître de conférences à
rapporte également dans ses mémoires les              Sciences Po, ces origines de l’Etat seraient
propos du ministre de l'Intérieur de l’Empire         encore aujourd’hui une des raisons du
ottoman Talaat Pacha : « Nous ne voulons plus         négationnisme de la Turquie - l’objectif étant de
voir d'Arméniens en Anatolie ; ils peuvent vivre      ne pas remettre en question ses fondations. Des
dans le désert, mais nulle part ailleurs. »           progrès ont toutefois été réalisés puisqu’en 2014
                                                      le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a
   Ainsi, le 24 avril 1915 le préfet de police de
                                                      présenté les condoléances de la Turquie aux
Constantinople ordonne l’arrestation de l’élite
                                                      descendants des « Arméniens tués en 1915 ».
arménienne de la ville. En seulement quelques
jours 600 intellectuels sont tués. Les exactions
s’étendent ensuite à l’ensemble du territoire. Les     QU’EN EST-IL DE LA RECONNAISSANCE DE
Arméniens et autres chrétiens sont déplacés           CE GÉNOCIDE PAR L’UNION EUROPÉENNE ?
vers des camps en Syrie. Les marches se
déroulent dans des conditions insupportables :
                                                          Le Parlement européen a reconnu le génocide
le soleil, le manque de nourriture, d’eau et la
                                                      arménien le 18 juin 1987 dans sa résolution « sur
menace constante entraînent généralement la
                                                      une solution politique de la question
mort. Une rescapée raconte : « Nous marchons
                                                      arménienne ». Dans celle-ci, il estime que « le
sans but, six heures par jour, sans manger ni
                                                      refus de l’actuel gouvernement turc de
boire. Une route, marche et marche encore,
                                                      reconnaître le génocide commis autrefois contre
jusqu’à ce que tu mettes fin à ta vie, une
                                                      le peuple arménien par le gouvernement «
souffrance indescriptible ».
                                                      jeunes Turcs », sa réticence à appliquer les
Les autorités turques décident ensuite de             normes du droit international dans ses
supprimer ceux ayant survécus. Ce télégramme          différends avec la Grèce, le maintien des troupes
est ainsi reçu par les autorités turques de la        turques d’occupation à Chypre ainsi que la
préfecture d’Alep : « Le gouvernement a décidé        négation du fait kurde, constituent, avec
de détruire tous les Arméniens résidant en            l’absence      d’une      véritable   démocratie
Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi   parlementaire et le non-respect des libertés
criminelles que soient les mesures à prendre. Il      individuelles     et    collectives,  notamment
ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les     religieuses, dans ce pays, des obstacles
scrupules de conscience n'ont pas leur place ici      incontournables à l’examen d’une éventuelle
». Les persécutions ne cesseront qu’en 1918           adhésion de la Turquie à la Communauté ». Avec
après un changement de régime.                        cette résolution, le Parlement a donc reconnu de
                                                      manière explicite que le massacre des
L’amnistie pour les crimes commis pendant la          Arméniens devait être qualifié de « génocide ». Il
guerre est décrétée par le traité de Lausanne de      affirme également que cette reconnaissance
1923, dernier traité résultant de la Première         constitue une condition pour que la Turquie
Guerre mondiale. Cela semble primordial pour la       puisse adhérer à l’Union européenne. Cette
nouvelle République de Turquie étant donné que        résolution est d’autant plus importante qu’elle
le régime mis alors en place est composé en           intervient dans un moment de renforcement des
grande partie des fonctionnaires déjà présents        pouvoirs du Parlement européen depuis les
sous le régime des Jeunes-Turcs. Cela signifie        années 1980. Cependant, le Parlement ne
que les postes importants sont occupés par les        constitue pas un Tribunal international mais un
responsables matériels du génocide.                   organe politique.
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             LA RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN PAR L’UNION EUROPÉENNE :
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             ÉTAT DES LIEUX ET ENJEUX

    Depuis, plusieurs autres résolutions ont vu le   Avec le durcissement du régime ces dernières
jour. La résolution du 12 novembre 2000 sur «        années, la perspective d'une adhésion à l'UE
Les progrès réalisés par la Turquie sur la voie de   s'est éloignée. La Commission considère
l’adhésion » rappelle par exemple que la Turquie     aujourd'hui que les négociations sont « au point
est invitée à reconnaître publiquement le            mort ». Ainsi, la reconnaissance du génocide
génocide        arménien.        Pourquoi     une    arménien par la Turquie ne constitue pas un
reconnaissance du génocide par la Turquie est-       prérequis nécessaire à son adhésion à l’Union
elle importante aux yeux du Parlement                européenne mais davantage un argument
européen ? Sans doute car le négationnisme de        supplémentaire pour les opposants.
la Turquie constitue une forme de rejet des
valeurs auxquelles l’Union européenne est
                                                      Cette question revient cependant régulièrement
attachée. Henri Saby, député européen entre
                                                                    au sein des débats.
1984 et 1994, dira que « la mémoire collective de
l’humanité […] appartient à tout le monde ».             Par exemple, le 15 février 2015, trois jours
Mais il s’agit aussi d’avancer vers la voie de la    après que le Pape François ait désigné le
réconciliation entre la Turquie et l’Arménie – et    massacre arménien comme le premier génocide
ce d’autant plus qu’aujourd’hui l’Arménie, en tant   du XXe siècle et à l'approche des cérémonies du
que pays du voisinage européen, possède des          centième anniversaire du génocide, le
relations privilégiées avec l’Union européenne.      Parlement a salué les déclarations du président
      En liant l’adhésion de la Turquie à sa         Erdogan, et du premier ministre, Ahmet
reconnaissance du génocide arménien, la              Davutoglu, qui avaient, en 2014, présenté leurs
résolution du Parlement européen possède une         condoléances et reconnu les atrocités contre les
importance particulière. Cependant, dans sa          Arméniens ottomans. Les eurodéputés ont
recommandation du 6 octobre 2004 en faveur           appelé la Turquie « à poursuivre ses efforts en
de l'ouverture de négociations, la Commission        vue d'accepter son passé -y compris par
européenne ne subordonne pas son avis à la           l'ouverture des archives-, à reconnaître le
reconnaissance du génocide par la Turquie. Il en     génocide arménien et ainsi jeter les bases d'une
est de même pour le Conseil européen dans sa         véritable réconciliation entre les peuples turc et
décision positive du 17 décembre. Ces deux           arménien ». Mais les relations entre l’Arménie et
institutions ont estimé que la question ne           la Turquie ne semblent pas sur le point de se
relevait pas des critères de Copenhague – ces        normaliser. En effet, avant même le vote du
derniers ne faisant aucune mention d’une             Parlement, Erdogan avait souligné que l’opinion
démarche historique. De plus, l’exécutif             du Parlement européen n’aurait aucune
européen refuse de parler de « génocide » car,       influence sur sa politique : « Quelle que soit la
comme nous l’avons vu, ce terme n’est pas utilisé    décision qu'ils [les parlementaires] pourraient
par l’ensemble des Etats membres de l’Union          prendre, cela m'entrera par une oreille et sortira
européenne. La résolution du Parlement               par l'autre ».
constitue donc un pas avant tout symbolique. La
                                                        Un exemple de conséquence de ce
question de l’adhésion de la Turquie à l’Union
                                                     négationnisme est le refus d’Ankara en octobre
européenne a suscité et suscite aujourd’hui
                                                     2016 de participer au programme culturel de
encore de nombreux débats liés principalement
                                                     l'Union européenne. Ce refus constitue un geste
à la position géographique du pays, le poids de
                                                     de protestation envers le projet « Aghet » de
la religion musulmane dans le pays ou encore la
                                                     l’Orchestre symphonique de Dresde dédié au
position de la Turquie vis-à-vis de la question
                                                     génocide des Arméniens.
chypriote.
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             LA RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN PAR L’UNION EUROPÉENNE :
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             ÉTAT DES LIEUX ET ENJEUX

En rapprochant des musiciens et compositeurs           Aujourd’hui, l’existence de ce génocide n’est plus
de nationalité turque, allemande et arménienne,        contestée en France. En tant que citoyenne
ce projet visait à parvenir à une forme de             française,    l’existence   du    génocide     des
réconciliation. Mais la Turquie a exigé que la         Arméniens me semble indiscutable. En effet,
Commission européenne retire sa subvention de          l'histoire de ce génocide est enseignée aux
200 000 euros. Cette dernière a refusé,                élèves durant leur scolarité et apparaît
demandant toutefois à l’orchestre de ne pas            explicitement dans les programmes scolaires.
utiliser le terme de « génocide » et a retiré sur      Elle fait notamment partie du programme du
ses sites toute allusion à ce projet « le temps de     brevet des collèges, brevet obtenu par les élèves
trouver d'autres formulations ». Le sujet est donc     à l’âge de 14 et 15 ans.
toujours d’actualité au sein même de l’Union
européenne.

Mais pourquoi la réticence des Etats est-elle encore
                  si prégnante ?

      Selon Jacques Sémelin, historien spécialiste
des génocides et directeur de recherche au
CNRS, le facteur accélérateur pour la
reconnaissance du génocide par un pays est « la
présence d'une communauté arménienne qui va
faire pression. Les conséquences économiques
et les intérêts diplomatiques que des Etats
peuvent avoir avec la Turquie vont en revanche
freiner la prise d'une telle décision ». Ainsi, lors
de la reconnaissance du génocide par
l’Allemagne en 2016 le président turc a
téléphoné à la chancelière Angela Merkel pour
dénoncer un « piège » qui pourrait « détériorer
toutes nos relations avec l'Allemagne ». De
même, lorsque la France a déclaré en 2019 le 24
avril comme la « journée nationale de
commémoration du génocide arménien », le
ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut
Cavusoglu, a déclaré : « L’attitude de la France,
qui est loin d’être amicale, aura inévitablement
un impact négatif sur ses relations avec la
Turquie ». Pour rappel, la proposition de loi
reconnaissant le génocide arménien a été votée
en France à l’unanimité des présents et contre la
position du gouvernement le 29 mai 1998. Cette
reconnaissance n’a cependant été officielle que
le 18 janvier 2001, après 3 années de bataille
parlementaire entre les deux chambres.
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          LA RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN PAR L’UNION EUROPÉENNE :
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          ÉTAT DES LIEUX ET ENJEUX

   En résumé, la question de la reconnaissance du génocide arménien dépasse la question
de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Selon « REPAIR-Plateforme Arméno-Turc »
on serait davantage dans « un schéma tridimensionnel : Turquie - UE - Arméniens
(d'Arménie et d'UE) ». En effet, au sein de l’UE de nombreux citoyens d’origine arménienne
font pression afin que la reconnaissance du génocide devienne une condition pour
l’adhésion de la Turquie. L’Arménie ne s'oppose pas à cette adhésion et n'émet aucune
condition à l'ouverture de relations diplomatiques avec la Turquie. Il faut également savoir
que l’Arménie a conclu des accords d’association avec l’UE dans le cadre du Partenariat
oriental.

    D’un autre côté, comme le notent de nombreux auteurs, l'ouverture démocratique et la
levée de certains tabous en Turquie a coïncidé avec l'ouverture des négociations de
candidature à l'UE. Si des avancées ont eu lieu au sein de la société civile, ce n’est pas le cas
au sein de la structure étatique. Mais l’UE est vue comme un moyen efficace de faire
pression sur les autorités. En outre, les tensions entre l’Union européenne et la Turquie
influent sur les relations de cette dernière avec son environnement.

    Ainsi, certains groupes, critiques envers l’Etat turc, comme les Kurdes peuvent avoir de la
sympathie pour la reconnaissance du génocide comme condition à l’adhésion de la Turquie
à l’UE. Tous ces facteurs s’entremêlent et évoluent au gré des évolutions politiques.

Photo de couverture : Le mémorial du génocide arménien à Erevan (Arménie),
photographié le 24 avril 2014. (TIGRAN MEHRABYAN / RIA NOVOSTI)

Photo bandeau deuxième page : @ Chaojoker, Wikipedia, 24/04/2011 - At
tsitsernakaberd - commemorating 96th year anniversary of the Armenian Genocide
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     LA RECONNAISSANCE DU GÉNOCIDE ARMÉNIEN PAR L’UNION EUROPÉENNE :
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     ÉTAT DES LIEUX ET ENJEUX

RÉFÉRENCES

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04/06/2020.
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arménienne : la résolution de 1987 du Parlement européen sert d’exemple », Turcs et arméniens
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du        génocide        »,       Le      Monde,        23/04/2005,       disponible       à      :
https://www.lemonde.fr/europe/article/2005/04/23/l-ue-ne-lie-pas-les-negociations-d-adhesion-
de-la-turquie-a-la-reconnaissance-du-genocide_642248_3214.html, consulté le 04/06/2020.
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