Exposé présenté à la Conférence nationale sur le logement de la SCHL à Ottawa
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Exposé présenté à la Conférence nationale sur le logement de la SCHL à Ottawa Michael Geller, architecte, AIBC, FCIP, RPP Président, The Geller Group Professeur auxiliaire, SFU Centre for Sustainable Development www.michaelgeller.ca, www.gellersworldtravel.blogspot.ca
Logements publics : construits par les gouvernements (administrations municipales, gouvernements provinciaux et fédéral) Logements communautaires : construits par des organismes sans but lucratif (églises, groupes communautaires, etc.) Logements du secteur privé : construits par des promoteurs privés (généralement en échange d’une densité accrue)
Le zonage d’inclusion fait référence aux ordonnances de planification municipale qui exigent que des logements abordables destinés aux ménages à revenu faible ou modeste soient inclus dans les projets de construction d’ensembles domiciliaires. Bien que cet outil soit utilisé dans plus de 400 villes américaines depuis les années 1970, il représente une approche radicalement différente à l’égard de l’offre de logements abordables par rapport aux programmes de logements sociaux classiques utilisés presque exclusivement jusqu’ici au Canada.
On trouve maintenant des exemples de zonage d’inclusion au Royaume-Uni, en Espagne, en France et ailleurs sur la planète
Depuis quelques années, le zonage municipal exige souvent que des logements hors marché soient inclus dans les nouveaux projets de construction découlant d’un changement de zonage.
C’est un outil efficace pour créer des logements abordables. Il ne dépend pas du financement gouvernemental. Il contribuer à créer des communautés intégrées à revenus mixtes. Il peut produire une offre de logements abordables plus variée et plus diversifiée. Mais il peut aussi provoquer des frictions entre résidents à faible revenu et résidents mieux nantis. Certains craignent aussi qu’il entraîne de la ségrégation, de la discrimination et des inégalités. Le 1555 Robson Street, conçu par IBI Group Architects, sera un immeuble de 91 mètres de hauteur comptant de 28 étages et 177 logements, dont 153 logements du marché et 24 logements sociaux.
C’est une entrée séparée dans un ensemble d’habitation destinée aux personnes habitant les appartements moins chers. Le terme « poor door » (porte des pauvres) est apparu pour la première fois dans un journal newyorkais en août 2013 pour décrire un nouveau lotissement dans l’Upper West Side qui avait des entrées séparées pour les locataires des logements du marché et ceux des logements abordables.
Immeubles rénovés et neufs dans un quartier pauvre de Vancouver. • Logements en copropriété à vendre aux prix du marché • Logements financés par le gouvernement destinés à d’anciens sans-abri et logements séparés destinés aux familles à Henriquez and Partners faible revenu • Installations universitaires • Espaces commerciaux • Espaces publics • Chaque composante de l’ensemble a sa propre entrée, son propre hall, etc.
Fait partie de Bayshore, l’une des communautés de logement les plus prestigieuses au Canada. Le volet « abordable » comprend 12 logements à bail viager de deux chambres et 99 logements locatifs d’une chambre. Le terrain est loué sans frais par la Ville de Vancouver.
Les copropriétés et les logements abordables ont des entrées séparées, ce qui plaît autant aux résidents des copropriétés qu’à ceux du PAL.
Bien que les logements soient regroupés sous un même toit, la propriété, la gestion et les coûts de fonctionnement de chaque composante sont souvent séparés. Si certains résidents de logements du marché ne souhaitent pas toujours se mêler à ceux de logements hors marché, ces derniers revendiquent souvent aussi une identité distincte. Les espaces extérieurs peuvent Ce nouvel ensemble, situé au 1171 Jervis, dans le West End de Vancouver, compte 63 copropriétés haut de gamme et 28 logements cependant être partagés, comme les sociaux. terrains de jeu, etc.
Étant donné le financement limité du gouvernement fédéral dans le domaine du logement abordable, nous devons de plus en plus nous tourner vers les logements d’inclusion et vers le secteur privé. De nombreuses raisons sensées justifient le recours aux entrées séparées pour les logements du marché et hors marché. Nous ne devrions pas trop nous laisser influencer par l’expérience américaine, généralement très différente Ce projet controversé de Vancouver comprenant un échange de terrains a de la nôtre. entraîné le remplacement d’anciens logements sociaux en échange d’une augmentation importante de la densité.
Michael Geller, coordonnateur spécial pour la SCHL South Shore False Creek Vers 1975 Avant-plan : le secteur Southeast False Creek de Vancouver, présentant une mixité de revenus (un tiers faible, un tiers moyen et un tiers élevé). Michael Geller, architecte, AIBC, FCIP, RPP geller@sfu.ca www.michaelgeller.ca, www.gellersworldtravel.blogspot.ca
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