Fabrica 5 Guide des Projets de fin d'études - Architecture
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PFE 2022-2023 Guide des Projets de fin d’études Fabrica 5 ARIGON Audrey - ARTAGNAN Alexia - PFE février 2021 Photographies : © Pierre-Louis Mabire
Sommaire 03. Principe 03. Conditions pour soutenir son PFE 04. Modalités préalables 05. Jury et soutenance 06. Valorisation 07. PFE mention recherche 09. Annexe I - Les trois sujets de l’École 10. Annexe II - Enseignant.es encadrants 13. Annexe III- Dépôt de sujet 14. Annexe IV- Dossier d’intention ; Corpus de référence ; bibliographie 15. Annexe V- Présentation des 4 axes du LéaV 2
Le dernier semestre de Master est entièrement consacré à la finalisation du Projet de Fin d’Études (PFE) qui clôt le second cycle et constitue une étape essentielle pour accéder aux métiers de l’architecture : l’obtention du diplôme d’État d’architecte conférant grade de Master à l’issue du second cycle (bac+5). Principe • 9 UE obligatoires doivent être validées Le Projet de Fin d’Études consiste en un avant la soutenance du PFE. projet architectural ou urbain accompagné - 3 UE de projets longs P45 d’un rapport de présentation qui développe - 1 UE initiation à la recherche (Outils intentions, stratégie, interprétation du pro- 1 et 2) gramme, point de vue sur le site d’interven- - 2 UE d’enseignements de Droit (C1 tion, objectif architectural, … et C2) Il doit être de nature à démontrer la - 1 UE d’enseignement de professionnali- capacité de l’étudiant.e à maîtriser la sation (C5) conception architecturale, mettre en - 2 UE de Mémoire de fin d’études œuvre les connaissances et les méthodes (M1-M2) de travail qu’il a acquises au cours de sa for- mation, maîtriser une pensée critique • 2 UE de fin de 2e cycle : relative aux problématiques de l’architec- - 1 UE de stage de formation pratique ture, concevoir un projet architectural de de 2 mois manière autonome par l’approfondisse- Le dernier semestre est entièrement ment de ses concepts, méthodes et savoirs consacré à la préparation du Projet fondamentaux, maîtriser la compréhen- de Fin d’Études (UE PFE). sion critique des processus d’édification dans leurs rapports à divers contextes et L’étudiant.e obtient le diplôme d’État échelles et en référence aux différents d’architecte dès l’instant qu’il comptabi- usages, techniques et temporalités. lise la totalité des 120 ECTS du cycle. Conditions pour soutenir Groupes de PFE son PFE Le projet de fin d’études est un travail per- Le 2e cycle comprend 4 semestres et 11 Unités sonnel. Il s’inscrit dans les trois sujets de d’Enseignement (UE) qui intègrent : Master. Ceux-ci sont renouvelés tous les trois ans. 3
Pour la période 2020 à 2023, ils sont : Soutenances février année N : inscriptions (cf annexe 1) septembre année N-1 • Milieux, ruralités et métropole Soutenances juin année N : inscriptions en • Construire les mondes des janvier année N co-existences • Langues étrangères Pour mi-septembre ou mi-janvier, selon la session, les étudiant.es doivent constituer L’étudiant choisit son directeur ou sa direc- un dossier d’intention à transmettre au trice d’études parmi les enseignant.es service de la pédagogie et aux enseignant. architectes inscrit.es dans un des trois es sollicité.es pour diriger le PFE, il com- sujets. Le directeur ou la directrice d’études prendra dans une note rédigée au format encadre le PFE et cherchera, durant le A4 : semestre, à travailler en collaboration avec • une présentation du sujet certains membres du sujet dans lequel il est • un corpus de références, qui consiste inscrit. en la sélection de documents représen- tatifs de la réflexion Tout au long du semestre, l’étudiant.e est • une problématique clairement énoncée suivi.e par son directeur ou sa directrice • une proposition méthodologique d’études et travaille de manière autonome • une bibliographie pour mettre en place sa propre démarche architecturale. À titre exceptionnel, deux Le sujet devra être validé par l’enseignant.e ou trois étudiant.es peuvent traiter collec- encadrant.e pour une inscription vers le 20 tivement un même sujet. septembre ou 20 janvier. Une fiche de dépôt de sujet sera à soumettre au direc- Les sujets de PFE peuvent prolonger des teur ou à la directrice d’études pour accord. réflexions initiées au cours des semestres précédents dans le cadre des enseigne- L’enseignant.e encadrant.e est générale- ments de projet, de séminaire, ou de ment architecte et enseignant.e en TPCAU. mémoire, en particulier dans le cas d’un « Néanmoins, il est possible que l’ensei- PFE mention recherche» pour lequel les gnant.e dirigeant le PFE ne soit ni archi- soutenances du mémoire et du projet sont tecte, ni enseignant.e TPCAU. Dans ce cas, conjointes. il est souhaité qu’un.e enseignant.e archi- tecte et TPCAU accompagne l’étudiant.e. Modalités préalables Une inscription à l’Unité d’Enseignement de PFE est requise et se fait auprès du service de la pédagogie. 4
Jury et soutenance Soutenance Deux semaines avant la soutenance, le jury doit être composé et approuvé par l’admi- La soutenance du projet de fin d’études est nistration. publique, selon deux sessions annuelles : le directeur ou la directrice d’étude propose une session d’une semaine en juin/juillet les dates, horaires et lieux des soutenances, et une session d’une semaine en février. en accord avec l’administration. Les soutenances de PFE sont regroupées La soutenance dure environ une heure : lors d’une semaine spécifique inscrite dans env. 20 min de présentation, env. 10 min le calendrier voté par le Conseil d’Adminis- de questions posées par le jury et env. 20 tration. min d’échanges avec le candidat ou la can- Les directeurs ou directrices d’étude didate et env. 10min de délibération géné- constituent leurs jurys et les planifient ralement reporté en fin de session et à huis librement au cours de cette semaine. clos. Le planning des soutenances est affiché deux semaines avant la première date de Jurys soutenance. Le PFE fait l’objet d’une soutenance Une semaine avant le premier jour de la publique devant un jury composé d’ensei- session de soutenances, les étudiant.es gnant.es de l’ÉNSA Versailles et de remettent au service de la pédagogie le membres extérieurs, professionnel.les ou rapport de présentation de PFE (intentions, enseignant.es dans d’autres écoles d’archi- stratégie, interprétation du programme, tecture. point de vue sur le site d’intervention, objectif architectural etc). Sur la 1ère page La soutenance a lieu devant un jury consti- doivent figurer le titre du PFE, le nom de tué de cinq à huit personnes et qui ne peut l’étudiant.e, le nom du groupe de PFE, le siéger qu’en présence de cinq de leurs nom du directeur ou de la directrice membres au moins dont obligatoirement d’études, le nom de l’école. Il sera transmis le représentant ou la représentante de à chaque membre du jury par l’administra- l’unité d’enseignement où a été préparé le tion, au format pdf. projet de l’étudiant.e et le directeur ou la directrice d’études de l’étudiant.e. Le jour du jury, l’étudiant.e peut remettre ce rapport aux membres du jury. La composition des jurys est règlementée par l’article 34 de l’arrêté du 20 juillet 2005 relatif aux cycles de formation des études d’architectures. Deux sessions sont prévues par an, à l’issue de chaque semestre. 5
Composition de chaque jury : • une présentation du développement • le directeur ou la directrice d’études des recherches et du travail effectué de l’ÉNSA Versailles inscrit dans un des • 2 images A4 exposant le projet trois sujets triennaux • 2 photos de maquette (si elle existe) • un.e enseignant.e de l’ÉNSA Versailles • les fichiers des iconographies de inscrit.e dans le même sujet que présentation en PDF, en version légère le directeur ou la directrice d’étude • un acte de cession de droit d’auteur • un à deux enseignant.es de l’ÉNSA Versailles inscrit.es dans un autre sujet Conformément à l’article 34 de l’arrêté du triennal 20 juillet 2005 relatif aux cycles de forma- • un à deux enseignant.es extérieur.es tion des études d’architecture conduisant à l’école, dont au moins un.e d’une au diplôme d’études en architecture confé- autre école d’architecture ; rant le grade de licence et au diplôme • une à deux personnalités extérieures. d’État d’architecte conférant le grade de master : «Le projet de fin d’études et l’en- La majorité des membres de chaque jury semble des pièces écrites et graphiques qui doit être composée d’architectes. Le le constituent font l’objet d’un document respect de la parité est fortement souhaité. facilement communicable et conservé par Parmi les membres du jury doit figurer au l’école». moins un.e enseignant.e-chercheur.e titu- laire d’une habilitation à diriger les Le double objectif est de veiller à la conser- recherches (HDR). vation de la production pédagogique et d’en prévoir la diffusion. En effet, tous les Valorisation travaux d’étudiant.es sont enregistrés à l’inventaire du service de la Médiathèque A l’issue de cette 5ème année, les étudiant.es et signalés dans la base de données docu- doivent déposer à l’École les documents mentaire Archirès, voire versés, sous remis aux jurys lors de la soutenance de réserve des droits d’auteurs. Pour mémoire, PFE. Aucune attestation de diplôme ne ArchiRès est une base de données docu- sera délivrée sans le dépôt de votre PFE à mentaire accessible en ligne qui dépouille l’École. les revues d’architecture, de paysage et d’urbanisme. Elle signale les PFE et les A l’issu de l’obtention du diplôme, l’étu- Mémoires. Cette base est produite par un diant.e est invité.e à se présenter à la réseau constitué par l’ensemble des biblio- Médiathèque muni.e d’une clé USB, ou thèques des écoles d’architecture et de d’un disque dur, comprenant la version paysage francophones. Les différents définitive des éléments préparés précé- documents peuvent alors faire l’objet au demment : minimum d’une consultation sur place, à • une présentation du sujet la Médiathèque, et d’une mise en ligne en 6
texte intégral, sous réserve des droits d’au- et 2 séminaires de mémoire (M1 et M2). Le teurs. mémoire de fin d’études (M2) est alors http://portail.documentation.developpe- soutenu en même temps que le PFE, et ment-durable.gouv.fr/ArchiResWiki conduit à la délivrance d’une mention dite « Recherche ». L’École a également mis en place une poli- tique de valorisation des travaux des L’ensemble des séminaires et des groupes étudiant.es. Par exemple, les maquettes et de PFE a vocation à assurer cet approfon- planches ayant servi de support aux soute- dissement dans la recherche, de manière nances de PFE seront conservées quelque différente selon les thématiques. temps pour être exposées lors de la Journée Portes Ouvertes, afin de faire apprécier aux La demande de s’inscrire dans la démarche visiteur.ses et futur.es architectes l’aboutis- du PFE Recherche doit être formulée sement de vos cinq années d’études. auprès de l’administration au terme du M1, avec l’accord de principe des deux ensei- En outre, il est demandé de bien vouloir gnant.es, l’enseignant.e de Mémoire de fin restituer à la Médiathèque l’ensemble des d’études et le directeur ou la directrice livres empruntés. d’études de PFE pressenti.e. Le sujet pourra être défini à l’initiative de PFE mention recherche l’étudiant ou s’inscrire dans les sujets de recherche en cours au sein du LéaV. Le PFE mention recherche est destiné aux étudiant.es qui souhaitent articuler leur Dans ce cadre de parcours, le stage de travail de projet autour d’une réflexion Master prend alors la forme d’un stage théorique élargie. Il leur donne l’occasion Recherche et pourra se réaliser dans un de développer et de formuler un projet de laboratoire de recherche, un organisme recherche pour une éventuelle poursuite public ou une entreprise, sur un sujet de d’études en doctorat. recherche encadré par un tuteur ou une tutrice formé.e à la recherche. Le PFE mention recherche associe le Pendant le 4e semestre, Mémoire de fin travail théorique du Mémoire de fin d’études et PFE s’incrémentent et se sou- d’études à celui du Projet de PFE. Il est tiennent en commun devant un jury spéci- encadré par un binôme Enseignant.e fique, lors de la session PFE. Le jury est Mémoire-Enseignant.e Projet. constitué de 6 membres au moins : • 1 enseignant.e de l’ÉNSA Versailles, Cette mention recherche s’inscrit dans le directeur ou directrice d’études du PFE parcours classique du programme de de l’étudiant.e Master, qui contient notamment un ensei- gnement d’Initiation à la recherche (UEIR) 7
• 1 enseignant.e de l’ÉNSA Versailles, par le jury, participe aux débats sans voix directeur.rice du mémoire de fin délibérative. d’études Le Projet de Fin d’Études Mention « • 1 enseignant.e représentant.e de l’UE Recherche » et l’ensemble des pièces où a été préparé le projet de l’étudiant.e écrites et graphiques qui le constituent font • 1 à 2 enseignant.es appartenant l’objet d’un document facilement commu- à d’autres UE nicable et conservé par l’école. Les • 1 à 2 enseignant.es extérieurs à l’école, éléments sont à fournir en 3 exemplaires. dont au moins un.e d’une autre école d’architecture Perspectives : • 1 à 2 personnalités extérieures Cette mention Recherche permet notam- ment de faciliter l’inscription en doctorat Qualifications spécifiques du jury : ou dans des formations post-diplôme : Deux de ces membres doivent être habili- diplômes de spécialisation et d’approfon- tés à diriger des recherches (HDR) et trois dissement en architecture (DSA), diplômes d’entre eux doivent être titulaires d’un nationaux de l’enseignement supérieur doctorat. (DNS). Le directeur ou la directrice de mémoire Le PFE mention « Recherche » ne donne assiste également au jury. pas un accès de droit au doctorat. Pour chaque candidat, le jury désigne en son sein un rapporteur qui ne peut être ni le directeur ou la directrice d’études ni le directeur ou la directrice de mémoire de l’étudiant.e. Le candidat ou la candidate peut proposer qu’une personnalité de son choix, validée Année M1 (mai-juin) : inscription en PFE mention recherche après accord des 2 enseignant.es Année M2: stage recherche Février ou juin: soutenance conjointe du mémoire de fin d’études et du PFE 8
Annexe I Les trois sujets de l’École Milieux, ruralités Langues étrangères et métropole Ce sujet questionne l’injonction de Il s’agira de dépasser le paradigme « nature construire durable, construire un édifice qui et culture » dans une conception architectu- donne du sens la nécessité d’habiter quelque rale et urbaine adaptée aux milieux vivants part dans un avenir plus frugal, d’une archi- qui prenne en compte les substrats naturels tecture plus essentielle. Il s’agira de reposi- et culturels. Une acception qui inclut une tionner l’architecture, ses théories et ses relecture de la dialectique ville campagne pratiques dans toute son histoire, dans sa fondée, pour faire projet, sur la connaissance critique des évolutions techniques et cultu- et la reconnaissance de la complexité des ter- relles à ce moment de la crise écologique. ritoires, des ruralités et de la métropole. Construire les mondes des co-existences Si la pensée moderne a en effet œuvré à ordonnancer et aménager le monde selon ses espèces, ses fonctions et ses usages, la pensée contemporaine doit chercher à construire de nouveaux agencements dans une perspective écologique. À une philoso- phie des objets autonomes doit donc succéder une pensée des objets en relation. Plus encore, dans une société du vivant et du pluriel, les coalescences, les bénéfices mutuels et les alliances qui peuvent relier les individus, les phénomènes et les environne- ments peuvent proposer un Monde des coexistences s’appuyant autant sur les sin- gularités que sur les réseaux. 9
Annexe II Enseignants encadrants Liste des enseignant.es titulaires ou associé.es du cycle menant au diplôme d’État d’architecte, habilité.es à encadrer des mémoires de fin d’études. Nom Prénom Sujets Armengaud Matthias en attente Azard Reza Construire les mondes des co-existences Berthier Stéphane Milieux, ruralités, métropole Boitard Julien Langues étrangères Bonduelle Erwan en attente Bony Henri en attente Borghi Roberta Milieux, ruralités, métropole Boutterin Jérôme Construire les mondes des co-existences Brones Sophie Milieux, ruralités, métropole Bruel-Delmar Anne Sylvie Milieux, ruralités, métropole Brunet Gaetan Construire les mondes des co-existences Brunquell Xavier Construire les mondes des co-existences Cadot Guillaume en attente Calori Jean-Patrice Construire les mondes des co-existences Chas François en attente Chauvier Eric Milieux, ruralités, métropole Chevrier Claire en attente Chochon François en attente Culea Eliza Construire les mondes des co-existences Dalin Jérémie Milieux, ruralités, métropole de Courtois Stéphanie Milieux, ruralités, métropole de Rycke Klaas Langues étrangères Delhumeau Gwenaël en attente Deshayes Pierre-Antoine Langues étrangères Didier Nicolas Milieux, ruralités, métropole Dorval Bory Nicolas Milieux, ruralités, métropole Drossart Benjamin Milieux, ruralités, métropole Duchene Fabien Construire les mondes des co-existences 10
Duroselle Clément en attente Ebersolt Gilles Construire les mondes des co-existences Floret Jacques en attente Garcia Rojo Marcos en attente Gascon Emilie Langues étrangères Gelin Matthieu Langues étrangères Grégoire Alice Milieux, ruralités, métropole Grondin Béatrice Construire les mondes des co-existences Hiriart Héléna en attente Hondelatte Raphaëlle Construire les mondes des co-existences Jacques Vincent en attente Jammes Anthony en attente Jossen Petra en attente Karmochkine Nicolas Langues étrangères Klouche Djamel Construire les mondes des co-existences Kofler Andreas Construire les mondes des co-existences Lambert Emeric Milieux, ruralités, métropole Laurens Damien en attente Leclerc David Milieux, ruralités, métropole Lecomte Jeremy Milieux, ruralités, métropole Leconte Christine Milieux, ruralités, métropole Lemercier Elisabeth Milieux, ruralités, métropole Leonhardt Santini Maud en attente Marquet Martial en attente Matar Roula en attente Nguyen Jean-Rémy Construire les mondes des co-existences Nicoleau Marie Elisabeth en attente O’Brien Peter en attente Pachiaudi Alexandre en attente Paris Magali Construire les mondes des co-existences Paté Gilles Construire les mondes des co-existences Petetin Claire Construire les mondes des co-existences Pham Nicolas Construire les mondes des co-existences Pierluisi Gabriele Construire les mondes des co-existences Rahm Philippe en attente Rambert Frank Langues étrangères Ramillien Guillaume Milieux, ruralités, métropole Raynaud Thomas Milieux, ruralités, métropole 11
Sautour Stéphane en attente Scaramuzza Paola Construire les mondes des co-existences Simon Nicolas Construire les mondes des co-existences Simonnot Nathalie en attente Souleau Rémi en attente Stacher Susanne Construire les mondes des co-existences Svenstedt Carl Langues étrangères Taillandier Ingrid Langues étrangères Tiret Xavier Milieux, ruralités, métropole Trottin David Construire les mondes des co-existences Veran Cyrille Construire les mondes des co-existences Viati Navone Annalisa Langues étrangères 12
Annexe III Dépôt de sujet Étudiant.e (Prénom Nom) : Titre du PFE : Présenté sous la direction de : Groupe thématique de PFE Milieux, ruralités et métropole Construire les mondes des co-existences Langues étrangères Cadre réservé à l’étudiant.e Problématique du sujet : Cadre réservé à l’enseignant.e Avis motivé du directeur ou de la directrice d’Études (5 étudiant.es par Directeur.rice d’Études) Date et signature du directeur Date et signature de l’étudiant.e ou de la directrice d’Études 13
Annexe IV Dossier d’intention Nom et Prénom de l’étudiant.e : Adresse mèl : Tél. : Groupe thématique demandé : Directeur ou directrice d’études souhaité.e : Rédiger une note qui devra • présenter les intentions du projet, • développer sa problématique • proposer la méthodologie choisie Corpus de référence par projet Le corpus de référence consiste en la sélection de documents représentatifs de votre réflexion, de la problématique ou du sujet que vous choisirez. Il s’agit de rassembler un certain nombre de documents qui peuvent être des textes assez généraux, des images, des articles, … qui seront autant de matériaux et d’idées personnelles. Transmission des documents par Wetransfer à elisabeth.franceschino@versailles. archi.fr Bibliographie 14
Annexe V Présentation des 4 axes du LéaV Matières à expérimentation notamment dans l’écosystème « sciences et Coordination : Stéphane Berthier ingénierie » de l’Université de Paris-Saclay, mais aussi avec la COMUE Paris-Seine dans Ce nouvel axe propose d’investir le domaine le cadre de l’EUR Humanities, Creation and de la recherche et du développement expé- Heritage. rimental (R&D). Ses champs de recherche concernent principalement deux domaines S’appuyer sur une culture de d’innovation, fondamentaux pour l’évolu- l’expérimentation constructive forte tion future de l’architecture et du métier d’ar- chitecte : la transition écologique (économie Cet axe est le prolongement vers la recherche de la matière, matériaux biosourcés, bâti- d’une culture de l’expérimentation construc- ments passifs, construction décarbonée), et tive déjà forte, observable dans les enseigne- le développement du continuum numérique, ments de la formation initiale, tant en licence de la conception à la fabrication digitales. qu’en master. Ces enseignements sont l’ex- Son activité, située dans le domaine de la pression d’une culture existante, créative, R&D, est encadrée par la définition commu- mais encore sous-valorisée au niveau du nément admise par la communauté scienti- laboratoire de l’école. Ce nouvel axe se fique, telle qu’énoncée dans le manuel de donne pour mission de prolonger cette Frascati, notamment, « le développement culture de l’expérimentation vers la expérimental (fondé sur des connaissances recherche et ses exigences scientifiques, en obtenues par la recherche ou l’expérience distinguant les enseignements qui relèvent pratique, est effectué – au moyen de proto- de la pédagogie par l’expérimentation types ou d’installations pilotes – en vue de (apprendre en faisant), de l’expérimentation lancer de nouveaux produits, d’établir de en tant qu’outil de recherche (élaborer une nouveaux procédés ou d’améliorer substan- expérience pour vérifier une hypothèse). tiellement ceux qui existent déjà). » Cette On citera notamment en cycle licence : en activité de développement expérimental première année, un studio de projet court qui constituera le cœur d’activité de l’axe associe outils numériques et réalisation Matières à Expérimentation et appellera à pratique à l’échelle 1 pour construire des nouer des partenariats universitaires, s t r u c t u res t ri d i m e n si o n n el les au x 15
géométries complexes; un autre studio de Notre constat est que la traditionnelle sépa- projet court réinterroge les structures gon- ration des savoirs, en France, entre les archi- flables à partir de plastiques biosourcés ; en tectes et les ingénieurs, fabrique des deuxième année, un studio de projet court coupures épistémologiques artificielles interroge les dispositifs constructifs à partir qu’on rencontre moins dans les autres pays de briques de terre crue de la région pari- occidentaux. En effet, la grande majorité des sienne (2017) ou les structures tressées en écoles d’architecture en Europe et dans le lames de peuplier déroulé (2018) ; enfin, en monde sont intégrées sous forme de dépar- troisième année, un studio de projet court tements à des universités à dominante tech- questionne à la grande échelle le continuum nologique. Les études d’architecture en numérique de la conception à la fabrication France ont, en conséquence, moins de rela- digitale. tions aux sciences et techniques, mais cepen- En cycle master, l’atelier de projet long dant une forte culture du projet. À l’opposé, SocialMachine s’inscrit dans la communauté les écoles d’ingénieurs françaises, dont le des Makers et DIY pour réinterroger les pro- niveau théorique est excellent, souffrent cessus industriels de fabrication grâce à la d’un manque de culture du design au sens production d’artefacts à la frontière du anglo -saxon du terme. Dès lors, les design et de l’architecture. En 2017-2018, recherches menées par ces dernières restent l’atelier de projet long Cuirs&Peaux a investi souvent à l’intérieur des limites de leurs dis- le champ des architectures gonflables à ciplines. partir d’enveloppes en cuir, associant Ce nouvel axe fait sens au regard du projet recherche en géométrie constructive numé- d’aménagement d’un FabLab à l’école en rique et savoir-faire artisanal de bottier. 2019. Il disposera alors d’un outil spacieux, Depuis 2016, le groupe de mémoire Res- situé dans l’aile de la Maréchalerie. Cette sources et technologies permet à des étudiants nouvelle structure au service de la pédagogie de développer leur mémoire sous forme et de la recherche sera encadrée par un pro- d’expérimentation et de prototypes fessionnel en cours de recrutement. La construits avec une exigence d’évaluation qualité de son équipement en outils numé- scientifique des résultats. Enfin, l’ÉNSA Ver- riques de prototypage rapide permettra de sailles a accueilli, en 2017, le colloque inter- mener à bien des recherches expérimentales national Design Modeling Symposium, qui a et développer des prototypes de dispositifs réuni l’excellence universitaire internatio- constructifs innovants. Réciproquement, nale en matière de conception et de fabrica- l’axe apportera au FabLab un ancrage dans tion paramétrique, autour du thème la recherche. La Grande Nef de l’école de Humanizing Digital Reality. Versailles complète ce dispositif pour accueillir les expérimentations à grande Une synergie avec le FabLab de échelle. L’association du FabLab et de la l’ÉNSA Versailles et le concept d’objets Grande Nef, avec ses extensions extérieures expérimentaux partagés (Cour du Quatorze et Cour des Fontaines), 16
constitue un ensemble de type « Grands la recherche dans le cycle master, en favori- Ateliers » au service du développement de sant les échanges réciproques entre pédago- l’expérimentation constructive à l’ÉNSA gie et recherche, pour améliorer la visibilité Versailles. et l’attractivité du troisième cycle. Le master Nous souhaitons saisir l’opportunité de la serait le lieu de recherches exploratoires culture du projet des écoles d’architecture ouvertes aux démarches originales. Il serait pour devenir le support d’expérimentations aussi un temps de formulation d’hypothèses, scientifiques et techniques en situation dont les plus intéressantes pourraient être complexe (étymologiquement « ce qui est développées en troisième cycle, sous forme tissé ensemble »). En effet, les connais- de doctorat. Réciproquement, la recherche sances formulées à l’intérieur de chaque dis- devrait aussi soumettre ses questions aux cipline scientifique concernée par l’acte de capacités d’expérimentation du master. bâtir (sciences des matériaux, génie ther- Plusieurs actions concrètes sont en cours : mique, mécanique, etc.) n’apporte qu’une une recherche exploratoire sur les pratiques compréhension incomplète des phéno- existantes similaires dans les ENSA fran- mènes observables dans l’édifice assemblé. çaises et dans les universités européennes, Les récents retours d’expérience insatisfai- afin d’aider l’axe à définir son positionne- sants des édifices « basse consommation » ment stratégique. Elle a notamment fait en témoignent. apparaitre la question des matériaux bio- Autour du FabLab de l’ÉNSA Versailles, ce sourcés comme un enjeu de taille pour la nouvel axe propose de développer des pro- transition écologique ; la constitution d’un totypes et des installations pilotes dont les groupe de mémoire Matières à Expérimenta- problématiques sont partagées entre les dif- tion, organisé comme un séminaire d’initia- férents champs de connaissances de l’archi- tion à la recherche, sera effectif à la rentrée tecture, de l’ingénierie et des sciences, en universitaire 2018-2019. Le cours théorique développant des objets expérimentaux plu- de master Pensée constructive et architecture ridisciplinaires. Cette configuration permet- contemporaine sera associé à l’axe de trait à l’ÉNSA Versailles de répondre recherche ; enfin, il est prévu l’association à concrètement aux sollicitations qu’elle reçoit l’axe Matières à Expérimentation des ateliers de la part de grandes écoles telles que de master Social Machine. Ces liens avec les l’ENS-Saclay, ou d’écoles d’ingénieurs ateliers de projet permettront d’expérimen- comme l’ENSEA ou l’ECAM-EPMI, ter l’idée selon laquelle le projet d’architec- membres de l’université Paris-Seine ture peut être un outil de connaissance, pour autant qu’il soit fondé sur des hypothèses Relier la recherche au cycle master pour explicites, que les problématiques dans nouer des liens entre pédagogie et recherche lesquels il s’inscrit soient identifiées, et que les résultats obtenus soient évaluables objec- En s’appuyant sur sa culture expérimentale tivement. Ce travail participera à la mise en et créative, les enseignants-chercheurs de place du doctorat par le projet dans lequel l’axe Matières à Expérimentation ancreraient l’ÉNSA Versailles et le LéaV sont engagés. 17
Métropolisation et développement territorial patrimoine ». Enfin, il faut mentionner la Biennale d’architecture et de paysage Coordination : Éric Chauvier d’Île-de-France qui s’est tenue à Versailles, Cet axe de recherche constitue l’un des en mai-juillet 2019, sur le thème « marqueurs identitaires de la recherche à L’homme, la nature, la ville », qui a permi l’ÉNSA Versailles. Il s’ancre aussi forte- au LéaV de valoriser ces travaux. ment dans l’enseignement du projet, notamment au sein des ateliers de master La notion de territoire est devenue (P45), en France mais aussi à l’étranger. aujourd’hui très générale. Si la référence Pour exemple, en France, l’atelier « Rura- spatiale y est centrale (J. Lévy, M. Lussault, lités métropolitaines », développé en par- 2000), le territoire présente une double tenariat avec l’ENSPV. L’ÉNSA Versailles a nature, à la fois matérielle et symbolique, développé de nombreux partenariats inter- en relation avec les systèmes de représen- nationaux concrétisés dans le cadre de ces tation et, au travers du vécu, de la percep- ateliers P45, qui ont permis au fil des ans tion qu’une diversité d’individus et de de constituer les éléments d’un atlas de la groupes a de son « environnement ». Dans métropolisation. Comme par le passé, ils la plupart des travaux antérieurs du LéaV, pourront être couplés avec des journées elle est revisitée sous un angle systémique, d’étude ou des séminaires de recherche. Le afin de produire une définition opération- double master franco-chinois en anglais nelle. Le territoire se trouve ainsi placé au (avec le Collège d’architecture, d’urba- cœur de la complexité. Pour comprendre nisme et de planification de l’Université de et interpréter le(s) territoire(s), il est alors Tongji), autour de la problématique de nécessaire de proposer des outils suscep- l’écologie urbaine et la chaire partenariale tibles d’aborder la complexité qui sous-tend franco-chinoise d’enseignement et de à la fois les organisations spatiales, mais recherche Mobilités métropolitaines inno- également les systèmes d’acteurs qui les vantes charpentent un socle de partenaires font évoluer. Le concept de métropolisa- sur lesquels ancrer une recherche finalisée tion n’est pas ici compris comme élément autour des questions de risques et de rési- statique, mais comme processus. Histori- lience métropolitains et des nouvelles quement référé au modèle de « La ville à mobilités. La participation au réseau Desi- trois vitesses » (Donzelot, 2009), ce thème gning Heritage Tourism Landscapes Interna- de recherche présente d’indéniables tional Network (convention, janvier 2018), apports en matière d’analyse des territoires, dont le 3ème séminaire international a été en articulant trois mouvements urbain : la organisé par le LéaV, à l’ÉNSA Versailles, gentrification, la périurbanisation et la relé- les 12-13 juillet 2018, complète ce dispositif, gation. Les chercheurs du LéaV engagés sur avec une ouverture internationale renfor- cet axe de recherche font cependant l’hy- cée et des interactions évidentes entre l’axe pothèse d’une évolution possible de ce « Métropolisation » et l’axe « Héritage, m o dèle e n fo n c t i o n des n o uveau x 18
contextes économiques, sociaux et cultu- identitaire (métropoles versus périphéries rels survenant sur les territoires. Deux ; riches versus pauvres ; urbains cosmopo- arguments abondent en ce sens. Le premier lites versus white trash). Nous pensons concerne la perspective d’un étalement qu’une telle approche, en opposant métro- urbain positif, qui impacterait économi- poles et périphéries, ne peut mener qu’à quement et culturellement tous les terri- une opacification de ces dernières et, par-là, t o i r e s s u b u r b a i n s . L a m é t r o p o l e à un angle mort de la recherche et de la deviendrait un repère positif pour les habi- gouvernance. Nous faisons au contraire tants des territoires périphériques. Le l’hypothèse d’un processus subtil et dyna- second argument repose sur l’hypothèse mique, exigeant des analyses capables d’in- d’une acculturation du suburbain européen troduire toutes les nuances des processus au modèle de la suburbia américaine ; la territoriaux. Il s’agit de produire, à terme, frontière avec l’urbain ne serait plus discri- des typologies territoriales fines et appré- minante mais deviendrait un horizon à hendables par leur interdépendance. dépasser économiquement et culturelle- La question des zones tampons, espaces de ment. Partant de ces arguments, l’enjeu relégation et d’indétermination fonction- théorique est de penser et d’anticiper les nelle, va au-delà de la seule distinction évolutions socio-économiques, politiques entre périurbain et péri-métropolitain. Elle et écologiques des territoires en fonction constitue un prolongement de ces premiers de leurs liens aux métropoles. En termes questionnements pour aborder la question de recherche fondamentale et de recherche des limites et des espaces indéterminés, appliquée (recherche-action), nos enjeux sujets à des mutations ou laissés pour impliquent d’expérimenter sur les terri- compte. L’objectif du projet de recherche toires le concept de métropolisation. The buffer metropolis: mirroring on sustai- nable subjects est de savoir comment on Périurbain et péri-métropolitain, peut transformer les infrastructures les zones tampons plus polluantes (aéro- et fluvio-portuaires, les zones industrielles, logistiques et com- Les territoires péri-métropolitains français merciales, les autoroutes et le rail, etc.) en sont caractérisés par des zones subur- des véritables tampons soutenables. Il est baines économiquement impactées par les également possible de se saisir de ces ques- métropoles et des territoires plus relégués tionnements pour effectuer une comparai- : post-industriels, post-ruraux, exo-villages, son entre métropoles en termes de constat, petites villes enclavées. Il s’agit de com- de projet, de jeu d’acteurs, de gouvernance prendre les liens dynamiques existant mais aussi d’information, de concertation, entre l’économie des territoires et les de co-production, etc. modes d’habiter. Le risque – tant scienti- fique que politique – est en effet de produire Représentations et usages de la des analyses territoriales statiques référées photographie dans les villes à des modèles binaires à consonance 19
Ce thème de recherche interroge l’archive classements, expositions, édition). Elle photographique et les représentations des questionne aussi le statut du médium dans métropoles à différents niveaux. Le terrain les sociétés arabes, en repérant notam- choisi est l’espace arabe, partant du constat ment l’émergence de catégories nouvelles de la structuration, depuis le milieu des – notamment celle d’une photographie années 2000, d’entreprises d’archivage de documentaire – et les signes de la profes- la photographie et de la diversification des sionnalisation, de la valorisation et de la formes et objets de la patrimonialisation reconnaissance du travail des photo- dans cet espace. Il s’agit d’abord de consi- graphes. dérer l’archive photographique (munici- pale, privée, associative, etc.) dans sa Villes transfrontalières dimension culturelle, en tant qu’elle consti- tue une source de connaissance et de valo- Dans la lignée de plusieurs travaux du pré- risation des territoires. Comment et à quel cédent contrat, ce programme cherche à titre la photographie est-elle mobilisée identifier les dynamiques de métropolisa- dans la construction de l’image passée et tion à travers leurs relations avec les actuelle des villes et quelle place occupe-t- logiques frontalières. Les frontières s’im- elle de manière plus large dans le contexte posent parfois aux villes (Berlin ou Jérusa- des politiques et pratiques patrimoniales ? lem). Elles peuvent aussi les empêcher de Il s’agit aussi de voir, dans une perspective suivre leur développement « naturel » institutionnelle et politique, comment l’ar- dicté par la géographie et/ou l’opportu- chive participe aux processus de métropo- nisme économique (ex. dans l’Europe l i s at i o n , d e rayo n n e m e n t et d e la centrale). Elles peuvent aussi être éloi- construction de l’image des villes aux gnées, mais avoir un impact local drama- échelles régionale et globale. Elle apparaît, tique (la « jungle » de Calais, l’émigration en effet, comme un outil de valorisation de « méditerranéenne » en Grèce et Italie). l’image passée et actuelle des villes, un Elles peuvent enfin offrir des opportunités élément clé de la production d’un discours qui fabriquent des continuités urbaines plus ou moins officiel sur la ville et son his- schizophrènes (la frontière entre les toricité. Pour aborder cette patrimonialisa- États-Unis et le Mexique). Pour appréhen- tion de/par l’image des villes dans le der cette typologie, une approche en trois monde arabe, nous adoptons une double temps est proposée : Le benchmarking, dans démarche qui combine une analyse des une optique très large, permet d’identifier représentations photographiques et l’eth- les mécanismes de la dynamique trans- nographie des institutions culturelles. frontalière. Il permet aussi une indispen- Cette approche vise à comprendre les liens s a b l e p r i s e d e c o n s c i e n c e d e l a entre ce qui est donné à voir et ce que l’on transversalité du phénomène. L’échelle dit de la photographie, ce qu’on lui fait dire, européenne, avec les cas frontaliers « clas- à travers des usages divers (indexations, siques » (notamment la France avec 20
l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie), les rive- Plusieurs approches et outils permettent de rains (le Rhin et le Danube), les cas para- travailler sur les savoirs, les modes de doxaux (la Suisse, Monaco, Andorre … et la représ entation et de transmission . Méditerranée). Le cas d’étude (le projet), en Nombreux parmi ces moyens sont exploi- un troisième temps, porte sur le cas buca- tés concomitamment dans des projets de restois ; il a pour objectif de comprendre la recherche et dans l’enseignement. En col- constitution des frontières – réelles ou ima- laboration avec la Fondation des Science ginaires – dans la capitale, en suivant sa du Patrimoine, le projet DIM MAP permet stratification historique et ses évolutions à l’échelle de l’Île-de-France de construire sociales et urbaines. Cette étude de cas lie des relations étroites entre sciences de fortement recherche et projet urbain, dans l’homme, de l’environnement et les la compréhension des dynamiqu es sciences physico-chimiques. Par l’étude urbaines et des évolutions possibles pour des objets et de la matérialité des œuvres, la ville. cette entrée interdisciplinaire permet d’orienter les recherches sur l’historicité de Héritage, patrimoine la matière des œuvres, une question incon- et création tournable pour les bâtiments. La relation Coordination : Stéphanie fructueuse nouée avec la Fondation des sciences du patrimoine et les équipes de ce de Courtois périmètre régional demande ainsi à être L’environnement construit, qu’il soit encouragée et renforcée. ancien ou contemporain, les stratifications Les deux masters associés à l’ÉNSA Ver- successives de la ville et des paysages, dont sailles font de la recherche un axe central : la complexité pose des défis constamment le master « Jardins historiques, patrimoine renouvelés de lecture et de compréhension, et paysage », dont le rapprochement et forment plus que jamais des questions l’habilitation prochaine avec l’École uni- actuelles. L’inscription du projet architec- versitaire de recherche (EUR) de la ComUE tural dans un environnement existant, la Paris-Seine laissent augurer des collabora- pensée sur la ville et ses flux, les demandes tions interdisciplinaires nouvelles et fruc- en faveur d’une approche durable des ter- tueuses ; le master « Architecture et ses ritoires, soulèvent des questions sur l’ins- territoires » (AST) dont l’association avec cription des nouveaux projets dans la ville l’Université de Paris-Saclay est confortée, héritée. Car penser le projet et la ville évolue vers un intérêt marqué pour les aujourd’hui dans une vision renouvelée de sciences de la restauration et l’expertise nos modes de vie suppose de l’insérer dans patrimoniale ; ils pourront rejoindre à une réflexion globale tenant compte des terme le projet de création d’une formation dynamiques patrimoniales sous-jacentes spécifique – DSA ou autres – dispensée par aux transformations des territoires. l’ÉNSA Versailles. Par ailleurs, de nou- velles perspectives pédagogiques et de 21
recherche sur les modes de représentation sur des ensembles urbains et paysagers, visent à faire évoluer la connaissance de conçus ou transformés au XXe siècle (Dia- l’existant. Les études opérationnelles, les gnostics historiques et paysagers du master relevés, les initiatives prospectives, les JHPP), la capacité d’adaptation aux nou- enquêtes, la diversité des échelles urbaines velles règlementations environnementales sur lesquelles se penche la recherche, et la question énergétique (« Architectures forment autant de leviers d’action pour de la reconstruction en Val-de-Loire »), étudier les lieux en les saisissant dans leur forment autant de problématiques qu’il y complexité. a de volontés de les traiter de manière savante et nuancée. Héritages et développement durable des territoires Interroger les processus de construction patrimoniale Comprendre les enjeux liés à la préserva- tion des environnements urbains et ruraux, Les actions de patrimonialisation ne leur transmission dans des cadres règle- découlent pas nécessairement de l’évi- mentaires changeants et leur potentiel dence de la valeur des édifices et des sites. d’adaptation face aux évolutions des Elles sont changeantes en fonction des sociétés et aux équilibres menacés du priorités données à chaque époque par des monde vivant, repose sur une analyse groupes différents, de ce qui est jugé approfondie des sites, des bâtiments ou des comme digne d’intérêt et représentatif de objets et des dynamiques qui ont marqué valeurs communes. Cette analyse permet leur évolution. Il s’agit tout autant d’inter- de pointer les mécanismes à l’œuvre dans roger certaines formes urbaines et bâties les opérations de valorisation, comme d’ex- ou certains territoires et projets paysagers pliquer les oublis ou les destructions. Parmi aujourd’hui en déshérence – architectures les actions de recherche, « La relecture de la reconstruction, parcs urbains, zones critique de la Charte de Florence » sur les suburbaines –, que de penser leur pérennité parcs publics urbains historiques découle dans une approche concrète de l’aménage- de l’actualité donnée à cette question par ment territorial et urbain. La lecture qui ICOMOS International, et l’intérêt de peut en être faite est conditionnée par des c o n f r o n t e r c e t t e a n a l ys e ave c l e s stratégies de développement économique recherches menées sur la Charte de Venise. dont les temporalités ne coïncident pas L’extension du champ patrimonial aux toujours avec une réflexion mûrie sur le architectures banales est l’occasion d’inter- projet de reconversion. Le rapport qu’en- roger la relation qu’entretiennent les tretiennent les habitants avec d’anciens œuvres d’art et les aménagements mobi- bâtiments dont ils sont aujourd’hui les liers avec la conception de l’espace. Cette usagers (« Façons d’habiter le XVIIIe question peut être associée avec les inter- arrondissement »), les analyses réalisées rogations plus générales sur les différentes 22
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