05/02 10/03 2020 Cinéma Jacques Tati - Le théâtre de Saint-Nazaire
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Calendrier du 5 au 11 févr mer 5 jeu 6 ven 7 sam 8 dim 9 lun 10 mar 11 Séjour dans les Monts... 16h 13h45 20h30 17h45 16h - - Un jour si blanc 18h45 16h30 14h30 14h 20h30 - 16h30 La Llorona 20h45 18h30 18h30 16h 18h45 - 18h30 Ni les femmes ni la terre ! - 20h30 - - - - - Le Photographe - - 16h30 - - - 14h30 Assurance sur la mort - - - 20h30 14h - - Histoire d’un regard - - - - - - 20h30 L’Odyssée de Choum 15h+ - - 11h+ 11h+ - - du 12 au 18 févr mer 12 jeu 13 ven 14 sam 15 dim 16 lun 17 mar 18 La Fille au bracelet 16h 18h 15h 20h45 16h30 18h30 16h30 20h30 - 19h - 20h45 - - Cuban Network 18h 15h45 20h45 18h30 18h30 20h30 20h30 Histoire d’un regard - 14h 17h 15h 14h30 - 18h30 ACID POP - 20h - - - - - Quelle folie - 21h - - - - - L’Équipe de secours 15h+ - - 11h+ 11h+ - - Marche avec les loups - - - 17h+ - - - Shaun le mouton 2 - - - - - - 14h30+ Histoire d’un regard L’Odyssée de Choum - - - - - - 10h30+ documentaire de Mariana Otero du 19 au 25 févr mer 19 jeu 20 ven 21 sam 22 dim 23 lun 24 mar 25 France, 2020, couleur, 1h30 Le Cas Richard Jewell 16h 20h30 16h - 14h 20h30 18h30 - 16h30 21h 18h - 20h30 - qÉvénement La Fille au bracelet 18h30 18h30 18h45 14h15 14h30 20h30 16h30 du 11 au 18 février - - - 21h 19h - 18h30 L’Étrangleur - 20h30 - - - - - Les Petits contes de la nuit 15h+ - - - - - - Gilles Caron, alors qu’il est au sommet film après film, creuse un sillon ténu, à la lisière L’Équipe de secours - 10h30+ - - 11h+ - - d’une carrière de photojournaliste de l’intime et du social. Dans chacun de ses films Marche avec les loups - 14h30+ - 17h+ - - - fulgurante, disparaît brutalement au en effet, la même alchimie est à l’œuvre, qui Sherlock Junior - - 10h30+ 16h+ - - - canalise la charge émotionnelle, souvent violente, Cambodge en 1970. Il a tout juste Les Enfants de la mer - - 16h30 - - - - des histoires de ses personnages en les inscrivant L’Odyssée de Choum - - - 11h+ - - 10h30+ 30 ans. En l’espace de six ans, il a été dans un contexte institutionnel, historique ou Shaun le mouton 2 - - - - - - 14h30+ l’un des témoins majeurs de son époque, politique plus large, leur donnant cette coloration er couvrant pour les plus grands vibrante particulière si rare dans le cinéma du 26 févr au 3 mars mer 26 jeu 27 ven 28 sam 29 dim 1 lun 2 mar 3 Le Cas Richard Jewell 16h 18h 14h 14h 14h - 16h magazines la guerre des Six Jours, Mai documentaire. C’est un immense plaisir que de la 20h30 - 20h45 20h30 20h30 - - 68, le conflit nord-irlandais ou encore recevoir enfin pour son dernier film, à la recherche Adam 18h30 - 18h45 - 16h30 - 14h la guerre du Vietnam. de Gilles Caron. - - - - - - 20h30 Lorsque la réalisatrice Mariana Otero La Fille au bracelet - 16h - 18h15 18h30 - 18h30 “Comme dans mes films précédents, il s’agissait pour Nuits blanches - 20h30 - - - - - découvre le travail de Gilles Caron, moi de comprendre l’autre en me plongeant dans son Les Nouvelles aventures... 15h+ - - - - - - une photographie attire son attention regard et sa manière de voir le monde. Mais ce qui Sherlock Junior 10h30+ - 10h30+ - - - - qui fait écho à sa propre histoire, la s’est peut-être modifié au fil de mes réalisations L’Équipe de secours - 10h30+ - - - - - Marche avec les loups - 14h30+ - - 10h30+ - - disparition d’un être cher qui ne laisse et qui influe de plus en plus sur mon mode de Les Enfants de la mer - - 16h30 - - - - derrière lui que des images à déchiffrer. narration, c’est l’envie de mettre en évidence par L’Odyssée de Choum - - - 11h+ - - - Elle se plonge alors dans les 100 000 la mise en scène ce déplacement du regard vers Shaun le mouton 2 - - - 16h30+ - - - l’autre. Car c’est au fond ce déplacement, ce clichés du photoreporter pour lui travail du regard qui me semblent être l’expérience du 4 au 10 mars mer 4 jeu 5 ven 6 sam 7 dim 8 lun 9 mar 10 redonner une présence et raconter artistique et politique essentielle à faire partager La Cravate 20h30 16h30 14h30 16h30 14h30 - 18h30 l’histoire de son regard si singulier. à chacun d’entre nous.” Une mère incroyable 16h 18h30 21h 14h30 16h30 - 16h30 Adam - 14h30 16h30 18h30 20h45 - - Mariana Otero Le travail de la cinéaste Mariana Otero nous est Le Cas Richard Jewell 18h - 18h30 20h30 18h20 - 14h infiniment précieux. D’Histoire d’un secret (2003) J’ai tué ma mère - 20h30 - - - - - à Histoire d’un regard (2020), en passant par Mardi 11 février à 20h30, séance exceptionnelle Si c’était de l’amour - - - - - - 20h30 Entre nos mains (2010), À ciel ouvert (2013) et en présence de Mariana Otero, suivie d’une Petits contes de la nuit 15h+ - - 11h+ 11h+ - - L’Assemblée (2017), il témoigne de la cohérence discussion avec la réalisatrice. rencontre-débat ou présentation + goûter ou brunch d’une démarche intellectuelle et sensible, qui,
Un jour si blanc Le Photographe Séjour dans les Monts Fuchun La Llorona polar de Hlynur Palmason romance de Ritesh Batra romance de Gu Xiaogang fable politique de Jayro Bustamante Islande, 2020, couleur, VOSTF, 1h45 Inde, 2020, couleur, VOSTF, 1h50 Chine, 2019, couleur, VOSTF, 2h30 Guatemala, 2020, couleur, VOSTF, 1h37 avec Ingvar Eggert Sigurðsson, avec Nawazuddin Siddiqui, Sanya Malhotra, avec Qian Youfa, Wang Fengjuan, Sun Zhangjian avec María Mercedes Coroy, Sabrina de La Hoz, Hilmir Snær Guðnason, Bjorn Ingi Farrukh Jaffar Semaine de la Critique, Festival de Cannes Julio Diaz Semaine de la critique, Festival de Cannes Festival de Berlin qNaissance d’un grand cinéaste Mostra de Venise qSortie nationale qSéances de rattrapage du 5 au 9 février qRéalisme magique du 5 au 11 février 7 et 11 février du 5 au 11 février Le destin d’une famille s’écoule au Dans une petite ville perdue d’Islande, Raphi, modeste photographe, fait la rythme de la nature, du cycle des Selon la légende, la Llorona est une un commissaire de police en congé rencontre d’une muse improbable, saisons et de la vie d’un fleuve. pleureuse, un fantôme qui cherche ses soupçonne un homme du coin d’avoir eu Miloni, jeune femme issue de la classe enfants. Aujourd’hui, elle pleure ceux une aventure avec sa femme récemment moyenne de Bombay. Quand la Ce somptueux premier volet d’une odyssée qui qui sont morts durant le génocide des décédée dans un accident de voiture. grand-mère du garçon débarque, en entremêle les générations et les saisons tire son indiens mayas. Le général, responsable titre d’une peinture très célèbre en Chine, Sa recherche de la vérité tourne à pressant son petit-fils de se marier, du massacre mais acquitté, est hanté peinte au milieu du XIVème siècle. Elle a la forme l’obsession. Celle-ci s’intensifie et le Miloni accepte de se faire passer par une Llorona. Serait-ce Alma, la d’un long rouleau qui oblige celui qui la regarde mène inévitablement à se mettre en pour la petite amie de Rafi. Peu à peu, à découvrir le paysage progressivement. En nouvelle domestique ? Est-elle venue danger, lui et ses proches. Une histoire ce qui n’était jusque-là qu’un jeu se déployant des travellings admirables sur les mêmes punir celui que la justice n’a pas de deuil, de vengeance et d’amour confond avec la réalité... lieux, le cinéaste reproduit à sa manière son condamné ? inconditionnel. geste et sa façon horizontale d’observer un Énième démonstration du charisme incantatoire paysage sous plusieurs angles, en y ajoutant un “Au Guatemala, on nie tout ce qui s’est passé. Nous l’attendions avec impatience, le voici, le de Nawazuddin Siddiqui, un photographe de rue de élément propre au cinéma : la nature immuable En Europe après la deuxième guerre mondiale, on second long métrage du cinéaste islandais Hlynur Bombay, musulman, est obligé par sa grand-mère est ici traversée par l’impermanence des actions a parlé, pour tenter de soigner. Même en Afrique Palmason (Winter Brothers, sorti au Tati il y a de se trouver une épouse. Pris au piège, il humaines. du Sud, il y a eu des explications, une tentative tout juste deux ans). Le titre renvoie à décide de fabriquer sa propre histoire d’amour, de réconciliation. Au Guatemala, on préfère penser un proverbe de son pays disant que lorsque le à l’aide des photographies qu’il a prises d’une “Par son ampleur et sa maîtrise, Séjour dans que les militaires ont sauvé le pays. Des années blanc du ciel et celui de la terre enneigée se jeune inconnue. Peut-il se convaincre de tomber les Monts Fuchun s’impose comme le plus beau et de procès ont été jetées à la poubelle en une confondent, la barrière qui sépare l’espace des amoureux de ces images ? Quelle vérité révèlent- prometteur premier film que l’on ait vu depuis semaine par les pouvoirs de quelques grandes morts et celui des vivants est momentanément elles ? Le Photographe pose avec délicatesse longtemps. Cette chronique familiale se déploie familles et de l’armée, qui sont remontés jusqu’à abolie. Avant que l’on sache de quelle morte et l’hypothèse d’une histoire d’amour entre des comme une fresque, dont la construction éclatée la cour suprême, laquelle a finalement décidé de de quels vivants il s’agira ici, le film est personnages issus de différentes confessions et recompose très subtilement toute la complexité dire : non, il n’y a pas eu de génocide ni de effectivement d’abord affaire de météorologie classes sociales. Par petites touches qui sont sociale et sentimentale qui fait ou défait une génocidaires. Et au Guatemala personne n’a réagi ! et de paysages. Une très belle séquence autant de mystères donnant chair au récit, le communauté. On ose affirmer que cette façon de Donc, le film a pour ambition de parler à une elliptique commence par nous montrer le passage film feignant la naïveté, écrit une version actuelle mettre chaque vie singulière en perspective avec population qui est totalement dans la négation, des saisons et les transformations de la nature de la comédie romantique. Dernier film en date l’évolution d’une famille tout en s’accordant au qui pense que parler du passé est une perte de autour de la maison du protagoniste, Ingimundur. de Ritesh Batra, réalisateur du célèbre et rythme des saisons aussi bien qu’aux soubresauts temps, et qu’il faut aller de l’avant. Au Guatemala, Puis, très vite, cette blancheur du paysage va plébiscité The Lunchbox. de l’histoire, touche à l’essence même du cinéma.” la population a peur de Dieu, et des militaires.” être traversée par d’autres élans chromatiques, Marcos Uzal, Libération Jayro Bustamante jusqu’à risquer à plusieurs reprises d’être éclaboussée d’éclats rouge sang.
Ni les femmes ni la terre ! Assurance sur la mort documentaire de Marine Allard, Lucie Assemat film noir de Billy Wilder et Coline Dhaussy scénario de Raymond Chandler France, 2019, couleur, VOSTF, 1h États-Unis, 1944, noir et blanc, VOSTF, 1h45 qRencontre avec Fred MacMurray, Barbara Stanwyck, Edward G. Robinson jeudi 6 février à 20h30 qDans la cour des grands Quelle folie samedi 8 et dimanche 9 février documentaire de Diego Governatori Ni les femmes ni la terre ! est un France, 2019, couleur, 1h28 documentaire tourné comme un voyage Soutien des cinéastes de l’ACID en itinérance autour des luttes ayant Un courtier en assurances, fasciné qÉvénement ACID POP trait au corps et au territoire. par une de ses clientes, décide avec jeudi 13 février En Argentine et Bolivie, le film suit au elle d’assassiner son mari. plus près celles qui luttent contre les Au firmament des grands cinéastes, Billy Wilder Aurélien est charmant, mais il est dans un double geste d’accompagnement et violences faites aux femmes, le système d’affrontement.” occupe une place paradoxale et toujours tourmenté. Aurélien est volubile, mais Monsanto et la destruction de âprement discutée. Célébré à juste titre comme il est solitaire. Aurélien se sent Julien Meunier, cinéaste membre de l’ACID l’environnement par les entreprises l’auteur d’une succession de chefs-d’œuvre inadapté, mais il a tout compris. extractivistes. Il met en évidence intemporels, tels que les inoubliables Boulevard Aurélien est autiste. Filmé, il a délié Jeudi 13 février à partir de 19h30, troisième le parallèle entre les logiques du crépuscule (1950), Certains l’aiment chaud (1959) ou La Garçonnière (1960), il est néanmoins sa parole, libérant un chant d’une rendez-vous de l’ACID POP, “Université populaire d’appropriation de la terre et des du cinéma indépendant”. et depuis longtemps la cible d’un snobisme intensité prodigieuse, un miroir tendu corps des femmes, compris comme tenace, ne voyant dans sa virtuosité d’écriture vers nous. potentielles sources de profit. Dans et son ironie explosive (et sans doute aussi dans L’enjeu ? Permettre aux spectateurs d’aller en les favelas, les périphéries urbaines, profondeur à la rencontre des cinéastes pour sa popularité jamais démentie) que l’expression “Entrer dans le film c’est tout de suite être pris découvrir et comprendre, à travers une question les campagnes isolées en Patagonie d’une profonde vulgarité – le mot est lâché. dans la parole d’Aurélien, d’emblée spectaculaire de cinéma, leurs inspirations, leurs méthodes de et l’altiplano bolivien, ces femmes Vulgaire serait donc la façon dont Wilder, disciple et saisissante, par laquelle il essaye de formuler travail et leurs expériences derrière la caméra. combattent pour le droit à disposer du prince de la comédie Ernst Lubitsch, perpétua son angoisse et ses difficultés à être parmi les son héritage mais sans les bulles de champagne, autres. Cette parole passionnante est un monde, Question de cinéma : “Si la parole résiste, de leur corps, pour un changement en pratiquant un humour qui serrait de beaucoup et dans son effort à donner une forme à l’informe, doit-on la provoquer ? Je te filme, je t’affronte” de cap des modèles économiques, pour plus près l’objet de ses allusions, accompagnant c’est tout son corps qui semble entrer en En présence de Diego Governatori et la reconnaissance de leur légitimité en cela le relâchement progressif du code Hays. tension, secoué, saccadé, toujours en mouvement, Émilie Brisavoine, cinéastes membres de l’ACID. et de leur dignité. comme en cage, et qui vient rythmer et appuyer Samedi 8 février à 20h30, séance un monologue fascinant. Ses développements Déroulé : Jeudi 6 février à 20h30, rencontre et discussion présentée par Michel Amelin dans le cadre de à la fois fous et limpides sont traversés par une avec les réalisatrices du film dans le cadre 19h30 : buffet apéritif offert l’exposition “Les boîtes judiciaires” présentée nervosité, des grognements, des sursauts, dans d’une séance spéciale organisée à l’initiative du 7 janvier au 29 février à la Médiathèque une sorte de crise à la fois permise et contenue 20h : dialogue entre cinéastes et introduction du collectif nazairien F’lutte. Étienne Caux. par la mise en scène de Diego Governatori. Très à la question : partage des clés de compréhension concentré sur son protagoniste, le film travaille et d’analyse des œuvres, projection d’extraits. lui aussi à construire une forme à partir du 21h : projection de Quelle folie, suivie d’un débat chaos, à rendre sensible et à organiser le tumulte avec la salle.
La Fille au bracelet Cuban Network drame de Stéphane Demoustier film d’espionnage d’Olivier Assayas France, 2020, couleur, 1h45 France, 2020, couleur, VOSTF, 2h avec Mélissa Guers, Chiara Mastroianni, avec Penélope Cruz, Édgar Ramírez, Wagner Moura Roschdy Zem, Anaïs Demoustier Mostra de Venise qOuvrir la jeune fille qMiami, nid d’espions du 12 février au 3 mars du 12 au 18 février Le Cas Richard Jewell drame de Clint Eastwood États-Unis, 2020, couleur, VOSTF, 2h Lise, 18 ans, vit dans un quartier Début 90. Un groupe de Cubains avec Paul Walter Hauser, Sam Rockwell, Kathy Bates résidentiel sans histoire et vient installés à Miami met en place un du 19 février au 10 mars > sortie nationale d’avoir son bac. Mais depuis deux ans, réseau d’espionnage. Leur mission : Lise porte un bracelet car elle est infiltrer les groupuscules accusée d’avoir assassiné sa meilleure anticastristes responsables En 1996, Richard Jewell fait partie de du héros, avec toutes les ambiguïtés, les fausses amie. d’attentats sur l’île. l’équipe chargée de la sécurité des évidences et les suspicions qu’elle suppose, dans Jeux d’Atlanta. Il est l’un des premiers les racines de la mythologie américaine. “La caméra épouse le point de vue des parents. “J’ai lu le livre du journaliste et homme politique à alerter de la présence d’une bombe “Clint Eastwood, en près d’un demi-siècle en tant L’expérience qui est proposée au spectateur, Fernando Morais, Les Derniers Soldats de la et à sauver des vies. Mais il se retrouve que cinéaste majeur et plus encore en tant c’est celle de vivre un procès. Comme le ferait guerre froide. J’ai été fasciné par ce qui en est bientôt suspecté... de terrorisme, qu’axiome de la culture populaire, a fait la chronique un juré. Dès lors, je ne voulais pas créer de le centre de gravité, l’histoire des Cuban Five, passant du statut de héros à celui d’un effilochage de la fabrique de l’optimisme mouvements artificiels. C’eût été superflu car cinq espions cubains infiltrés en Floride, et le procès se suffit à lui-même. Lors d’audiences la guerre souterraine entre les exilés cubains d’homme le plus détesté des États-Unis. américain. Le Cas Richard Jewell est à ce titre auxquelles j’ai assisté, j’ai remarqué à quel point et le régime de Castro. Un fragment d’histoire Il fut innocenté trois mois plus tard l’un de ses films les plus manifestement politiques, par le FBI mais sa réputation ne fut traversé par des fractures élémentaires qui le récit d’un témoin pouvait être captivant. contemporaine que le cinéma n’a jamais vraiment dépassent la question partisane. Il s’agit avant Le pari du film, c’était de restituer cela, cette abordé. Et puis surtout, il y avait un cadre plus jamais complètement rétablie. tout d’une histoire de moralité - dans le bon expérience du procès. Cela engage l’image, les large, où se mêlaient l’intime et l’universel, des sens, principalement - sur la vulnérabilité du cadres, mais aussi le son. Car je voulais faire un individus pris dans les rouages de la politique et Clint Eastwood a traversé les décennies et les citoyen face au pouvoir de l’État et sur le sort film qui donne à voir par la parole mais qui impose de l’histoire. J’ai utilisé des fragments du livre genres. S’il y a toutefois une chose qui n’a cessé d’un individu menacé par la machine publicitaire.” aussi ses silences, d’autant plus notables qu’ils mais j’ai aussi croisé d’autres informations, de l’occuper, c’est bien la légende. Comment elle agissent en contraste avec le régime du procès vérifié des faits. C’était un défi de raconter en se construit et comment elle se transmet. Quel A.O. Scott, The New York Times qui fait constamment la part belle aux discours. un film les stratégies de groupes anticastristes poids elle pèse sur les épaules qui en héritent. Lise ne se conforme jamais à l’attitude que parfois antagonistes, les contradictions et Combien il est vain d’espérer s’en défaire. La “Dans Le Cas Richard Jewell, le talent artistique l’on attend d’une accusée. Cela peut être dû à sa les revirements du département américain de légende, la construction mythologique du héros et critique d’Eastwood, sa méfiance pour les personnalité, cela peut être aussi une forme l’immigration, la complexité du travail de terrain ressortit à tout le spectre idéologique par autorités et son inconscient cinématographique de protection, l’expression d’une vulnérabilité. des différents membres du Wasp Network.” lequel est passé Eastwood. Aucun cinéaste n’en infusent un drame pugnace d’observations Chacun interprète ce silence différemment. a traité avec une telle constance. La raison Olivier Assayas urgentes – le spectre du terrorisme suprémaciste Il faut garder à l’esprit que c’est avant tout pourrait en être simple : l’homme se vit – peut- plane sur le film comme un mal invisible et sans une adolescente et le mystère de cet âge reste on lui donner tort ? – comme le dernier mythe nom - qui dépassent son contexte historique, et entier.” hollywoodien. Le Cas Richard Jewell ne fait pas peut-être même ses intentions.” exception et ajoute un opus passionnant à une Stéphane Demoustier œuvre qui ne cesse de fasciner. Il montre combien Richard Brody, The New Yorker Eastwood n’a pas renoncé à inscrire la construction
L’Étrangleur Nuits blanches Adam Une mère incroyable - ballade de Paul Vecchiali mélodrame de Luchino Visconti drame de Maryam Touzani Litigante France, 1972, couleur, version restaurée, 1h33 Italie, 1957, N&B, VOSTF, version restaurée, 1h37 Maroc, 2020, couleur, VOSTF, 1h38 portrait de famille de Franco Lolli avec Jacques Perrin, Eva Simonet, Julien Guiomar, avec Marcello Mastroianni, Maria Schell, avec Lubna Azabal, Nisrin Erradi, Douae Belkhaouda Colombie, 2020, couleur, VOSTF, 1h35 Paul Barge, Nicole Courcel, Jacqueline Danno Jean Marais Un certain regard, Festival de Cannes avec Carolina Sanín, Leticia Gómez et qUne autre histoire du cinéma français #4 qMerveille du cinéma italien qNaissance d’une cinéaste Antonio Martínez jeudi 20 février à 20h30 jeudi 27 février à 20h30 du 26 février au 8 mars Semaine de la Critique, Festival de Cannes qLa femme inconnue Enfant, Emile a croisé, lors d’une fugue Mario, jeune employé de banque, Dans la Médina de Casablanca, Abla, du 4 au 10 mars nocturne, un criminel qui étrangla rencontre Natalia un soir au bord d’un veuve et mère d’une fillette de 8 ans, une femme en pleurs sous ses yeux. canal. Le comportement de la jeune tient un magasin de pâtisseries À Bogota, Silvia, mère célibataire Marqué à vie, Emile essaie, aux abords fille l’intrigue. Il revient, la retrouve marocaines. Quand Samia, une jeune et avocate, est mise en cause dans de la trentaine, de faire revivre et découvre bientôt qu’elle attend femme enceinte frappe à sa porte, Abla un scandale de corruption. À ses cet instant “précieux”. Il amasse ainsi l’homme qu’elle aime qui lui a donné est loin d’imaginer que sa vie changera difficultés professionnelles, s’ajoute dans la journée les renseignements rendez-vous un an auparavant au bord à jamais. Une rencontre fortuite une angoisse plus profonde. Leticia, nécessaires à l’accomplissement du canal. Mario va tenter de se du destin, deux femmes en fuite, et sa mère, est gravement malade. Tandis de ce qu’il ne croit pas être un crime. substituer à cet amour qui lui semble un chemin vers l’essentiel. qu’elle doit se confronter à son désormais improbable. inéluctable disparition, Silvia se lance Le cinéma d’auteur français aurait-il laissé passer “La Médina de Casa distille une forme de vérité dans une histoire d’amour, la première l’un de ses talents les plus populaires ? Nuits blanches occupe une place à part dans humaine bien loin des cartes postales. C’est depuis des années. La filmographie de Paul Vecchiali ne peut certes la filmographie de Visconti. Bien que bénéficiant une sorte de ville dans la ville, presqu’un village, se distinguer de sa carrière de producteur pour d’un casting éminent (Marcello Mastroianni, coupé des bruits assourdissants de la ville “Le second film du Colombien Franco Lolli porte le “Diagonale”, maison fondée en 1976, à laquelle Maria Schell et Jean Marais en tête), ce film de nouvelle, bien que ses ruelles regorgent de vie. même regard précis et délicat que le précédent, nous consacrions une rétrospective l’an passé, 1957, tourné entre Senso et Rocco et ses frères, Je voulais dans ce film me couper du monde Gente de Bien (2014). La caméra est serrée sur les aventure unique du cinéma français, peut-être a été un échec public et critique notoire. extérieur, tout en gardant un ancrage dans cette personnages, sans impudeur, captant les émotions sa dernière grande aventure collective. Mais il fut Beaucoup reprochèrent à Visconti d’avoir accompli société qui conditionne le destin de mes contrastées de Silvia (interprétée avec dignité aussi et avant cela un cinéaste extraordinaire, une volte-face esthétique, d’avoir renoncé au personnages. Je voulais aussi raconter l’histoire et panache par la débutante Carolina Sanín, plus auteur de films à fleur de peau, fruits de néo-réalisme – courant auquel on le rattache de femmes qui, à leur façon, essaient de se connue comme romancière dans son pays d’origine), la rencontre interlope et sentimentale d’êtres à tort – pour réactiver les pouvoirs du réalisme couper elles aussi du monde, sans pour autant tandis qu’elle se débat, faisant mine de ne pas mi-proies mi-ombres, filles de joie et mauvais poétique. C’est précisément ce qui en fait le pouvoir échapper à ses règles. Pour moi, l’histoire écouter le conseil avisé de sa mère : “on ne peut garçons, comme dans les chansons réalistes des prix. Œuvre inclassable et inconfortable qui joue de ces deux femmes, de cette rencontre, de pas tout contrôler”. Le cœur du film réside années 30 qu’il affectionnait tant. Retour sur sur le basculement des contraires, film méconnu ce qu’elles sont et de ce qu’elles deviennent, peut-être dans cette leçon, qu’Une mère incroyable l’un de ses films les plus personnels, et les plus et mésestimé, Nuits blanches gravite pourtant est au coeur de ce que j’ai voulu raconter. D’où déploie élégamment, à la même vitesse que celle beaux, L’Étrangleur, œuvre rarissime sur les dans l’inconscient du cinéma pour ce qu’il aura le désir de les faire évoluer dans un presque de la vie, avec ses stases (l’attente d’un scanner, sortilèges de la nuit, empreinte d’une tonalité concentré de ses puissances imaginaires. Fantaisie huis clos, comme sur une scène de théâtre, avec où la pulsation des machines composerait presque somnambule au rythme brisé, dans laquelle nocturne ne jouissant pas du statut intimidant une fenêtre sur le monde.” une bande originale), ses calmes trompeurs et on plonge comme dans l’eau trouble d’un étang. de chef d’œuvre, Nuits blanches fait partie Maryam Touzani ses accélérations soudaines. Si Franco Lolli doit de ces films dont on ne pensait rien attendre et plaider coupable, ce n’est que d’une chose : qui finit par nous habiter pour longtemps. nous avoir émus, profondément.” Léo Soesanto
La Cravate Ciné-club des Beaux-Arts #4 documentaire d’Étienne Chaillou et Mathias Théry J’ai tué ma mère France, 2020, couleur, 1h36 romance de Xavier Dolan États Généraux du film documentaire de Lussas Québec, 2009, couleur, 1h40 qLes mille et une voies avec Xavier Dolan, Anne Dorval, Suzanne Clément Quinzaine des Réalisateurs du 4 au 10 mars qLa promesse Si c’était de l’amour documentaire chorégraphique de Patric Chiha Bastien a vingt ans et milite depuis jeudi 5 mars à 20h30 d’après “Crowd” de Gisèle Vienne cinq ans dans le principal parti France, 2020, couleur, 1h22 d’extrême-droite. Quand débute la Hubert, 16 ans, ne supporte plus Berlinale 2020 campagne présidentielle, il est invité Chantal, sa mère. Tout en elle l’irrite, qÉvénement par son supérieur à s’engager depuis son comportement un rien rencontre mardi 10 mars à 20h30 davantage. Initié à l’art d’endosser vulgaire jusqu’à sa garde-robe de le costume des politiciens, il se prend mauvais goût. Confus par cette Ils sont quinze jeunes danseurs, à 16 ans. Nous sommes beaucoup allés danser à rêver d’une carrière, mais de vieux relation amour-haine qui l’obsède de d’origines et d’horizons divers. Ils sont ensemble, dans les clubs, les raves... Même si ce démons resurgissent... plus en plus, Hubert vague dans les en tournée pour danser Crowd, une que nous faisons est très différent, il y a des arcanes d’une adolescence à la fois pièce de Gisèle Vienne inspirée des liens plus ou moins secrets entre ses pièces et Assis dans un fauteuil, le jeune homme lit un récit marginale et typique - découvertes mes films : le sentiment comme centre de la raves des années 90, sur l’émotion et de vie : le sien, celui d’un jeune militant du Front création, mais aussi comme mystère insoluble... artistiques, expériences illicites, la perception du temps. En les suivant National. En voix off, les auteurs déroulent ce ouverture à l’amitié, sexe et de théâtre en théâtre, Si c’était même fil narratif littéraire, l’illustrant d’images De manière plus concrète, Gisèle, et sa façon de tournées à ses côtés. La Cravate est sans ostracisme - rongé par la hargne de l’amour documente leur travail et travailler, en particulier avec les danseurs, m’ont doute le film documentaire le plus admirable qu’il qu’il éprouve à l’égard d’une femme leurs étranges et intimes relations. appris beaucoup de choses sur mon propre nous ait été donné de voir depuis longtemps. qu’il aimait pourtant jadis. Car les frontières se troublent. rapport à mon métier : sa façon de partir du corps La scène a l’air de contaminer la vie – pour faire surgir du sens, comment le fait de “Notre héros était alors un petit soldat de À revoir J’ai tué ma mère dix ans plus tard, demeure s’abandonner permet à des choses inattendues, à moins que ce ne soit l’inverse. De l’extrême droite. Trop droit pour grimper dans une insolence bluffante derrière laquelle Xavier à la vie, de survenir. Au cinéma, nous parlons de Dolan assume crânement ses choix de mise en documentaire sur la danse, le film se la hiérarchie, ou trop conscient de la fragilité direction d’acteur, mais n’est-ce pas le contraire ? de son dossier et de ses chances, il semblait scène : de la férocité provocatrice de cet Œdipe fait alors voyage troublant à travers Ne faisons-nous pas des films justement parce insignifiant. Il ne voulait surtout pas apparaître théâtral aux explosions hystériques et comiques, nos nuits, nos fêtes, nos amours. que quelque chose nous échappe ? Ou bien n’est comme un danger, très angoissé de ne pas plaire, la parenté aveuglante avec les œuvres d’Almodovar, pas formulable en mots ? Et d’ailleurs, n’est-ce il voulait être sympathique. Et c’est une foule de Jonathan Caouette et de Wong Kar-wai, ou “Quand on filme la danse, on ne peut partir du pas la même chose en tant que spectateur ? de petits soldats sympathiques comme lui qui, les trébuchements de ses bouffées narcissiques. sens, de ce que ça veut dire, on part du Ne cherchons-nous pas davantage à nous perdre ¸ partout en Europe et au-delà, fortifiaient les L’intimité disloquée de ce couple dans l’ambiance mouvement - comme les frères Lumière filmaient plutôt qu’à nous voir confirmé dans quelque nationalistes du nouveau siècle jusqu’à parfois polaire du Québec a de toute évidence accouché un train entrer dans une gare - et on attend, chose ?” les mener au pouvoir.” d’un réalisateur qui méritait qu’on restât patiemment, que le sens arrive. Au centre du film, Patric Chiha attentif à ses futures extravagances, et qui il y a Crowd, la pièce de Gisèle Vienne qui Étienne Chaillou et Mathias Théry signait probablement là, à 19 ans, ce qui reste questionne de manière magnifique la fête, l’amour à nos yeux son plus beau film. et comment nos émotions transforment notre Mardi 10 mars à 20h30, rencontre exceptionnelle perception du temps. Gisèle et moi, nous nous avec Patric Chiha et discussion à l’issue de sommes rencontrés en classe de première, la projection.
L’Odyssée de Choum Shaun le Mouton : la ferme Les Enfants de la mer Les Petits Contes de la Nuit 3 courts métrages d’animation de Julien Bisaro contre-attaque ! film d’animation de Ayumu Watanabe 6 courts métrages d’animation France, 2020, couleur, VF, 40’ Japon, 2019, couleur, VF, 1h50 France, 2020, couleur, VF, 40’ film d’animation de Will Becher et Richard Phelan qÀ partir de 3 ans Royaume-Uni, 2019, couleur, VF, 1h30 qÀ partir de 9 ans qÀ partir de 3 ans du 5 au 29 février qDès 5 ans 21 et 28 février du 19 février au 15 mars du 18 au 29 février Choum, la petite chouette vient juste d’éclore Ruka vit avec sa mère. Elle se consacre à sa Une histoire, un câlin, un bon lit, il en faut peu lorsque la tempête la pousse hors du nid. Faisant passion, le handball. Hélas, elle se fait exclure pour bien dormir ! Shaun le Mouton revient dans une aventure rouler le second œuf de la nichée, la voilà qui de son équipe le premier jour des vacances. Six contes-doudous pour aborder avec les intergalactique. Un vaisseau spatial s’est écrasé s’élance contre vents et marées, bien décidée Furieuse, elle décide de rendre visite à son père tout-petits l’univers du sommeil et de la nuit. près de la ferme de Shaun. A son bord, une à trouver une maman... à l’aquarium où il travaille. Elle y rencontre Umi, adorable et malicieuse petite créature, prénommée qui semble avoir le don de communiquer avec les LU-LA. animaux marins. L’Équipe de secours : Sherlock Junior Marche avec les loups Les Nouvelles Aventures ¸ ¸ en route pour l’aventure ! comédie burlesque de Buster Keaton documentaire de Jean-Michel Bertrand de Rita et Machin États-Unis, 1924, noir et blanc, 45’ France, 2020, couleur, VF, 1h15 5 courts métrages de Janis Cimermanis courts métrages de Pon Kozutsumi et Jun Takagi Lettonie, 2020, couleur, VF, 44’ qÀ partir de 8 ans qÀ partir de 7 ans France/Japon, 2020, couleur, VF, 48’ qÀ partir de 3 ans du 21 au 28 février du 15 février au 1er mars qÀ partir de 3 ans du 12 au 27 février avant-première mercredi 26 février Projectionniste dans un modeste cinéma, amoureux Après avoir disparu pendant près de 80 ans et de la fille de son patron, un homme rêve de malgré les obstacles, les loups sont en train de Pote, Sily et Bemby, les trois compères de la Rita a 5 ans, une robe à grosses fleurs et des devenir un grand détective. Un jour, tandis qu’il retrouver leurs anciens territoires. Ce film brigade de secours, sont toujours au service de idées plein la tête. Machin, le chien qui n’a pas rend visite à la demoiselle de ses pensées pour raconte le grand mystère de la dispersion des la population. Quel que soit votre problème, ils de nom, a une tache sur l’œil et un petit bout lui offrir une bague, son rival dérobe la montre loups : comment les jeunes loups quittent ont une solution... souvent inattendue. Pour le de queue. Rita et Machin traversent avec humour du père, la place chez un prêteur sur gages puis le territoire qui les a vus naître, et la façon meilleur, et surtout pour le pire, leurs services toutes les situations de la vie quotidienne. glisse le billet dans la poche du pauvre amoureux. dont ces aventuriers partent à la conquête de se déploient maintenant dans toute l’Europe ! Que de bêtises à faire ! Celui-ci se met à jouer les détectives amateurs. nouveaux territoires.
Informations pratiques tarifs plein 6,50€ réduit 5,50€ carte 6 entrées 30€ séances cinémômes 4€ moins de 18 ans 4€ tarif réduit : abonné Le Théâtre, jeune de -25 ans, demandeur d’emploi, adhérent CCP, La Couronnée, À voir Version Originale, abonné des cinémas Pax le mois prochain au Pouliguen et Atlantic à La Turballe, UIA, AVF accès /contact Benni Cinéma Jacques Tati de Nora Fingscheidt Agora 1901 2bis avenue Albert de Mun BP 150 - 44603 Saint-Nazaire Cedex La Communion www.letheatre-saintnazaire.fr/films-de-la-semaine de Jan Komasa billetterie /séances scolaires Charlotte Berthet-Garnier, Maëlle Péan Wet Season 02 40 53 69 63 d’Anthony Chen cinema@letheatre-saintnazaire.fr Adolescentes projection /cabine Antoine Ledroit, Luigi de Angelis de Sébastien Lifshitz programmation Abou Leila Simon Lehingue 02 40 53 65 56 d’Amin Sidi-Boumédine simon.lehingue@letheatre-saintnazaire.fr Poisson-sexe direction d’Olivier Babinet Béatrice Hanin Ciné-Club Salle classée Art et Essai, labellisée Patrimoine, des Beaux-Arts #5 Recherche et Découverte et Jeune public. Boucle à induction magnétique pour les personnes Rois et reine malentendantes, rampe d’accès pour les d’Arnaud Desplechin personnes à mobilité réduite, système Fidélio pour les personnes malvoyantes. Attention, les séances commencent à l’heure ! L’accueil cinéma est ouvert une demi-heure avant les séances. Conception graphique : Atelier ter Bekke & Behage Impression : Média-Graphic, Rennes
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