Fiches retours d'expérience
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Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Récupération des énergies fatales en interne chez Roquette Descriptif de l'entreprise Créée en 1933 par Germain et Dominique Roquette, Roquette Frères SA est une entreprise agroalimentaire familiale spécialisée dans la transformation de la matières premières végétales (maïs, blé, pomme de terre, pois, micro-algues). Figurant parmi les 5 premiers leaders mondiaux de l'industrie Site de Roquette Lestrem greenunivers.com/2011/09/bioraffinerie-les-grands-industriels-lorgnent- amidonnière, Roquette possède une large cette-mutation-verte-62477/ gamme de compétences telles que : la nutrition humaine, la pharmacie-cosmétologie, papier, carton ondulé, la nutrition animale qui font de l'entreprise une société très énergivore. Afin de compenser cette forte consommation d'énergie et de respecter l'environnement, Roquette à mis en place des procédés permettant de récupérer les énergies fatales en interne, parmi ceux-ci on compte l'installation des échangeurs thermiques sur une chaudière à cogénération. Descriptif de la technique Depuis 2000, le site de Lestrem s'est doté d'une installation de cogénération. Cependant, depuis quelques années la société est venue compléter cette installation avec des échangeurs thermiques dans le but de récupérer la chaleur perdue sous forme de vapeur. Pour cela, 50 échangeurs thermiques viennent récupérer les gaz chauds en sortie des chaudières de cogénération afin de chauffer l'eau circulant dans les échangeurs. Cette eau chauffée à 90°C est ensuite transportée jusqu'au séchoir via une boucle de tuyaux de deux fois 1km. Une fois arrivé au bout de la boucle, des échangeurs thermiques récupèrent une fois de plus les thermies de l'eau pour préchauffer l'air des séchoirs. Contact Entreprise : Jean-François Herlem Responsable Environnement Europe Direction QHSSE Europe Jean-françois.herlem@roquette.com 21
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Réalisation du projet Coût du projet : 4 millions d'euros Durée du projett : 9 mois Temps de retour sur investissement : NC Économie d'énergie : 110 000 MWh thermique récupérés chaque année et 20 000 tonnes de CO2 évitées Aides financières : Aucune aide demandée pour ce projet. Avantages : Les principaux avantages sur le site sont sa taille et le fait que Roquette soit un groupe familial, ce qui permet de travailler avec une vision long terme sur l'arc optimisation énergétique. Inconvénients : Travaux à intégrer dans une activité à feu continu. Le choix de l'entreprise Roquette a été de réaliser l'ensemble du projet en interne de l'étude de faisabilité jusque la maintenance. La société a seulement fait appel à un fournisseur (GEA-Erge spirale) pour la construction du projet. Contact Entreprise : Jean-François Herlem Responsable Environnement Europe Direction QHSSE Europe Espace Freycinet Jean-françois.herlem@roquette.com 22 135 avenue de l'Université 59140 Dunkerque Tél : 03.28.61.57.15 c ontac t@e ne rg ie 2020.fr
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Synergies avec l'entreprise Arcelor Mittal Descriptif de l'entreprise ArcelorMittal est un grand groupe sidérurgique mondial. Les usines d’ArcelorMittal Atlantique et Lorraine fournissent de l’acier à de nombreux secteurs industriels, tels que l’emballage et l’électroménager. Mais cette part est minoritaire, car la moitié de son marché est assuré par l'industrie automobile. Compte tenu de son activité, ArcelorMittal est sujet à de grosse perte de chaleur. Cependant l'entreprise de Dunkerque a été l'une des premières en France à se préoccuper de ces énergies perdues avec l'installation de deux hottes de captation. Descriptif de la technique En 1986, installation d'une hotte de captation de 20 MW sur la chaîne d'agglomération n°3 et par la suite une de 8 MW sur la chaîne n°2 permettant ainsi de récupérer la chaleur de l'usine et de la redistribuer au sein du réseau de chaleur de Dunkerque. En 2005, en partenariat avec GDF, raccordement à la centrale DK6 dans le but de récupérer les gaz sidérurgiques des hauts fourneaux et de produire de l'électricité. Schématisation du projet de récupération de chaleur : Source : Cete-ouest.developpement-durable.gouv Contact Entreprise : 23 Thierry Scherpereel Support Manager Thierry.scherpereel@arcelormittal.com
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Schématisation du projet de récupération des gaz sidérurgiques : Source : Comite21.org Réalisation du projet Aucun bureau d'études n'est intervenu pour l'étude de faisabilité ou la mise en œuvre dans les deux projets. Le réseau de chaleur est exploité par Dalkia, même au sein de l'entreprise ArcelorMittal. Pour DK6, ArcelorMittal s'occupe de la maintenance sur sa propriété. Le reste est de la responsabilité de GDF. Durée des travaux : 1 an par projet. Temps de retour sur investissement : entre 10 et 20 ans. Ceci est possible du fait des solides partenaires trouvés sur les deux projets. Économie d'énergie : Pour DK6 : 4millions de MW thermiques/an. Pour le réseau de chaleur : 70 000 MW/an. Aides financières : ADEME, montant non connu. Avantages : La taille du site et les compétences multiples au sein de l'entreprise ont permis de réaliser ces projet en interne. De plus ces projets ont permis de développer l'image « verte » de l'entreprise. Réalisation de partenariats solides avec Dalkia et DK6. Inconvénients : Pas de réel inconvénient pour ce projet Espace Freycinet Contact Entreprise : 24 135 avenue de l'Université Thierry Scherpereel 59140 Dunkerque Support Manager Tél : 03.28.61.57.15 c ontac t@e ne rg ie 2020.fr Thierry.scherpereel@arcelormittal.com
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Récupération des énergies fatales en interne chez Häagen Dazs Descriptif de l'entreprise La marque Häagen Dasz a été créée en 1960 aux Etats-Unis par Reuben Mattus pour industrialiser et faire prospérer l’entreprise de vente de glace familiale. Le site Français de Tilloy les Mofflaines a vu le jour en 1992. Il emploie plus de 300 salariés. C’est une entreprise du secteur de l’agro- alimentaire qui produit et commercialise Site de Haägen Dazs Tilloy-les-Mofflaines pour le monde entier des crèmes glacées Onlinehome.fr/tilloy/Templates/standart en pot. Ce site a lancé en avril 2013, un projet d’extension de 3500m2. L’entreprise est une grande consommatrice de chaleur pour chauffer l’eau : - A 55°C pour le lavage des installations ; - A haute température pour la pasteurisation et les besoins de chauffe (chauffer les ingrédients) nécessitant une eau à très haute température. L’entreprise a souhaité récupérer la chaleur induite par différentes installations (notamment les installations de froid) pour pré-chauffer l’eau et ainsi réduire la consommation de gaz naturel des deux chaudières de l’usine. Descriptif de la technique L’entreprise a identifié et installé des systèmes de récupération par échangeurs thermiques sur 4 types d’installations : - les groupes frigorifiques par récupération des gaz chauds - les compresseurs à ammoniac par récupération des huiles - les compresseurs d’air simple par récupération de l’air chaud généré - les chaudières par récupération de la chaleur des fumées à très hautes températures 25
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Schéma du projet de récupération des eaux chaudes Réalisation du projet Durée des travaux : 6 mois Temps de retour sur investissement : 4 ans Économie d'énergie : Diminution de la consommation de gaz de 51% sur la période 2007-2013. Aides financières : NC Avantages : Meilleure autonomie énergétique. Gains économiques. Valorisation de l’image de l’entreprise au sein du groupe et la région NPDC. Inconvénients : Investissements conséquents en amont, avant l’amortissement. L’entreprise a fait appel au bureau d’étude FEREST Ing pour l’étude. L’étude de faisabilité sur les groupes frigorifiques a été réalisé par ABN consulting. La maintenance est effectuée par la société DALKIA Espace Freycinet 26 135 avenue de l'Université 59140 Dunkerque Tél : 03.28.61.57.15 c ontac t@e ne rg ie 2020.fr
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Valorisation du biogaz de la STEP de Häagen Dazs Descriptif de l'entreprise La marque Häagen Dasz a été créée en 1960 aux Etats-Unis par Reuben Mattus pour industrialiser et faire prospérer l’entreprise de vente de glace familiale. Le site Français de Tilloy les Mofflaines a vu le jour en 1992. Il emploie plus de 300 salariés. C’est une entreprise du secteur de l’agro- alimentaire qui produit et commercialise pour le monde entier des crèmes glacées Site de Haägen Dazs Tilloy-les-Mofflaines Onlinehome.fr/tilloy/Templates/standart en pot. Ce site a lancé en avril 2013, un projet d’extension de 3500m2. Descriptif de la technique 1. Chauffage des méthaniseurs Les effluents de l’usine, après l’étape de dégrillage, arrivent dans deux méthaniseurs où la fermentation permet de réaliser un premier traitement biologique de la pollution, et où une production de biogaz (composé de CH4 en majeure partie) est assurée. Ce gaz est brûlé par les turbines de cogénération où la chaleur des fumées est récupérée et valorisée pour maintenir les méthaniseurs à température constante de 37°C, température optimale pour la vie des bactéries anaérobies. Cela permet de baisser considérablement les consommations de gaz naturel utilisées par la chaudière de la station de traitement . 2. Production et revente d'électricité à EDF Le biogaz peut également alimenter une turbine, qui produit de l'électricité. On parle alors de valorisation électrique. La cogénération produit de l'électricité et de la chaleur. La chaleur peut être utilisée pour le chauffage des méthaniseurs. L’électricité produite est revendue à EDF pour être ensuite desservie sur le réseau public. Cette solution est plus rentable pour l’usine, plutôt que de la valoriser en interne. 27
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Objectifs Schéma : Valorisation biogaz - Valoriser le Biogaz de notre Station d’épuration et ne plus le brûler en torchère ; - Réduire la consommation de gaz naturel, utilisé pour le maintient de la température des méthaniseurs, de notre chaudière station. Espace Freycinet 28 135 avenue de l'Université 59140 Dunkerque Tél : 03.28.61.57.15 c ontac t@e ne rg ie 2020.fr
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Synergie Aquanord / CNPE de Gravelines De s c riptif de l'e ntre pris e La centrale de Gravelines est le plus important site nucléaire d'Europe de l'Ouest avec 6 réacteurs de 900 MW sur un site de 152 hectares en bordure de mer du Nord. Le site fournit plus de 9 % de l'énergie produite en France. La centrale emploie plus de 2000 salariés EDF auxquels s'ajoutent 400 prestataires CNPE de Gravelines permanents. Energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucléaires Aquanord est une ferme Aquacole créée en 1983 à Gravelines qui élève du Bar et de la Daurade Royale.C'est la seule ferme marine à terre. Aquanord produit 2500T de ces poissons par an selon les proportions suivantes (60% de Bars et 40% de Daurades Royales). Aquanord Lesechosdutouquet.fr/Actualités/pas_de_calais/Cote_d_Opale De s c riptif de la te c hnique Le CNPE de Gravelines puise sa source d’eau froide dans l’avant port de Dunkerque pour refroidir la vapeur de la turbine. Le CNPE comprend 6 tranches. Pour refroidir les réacteurs, il est nécessaire de puiser 40 m3/s par réacteur c'est-à-dire 240 m3/s au total. Après son circuit sur le site, l’eau utilisée par chaque réacteur est évacuée à l’aide de 2 déversoirs à raison de 20 m3/s chacun. Selon les réglementations, l’eau puisée dans le milieu doit y retourner avec un apport de température de +12°C maximum. Le CNPE renvoie l’eau au milieu avec une température de +10.5°C par rapport à la température de prélèvement dans le milieu naturel. Aquanord quant à lui a des besoins en eau de 23°C à un débit de 18m3/s. L’été la centrale fournit de l’eau à une température de 28-30°C, Aquanord doit donc réguler de la température pour atteindre 23°C (ajout d’eau froide provenant de la mer). Une convention a été signée entre les 2 parties et le CNPE s’est engagé à fournir gratuitement à Aquanord de l’eau à partir de 2 tranches (de 2 réacteurs différents). La distribution de l’eau se fait de façon gravitaire avec un amorçage sous vide (pompe à vide). Contact Entreprise : Eve Braillon 29 Ingénieur d'Affaires Environnement Eve.braillon@edf.fr
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Ré alis ation du proje t Durée des travaux : Pour ce projet, la durée des travaux n'a pas pu être estimée car au départ Aquanord était une ferme pilote. Puis au fur et à mesure des années l’agrandissement de la ferme s'est effectué et le projet s'est monté petit à petit. Temps de retour sur investissement : Il n'y a pas de retour sur investissement, car l'eau est fournie gratuitement à Aquanord par le biais d'une convention de fourniture qui établie clairement toutes les règles du contrat entre les deux parties. EDF à investit pour les ouvrages béton, les conduites de transfert d’eau. Ces matériaux doivent être classées en terme de sûreté nucléaire. Aquanord, à investit pour les pompes à vide. Et pour la maintenance, elle se fait par EDF pour les tuyaux sur le site de la centrale et elle se fait par Aquanord pour les installations sur leur site. Économie d'énergie : L'utilisation d'énergie dans ce procédé est presque nulle. Seule le fonctionnement des pompes sous vide utilise de l'électricité. Aides financières : Aucune aide. Avantages : L'association des deux parties permet de valoriser une eau chaude qui était autrefois relarguée directement dans le canal de rejet. Avant tout, ce projet représente un avantage pour les deux parties : - Pour la ferme aquacole, cette association représente un intérêt économique car sans le CNPE, l’entreprise ne serait pas viable économiquement. -Pour EDF, ce projet renvoi une bonne image de l'entreprise et montre qu’il est possible d’implanter d’autres activités autour de la centrale. Inconvénients : Ce projet est une contrainte en plus pour la centrale, lors d’arrêts de tranche, EDF doit basculer sur une autre tranche pour toujours fournir de l’eau à la ferme aquacole. De même pour Aquanord, ils doivent faire avec les contraintes d’EDF et les températures différentes de l’eau distribuée. De plus comme le CNPE est soumis à la réglementation des INB (Installation Nucléaire de Base), les procédures réglementaires sont lourdes. Comme les rejets d'Aquanord sont réalisés dans le canal de rejet du CNPE, EDF intègre ces rejets dans son programme de surveillance du milieu. Contact Entreprise : Espace Freycinet Eve Braillon 30 135 avenue de l'Université Ingénieur d'Affaires Environnement 59140 Dunkerque Tél : 03.28.61.57.15 Eve.braillon@edf.fr c ontac t@e ne rg ie 2020.fr
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Synergie Terminal Méthanier / CNPE de Gravelines Descriptif de l'entreprise La centrale de Gravelines est le plus important site nucléaire d'Europe de l'Ouest avec 6 réacteurs de 900 MW sur un site de 152 hectares en bordure de mer du Nord. Le site fournit plus de 9 % de l'énergie produite en France. La centrale emploie plus de 2000 salariés EDF CNPE de Gravelines auxquels s'ajoutent 400 prestataires permanents. Energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucléaires Le terminal méthanier est une unité portuaire destinée à l'accueil des méthaniers. Le chantier de construction à débuté en juin 2011 pour une mise en service pour fin 2015. Il aura une capacité annuelle de gazéification de 13 milliards de m3 de gaz soit 20% de la consommation annuelle Francaise et Belge de gaz Terminal Méthanier naturel. Meret.marine.com Descriptif de la technique Le CNPE de Gravelines puise sa source d’eau froide dans l’avant port de Dunkerque pour refroidir la vapeur de la turbine. Le CNPE comprend 6 tranches. Pour refroidir les réacteurs, il est nécessaire de puiser 40 m3/s par réacteur c'est-à-dire 240 m3/s au total. Après son circuit sur le site, l’eau utilisée par chaque réacteur est évacuée à l’aide de 2 déversoirs de 20 m3/s chacun. Selon les réglementations, l’eau puisée dans le milieu doit y retourner avec un apport de température de +12°C maximum. Le CNPE renvoie l’eau au milieu avec une température de +10.5°C par rapport à la température de prélèvement. Le terminal Méthanier quant à lui a des besoins en eau de 9°C à un débit de 8 à 12m3/s. La centrale fournit de l’eau réchauffée de 10°C, L'eau est ensuite rejetée dans l'aval du port ouest de Dunkerque. L'arrêté de rejet doit donc être modifié car le CNPE ne redonne pas toute l'eau au milieu. Dans ce cas, l'énergie est vraiment absorbée. Contact Entreprise : Eve Braillon 31 Ingénieur d'affaires Environnement Eve.braillon@edf.fr
Fiche « bonnes pratiques » récupération des énergies fatales Une convention à d'ores et déjà été établie. La fourniture se fera fin 2015 avec les premiers tests au premier trimestre 2015. Réalisation du projet Durée des travaux : Ce projet à la particularité de se réaliser en même temps que la construction du terminal méthanier. Temps de retour sur investissement : Il n'y a pas de retour sur investissement, car l'eau est fournie gratuitement au terminal méthanier par le biais d'une convention de fourniture qui établie clairement toutes les règles du contrat entre les deux parties. Économie d'énergie : Ce processus permet au terminal de faire des économies de gaz naturel. Aides financières : Aucune aide Avantages : L'association permet au terminal méthanier d'éviter l'ajout d'une chaudière gaz de 250 MW. Cela diminue le risque et la consommation de ressources naturelles de gaz. Inconvénients : EDF sera obligé de faire attention à ses phases d'arrêt de manière à ce que l'arrêt d'une tranche n'empêche pas l’approvisionnent en eau du terminal méthanier. Un autre inconvénient réside dans le fait d'être une installation classé, cela alourdit les procédures réglementaires. De plus , l'arrêté de rejet doit être modifié car toute l'eau n'est pas rendue au milieu par le CNPE de Gravelines. Pour la maintenance de l'installation sur le site de la centrale nucléaire, ce sont les équipes d’ingénierie interne à EDF qui ont eu en charge la réalisation de travaux pour des raisons de sûreté nucléaire. Pour relier les deux installations, un tunnel de 5km de longueur et de 3m de diamètre doit être creusé dans l'argile à 50m de profondeur. Le pilotage et la maintenance de ce tunnel est réalisé par le terminal méthanier. Contact Entreprise : Espace Freycinet Eve Braillon 32 135 avenue de l'Université Ingénieur d'affaires Environnement 59140 Dunkerque Tél : 03.28.61.57.15 Eve.braillon@edf.fr c ontac t@e ne rg ie 2020.fr
Actions du Siaved Descriptif de l'entreprise Le SIAVED est un établissement public présidé par Monsieur TISON. Créé sous l’appellation SIAVED en 2003, le syndicat rassemble aujourd’hui 109 communes sur trois intercommunalités. Le SIAVED regroupe la communauté d'Agglomération de la Porte du Hainaut, la Communauté de Communes du Coeur d'Ostrevent et le Syndicat de Colecte et de Traitement des Ordures Ménagères de l'Est Cambrésis. Siaved.fr Les collectes demeurent de la compétence des trois collectivités adhérentes qui ont transféré le « traitement des déchets ménagers assimilés » et la gestion globale des déchèteries au SIAVED. Une mission, des objectifs : • Le traitement des Déchets Ménagers Assimilés : - Valorisation énergétique - Valorisation matière - Centre d’Enfouissement Technique de classe 2 • La gestion totale (traitement + personnel) des déchèteries de son territoire ; • Le traitement des déchets verts collectés en porte à porte ; • Le traitement des déchets issus de la collecte sélective ; • Le traitement des encombrants en porte à porte. Historique de la récupération d'énergie fatale 2009 : Bilan Carbonne sur l’activité du SIAVED était plutôt négatif. A la suite de cela, des axes de progrès ont été définis dans la meilleures valorisation des coproduits de la combustion des déchets et particulièrement l’exploitation des énergies fatales. Objectif : Devenir neutre voire positif en Bilan Carbone. Le pôle le plus négatif est l’incinération, même si l’électricité était revendue à EDF. Solution :Valoriser la chaleur perdue fatalement. I
Projets du SIAVED 1999 : Première approche pour fournir la ville en chaleur. Cependant, lors de la présentation de ce projet, les énergies fossiles n’étaient pas si chères encore qu’actuellement. Il existe une chaudière au Gaz à Douchy-les-mines, dont le contrat devait se renouveler en 2012. Le SIAVED a donc souhaité profiter de ce changement pour proposer un projet. L’entreprise SEC, du groupe COFELY, est en charge de la maintenance et du fonctionnement de la chaudière de DOUCHY (réponse après un appel d’offre, en concurrence avec DALKIA). Étude de faisabilité par AGEVALOR. Le réseau de chaleur urbain de Douchy sera donc alimenté par la combustion des déchets. Arguments : - Diminution des charges des habitants de – 20% en chauffage ; - 1400 logements soit environ la moitié de la population de Douchy concernée. 22/06/2013 : signature de la SEC pour une durée de 23 ans de contrat. Accord : Pas de garantie pour le Centre de valorisation énergétique de produire toujours la même quantité de déchets et de subvenir aux besoins du réseau en permanence, la SEC prend donc le relais. Pour le 1/11/2014 : Production de chaleur assurée. La cogénération Le plan départemental d'élimination des déchets du Nord prévoit "la réalisation par les maîtres d'ouvrage d'une étude de faisabilité technico-économique de la cogénération sur chaque usine avant 2015 et la mise en place de cogénération en CVE en fonction des résultats de l'étude de faisabilité pour 2020, en référence à l'amélioration de l'efficacité de la valorisation énergétique des déchets". La cogénération consiste à produire en même temps et dans la même installation de l’énergie thermique (chaleur) et de l’énergie mécanique. L’énergie thermique peut être utilisée pour le chauffage et la production d’eau chaude à l’aide d’un échangeur. L’énergie mécanique est transformée en énergie électrique grâce à un turbo alternateur. Elle est ensuite revendue à EDF ou consommée par l’installation. Ici, l’énergie utilisée pour faire fonctionner des installations de cogénération est la combustion des déchets. L’énergie thermique, utilisée pour le chauffage et la production d’eau chaude, est produite par récupération de l’énergie non exploitée dans le système de production électrique. II
La production électrique Les fours permettent par incinération (1100°C) d’extraire l’énergie contenue dans les déchets et de la transférer dans les fumées. En traversant les chaudières une partie de cette énergie est récupérée par l’eau (130°C et 65 bars) qui y circule et se transforme en vapeur (357°C et 37 bars). Cette vapeur est envoyée dans la turbine qui en tournant (18 000 t/min) entraîne l’alternateur et permet de produire de l’électricité (5 000 Volts ensuite -transformés en 20 000 Volts) qui est envoyée sur le réseau EDF. Avec 43 245 MWh, la production énergétique électrique 2012 a augmenté (+ 2 % par rapport à 2011 où il y avait eu la révision majeure). 85,3% de cette énergie (36 879 MWh) sont exportés vers le réseau EDF et le reste consommé par le CVE et le SIAVED. Avec 2,51 tonnes, le rendement de la récupération énergétique (tonne de vapeur produite/tonne incinérée) a légèrement augmenté + 1,71 % et les rendements annuels de la valorisation énergétique sont à un bon niveau (184,7 kWh produit par 1,71 T vapeur). Au sens règlementaire, le taux de valorisation énergétique de l’installation est de 66,3% et donc supérieur à la limite des 60%. III
Le chauffage urbain Le projet : le SIAVED s'associe à la chaufferie de Douchy-les-Mines, qui chauffe 1 400 logements sur la commune, pour lui fournir de la chaleur dans son réseau. La chaufferie est exploitée par la société SEC qui utilise du gaz. Ce partenariat se fait avec la chaufferie de Douchy-les-mines pour des raisons géographiques. Le réseau existant se trouve à proximité de l'usine et il est ainsi possible de limiter la distance de tuyaux du réseau et ainsi ne pas perdre de la chaleur. Actualité : Le partenariat a été signé en juin 2013 de telle sorte que le SIAVED se positionne en vendeur d'énergie directement au CVE, ainsi GHI a en charge les travaux de tuyaux pour venir se brancher à l'usine. Cependant, le SIAVED doit revoir le process du CVE et d'importants travaux vont devoir être réalisés pour récupérer cette chaleur et la réinjecter dans le réseau de chaleur urbain. Des bénéfices environnementaux, économiques et sociaux: • forte réduction des émissions de gaz à effet de serre de la SEC pour le chauffage des logements et des bâtiments municipaux raccordés. • baisse des charges de chauffage pour les locataires alimentés par le réseau de chauffage de GHI branché au CVE. • linéarité des prix maîtrisés du chauffage dans l'avenir. • mise en place du contrat de partenariat où le SIAVED sera le fournisseur d'énergie d'une durée de 23 ans avec la société GHI. Prochaines étapes • Septembre 2014 : raccordement du réseau. IV
Le réseau de chaleur fatale Le projet : Lien indispensable entre le CVE et les utilisateurs, le réseau sera construit et administré par la société CYCLERGIE, filiale de TIRU (groupe EDF). Sa construction pose un certain nombre de questions techniques et administratives, notamment en fonction des contraintes économiques liées aux itinéraires envisageables. Dans tous les cas le réseau se doublera d’une chaudière de secours permettant de garantir aux utilisateurs (serres, pisciculture…) une énergie de substitution en cas de défaillances du CV pour des raisons techniques, par exemple comme lors des maintenances programmées de l’usine. Cette chaudière au gaz dans un premier tempos pourrait se voir remplacée par une chaudière biomasse lorsque le gisement local sera organisé et sécurisé. Actualité Les options d’itinéraire du réseau se confrontent aux réalités économiques et administratives. Le coût du réseau représentera l’impact majeur dans le prix de l’énergie distribuée sur le site des Pierres Blanches et, partant, la compétitivité de l’offre aux futurs utilisateurs. Des bénéfices environnementaux, économiques et sociaux: • Exportation des énergies fatales du CVE rendant possible les différents axes d’utilisation sur le site des Pierres Blanches. • Perspectives économiques et environnementales du déploiement du gisement biomasse sur le territoire Prochaines étapes : Contrats de fourniture de chaleur avec le SIAVED et SOPA (serres). Actualité : L’itinéraire côté Douchy est maintenant défini. Il s’agit du plus court ce qui augure d’un coût médian dans les options initiales malgré les contraintes de passage sous le canal et les zones polluées. L’itinéraire côté Pierres Blanches (là où seront installées les serre ; friche industrielle USINORD) est encore en attente d’études techniques organisée par la CAPH, notamment pour l’utilisation de l’ancien réseau ovoïde d’Usinor. Les contours financiers des contrats SIAVED/TIRU/SOPA sont maintenant définis. Les conditions d’engagement de consommation et de durée sont encore à conclure. TIRU travaille à compléter l’offre de fourniture de chaleur sur l’ensemble de la zone des Pierres Blanches pour sécuriser le projet. V
Les serres Le projet : acteur majeur de la l’agriculture raisonnée (70 000 tonnes de légumes par an), le groupe SOPA souhaite implanter une production sous serre (tomates, concombre...). Le gisement de chaleur du CVE autoriserait jusqu'à 14 hectares avec un premier investissement d’une dizaine d’hectares pour une petite centaine d’emplois directs et indirects. Actualité Les options de chauffage des serres se confrontent aux réalités économiques liées au coût du réseau de raccordement au CVE par CYCLERGIE. Les conditions techniques et économiques d’accès au terrain et de déploiement de l’activité sont encore à intégrer dans le business plan . Des bénéfices environnementaux, économiques et sociaux: • Développement de circuits courts pour la région. • Réhabilitation structurante pour la Ville de DENAIN de terrains connotés péjorativement. • Créations d’emplois. Prochaines étapes • Contrat de mise à disposition des terrains. • Contrat de fourniture de chaleur avec CYCLERGIE. Actualité (partie 2) • Le terrain destiné aux serres a été nettoyé par les soins de l’EPF. • L’investisseur est venu avec le constructeur de la serre pour procéder aux métrés nécessaires à la réalisation du plan définitif. • Les discussions avec la CAPH et la Régie des eaux de Denain sont en cours pour les différents aménagements. • Le business plan de SOPA est en cours de complétion. VI
Projets liés à la construction du projet « SERRES » de SOPA L'Aquaculture Le projet : l’énergie disponible en sortie des serres est encore suffisamment importante pour satisfaire aux besoins d’une aquaculture en eau chaude en circuit fermé (en moyenne 28°C). Différents types de production sont envisageables : Élevage piscicole d’espèces requérant des eaux chaudes toute l’année.Culture de micro algues requérant des eaux chaudes toute l’année. Actualité : Un fort intérêt est manifesté par des grands opérateurs de la restauration Hors Foyer sollicités, ils pourraient disposer d’une production française de poissons importés comme le Tilapia ou le Panga dont la consommation ne cesse de croitre. Une étude de faisabilité de ferme piscicole est en cours. Un exploitant potentiel de raceway pour produire de la spiruline est identifié et marque son intérêt. Des bénéfices environnementaux, économiques et sociaux: • Création de circuit court d’alimentation pour les cantines et la distribution. • Création d’emplois locaux directs et indirects (transformation). Prochaines étapes • Visite du terrain des Pierres blanches pour projet architectural d’une ferme aquacole. • Visite de fermes aquacoles par délégation SIAVED et partenaires . VII
La nutrition animale Le projet : l’idée est née d’un axe du programme Boréal qui travaille à réduire les déchets des entreprises ou en améliorer la valorisation : • Un gisement de l’ordre de 12 000 tonnes d’invendus de la distribution (source ADEME) existe sur le territoire. • Une très grande partie (pain, légumes , fruits, huiles, laitages…) peut entrer dans la composition de nourriture piscicole avant d’être un déchet (rapport DLC/DLUO). • Les drèches et levures issues des brasseurs régionaux représentent aussi un gisement exploitable à peu de frais pour la même destination. • D’autres co-produits de l’industrie agro alimentaire locales sont aussi d’excellents candidats. • La production locale de micro algues est de nature à mettre à disposition de la production d’alevins la nourriture fraîche souvent importée. Actualité • Une enquête de caractérisation de gisement est en cours auprès de 160 grandes surfaces. • Une étude de synthèse sur les composantes alimentaires piscicole a été réalisée. • Une étude réglementaire sur les réemplois de coproduits en pisciculture est en cours. • Un exploitant potentiel est identifié. Des bénéfices environnementaux, économiques et sociaux: • Création de circuit court d’alimentation piscicole. • Création d’emplois locaux. Prochaines étapes • Synthèse de l’enquête de caractérisation de gisement auprès des grandes surfaces. • Établissement d’un premier business plan pour un futur exploitant local. VIII
La méthanisation Le projet : une unité de méthanisation des déchets fermentescibles du territoire est envisagée pour servir d’exutoire aux invendus de la distribution ne trouvant pas d’utilisation dans la filière « nutrition animale » mais aussi en réponse aux attente d’un certain nombre d’agriculteurs en recherche de débouchés pour certains coproduits de leur activité. Les déchets verts de communes et des serres pourraient compléter le gisement dont l’objet serait de réinjecter du gaz dans le réseau domestique. Actualité : La filiale du groupe TIRU, CYCLERGIE, s’est positionnée comme potentiel porteur du projet. Plusieurs agriculteurs locaux ont montré leurs intérêts. Des acteurs locaux de la grande distribution montrent leur intérêt, certain d’entre eux exportant vers la Belgique leurs déchets fermentescibles. Bénéfices environnementaux, économiques et sociaux : - Création d’une filière locale de valorisation des bio-déchets conformément à la réglementation. - Réduction du bilan carbone du gaz de réseau. - Création d’emplois locaux non dé localisables. Prochaines étapes : - Visites d’unités de méthanisation voie sèche et voie humide en septembre 2013. – Contacts pour « tours de table » avec investisseurs. IX
Le lavage des bouteilles Le projet : partenaire indispensable du réemploi des emballages en verre, l’unité de lavage des bouteilles trouve une place idéale dans un réseau de chaleur puisqu’elle pourra y puiser des apports caloriques (élevés en été et plus faibles en hiver) mais pourra aussi l’abonder . En effet, le lavage des bouteilles requiert 90°C les effluents de ligne dépassent parfois 60 °C. Les brasseurs régionaux ne possédant pas leur propre unité de lavage ne disposent d’aucune solution régionale ne peuvent pas consigner économiquement leurs bouteilles. Actualité L’objectif de collecte sur le territoire Boréal permettrait de laver 6 millions de cols (bouteilles) par an. Les investisseurs potentiels sont identifiés. Suite à la conférence Environord sur la consigne, La Fondation Ellen Mac Arthur a invité le Programme BOERAL a participer à sa conférence « économie circulaire » tenue au Conseil Économique et Social. Des bénéfices environnementaux, économiques et sociaux: Création de circuit court de lavage des bouteilles pouvant être consignées. Renforcement d’une filière consigne des bouteilles en verre Création d’emplois locaux directs et indirects (transformation). Prochaines étapes Validation des gisements par les actions pilotes avec CARREFOUR et AUCHAN. X
Projets potentiels : La production de froid positif à partir de la chaleur fatale Dans une usine, la chaleur perdue (fatale) peut aussi assurer des besoins en froid. Il est donc intéressant de convertir le surplus de chaleur non-utilisé en froid positif. PRINCIPE DE L'ABSORPTION : « Dans le cas d'une absorption eau-bromure de lithium, la chaleur de la cogénération chauffe un générateur dans lequel se trouve une solution concentrée de bromure de lithium. L'effet de la chaleur permet d’entraîner de la vapeur d'eau dans une tour de refroidissement où il y a condensation et extraction de chaleur. L'eau vient ensuite réagir avec la solution aqueuse de bromure de lithium concentrée. La réaction endothermique permet alors de refroidir au niveau d'un échangeur l'eau qui sera utilisée pour la climatisation » LES AVANTAGES DE L’ABSORPTION • Faire du froid avec une source de chaleur • Valoriser l'ensemble de l'énergie disponible • COP de 0,7 constant toute l'année • COP constant selon les climats • Idéal pour les pays chauds • Stockage du froid produit • Désouscrire aux tarifs de pointe du kWh électrique • Redistribuer l'énergie valorisée en fonction des saisons • Solution alternative à l'installation d'un groupe froid • Peu d'usure, pas de pièce en mouvement • Peu de maintenance APPLICATIONS : Climatisation & ambiance • Production d'eau glacée à 7°C • Refroidissement des produits après cuisson en agroalimentaire • Chambre frigorifiques • Vitrines et tables réfrigérées • Pré-refroidissement compresseur froid négatif, 20 à 25% d’économie en se raccordant au condenseur • L’absorbeur s’alimente uniquement avec de l’eau à 87 °C, aucune consommation électrique n’est requise. Il utilise cette chaleur pour refroidir de l’eau du réseau à une température de 7 °C. Le COP est de 0,7, c'est-à-dire que 100 kWh à 87 °C équivalent ici à 70 kWh à 7 °C. XI
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