Foundation Autochtone de l 'Espoir 2017-2018 - Legacy of Hope Foundation

 
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2017-2018

Foundation Autochtone de l E
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                      Rapport Annuel
Foundation Autochtone de l 'Espoir 2017-2018 - Legacy of Hope Foundation
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Notre histoire
En l’an 2000, la Fondation autochtone de l’espoir (FAE) fût créée sous l’emblème d’une branche nationale à but non
lucratif de la Fondation Autochtone de la Guérison (FAG) avec comme mission de continuer à instruire et à créer une
prise de conscience et une compréhension des impacts du Régime des Pensionnats chez les survivants des Premières
Nations, Inuits et Métis, incluant leurs descendants. La FAE travaille en collaboration avec les Survivants et leurs
familles afin de s’assurer que toutes ses initiatives et ressources se fient à leurs expériences authentiques et que celles-
ci supportent la guérison, incluant les effets intergénérationnels des Pensionnats autochtones. Notre espoir est qu’en
éduquant les gens à propos des faits choquants et horrifiques du traitement des enfants autochtones dans ces écoles,
ainsi qu’à propos des effets néfastes causés à des générations de familles, nous pouvons bâtir une empathie et une
compréhension pour les revendications des Peuples autochtones en reconnaissant que le racisme et la discrimination
doivent cesser afin d’en arriver à la Réconciliation. À travers les prochaines années, la Fondation va développer
plusieurs projets qui aideront les Peuples autochtones à travailler à surmonter les effets dévastateurs du Régime des
pensionnats et de la Rafle des années 60, et d’instruire le public à propos de cette part de notre histoire canadienne.
Ces projets incluent notre travail avec les communautés autochtones à collectionner et préserver les histoires des
Survivants des pensionnats autochtones, incluant les Survivants intergénérationnels et les Survivants de la Rafle des
années 60, développer plus de ressources et outils qui aideront à instruire les Canadiens afin de mettre fin à la discri-
mination et à bâtir de bonnes relations avec les Peuples autochtones du Canada aujourd’hui.

Histoire
• En 1991, le Gouvernement du Canada a créé la Commission royale des Peuples autochtones en réponse aux récents
événements de la Crise d’Oka et l’Accord du Lac Meech.

• En 1996, un rapport de 4000 pages à cinq volumes est complété et, en tant que suivi au rapport de la Commission
royal des Peuples autochtones, le Gouvernement du Canada a publié Gathering Strength; un Plan d’action autochtone,
en 1997.

•En 1998, dans le cadre du Plan d’action Gathering Strength, la FAG a été créée. Cette fondation est devenue un pivot
afin de s’adresser aux impacts des Pensionnats autochtones et de créer des stratégies afin de guérir les Survivants des
Pensionnats autochtones.

• La première exposition de la FAE, Que sont les enfants devenus? Guérir l’héritage des pensionnats est lancée chez
Bibliothèque et Archives Canada par l’entremise du Gouverneur général, Son Excellence la Très Honorable Adrienne
Clarkson en 2002.

• La Convention de règlement relative aux pensionnats indiens (CRRPI) est approuvée par le Gouvernement du Ca-
nada en 2006. En 2007, l’entente est implémentée en cinq volets. Le premier volet consiste en des Paiements d’expé-
riences communes pour tous les étudiants éligibles, le deuxième est un processus indépendant d’évaluation concernant
les abus sévère et sexuels. Le troisième volet est de créer un Programme de soutien en santé – résolution des questions
des pensionnats indiens et d’une contribution de 125 millions de dollars à la FAG. Le troisième volet s’assure que des
activités commémoratives se tiennent par rapport à l’expérience des Pensionnats autochtones. Finalement, la Commis-
sion de Vérité et Réconciliation (CVR) est établie pour une période fixe de 7 ans.

• La FAE recueille 600 témoignages de la part des Survivants du Régime de pensionnats avant la Convention de
règlement relative aux pensionnats indiens et a été chargée de préserver les témoignages oraux des Survivants dans un
projet intitulé Nos histoires…Notre force. La FAE demeure responsable de ces vérités et utilise ces témoignages per-
sonnels afin d’instruire les Canadiens à propos de ce chapitre sombre de notre histoire et des impacts qui s’y rattachent
chez les Peuples autochtones aujourd’hui.

• En juin 2008, Que sont les enfants devenus? a été affichée sur la Colline parlementaire lors de la présentation des
Excuses officielles du Gouvernement du Canada aux Survivants du Régime des pensionnats autochtones par le Pre-
mier Ministre Stephen Harper.

• La Commission de Vérité et Réconciliation a pris forme le 2 juin 2008 et s’est terminée le 18 décembre 2015,
lorsque 94 Appels à l’action ont été publiés. Ces Appels à l’action étaient cruciaux afin de mettre de l’avant les dia-
logues et initiatives concernant la Réconciliation. Lors de la même année, la Commission a reçu l’ordre d’établir une

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Centre national de la Vérité et de la Réconciliation qui est présentement situé à l’Université du Manitoba. Les exposi-
tions de la FAE ont été affichées à tous les événements de la Commission de Vérité et Réconciliation.

À propos de nous
La Fondation autochtone de l’espoir (FAE) est un organisme national à but non lucratif dont l’objectif est de promou-
voir l’éducation, la sensibilisation et la compréhension au sujet des séquelles du régime des pensionnats et leurs réper-
cussions intergénérationnelles sur les peuples des Premières Nations, les Inuits et les Métis, et de continuer à appuyer
le processus de guérison des Survivants. La réalisation de ce mandat contribue à promouvoir la réconciliation entre les
différentes générations d’Autochtones, et entre les Canadiens autochtones et non autochtones.

Nous accomplissons notre mandat par les moyens suivants:

• En travaillant en partenariat avec les écoles et éducateurs issus des Premières Nations, Inuit et Métis, avec les com-
pagnies privées, les agences politiques et les syndicats, les communautés, les gouvernements et les organisations à
travers le Canada;

• En entreprenant des projets de communication, de la recherche et des initiatives de politiques qui supportent le déve-
loppement et l’implémentation d’une programmation culturellement appropriée, et

• En gardant des partenariats tout en créant de nouvelles alliances dans les secteurs publics et privés avec d’autres
entités.

Toutes ces activités existent dans le cadre des expériences et des histoires des Survivants du Régime des Pensionnats,
leurs familles, les Survivants de Rafle des années 60 et des communautés et organisations autochtones. Notre travail
avec les communautés autochtones et les Survivants est guidé par des lignes directrices d’éthique et des principes qui
sont basés sur : 1) une grande attention et compassion pour les Survivants, leurs familles et les communautés, et 2)
une compréhension du besoin de protéger l’importance de la tradition orale chez les Peuples autochtones et 3) que nos
travaux bénéficient les Survivants, leurs familles et les citoyens du Canada.

Notre principe fondamental est que le travail de la FAE doit contribuer à la santé, sécurité, bien-être et à la guérison
des Survivants, incluant leurs familles et communautés, et de s’adresser au racisme et aux injustices en faisant la pro-
motion de la Réconciliation au Canada.

En plus de notre travail avec les Survivants du Régime de pensionnats, leurs familles, les Survivants de la Rafle des
Années 60 et les communautés autochtones, la FAE continue d’être la seule à produire et présenter la plus grande
collection d’expositions et de projets commémoratifs sur l’expérience des Pensionnats autochtones et de Rafle des
Années 60 à travers le monde. Nos expositions sont disponibles sans frais et nos hôtes ne font que payer les frais de
transport et manutention.

2017 a été une année pleine de succès quant à nos partenariats avec les Survivants des écoles autochtones, les com-
munautés, les Commissions scolaires et les éducateurs, incluant les Universités, les Gouvernements Provinciaux et
le Fédéral, les syndicats d’affaires, les autorités légales et bien d’autres Canadiens. Nous continuons à agrandir les
connaissances et l’accès au lègue riche et aux contributions des Peuples autochtones au Canada, en plus de promou-
voir l’éducation à propos de la véritable histoire des injustices. Ceci encourage nos partenaires et tous les Canadiens
à honorer et reconnaître notre passé et le présent et de bâtir une empathie et compréhension, de même que d’inspirer
l’action envers le changement pour le bien-être de tous. C’est ainsi que nous pouvons vivre comme des égaux au sein
d’une relation de Réconciliation qui est mutuellement bénéfique, bien fondée, digne et juste.

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Conseil d’administration
Richard Kistabish, Président
Monsieur Kistabish est un Algonquin de la Première Nation Abitibiwinni du Québec. Il parle couramment l’anglais, le
français et l’algonquien. Ancien président des Services sociaux Minokin, il œuvre dans le secteur des services de santé
et des services sociaux à l’échelle régionale et provinciale depuis plusieurs années. Il a été administrateur et gestion-
naire du comité de santé de la Première Nation Kitcisakik. Il a aussi été grand chef du Conseil algonquin du Québec
pendant deux mandats.

Il a publié plusieurs ouvrages dont les suivants : La santé mentale et les autochtones du Québec – postface; le Livre
vert – Position de la nation algonquine sur les problèmes d’environnement; et l’Enquête nationale sur les services de
garde des enfants des Premières Nations.

Monsieur Kistabish a aussi parlé à l’UNESCO. Il a été le vice-président du comité de la Fondation autochtone de la
guérison et est présentement le Président de la Fondation autochtone de l’espoir. Monsieur Kistabish siège au conseil
d’administration de la Fondation autochtone de l’espoir depuis 2002.

Elizebeth Hourie Palfrey, Vice-Présidente & Trésorière
Mme Palfrey est une grand-mère métisse née en Colombie-Britannique et qui réside maintenant au Manitoba. Pen-
dant trois décennies, Mme Palfrey a travaillé et vécu au Nunavut. Avec beaucoup d’années passées dans des projet
de développement communautaire dans les secteurs publics et privés, elle possède une vaste expérience en tant que
gestionnaire et est membre du conseil d’administration de plusieurs entreprises privées. Mme Palfrey a siégé comme
Présidente du Comité de Santé de la Région de Keewatin pendant 8 ans afin d’augmenter l’accès de ces communautés
à des soins de santé.

Mme Palfrey était membre de l’Association des Soins de santé des TNO au nom du Conseil d’administration de
l’hôpital Churchill et le Conseil d’administration régional de santé de Winnipeg. Elle a contribué bénévolement à de
nombreux groupes communautaires locaux et régionaux. Elle a été Directrice du Fond d’emprunt des affaires au sein
du conseil du ministre concernant les enjeux d’affaires et économiques. De plus, elle a été Présidente de l’Association
de l’industrie du Tourisme pendant de nombreuses années. Pendant ses années dans l’industrie du tourisme, elle a
travaillé à faire grandir le développement de compagnies et d’emplois en tant que membre du conseil d’administration
de la Chambre de commerce.

Mme Palfrey continue de servir sa communauté en tant que bénévole et a un intérêt particulier pour les initiatives qui
mettent l’emphase sur la jeunesse autochtone. Elle fait partie du Conseil d’administration de la Fondation autochtone
de l’espoir depuis 2002.

Cindy Swanson, Secrétaire
Cindy Swanson est une femme Cris métisse originaire d’Edmonton, en Alberta, qui est présentement candidate au
Doctorat au Centre de Recherche pour l’Éducation et le Développement des enseignants, à l’Université de l’Alberta.
Ses études doctorales mettent l’emphase sur les expériences des enfants autochtones et de leurs familles à leur toute
première entrée à l’école. Elle est intriguée particulièrement par comment le développement en milieu de familial
s’établit à l’interne, à travers et entre leurs expériences vécues dans le monde scolaire. Depuis l’an 2000, elle travaille
avec le Conseil des écoles publiques d’Edmonton. Elle a siégé au conseil d’administration de la Fondation autochtone
de la Guérison depuis 1998 et sert le conseil d’administration de la FAE depuis 2005.

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Dr. Marilyn Cook
Dre Cook est membre de la Nation Cris Misipawistik au Manitoba. Ayant gradué de l’Université du Manitoba (Di-
plôme en Médecine), elle pratique la médecine familiale dans sa communauté maternelle de Misipawistik. En 2012
Dre Cook a quitté la région de la Baie James où elle était Directrice du personnel et Directrice du Programme de gué-
rison traditionnelle. Elle a aussi travaillé à Pikangikum et Muskrat Dam dans la région de Sioux Lookout et à Akwe-
sasne dans le passé.

Ses anciens emplois incluent les postes de Co-Présidente au Groupe d’intervention des Services Familiaux et aux
enfants autochtones de Winnipeg, Examinatrice médicale pour la Province du Manitoba, Éducatrice à l’Université du
Manitoba au sein du Programme d’enseignements traditionnels à la Faculté de médecine, et Directrice adjointe aux
Opérations cliniques dans la branche des Soins aux Autochtones et Inuits chez Santé Canada à Winnipeg.

Dre Cook a siégé sur de nombreux comités et conseils d’administration incluant le Comité de direction sur le SIDA
à Swampy Cree, le Chapitre manitobain du Collège des médecins de famille du Canada, le Comité consultatif Mi-
no-Ayaawin du Centre des femmes autochtones en transition, le Comité en mortalité périnatale de l’hôpital général
Thompson et le Comité consultatif national des Peuples autochtones sur les Choix et Opportunités en Sciences et
Technologies.

Elle a aussi servi comme Présidente du Comité de gestion en bâtiment et aussi en tant que membre du conseil d’admi-
nistration au Centre de Santé Mino-Ya-Win de Sioux Lookout. Dre Cook a aussi siégé au conseil d’administration du
Collège des Médecins de famille de l’Ontario. Présentement, elle est co-présidente du Comité consultatif des drogues
thérapeutiques de la branche de santé des Premières Nations et Inuit et elle siège sur la Conseil consultatif de la Socié-
té de gestion des déchets nucléaires. Dre Cook travaille avec le Conseil d’administration de la Fondation autochtone
de l’espoir depuis 2005 et la Fondation autochtone de la Guérison depuis 2003 jusqu’à sa fin en 2014.

Adam North Peigan
Adam North Peigan est issu de la Première Nation Piikani dans le 7ème Traité et réside présentement à Edmonton.
Pendant sa carrière, Adam a fait la promotion des Programmes et Services autochtones en Santé, envers enfants et
les familles, les emplois et la formation, l’éducation, le logement, la justice et la Réconciliation. Il compte de nom-
breuses années d’expérience en gouvernance en tant que membre de divers conseils d’administration et comités dans
les communautés autochtones de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Adam a démontré son leadership au sein de
sa communauté de Piikani en servant de Chef et Conseiller. Il a aussi tenu un poste public en se faisant Gouverneur
d’une des plus grandes autorités en Santé de la Colombie-Britannique, la South Fraser Health Region.

Adam a tenu des positions de leadership en tant qu’Administrateur sénior de la Première Nation Tsawwasen en
Colombie-Britannique, il a été le PDG pour la Première Nation Wesley à Morley, et le PDG pour le Centre d’amitié
autochtone à Edmonton.

En tant qu’homme autochtone, la culture et la tradition d’Adam enrichie sa vie pleinement. Adam est un danseur Pow
Wow dans la catégorie de dance traditionnelle des Hommes et a voyagé à travers le Canada et les États-Unis pour
participer à des célébrations Pow-Wow.

Adam est actuellement Président de la Société autochtone de la Rafle des Années 60 de l’Alberta. Sous le leadership
d’Adam, la Société travaille de près avec le Gouvernement de l’Alberta et le Gouvernement du Canada afin de bâtir
les efforts de Réconciliation pour tous les Survivants de la Rafle des années 60 dans la région de l’Alberta et à travers
le Canada. Adam a été nommé sur le Conseil d’administration de la Fondation autochtone de l’espoir en 2018.

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Jonathon K. Swanson
Jonathon Swanson est issu des Premières Nations du Nord de l’Ontario. Il a étudié les Relations internationales au
Canda, en Nouvelle-Zélande et en Russie. Dans le passé, Jonathon a enseigné et donnés des leçons en Science Poli-
tique, Média et Relations internationales à l’université d’Auckland, à l’Académie du Ministères des Affaires interna-
tionales de la Fédération de la Russie et à l’Université de technologie d’Auckland.

Depuis 2005, Jonathon travaille dans la haute gestion avec une variété de communautés des Premières Nations et des
organisations à buts non-lucratifs en C.-B. et à travers le Canada dans les domaines de la Gouvernance, la Santé et la
Capacité de développement. Jonathon a deux filles et réside à Ottawa.

Nina Segalowitz
Nina travaille en services communautaires depuis les 25 dernières années. Elle est consultante culturelle avec les
Forces armées canadiennes, le département de police de Montréal et des universités et écoles. Elle facilite aussi l’exer-
cice de couverture KAI-ROS, qui inclut le partage de son expérience en tant que Survivantes de la Rafle des années
60.

Présentement, Nina détient un Baccalauréat en Relations humaines et étudie afin de d’obtenir son certificat en masso-
thérapie avec le but de travailler en soins palliatifs avec des patients atteints du cancer.

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Un message de notre Président –
Richard Kistabish
Alors que nous abordons notre 19ème année d’existence, la Fondation autochtone de l’espoir continue de remplir son
mandat en travaillant à instruire les Canadiens au sujet du Régime des Pensionnats autochtones et ses impacts sur
les Premières Nations, Inuits et les Peuples Métisses. Cette année fût une année de progrès à la Fondation avec un la
création d’une toute nouvelle exposition, Bi-Giwen : Retour chez soi – La vérité derrière la Rafle des années 60. Cette
exposition raconte l’histoire sombre de la Rafle des années 60 à travers des images et les courageux témoignages des
Survivants. Il s’agit d’une nouvelle exploration et d’un autre revers du passé colonial du Canada qui démontre com-
ment nous avons fait du chemin mais aussi comment nous avons beaucoup de travail à faire.

La dernière année a aussi connu de l’expansion pour la Fondation. Nous avons ajouté trois nouveaux Membres au
Conseil d’administration qui amènent beaucoup d’expérience et de connaissances à notre organisation, en plus de
refléter la diversité des Peuples autochtones du pays. De nombreux nouveaux employés amènent divers talents et de
nouvelles perspectives qui ont aidé à bâtir la capacité de la Fondation autochtone de l’espoir. Nous avons ajouté deux
nouveaux guides d’activités, un premier qui complimente l’exposition Bi-Giwen et l’autre qui enrichit l’expérience de
l’exposition existante 100 ans de Pertes. Nous avons aussi beaucoup augmenté notre capacité à offrir des expositions
en mettant à jour certaines d’entre-elles et produisant des versions portables afin qu’elles puissent voyager à travers le
pays et livrer notre message à tous les Canadiens. Nous sommes, comme le suggère notre organisation, pleins d’espoir
envers le futur. Cette année nous avons décidé de nous mettre en contact avec des organisation issues des communau-
tés policières, des gouvernements fédéraux et provinciaux et avec quelques universités afin de forger de nouvelles re-
lations. Notre espoir est de leur donner des ressources éducatives afin de bâtir un environnement et un public capable
de comprendre et de grandir.

Nous savons que l’éducation est un élément vital dans la guérison des effets des Pensionnats autochtones et si nous
pouvons promouvoir la compréhension, nous pouvons alors créer un environnement qui supporte les changements
positifs. Notre curriculum de ressources et nos expositions étaient les premières à explorer le Régime des pensionnats
autochtones au Canada et nous continuons à bâtir selon ces fondations.

Nous espérons que vous partagez l’idée que si les Canadiens comprennent l’histoire et la connexion entre les Pen-
sionnats et les iniquités sociales, culturelles, économique et en santé entre les Peuples autochtones et non-autochtones
nous pourrons alors avancer vers Réconciliation et bâtir un futur rempli d’espoir et de guérison.

Kitchi Miigwetch –merci

Richard Kistabish, Président

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Un message de notre Directrice Exécutive et Conseillère
judiciaire – Teresa Edwards
La dernière année a été exceptionnellement occupée avec des levées de fonds et des investissements envers nos
ressources et expositions. De plus, nous avons été optimistes quant au soutien du Canada envers la Déclaration des
Droits des Peuples autochtones des Nations Unies et la présentation d’excuses aux Survivants à travers les gouverne-
ments du Canada, comme celle présentée par Terre-Neuve et Labrador. Il fût un honneur de servir la Fondation en tant
que Directrice exécutive et Conseillère judiciaire et il me fait plaisir de vous donner un bref aperçu des activités de la
dernière année.

La FAE est récemment sortie d’une série d’années financières difficiles à cause d’un investissement limité du Gou-
vernement fédéral et d’autres sources de revenus. Par contre, dans la dernière année, j’ai effectué des ajustements
pour m’adresser aux coûts élevés, en identifiant des endroits où nous pouvions épargner dans notre budget, tout en
augmentant nos efforts provenant de nos revenus des ressources éducatives et des groupes de travail de la FAE et en
sécurisant un nouveau financement. Nous avons augmenté nos effectifs de trois employés à dix et nous continuons à
grandir alors que plus de gens deviennent familiers avec les produits et les expositions de la FAE.

Notre priorité continue d’être envers les Survivants de la Rafle des années 60 et du Régime des Pensionnats autoch-
tones et leurs familles. Notre mission, notre mandat et nos politiques demeurent fermement enracinés dans leurs
besoins et visions. La FAE continue de pousser tous les niveaux de gouvernements à faire leur part envers l’implé-
mentation des 94 Appels à l’action de la Commission de Vérité et Réconciliation. C’est ensembles que nous pouvons
changer la réalité actuelle.

Nous demeurons actifs afin de nous assurer que les droits et intérêts des Survivants Autochtones (Premières Nations,
Métis et Inuit) et leurs familles sont respectés. La FAE et nos nombreux partenaires, comme la Société de soutien aux
Enfants et à la famille des Premières Nations du Canada, le Ministère de l’Éducation de l’Ontario, l’Université Carle-
ton, la Police Provinciale de l’Ontario et d’autres agences policières, le Gouvernement de l’Alberta, le Réseau national
autochtone de l’éducation et de la réconciliation, KAIROS, le Centre national de la Vérité et de la Réconciliation du
Canada, quelques églises et bien d’autres qui ont travaillé à organiser des évènements, réaliser de nouvelles exposi-
tions, créer de nouveaux outils d’enseignement dans le but d’agrandir la Réconciliation. Nous continuerons à travailler
envers le développement de nouveaux partenariats et avec nos partenaires actuels sur de nouveaux projets qui aideront
à implémenter notre Plan stratégique.

Tout ce travail s’accomplit seulement avec la contribution de nos employés et professionnels à la FAE. Même lorsque
nous subissons des pressions fiscales ou face à des enjeux auxquels fait face notre organisation, je peux toujours
compter sur le travail et les efforts de nos employés si dédiés à leurs tâches. Ils forment une équipe fantastique et de
qualité. Je suis chanceuse d’avoir l’opportunité de travailler avec eux et je les apprécie grandement. Enfin, je voudrais
remercier le Président de la FAE, Richard Kistabish et tout le Conseil d’administration pour leur soutien et service
continuel. Leur travail en tant que bénévoles nous apporte beaucoup et ce groupe diversifié et dynamique profite
grandement à la FAE.

La FAE demeure engagée à travailler avec convictions, courage et amour afin d’inspirer et instruire les gens afin qu’ils
soient unis dans leurs croyances envers le besoin que la Réconciliation s’établisse pour créer un meilleur Canada. Je
vous souhaite le meilleur pour cette nouvelle année !

Wela’lioq – Merci

Teresa Edwards, Directrice Exécutive et Conseillère judiciair

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Continuer notre Chemin...
Un nouveau chemin vers l’avant – Plan stratégique 2016-2020
Lors de l’année fiscale 2017-2018, la Fondation autochtone de l’espoir a continué à remplir ses buts stratégiques et ses
objectifs tels que définis dans Un nouveau chemin vers l’avant, notre Plan stratégique pour 2016-2020. Notre nouvelle
vision et missions fondent nos piliers fondamentaux.

La VISION de la Fondation autochtone de l’espoir est …

Informée, capable, respectueuse des personnes qui vivent en tant qu’égaux au Canada au sein d’une relation mutuel-
lement bénéfique, digne et basée sur la Réconciliation, afin d’en arriver à un meilleur futur pour tous les Peuples et le
Territoire.

La MISSION de la Fondation autochtone de l’espoir est

De nous rappeler de notre passé, de partager les connaissances, de développer une compréhension mutuelle et de sou-
tenir les actions envers des relations égales et justes pour la Réconciliation et la Guérison pour tous les Canadiens.

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Commémoration & Expositions
2017-18 fût une année de changement pour les expositions et la section des projets de conservation. Au début de l’an-
née, la FAE avait un total de huit expositions et à la fin de l’année nous avions 17, avec des plans et du financement
prévu pour 18 expositions déjà en développement.

En février 2018, la FAE a accueilli une nouvelle gestionnaire des expositions et projets de conservation, Irene Good-
win, qui a alors guidé notre analyste junior Migwuhn Twenish et d’autres étudiants dans diverses positions. En très
peu de temps, entre février et mars, de nombreux accomplissements et innovations ont été apportés à l’équipe, in-
cluant une réorganisation de la Section des Expositions et des projets de conservation. Un nouveau plan pour les
expositions, un calendrier d’échéanciers, un dosser de suivi des envois et une liste de vérification pour les hôtes ont
été développés. De plus, l’entente de prêt de la FAE, le trousseau pour les hôtes ainsi que d’autres documents légaux
ont été mis à jour et nos anciennes pratiques d’entreposage et solutions d’envois ont été réexaminées afin de réaliser
des épargnes, résultant en de nouveaux moyens réduisant les coûts de manutentions et d’envois pour ceux qui veulent
emprunter nos expositions.

Pendant la première partie de notre année fiscale, une nouvelle exposition mettant l’emphase sur les Survivants a
été créée afin d’honorer les Survivants de la Rafle des années 60, intitulé Bi-Giwen : Retourner chez Soi : la vérité
derrière la Rafle des années 60. Une expansion pour l’exposition 100 ans de pertes a été développée et est mainte-
nant devenue sa propre exposition intitulée La jeunesse et la Réconciliation et une autre exposition honorant un grand
allié, Peter Henderson Bryce : Un homme de Conscience, tous complétés lors de la même période. Du financement a
aussi sécurisé pour une nouvelle exposition qui sera fabriquée pendant 2018-2019 intitulée Se Rappeler, Honorer et le
Chemin vers l’Avant : 10 après les excuses pour les Pensionnats autochtones et la planification pour cette exposition a
débuté avant la fin de l’année afin de convenir à nos échéanciers serrés en préparation du 11 juin 2018.

En 2018, nous avons tenu des rencontres avec le Ministère de l’Éducation de l’Ontario qui réaffirment leurs intentions
d’emprunter 100 ans de Pertes : le Régime des Pensionnats autochtones au Canada. Ceci a alors conclut un plan pour
faire voyager l’exposition à travers le Nord de l’Ontario en partenariat avec une séries de groupes de travail avec un
professeur de langue Française.

Au total, dix expositions ont été envoyées à des hôtes à travers le Canada, avec six qui se sont produites lors de la pre-
mière partie de l’année et les quatre autres enlignées pour février et mars 2018. Pendant cette même période, 22 autres
hôtes prévoyaient recevoir une ou plusieurs expositions, en plus de réservations prévues pour 2019.

La FAE croit que les étudiants et les adultes peuvent apprendre plus facilement s’ils sont en mesure de comprendre ce
sujet difficile en pouvant s’y identifier de façon personnelle. L’utilisation des divers médias, comme les témoignages,
les expositions, l’expérience des arts et la création d’art, offrent une nouvelle façon pour le public de comprendre ce
matériel difficile et émotionnel.

Nous avons hâte de continuer notre travail depuis notre toute nouvelle Section d’expositions et projets curatifs et nous
avons hâte de faire circuler nos nouvelles expositions et les opportunités futures qu’elles amèneront.

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Mises à jour et Expansions
Se Rappeler, Honorer, et le Chemin vers l’Avant: 10 ans après les excuses concernant les
Pensionnats autochtones
Cette exposition de commémoration des 10 ans a été créée pour reconnaitre ce chapitre noir de l’histoire du Canada.
Le 11 juin 2008, le Premier Ministre du Canada, le Très Honorable Stephen Harper a présenté des Excuses officielles
aux anciens étudiants des Pensionnats autochtones. Ces excuses ont été présentées au nom du Gouvernement du Cana-
da pour les abus émotionnels, physiques, sexuels, spirituels, culturels et mentaux subis lors du Régime des Pension-
nats. En commémorant les Survivants et en honorant leurs expériences, les visiteurs sont appelés à réfléchir à ce que la
Réconciliation veut dire pour eux, quelles actions à prendre afin de bâtir une relation respectueuse entre les Canadiens
et les Peuples autochtones et comment conceptualiser le chemin vers l’avant. Ce projet a été financé par le Ministère
du Patrimoine canadien et le Ministère des Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.

Les Canadiens sont invités à partager leurs messages d’espoir, de paix et de Réconciliation en ligne au lien suivant :
fondationautochtonedelespoir.ca. Les messages seront recueillis et formeront une collection dont nous espérons créer
un livre commémoratif qui servira à des fins éducatives.

Bi-Giwen: La vérité derrière la Rafle des années 60
Première en son genre, cette exposition explore l’expérience des Survivants de la Rafle des Années 60, où des enfants
autochtones étaient enlevés de leurs familles, souvent par la force et placés dans des familles d’accueil ou en adoption
au sein de foyers non-autochtones loin de leur communauté et même à travers le globe. Développée en partenariat
avec le « National Indigenous Survivors of Child Welfare Network », cette exposition innovatrice et qui présente des
défis nous fait part des témoignages de douze Survivants autochtones de la Rafle et se questionne quant à leur chagrin,
leur perte mais aussi quant à leur force et à leur résistance. Afin d’apporter un soutien à l’expérience des visiteurs, un
guide de travail avec quelques activités a été créer et est inclus avec l’exposition. Ce projet a été financé par le Pro-
gramme d’aide aux Musées du Ministère du Patrimoine canadien.

      Se rappeler, Honorer, et le Chemin vers l’Avant					                          l’Exposition Bi-Giwen

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La jeunesse et la Réconciliation
Cette exposition explore le concept de la Réconciliation et ce qu’elle veut dire, à travers l’expression de l’art fait par
des jeunes au Canada. Conçue de dix bannières qui présente des œuvres d’art et des poèmes créés par les gagnants de
la campagne Imaginez un Canada, une compétition d’arts et d’essais annuels financés par le Centre national de Vérité
et Réconciliation en collaboration avec Rideau Hall. Cette compétition inspire les jeunes Canadiens à imaginer un
futur pour le Canada et ce dont celui-ci aurait l’air à travers une lentille d’espoir, de respect et de Réconciliation. Un
nouveau Guide de travail et des mises à jour pour l’exposition 100 ans de Pertes ont été créés. Ce projet est devenu
possible grâce au financement généreux du Programme d’aide aux Musées du Ministère du Patrimoine canadien.

                    Apparaissant ici, 5 des 10 bannières qui font partie de l’exposition 100 ans des Pertes

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Peter Henderson Bryce: Un homme de conscience
Développée par la Fondation autochtone de l’espoir en partenariat avec l’Église presbytérienne St. Andrews et la
Société d’aide aux enfants et familles autochtone, cette exposition explore la vie et le travail du Dr Peter Henderson
Bryce, un allié et défenseur des autochtones. En 1907, Dr Bryce a été commissionné d’écrire un rapport sur la san-
té des enfants qui se trouvaient dans les Pensionnats autochtones du Canada. Dans son rapport, il n’a pas tenté de
déguiser les horreurs dont il a été témoin et son rapport défavorable a été mis de côté. Même si Dr Bryce avait fait des
recommandations au Gouvernement du Canada et qu’il avait tenté de lever le voile sur ces tragédies au sein du grand
public, il a été ignoré. Plus tard, il fût relevé de ses fonctions afin qu’il ne puisse plus être crédible. En 1922, après sa
retraire de la fonction publique, Dr Bryce a bravement publié les recommandations du rapport afin qu’elles soient dis-
ponibles et a intitulé son volume « The Story of a National Crime. » Son histoire révèle que très peu a changé depuis
les 111 dernières années. Notre exposition invite les visiteurs à apprendre des recommandations, mais aussi à honorer
le courage de Dr Bryce et de réfléchir aux enjeux qui perdurent jusqu’à aujourd’hui.

                                   Peter Henderson Bryce: Un homme de conscience

                                         Quatre des cinq bannières sont visibles.

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Mise à jour des expositions et Développement
Avec le financement fourni par Relations autochtones et Affaires du Nord, les expositions suivantes ont été modifiées
afin d’être plus légères et plus portables tout en demeurant propres aux versions originales qui étaient plus larges dans
leurs formes. En introduisant des versions plus légères, les hôtes ont maintenant plus d’options lorsqu’ils veulent
choisir une exposition dans notre catalogue, ce qui crée de plus amples opportunités pour partager notre travail avec le
public.

Du 2 février au 31 mars 2018, les expositions suivantes furent modifiées:

1. Que sont les Enfants Devenus? Guérir l’héritage des pensionnats (v2.1); 2. Nous étions si loin : l’expérience des
Inuits dans les (v3.1); 3. Tuer l’Indien chez l’enfant: les Générations perdues (v1.1); 4. Les Oubliés: L’expérience des
Métis dans les Pensionnats (v2.1); 5. Un Crime national (v2.1); 6. Peter Henderson Bryce: Un homme de conscience
(v1.2); and 7. Bi-Giwen: Retourner chez soi – La Vérité derrière la Rafle des années 60

Que sont les Enfants Devenus? Guérir l’héritage des pensionnats
Cette exposition est basée sur une exposition à accrocher, comme dans une galerie d’art, elle contient des photogra-
phies et des bannières de textes encadrés. L’exposition requiert environ 300 pieds d’espace et pèse 1688 livres.

La version modifiée est plus condensée et possède toutes ses informations sur un mur courbé qui possède un écran
avec toutes les images nécessaires à l’affichage. L’espace requis n’est que 16 pieds de large, 4 pieds de profondeur par
8 pieds de longueur et pèse 150 livres. Deux unités peuvent être affichées ensembles.

Nous étions si loin : l’expérience des Inuits dans les pensionnats
Il y a maintenant trois versions de cette exposition disponible pour emprunt. La première est la version originale de
222 bannières qui pèse 250 livres. La deuxième est constituée de trois bannières avec un poids total de 75 livres. La
troisième est la version modifiée qui contient six panneaux à deux revers ainsi que deux écrans pour des vidéos et
images. Elle requière un espace de 25 par 35 pieds et pèse un poids total de 280 livres.

Des Générations perdues: Le Régime des Pensionnats autochtones au Canada
Cette exposition est une version condensée de l’exposition 100 ans de pertes: Le Régime des Pensionnats autochtones
au Canada et a été renommée Les Générations perdues: Le Régime des Pensionnats autochtones au Canada. La ver-
sion originale contenait un mur de 30 pieds et huit piliers pour un poids total de 950 livres. L’espace requis était de 30
pieds de largeur par 20 pieds de longueur.

La nouvelle version est plus légère et facile à assembler, tout gardant le même style de mur que l’original. Elle re-
quiert le même espace mais contient quatre piliers au lieu de huit, pour un poids total de 250 livres.

Les Oubliés: L’expérience des Métis dans les Pensionnats
La version originale et la version modifiée sont formées de trois murales avec des images et du texte sur les deux re-
vers. La version originale requiert 20 pieds en largeur et 20 pieds en longueur et pèse un total de 450 livres. La version
modifiée est du même style et requiert le même espace mais pèse seulement 150 livres et est donc plus facile à faire
voyager.

Un Crime national: Le Régime des Pensionnats autochtones au Canada
La version originale de cette exposition consiste de 10 panneaux accrochables et requiert 30 par 40 pieds d’espace
avec un poids total de 200 livres.

La version modifiée est condensée sur cinq murs et requiert 15 par 20 pieds d’espace pour un poids total de 130 livres.

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Peter Henderson Bryce: un homme de conscience
Cette exposition contient cinq bannière à deux revers qui sous déroulables et qui requièrent 15 par 20 pieds d’espaces
et pèse un total de 115 livres. Une autre exposition a été créé dans le même style que l’originale ce qui double le
nombre d’hôtes que nous pouvons accommoder avec cette exposition.

Bi-Giwen: Retourner chez soi – La Vérité derrière la Rafle des années 60
La première version de cette exposition contient trois configurations de cinq cadres avec des images et du texte. Elle
requiert un espace minimum de 30 par 30 pieds et pèse 3 500 livres.

La version modifiée garde le même style que la version originale mais a été fabriqué pour être plus légère, plus por-
table afin de réduire son poids à 1 200 livres et a besoin de 20 pieds par 20 pieds d’espace.

                            Exposition à l’école secondaire St-Paul à Ottawa, mars 2018

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Expositions en déplacement pour 2017-2018
La Fondation autochtone de l’espoir fait voyager ses expositions dans de nombreuses salles à travers le pays de façon
pratiquement continuelle. Ici-bas, vous trouverez des exemples de salles et d’endroits où nos expositions ont été affi-
chées.

11 au 15 avril, 2017 – Orillia, ON.

100 ans de pertes: Le Régime des Pensionnats autochtones au Canada (Version 1) – Le Ministère de l’Éducation de
l’Ontario a été l’hôte de cette exposition au YMCA Geneva Park Convention Facility à Orillia, ON.

Mai 2016 à mai, 2017 – Whistler, C.-B.

Que sont les Enfants Devenus? Guérir l’héritage des pensionnats – une entente de prêt à long terme a été conclue
entre la FAE et le Squamist Lil’wat Cultural Centre à Whistler en Colombie-Britannique.

3 avril au 12 mai, 2017 – Miramichi, N.B.

100 ans de pertes: Le Régime des Pensionnats autochtones au Canada – La Anglophone North School District a or-
ganisé un programme extensif de tournées et de groupes de travail, se fiant beaucoup aux ressources de la FAE. Cette
exposition a voyagé à travers quatre écoles de la région de Miramichi au Nouveau-Brunswick et a été vue par plus de
500 étudiants, éducateurs et membres de la communauté.

20 juin, 2017 – Ottawa, ON.

Un Crime national: L’expérience de Pensionnats autochtones au – mise en affichage pendant dans la Journée na-
tionale des personnes autochtones à Ottawa, Ontario.

Juillet 2017 – Calgary, AB.

100 ans de Pertes: Les Régime des Pensionnats autochtones au Canada (Version 1) – mise en affichage au Centre
Genesis de Calgary, en Alberta. Cette exposition a été vue par plus de 12,000 visiteurs incluant des visiteurs interna-
tionaux, situé sur la Mezzanine pendant des conférences majeures.

1er juillet, 2017 – Ottawa, ON.

Peter Henderson Bryce: Un homme de conscience – mise en affichage è l’Église Presbytérienne St. Andrew à Ot-
tawa, Ontario

28 septembre, 2017 – Ottawa, ON.

Bi-Giwen: Retourner chez soi- La Vérité derrière la Rafle des Années 60 – lancée à l’Université d’Ottawa et mise en
affichage au Pavillon Tabaret à Ottawa et vu par des centaines de visiteurs.

26 février au 9 mars, 2018 – Ottawa, ON.

Bi-Giwen: Retourner chez soi- La Vérité derrière la Rafle des Années Scoop – mise en affichage à l’école
secondaire St. Paul à Ottawa, où l’exposition a été vue par plus de 1 000 étudiants, éducateurs et membres du Conseil
scolaire.

19 mars, 2018 – Thompson, MB.

100 ans de Pertes: Les Régime des Pensionnats autochtones au Canada (Version 2) – affichée au University
College of the North, au Campus Thompson à Thompson au Manitoba, vue par plus de 600 étudiants, éducateurs et
membres de la communauté.

20 au 21 mars, 2018 – Ottawa, ON.

Peter Henderson Bryce: A Man of Conscience – - L’Association nationale des Centres d’amitié et le comité du mar-
ché des ressources humaines à l’hôtel Westin, à Ottawa. Cette exposition fût visitée par 225 individus de partout au
Canada.

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26 au 27 mars, 2018 – Ottawa, ON.

Peter Henderson Bryce: Un homme de conscience - L’Association nationale des Centres d’amitié et la Conférence
des langues autochtones ont reçu cette exposition qui fût visitée par 300 individus.

Éducation et sensibilisation
À travers la dernière année, notre Section d’Éducation a continué à travailler sur le développement de multiples pro-
jets qui supportent la mission de nous rappeler de notre passé, partager nos connaissances et bâtir de relations justes
et égales envers la Réconciliation et les Guérison pour tous les Canadiens. Le contenu éducatif met l’emphase sur les
histoires vécues par les Premières Nations, Inuit et Peuples Métis, le Régime de Pensionnats et la Rafle des Années
60. Ceci fait perdurer nos efforts de créer des prises de consciences pour les générations présentes et futures au sujet
des effets dévastateurs que ces impacts ont eu sur les Peuples autochtones du Canada. Les autres projets clés incluent :

• Projet Pehonan: Nos histoires...Nos forces perdurent;

• Le Digital Curriculum Resource Project d’Éducation Alberta; et

• Guide d’activités

En plus de ces projets, le développeur de curriculum autochtone, Andrew Boomberry, a été sélectionné afin de mettre
à jour notre curriculum 100 ans de Pertes: Le Régime des Pensionnats au Canada afin qu’il soit disponible digitale-
ment et de créer un guide d’interprétation sur les façons de travailler avec les témoignages oraux. Les activités de sen-
sibilisation demeurent un outil essentiel à notre but de continuer à instruire le public et la FAE est fière d’être capable
de rejoindre ainsi de nombreux étudiants et éducateurs.

Le Projet Pehonan Project: Nos histoires...Notre force perdure
Un des plus grand et important projet de la Fondation autochtone de l’espoir à ce jour a été Nos histoires….Notre force
perdure, une commémoration nationale et projet éducatif qui recueille les histoires de 670 Survivants des Pension-
nats autochtones affectés par le Régime. Entre 2005 et 2008, la FAE a travaillé avec 22 communautés autochtones de
partout à travers le Canada afin d’organiser des rencontres où les Survivants et leurs familles pouvaient se recueillir
et partager leurs expériences avec les autres, apprendre au sujet de nos services de consultation et les programmes de
guérison qui leurs sont disponibles, obtenir de l’information au sujet des enjeux et d’enregistrer et préserver les témoi-
gnages. Des centaines d’expériences des Premières Nations, Inuit et Métis ont été filmées et enregistrées lors d’entre-
vues et groupes de discussions en utilisant les méthodologies autochtones. Ces méthodologies incluent le partage et
les cercles de discussion, à travers le pays, résultant ainsi en la plus grande collection du genre au Canada.

Nous avons promis à ceux qui ont partagé leurs expériences que leurs témoignages seraient employés à instruire tous
les Canadiens au sujet du Régime des Pensionnats autochtones. Afin d’honorer cette promesse, la FAE a entrée en
partenariat avec Multipel Inc. Afin de développer la ressource Pehonan, avec du financement provenant du National
Indian Brotherhood Trust Fund. Basé sur les enregistrements du projet Nos Histoires…Notre Force, la ressource Peho-
nan est devenue publiquement disponible à travers une application de mémoire digitale qui instruit les Canadiens sur
les effets du Régime des Pensionnats à travers le point de vue des Survivants du Régime des Pensionnats.

Aussi dérivé du projet Nos Histoire…Nos forces, est le projet de Jamie Bourque, un cinéaste métis qui a identifié trois
descendants de ceux qui ont donné des témoignages. Ces descendants ont été sélectionnés comme candidats pour
exprimer les effets intergénérationnels du Régime des Pensionnats autochtones. Leurs témoignages ont été filmés à
Edmonton en Alberta où les témoignages recueillis seront ajoutés à la collection Nos Histoires…Nos Forces.

Chaque Survivant issu des Survivants originaux, ainsi que leurs familles respectives, réaffirment la permission
d’utiliser leurs témoignages à des fins éducatives. La FAE a pu rejoindre les individus par courriel, par courrier et par
téléphone afin d’aller de l’avant avec ce projet.

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