FRANCE L'ÂGE MOYEN DES VÉHICULES S'ÉLÈVE À 10,6 ANS - CCFA

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ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 10/02/2020

FRANCE
L’ÂGE MOYEN DES VÉHICULES S’ÉLÈVE À 10,6 ANS

   AAA Data dévoile les chiffres du parc roulant automobile en France, fruit d’une analyse
   de deux ans. Il ressort que l’âge moyen des véhicules s’élève à 10,6 ans, un chiffre qui «
   témoigne de l’impossibilité d’un grand nombre de français à changer de voiture plus
   fréquemment », selon l’expert de la donnée. « Certains départements ruraux comptent
   jusqu’à 8 % de leurs véhicules datant d’avant 1997 (Ariège, Creuse, Dordogne, Lot).
   Dans les départements très peuplés et étendus, on observe la plus grande concentration
   de véhicules, comme dans le Nord avec 1,4 million de véhicules, les Bouches du Rhône
   (1,1 million) ou encore la Gironde, qui dépasse tout juste le million », souligne AAA Data.
   D’après les données du CCFA, l’âge moyen du parc automobile était de 9 ans en 2017,
   de 8,3 ans en 2014 ou encore de 6 ans en 1990.

   Une autre observation, qui est plutôt une confirmation, concerne la proportion très
   importante de véhicules d’entreprises dans les Hauts-de-Seine et à Paris, avec
   respectivement 32 % et 26 % du parc roulant composé de véhicules professionnels,
   contre 7,3 % pour la moyenne nationale. Si les véhicules de loisir ont représenté 38 %
   des ventes de véhicules en 2019 en France, ils ne représentent « que » 16 % de la
   totalité des véhicules en circulation, loin derrière les berlines, qui comptent pour 58 %,
   soit 23 millions de véhicules.
   Source : LARGUS.FR (7/2/20)

   Par Alexandra Frutos

EUROPE
ADOPTION DES ÉNERGIES ALTERNATIVES : TRÈS NETTE FRACTURE
EN EUROPE

   Les données de l’Acea (Association des constructeurs européens d’automobiles)
montrent une réelle disparité dans l’adoption des énergies alternatives à travers les
différents pays européens. En 2019, les marchés les plus avancés dans ce domaine ont
été la Finlande, les Pays-Bas, la Suède, l’Italie et l’Irlande ; les pays le plus à la traîne ont
été la République tchèque, la Slovénie, la Slovaquie, la Roumanie et la Lituanie.

L’an dernier, la Finlande a immatriculé 25 577 véhicules à motorisations alternatives, qu’il
s’agisse de 100 % électriques, d’hybrides, d’hybrides rechargeables et autres (GNV,
GPL, etc.). Ce volume a représenté 22,4 % de ses ventes totales en 2019. Les électrifiés
ont contribué à hauteur de 7 863 unités, les hybrides à 15 572. La demande pour ces
véhicules alternatifs s’est accrue de 37 % en 2019.

Sans surprise, les Pays-Bas se placent dans les pays où l’adoption de l’électrifié s’est
faite à grande échelle. 96 602 véhicules alternatifs ont trouvé preneur l’an passé, soit une
part de marché de 21,7 %. Les hybrides ont pesé pour 23 201 unités, les électriques pour
67 965 et les hybrides rechargeables pour 4 901. Au total, les ventes de véhicules
alternatifs ont bondi de 85 % en 2019.

L’an passé, la Suède a immatriculé 76 614 véhicules à énergies alternatives sur un total
de 356 000 unités, soit 21,5 % du total. Les électriques et hybrides rechargeables ont
compté pour 40 406 unités, les hybrides pour 30 097. La demande pour ces véhicules
alternatifs a augmenté de 42 % en un an.

Premier pays non nordique de ce classement, l’Italie a vu sa demande pour les véhicules
alternatifs s’accroître de près de 19 % en 2019, soit 301 022 unités. Contrairement aux
autres marchés, une bonne part de ces ventes est à mettre au crédit des énergies autres
qu’électriques, surtout les GPL, avec 174 099 unités écoulées. L’hybride a tout de même
représenté 109 789 immatriculations de V.P. neufs, l’électrifié 17 134.

Enfin, avec un peu moins de 15 000 véhicules alternatifs écoulés en 2019, l’Irlande a
enregistré une part de marché de 12,8 %. La demande pour ces véhicules a ainsi doublé.
Les deux tiers de ces 15 000 modèles étaient des hybrides.

A l’autre bout du classement, en République tchèque, seulement 11 300 véhicules à
motorisations alternatives ont trouvé preneur en 2019. Ce volume, ramené au marché
total de 250 000 unités, donne à ces modèles une pénétration limitée à 4,5 %. Seuls 756
véhicules 100 % électriques ont trouvé preneur.

En Slovénie, seuls 2 761 véhicules électrifiés ou autres ont été écoulés, soit 3,8 % du
total. Les hybrides ont représenté une très large partie du total avec tout juste 2 000
unités. Les modèles 100 % électriques ont quant à eux représenté un anecdotique
volume de 515 unités.

En Slovaquie, même si la demande a augmenté de 10 %, seules 2 761 véhicules à
motorisations alternatives ont été immatriculés au total.
En Roumanie, environ 10 400 véhicules électrifiés ou roulant avec une autre énergie
   alternative ont été écoulés en 2019, en hausse 78,8 %. Ce volume confère à ce type de
   véhicules une part de marché de 6,4 %. Seuls 1 500 modèles 100 % électriques ont
   séduit les roumains.

   Le cinquième et dernier marché de ce classement est la Lituanie. Le pays a immatriculé
   un peu plus de 3 500 véhicules alternatifs l’an dernier, dont 3 355 hybrides. L’électrique y
   est quasi inexistant avec 162 unités vendues en tout et pour tout l’an dernier.
   Source : JOURNALAUTO.COM (7/2/20)

   Par Alexandra Frutos

BRÉSIL
LE MARCHÉ BRÉSILIEN A RECULÉ DE 3,2 % EN JANVIER

   Les ventes de véhicules au Brésil ont diminué de 3,2 % en janvier, à 193 459 unités,
   indique l’Anfavea (Association des constructeurs au Brésil).

   Par segments, les ventes de voitures et de véhicules utilitaires légers ont baissé de 3,4
   %, à 184 681 unités, le mois dernier. Les ventes de camions ont en revanche progressé
   de 4,3 %, à 7 286 unités. Enfin, les ventes d’autobus ont reculé de 6,6 %, à 1 492 unités.

   L’Anfavea souligne que ce début d’année est moins bon que prévu mais que le rythme
   des commandes est reparti à la hausse dès les premiers jours de février.
   Source : COMMUNIQUE DE PRESSE ANFAVEA (7/2/20)

   Par Juliette Rodrigues

CORÉE DU SUD
VERS UNE REPRISE DE LA PRODUCTION CHEZ LES
CONSTRUCTEURS CORÉENS

   La quasi-totalité des quarante entreprises qui fabriquent des faisceaux de câbles en Chine
   pour les constructeurs coréens devraient avoir repris leur production aujourd’hui, ouvrant
   la voie à la normalisation des activités des constructeurs en Corée du Sud, a annoncé le
   ministère coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie. Le gouvernement coréen
   s’est en outre engagé à aider les constructeurs coréens à diversifier leurs sources
   d’approvisionnement.

   La production était totalement à l’arrêt dans les usines coréennes de Hyundai et Kia le 7
   février, par manque de pièces. Les deux constructeurs prévoient une reprise partielle de
   l’activité à partir du 11 février.
Ssangyong compte relancer la production dans son usine de Pyeongtaek le 13 février,
  après huit jours d’arrêt. Renault Samsung prévoit pour sa part de suspendre la production
  dans son usine de Busan à partir de demain et jusqu’à vendredi.

  GM Korea a quant à lui indiqué que sa production n’avait pas jusqu’ici été affectée par
  l’épidémie de coronavirus en Chine.
  Source : YONHAP (10/2/20)

  Par Frédérique Payneau

LES FABRICANTS CORÉENS DE BATTERIES POUR VÉHICULES
ÉLECTRIQUES ONT GAGNÉ DES PARTS DE MARCHÉ EN 2019

  Les trois grands producteurs coréens de batteries pour véhicules électriques – LG Chem,
  Samsung SDI et SK Innovation – ont vu leur part de marché mondiale augmenter de 4
  points l’an dernier, à 15,8 %, d’après l’utilisation de leurs batteries, selon les données
  publiées par SNE Research.

  LG Chem a occupé la troisième place du classement, avec une part de marché de 10,5 %
  une utilisation de ses batteries en hausse de 64,8 %, à 12,3 GWh. Samsung SDI pointe à
  la cinquième place, avec 3,6 % du marché et 4,2 GWh (+ 20,9 %), et SK Innovation arrive
  en dixième position, avec 1,7 % du marché et 1,9 GWh.

  Le Chinois CATL a occupé la première place en 2019, avec une part de marché de 27,9
  % et une utilisation de ses batteries en hausse de 39 %, à 32,5 GWh. Panasonic s’est
  classé deuxième avec 24,1 % du marché et 28,1 GWh (+ 32,1 %).
  Source : YONHAP (10/2/20)

  Par Frédérique Payneau

ETATS-UNIS
FORD REMANIE SON ÉTAT-MAJOR

  Ford a annoncé un remaniement de sa direction, quelques jours après avoir publié des
  résultats financiers décevants. Jim Farley, aujourd’hui responsable des nouvelles
  activités, de la technologie et de la stratégie, se voit promu numéro deux du constructeur
  américain, en remplacement de Joe Hinrichs, qui dirigeait les activités automobiles
  mondiales et va quitter l’entreprise.

  Les changements annoncés, qui visent à accélérer la transformation de Ford, prendront
  effet le 1er mars. M. Farley aura le titre de directeur des opérations et rendra directement
  compte à Jim Hackett, directeur général du constructeur.

  M. Hackett a lancé un vaste plan de transformation, qui n’a pas jusqu’ici produit les
  résultats escomptés. Ford a vu son bénéfice net passer de 7,7 milliards de dollars en
  2017 à 3,7 milliards en 2018 et à 47 millions seulement l’an dernier. Le patron de Ford
  vise une marge opérationnelle de 8 % dans les activités automobiles mondiales et une
marge de 10 % en Amérique du Nord, soit environ deux fois plus que les marges que
  l’entreprise a affichées récemment.
  Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (7/2/20), AUTOMOTIVE NEWS (9/2/20), AFP
  (7/2/20)

  Par Frédérique Payneau

JAPON
LES RÉSULTATS DE SUZUKI GREVÉS PAR LE YEN FORT ET LE
RALENTISSEMENT EN INDE

  Suzuki a pâti, sur les neuf premiers mois de son exercice 2019-2020, de l’impact négatif
  des taux de change et du ralentissement du marché automobile en Inde. Le constructeur
  a toutefois confirmé ses prévisions annuelles.

  D’avril à décembre 2019, le bénéfice net de Suzuki s’est établi à 116,6 milliards de yens
  (969 millions d’euros), en chute de 35,5 %. Son bénéfice opérationnel sur la période a
  reculé de 33,6 %, à 170,4 milliards de yens (1,41 milliard d’euros). Quant à son chiffre
  d’affaires sur 9 mois, il a baissé de 7,5 %, à 2 626,1 milliards de yens (21,8 milliards
  d’euros).

  Sur le seul troisième trimestre (octobre-décembre 2019), le bénéfice opérationnel a
  encore diminué par rapport aux deux trimestres précédents, et a décliné de 10,7 % sur un
  an, à 51,8 milliards de yens (430,2 millions d’euros). Le chiffre d’affaires sur le trimestre a
  reculé de 4,3 %, à 870,7 milliards de yens (7,23 milliards d’euros).

  Malgré tout, Suzuki a maintenu ses prévisions de résultats pour son exercice 2019-2020,
  qui s’achèvera fin mars. Il mise sur un bénéfice net de 140 milliards de yens (- 21,7 %),
  pour un bénéfice opérationnel de 200 milliards de yens (- 38,3 %) et un chiffre d’affaires
  de 3 500 milliards de yens (- 9,6 %).
  Source : AFP (7/2/20)

  Par Juliette Rodrigues

HONDA RELÈVE SES PRÉVISIONS POUR 2019-2020 (HORS IMPACT
DU CORONAVIRUS)

  Honda a légèrement rehaussé ses prévisions de résultats pour l’ensemble de l’exercice
  2019-2020, grâce notamment à des réductions de coûts, mais a prévenu que ces
  perspectives n’incluaient pas encore l’impact de l’épidémie de coronavirus.

  Honda vise désormais un bénéfice net de 595 milliards de yens (4,9 milliards d’euros) sur
  l’exercice qui s’achèvera le 31 mars, en baisse de 2,5 % par rapport à 2018-2019, au lieu
  des 575 milliards initialement annoncés.

  Le groupe a également relevé sa prévision de bénéfice opérationnel annuel, passée de
  690 à 730 milliards de yens (6,07 milliards d’euros, + 0,5 %), et il escompte à présent un
chiffre d’affaires annuel de 15 150 milliards de yens (125,7 milliards d’euros, – 4,6 % par
rapport à 2018-2019), au lieu de 15 050 milliards.

Ces objectifs sont toutefois très incertains car Honda a précisé qu’ils n’intégraient pas
encore l’impact de l’épidémie de coronavirus, que le groupe continue toujours d’évaluer.

Honda possède notamment une usine à Wuhan, épicentre de l’épidémie, où la population
est confinée depuis deux semaines. Le groupe a toutefois l’intention de redémarrer cette
usine après le 14 février, et ses autres sites en Chine dès ce lundi 10 février, a confirmé
un porte-parole du groupe.

Sur le dernier trimestre de 2019, le bénéfice net de Honda a atteint 116,4 milliards de
yens (966 millions d’euros), en recul de 30,8 %, grevé notamment par des charges
fiscales plus élevées aux Etats-Unis. Son bénéfice opérationnel a baissé de 2,1 %, à
166,6 milliards de yens (1,38 milliard d’euros), affecté par la baisse du chiffre d’affaires (-
5,7 %, à 3 747,5 milliards de yens, soit 31 milliards d’euros) et des effets de change
négatifs.

En volume, ses ventes trimestrielles ont baissé au Japon, aux Etats-Unis ainsi qu’en
Chine.
Source : AFP (7/2/20)

Par Juliette Rodrigues
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