Olivier Delhoume + Marie-Jo Butor - FLUX Laboratory présente photographie : Olivier Delhoume
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photographie : ©Olivier Delhoume FLUX Laboratory présente Olivier Delhoume + Marie-Jo Butor Le Temps du Japon – Cent instants japonais Exposition de photographies et présentation du livre Vernissage à Genève mardi 5 novembre 2013 dès 18h Exposition jusqu’au 15 novembre 2013 Samedi 9 novembre, ouverture exceptionnelle de 11h à 17h Vernissage à Zurich mercredi 20 novembre 2013 dès 18h Exposition jusqu’au 30 novembre 2013 Performances de Jou + Mitsuaki Matsumoto artistes en résidence à Flux Laboratory les 5 et 14 novembre à Genève ; le 20 novembre à Zurich
Olivier Delhoume + Marie-Jo Butor Le Temps du Japon – Cent instants japonais EXPOSITION D’UNE SÉLECTION DE PHOTOGRAPHIES DU DOUBLE LIVRE LE TEMPS DU JAPON – CENT INSTANTS JAPONAIS (éditions NOTARI) Olivier Delhoume, Marie-Jo Butor et Michel Butor se retrouvent pour la troisième fois autour de leur passion du Japon. Suite à une promesse faite à Marie- Jo Butor, le livre Le Temps du Japon – Cent instants japonais parait aujourd’hui avec ses cent photographies en couleur et leurs textes poétiques composés par Michel Butor. Quant à Olivier Delhoume, il nous propose une sélection de photographies en noir et blanc de ses voyages en l’archipel. Ce double livre est complété de textes de Jacques Bœsch et de Lucien Curzi. L’exposition, initiée à Genève puis montrée à Zurich, présente un choix de près de 60 images dévoilant un pays aux mille traditions et aux mille visages. Ces photographies nous livrent une perception sincère et originale du Japon. Au-delà des clichés d’un fourmillement permanent, elles nous montrent un Japon festif, parfois silencieux et toujours étonnant, où le temps n’a pas de limites. Le Japon serait-il une sorte d’observatoire des temps futurs, du temps qui passe, qui accélère ou qui s’arrête soudainement pour laisser place à l’humanité ? Cette exposition est l’occasion pour la danseuse et chorégraphe japonaise JOU, en résidence au FLUX Laboratory du 31 octobre au 20 novembre, de présenter la création réalisée en collaboration avec le compositeur et performeur son Mitsuaki Matsumoto. Les dates de leurs interventions sont : les 5 et 14 novembre à Genève ; le 20 novembre à Zurich (dates en attente de confirmation ; merci de consulter le site www.fluxlaboratory.com pour les précisions). L’exposition s’inscrit dans le cadre des manifestations de l’Automne de la culture japonaise, organisé par le Consulat du Japon à Genève
BIOGRAPHIES : Photographe de formation, Olivier Delhoume s’attache à mettre en évidence la part d’humanité de chacun de nous, tant celle du sujet que celle du spectateur. Passionné du Japon, il a réalisé plusieurs suites mêlant les techniques de la gravure, de l’estampe et de l’encre : Rouge est le sang de l’érable, Sous la voûte des cerisiers en fleurs, Toits de Tokyo, Japon le temps des villes ainsi que plusieurs livres avec son complice Michel Butor dont : Jardins de rues au Japon (éd. Notari), Le Japon de Voltaire (éd. Æncrage), Le temps du Japon (éd. Notari). Il a présenté de nombreuses expositions en France, en Belgique, en Suisse et aux États-Unis. Depuis 1986, ses œuvres ont été acquises par des institutions publiques et privées : Fonds national d’art contemporain (Paris), FMAC Genève, HUG Genève, et ont donné lieu à plusieurs commandes publiques : Centre Coubertin, Hôpital de Calais, Comité National d’Art Sacré (Paris), Ville de Versoix,... De plus, il conduit régulièrement des actions de médiation culturelle sur l’urbanisme, l’art et la nature, les livres d’artistes et, plus généralement, dans les domaines culturels lors de conférences et à la télévision. Il écrit dans la revue Art Passions et a publié plusieurs ouvrages dont Mises au point - paroles de photographes (éd. Alternatives Gallimard). Il a été nommé Chevalier des Arts et lettres par l’État français en juin 2012. Marie-Jo Butor et son mari Michel Butor ont œuvré ensemble deux décennies durant, sans intrusion mutuelle dans leurs sphères réciproques. Leur complicité a ainsi donné le jour à une progéniture, photo-littéraire, tout impressionnée de leurs éblouissements partagés, de leurs curiosités communes. De multiples réalisations, expositions et ouvrages ont signé leur fécondité : Dialogue avec Arthur Rimbaud sur l’itinéraire d’Addis-Abeba à Harar (2001) et Rétroviseur (2007) sont les plus connus. Pour Marie-Jo, tout commence au Japon en 1989. Elle y reçoit en cadeau un appareil photo de qualité. À partir de ce moment, elle développe toute la tendresse et l’acuité de son regard, au gré des escales visuelles qui jalonnent la vie du couple. Elle saisit, avec un grand sens du cadrage, les paysages et les scènes de la vie quotidienne, et réalise une grande quantité de portraits qui rattachent son œuvre à la photographie humaniste. Ou plutôt, non : elle ne saisit pas. Car son œuvre rejoint la définition que leur ami Roland Barthes donnait de la déprise Zen, la nommant « Non Vouloir Saisir », qui consiste à « Prendre cette décision, de ne pas saisir l’autre » : « d’une part je ne m’oppose pas au monde sensible, je laisse circuler en moi le désir ; d’autre part je l’accote contre “ma véritéˮ : ma vérité est d’aimer absolument. » De cette démarche naîtra « Cent instants Japonais » (éd. Notari) publié en 2013 et présenté dans cette exposition (extrait du texte de Roger-Michel Allemand).
JOU est une artiste-danseuse et chorégraphe. Elle débute sa carrière à 23 ans: elle vit aux Etats-Unis et en Malaisie avant de retourner au Japon, et crée de nombreux projets et pièces de danse, mouvements, séquences, montrant sans cesse de nouvelles possibilités de relier des personnes, des cultures, des lieux et des champs différents. Sa danse est tout un univers. Depuis 2012, JOU vit à Kagoshima et met au défi de nouveaux chemins pour créer des liens forts entre les arts et les communautés, au travers d’événements artistiques. En 2008, elle gagne le prix spécial pour chorégraphe étranger du Festival International de Chorégraphie de Séoul. Elle est la directrice artistique de DAAIC (Dancing Area and Arts Center) à Kagoshima et organise le Osumi-Kagoshima Arts Festival de 2013. "when your body has been changed, a whole your world is going to be changed" http://2ndhometown.net/okaf2013 http://odorujou.net Mitsuaki Matsumoto (né en 1975) vit et travaille à Kagoshima. Artiste, compositeur et performeur son, scénographe et co-organisateur du Osumi- Kagoshima Arts Festival, il a développé sous le nom de Mathieu Martin un travail sans direction ni forme visible spécifiques, avec le but de faire vivre aux spectateurs une sensation physique-physiologique. En tant que musicien, il navigue entre différentes scènes : musique improvisée acoustique, sitar préparé, son électronique, sons pour la danse, etc. Il a joué avec, parmi d’autres musiciens : Pierre Bastien, Jac Berrocal, Itaru Oki, Roland Pinsard, Vincent Laubeuf, Hugues Vincent, Cédric Piromalli, Pascal Le Gal, Patrice Grente, Yasumune Morishige, Ko Ishikawa, etc. Son travail solo tourne autour du non-sens: au-delà de l’œuvre musicale, il crée des espaces sensoriels Il organise également le « croisements festival » à Tokyo (festival d’improvisation solo), et développe ainsi une réflexion sur la nature de la musique improvisée. http://4-em.org
Flux Laboratory Flux Laboratory est un espace expérimental de rencontres, de performances et d’expositions qui fonctionne comme un réseau de membres et partage les objectifs et les buts de la Fondation Fluxum. Lieu aux facettes multiples, Flux Laboratory alimente le travail et la réflexion créatifs à travers des rencontres de qualité avec l’art, la danse, la science et la santé, la technologie, les médias, le style et les affaires. Informations pratiques Flux Laboratory 10 rue Jacques Dalphin 1227 Carouge 022 308 14 50 www.fluxlaboratory.com Heures d’ouverture Lundi au vendredi de 10h à 17h ou sur rendez-vous Contact presse Petra Krausz pkrausz@fluxlaboratory.com
©Olivier Delhoume
JOU and Mitsuaki Matsumoto :
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