Découverte du jardin Lecoq
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Découverte du jardin Lecoq Objectifs : Décrire oralement et localiser différents éléments d’un espace organisé. Savoir retrouver le rôle de l’homme dans un environnement. Se repérer dans son environnement proche, s’orienter se déplacer. Observer des êtres vivants. Distinguer le vivant et le non vivant. Connaissances et attitudes : se déplacer (marcher, courir) dans des environnements étrangers et incertains (cour, parc public, petit bois…) ; activités d’orientation : environnements plus lointains (bois, forêt…) ; décrire des espaces moins familiers (espace vert, terrain vague, forêt, étang, haie, parc animalier) ; décrire, comparer et classer des perceptions élémentaires (tactiles, olfactives, auditives et visuelles). Durée : 1 heure Lieu : Jardin Henri Lecoq Encadrement : Activité sans l‘animateur du Musée. Matériel : son nez, ses oreilles, ses yeux…et ses pieds.
Déroulement de l’activité Selon la saison, le jardin a des visages différents ; ce document, non exhaustif, tente de présenter son aspect général. Un circuit avec quelques éléments remarquables du jardin est proposé. Mais parallèlement il sera intéressant, lors des déplacements, de susciter et d’exploiter les remarques des enfants à propos de ce qu’ils pourront sentir et entendre. Les imprévus seront, dans la mesure du possible, pris en compte : l’écureuil qui passe, le cône trouvé à terre… Ce jardin est un parc urbain, on y entendra et sentira des bruits et des odeurs, provenant de la nature (éléments vivants), de l’activité des hommes dans le jardin et dans la ville (éléments vivants ou non-vivants). Nous proposons un parcours dans le jardin ; le plan est à la fin de ce document. Départ à partir du chalet (construit en 1868-70 pour le gardien). Attirer l’attention des enfants sur les panneaux de réglementation et décoder les pictogrammes. Rencontre de la statue d’Henri Lecoq (1802-1871) qui réorganisa ce jardin et donna ses collections naturalistes à la ville. Le muséum d’histoire naturelle et le jardin portent aujourd’hui son nom. A : Fontaine de BYBLIS (1905) : sculpture de Jean CAMUS, relatant l’histoire tragique de la petite fille du roi Minos (Crète) qui aimait son frère. - Magnolia à grandes fleurs, 1 - Désespoir des singes, 2 - Séquoia géant, 3 B : Statue de Pierre-Alphonse JULIEN (1838-1905) : éminent géologue. Sculpture de Jean CAMUS. Elève d’Henri Lecoq, il fût le premier titulaire de la chaire de géologie et de minéralogie de Clermont-Ferrand. Ses collections (géologie, minéralogie et paléontologie) furent données au muséum d’histoire naturelle par sa famille. - Tilleul commémoratif en hommage aux émigrés polonais. C : Logo de la ville fait avec des fleurs. Est-il présent toute l’année ? Quelles fleurs le composent ? Quelles sont ses couleurs ? - Magnolia de Soulange, 4 (en fleur en avril) Observation des massifs de fleurs et des compositions florales jusqu’à la roseraie. D : La roseraie : elle est en forme d’amphithéâtre avec des colonnades et des pergolas. Elle prend la place du Jardin botanique d’Henri Lecoq en 1912. Les noms des différentes variétés de roses sont notées sur des étiquettes vertes.
Au centre du bassin, un personnage sculpté à queue de poisson tient le jet. On remarquera également les poissons. E : Statue de Philippe GLANGEAUD (1866-1930) : éminent géologue. Sculpture de VAURY. Il succède au professeur JULIEN et fit 8 cartes géologiques couvrant 1/16 ème du territoire français. - Tulipier de virginie, 5 - Cèdre de l’Himalaya, 6 F : Fontaine « Nu au bain » (1987). De nombreux oiseaux (canards col vert, cygnes, pigeons …) viennent s’y baigner. NB : Cette sculpture de Jean-Paul Lesbre fut mise en place dans le bassin de la grande vallée le 1er décembre 1987, le sculpteur s’est inspiré de son épouse pour son ouvrage. Rappel : le cygne trompette. Le pigeon roucoule. La tourterelle gémit ou roucoule. Le canard cancane ou nasille. G : Passerelle métallique, construite par l’architecte François Louis Jarrier en 1877, rénovée en 1935. Cette dernière passe au-dessus du bassin asséché ; il reste la cabane à oiseaux. Vue sur la Cafétéria. On passera sous la Tourelle d’angle et la porte du château de Bien-Assis. NB : Le château de Bien-Assis date du XVème et XVIème siècle. Appartenant à Florin Périer, beau-frère de Blaise Pascal, qui y fit plusieurs séjours, il fut vendu en 1702 à M. Martial Clary, de Saint-Angel, conseiller à la Cour des Aides. En 1717, les frères des écoles chrétiennes y installèrent leurs classes. En 1912, la maison Michelin en fit l’acquisition pour le démolir 2 ans plus tard, et y installer l’usine des Carmes. Le porche et la tourelle d’angle du château de Bien-Assis furent démontés et remontés pierre par pierre au jardin Lecoq en 1915. - Cèdre pleureur, 7 H : - Cyprès de Lawson, 8 (ses branches courent par terre : jupe ondulée des branches basses qui peuvent prendre racine par marcottage). I : Sculpture de Stackpole. Mise en place de la sculpture en 1980, sous le cèdre de l’Atlas, à côté de l’ancien théâtre de verdure. - Cèdre de l’Atlas, 9 J : Pont au-dessus de la grotte. Des sources peuvent jaillir entre les roches entre les lierres et les mousses. Actuellement asséché ! Retour au point de Départ. Bilan.
Les arbres sélectionnés 1. Magnolia à grandes fleurs (Magnolia grandiflora) Possède des feuilles persistantes et porte de grandes fleurs, de 20-25 cm de diamètre, plus grandes que les précédentes, en été (juillet). 2. Désespoir des singes (Araucaria araucana) Ses feuilles en écaille acérée empêchent les singes de l’escalader. Il perd ses branches basses qui laissent des traces en anneaux sur le tronc. Son nom est d’origine indienne mais il vient du Chili. 3. Séquoia géant(Sequoiadendron giganteum) Originaire de la côte pacifique des USA. Il porte le nom de l’indien Cherokee qui a inventé l’alphabet Cherokee au 19ème : SEQUOYAH. C’est un arbre à croissance rapide : il atteint 30m en 100 ans. 4. Magnolia de Soulange (Magnolia soulangena) Possède des feuilles caduques et fleurit au début du printemps (mars), avant l'apparition des feuilles. 5. Tulipier de virginie (Liriodendron tulipifera) Appartient à la famille des magnolia , sa fleur est en forme de tulipe. 6. Cèdre de l’Himalaya Sa flèche effilée se tord : ce qui lui donne un aspect caractéristique. 7. Cèdre pleureur. Deux branches opposées poussent à l’horizontal. C’est une mutation naturelle rare. 8. Cyprès de Lawson (Chamaecyparis lawsoniana « allumii ») Le marcottage : Cette technique consiste à multiplier un végétal en faisant émettre des racines à l’une des parties du plant d’origine (appelé plant mère). On peut pratiquer soit un marcottage simple qui consiste à enterrer une branche retombante, soit un marcottage aérien directement sur la branche choisie. 9. Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica) Il est originaire d’Afrique du nord. Son écorce est gris claire et ses aiguilles vert bleutée. Il supporte une température jusqu’à – 23°C. Complément d’information Photos : http://www.clermont-ferrand.fr/Le-jardin-Lecoq.html Arbres : http://www.clermont-ferrand.fr/Collection-du-jardin.html Historique : http://www.clermont-ferrand.fr/Historique,2188.html
Voici quelques silhouettes d’arbres pour pouvoir les repérer plus facilement. 9 Cèdre de l’Atlas 3 Séquoia géant 5 Tulipier de Virginie 4 Magnolia de Soulange 6 Cèdre de l’Himalaya 2 Désespoir des singes 1 Magnolia à Grandes Fleurs
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